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actualités - Page 53

  • Ouacances en guerre...

    Encore les ouacances ?

    Ben oui quoi!

    On n’ a jamais été aussi proches des prochaines non?

    Alors autant faire durer le plaisir des précédentes…

    Et puis il faut qu’on vous en dise une qui nous est arrivée.

    Une vraie et pas triste.

    Des comme ça on n’en rencontre que dans les joyeusetés récoltées par le ‘’Canard Enchaîné’’. Ou carrément inventées.

    Mais celle-là, on vous jure, elle ne l’a pas été.

    C’est une vraie de vraie. Comme toutes les autres d’ailleurs.

    On a même pris le temps de la copier, de la recopier en fait car il s’agissait d’un avis placardé sur une porte cochère, afin que nul n’en ignore.

    Pour que tout le monde le voie bien, il était imprimé sur un beau papier jaune.

    Et c’est au cours d’une balade à VTT que nous sommes donc tombés dessus.

    On vous propose d’en savourer le goût.

    Goût très provençal, on s’en doute, mais juste littéraire s’entend.

    Emberlificoté des circonlocutions administratives habituelles, le texte, concocté par monsieur le Maire du village dont nous vous tairons le nom, disait ceci :

    ’’Monsieur’’ (On respecte sa bonne réputation par cet anonymat complice on le concède) Untel donc, ‘’maire de ‘’(anonyme aussi le village en question sans cela n’est-ce pas… ?) ‘’ ,ayant constaté avec amertume les appels répétés de la mairie, en matière de divagations de chiens, a décidé de déposer les matières devant les portes des propriétaires.’’

    Ben oui. Vous avez bien lu.

    Force doit, toujours, rester à la loi. Même si sa mise en œuvre doit passer par certains œuvres, sinon basses, de très modeste altitude du fait de la nature. Canine, évidemment.

    Notons déjà, pour la langue française, que dans le texte, la colère magistrale a, probablement poussé le maire à en oublier quelques petites règles de logique.

    Relisez donc et voyez s’il ne manque pas quelque chose.

    Notamment après le mot amertume.

    Nous pensons que, pour une meilleure appréciation du texte, il aurait fallu écrire ‘’ayant constaté avec amertume, le peu d’effets des appels répétés de la mairie, en matière etc…’’.

    Ca se lit mieux non ?

    Mais ce ne sont là que broutilles il est vrai.

    La suite, le ‘’en matière’’, a de quoi nous réjouir un peu plus, puisqu’il est suivi par la décision de ‘’déposer les matières’’, ce qui, du coup, en matière de matières, va en faire un bon paquet…

    Où, dès lors, mettre tout ça sinon devant les portes des contrevenants ?

    Logique non ?

    Mais, bien entendu, le plus plaisant de l’histoire réside bien dans le fait qu’on voit d’ici le manque de commodité évident de l’exécuteur des basses oeuvres, pour distribuer équitablement les punitions non aux toutous mais bien à leurs maîtres indisciplinés, ces mauvais Français comptables désormais devant l’Histoire, d’avoir ainsi vilainement créé bien de l’amertume à un bon maire épris de propreté municipale en général et canine en particulier.

    Exécution de la sentence pas simple comme vous voyez.

    En effet, comment les préposés au ramassage et au transfert des matières aux bons endroits, vont-ils faire le juste choix puisque ce genre d’abominations se trame dans l’anonymat le plus complet et souvent dans l’obscurité, les maimaîtres à leurs toutous leur faisant faire ça en catimini voire à la nuit tombée.

    Mission quasi impossible…

    A moins de bien connaître les bestioles et leurs proprios, évidemment.

    Mais même dans ce cas, telle ou telle matière sera-t-elle bien celle de tel ou tel coupable ?

    Donc, à mettre en place devant telle ou telle porte d’entrée ?

    Et en quelle quantité ?

    Et puis, anciennes ou pas, le vieillissement des matières pouvant donner lieu à bien des interprétations. En effet, comment savoir si les criminels sont de simples primo délinquants ou de vieux durs à cuire de malfaiteurs blanchis sous le harnois ?

    Et comment savoir s’ils ont sur la conscience un ou une douzaine de méfaits ? Et faire la différence entre une erreur de jeunesse et la pratique du mal ?

    Tout cela implique une modulation des peines. Et de la quantité de matières déposées.

    D’autant plus, encore, qu’il faut espérer que de l’état solide les…choses en question, n’auront pas eu la mauvaise grâce de passer, pour cause de rosée nocturne, subrepticement à l’état liquide.

    Excusez braves gens mais en matière de…matières, c’est-à-dire de la santé de nos amis les chiens, voire de la nôtre, il faut tout prévoir.

    Compliqué tout ça. ..

    On ne vous le cache pas : on a là affaire à un quasi problème de Santé publique…

    Avec, en plus, un vaste problème philosophique à résoudre, directement lié à l’éternelle et dramatique crainte de l’erreur judiciaire.

    Ceci est grave.

    D’autant plus grave que la sanction aura été promptement exécutée…

    Problème crucial non ?

    D’autant, encore, que pour parfaire la noirceur du tableau, et en cas d’erreur judiciaire susdite, l’on risque de voir s’instaurer, par pur esprit de vengeance brutale, animale pour ainsi dire, une guerre des… matières, dans le cadre de laquelle les adversaires useront des mêmes droits de représailles, donc des mêmes armes, que leurs bourreaux.

    Imaginez, même, que les uns et/ou les autres s’énervent au point…d’en venir carrément aux mains.

    Aux armes donc. Enfin, probablement aux armes pas mortelles - encore que le haut Var ne manque pas de chasseurs donc de calibres 12 ou 16 -, mais aux armes pour le moins…euh disons, odorantes.

    On est loin de la guerre des boutons ou en dentelles, mais plutôt du genre traditionnellement agressif.

    Voilà.

    On attend.

    Vaguement inquiets on vous l’avoue.

    Heureusement, si la guerre se déclarait, LE journal du coin, Var-Matin, toujours attentifs aux graves problèmes du département, ne manquerait sûrement pas, en expédiant ses grands reporters envoyés spéciaux dans le patelin, de vous faire part des péripéties et peut-être même des pertes horribles de part et d’autre de la population d’un village qui, hormis cette bien vilaine affaire, n’avait pourtant aucune raison de se retrouver ainsi emm…disons emmouscaillés dans une possible guerre fratricide.

    Bon.

    La suite au prochain numéro de Journal-Info ?

    D’accord, d’accord, mais attendez un peu qu’on dépouille toutes nos notes.

    Non, les autres ne sont pas toutes comme celle-ci mais on a pas mal rigolé quand même.

    Au fait, un conseil : aux prochaines vacances, allez, quand même, dans ces coins-là.

    C’est chouette, pas trop fréquenté, et, malgré toutes les âneries, ultra vraies, qu’on vous a causées, ça en vaut vraiment vraiment la peine.

  • J.M.J bis: qui paye?

    Si l’organisation a connu quelques couacs, notamment au niveau de la distribution des repas, - deux journées à la poubelle vu l’obstination des policiers allemands à faire respecter le règlement de circulation par le société fournisseuse de bouffe malgré la délocalisation surprise de certains évènements - les JMJ ont connu de beaux succès.

    Déjà celui d’obtenir une subvention européenne à hauteur de 1,5 millions d’euros. Dix millions de francvs. Un milliard et un peu plus de centimes anciens. Le prix d'une, ( très utile non?)  école maternelle. Pas moins.

    Pas mal la subvention à la religion dans un état laïque.

    Surtout venant d'une Europe laïque, voire athée, beurk, qui fait la tronche à la Turquie pour cause, non dite, d’islamisme et moins dite encore d’islam tout court ?

    Pas mal mais rassurant en fait.

    Tout arrive.

    Bruxelles fait, enfin, preuve de franchise.

    Elle jette bas le masque et affiche non seulement sa tolérance religieuse, mais, on ratisse plus large, sa religiosité.

    Mieux encore, sa catholicité.

    Eh oui !

    Religiosité ?

    Alors, à quand les subventions pour les rassemblements bouddhistes, hindouistes, pentecôtistes, évangélistes ou chamanistes ? Ou, simplement, musulmans ?

    Ah ! C’est vrai ! Musulmans, c’est pas le bon truc, malgré, d’ailleurs, leurs masses bien utiles aux échéances électorales.

    -Et les autres alors ?

    -Bof ! Pas assez d’électeurs possibles…

    -Même pas les protestants et les anglicans ?

    -Ben eux ils n’en ont pas besoin, vu qu’ils ont déjà du fric soit directement par leurs ouailles soit par leurs propres gouvernements, US ou angliches.

    -Oui mais, en France aussi, nous alimentons aussi largement le catholicisme avec 12% ponctionnés directement ou indirectement sur nos impôts sur le revenu ?

    -Ca n’a rien à voir ! Les JMJ c’est l’Europe voyons !

    -C’est vrai, ça change tout. Mais, tout de même, des députés européens ont commencé à râler. On est laïcs, qu’ils ont dit. On a un contrat avec nos électeurs et on va pas commencer à piailler que l’Europe c’est le Progrès, en votant en même temps des subventions qui nous ramènent à la religion d’Etat, deux cents ans en arrière ! Et puis c’est pas prévu par les textes !

    -Ah pardon ! Excusez ! Cette manifestation est strictement culturelle, festive et socialement utile vu qu’on y rassemble de la jeunesse et que même les pas catholiques y sont admis. Ah mais !

    -Admis pour faire du chiffre et de la retape pour la religion catholique ?

    -Voyons ! Quelle idée ! Là n’est pas la question ! Il ne s’agissait que de se rencontrer dans une ambiance d’amitié, de participation, d’amour fraternel, de convivialité sociale donc !

    -Ah bon ! Mais alors il va y avoir un problème aux prochaines JMJ. Elles se dérouleront en…Australie !

    -Mais, cher ami, il n’y a pas de problème. Vu la vitesse à laquelle l’Europe englobe de nouveaux pays, d’ici là, l’Australie aura peut-être intégré l’Union Européenne à ce moment là non ?

    -Ouais ? Et peut-être même que l’Eglise Catholique, en perte de vitesse et qui cherche à gagner des clients, aura-t-elle convaincu le monde entier que ses réunions en prières autour du pape ne sont que des joyeuses et amicales sauteries, totalement dénuées de tout esprit de reconquête et de conversion ou de reconversion aussi non ? Quand on compare le prosélytisme d’une religion d’un milliard 200 millions d’adeptes à celui des…’’sectes’’’ qui, paraît-il ‘’menace’’ 0,4% de faibles d’esprits de la population européenne, - et ne coûte rien au contribuable – (1) tout ça fait un peu rigoler non ?

    -Ecoutez, pour faire taire les grincheux, la subvention on la demandera à l’ONU voilà ! Vous êtes contents ?

    -Pas trop non. D’abord, ce sera encore nos impôts et puis un référendum mondial, vous voyez la complication ? Et pour le contrôle des sommes dépensées et à quoi, je vous le demande…

     

    (1) : Au fait ! Pourquoi n’a-t-on pas demandé aux Européens, s’ils étaient d’accord pour subventionner le catholicisme ? Par référendum par exemple ? Parce que c’eut été trop compliqué ?

  • Incendies parisiens: LA priorité?

    50 morts en quatre fois depuis le début de l’année dans des incendies qui se sont déclarés dans des immeubles pourris.

    A noter, d’ailleurs, que dans le dernier, la responsabilité, non du sinistre mais de l’immeuble, était conjointe entre Etat, Commune et…Emmaüs.

    Toutes institutions et organisations, et surtout excusez du peu la dernière, dont le rôle, la responsabilité, osons le terme, la vocation, est de veiller sinon au confort, ne rêvons pas, du moins à la sécurité, à la vie au moins, des locataires. Nécessiteux qui mieux est.

    Eh bien, une fois encore, la fatalité, le Destin hélas…

    Et il se trouve, - voyez comme le Hasard n’est-ce pas est cruel, et croyez nous si vous voulez -, que, justement, un schéma d’ensemble était prêt, des discussions avaient déjà eu lieu, un travail d’approche avait démarré, des tables rondes avait été organisées, une concertation élaborée, des plans avaient été mis au net, des démarches avaient été entreprises, des études avaient été lancées, des crédits avaient été débloqués (Ca va tout ça ? On n’en a pas oublié ?) pour que des études soient faites en vue d’une tâche pressante à réaliser et qui aurait, évidemment, évité ces drames affreux dans cet habitat de fortune.

    De fortune…il y a des mots qui font mal quelque part.

    Bon, ça va, on va où là ?

    Quid du ou des responsables des incendies, des morts ?

    Evidemment le ou les criminels, dans la mesure où ils ont mis le feu volontairement pour des raisons évidemment peu ragoûtantes, les moindres étant un dérangement grave du ciboulot, la pire, des motivations ou des calculs ténébreux ou insensés que nous n’oserons même pas imaginer.

    Mais si le coupable est un crétin qui a fumé dans son  lit ou laissé son fourneau allumé à côté de sa réserve de pétrole, ou une couverture chauffante pas chère qui marche trop fort quand on ne le lui demande pas, ou un gastronome dérangé amateur de grillades noctambules ?

    Sera-t-il, lui, LE pelé, LE galeux, LE seul responsable de ces atroces sacrifices sur l’autel de la rentabilité en l’honneur du Dieu fric ?

    Parce qu’au-delà des lamentations aussi lénifiantes qu’officielles, il ne faudrait tout de même pas oublier que c’est bien le fric qui est derrière tout ça.

    Et puis l’échelle des, osons le mot, VALEURS qui sont ou devraient être le ciment de notre rayonnante et humaine civilisation non ?

    Au fait, à ce propos, il nous apparaît, soudainement, fort curieux qu’une phrase dite il y a environ un mois par notre président de la République, n’ait été citée par personne.

    Vous vous souvenez ?

    ‘’Lorsqu’il y a le feu à la maison, (mais oui !) a-t-il dit notre président, c’est cela la priorité, pas les détails de confort et de satisfaction quotidienne.’’

    Nous n’avons pas une excellente mémoire mais l’essentiel du message était celui-ci :

    Lorsque LE grand problème est là, il faut tout mettre en œuvre pour le résoudre et ne pas pinailler et dépenser son argent et ses forces à des préoccupations accessoires et superflues.

    En clair, il faut savoir choisir ses priorités.

    Ah ! C’est vrai. !

    La phrase en question a été dite à propos du réchauffement de la planète…

    Donc, elle ne s’applique pas, mais absolument pas, ne saurait en aucun cas s’appliquer, à la pauvreté, à la misère, au désespoir, et, évidemment, à la mort de…de qui ou de quoi au fait ?

    D’une cinquantaine de morts à cause d’accidents quasi domestiques et qui arrivent tout le temps ?

    Hélas bien sûr.

    Mais qu’y faire ?

    Il y a tellement d’autres priorités n’est-ce pas ?

     

  • Nouvelle Orléans: et Washington?

    La catastrophe qui s’est abattue sur le Sud-est des Etats-Unis a de quoi étonner.

    Non en raison de son ampleur, connue de toutes manières depuis des siècles dans cette région qui en est malheureusement fréquemment victime.

    Non plus, du fait que les prévisions des scientifiques, qui nous annoncent une aggravation de la puissance et des dégâts des phénomènes atmosphériques de ce genre, semblent bien se révéler fondées.

    L’étonnement vient d’une tout autre raison.

    Comment un pays, le plus puissant du monde, a-t-il pu se laisser surprendre par une tempête d’une force calculée, prévue, répertoriée, et annoncée, et n’y aller que d’une évacuation aussi mince que tardive ?

    Et se retrouver quasiment KO debout en tâchant désespérément de faire face avec, quelquefois, des moyens de fortune ?

    Comment l’administration américaine qui a les moyens, TOUS les moyens, pour faire bien les choses et, en premier lieu, sauvegarder la santé, la vie et le confort des citoyens, a-t-elle pu ne pas prendre assez de temps, et suffisamment à l’avance, pour, au pire, que l’on ne déplore que quelques victimes, du genre accidents cardiaques, chutes fortuites ou entêtement mortel d’obstinés à rester dans leurs habitats menacés ?

    Au lieu d’une catastrophe…planifiée jusque dans ses conséquences non seulement prévisible mais prévues, qu’a-t-on vu ?

    Un abri géant en béton déclaré indestructible qui prend quand même l’eau, un énorme et pitoyable exode de temps de guerre, des morts par centaines voire, peut-être, par milliers, un retour au Far West sans loi avec fusillades et bandes de pillards, 10% des Etats-Unis exsangues, coupés du monde…

    Comment l’administration de la nation la plus puissante de la Terre a-t-elle pu se laisser…surprendre ?

    Si tant est…

    Car la sécurité des Américains serait-elle devenue valeur secondaire aux yeux d’un gouvernement qui a bien d’autres chats à fouetter, voire d’autres centres d’intérêt, ou pire, d’autres intérêts à privilégier ?

    Certes, au pays de l’individualisme financier forcené, où l’importance du citoyen se mesure au nombre de zéros sur son compte bancaire, le rôle de l’Etat tend à abandonner les individus à leurs propres capacités à se défendre.

    Toutefois, l’on peut s’étonner, quand même, de cette curieuse manière de privilégier les sacro-saints principes de charité chrétienne, qui sous-tendent, du moins le dit-on, tous les actes gouvernementaux.

    L’on pourra, bien sûr, rétorquer que le propre des catastrophes est d’être imprévisibles et que leurs résultats ne peuvent, de ce fait, qu’être…catastrophiques.

    Et que, donc, tout cela c’est fatalitas et on n’y peut rien. En tous cas rien de plus.

    C’est un vite oublier qu’à situation exceptionnelle, moyens exceptionnels.

    Et, surtout dans un pays aux capacités exceptionnelles, il semblerait que ces moyens, manifestement, étaient soit insuffisants, soit mal utilisés.

    Dans les deux cas, c’est fiasco sur toute la ligne.

    Ou il y a incapables, ou il y a malfaisants. Ne serait-ce que par négligence coupable.

    Il n’y aura pas de procès, évidemment, sauf, peut-être, entre assurés et assurances qui, vu le côté exceptionnellement exceptionnel du désastre, se feront tirer l’oreille pour assumer, en s’autorisant des augmentations de cotisations, à coup sûr justifiées par ‘’l’ardente et chrétiennement démocratique obligation de solidarité nationale.’’

    Il n’empêche qu’au travers de ce désastre, les USA seraient fort avisés de remettre en question leur réelle ou supposée capacité à faire face aux drames planétaires.

    Mais aussi à se demander si leur soif de domination et de consommation, au détriment du reste de la planète, n’aurait pas quelque chose à voit avec tout ce qui arrive et pas seulement dans le domaine météorologique.

    Il leur serait donc utile de se poser quelques questions du genre : quelle est notre part de responsabilité dans l’accroissement de la fréquence et de la gravité des catastrophes naturelles ?

    Ou encore : quelle attitude pourrions-nous adopter dans nos relations futures avec les ‘’petits pays’’, les pauvres, les faibles, les différents, ou les minuscules que la montée des eaux menace ?’’

    Avec un petit corollaire sous la forme d’une maxime d’un auteur célèbre : ‘’Le rôle principal de tout dirigeant, dans quelque régime que ce soit, doit être de veiller au bien être de tous ses citoyens, et de tous les autres. Sans exception aucune.’’.

    L’auteur en question, vous l’avez deviné, n’est autre que Monsieur George Washington.

    Auteur qui est, certainement, bien connu de l’administration de l’autre Monsieur George.

    Bush.

  • Ouacances à surprises!

    Encore les ouacances ?

    -D’abord pourquoi ce mot ridicule pour dire que vous avez pris des vacances comme tout le monde, enfin ceux qui le peuvent ?

    -D’abord, chers amis, le ridicule est affaire de point de vue.

    Et de tolérance mutuelle. Si vous lisez, allez- y de vos commentaires mais poliment et de manière structurée, argumentée, y compris à l’aide du dictionnaire si nécessaire.

    Regardez les Anglais. Certes, ils consomment avec le thé pas mal de commentaires journalistiques nauséabonds au breakfast mais ils sont extrêmement tolérants : nous sommes des mangeurs de grenouilles, franchouillards, retardataires, trouillards et fainéants, mais ils ne nous ont pas encore envahis afin de nous faucher sous le nez les dernières fermettes encore invendues en Lozère ou en Périgord Noir. Et ils ne nous ont jamais demandé le remboursement des locations toujours impayées de nos soldats des Forces Françaises Libres en 40-45, ni réclamé d’indemnités pour tous les dommages sentimentaux causés aux naïves et blondes petites anglaises et à leurs multiples descendances à cheveux noirs depuis cette belle période.

    Voilà pour la tolérance.

    -Ca recommence… ?

    -OK, OK, on y va.

    Or donc, après la première ballade, nous en avons fait une seconde. A VTT celle-là.

    Pour ceux qui savent, sur un Décathlon comme tout le monde dans le lotissement, et un Specialized que j’avais acheté il y a dix ans quand j’avais un peu plus d’argent…mais qui fonctionne d’ailleurs comme au premier jour. Et pas seulement parce que je ne m’en sers pas souvent.

    -Vroum !! Direction un GR bien sûr.

    Avec, comme mise en appétit, une piste pour tracteur en campagne, sur laquelle nous voyons débouler un quad. Enfin, un mini quad pour gosse de riche, qui, justement, est aux commandes.

    Fluos partout, casque NASA, machoires serrées, pétaradant à tout berzingue, et regard en coulisse pour voir, au passage, si nous l’admirons comme il faut, les bras au ciel et agenouillés dans la poussière.

    Surprise, il est suivi par papa maman en 4X4 pour veiller qu’il ne se fasse pas mal.

    Brave mais pas téméraire.

    Indiana Jones au berceau.

    Une fois le silence et la poussière retombés, nous continuons, bravement, pour tomber sur une barrière.

    Eh oui. Nous vous l’avions bien dit !

    Les GR c’est bien mais les proprios connaissent mieux le droit de propriété que les droits de passage.

    Et comme ils sont souvent copains avec les maires…

    Et que l’IGN c’est loin…

    Discussion polie, de notre côté, casque à la main.

    ‘’Pardon siouplait, c’est pas par là que passe, sur douze mètres cinquante, seulement c’est pas beaucoup, de votre terre, un certain sentier balisé par l’Institut Géographique National de Paris, France ?’’.

    ‘’Oui oui, jeunes gens, mais vous voyez il y a une barrière mais comme vous êtes polis, vous pouvez, mais pas la prochaine fois.’’

    On s’est esbignés et comme des sentiers il y en a pas mal, on est allés ailleurs.

    Mais ailleurs ça grimpait plus.

    Et si monter en danseuse ça fait joli à la télé sur le bitume, et surtout au Tour de France, par contre, dans les sentiers pleins de caillasses, on vous fait pas un dessin…

    Trois, quatre fois, pied à terre.

    Pas du portage, encore, mais tout juste.

    8 kilomètres et des poussières, village en vue, ouf !

    On l’avait senti à l’avance. Pas la lavande, le thyng ou le romaring, mais un truc, du genre Chanel ou Mugler, bref, un machin de blondasse en vacances dans ces merveilleuses pierres de Provence qouâââ ! Et ça va loin ces odeurs, avec un petit mistralet en plus.

    Un tour dans le centre, une vraie fontaine avec de la vraie eau, de vraies cartes postales, une vraie boulangerie qui vend LE vrai journal du Var et du vrai pétrole pour les lampes tempêtes - ça sentait même vraiment pas mal…- et des pinces à linge on sait pas pourquoi, mais bien commodes pour serrer les jeans côté pédalier sinon c’est OTB (1).

    Visite des ruines.

    C’est des ruines.

    Petite balade dans les rues fraîches.

    On trouve du bon miel et du pollen séché à froid. Très très bon.

    Ah, les braves petites zabeilles…

    Ici il n’y a pas trop de Roundup ni d’autres machins toxiques. Enfin pas trop.

    Einstein a dit que le jour où il n’y aurait plus d’abeilles, l’Humanité n’aurait plus que quelques années à vivre.

    Le dernier Science et Vie a dit qu’il s’était un peu gouré. S’il n’y avait plus d’abeilles l’Humanité ne disparaîtrait pas tout de suite mais aurait encore un peu plus longtemps à vivre malgré un Environnement gravement mis à mal.

    Humanité a pas mouru tout suite ? Qui c’est qui fait risette à Du Pont de Nemours ?

    On se console comme on peut.

    Allez. On pense à autre chose et on mange des fruits, très bon pour ne pas boire et doper la machine aux sucres plus malins, moins encrassants et plus rapides que les pastas.

    On redescend et, au passage, un coup de flotte au déboucher d’une petite source, claire, fraîche, sympathique, souriante, qui sort d’un petit tuyau qui émerge d’une jolie plaque de mousse au pied d’un abre.

    Madame s’avance pour en prendre dans la main, commence à boire puis…pouaaaahhhh !

    C’était l’exutoire des cuisines de l’hôtel restaurant, de luxe SVP, 50 mètres plus haut.

    Rien qu’à l’odeur…

    Claire, fraîche, souriante…ouais, ben mon vieux !

    On a tout de même appris que les cochonneries des restaus des riches puaient autant que celles des pauvres.

    Juste avant de repartir, une plaque signalant les fours banals où nos ancêtres et les vôtres, faisaient cuire leurs pains en chœur et en cadence en chantant des trucs devenus depuis folkloriques.

    L’inscription dit : ‘’Les fours banals donnaient lieu à des perceptions de taxes dues aux seigneurs des lieux pour les dépenses de chauffage occasionnées par la cuisson.’’

    Chouette ! Désormais, nous sommes en République. Plus de taxes aux seigneurs des lieux !

    Pour le chauffage et la cuisson on paye seulement aux pétroliers ou à EdF.

    Ca change non ? Un vrai bonheur !

    Allez ! Reprise du GR.

    Encore un motard, crossman fluo lui aussi, qui déboule, euh plutôt, qui y va mollo mollo, pour ne pas abîmer sa pétrolette - et parce que manifestement il a la trouille – et descend moins vite que nous qui sommes follement grisés par le vent de la course démente qui…,non, qui ne se termine pas dans les cailloux parce qu’on freine avant et qu’on redescend tranquillou nous aussi. On a une excuse : nos engins à nous n’ont pas de suspensions hein…De vrais pros…

    Reprise d’un bout de route goudronnée bordée de barrières de sécurité en joli bois d’arbre…

    On regarde de près parce qu’on fouine partout pour se faire des vacances enrichies de nombreux souvenirs.

    Tiens ? C’est du bois devant, mais derrière, c’est de l’acier de chez acier.

    Plus costaud. Enfin assez pour retenir une bagnole de touristes baladeuse.

    Ah funérailles !

    Si on ne fait plus confiance au bois maintenant.

    Et qu’on camoufle la méfiance en planquant les barrières d’acier derrière…

    Au virage, un feu rouge.

    Parce que la route est trop étroite pour avoir deux voies.

    Mais comme c’est dimanche, le feu est éteint.

    C’est bien la peine !

    Et deux intelligents arrivent, en sens opposés, et aucun ne veut céder le passage.

    On croyait être à la campagne et on se retrouve en pleine civilisation…

    Pleine de surprises cette balade.

    Bon.

    Allez dodo pour ce soir.

    Au fait. Vous ne nous avez toujours pas dit comment écailler les sardines sans s’en mettre partout.

    Alors ?

     

     

    (1). Over The Bar. Signifie à peu près, par-dessus le guidon. Dans le langage VTT que nous pratiquons, journal du VTT à l’appui , c’est l’élégante figure qu’on arrive à réaliser quand on se prend le bas du pantalon dans les dents du pédalier. Un dessin ?