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actualités - Page 50

  • Nouvelle Orléans: nouvelle info?

    Les commentateurs, plumitifs et autres spécialistes du poids des mots et du choc des images, en bavent déjà.

    Une autre tornade sur la Nouvelle Orléans ?

    Ca en fait ça des droits d’auteur qui vont faire tinter la caisse.

    Droits d’auteur, d’ailleurs, plus souvent pour les agences et les éditeurs que pour les presse boutons qui iront se tremper les bottes.

    Faux peut-être ?

    A entendre le ton, gourmand de celui qui causait dans le poste ce matin, en annonçant que la tornade en question était plus faible que l’autre, mais que l’on attendait qu’elle se renforce, et que dans ce cas, même si elle ne passait pas sur la Nouvelle Orléans, elle lui causerait quand même des dégâts, et que de toutes manières, tout cela était grave, puisqu’il suffisait seulement de 15 centimètres de pluie pour que les digues se rompent de nouveau et causent de nouvelles victimes…

    Ouf !

    Eh bien à entendre tout ça, on se demandait si le zèbre en question aurait eu les mêmes détails de langage s’il avait eu à causer, face à face, avec les personnes catastrophées par leurs pertes en biens et en parents, heureuses, malgré tout, de retrouver leur chez soi, mais en pleurant toutes les larmes qui leur restent afin que les aides promises finissent par arriver.

    Bof !

    C’est l’info n’est-ce pas ?

    Point positif tout de même : il a annoncé que Georges Bush en était à sa cinquième visite.

    Mais il s’est bien gardé de dire que le président avait nettement amélioré son coup de pelle.

    Et qu’il en avait même déjà cassé trois et usé quatre.

    Et commençait être vraiment fatigué de bosser sans sommeil 72 heures d’affilée.

    En ne prenant même pas le temps de manger les sandwiches que sa maman lui avait préparé.

    Puisque la brave dame avait bien noté que les pauv’noi’ws, habitués qu’ils étaient à la misè’w et aux pw’ivations, n’en avaient, eux, pas tellement besoin, voire même pas du tout.

    Au contraire de son fiston, bien nourri lui, depuis sa petite enfance et qui, vu ses habitudes de sandwiches de luxe, risquait donc, s’il ne s’alimentait pas, un moment de faiblesse au moment où les états du Sud apprécient tellement ses tendres attentions.

    Allez !

    Elle n’est pas souvent très complète l’info des radios, périphériques ou pas.

    Ils auraient pu, je ne sais pas moi, faire de l’original.

    Par exemple compléter leur info par ‘’La France RISQUE-t-elle de pareilles catastrophes ?’’.

    Ou ‘’Sommes-nous REELLEMENT préparés à AFFRONTER de tels CYCLONES ?’’.

    Ou encore, ‘’La Sécurité Civile est PRETE à FAIRE FACE.’’

    Voire ‘’Le RECHAUFFEMENT du climat est-il la cause de tous ces machins ?’’

    Ou même ‘’Le FRANCAIS supporterait-il de telles EPREUVES ?’’

    Sans oublier ‘’Nos ELUS sont-ils entraînés à manier la pelle et à mettre des bottes ?’’

    Ou ‘’En cas de drames de ce genre, peuvent-ils immédiatement faire des promesses d’ AIDES FINANCIERES IMPORTANTES?’’.

    Et même mieux : ‘’Le gouvernement interdira aux ASSURANCES d’augmenter leur TARIFS en prétextant ces catastrophes’’.

    Pourquoi c’est idiot ?

    Mille excuses.

    Dites, les majuscules n’étaient là que pour attirer l’œil du lecteur.

    Ca ce n’est pas idiot.

    C’est le système habituel que les ‘’collègues’’ emploient pour être sûrs que les gogos vont acheter le journal quand bien même les réponses aux questions seront toujours les mêmes.

    Nulles.

  • Chasse: quand le gibier se rebelle...

    Un cerf vient de tuer un chasseur en haute Corrèze.

    Alors comme çà, le gibier se défend ?

    En mettant, en plus, en oeuvre la sacro sainte science guerrière, réservée aux seuls humains, et qui veut que la meilleure défense passe par l’attaque ?

    Croyez moi ! Même là, il n’y a plus de respect !

    C’est le monde à l’envers !

    Si le gibier se met à se rebeller, à renverser les règles, à faire preuve d’un choquant manque de savoir-vivre et d’irrespect des convenances séculairement bien établies et à mettre en œuvre un criminel savoir-faire pour se défendre, ou va-t-on ma doué ?

    Non, ne croyez pas que nous nous moquions ici d’un mort et des circonstances de son tragique décès.

    Le malheureux et sa famille sont, évidemment, bien à plaindre, encore que nos regrets ne leur apporteront pas une très grande consolation.

    Néanmoins, il en va, malheureusement, de ce fait divers, comme de tous les abus dont notre civilisation est faite.

    Les plus forts s’étonnent lorsque les plus faibles se révoltent pour ne pas être détruits.

    Eh oui !

    N’oublions pas, tout de même, que la Nature a été confisquée au seul bénéfice des chasseurs.

    Il faut, désormais, bien du courage, un casque lourd et un gilet pare-balles, si l’on veut ramasser quelques champignons, promener ses gosses ou les élèves d’une classe verte, ou simplement se dérouiller les jambes en respirant de la chlorophylle.

    Et pas seulement en période de chasse, car il faut compter avec les statistiques qui nous apprennent que, bon an mal an, les accidents inopinés, dus aux chasseurs qui pratiquent en périodes ou en zones interdites, ne sont pas légion mais existent quand même.

    Alors, personnellement, faire partie du zéro et quelque chose pour cent, des tués par armes de chasse à des endroits et à des moments où l’accident n’aurait jamais, au grand jamais, du se produire, ne me sera pas d’un grand réconfort lorsque je serai entre quatre planches.

    Même si ma famille obtient l’assurance que le ‘’maladroit’’ sera sévèrement grondé et  se verra infliger la très sévère punition consistant à lui confisquer son arme et son permis de chasser durant au moins une saison de chasse…

    LE LAPIN AVEC UN FUSIL

    Au fait, vous vous souvenez de la comptine chantée par Chantal Goya, qui n’avait, d’ailleurs fait que reprendre une chansonnette bien ancienne ?

    ‘’Ce ma-tin, un-la-pin, a-tué-un-chasseur.

    ‘’C’é-tait un-la-pin-qui, a-vait-un-fu-sil !’’.

    Elle m’a toujours semblé rigolote cette chanson.

    Et émouvante à la fois.

    Elle m’a ravi quand j’étais tout mouflet.

    Pourquoi donc ?

    Parce qu’elle m’a fait rêver.

    A un monde où les faibles pourraient, enfin, se faire respecter.

    Où les animaux, en rien indispensables à la survie alimentaire de membres privilégiés - ayant le droit de tuer - d’une société repue, ne serviraient plus au ‘’plaisir’’ de ces ‘’sportifs’’.

    Ils n’aiment pas tuer, disent la majorité d’entre eux.

    Ils aiment seulement, assurent-ils écologiquement, se promener dans la Nature en respirant le bon air.

    Qu’à cela ne tienne : ils n’ont pas besoin d’un fusil pour cela.

    C’est aussi encombrant que dangereux ;

    Et les fauves en liberté sont nettement moins nombreux que les Nemrod armés.

    Quant aux délices gastronomiques procurés par le gibier à plume ou à poil, les chefs inspirés dont regorgent les cuisines françaises nous communiquent, régulièrement et à l’envi, toutes les recettes propres à calmer la convoitise voire l’avidité des connaisseurs en la matière  et ce à l'aide de bestioles aussi goûteuses que domestiques.

    Que reste-t-il de cet irrépressible besoin de chasser, camouflé en respectable tradition ?

    Que cette respectabilité n’est qu’électorale.

    Un million et demi de voix cela compte…

    Auprès de quelques dizaines de députés craignant pour leur siège et pas seulement auprès du, ou de la, ministre de l’Environnement, craignant eux pour leur maroquin tout en étant chargé(e) tout spécialement de la protection de la flore mais surtout de la faune bien moins vivace que l’autre, et dont la diversité maigrelette n’a d’égale que la raréfaction des populations déjà affaiblies et amoindries par l’urbanisation et l’utilisation des produits chimiques.

    Etonnez-vous, après ça, que les cerfs deviennent enragés.

    Ah ! Si seulement tous les lapins, toutes les perdrix, tous les faisans du monde se mettaient à se donner la patte pour constituer des bataillons de dangereux révolutionnaires visant à renverser l’ordre établi !

    Du moins dans ce domaine-là !

    Pas demain la veille ?

    Evidemment.

    Il est fort à craindre que ce combat, perdu d’avance, cesse bientôt.

    Faute de combattants.

    Les plus faibles évidemment.

    Cela rappelle, toutes proportions gardées ce qu’il en est de l’avortement, en nous excusant humblement de ce saut du coq à l’âne, aussi soudain qu’incongru.

    ‘’Je dois avouer, me disait un jour un médecin, que les IVG seraient autrement difficiles à décider si les fœtus faisaient un mètre 90, pesaient 120 kilos, pratiquaient le karaté et pouvaient donner leur avis sur la chose…’’.

    C’était une boutade, vu qu’il était...pratiquant…de la méthode.

    Mais elle m’a plongé dans un abîme de réflexion car je n’avais jamais envisagé la question sous cet angle pour le moins curieux.

    Mais plein de sagesse et suscitent de multiples interrogations sur les rapports des humains entre eux, sur ceux des forts et des faibles, des grands et des petits, des ‘’normaux’’ et des handicapés, mais aussi sur le courage, l’honnêteté, la grandeur, etc.

    Ce sont les mêmes raisons, toutes proportions gardées précisons-le de nouveau, qui ont conduit les chasseurs à bousiller en premier lieu les loups et les ours.

    S’ils craignent tellement leur retour, c’est bien parce que ces bestioles ont du répondant et qu’ils en ont la trouille !

    On rigole moins avec un loup un lynx ou un ours qu’avec un lapin ou un perdreau.

    Où est-il le temps où les hommes, les vrais, affrontaient les aurochs seuls et à la lance, pour prouver leur bravoure? 

    Alors, les courageux Nemrod avec leurs flingots, leur couteau de chasse et leurs treillis camouflés…

    Qui n'hésitent ni à massacrer les bestioles  sans défense aucune, ni même, quelquefois les humains, désarmés évidemment, qui osent leur barrer certaines voies privées où les tueurs n'ont rien à faire.

    Juste retour des choses que les chasseurs se flinguent entre eux ou qu’ils se fassent agresser par des bestioles qui ne font que défendre leur vie ?

    On serait tentés de le dire, s’il ne s’agissait pas de vie d’êtres, comme nous, humains.

    Enfin…humains…

    Chasser pour le ‘’sport’’ et imposer sa loi un fusil à la main est-il humain ?

    Tiens, au fait, est-ce démocratique et républicain d'abord? 

  • Pédophilie en questions.

    Une affaire de prêtre pédophile de plus.

    Non, ne pensez pas que nous ayons quelque grief personnel contre cette ‘’secte qui a réussi’’, qu’est l’église catholique.

    Ayant moi-même, été enseigné par des religieuses, puis des ‘’frères’’ des Ecoles Chrétiennes, puis, encore,  par des ‘’Pères’’ du Sacré Cœur, je sais mieux que beaucoup, qu’on peut trouver dans ces ordres, certes, le pire, mais également du meilleur, dont de remarquables enseignants.

    Un d’entre eux m’a dispensé un savoir d’une manière d’une efficacité et d’un dévouement impossibles à imaginer aujourd’hui et qui m’a permis de sauter deux classes d’un coup et d’affronter ma première partie du bacc - à l‘époque où il existait en deux parties- à tout juste 15 ans.

    Ceci pour dire que je n’en suis que plus à l’aise pour leur en être reconnaissant, mais, également, pour ne pas me sentir gêné aux entournures en estimant, et je ne suis pas le seul, que cette nouvelle affaire de prêtre pédophile met en cause de façon toujours plus insistante les autorités ecclésiastiques qui ont couvert, voire couvrent encore, ce genre de crimes dans une institution que j’avais appris à respecter.

    Sans, évidemment, devenir la règle dans la sacro sainte Eglise Catholique, ces abominables histoires ne sont, vraiment, plus des exceptions.

    Et les coupables se révèlent être autres que les minables exécutants : il s’agit, désormais, de leur hiérarchie.

    Ainsi l’évêque Gaillot, qui avait nié connaître les coupables méfaits, a fini par avouer qu’il était au courant et de ces agissements et de la condamnation au Québec du prêtre canadien pédophile.

    Le comble nous paraît être le fait que l’évêque en question comparaîtra en tant que témoin, alors que mentir à la police et à la justice, en particulier dans une pareille affaire, devrait, si l’on connaît bien notre droit, relever de la non dénonciation de crime…

    Par ailleurs, l’on se souvient peut-être que l’évêque en question, s’était distingué par ses médiatiques prises de position et ses vertueuses dénonciations de ‘’ssssectes’’, au côté des associations anti-sectes et notamment de l’ADEFI.

    D’où trois questions qui nous viennent à l’esprit.

    Quid de la position de cette association, entre autres, à l’égard de ces pratiques, désormais inquiétantes, non seulement de crimes relevant des assises mais de dissimulation de ces crimes, au sein de cette ‘’secte qui a très bien réussi’’, pour employer une expression connue ?

    Et quid d’une mobilisation que l’on pourrait attendre de l’ensemble des journalistes et des medias si promptes à partir en guerre contre les nouveaux groupes religieux en pratiquant l’amalgame et l’information-déformation avec une maestria propre à gonfler quelque peu leurs audiences et tirages qui en ont bien besoin ? Est-il plus risqué, plus dangereux de partir en guerre cette fois contre une ‘’religion’’ établie ?

    Quid, enfin, de la vertueuse indignation de certains élus, la moindre n’étant pas celle, identiquement ciblée elle aussi, de M. le député Jean-Pierre Brard, pratiquant l’insulte et la désinformation aux visées probablement médiatiquement auto-promotionnelles ?

    Ce silence, ces silences sont, décidément on ne peut plus assourdissants.

  • Nouvelle Orléans: les femmes aussi?

    Allez, encore un coup sur la Nouvelle Orléans.

    Les catastrophes, hélas, inspirent.

    Comme toutes les crises, évidemment.

    Qui mettent à jour les meilleurs et les pires côtés de la personne humaine.

    Les meilleurs ?

    L’entr’aide, les actes de dévouement, le travail des uns et des autres à se soulager, à se soigner, à se venir en aide, à combattre l’adversité, la douleur, la mort.

    A combattre la méchanceté aussi.

    Une ‘’simple’’ phrase fait, hélas, partie des pires côtés évoqués plus haut.

    Celle prononcée par Mme Barbara Bush mère, épouse du papa de ‘’W’’.

    A propos des malheureux réfugiés dans l’astrodrome de Houston, elle a dit, ingénue ou perverse, voire les deux : ‘’J’entends dire qu’ils veulent tous rester au Texas et ça fait un peu peur. Il y a une telle hospitalité ici. Et puis, dans ce lieu, il y avait tellement de gens défavorisés. Ils ne sont pas si à plaindre que çà.’’

    Ce n’est pas Barbara qu’on aurait dû l’appeler cette brave dame, mais Marie-Antoinette.

    Ben oui !

    Il y en a des gens comme cela.

    Il y en a même pas mal.

    Et il y en aura encore beaucoup.

    En tous cas autant que le nombre augmentant de pauvres génèrera, automatiquement, un nombre, pas équivalent bien sûr, mais simplement corollaire, de riches.

    Qu’est-ce que cela prouve bonnes gens ?

    Tout bêtement que la civilisation judéo-chrétienne et la démocratie sont dirigées par des gens comme ça.

    Je simplifie ?

    Trouver moi de bien beaux exemples contraires.

    La Maison Blanche s’est contentée de dire que ces propos étaient des ‘’remarques personnelles’’.

    Alors qu’en toute bonne charité chrétienne, le bon sens, on n’ose dire la décence ou la simple morale, auraient voulu que les propos en question soient condamnés et désavoués.

    Et que ‘’on’’ y aille d’une chouette déclaration, charitable justement, et que ‘’on’’ profite de l’occasion pour entonner le couplet du ‘’venez à moi chers frères et sœurs américains, je vais vous consoler’’.

    Non.

    Même pas l’idée d’un geste propice à redorer l’image du fiston.

    Dites-moi : à quoi ils sont payés les Spin Doctors, les faiseurs d’images et d’opinions grassement payés par le, par les pouvoirs, pour vendre aux gogos un chef, un mythe, le moins miteux possible ?

    Décevant qu’une telle phrase vienne d’une femme en plus.

    Certes, depuis qu’égalité homme femme il y a, on en vu de pas mal.

    Il faut dire que depuis que les femmes sont pilotes d’avions de chasse, le progrès est devenu évident.

    Connues et reconnues pour adoucir, cajoler la vie de leurs semblables, elles se mettent, néanmoins et désormais, à être très capables d’écrabouiller les ennemis à coups de roquettes et autres munitions sophistiquées.

    Avec, il est vrai et pourquoi pas, quelques dommages civils collatéraux qu’aucune frappe chirurgicale ne saurait, hélas, éviter.

    Depuis qu’elles sont policières, elles sont tout aussi habiles à vous loger trois balles dans le cigare en deux secondes, pour le bien de la société évidemment.

    Oh certes !

    Policiers, policières, pilotes hommes et femmes, soldats et soldats ont leur utilité qu’il serait stupide de remettre en cause dans le monde où nous vivons.

    Cependant qu’il nous soit permis de regretter cette ambiguïté sur laquelle notre société à une sacré habitude de jouer d’ailleurs.

    D’un côté, on nous présente ces vaillantes comme des défenseuses des faibles, aisément coutumière d’une violence ‘’nécessaire’’ mais, à l’occasion sanguinolente.

    Et de l’autre, on continue à nous les présenter comme des havres de paix et de douceur, des refuges cajolant contre la dureté de ce monde, des nids douillets et caressants pour tous les affligés que sont les humains, tous âges et sexes confondus.

    On voudrait bien savoir nous.

    Ne serait-ce qu’en raison de l’intangible loi physiologique qui veut que, depuis des temps bien reculés, l’homme soit le chasseur conquérant de l’espace et de la prospérité et la femme le refuge et le pilier du foyer, protecteur et gardien de la société tout entière.

    Alors ?

    Papa à la maison fredonnant Dodo l’enfant do ?

    Et maman à la chasse aux féroces ennemis et aux terroristes en chantant la Marseillaise ?

    Pourquoi pas après tout ?

    Avec désormais la possibilité technique du clonage et celle aussi de faire ‘’couver’’ un embryon, par un organisme masculin, on ne voit pas pourquoi l’on arrêterait tout d’un coup la marche de l’Humanité dans son entreprise d’amélioration forcenée d’une Nature qui est si mal foutue, n’est-ce pas ?

    L’égalité des sexes ?

    Un mien ancêtre, tout à la fois Narbonnais et radical, partisan convaincu  et sincère de ce principe, n’en avait pas moins une opinion assez nette qu’il nous distillait de temps à autres en roulant fabuleusement les ‘’r’’’.

    ‘’Depuis que les femme ont le droit de vote, nous disait-il, elles ont au moins montré qu’elles peuvent être aussi bêtes que les hommes.’’

    Dans la famille, nous continuons d’essayer de décrypter ce message pour le moins sibyllin mais, et cela n’engage que moi, j’ai la faiblesse de penser que cet avis disait, en mentant mal, le tendre amour qu’il portait à la femme de sa vie, amour qu’il renforçait par une compréhension profonde de la nature humaine.

    Féminine en l’occurrence.

    Sibyllin aussi ?

    C’est de famille peut-être.

  • Homéopathie: je suis un enfant placebo!

    Si nous étions à la place du super grand spécialiste président de l’organisme qui délivre les AMM des médicaments, nous ferions gaffe.

    En effet, interrogé sur l’homéopathie, sa vie son œuvre, ses effets et ses résultats dans tels ou tels traitements, il n’a pas hésité à dire, à répéter, que si l’innocuité des médicaments homéopathiques en question était prouvée (encore heureux !), leur efficacité, par contre, ne l’était pas du tout scientifiquement.

    ‘’Effet placebo au mieux, a-t-il précisé.

    Dédaigneusement.

    Mais Scientifiquement bien sûr.

    On y est.

    Le fond du problème est là !

    Et quand on va au fond du problème, on y reste disait Pierre Dac.

    Or donc, la Société, le Système, la Vérité , nous dit - ex abrupto, es qualité et ex cathedra -, ce Scientifique de haut vol et de haute lignée, la Vérité est, deux points ouvrez les guillemets, que : ‘’Tout ce qui n’est pas prouvé scientifiquement est faux et mauvais.’’

    Donc, homéopathie caca, donc pas remboursé !

    Tel que !

    A hurler de rire si ce n’était à pleurer.

    Comme nous sommes très très gentils, nous n’oserons pas rappeler à notre distingué intervenant qui causait ainsi comme Zarathoustra dans le poste, qu’il y a cent et quelques années, un dénommé lord Kelvin, inventeur génial dont certaines trouvailles ont permis, entre autres commodités, d’en mettre au point une pas mal, le réfrigérateur, ainsi qu’une échelle de mesure de température et de température de couleur, lord Kelvin, donc, avait été catégorique sur l’avenir de l’aviation.

    Aux espérances que la piétaille nourrissait à l’égard de l’aviation qui lui promettait, à la piétaille, qu’elle ne le serait bientôt plus pour cause de prochains voyages dans les airs, le lord en question avait déclaré, lui aussi, es qualité,  ex cathedra etc…

    ‘’Il est prouvé scientifiquement que jamais un objet plus lourd que l’air ne pourra s’élever dans l’atmosphère par ses propres moyens.’’

    Fermez le ban !

    Il aurait bonne mine aujourd’hui en se rendant au Congrès des Scientifiques Associés aux Grandes Erreurs de Leur Temps, dans un 747 de 200 tonnes, de plumes ou de plomb, vous avez le choix.

    On n’évoquera donc pas non plus les certitudes des scientifiques ecclésiastiques de l’époque de Galilée, et moins encore, surprise, la petite fraude d’Einstein lorsqu’il a mis au point, au début du XX° siècle, sa fameuse formule.

    Il avait une excuse, comme il voulait faire mieux accepter son idée, il composa donc, un peu, avec la vérité scientifique acceptée en ce temps-là, mais, évidemment, cela ne remet aucunement en cause, rassurez-vous, E=M6.

    Ou MC2 si vous voulez.

    Tiens, justement, c’est tout de même lui qui a dit que la ‘’Vérité scientifique ne résiste pas aux lendemains.’’

    Qui déchantent serons-t-on tentés de dire.

    Un dessein ?

    Il disait le cher homme, qu’une vérité scientifique en chasse une autre.

    Science et Vie rapportait, il y a un an ou deux, - si j’ai le temps je vous le chercherai je suis abonné mais je ne les ai pas rangés, - les propos de deux, pas un, Scientifique, qui soulignaient que sur Mars il ne pouvait y avoir d’eau compte tenu de la pression, de la température, et d’un tas d’autres raisons dont je vous tairai les noms parce que je n’y comprends que pouic.

    Il a dit ça ?

    Eh oui, et puis, pouic, pour lui, on en a trouvé de l’eau!

    Ouaouh ?

    Ouaouh !

    Le même Science et Vie publiait un peu plus tard, l’an passé et demi si je ne m’abuse- je tâcherai de vous le trouver…etc. – la liste des cent médicaments à propos desquels il urgeait de froncer sévèrement les sourcils.

    Sur les 100, une bonne vingtaine étaient sans effet aucun, une dizaine environ était suspects voire dangereux pour certains, les autres étant soit utiles mais présentant des effets secondaires, soit pouvant être remplacés par d’autres n’en présentant pas.

    Bref, pas question de prétendre que les médicaments c’est de la zoubia.

    Ce serait aussi au mieux ridicule, au pire criminel.

    Néanmoins, tous, nous disons bien TOUS ces médicaments, et d’autres actuellement plus que suspects, avaient obtenu leur AMM, tous fiérots, et les labos surtout, d’avoir passé l’examen et de rapporter plein de picaillons (1) à leurs géniteurs.

    Nous n’oserions pas évoquer, non plus, les transformations, mutations et autres remises en question de la physique traditionnelle par la physique quantique qui nous a appris et continue de nous apprendre, que plus on descend dans le microscopique, plus les règles de la science disons habituelle deviennent floues, inadaptées ou inapplicables.

    Quoi d’autre ?

    ‘’Qu’une vérité scientifique ne l’est que tant qu’elle n’a pas été remplacée par une autre’’ disait Jean Rostand pas plus bête qu’un autre.

    Alors hein, même s’il faut des frontières, même s’il y a des limites et des lois et règlements, mollo mollo sur la rigueur et la Vérité avec un grand V.

    Vous voulez qu’on vous en raconte une vraie de vraie, une perso vérifiée et vécue. Un vécu comme on dit dans le métier ?

    C’était en 1932.

    Non je n’étais pas né mais j’étais dans les starting blocks : pas H mais  A moins 4.

    Eh oui. Comme le temps passe.

    Mon papa, officier au Maroc, fut atteint d’un maxi furoncle au visage. Juste au-dessus de ce qu’on appelait à l’époque, la dent de l’œil !

    Gravissime nous disaient les toubibs qui, vu la tête de papa qui avait doublé de volume côté droit, étaient bigrement inquiets.

    Et lui donc.

    Et maman.

    Et mes frèreus zé mes sœurs.

    Inquiets les médecins, surtout pour ce qu’ils voyaient se dessiner.

    A vue d’œil évidemment et examens, même de l’époque, à l’appui.

    Un médecin de la Marine Nationale, qui avait traîné ses guêtres et son savoir dans les cinq océans, mais qui était homéopathe, copain de mon papa, s’amène et lui dit :

    ‘’Mon vieux, il n’y a que l’homéopathie. Si tu veux bien, évidemment.’’

    A l’époque, c’était pas bien vu mais il y avait aussi pas mal de médecins intelligents.

    ‘’Tu parles, lui dit papa qui commençait à se sentir vraiment mal sur ce coup-là’’ : le pronostic suivant à prévoir dans un délai très bref  avait pour noms infection généralisée, septicémie…

    Vous savez quoi ?

    Petites granules dans un tube en alu fermé par un bouchon en liège troué pour compter les pilules.

    En quatre jours, quatre, fini !

    A pu !

    Plus rien !

    Mais plus rien du tout.

    Quand j’ai eu 3, 4 ans, on m’a raconté et j’ai compris.

    Je sais, j’étais précoce mais l’histoire,-  témoignages familiaux vrais à l’appui, ma maman et mes frère et soeur en avaient encore la trouille en ma la racontant, - l’histoire donc fait partie du patrimoine familial.

    Effet placebo qu’il a dit le zig ?

    Effet placebo sur une infection qui était en train de se généraliser ?

    A une époque où antibiotiques et même sulfamides n’existaient pas. ?

    Au fin fond de la colonie en tous cas ?

    Effet placebo ?

    Tout fier : je suis un enfant de l’effet placebo

    N'ayons pas peur des mots: quasiment un enfant placebo.

    Une espèce nouvelle vient de naître et elle n'est pas encore reconnue par la Médecine officielle!.

    Et puis cerise sur le médicament, pour faire passer, dans la famille on s'est toujours soigné comme ça.

    Des fois ça marchait, des fois pas. 

    C'est tout. 

    Bon! Et puis ça va comme ça hein? 

    Alors les ‘’C’est pas vrai’’, les ‘’Mauvais pas bon’’, pire, les ‘’C’est pas scientifique’’, ils repasseront.

    Il est vrai qu’en France être guéri avec des médicaments pas reconnus par la sécurité sociale et l’Académie de Médecine est très très très grave.

    Mais que, par contre, passer l’arme à gauche mais en règle avec les scientifiques et les dogmes officiels ça, s’est permis.

    Et même bien vu.

    Vous êtes donc avertis braves gens : mourir est moins grave qu’on le pense si on est assez citoyens pour mourir selon le règlement !

    Taratatsoing !

     

    (1). D’où vient le mot picaillons ? D’un terme espagnol ancien picayun désignant une monnaie de petite valeur utilisée dans les régions d’Amérique Centrale il y a deux ou trois siècles. Et le Times Picayune est le nom du journal de la Nouvelle Orléans dont les journalistes ont été les seuls, un, à annoncer en temps, heures et minutes l’énormité de l’ouragan que vous savez, alors que les medias officiels disaient que l’alerte était…passée, et deux, à continuer à travailler et à informer dans des conditions épouvantables. La moindre n’étant pas de s’être fait braquer par des…policiers, lorsqu’ils photographiaient les dégâts matériels et humains. Lire le N° 775 de Courrier International qui en parle fort bien.