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actualités - Page 51

  • Ouacances en Provence...

    AAAAhhhh ! Les ouacances….

    Finies ?

    Oui et non.

    On se console.

    Comme on peut.

    Les ouacances c’est, tout de même, un peu aussi celles d’hiver. Voire les moments de détente du week-end.

    Mais aussi tous les petits instants de répit que l’on peut mettre à profit en se disant qu’à partir du moment où l’on peut s’extraire un chouia du Système, à partir du moment où l’on peut par exemple, oh peu de choses, agir de façon  différente, bouger d’une autre manière voire même penser autrement, s’astreindre à faire fonctionner son ou ses neurones par et pour soi et les siens, plutôt que foncer, tête baissée, pour alimenter le Moloch, ça, c’est encore un peu les ouacances.

    Il me souvient d’un film où l’on voyait le héros - c’en était vraiment un - qui, au beau milieu d’un extramidable embouteillage du côté de Los Angeles, descendait de sa voiture, laissait les clefs sur le contact, prenait sa veste et ses affaires, et partait, définitivement, guilleret, cheveux aux vent, à pied pour rentrer chez lui, à une quinzaine de kilomètres quand même, en refusant de participer une minute de plus au surplace automobile et sociologique abrutissant.

    Lorsqu’on lui a demandé pourquoi ce geste, il a répondu, ‘’Demandez vous d’abord pourquoi tout le monde ne fait pas la même chose…’’

    Pourquoi ne dit-on pas non aux absurdités du Système ?

    Grande question sur laquelle nous reviendrons souvent à notre manière aussi intelligente qu’habituelle mais, d’abord, un mot encore sur les ouacances, les vraies, que nous avons passées dans le haut Var.

    Or donc manants, nous en étions restés au moment où nous avions bravé les grimpettes et les crampes subséquentes à animer nos chevaux métalliques, ci-devant VTT.

    Les miennes surtout de crampes : j’ai pas loin d’une trentaine d’années…de plus que l’amour de ma vie qui en a, elle, qu’une quarantaine.

    Par contre, elle, n’a pas tellement la pratique du VTT à fleur de guiboles.

    Enfin pas autant que moi ;

    Je l’aide.

    Enfin on s’aide.

    Ca marche. Enfin ça roule.

    Avec un certain succès, dois-je dire en toute modestie, sinon un succès certain.

    Pour y arriver mieux, on alterne.

    Le lendemain donc, retour à l’exercice pédibus cum jambis.

    Sur un GR encore.

    Où nous avons rencontré, comme nous vous l’avions dit, deux charmantes tropéziennes, du moins semblant en venir tout droit, vêtues (si l’on peut dire) de courtitudes aussi extrêmes que rosement vaporeuses, sans chapeau mais en tongs de luxe, crapahutant, en se tortillant, sur des chemins nécessitant chaussures et équipements de montagne.

    Par bonheur, pour elles, elles ont bien voulu prendre la tangente descendante après que nous leur ayons démontré ce que signifiaient les courbes de niveau très rapprochées : grimpettes extra sévères, descentes plus raides encore et, probablement l’hosto en bas de la pente.

    Après quoi, la nature, humaine s’entend, réservant toujours de curieuses surprises, nous avons aussi croisé une troupe d’une douzaine de volailles genre chicken run.

    Toutes en…bikini, et toujours dans les mêmes sentiers muletiers, elles rigolaient comme des folasse.

    Tant que le chemin descendait sec il est vrai.

    Pour le retour, en grimpée, on les a moins entendues.

    On est passés, ensuite, dans un champ de mouches de vaches ou plutôt de vaches de mouches, comme on voudra, dont nous nous sommes libérés en cavalant, comme des dératés, de ces cochoncetés de nuages collants aux oreilles et aux yeux.

    On a couru, pédalé ferme, au sens figuré cette fois.

    Solution si ça vous arrive : voler plus vite qu’elles en prenant de l’altitude.

    Vous ne volez pas ? Faites votre possible.

    En descente ça va encore.

    Mais en montée, avec le soleil…

    Bon.

    On a supporté jusqu’au moment où elles ont bien voulu nous lâcher.

    Il n’y a pas d’autre moyen.

    On a grimpé, grimpé.

    Et fini par accéder à un point de vue remarquable, ainsi répertorié sur la carte IGN, d’où nous avions une autre vue, imprenable celle-là, sur le célèbre restaurant souvenirs du coin.

    AH ! L’ARTISANAT PROVENCAL !

    Intérieur aussi riche d’enseignements que l’extérieur.

    Imbattable dans le genre provençal et en fait de souvenirs artisanaux locaux.

    Artisanaux mon œil, il est vrai, mais très rigolos à inventorier.

    Cartes postales à la lavande, cendriers avec des images de lavande, cigales peintes avec des lavandes, éventails parfum lavande, T-shirts à la lavande, et même pâtés à la lavande. On a goûté, beurk…

    Le fin du fin, le pot de chambre miniature, à la lavande bien sûr. Fine allusion à l’odeur qui, que, quoi que,  etc.

    Mais le choix était éclectique : cartes postales avec des olives dessus, cendriers avec des olives, cigales aux olives, pâté, bien sûr, aux olives, T-shirts avec des olives imprimées, pas d’éventail au parfum d’olives ou d’huile, mais avec des images d’olives.

    Le pot de chambre ?

    Aussi oui.

    Encore qu’on ne voit pas très bien le rapport avec les olives. Avec les noyaux peut-être,

    -Eh, oh ! Ca va pour la scato oui !

    -Pardon. Excusez.

    Eclectique donc le choix parce qu’on a découvert tous les mêmes machins et encore bien d’autres mais cette fois avec des moutons et d’autres encore avec de montagnes de Provence.

    Le pot de… ?

    Oh pardon !

    Bon !

    Comme on ne fume pas, qu’on ne raffole pas des charcutailles qu’on ne craint pas trop la chaleur quand on est à l’ombre et que côté T-shirts et…ailleurs, on est parés, on a cherché autre chose.

    On a trouvé.

    A Taiwan et à Hong Kong ils ont autant d’imagination que chez nous.

    C’est fou ce qu’ils connaissent la Provence et les goûts des touristes qui y viennent.

    Et ça arrive par conteneurs entiers.

    Couteaux provençaux, tongs provençales, parapluies provençaux, cannes de randonnées provençales, boîtes à musiques provençales, et même sulfures provençales avec neige qui tombe quand on renverse l’objet.

    Manière, peut-être, de consoler tous ceux qui déplorent que le réchauffement du climat raréfie les chutes de neige, en Provence en particulier.

    On les comprend, d’ailleurs, même si la consolation est bien mince.

    Et les objets en question pas jolis.

    LA FRANCE GENEREUSE

    Bon on s’arrête.

    D’autant qu’il a fait une petite rincée.

    On en a donc profité pour aller passer un coup de bigorneau à la famille et on a pesté contre les économies de M. Breton qui a laissé le mobilier urbain de France Télécom tomber en quenouille car la porte de la cabine téléphonique ne fermait pas. Depuis trois ans d’ailleurs, car c’était la même en 2003 et elle était déjà cassée.

    On s’est donc trempés à moitié.

    Le généreux M. Breton, désormais ministre des Finances, pourrait faire des économies ailleurs.

    D’autant qu’il fait aussi des économies sur les cartes de téléphone.

    Cher la minute.

    Ca nous apprendra à ne pas vouloir acheter de portables qui sont si économiques qu’on ne se rend même pas compte à quelle vitesse ils nous vident le porte-monnaie.

    Retour à la maison, en passant par une départementale.

    Nids de poules et herbe dans des trous.

    On a compris.

    Vous aussi probablement.

    Avec le rachat des autoroutes qui rapportent, les nationales et les départementales qui passent aux régions, et les impôts qui ne reviendront pas suffisamment dans les régions où ils sont ponctionnés, les automobilistes seront de plus en plus affectueusement poussés vers les autoroutes à péages tandis que l’entretien faiblard du réseau général les incitera à ne plus l’utiliser.

    Affaire rentable les autoroutes.

    Ce n’est pas un hasard, d’ailleurs, si c’est Vinci qui reprend.

    Vous connaissez un peu ses manières généreuses avec ses clients à Vinci ?

    Nous, dans notre ville de la Côte, Hyères pour que vous la connaissiez, on a la pharamineuse chance d’avoir deux parkings qui sont gérés par le groupe.

    Généreux ils le sont.

    Allegro ma non troppo.

    Emplacements réglementairement riquiqui, qui vous permettent de vous faire bigorner votre bagnole par les portières des voisins, tarifs à l’heure, qui vous font la bonne surprise de payer une heure de plus lorsque vous dépassez l’heure précédente d’une minute ou deux, et puis, l’été, augmentation de…20% suivant la sacro-sainte loi du marché qui veut qu’au lieu de baisser les prix lorsqu’on fait le plein de clients, on les augmente pour faire un max de bénèfs.

    20% sur un trimestre ça fait tout de même 5% à l’année ! Bravo l’artiste !

    Sans oublier les escaliers convenables au premier niveau mais de plus en plus sommaires au fur et à mesure de la descente ou de la montée aux autres, et puis, cerise sur l’auto, on vous offre le parking gratos…le jour de votre anniversaire.

    C’est-à-dire le jour où vous n’êtes pas là, ou le jour où vous avez oublié, ou encore où vous aurez été justement vous garer ailleurs.

    Généreux on vous dit.

    La preuve, c’est eux les acquéreurs des autoroutes qui rapportent.

    De façon totalement transparente d’ailleurs.

    Veni, vidi,…vinci…

    Vous vous souvenez ?

    Je suis venu, j’ai vu, et…Vinci a vaincu.

    Nous aussi on a vu.

    Même si on n’y a rien vu du tout.

    Au fait, les parkings en question c’est des parkings de vacances. Chez nous, sur la Côte.

    Il faut bien que les touristes payent le sable, la mer et le soleil quand même.

    Et que les indigènes, généralement moins argentés, y passent par la même occasion.

    C’est grand, c’est beau, c’est généreux la France qu’il disait !

    Eh oui !

    La démocratie c’est la solidarité avant tout non ?

     Au fait, j’ai sommeil et je vous raconterai la prochaine fois ce que nous avons lu et entendu sur la radio et lu dans le journal de nos vacances.

    Ca nous a fait pas mal rigoler aussi.

    Allez. Bon dodo. Je me réveille à 5H30 parce que ma moitié va étudier, mon fiston va au lycée (tôt ? Eh oui, les transports publics en campagne c’est le rêve…) et moi, mollement vasouillard et vautré dans mon plume, pour écouter France-Info, la radio qui nous dit rien du tout sur tout.

    Ou tout sur rien du tout, c’est vous qui voyez.

     

  • Nouvelle Orléans:pardon comment?

    Tout arrive.

    Enfin presque.

    Voire même pas du tout.

    En effet, c’est bien de ce que vous pensez à quoi nous faisons allusion.

    Les excuses, enfin les débuts, de M. G. W. Bush ont fini par arriver.

    Bien bien.

    Sauf qu’en anglais dans le texte, du moins c’est notre Cassell de 1972 qui nous le dit, to apologize signifie s’excuser ou faire des excuses.

    Ambigu n’est-il pas ?

    Car en français, dire ‘’Je m’excuse’’ est du dernier grossier.

    Et délirant qui mieux est.

    ‘’Je ‘’ m’excuse, signifie en effet que c’est moi qui commet la bévue, la bêtise, voire l’irréparable, mais que c’est moi qui m’excuse de ce que je viens de faire.

    Gonflé non ?

    La formule est : ‘’je vous prie de m’excuser’’.

    Mieux, si on raffine, ‘’Je vous prie de vouloir bien (et pas de bien vouloir) m’excuser’’.

    Suffisant ?

    Pas du tout l’ami !

    Demander pardon nous remet en mémoire le pardon, pas médiatisé pour deux sous évidemment, de Jean Paul II qui a demandé pardon pour les croisades et quelques massacres de parpaillots et autres hérétiques il y a deux, trois, cinq ou mille ans.

    Fermez le ban on n’en parle plus !

    Tiens donc !

    Si votre voisin vous casse une jambe ou/et bigorne votre bagnole, ses excuses, même bien polies, vous suffisent-elles ?

    La moindre des choses, est de réparer la bagnole et, surtout, votre guibole non?

    Le pardon de l’Eglise ne vaut que tripette.

    Sans indemnisations des victimes ou de leurs descendants, il ne vaut…rien.

    Difficile voire impossible d’indemniser?

    Sûrement plus qu’une phrase de dix mots, dite d’un ton contrit face à une télé et à des millions de dévots béats d’admiration.

    Mais indemniser les victimes de la Nouvelle Orléans, c’est faisable non ?

    D’autant que s’il y avait indemnisations, ou dommages et intérêts comme les avocats US savent si bien les calculer, ils et elles seraient payés sur le dos des contribuables et, aisément mélangées avec les aides humanitaires en tous genres.

    Alors ?

    On s’y met ?

    Afin que les excuses, ou plutôt les bribes de débuts de commencement de vagues excuses, puissent être crédibles ?

    C’est curieux, tout de même.

    Ce genre de mesures serait hautement rentable au plan électoral ou électoraliste.

    Ce serait même une nouveauté.

    Qu’un homme politique, public, présente ses excuses est déjà hautement nouveau, original en tous cas.

    Mais qu’il décide d’appuyer ses excuses, de le rendre réellement crédibles, par un geste qui lui demande un vrai sacrifice, l’équivalent en somme des dommages qu’il a infligés à ses semblables, voilà qui changerait vraiment des moeurs politiques des dirigeants de la planète entière non ?

    Pourtant, il n’y aurait là que du simple, logique, équitable, honnête en fin de compte.

    Eh bien même pas.

    A croire que les penseurs-décideurs-gestionnaires-responsables n’arrivent même plus à avoir LE geste. Le geste qui, d’ailleurs, leur rapporterait gros côté électoral.

    Cela nous rappelle, évidemment, le fait, ahurissant mais qui s’en rend compte ? que les hommes politiques de la planète entière ne sont en rien responsables de leurs erreurs.

    En effet, lorsqu’un président, un député, ou un maire simplement, se trompent financièrement, voire tapent vulgairement dans la caisse d’une manière ou l’autre, ils ne sont absolument pas responsables sur leurs propres deniers.

    Etonnant non ?

    Vous, moi, tout le monde, nous sommes tous responsables pénalement, civilement et, bien sûr et surtout, financièrement devant le percepteur, la Sécurité Sociale, le supermarché, notre voisin, nos assurances et tous ceux à qui, de près ou de loin nous pourrions faire subir des dommages physiques, moraux ou économiques, si petits soient-ils.

    Et le Système, d’ailleurs, s’y entend pour nous faire payer.

    Par contre, un homme politique, quand à lui, qui manipule l’argent des autres, celui des contribuables, n’est responsable de sa mauvaise gestion devant personne.

    S’il y a des trous dans la caisse, eh bien il lui suffit d’augmenter les impôts.

    Le responsable de ses erreurs ? C’est vous !

    Vous qui l’avez élu pour que, justement, il gère bien l’argent public. Vous qui n’avez aucun contrôle sur la manière dont il procèdera. Vous, enfin, qui devrez assumer ses fautes, ses erreurs, ses oublis, ses incompétences.

    Pas mal comme tour de force non ?

    Responsable devant le peuple ?

    Vous voulez rire.

    Un an avant les élections, on inaugure en série des premières pierres, on couronne des rosières, on fait la bise à tous les mioches rencontrés au fil des inaugurations, et on annonce à grands fracas une baisse d’impôts…qui sera récupérée durant l’exercice budgétaire qui suivra la réélection, laquelle ne manquera pas de se faire dans les meilleures conditions qui soient.

    Avec vos impôts évidemment.

    C’était notre rubrique, vous me pardonnez mes bêtises puisque je les répare avec vos sous.

  • Nouvelle Orléans: quelles images?

    Encore un coup la Nouvelle Orléans ?

    Comme on peut le lire dans le papier suivant, ou avant on ne sait plus, c’est simplement parce que les catastrophes révèlent le pire et le meilleur.

    Cette fois, a été, aussi, mis en lumière le sale travail accompli par des journalistes, quand bien même certains ont mis, à plusieurs reprises, le doigt ou ça fait mal et fait leur boulot au mieux de leur conscience.

    Ce sale boulot ?

    Les photos prises des micro catastrophes dans la grande et qui sont devenues, à chaque coup, les archétypes de ce que les journalistes ont voulu démontrer.

    A leur idée.

    Selon leur goût, leurs opinions économiques, politiques, voire racistes plus ou moins cachées.

    Dans le numéro 775 de Courrier International, on en voit un aperçu.

    Ici, c’est un blanc qui nageant péniblement avec son maigre baluchon, est présenté comme un malheureux qui sauve sa misère et va tenter de survivre ailleurs.

    Une autre photo, quasiment identique, est celle d’un noir. Cette fois la légende ‘’explique’’ qu’il s’agit d’un pillard qui sa carapate avec son butin.

    Authentification ?

    Aucune.

    On sait comment fonctionnent les photographes.

    Ils shootent, et vendent.

    Au plus offrant ou à leur journal ou agence, lesquels en usent comme ils ou elles l’entendent.

    Après utilisation et classement, ils ou elles dispatchent et revendent souvent à leur tour…

    Avec aucun contrôle a posteriori pour sauvegarder l’éthique, la morale en matière de respect de l’information.

    De bien grands mots, on vous le concède, dans un monde de fric.

    Et de n’importe quoi en matière d’information.

    Dès lors, les photos sont utilisées selon le bon vouloir du propriétaire du moment.

    Pour illustrer, mais également pour valoriser, pour…démolir, bien sûr, humilier, voire susciter affection, mais aussi aversion ou haine, c’est au choix.

    Le respect des gens là-dedans ;

    Et le respect de lois…

    A part lorsque la justice se mêle de protéger la vie privée de Steph de Monac.

    Pourquoi se gêner ?

    La technique est reine, elle ne manque pas d’attraits ni de moyens.

    Elle manque, par contre, furieusement de principes moraux…qui ne font que freiner l’initiative économique n’est-ce pas ?

    Mais le détournement n’est pas toujours aussi simpliste.

    Les soviétiques le pratiquaient déjà élégamment en supprimant les personnages en disgrâce des photos d’archives.

    Ou lorsqu’il fallait bien passer les images des caciques en réanimation pour faire croire à leur bonne santé.

    Mais la technique, toujours elle, a bien des atouts.

    On coupe, on taille, on corrige, on colle, on ajoute, on enlève, et, désormais, on peut inventer, créer de toutes pièces.

    Vous le savez, les logiciels qui vous inventent une réalité qui n’existera jamais ne coûtent pas cher.

    Pourquoi se gêner ?

    La morale ?

    Il y a des logiciels de ça ?

    Microsoft ? Google ?

    Au fait !

    De quoi rigoler un bon coup !

    Lorsque j’ai tapé Google, juste là, le dico m’a souligné le mot en rouge.

    Compris ?

    Google ? Microsoft connaît pas.

    Plus sûrement, qu’il n’aime pas.

    Billa Gates ne doit pas apprécier beaucoup son concurrent.

    Et préférer Goodyear, ce qu’il m’a proposé, et peut-être qu’il y est actionnaire en plus.

    Le traficotage des photos, des infos ?

    On est en plein dedans non ?

     

  • Nouvelle Orléans: Etat Providence et Libéralisme.

    Pourquoi encore la Nouvelle Orléans ?

    Rassurez-vous.

    Non parce que ‘’ça’’ fait vendre, mais bien parce qu’à l’occasion de cette catastrophe, comme de toutes les autres de taille semblable, bien des choses apparaissent.

    Ainsi, en temps de crise, le meilleur et le pire de l’humain viennent au jour disait on ne sait plus qui, en fait, nous dit l’expérience multimillénaire des victimes des crises en question.

    Voyez les guerres : sous la pression des conflits, on retrouve toujours les collabos d’un côté, les résistants de l’autre. Ne jetez pas la pierre au ‘’marais’’ : ils ont déjà bien du mal à survivre pour faire un choix mais à l’occasion, la fracture se révèle là aussi.

    Du moins dans un proche passé lorsque les cartes du Bien et du Mal n’étaient pas encore brouillées.

    Du moins (bis) chez nous, en Europe, et encore…

    Mais le principe reste vrai. Il émane tout simplement de la nature humaine.

    Les crises, grandes ou petites, révèlent.

    Crise hexagonale ? Quand l’économie bat de l’aile, les riches deviennent plus riches, les pauvres plus pauvres.

    Crise locale ? Quand les éboueurs font grève, apparaissent les citoyens propres…et les cochons.

    Crise de couple ? Quand l’un trompe l’autre, qui donne, qui prend ? Qui profite de la situation et qui en pâtit ? Qui prospère et qui dépérit ?

    Crise personnelle ? Crise familiale ? Au travail ? Au feu rouge ? Pour une place de parking ?

    La liste est longue mais systématiquement, la crise fait remonter ce qu’il peut y avoir de meilleur ou de pire dans l’être humain.

    Mais aussi dans tout système.

    Une bagnole fabriquée un lundi matin ? Pépins pour plus tard disaient les vieux de la vieille de Flins et de Billancourt.

    Et une petite citadine poussée à fond sur l’autoroute rendra bien plus vite l’âme qu’une limousine grande routière taillée pour.

    Kif kif pour la Nouvelle Orléans.

    Un grand pays super super plein aux as, enfin pour 1,5% de la population, semblait bien pourtant ne jamais pouvoir vaciller.

    La crise est là et l’on voit apparaître bien des choses.

    Et pas que des plus belles.

    Une cata arrive, une vraie de vrai, et les failles apparaissent, les manques se font jour, les lacunes deviennent des gouffres béants dans lesquels les plus faibles disparaissent.

    C’est ce qui vient d’arriver là où monsieur Deubeliou va, non apprendre à se servir d’une pelle ou d’un balai, faut pas rigoler, mais tenter de redonner quelques couleurs à son image pas mal délavée par l’ouragan.

    ETAT PROVIDENCE ET LIBERALISME

    Qu’a révélé Kathryn ?

    Que signifie l’ultralibéralisme auquel les USA veulent convertir un monde dont les patrons en salivent déjà ?

    Simplement qu’en capitalisme pur et dur, chacun se débrouille.

    Sur la base des critères qu’il s’est donnés et donne en exemple : rentabilité, efficacité, mais aussi oligarchies, monopoles, abus de pouvoir, corruption, éliminations, guerres et on en passe.

    Critères de choc.

    Car si chacun se débrouille, n’est-ce pas, eh bien chacun doit se débrouiller quoi qu’il arrive.

    -Même en cas de catastrophe ?

    -Même.

    -Oui mais il y a des limites non ?

    -Eh bien…euh…la Constitution des Etats-Unis n’en parle pas. Ni aucune autre d’ailleurs, même pas la russe ou encore moins chinoise vu que ces gens-là n’écrivent pas comme nous.

    -Alors ? L’Etat ne peut-il, ne doit-il pas prendre le relais ?

    -Oh, hé ! L’Etat Providence vous voulez dire ? Du genre à la française ? Pour aider les feignants, les incapables et les cocos ? Et la nécessité de la saine compétition pour la vie alors? Le darwinisme social vous n’avez pas entendu parler ? La lutte pour la vie ? The struggle for life ?

    -Oui mais les faibles, les pauvres, les rien du tout ?

    -Eh bien ils n’avaient qu’à prévoir avant…?

    Et voilà. Le refus, le rejet de l’Etat Providence amène là.

    Car de deux choses l’une, soit notre raisonnement est faux mais alors il va falloir trouver une explication à l’impéritie mortelle d’un puissance industrielle et économique fantastique mais qui est infoutue de résoudre un problème de 100 milliards de dollars alors qu’elle arrive à tenir le coup, et à dominer de la tête et des épaules l’économie mondiale, en accroissant pourtant chaque jour le trou sans fond de ses dépenses militaires et de sa dette publique et privée, d’à peu près la même somme !

    Où alors, notre raisonnement est juste et la richesse ne se partageant surtout pas en pays libéral, et encore moins ultra libéral, eh bien les pauvres, les noirs, bref, tous les rien et moins que rien n’ont que ce qu’ils méritent.

    Logique ultralibérale : pas question de voler à leur secours. Ils n’ont qu’à payer. Ou s’assurer quoi !

    Assurer leur santé, leur maison, leur bagnole, s’assurer sur la vie évidemment.

    Il y a d’excellentes compagnies pour cela !

    -Oui mais quand la catastrophe passe les bornes du raisonnable ?

    -Tout est affaire d’appréciation cher monsieur.

    -Et d’image de marque, peut-être non ? En particulier de celui qui en a besoin vu que les élections ça finit un jour par arriver hmmm ?

    -Ca se discute…

    Tout ce verbiage pour dire que finalement, l’abomination de la Nouvelle Orléans est d’une logique imparable dans un monde qui suit la même de logique.

    Si chacun est seul comptable de lui-même et des siens devant la vie, la société ou le destin, l’Etat Providence n’a évidemment pas lieu d’être.

    Sauf, peut-être, que la dénomination en question est pour le moins partiale.

    Appeler ainsi un Etat qui s’occupe des siens, une démocratie tiens par exemple, c’est lui faire un bien mauvais procès d’intention.

    L’Etat n’a pas pour tâche de nourrir les fainéants qui comptent sur la Providence et non sur le travail commun.

    La démocratie, puisque démocratie il y a, c’est le gouvernement du peuple pour le peuple non ? Ou alors, il nous faut retourner chez l’orthophoniste ?

    Et si vous voulez qu’un gouvernement du peuple pour le peuple, ne s’occupe pas du peuple, il va vous falloir bien nous préparer l’explication.

    Ou, peut-être, faire vos valises pour aller porter ailleurs votre bonne parole et vos riches idées.

    Car l’on ne voit pas comment un état qui dit veiller au bien-être du peuple, de tout le peuple, se mettrait à faire autre chose alors qu’il a reçu le pouvoir dans ce but.

    Sauf, évidemment, à confisquer ce même pouvoir pour n’en faire bénéficier que le monarque et ses conseillers chargés de l’aider dans une tâche tellement énorme, paraît-il, qu’il devient impossible de réaliser les promesses qui ont servi, pourtant, à leur donner ce pouvoir-là.

    Ce qui vient de se passer remet en selle l’utilité de la mission, non de l’Etat-Providence, mais simplement de l’Etat.

    Tout simplement parce que l’Etat, en l’occurrence ici l’idée même de la démocratie, implique une re-distribution des avantages matériels au nom de principes fondateurs qui ont pour nom, Egalité, Fraternité, Liberté, tout de même…

    Aux Etats-Unis comme en France ou ailleurs.

    Alors que l’ultralibéralisme, lui, ne concède aux hommes que les droits qu’ils sont capables de se donner à eux-mêmes.

    A coup de savoir-faire peut-être mais surtout, sans morale commune, sans morale tout court, à force de manœuvres du genre tous les coups sont permis.

    La loi de la jungle ?

    On y est.

    Les discours humanitaires, séances de promotion télévisée et autres simagrées, ne masqueront plus très longtemps la brutalité des actes.

    On peut tromper tout le monde un certain temps.

    Ou un peu de monde très longtemps.

    Mais l’on ne peut pas tromper tout le monde tout le temps.

     

  • Nouvelle Orléans: quelle information?

    La catastrophe de la Nouvelle Orléans n’a pas fini d’alimenter gazettes et commentaires.

    Mais sûrement pas de séances d’autocritiques, dont auraient bien besoin les faiseurs d’opinion.

    Car il s’agit bien, une fois encore, de ce à quoi nous assistons dès lors qu’un évènement catastrophique survient.

    Encore que dans ce domaine, l’Humanité semble se mithridatiser à longueur de temps avec une volonté inébranlable et une sournoise satisfaction semble-t-il.

    Plus il y en a, plus on s’y habitue.

    Il est vrai que morbidité et masochisme sont les principes directeurs et édificateurs de l’éducation, du formatage des masses populaires qui avalent, acceptent, digèrent sans moufter tout ce que les medias leur proposent.

    Leur imposent.

    En effet, l’habituel choix proposé aux humains de tout poil n’a jamais changé: si vous n’aimez pas Charybde nous vous conseillons Scylla.

    Et rien d’autre.

    C’est la loi de l’information.

    Qui vient donc de s’illustrer de bien belle manière.

    On vous raconte.

    QUELLE VERSION ?

    Une certaine Karen, malheureuse victime de l’ouragan Kathryn, a été suivie par un caméraman, un homme de l’image (ouhaouhh !), un journaliste comme on dit, dans la recherche de sa fille disparue dans les flots et la tourmente.

    Le distingué reporter a filmé Karen alors qu’elle se retrouvait dans une maison dans laquelle était censée se trouver sa fille.

    Recherche, appels, re-appels puis un hurlement et un bruit confus présageant quelque chose d’extraordinaire : la séquence et son auteuir tenaient là son point fort !

    Comment l’affaire se termina-t-elle ?

    D’une manière exemplaire.

    Comme nous le confiait hier France Culture : Télévision Suisse Romande (TSR), RTBF (Télé Belge), TF1, A2, M6, bref, une demi-douzaine de chaînes qui ont acheté le sujet, l’ont passé à l’antenne aussi sec.

    …Mais de façon curieuse, pour le moins.

    L’une a annoncé que la fille avait été retrouvée, vivante, l’autre qu’elle n’avait pas été retrouvée du tout (goûtez la différence), une troisième qu’on ne savait pas trop ce qui s’était passé bien que l’évènement soit émotionnellement très fort, enfin, une dernière disait qu’elle avait été enfin retrouvée !

    Morte !

    Hélas !

    Pas mal comme information non ?

    Bravo donc aux journalistes qui ont avec beaucoup de soins et de moyens, et une fois de plus, fait leur sale boulot non ?

    Explication ?

    Décryptage plutôt.

    Le document, émotionnellement fort n’oublions pas c’est le secret d’un ‘’bon coup’’, a été filmé par un journaliste d’image (donc saluez !), qui a pris les éléments en vitesse (on le comprend), qui les a écrits, et a envoyé le tout, soit à une rédaction, soit à plusieurs, soit directo à une agence qui l’a re-distribuée largement à ses clients.

    Les affaires c’est les affaires.

    Mieux : les affaires avant tout.

    En bout de chaîne, c’est-à-dire une fois le document arrivé dans les rédactions, la tâche de mettre le machin en forme a été confié à un ou plusieurs journalistes qui y ont été de leur savoir-faire pour construire un truc du genre, c’est bon ça coco…

    Ils y ont été, pensez-vous, avec des pincettes et en marchant sur des œufs en possession de très peu de choses et en sachant qu’ils risquaient de se planter vu le large dispatching du document ?

    Que nenni !

    Les journalistes, ma brave dame, sont des gens comme vous et moi.

    Ils ont des qualités, des défauts, des préférences, des goûts et des dégoûts, voire des haines solides, des émotions, des lubies aussi, même des idées fixes, et plus encore pas mal d’idées préconçues.

    Des pressions aussi.

    Le temps, l’audience, les chefs grands moyens et petits, la concurrence, la carrière, l’humeur du sous-chef de service, sans oublier l’image personnelle et la signature en fin de papier. Le pouvoir sur les foules. La gloire quoi.

    Et même leur quart d’heure qui dure trente ans.

    En principe jusqu’à la retraite.

    Résultat ?

    On a vu.

    On arrange, on brode, on allonge, on coupe, on ajoute, on mélange, on fait fort, on invente quand il y a des trous, en tous cas, on se fait plaisir…

    Oui mais, quid du respect de l’info, des téléspectateurs, et puis tout de même de Karen et de sa gosse, ainsi que de toutes les Karen potentielles, des humains à propos de qui l’on parle, sans leur en demander la permission mais pour sa petite gloriole perso ?

    Ben…

    Et on appelle ‘’ça’’ l’information!
    CAMPS DE CONCENTRATION ?

    ‘’La différence entre la littérature et le journalisme c’est que la littérature n’est pas lue alors que le journalisme est illisible’’ disait Oscar Wilde qui tâtait de l’un et de l’autre.

    Arnold Bennett a dit mieux : ‘’Les journalistes disent des choses qu’ils savent n’être pas vraies, mais assez longtemps et assez fort pour qu’elles le deviennent’’.

    Marrant non ?

    Mieux vaut en rire pour ne pas en pleurer.

    Et apprécier à sa juste valeur ce que Chesterton lui-même disait sur les confrères, dans ‘’La Sagesse du père Brown’’ en 1914: ‘’Le journalisme consiste à dire que Lord Jim est mort à un tas de gens qui ne savaient même pas que Lord Jim existait.’’

    Enfin, Winston Churchill, lui-même, qui avait un temps également fait ses armes dans le système déjà audiovisuel, notait, à propos de l’autonomie de l’Irlande, que même ‘’Le Times (LA référence pourtant. N.d.l.R!) ne dit rien, mais il lui faut trois colonnes pour le dire’’.

    Pour notre part, nous pousserons le raisonnement un peu plus loin.

    L’information est, depuis longtemps mais le mouvement se précise abominablement, synonyme désormais de désinformation, de pensée unique, de reflet totalement déformé de la réalité.

    Certes, dans l’information écrite, parlée ou filmée, on pêche le tout venant de l’actualité : meurtres, crimes divers, annonces officielles, évènements courants, polémiques quelquefois pour la galerie, décisions et actes de pouvoir plus ou moins significatifs, orientations de la société, bref, le tout courant de la vie des vraies gens, mais aussi des autres...

    Sous quelle forme ?

    Brève, fruste, biaisée, ne donnant toujours qu’un son, celui de la cloche du pouvoir, quelquefois celle du contre pouvoir…si tant est qu’il y en ait un.

    Forme généralisée commune à toutes les infos : tendance pensée unique, de l’extrême droite à l’extrême gauche, il est vrai, mais suivant une redondance étrange.

    En effet, l’info formate le public qui finit par s’identifier, par ressembler à l’image qu’on donne de lui.

    Voire à participer.

    C’est d’ailleurs le constat de France Culture dont un journaliste, un bon, il y en a quelques uns, remarquait que même dans le cadre d’évènements les plus graves, les gens ont de plus en plus tendance à se présenter, à participer à part entière, comme de véritables acteurs de l’info, Star Ac et la télé réalité n’ayant pas arrangé les choses.

    Besoin, délirant, d’être aimé, reconnu, connu, admiré ?

    Pauvre pauvre Humanité…

    Il reste que face à ce mensonge organisé qu’est devenu le système médiatique dans son ensemble, les hommes sont condamnés à la cécité complète, sauf à s’escrimer à chercher la vérité dans cette montagne de duplicité et de faux semblants.

    En acceptant de passer pour original, pinailleur, voire déviant, en tout cas, marginal.

    Le plus grave reste, aussi, que la population est prête à accepter n’importe quelle duperie.

    Lorsque Goebbels disait à ses nazis de copains que pour diriger un peuple il fallait lui mentir, lui mentir, et lui mentir encore jusqu’à ce que le mensonge devienne LA vérité, il ne faisait qu’anticiper de 50 ans.

    Nous y sommes.

    Vous pensez peut-être que l’heure n’est plus aux pogroms ?

    Vous semblez oublier, entre autres, et parmi les héros de l'espèce, la Pravda des années 50-60 et, plus récemment, la Radio des Mille collines.

    Cette sanguinaire et méprisable voix et guide des tueurs Hutus.

    Responsable directe de la mort de près d’un million de Tutsis.

    Sous la houlette, ou avec l’accord, ou la complaisance passive, - toutes choses semblables -, du pouvoir politique, elle a menti, incité à la haine, poussé au meurtre.

    Vous pensez peut-être que les medias français ne sont pas capables de ce genre d’exploit ?

    Parce que vous croyez, aussi, que les Français, vous, moi, doutent de ce que disent les medias ?

    50% de nos compatriotes font confiance dans les journaux écrits.

    40%, ''seulement'', dans la télévision.

    Ca fait tout de même beaucoup.

    Si demain journaux et télés lancent des appels au boycott, à la mise à l’écart, et pourquoi pas à la disparition d’une partie de la population parce qu’elle a les cheveux roux, le nez de travers, une vilaine religion, ou le teint pas très blanc, voire des croyances et des manières de vivre qualifiées de néfastes, mauvaises, voire dangereuses, que feront nos concitoyens ?

    Que ferez-vous vous-mêmes?

    Milos Forman disait, il y a déjà 70 ans, qu’il était facile d’étiqueter un malade mental.

    ‘‘On considère la maladie mentale disait-il, comme l’incapacité à s’adapter à des règles de vie en constante évolution. On devient marginal.’’

    C’est ainsi, malade mental, que les Soviétiques cataloguaient tous ceux qui ne s’adaptaient pas aux circonvolutions de leur pensée unique.

    Pourquoi, puisque ces olibrius étaient minoritaires ?

    Parce qu’ils étaient de bien mauvais exemples.

    Pire, ils étaient des reproches vivants au système ‘’accepté’’ par tous.

    C’est pourquoi les cliniques psychiatriques ne chômaient pas en ex-URSS.

    La Guépéou, le NKVD, puis le MVD non plus.

    Les juges moscoutaires encore moins.

    Tout comme les camps de concentration.

    C’est pour quand, dans les medias français, la prochaine campagne de sauvegarde nationale contre les ennemis de la Patrie ?

    Et l'envoi dans les nouveaux asiles ou camps des marginaux qui dérangent?

    D'autant qu'en périodes de crise, les boucs émissaires sont toujours bien utiles...