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Europe - Page 6

  • Encore l'Europe?

    Encore.
    Jusques à quand ?
    Jusqu’au moment où l’on s’apercevra que les problèmes ne sont plus à venir mais bien dans l’inévitable présent.
    Et où l’on verra, itou, que LE problème n’est pas ici mais totalement, irrémédiablement ailleurs.
    Nous le disions le mois, si ce n’est le siècle, dernier, depuis que l’Homme existe, excusez-nous du prêchi-prêcha, LE fameux problème de l’Humanité a commencé par le désir forcené de l’individu a dominer son semblable.
    N’ayant ni la volonté ni, ce faisant, les moyens, de se dominer lui-même, il a préféré de tous temps donner des ordres plutôt que de les exécuter.
    A cette aune, tous les hommes sont les mêmes. Vous, moi, Machin, son beau-frère et surtout son patron qui ne s’arrête pas de dire, vu qu’il a fait son service dans la marine en bois, qu’avant d’être capitaine il faut être matelot.
    En oubliant au passage qu’il n’a jamais su être mataf de base parce que, grâce à sa cautèle génétique et salement entretenue, il a fayoté tant et plus pour parvenir, vite fait au bout de quinze ans, au grade de maître principal.
    Ceci pour dire que maîtriser les autres est bougrement plus facile que de se maîtriser soi. Et devenir un homme est bougrement plus difficile que de devenir chef.
    Oh simplement parce que pour devenir chef, c’est comme ce qui se passe la nuit : tous les chats y sont gris, tous les hommes y sont sombres et tous les moyens y sont bons.
    J’ai appris ça par la pratique du journalisme. Syndiqué qui plus est. Pendant plus de trente ans encore. Et au SNJ s’il vous plaît.
    J’y ai appris que, contrairement à ce que je m ’imaginais à 22 ans, les principes c’est comme l’honneur et les allumettes on n’en rencontre de moins en moins. .
    Pourquoi ? Parce que ça ne sert qu’une fois disait César. Pas celui du Rubicon, le père de Marius.
    Conquérir le pouvoir est relativement commode. Affaire d’amitiés, de copinages, de flair, et de morale. Elastique.
    On m’avait pourtant dit que pour le conquérir, le pouvoir, il fallait être plus honnête, plus droit, plus rigoureux, plus franc, plus intelligent et plus diplômé que la majorité de ses contemporains.
    J’ai déchanté.
    Il fallait trop souvent choisir.
    J’ai choisi.
    Et mon avancement lui, a déjanté.
    C’était ou l’un ou l’autre.
    J’ai donc appris qu’une fois la place du haut acquise, elle n’est, toutefois, jamais conquise. EIle permet, certes, de satisfaire sa soif de pouvoir donc, mais aussi de picrate AOC, de stupres et de délices de Capoue divers et sans cesse renouvelés.
    Et puis, le pouvoir, le pouvoir et encore le pouvoir, avec tous les fafiots qu’il implique, c’est, uniquement, ce que tous les dominants recherchent au détriment de tous les dominés.
    Que tous ceux qui gouvernent, dirigent ou managent ne viennent pas dire le contraire.
    Sauf, cela va de soi, les zèbres du genre Gandhi, Haakon VII, roi de Norvège qui a eu le cran d’arborer l’étoile jaune le jour où les nazis l’imposèrent aux juifs de son pays, et son copain Urho Kaleva Kekkonen, premier ministre finlandais avec qui l’on pouvait discuter le bout de gras dans la rue quand il allait au bureau à vélo.
    Comme tout ministre, d’ailleurs, devrait le faire vu que ministros en grec signifie serviteur, ce qui dit bien qu’un ministre doit servir les autres et non se servir.
    Eux avaient compris, et mettaient en pratique, ce que doit être le pouvoir : sur soi au service des autres.
    On est loin des Vel Satis 6 cylindres essence, béhèmes, autres apparts de 600 m2 et chateaux perso classés historiques pour palper les subventions de réfection.
    Plus tout le reste, ce qui fait beaucoup.
    Tout ce verbiage pour dire que depuis donc nos ancêtres les Huns, - eh oui, ils ont pas mal frayé - et effrayé -, avec nos aïeules les Gauloises d’où notre race gauloise qui n’a plus guère sa splendide pureté originelle – depuis le temps où ces gaziers-là dirigeaient l’Europe, les pauvres humains que nous sommes, sur la planète entière d’ailleurs, sont condamnés à vivre en système pyramidal.
    Et que je te grimpe sur la tête, que si je peux pas je te revolvérise, et que je te magouille par-ci, et que je marchande par-là, et que je grenouille près du patron, et que je fayotte à côté, et que je me renie, et que je me prostitue, et que je mens, et que je promets sans tenir, et que je me fous de ceux que je dirige parce que la vie, hein, c’est d’une courtitude hein.. et que c’est du chacun pour moi, et ci, et çà…il faudrait 19 encyclopédies A4 pour détailler toutes les petits et grands massacres des uns et des autres pour dominer dans le but de se remplir et les poches et l’estomac en jurant-craché-promis que tout ça c’est pour votre bien et pour vous donner du travail qui ennoblit l’homme, braves gens.
    Comme il n’y a pas beaucoup de place en haut de la pyramide, ça donne quoi ?
    La course au pouvoir, c’est bourre-pif, tire-cheveux e foire d’empoigne avec sourire enjôleur et mains jointes et sur le cœur en même temps pour faire voter dans le bon sens, le mien ça coule de source.
    Au fait, où en, étions-nous ?
    Ah oui l’Europe !
    Il y en a des qui croient que le système américano-anglo libéral va la sauver ?
    Oh sûrement, côté Bourse. Avec majuscule parce que côté avec un petit b…la mienne, la vôtre, c’est juste juste.
    Il suffit de voir le sort fait aux routiers qui s’aperçoivent, maizunpeutar, qu’ils sont remplacés, tout doucettement, par des ‘’collègues’’ lituaniens et estoniens, payés 4 fois moins qu’eux mais qui n’ont, à leur tour, qu’à bien se cramponner à leur volant parce que les Roumains et les Hongrois arrivent. Juste avant les Bulgares et les Albanais. Qui eux-mêmes….bref !
    Certes, certes, toutes ces ‘’caricatures’’ de la réalité, comme disait dans le poste un dirigeant bien rasé, n’ont rien à voir avec le référendum que vous savez, bon sang mais c’est bien sûr, mais il n’empêche que c’est tout pareil.
    Regardez bien : le libéralisme voilà le sauveur. On a regardé. On a vu. Mais on va voir mieux encore.
    Tenez bien la rampe : tous les emplois peu ou pas qualifiés occupés jusqu’ici par les indigènes que nous sommes, seront, dès cet après-midi, pourvus par des indigènes d’Europe de l’Est, d’Europe extrême, voire du Moyen et extrême Orient.
    Mais si mais si. Ca vient ça vient.
    A l’embauche, on ne vous posera plus désormais la question oiseuse : Nationalité ? Mais, simplement : combien ?
    Sous-entendu combien demandez-vous de salaire ?
    Etape suivante, le lendemain parce qu’on n’arrête pas le Progrès : la même question sera remplacée même pas par ‘’vous acceptez un bol de riz, dites OUI ou NON,’’ mais simplement par l’image du bol de riz, - de profil pour que vous ne voyiez pas qu’il est vide - et vous n’aurez qu’à baisser la tête, nettoyer vos pieds et prendre la pioche pour être désigné gagnant du grand concours quotidien : arbeit macht frei.
    Tiens, j’ai lu ça quelque part…
    Ceci pour dire (c’est lassant comme transition mais je n’ai rien d’autre pour le moment) que la réussite du libéralisme se mesure à l’aune du contentement de ceux qui en profitent.
    A partir de 3.000 euros par mois, et au-delà bien sûr, on est tout à fait d’accord - et de plus en plus en grimpant - sur le fait que le libéralisme est LA solution.
    En-dessous…ça contraste.
    Ca va du ‘’faut voir’’, aux, ‘‘assassins !’’ ou ‘’les aristocrates à la lanterne !’’ en passant dans l’ordre descendant et collaborisant compréhensif par, ‘’ça va pas non ?’’, ‘’bon, tout ça se discute’’, pour terliner par ‘‘bon d’accord mais quand c’est que je passe sous-chef’’.
    Toutes choses qui signifient, mais nous le savions, que l’Europe du libéralisme, le monde selon Bush et ses copains, c’est la clarté permanente et 50-50: les riches d’un côté, les pauvres à la mine.
    Pour l’Europe ? Seuls les plus qualifiés que la moyenne ont des chances de s’y retrouver.
    Enfin presque car les Polonais envahissent déjà l’Allemagne – chacun son tour – avec des multicartes de visite pros sur lesquelles figurent 5, 10, voire 20 ou 30 professions différentes.
    Vous avez besoin de quoi comme professions?
    De carreleurs ? La plus courante!
    Mécaniciens ? Garçons coiffeurs ? Gynécologues ? Raccommodeurs de parapluies ? Psychiatres ? Rempailleurs de chaises ? Creuseurs de tranchées moins cher que les Maghrébins ? Interprètes en chinois-moldo-valaque et vice-versa ?
    De députés ou minis…non, excusez, ça c’est des professions réservées.
    Mais pour le reste, TOUT le reste, vous n’avez qu’à demander.
    Et ces professions ont toutes en commun l’avantage de se faire rétribuer 5 à 10 fois moins cher que leurs homologues de l’Ouest.
    Demeure, et pour longtemps, une question angoissante que devraient se poser nos petits et grands patrons: avec tous ces gagne-petit au sens désormais littéral du terme, qui va alimenter le marché ?
    Vous pensez, vous, que la consommation intérieure, autrement dit en terme premier-ministériels la sacro-sainte croissance, va grimper de deux trois points, voire, modestement, d’un demi-point avec tout ce fric exporté…en Pologne ou ailleurs, eh oui, ou dépensé en France ou en Allemagne aux caisses des supermarchés mais…au compte-gouttes ?
    Bon. Alors, croisez les doigts.
    On revient à nos moutons premiers : l’Homme domine sur l’Homme pour son malheur, Marx et la Bible le disaient déjà, et tout le reste n’est que rideaux de fumée, pet de lapin et pipi de chat.
    Pendant que les gens discutaillent sur les problèmes et leurs solutions, les petits malins empochent.
    Et les représentants des medias commentent en se tapotant le menton. Et font croire que démocratie rime avec égalité et fraternité, voire judéo-chrétienté.
    Et que le monde loibérale ça marche.
    Voyez en Angleterre et aux USA.
    D’un côté, augmentation de la richesse…et de la pauvreté.
    De l’autre, augmentation de la pauvreté…et de la richesse.
    Certes, si on a le pot de se retrouver du bon côté de la fracture sociale, y a qu’à.
    Par contre, comme en temps de crise, on y est en plein, les classes moyennes se retrouvent là où elles ne pensaient pas atterrir…
    A vous de voir.
    En tout état de cause, les medias vous diront tous que la bonne solution c’est le OUI.
    A 2.500 euros de salaire de démarrage, un journaliste se doit d’observer et de commenter du bon côté non ?
    Et de vous coller la trouille du chaos.
    Sinon, pour lui, c’est direction ANPE.
    Comme le choix des medias se rétrécit, - encore une beauté de l’ultralibéralisme -, son choix est vite fait.Et puis le pouvoir quoi…
    Ne serait-ce qu’une toute petite tranche.
    Le pouvoir de servir de guide, par exemple.
    Ah, le sentiment grisant de donner des leçons à la Terre entière.
    Et de signer en bas de page ou en fin de laïus.
    Avec quelques picaillons à la clef.
    Le vrai bonheur quoi.
    Ah, on oubliait!
    Dans le texte ci-devant, toute ressemblance avec quelque référendum que ce soit, ne serait, bien évidemment, que pure voire pire coïncidence.

  • Europe: pour qui?

    Lionel Jospin a convaincu…son électorat déjà favorable.
    Et, peut-être, une partie des indécis à qui il a fait…peur.
    Ben oui : agiter l’épouvantail de ‘’OUI à la Constitution sinon le chaos’’, ça marche non ?
    Prestation pas nouvelle.
    Mais qui pose quelques questions.
    Questions ‘’oubliées’’ par les confrères déjà agités du bocal par l’indispensable exégèse à faire des paroles du Maître. Saluez !
    Questions dont celle-ci : pourquoi user du même système que lors du calamiteux mois d’avril 2002 ?
    Vous ne vous souvenez pas ?
    Mais si voyons !
    Lors, donc, de ce lumineux printemps de la droite enfin au(x) pouvoir(s), les médias de la bonne gauche bon teint (pas la famélique) à la bonne droite (oui la bien nourrie), tous les plumitifs y avaient été de leur ‘’Votez tous à droite sinon l’horreur lepéniste’’.
    Pire, Le Pen c’était Hitler en personne, les camps de concentration et les chambres à gaz qui, soudain, allaient refleurir dans la France des libertés emprisonnées et des Lumières promises à l’extinction.
    Personne, hélas, vraiment personne, n’a pris le temps, ou voulu le faire, de raisonner quelque instants.
    Faisons-le donc.
    Au lieu d’affoler les populations en agitant l’épouvantail de la terreur annoncée, mais en laissant les choses et la démocratie aller leur train, vers quoi la France se dirigeait-elle ?
    Eh bien, tout simplement, vers un 17-18, voire 19% de votes pour Le Pen, c’est-à-dire exactement ce qu’il a fait au second tour. Et pas plus.
    Pourquoi alors hurler au loup alors que lui et son parti sont déjà perclus des rhumatismes de l’Histoire ?
    Ah parce que vous croyez, vous, que nous aurions pu revenir à la France de l’Occupation ?
    Vous dites cela sérieusement ?
    Quand bien même elle se sert des mêmes ingrédients au fil du temps, l’Histoire n’a jamais repassé, et ne repassera jamais les plats.
    Reprenez tous vos livres depuis Mallet-Isaac jusqu’à l’Encylopedia Britannica, et vous verrez.
    Non mais. Vous imaginez, sans rire, que TOUTE la France aurait voté Le Pen ?
    Et puis tenez-vous au courant que diable !
    Vous imaginez, en plus, qu’aux législatives la même France aurait envoyé à la Chambre trois cents députés diriger un nouveau Reich de…quelques années, tout au plus.
    Vous pensez ou dites cela sans rigoler ?
    En plus avec le système électoral qui empêche les droitistes de l’extrême d’accéder à l’Assemblée Nationale, quel que soient leurs scores ?
    Non mais. Dites cela à cheval de bois, comme on dit dans mon pays, et il vous filera un coup de pied dans les dents.
    En informant, simplement et surtout honnêtement, sur les conséquences des résultats possibles, on se dirigeait, très probablement, vers une cohabitation droite-gauche. Qui n’a d’ailleurs pas si mal fonctionné jusqu’ici.
    Pouvoir avec contre-pouvoir, ça marche vous savez.
    Alors ? Pourquoi faire peur ?
    Comme on dit, opportunément dans la police, qui connaît, tout de même fort bien son monde, posez-vous la question : ‘’A qui le crime profite ?’.
    Quel rapport avec aujourd’hui direz-vous ?
    C’est simple. A qui cet acharnement profite-t-il ?
    Tiens un tuyau : les patrons de PME sont tout à fait pour le OUI à près de 70%.
    Les grands aussi : Monsieur Seillères en particulier.
    Et, dans le même temps, une PME bretonne délocalise et propose de reclasser (quel joli mot vraiment) ses virés sur place à…l’île Maurice.
    Paysage et séjour de rêve non ?
    Oui mais à…117 euros par mois.
    Là, ça change un chouïa. Parce que les charges en France, et même là-bas, vous classent, d’autorité, dans les 60 et quelques pour cent de pauvres.
    Les futés reconnaîtront qu’entre le reclassement des alsaciens en Roumanie à 110 euros par mois et les bretons à 117…il y a progrès.
    De 7 euros.
    C’est toujours çà non ?
    Surtout à Maurice.
    Revenons à nos européens.
    Vous savez que le BVP, Bureau de Vérification de la Publicité, ainsi que les lois et décrets l’y aidant, sanctionne, enfin, gronde très fort, tous les marchands et fabricants qui se serviraient dans leurs espace-temps de publicité, d’images ou arguments suscitant la peur, la crainte et autres sentiments négatifs pour vendre quelque produit ou idée ?
    Non vous ne saviez pas?
    Eh bien si.
    Alors, si les publicitaires ne peuvent user de ce genre d’arguments, pourquoi les politiques le peuvent-ils ?
    Et, tout de même, qu’est-ce que c’est que cette démocratie que veulent nous imposer les dirigeants plus ou moins européens qui s’acharnent à nous dire qu’il nous faut voter OUI et pas NON ?
    Nous croyions, ou alors détrompez-nous, que la démocratie c’était, justement, la possibilité de dire OUI OU NON !
    Jusqu’au président luxembourgeois qui menace : ce sera OUI ou la grôôôsse Kâtââstrôôôphe !
    Ce qu’a oublié de dire notre pas présidentiable-du-tout-juré-craché et pas trop-de-gauche-tout-de-même non plus, c’est que l’attrait du NON, si méphitique soit-il, ne se comprend qu’à la lumière de ce que l’élargissement de l’Europe fait subodorer et laisse entrevoir, pour le moment, mais qui se précise avec les jours qui passent.
    Et que n’ayant pas été consultés au moment des décisions impliquant l’élargissement lequel prend, désormais, les aspects d’une gigantesque et pétaudièresque foire d’empoigne, les citoyens français n’ont plus aucune possibilité pour se protéger que de freiner des quatre fers, des seuls, en fait, à leur portée. Dire NON à tout ce qui se présente.
    Et alors ? Bien sûr qu’ils savent qu’il ne faut pas tout mélanger ! Mais comment peuvent-ils se faire seulement ENTENDRE autrement ?
    Comment peuvent-ils se prémunir contre la précarité, le chômage, la pauvreté, dures et actuelles réalités auxquelles seules échappent ces élites qui ne craignent, évidemment rien de l’Europe, quelle qu’elle soit : leurs salaires et autres émoluments les mettent à l’abri de tous les impondérables européens, qu’ils soient plombiers polonais ou petites mains roumaines. D’autant que les dits salaires des élus européens se ressemblent de plus en plus dans tous les pays considérés. A la hausse évidemment.
    A quoi sert donc, au petit peuple, de dire NON ?
    Au moins à faire comprendre à toutes ces élites, bien nourries elles, de droite et de gauche, qu’ils en ont marre, les citoyens, de se voir mener là où ils n’ont pas envie d’aller et dans des conditions qui les précipitent non dans vert paradis de l’opulence promise, mais dans l’enfer de la pauvreté et de la précarité.
    C’est le genre de discours qu’ils auraient, probablement, voulu entendre de la bouche d’un guide censé prendre sous son aile protectrice, tout ce populo inquiet et malheureux aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain.
    Oui ? Non ?
    Vous croyez, sincèrement, que les enfants – et leurs parents bien entendu – ne seront plus pauvres du tout en 2007, en 2010 ?En 2050 ?
    Et d’ici là, ils vont manger quoi ?
    Et même, on est larges, en 2150, vous croyez, vous, que tout ira aussi bien que promis ?
    Vous vous rappelez l’histoire du berger qui criait ‘Au loup !’’, rien pour se moquer de ses concitoyens ? Ces derniers ont fini par ne plus lui faire confiance.
    Et par renâcler ; en ne bougeant plus d’un pouce.
    Ce qui fait que lorsque le loup a fini par venir…pouf !
    A pu berger ! A pu moutons !
    L’Angleterre va Bien ?
    Qui consulte-t-on là-bas au gré des sondages express, des ‘’micros trottoirs’’ et autres reportages distingués sur la situation financière et les conditions de vie des uns et des autres?
    Les gens en bonne santé ? Riches, même relativement si possible ? Les étudiants, les jeunes, les diplômés, rompus à la mobilité de l’emploi, usant aisément de leur bilinguisme, et acceptant même la précarité, temporaire tout du moins ? Tous ceux, en fait, qui ont assez bien réussi leur grimpette dans l’échelle sociale ?
    Ou alors, les personnes âgées, les retraités, les malades, les délaissés, les chargés de famille, en un mot tous les rejetés par un système anglo-saxon et judéo-chrétien préconisant le darwinisme économique ?
    A qui les études, les enquêtes, les sondages profitent-ils ?
    A qui le crime profite?


  • SMIC européen.

    Alors ?
    Oui ? Non ?
    Non ? Oui ?
    Le choix est mince. Pas facile.
    Toute la différence entre la vie et la mort en somme.
    Quoi oh ?
    Une chance sur deux de se tromper non ?
    Une loterie où l’on aurait une chance sur deux de gagner…tout le monde y court.
    Mais lorsqu’il s’agit de…jouer son avenir sur un coup de dé…il y a urgence d'attendre.
    C’est un peu la sensation que l’on a, à admirer la gracieuse valse hésitation à laquelle se livrent les Français qui ne cessent de louvoyer entre sondages, micro-trottoirs, interviewes, exhortations politiques, avis autorisés et vérités garanties auto-proclamées, sans, toutefois, savoir ce qu’il vont voter.
    Car, en plus, un référendum n’a rien d’un choix éclairé.
    Si l’on vous demande si vous voulez vivre ou mourir, le résultat est clair. Et bien à l’avance.
    Si, par contre, vous avez à choisir entre mourir sur la chaise électrique ou d’une balle dans le crâne…nuance. On hésite peut-être.
    Serait-ce, là, direz-vous, une comparaison-n’est-pas-raison, comme s’en rendent trop fréquemment coupables les mécréants de notre rédaction ?
    Que non cher ami(e).
    Si l’on vous demande de choisir entre avoir une jambe coupée ou les deux, là encore, le résultat est garanti.
    Plutôt que de vous retrouver cul-de-jatte, vous préférez, tout de même eh oui, l’unijambisme qui vous assure de rester séduisant(e) même après 40 ans.
    Mais pour la gambille hein ?
    Bof ! On se fait à tout, c’est mieux que rien.
    Qu’est-ce que c’est que ce galimatias ?
    Peu de choses en fait.
    Sinon ceci.
    Nous vous disions, l’autre jour, qu’il fallait se cramponner ferme à votre SMIC crève-le-faim, pour résister au tsunami annoncé que constituent les candidats polonais, roumains, hongrois et autres moldo-valaques pour qui le-dit SMIC est annonceur des délices de Capoue, vu que chez eux, ils ignorent jusqu’au bonheur infini de pouvoir se payer un huitième de mini-Mac.
    On va assister à une surenchère, en fait une sous-enchère, dont vont pâtir tous les SMICARDS nantis de chez nous.
    Un exemple. Les emplois ‘’aidés’’ allemands, modèle Bolkestein, sont , déjà, rétribués un euro de l’heure. Juste de quoi faire la fête.
    Un jour.
    Pas encore 0,50€ ? Ca vient, çà vient.
    Avec tous les néo-européens qui sont dans les starting-blocks. Et même qui sont déjà partis.
    Et qui pédalent ferme.
    Parce que derrière eux, il y a les Chinois qui arrivent ausi. Et ce genre de tsunamis, eux, ils en ont la spécialité.
    Là-bas c’est encore plus simple. Heureux, sont ceux qui peuvent seulement…travailler.
    Le salaire ?
    Qui a causé d’argent?
    Un bol de riz ça vous va ?
    Faut assurer les 9% de croissance non ?
    Tout cela pour dire que le paradis européen nouvelle manière se dessine.
    Et çà commence par l’Allemagne.
    Courrier International nous l’annonce.
    Outre-Rhin, les patrons ont trouvé le filon. Enfin un nouveau parce qu’ils en connaissent déjà pas mal.
    Au lieu d’embaucher des salariés normaux, - au SMIC, pourquoi pas, bien qu’il n’en existe pas chez eux comme c’est commode - ils font faire le boulot par des stagiaires. Vous savez ces petits jeunes, même crânes d’œuf en préparation, qu’on exploite en leur faisant espérer un ‘’vrai’’ emploi pendant, disons une trentaine d’années. Jusqu’à l’âge de la retraite par exemple. Qu’ils n’auront pas, d'ailleurs, puisqu’en tant que stagiaires ils n’ont droit qu’à une chose en fait de protection sociale : le sourire du chef de service qui les rassure sur la reconduction du stage pour les former encore mieux. Vu que là aussi, ils ne le seront jamais assez, formés, donc raison de plus pour les prolonger. CQFD.
    Ah vous voulez être européen ?
    Vous allez l’être camarades.
    Et ce n’est pas fini.
    Le même canard nous rapporte ce que nous apprend le Daily Telegraph sur l’Allemagne encore. La création d’une agence de dumping salarial.
    Simple : on demande aux employeurs de proposer un salaire maximum qu’ils sont prêts à consentir pour un emploi, puis l’agence met aux enchères.
    Mais à ce qu’on appelle en France les folles enchères. Les enchères…par le bas.
    Celui qui remportera la place sera le moins-disant. Celui qui acceptera de bosser pour…moins de 4 euros de l’heure.
    Pour le moment.
    Car des affamés heureux de retrouver la dignité d’un travail en se sustentant avec un quignon de pain, il y en aura toujours plus.
    Nous n’aurions garde d’ignorer que cette mirifique – pour les patrons – agence pour l’emploi, c’est comme ça que ça s’appelle, prélève au passage entre 0,8 et 3,9% sur la transaction. Un gros quignon à chaque emploi.
    Comme les candidats se bousculent au portillon, n’est-ce pas, ça en fait des quignons.
    Le prix d’une Béhème ? Oh, dans les 21 à 22 millions de quignons. Mais des gros hein?
    Vous avez dit Europe ?
    L’Huma vient de lancer une campagne d’information en déposant dans les boîtes aux lettres, deux feuilles dans lesquelles est fait un instructif parallèle entre la directive Bolkeseillères et la future Constitution.
    Croquignolet.
    Et là on ne peut pas dire que l’info soit malhonnête ou orientée.
    C’est texte contre texte.
    Et même texte avec texte, tant ils se ressemblent.
    Pour parler net, l’Europe de demain c’est…l’ouverture totale et complète de la concurrence, de la libéralisation de tous les marchés, de tous les services, des produits laitiers-vos-amis-pour-la-vie à la vente de parapluies, en passant par la sécurité, le transport, la santé, l’éducation, la recherche, et, bientôt pourquoi pas puisqu’on y est déjà aux USA et bien sûr en Irak, la défense nationale.
    Plus rigolo encore : alors que dans toutes les constitutions du monde, les buts poursuivis, les grandissimes options sont annoncés comme ‘’devant être’’, ou ‘’seront’’, sur un mode, donc, affirmatif, positif, dans les articles de la Constitution l’on trouve une foultitude d’interdits.
    Et même ‘’d’interdits d’interdire’’. Du genre, ‘’toute restriction à la libéralisation des services est interdite’’. Voire même, ‘’toute restriction faite par les autorités locales, au nom d’une réglementation, antérieure ou pas, est interdite’’.
    Disons-le en clair, même si ce n’est qu’implicite dans les énoncés : les autorités locales, les maires, les conseillers généraux, les députés même, ne sont que des empêcheurs de libéraliser en rond.
    D’ailleurs, les députés, y compris européens, devront s’incliner de bon ou mauvais gré, devant une commission qui sera, contre vents et marées, totalement indépendante. Donc, inoxydable et résistant à toutes ces voix venues de l’Europe d’en bas, qui pourraient leur donner à penser que, éventuellement, peut-être, on sait jamais, ils pourraient être dans l’erreur voire aller droit dans le mur. Et nous avec…
    En un mot comme en cent, en trois mots comme en 480 articles, la Constitution c’est, l’ouverture TOTALE du marché.
    Dites, ne couinez pas que vous ne le saviez pas et surtout, ce que cela signifie hein ?
    Allez !
    Vivement que ce soient les commerçants, les industriels, les chefs d’entreprise quoi, qui soient au pouvoir.
    On exagère ?
    Qu’est-ce que vous croyez ?
    Qu’on fait de l’argent avec des bons sentiments ?
    Vous savez quels sont les salaires des petits et grands chinois qui vous fabriquent les chemises et des chaussettes achetés deux ou trois centimes d’euros et qui vous seront revendus – tu as vu comme c’est pas cher ? – ‘’seulement’’ dix ou vingt fois plus ?
    Eh bien, juste le bol de riz qu’on vous causait!
    Et pas trop gros encore.
    Et toutes les 24 heures, seulement, parce que là-bas, pas question de manger pendant le travail.
    Comme on dort pas non plus…c'est tout bénef!
    Ils disent rien les Chinois ?
    Ben si. Entre 150 et 200 manifs par…jour.
    Ouais mais en face, gare !
    En cas de nécessité, d'incident disons le mot, c’est la famille qui paiera la balle qui vous enlèvera le goût de rouspéter.
    On exagère ?
    C'est vrai que la Chine c’est loin et que pour aller y voir…
    Attendez un petit peu.
    Si vous pouvez pas aller voir sur place les conditions de vie des petits Chinois, vous allez bientôt les connaître de plus près.
    Ah !
    On oubliait !
    Au nom de l’Europe et de sa Constitution bien sûr.
    Quoi on est pour le NON ?
    Alors, primo, on s’en tape mais alors…à un point! Parce que drapeau bleu ou bleu drapeau hein?
    Le vote, c’est chacun son truc mais faudra pas venir chougner après.
    Deux : évidemment qu’on n’a rien de commun avec l’Huma. Le style coco, hein, ça va comme ça !
    L’évangile stalinien, krouchtevien ou brejnevien, voire poutinien, parce que toujours KGB, c’est-à-dire tchékiste bon teint, on connaît.
    Ah? Parce que chez nous '‘’ils’’ auraient viré leur cuti ?
    Peut-être, mais eux aussi, ils auraient pu faire comme le pape (encore lui ?), demander pardon.
    Et réparer.
    60 millions de morts bien sûr, ce sera difficile.
    Mais au moins quelques gestes qui leur coûtent. Mais quand ça coûte hein?
    Cela dit, comme l’a finement souligné un commentateur, si Charles de Gaulle était encore vivant, on n’a pas, mais alors vraiment pas l’impression, qu’il aurait été voté OUI.
    D’ailleurs, - relation ou pas c’est vous qui voyez -, il est, avec Mac-Mahon, un des rares présidents de la République à terminer son mandat pas plus riche qu’au début.
    Allez.
    Assez causé.
    J’ai ma vaisselle à faire moi.

  • Oui c'est bien NON!

    Au beau temps de la guerre froide, le défunt ministre soviétique Molotov était affublé à l'ONU, du joli sobriquet ''Monsieur niet''. En français, ''Monsieur non''.
    Pourquoi?
    Parce qu'à toutes les demandes formulées par les représentants des pays démocratiques - en fait non communistes- il répondait non.
    Sauf une fois, ou dans un de ses discours, les observateurs notèrent qu'il avait dit deux fois oui! Surprise...qui ne le fut plus lorsqu'ils s'aperçurent que sa phrase s'énonçait ainsi:''Oui, oui, c'est bien non que j'avais dit!''.
    C'est un peu ce que les sondages révèlent à propos du vote européen.
    Des questions devraient pourtant se poser dans les têtes d'oeuf qui s'effarent de cette ''mauvaise''tendance.

    Déja: pourquoi s'étonner?
    En effet, les intentions négatives de vote signifient, on le sait, un refus de la part de l'électorat qui n'a que ce moyen pour se faire entendre. Le vote sanction. Primaire? Mais ce système ne l'est-il pas, qui ne donne aucun autre moyen pour être entendu?
    Alors? Pourquoi?
    Faisons un compte - assez bref - des raisons d'être mécontents.
    Montée des prix. Les citoyens en ont assez n'est-ce pas? Et les apaisements de circonstance n'y font rien, évidemment. Les augmentations sont toujours démenties par les indices officiels et les déclarations lénifiantes de ceux qu'elles ne dérangent nullement.
    Ensuite: montée de la ''castisation'' des sociétés dites avancées. Rétribution ''au mérite'': les riches se servent toujours plus...aux dépens, mathématiquement, des plus pauvres. Eh oui, l'argent il faut bien le prendre dans une poche.
    Encore: montée des profits des entreprises. Ils deviennent indécents, voire criminels dès lors que les actionnaires, seuls, en profitent mais pas les acteurs de l'accroissement des bénéfices, ni même les investissements générateurs d'emplois. La spéculation boursière n'a jamais enrichi que les spéculateurs.
    Quoi encore?
    La montée de la corruption généralisée. Dans l'échelle internationale, notre pays mérite la piteuse note de seulement...6,3. En réalité entre 7,8 et...4,8! Quelle corruption? Celle des hommes politiques, des chefs d'entreprise, mais celle aussi des ''petits'', des fraudeurs de tout poil et au petit pied. Du genre fraudeurs à la Sécu ou aux aux allocations familiales. Toutes choses que permettent, entre autres, les utilisations frauduleuses de cartes Vitales et...de fausses pièces d'identité: 2,7 millions de faux permis de conduire permettent de se faire attribuer autant de fausses cartes. En toute impunité. De quoi, agacer, n'est-ce pas, les citoyens honnêtes, - il y en a encore - qui ont pour principe de ne pas frauder...ou de ne pas pouvoir en profiter.
    Quoi encore? Montée connexe de la mise au jour des turpitudes politiques. ''L'affaire'' des marchés public d'Ile de France, ne peut manquer de rappeler, d'une part, bien d'autres grosses affaires touchant les plus hauts échelons de la hiérarchie et d'autre part, toutes les ''petites'' dont les citoyens savent bien qu'elles touchent ou peuvent toucher, tous ceux qui, dans les quelques 30.000 et quelques communes de France, représentent l'argent public négociant avec le secteur privé. Si les fonctionnaires honnêtes et méritants existent, heureusement, sont-ils vraiment nombreux ceux qui sont capables de résister aux tentations permanentes auxquels ils sont soumis?
    Et quoi encore? Montée de la précarité. Par exemple: montée des...baisses de revenus chez les retraités toujours plus ponctionnés. Dites, vous savez, vous, comment un retraité qui n'a aucun droit à la parole peut être tenté de se faire entendre? 2002, çà ne vous rappelle rien?
    D'autres montées de mécontentement? D'autres raisons?
    La façon dont les medias ont poussé au vote-miracle de 2002 pour envoyer les délaissés dans une situation qu'ils refusent aujourd'hui, vous ne pensez pas que çà leur donne bigrement l'impression d'avoir été pris pour des poires? Et bigrement la certitude de voir poindre une autre manoeuvre du même tonneau qui les pousse à adopter une Constitution dont ils subodorent ou s'imaginent qu'elle va les enfoncer encore plus?
    Et les privilèges de castes? Et les promesses non tenues? Et les banques qui profitent? Et les intérêts de l'épargne qui baissent? Et les consommateurs grugés? Et les périls chimiques alimentaires et environnementaux? Et la pollution agricole impunie? Et l'insécurité? Et les victimes qui payent alors que les coupables profitent? Et la déresponsabilisation absolue des ''responsables''? Et le prix du pétrole toujours payé par les mêmes? Et les fautes de la France d'en haut, sans cesse pénalisant la France d'en bas?
    Vous pensez que la belle - et suspecte ? - unanimité du corps politique poussant au oui va être entendue par un corps social qui n'a pas d'autre moyen de dire non? Alors que la Paradis promis par ces mêmes politiques est sans cesse reporté aux calendes?
    Allons! Sincèrement!
    Et puis, tout de même, vous voulez faire croire qu'en cas de NON dérangeant, l'Europe va s'écrouler?
    Mais voyons! L'Europe va continuer comme depuis le Traité de Nice. Et la Commission va continuer son travail. Comme la Cour de Justice. Comme le Parlement.
    Juste une remarque: le NON, s'il domine, va au mieux faire perdre du temps. Mais, de toutes manières les choses vont, encore et toujours, aller en s'aggravant pour les délaissés du système. Qui vont encore et toujours, et de plus en plus, avoir le besoin de dire NON. Et le feront, un jour ou l'autre et à leur propre manière.
    Laquelle?
    Le corps politique devrait vraiment s'en inquiéter.
    Mais il ne le fera pas.
    Alors?
    ''Après moi le déluge'' avait dit louis XV, le ''bien-aimé''.

  • Subventions royales

    Camilla, vous savez Camilla qui va épouser Charles, va recevoir de lui, en plus de son indéfectible amour (depuis 20 ans çà compte), une dizaine de millions d'anciens francs (environ 100.000 francs lourds ou 15.OOO euros) par mois.
    Pas mal?
    Eh mollo! Une misère comparée aux quelque cent et quelques millions mensuels(environ un million et quelques de francs lourds) que rapporte une des grandes propriétés de Charles.
    Grandes propriétés? Immenses. Du genre de toutes celles qui lui ressemblent et constituent 80 à 90% de la Grande-Bretagne. Ecosse comprise of course.
    Eh oui. Comme dans le système du Moyen-Age.
    Système qui, dans un monde en perte d'équilibre permanent, permet à l'aristocratie de conserver le sien. La stabilité de l'Empire, y a que çà de vrai.
    Sauf, néanmoins et toutefois, que si ce système est moyenâgeux, il s'accomode fort bien des nouveautés du monde moderne.
    Notamment des subventions européennes dont on sait qu'elles permettent aux grands propriétaires terriens - la noblesse - de retirer des revenus confortables sans trop se fatiguer.
    On garde la livre et la conduite à gauche, on fait la tronche au système métrique, on amoure les Etats-Unis, on n'aime pas l'Europe, mais, tout de même, on love follement l'Euro.
    On ne crache pas non plus sur les (grandes) maisons de village de Dordogne et bientôt de France et de Navarre en (re)commençant à coloniser ce royaume de France là où, d'ailleurs, il y a dans les 5 à 6 siècles, on avait essayé de prendre pied, avant d'en avoir été ejectés manu militari.
    L'Empire est mort mais l'Empire contre-attaque.
    Et alors? On ne peut pas tout détester hein?
    C'est-y pas une preuve que les Anglais, enfin ceux qui ont les moyens, sont, tout de même, un peu européens?
    Ils font des efforts non?
    Bien sûr, les Français, enfin ceux qui ont des maisons à vendre, rigolent en comptant les billets.
    Et puis les Anglais, ils finiront bien par parler français sans trop d'accent.
    Après avoir publié leur propre journal et monté leur propre radio, (et leur télé?), dans leur langue.
    Allez va...De toutes façons, on va tous un jour devenir européens.
    A quelle mode? Européenne? Anglaise? Américaine? Riche? Pauvre?