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Politique - Page 3

  • ONG: animaux vs humains?(Petite mise à jour le 01/03)

    La miraculeuse ‘’découverte’’ de la nécessité de protéger l’environnement est toute récente. Trop, hélas, pour donner le temps au genre humain de ‘’faire quelque chose’’ de suffisamment efficace pour sauver ce qui pourrait l’être, d’une planète qui hésite entre déconfiture et décapilotade.

    Certes, l’actuel délabrement environnemental n’en est peut-être pas déjà au point que toute vie deviendra impossible dans les mois ou les années qui viennent. Encore que…

    Néanmoins, le mouvement de dégringolade généralisée est désormais suffisamment perceptible pour que l’on se rende compte de son irréversibilité. D’autre part, on sait tous que depuis l’aube de l’Humanité, les humains ont passé infiniment plus de temps à réparer les dégâts des catastrophes qu’à les éviter.

    Conclusion : nous ‘’y’’ allons tout droit et l’important, désormais, n’est plus de savoir si LA catastrophe va arriver mais quand.

    Un argument supplémentaire vient de nous être donné, qui confirme nos craintes et bétonne nos tristes certitudes.

    Selon des études et rapports, en provenance de sources scientifiques multiples, non seulement les efforts de préservation de l’Environnement ne donnent pas les résultats escomptés mais ils accroissent l’état de dégradation de la Terre qu’ils sont censés protéger et, pire, aggravent la détresse voire la disparition des populations directement concernées par les mesures prises sur le terrain.(1)

    Ainsi donc, la protection des espèces animales et de la biodiversité nécessitant d’importants aménagements sur de grandes portions de territoires, il était, selon les ‘’experts’’ des ONG, nécessaire de rendre à la Nature les espaces que l’urbanisation lui a soustraits. On aménage des enclaves, on crée des parcs, on protège à tour de bras au nom de la protection animale et végétale.

    Ce qui se traduit par, dans la quasi-totalité des cas, l’obligation de rendre aux espaces naturels leur virginité mise à mal par la présence humaine.

    DEPORTATION EN SILENCE.

    L’ennui est bien que ladite restitution contraint à des déplacements de populations, déplacements qui, en d’autres temps et autres lieux, avaient pour nom…déportations en masses.

    Infiniment regrettable d’autant que cet aspect de la question est systématiquement passé sous silence par les autorités responsables, mais aussi, voire surtout, par ces même Organisations Non Gouvernementales, qui sont, la plupart du temps, à l’origine de ces mesures d’exceptionnelle envergure.

    Il en résulte…eh bien ce qui en est résulté de toute action ayant pour but d’éloigner les humains de leurs habitats, de leurs congénères, de leur environnement, de leurs racines tout simplement, une dégradation programmée de toute vie sociale des groupes humains concernés.

    A terme, et déjà maintenant, la disparition pure et simple de groupements ethniques entiers.

    Perte de repères, pertes de mémoire collective, éclatement des collectivités voire des familles, des clans, des ethnies même, spoliation de terres, violence politique et bureaucratique à l’égard de tous ceux qui osent ne pas adhérer à la doxa du moment, tel est, désormais, le lot des populations qui ont le malheur de se vivre dans des aires à protéger.

    Honte absolue : les ONG qui se vantent, à grand renfort d’auto congratulations médiatiques, de merveilleux résultats quant à la protection de la Nature, observent un silence absolu, et prudent, sur les conséquences désastreuses de leurs choix drastiques effectués…sur le dos des autres, des plus faibles, des malheureux.

    BLANCS BIEN NOURRIS

    Il ne faut pas se voiler la face : les ONG sont, à 90%, constituées de Blancs bien nourris qui imposent leur vision protectionniste occidentale à des populations indigènes impécunieuses, voire miséreuses, sur les épaules desquelles les organisations font peser, en fait assoient leur aura, leur image ‘’bienfaitrice’’ à la mode occidentale, image construite à coups de déplacements obligatoires et de déracinement des individus.

    Il faut dire que lesdites ONG ont tout intérêt à taire leurs erreurs vu que les subventions gouvernementales dont elles vivent risqueraient de s’en ressentir : les gouvernements et multinationales dont elles dépendent, ont bien besoin d’elles pour améliorer leur image de marque ‘’écolo’’.

    Le tableau en est d’autant plus noir.

    Première conséquence, une prise de conscience de certains scientifiques mais aussi des victimes de ces déportations qui commencent à se mobiliser…et qui qualifient déjà ces ONG, d’écolo logistes ou d’écolo-nialistes (2).

    Deuxième conséquence, le combat risque d’être rude. En effet, les ONG, ne sont pas prêtes à faire machine arrière.

    Impossible, pour le moment du moins, de les faire changer.

    Car elles ne sont pas seules en cause.

    La taille de leurs parrains -dans tous les sens du terme- est telle qu’en s’en prenant à elles, c’est à eux que l’on s’attaque.

    Des parrains ?

    Des noms !

    HARA KIRI

    Un ou deux parmi une foultitude.

    La Fondation Hulot est sponsorisée par EDF (Et le nucléaire alors?), l’atomiste Areva (Encore pire !), L’Oréal (Cosmétiques chimiques et toxiques, fabricants aussi des produits Ushuaia), le pire du pire TF1, bref, les plus grands penseurs écolos, y vont de leurs sages conseils et, grands censeurs aussi, morigènent sévèrement les profiteurs du sacro saint Progrès…en n’omettant pas, toutefois, d’en profiter un peu aussi, vu que charrier l’eau pour boire et se laver, se coltiner le bois pour la tambouille et nettoyer la lampe à huile c’est bien au cinéma et dans les discours pré électoraux, mais, bon, ça va comme ça.

    Résultat: c'est nouveau, ça vient de sortir: on sauve la Nature avec l'aide de ses destructeurs..

    La Fondation Bille Gates, elle, est fondée sur la fine fleur des pollueurs et profiteurs du pétrole, de l’informatique, du bétonnage, bref, de tout ce qui, à terme, condamne à mort les pays pauvres et…leur donne le coup de grâce en les contraignant à sauver la Nature en se faisant hara kiri.

    Les autres cas de ce genre relèvent, malheureusement, de l’anecdote tant ils sont communs et désormais passés dans les mœurs (3).

    TOUT EST RELATIF…

    Ici, comme partout ailleurs, on retrouve l’éternel problème : pourquoi, quand et comment choisir son camp ?

    Qu’est-ce qui est bien, mal, acceptable, relatif, suffisant, tolérable, surtout dans ce domaine où tous les avis se présentent comme fiables, et tous les points de vue se nourrissent d’une part de vérité ?

    Que faire de vraiment bien dans un monde qui a, une fois pour toutes, et continuent de le faire, gommé systématiquement les différences, justement, entre Bien et Mal ?

    Certes, lorsqu’on fait ce genre de remarques à nos sauveurs auto proclamés, ils nous répondent qu’il faut bien trouver de l’argent pour nourrir ce combat de sauvegarde.

    Un petit mal pour un grand bien.

    Enfin qu’ils disent.

    En clair, il fait relativiser. Le bonheur selon ces bonnes âmes, c’est d’accepter de vivre comme unijambiste plutôt que cul de jatte.

    Résultat de cette politique de ‘’protection’’ de la planète : c’est les pays pauvres que l’Occident, coupable des pires destructions, charge de sauver par tous les moyens, les quelques attributs censés nous rappeler ce à quoi devrait ressembler la Nature.

    Très fort non?

    Plus fort encore que la logique des multinationales pollueuses qui font des bénéfices avec leurs filiales spécialisées, elles...dans la dépollution...

    En fait, dans la même logique: transférer, d'une part, sa propre responsabilité sur le dos des autres et, d'autre part, collectiviser les pertes pour privatiser les gains.

    Finalement, on a l'impression de se retrouver dans le cour de récré de la maternelle: ''c'est pas moi m'dame, c'est lui''. Le problème est que ces mômes mal élevés ne sont pas que des gamins. Il s'agit, ni plus ni moins que des dirigeants, politiques et économiques, de la planète entière.Qui font payer leurs erreurs et/ou leur vilenies par ceux-là même qui en souffrent. Vous, moi, nous....

    ‘’A LA BRIGITTE BARDOT’’

    Et voilà !

    Les civilisés Occidentaux ont bousillé leurs propres pays et une bonne partie des pays de sauvages ?

    Pas grave et aucun problème. Il suffit donc contraindre ces sauvages là à sauvegarder ce qui reste de leur patrimoine naturel, une fois les multiples colonisations passées.

    Quitte à privilégier les animaux aux dépens des indigènes récalcitrants.

    Ce réflexe, ‘’à la Brigitte Bardot’’, est, d’ailleurs bien connu qui privilégie la vie des bébés phoques plutôt que la survie des smicards.

    Même si nous adhérons, ô combien évidemment, à la sauvegarde de l’Environnement et de tous ce qui s’y trouve, ces pratiques ressemblent un peu trop à des fantaisies de nantis. La bonne conscience payée par les autres. Marie Antoinette ne conseillait-elle pas au bon peuple de manger de la brioche en cas de manque de pain?

    Protection, sauvegarde de la Nature...pour un résultat nul par ailleurs.

    Car la surprise est de taille.

    Des scientifiques plus scrupuleux que d’autres, se sont rendu compte qu’en réalité, ces opérations à tout va de créations de parcs animaliers et de réserves végétales et animales, ont aggravé la situation.

    Non seulement les populations déplacées, déportées, déracinées, perdent tout ce qui constitue leur existence et vont grossir les hordes de SDF des cités tentaculaires d’Afrique, d’Asie et d’Amérique, mais tout aussi désastreux, 90% de la biodiversité se retrouve non pas à l’intérieur mais bien à l’extérieur des zones protégées !

    Ce que le premier scientifique venu aurait peut-être pu prévoir, compte tenu, pour faire court, du fait qu’agressée, la Nature, à l’intérieur de certaines limites bien entendu, a évidemment tendance à multiplier exagérément les efforts de sauvegarde qu’elle s'invente elle-même.

    Conclusion, encore plus grave, criminel quasiment, malgré les cris d’alarme lancés par les spécialistes observateurs du désastre prévisible et déjà visible, la plupart des responsables des ONG continuent dans la voie qu’ils considèrent comme la seule compatible avec la protection de la planète.

    Il faut dire que leur mission (leur fond de commerce ?) leur assurant les subventions des multinationales et des gouvernements soucieux de leur image de marque écolo, il nous paraît hautement improbable de voir le mouvement s’infléchir.

    ‘’Qui t’a fait roi ?’’, disait ce comte périgourdin au premier des capétiens, pour lui rappeler que son trône ne tenait qu’au bon vouloir de ceux qui le lui avaient concédé.

    Qui subventionne plus ou moins les ONG  qui disent, ou prétendent sauver la planète?

    Les gouvernements, les multinationales, les groupes politiques…et les candidats aux élections multiples et diverses, dont les organisations écologistes sont devenues le faux nez.

    C’est ainsi.

    Une fois de plus, dans ce monde où le mal est devenu le bien et vice-versa, c’est désormais l’argent qui donne le pouvoir et dicte la loi.

    Certes, l’Occident s’enorgueillit de privilégier l’état de droit.

    Mais qui dit le droit ?

    En Provence on dit : ‘’Qui paie commande’’.

    Et il n’y a pas qu’en Provence…

     

    (1) Article de Anne Muller de Orion Magazine, cité par Courrier International N°851

    (2) Certes, toutes les ONG ne sont pas identiques, mais nous ne saurions oublier les ONG sur les comptes desquelles, la  Cour des Comptes, justement, s'est penchée...en fronçant le sourcil. Vous vous souvenez? Ces ONG ''spécialistes'' des grandes catastrophes et dont les comptes de fonctionnement sont d'une opacité à toute épreuve. Elles aussi savent à quels rateliers se nourrir...et en appeler, en plus, à la générosité du petit peuple jamais prise en défaut, elle...même si, là aussi, les mobiles sont souvent plutôt difficiles à cerner avouons-le.

    (3) Tiens, pour compléter nos précisions, nous vous donnerons demain, toujours tirés du même papier de notre vigilante et bien informée consoeur, quelques noms, et certains des plus étonnants, de nos sauveurs de la planète qui, pour sacraliser leurs actes de charité, mettent en application, à leur manière, ce très humble et très humain précepte biblique qui dit: ''Lorsque je fait un acte généreux, que ma main droite ignore ce que fait ma main gauche...''

    Sauf que pendant que la droite sauvegarde (mais de quelle manière..?.) la gauche détruit...

  • SSSSECTES: la (vraie) fin de l'Histoire?

    Encore les sssectes ?

    Ben oui, encore…

    Vous ne croyiez, tout de même pas, que nous allions nous arrêter en si bon chemin.

    Comme les insecticides, nous ne dormons que d’un œil. Et on n’en est pas fatigués pour autant, vu que notre combat à nous est pur, propre, idéaliste, digne, honnête, honorable, chevaleresque…

    -Bon, dites voir là, c’est pas un peu fini votre débile auto satisfaction et vos louanges pro domo ?

    -Eh, oh, s’il vous plaît hein ! Un peu de tenue d'abord ! On disait ça juste pour préciser qu’au moins, nous, les ssssectes, c’est pas notre fond de commerce et que nous ne sommes ni subventionnés ni ne recevons de suspects ou peu transparents subsides, pour les défendre.

    C’était juste pour dire que nous tâchons de ne jamais être forts avec les faibles et faibles avec les forts.

    D’autant que forts, hein, on ne l’est pas tellement.

    Bref.

    Ceci pour dire, tout simple, que le journal ‘’Var-Matin’’, qu’un de nos lecteurs nous envoie aimablement de temps à autre, nous a révélé un danger sournois qui menace notre société,que dis-je, notre planète entière,  via, peut-être, notre éventuelle future présidente de la République.

    Explication.

     
    Dans un numéro récent, de ce machin qui couvre le Var et les Alpes Maritimes et se retrouve, en compagnie de ‘’la Provence’’ dans le portefeuille de monsieur Lagardère dont le papa avait dit, en l’achetant, qu’il visait, en priorité, ‘’la zone publicitaire de l’arc méditerranéen’’ (les lecteurs, eux, ne l’intéressaient qu’en raison du tirage qui légitime la pub), dans un numéro récent, donc, figurait en dernière page, une interviewe de Jacques Attali, ex conseiller du président Mitterrand...et ami intime de mâââme Ségolène.

    Et que disait ce conseiller, par ailleurs écrivain, féru, et pas qu’un peu, d’économie, de politique et de sociologie, voire de psychologie ?

    Tout simplement ce que nous disons, pas les seuls d’ailleurs, que notre système est f, o, u, t, u. FOUTU.

    Oui, FOU-TU.

    Il avait, il y a quelques années, annoncé que notre civilisation se dirigeait, impavidemment et stupidement vers quatre icebergs, l’un économique, l’autre politique, le troisième social et le dernier environnemental.

    Significatif, à notre sens : il a dit cela avant le départ de l’hystérie médiatico écologique, ce qui lui donne bien une valeur quasiment prophétique au sens le plus concret du terme.

    Et cette fois-ci ?

    C’est pire ma brave dame, et même terrifiant, mon bon monsieur.

    PEUR DE L’ AVENIR

    On cite déjà le titre : ‘Pourquoi il faut avoir peur de l’avenir ?’’.

    Messieurs Jean-¨Pierre Brard et Georges Fenech, au secours !!!

    Ce type est un sujet de trouble grave à l’ordre public !!

    Il fout la trouille à la France laïco paisible et personne ne bouge dans la commission parlementaire ?

    Dangereux le mec.

    En plus il détaille, il explique, on paraphrase, mais précis :

    ‘’Le réchauffement de la planète c’est grave, dit-il, mais il y a plus. L’augmentation et le sophistication des moyens technologiques nous mène tout droit vers le ‘’Meilleur des Mondes’’, ‘’1984’’, et la ‘’Ferme des animaux ‘’réunis.

    Nous allons fissa vers un monde dirigé par Big Brother. Un monde à deux vitesses, superfliqué, où les esclaves serviront l’élite sans autre liberté que celle de regarder la télé, de se goinfrer diététique, mais diététique style supermarché évidemment, et de voter dans le sens de l’Histoire : soit à droite soit à gauche, ce qui reviendra au même puisque la social démocratie sera désormais le cache sexe du capitalisme néolibéral interprété avec des paroles légèrement différentes mais sur une même musique.’’

    Le plus grave est, tout de même pour la fin.

    Et là on cite intégral :

    ‘’Tous les dérapages et débordements technologico politiques pourront se terminer par ‘’un hyper conflit,, qui serait une mise en résonance de tous les conflits locaux en un seul, avec des armes de plus en plus sophistiquées et de plus en plus facilement disponibles pour toute sorte de gens dans le monde. L’Humanité pourrait ne pas y survivre.’’

    Mais il est fou ce type !

    Dire, comme ça, que notre civilisation va à la catastrophe, c’est juste bon pour se faire coffrer de nos jours. Ou à être mis en accusation par l’ADEFI, donc dans les medias, pour trituration des cerveaux, semailles de mauvaises nouvelles, prophéties de malheur, bref, ce type est une secte à lui tout seul.

    Curieux, tout de même que ce pervers oiseau de mauvais augure, ami et conseiller (non déclaré mais tout de même de notre éventuelle future présidente) ne soit pas poursuivi par la Commission  Parlementaire…

    Imaginez un peu les dégâts que ses écrits (1) pourront faire, vont faire, dans les cervelles de ceux, en particulier les plus jeunes, qui vont les lire… !!

    Et on le laisse écrire ça ?

    On n’en parle même pas pour dénoncer les dangers qu’il représente ?

    Que fait l’ADEFI je vous le demande ? Que fait la commission parlementaire ?

    50 MILLIARDS DE FRAUDES

    Au fait, côté commission, et juste entre parenthèses et incidemment, ne serait-il pas temps d’en mettre une en place à propos de la fraude aux impôts directs et indirects ?

    Près de…50 milliards d’euros qu’elle nous coûte.

    Oui, oui, vous avez bien lu, et entendu dans le poste.

    50 milliards, 300 milliards de francs lourds. 30 mille milliards de francs anciens anciens anciens. De quoi construire près d’un millier de centres hospitaliers universitaires. De quoi mettre le SMIC des deux millions de smicards à 1.500 euros nets pendant…25 ans.

    C’est-à-dire de quoi faire remonter le pouvoir d’achat et booster la croissance de plus de…un point et demi.

    De quoi même, nous libérer en quelques années, en forçant un peu, et en embauchant aussi tout de même, de notre dette nationale.

    Pas mal non ?

    Alors ?

    Pas de commission  parlementaire pour lutter, vraiment, contre la fraude fiscale, contre les achats sans facture et contre le travail au noir ?

    LA MORT DES ETATS UNIS

    Pour en revenir à notre prophète de malheur, il nous informe, également de la dégringolade de l’Oncle Sam, histoire, en passant, de nous rappeler que les empires sont fragiles, les plus grands aussi. Et surtout: quand ils tombent, ça fait vraiment beaucoup beaucoup de dégâts..

    Plus curieux encore, il épingle les USA et les Anglais comme la puissance qui a succédé aux Romains.

    Si vous ne le savez pas, on vous le donne Emile : c’est très exactement, sauf erreur de compréhension de notre part, ce que disent les…Témoins de Jéhovah, qui annoncent, depuis une cinquantaine d’années et malgré certains flous dans les dates quant à la ‘’fin de l’Histoire’’, que cet empire-là, l’anglo-américain, allait un de ces jours se casser la margoulette tout seul.

    Mais, en plus, et ce qui est plutôt rigolo mais bougrement inquiétant car collant à la réalité, ils l’appellent, vous savez comment, cet empire anglo-américain ?

    Le faux prophète. Tel que...

    C’est presque du genre ‘’Grand Satan’’ de l'ayatollah Kohmeiny, d’Amedhinedjad et de leurs copains barbus.

    Comme on connaît les américains, et pas seulement pour avoir bossé avec eux en Europe et en Afrique de l’Est, cette explication nous va fort bien vu qu’elle colle, au poil près, avec notre expérience personnelle.

    Faux prophète : c’est vraiment, vraiment, le mot. Ca commence avec le chewing gum et ça continue avec les jeans, les Harley, le franglais, le swing, les serial killers et les débilo-séries US, Walt Disney, le dollar,évidemment, Wall Street, la finance, bref...et tout le reste....

    L’envahissement de la planète par le système financier, politique et culturel ( si l’on peut parler de culture) US, est, désormais tel qu’il correspond très exactement à un corsetage total et absolument sectaire, mis en place par un super gourou qui ne conçoit un monde qu’entièrement américain.

    Cette interprétation, et la déduction qui en découle, nous paraît, d’ailleurs, la seule possible vu l’arrogance et la brutalité d’un système qui, comme tous ceux mis en place par Alexandre, Gengis Khan, Napoléon, César et autres grands chefs, se sont tellement gonflés de prétentions qu’ils ont finit par en claquer.

    US bientôt par terre ?

    Dans dix, vingt, trente ans ?

    Jacques ATTALI, lui,  voit la dégringolade finale aux environs de l’année 2035.

    Mais l’avenir a ceci de particulier qu’il est d’autant plus difficile à prévoir qu’il concerne le futur aurait dit M. Jourdain.

    Mais monsieur ATTALI semble ne pas savoir, ou oublier, que tous les pourrissements s’accélèrent vers la fin…

    Plus elle approche, plus la déliquescence se précipite…

    Et c’est ainsi que la plus grande secte de l’Histoire, la secte du fric, fondée sur notre civilisation judéo chrétienne, et surtout, mariée avec elle, s’en va à sa perte.

    Ne pleurez pas, vos mouchoirs ne serviront pas à grand-chose…il n’y a rien pour la remplacer.

    La Chine ? Notre équilibre économique mondial ‘’par la barbichette’’, fait qu’elle ne tient debout que grâce au marché US et vice-versa, de plus en plus étroitement.

    L'Inde? Entre hindouisme, bouddhisme, islam récurrent et sikkhisme, elle a bien d'autres vaches sacrées à fouetter et ne s'est jamais occupée du reste du monde...sauf lorsque ses centres d'appels et ses nouvelles universités lui rapportent des milliards de roupies.

    La Russie? Elle aussi est scotchée à l'Occident par les liens sacrés du divin capitalisme et de l'orthodoxie.

    Reste donc que si les USA tombent, le système entier tombe avec.

    Déjà en 1929, vous vous souvenez?

    Alors maintenant vous pensez...

    Contrairement à ce que nous disait Francis Fukuyama, la fin de l’Histoire n’est pas venue avec la chute du Mur de Berlin.

    Elle viendra avec la dégringolade du système à la fois religieux et mercantile.

    C'est-à-dire la civilisation judéo chrétienne qui a répandu, certes, la bonne parole de paix et d’amour, mais, en réalité, a semé la haine, l’avidité, le discorde, la guerre et la destruction.

    Ne pleurez pas on vous dit.

    Le monde sera plus propre après.

    Comment? Sous quelle forme? Sous quelle forme et de quelle couleur?

    Bonne question...

    (1)‘’Une brève histoire de l’avenir’’, 422 pages, 22 euros, chez Fayard. (Vous voyez qu’on est courageux ? On vous donne même le nom de son bouquin catastrophe)

     

     

     

  • Total, Airbus, Alcatel, Poutine: même combat...et bientôt la guerre?

    Total, BNP Paribas, Loréal, LVMH, bref, tous les as du CAC 40 affichent des bénéfices record. En même temps, la plupart de leurs copains, et eux-mêmes à l’occasion, licencient à tour de bras. Logique : plus ils sont riches, plus ils en veulent. Et puis, la concurrence n’est-ce pas ?

    Seulement, ceux dont les bénéfices n’atteignent pas des sommets, y vont encore plus sec sur les licenciements, vu que…leurs bénéfices n’atteignent pas des sommets.

    Logique tout ça non ? A l’aune, évidemment, des valeurs démocratiques et mondialistes.

     Drôle et gênante coïncidence tout de même, lorsque les multinationales se gavent et qu’elles dégraissent en même temps. Et même lorsque leurs profits sont en baisse, vu que dans ces cas, les responsables patronaux fautifs sont, de temps à autres il est vrai, virés. Mais, de toutes manières assurés de l’être avec de mirifiques parachutes dorés sur tranches.

    Les arguments pour justifier cette bouillie mortifère, sont aussi bons et/ou mauvais les uns que les autres. La diarrhée verbale des plus sophistiqués économistes, nous l’explique.

    Avatars de la finance mondiale, résultats mathématiques de l’économie mondialisée, nécessité de la concurrence darwinienne qui n’autorise la vie qu’aux plus forts…au détriment des miséreux, c’est la faute à la Chine et bientôt à l’Inde, mais aussi aux feignants de Français qui se gavent avec des somptueux SMIC à 1100 euros brut, bref, tout y passe.

    Les politiques, quant à eux, en restent prudemment muets (qui ne dit mot…ou parle pour promettre…), et les citoyens en restent tout pantois et finalement convaincus que dans la fameuse chaîne alimentaire dont le principe gouverne notre vie à tous, il est normal que les gros poissons, requins en premier, avalent les petits.

    Citoyens ? Consommateurs ? Hommes ? Etres humains nous?

    Non : des poissons fourrage, voilà ce que nous sommes. Voilà ce que c’est de ne pas savoir nager. Ou pas assez vite.

    Vous en doutiez encore ?

    Inéluctable mon cher Watson.

    Préparez vos mouchoirs.

    5000 ANS D’ ESCLAVAGE

    Certes, ce phénomène n’est pas nouveau. Pas plus que nos cris d’orfraie aussi désespérés qu’inutiles.

    Mais, comme l’a dit le poète, les combats désespérés ne sont-ils pas les plus beaux ?

    Alors, ne serait-ce que parce que les médias l’ignorent, ou à peine moins prudents, passent vite à autre chose, en grande majorité, parlons-en.

    Or donc, Total fait 12 milliards d’euros ?

    ‘’Hola ! couine-t-il, ce n’est pas ma faute, mais seulement dû au fait que le baril augmente. Et puis dites, notre généreux ex-président avait pourtant bien donné une journée, entière s’il vous plaît, de salaire, pour faire face aux dépenses catastrophiques des sinistrés du fuel lourd.’’

    Les gouvernements là-dedans ? Les parlementaires ? L’Etat ?

    Cet état, vaguement, providence dont on dit que quelque part et tout de même, il devrait, pour ne pas briser le pouvoir d’achat et booster notre taux de croissance, y aller de quelques taxes sur ces super profits ?

    Que fait-il l’Etat?

    Rien ? Ah, c’est vrai. ‘’S’il taxait, dit Mme Parisot patronne du MEDEF, il mettrait en péril une, voire les compagnies en questions.’’

    Bizarre tout de même. Vu que c’est toujours le même refrain.

    Et ça lamente et ça couine :’’Face à la concurrence, nous allons couler si vous nous collez des taxes en plus.’’

    L’ennui est que c’est exactement la même chose que le cartel des patrons et les 200 et quelques familles, nous ont servi en 36 au moment où les 60, 50, et 48 heures de travail, sont devenues 40 heures.

    Aucune société n’a coulé. Mieux, le pouvoir d’achat a été revalorisé, le PNB et le PIB ont suivi, l’industrie du tourisme vacancier a vu le jour, est devenue très vite un des secteurs les plus ‘’profitables’’, comme le disent nos distingués économistes, de l’économie française, et les prolos ont, enfin, gagné leur passeport de citoyens, après 5 à 6 millénaires (pas mal non ?) d’esclavage.

    Mais, pour prendre l’exemple de Total, le refus de participer à la croissance de notre PNB, -la seule qui intéresse les actionnaires étant celle de leurs actions à 20%-, s’accompagne du refus de ses responsabilités sociales, citoyennes et juridiques, humaines sen fait.

    C’ EST PAS MOI C’ EST  AUTRE

    La méthode est d’un simple…

    C’est pas moi c’est l’autre.

    On se croirait dans la cour de récré.

    ‘’Ce n’était pas moi l’armateur de ‘’l’Erika’’,’’ clame-t-il, vertueusement.

    Alors qu’une note interne dit le contraire.

    Et puis que dire du sort d’Analytica, le malheureux labo varois qui, après avoir dévoilé le caractère hautement toxique des déchets du fuel lourd (qui n’en était pas) transportés, a mystérieusement subi un contrôle fiscal, des ennuis administratifs et des bugs à répétition de ses logiciels et de ses ordinateurs. La haute magouille là-dedans ?

    Aucun rapport?

    Ah bon ! Si Total affirme que cela n’a rien à voir...

    Si même la police et la justice n’ont rien vu, même pas là un motif à démarrer une enquête un peu sérieuse.

    Mieux : si les journaux eux-mêmes ne poussent pas plus loin l’affaire.

    Dommage, tout de même que nos grands reporters, nos grandes plumes, nos grands investigateurs, soient si occupés du côté de la campagne….

    Et que leur responsabilité, là-dedans, ne pèse pas lourd dans la balance de l’équité et de l’information.

    ON SE MET LA CEINTURE ?

    Et Airbus ? Vous savez l’histoire de ces têtes pensantes qui se gourent de deux ans sur la livraison d’un zinc à un quart de milliard ? Et puis qui, comme ça va plomber les comptes de la boîte…et les leurs, décampent fissa en vendant leurs actions avant qu’elles se ramassent.

    Pas grave ça ?

    Ben non voyons. Il suffit de lourder 12.000 prolos et de délocaliser. Pas en Chine, évidemment, vu que les chinetoques ne savent pas (encore) faire aussi bien que nous en la matière, mais en Allemagne.

    Ainsi, le sacro saint amour mutuel des nations et l’idéal européen n’en souffriront pas et nos cousins Germains pourront, une fois de plus, prouver, petit a petit b, que les Franzôzes sont tous les mêmes et ne changeront jamais: bons à brailler, pas à bosser, et puis ça leur apprendra à voter ‘’non’’ au référendum.

    Au fait, question à dix balles : vous savez qui, chez nous, a composé le premier mouvement de la symphonie des délocalisations ?

    C’est ce cher Bérégovoy sur l’ordre de qui… ?

    Sur l’ordre de Tonton dont notre chère Ségolène se dit la légitime héritière.

    Eh oui. C’est ce fort sympathique au demeurant, ex employé du gaz, suicidé (enfin…suicidé…)à la suite de sa, somme toute, banale ‘’affaire ‘’ de prêt curieusement remboursé au capitaliste préféré de François Mitterrand, qui a démarré le mouvement de la déréglementation, laquelle a ouvert la porte à la ruée des actionnaires et à la casse de notre appareil industriel, via les délocalisations que l’on sait.

    L’austère qui se marre, comme il le disait lui-même, a suivi le mouvement. C’est, en effet, l’ami Lionel qui a privatisé deux fois plus que Juppé et Balladur réunis…en facilitant, au passage, l’acquisition d’un max de blé aux astucieux acheteurs de France Télécom…au détriment de tous ceux qui ont été ruinés part la dégringolade de l’action, passée en quelques mois de 200 euros à…six, puis fixée pour l’éternité à 19/20.

    Vous savez…lorsqu’ils s’y mettent, ces technocrates de la gauche savent bricoler aussi bien que ceux d’en face pour être compétitifs, pour réussir dans l’économie et faire du profit sur le dos des prolos à casquette.

    Et ça continue bien sûr.

    Alcatel, LVMH…on se gave, on se gave…et on licencie.

    Mieux. Dans quelques semaines, une tribu d’intellos bien nourris, de politiques en mission spéciale et de journalistes eux aussi invités à se gaver, va se rendre à Pékin, pour participer à un inévitable grand débat sur l’avenir glorieux de la Chine éternelle. En fait, à passer à l’œil trois semaines à tresser des couronnes à un pays et à un régime qui nous condamnent, tout doucettement, à vivre à genoux pour que nos frères et amis chinois puissent, eux, commencer à vivre debout.

    Faut être humains non ?

    Comme cela va mettre au bas mot une bonne quinzaine d’années à se mettre en place, on a le temps, nous, d’apprendre à se mettre la ceinture.

    Mais des Occidentaux chantant les louanges d’un Orient qui met à mal l’économie occidentale, on atteint ici les sommets de l’autoflagellation, mais cette fois, en temps réel et plus du tout 100 ans après !

    Certes, notons que le chœur de ces vierges chantantes pas du tout effarouchées (1), est constitué de privilégiés qui ne fréquentent ni Tati ni Leader Price. Pas le genre à se mettre la ceinture à cause du chômage généré par les Chinois.

    BIENTOT LA GUERRE

    Au fait, côté ceinture, voilà t’y pas que les Russes s’inquiètent.

    Ils s’imaginaient que, comme ça, ils allaient se gaver eux aussi, en mettant tous les pays du reste du monde à genoux (c’en devient une idée fixe…) en les contraignant à mendier leur pétrole et surtout leur gaz.

    Bénéfice pour Poutine ? Un, les pépètes rentrent. Deux, les Russes engrangent…enfin, les Russes, les plus gros d’entre eux et trois, la Russie retrouve la place de l’Union Soviétique et même grimpe plus haut encore, car elle dame désormais le pion à ces malpolis de cow-boys yankees.

    Mais paf !

    Voilà maintenant, que les amerloques te ceinturent la Russie de bases anti-missiles qui se veulent défensives mais où il suffit de tourner un bouton à l’envers pour qu’elles deviennent offensives.

    Mince alors !

    Et nous qui croyions que la guerre froide était finie.

    Ben oui quoi. On est de retour à la case départ. A la case 1950.

    La Russie de nouveau extra forte, mais avec, autour d’elle, une ceinture de pays, anciennement soviétiques mais maintenant ‘’amis’’ des USA, avec des missiles pointés vers qui on vous le demande?

    Pas vers Al Qaïda évidemment, on n’écrase pas la vermine avec 80 milliards de mégatonnes nucléaires. Le QI des nord américains n’est pas pharamineux, mais ils savent désormais et pour de bon, où résident les vraies armes de destruction massive. 

    Ben dis donc !

    Alors Vladimir s’imaginait déjà le maître du monde ?

    Un peu vite jeune homme.

    Il va voir ce qu’il risque de lui en coûter de jouer à la grenouille qui voulait être aussi grosse que le bœuf.

    Si la nouvelle guerre qui s’annonce ne sera probablement pas aussi froide que l’ancienne, elle risque, peut-être, de chauffer pas mal.

    Et tout va se jouer au poker menteur comme avant, mais désormais, avec le calibre sur la table.

    Et la Bible aussi, pour les Ricains, et…la même chose, pour les orthodoxes d’en face.

    Car la grande muette, ici, n’est pas celle qu’on pense. Ses armes à elles sont, soit cachées sous la soutane en occident, soit bien apparentes, du côté de l’Orient, Moyen ou extrême. Ca, on en reparlera.

    Alors, comme ça, on nous avait annoncé la fin de l’Histoire ?

    Vu l’état de la planète, de son économie, de son écologie, de l’état lamentable dans lequel on condamne à vivre les humains, cette fin là a l’air de ressembler à la fin certes, mais de la planète cette fois.

    Enfin presque.

    En réalité, au dernier chapitre seulement.

    Qui, d'ailleurs, ne fait que commencer.

    Vite, vite, la suite…

     

    (1) Juste une remarque…d’importance. Mââme Ségolène a déclaré dans un de ses derniers et phosphorescents discours, qu’elle allait être très vigilante côté Droits de l’Homme en Afrique, en Russie et en Chine. De quoi faire, évidemment, terriblement peur aux Chinois et aux Russes... Problème, lors d’un de ses derniers rassemblements, elle a, nous dit un de nos lecteurs, invité comme Grand Témoin, Mme PICARD, présidente de l’UNADFI  laquelle a applaudi les travaux…à charge, de la fameuse Commission Parlementaire ! Ce serait bigrement bien que Mme Royal défende aussi fort les Droits de l’Homme en France non ? Ou alors la manière dont les enquêtes et instructions se déroulent en Chine et à Moscou, va-t-elle donner des idées à la possible présidente de TOUS les Français ? De quoi se faire du souci.

  • Présidentielles, Guyana, OGM, Class actions: coïncidences!

    C’était la semaine des coïncidences.

    Ca tombait comme à Gravelotte, ces superbes sujets d'étonnement dans le poulailler journalistique.

    Nous, on dirait plutôt que  ça bullait vraiment  nauséabond dans le cloaque médiatique.

    Tout plein de hasards que nous avons notés, tous, d'ailleurs, aussi curieux que défavorables au petit peuple. Petit peuple qu’on racole, pourtant, ferme en vue des prochaines élections.

    Commentaires.

     
    Premières coïncidences en campagne. Au milieu des déclarations, démentis, tergiversations et autres imprécations, venues de droite et de gauche, une petite voix s’élève désormais, celle du centre.

    Par hasard faut-il le croire : les sondages et micro trottoirs dénotent un certain désamour, voire, un ras-le-bol certain, des électeurs pour la bagarre Ségo-Sarko qui atteint de tels sommets que les pauvres citoyens en ont, à la fois, la nausée et mal au crâne.

    Surprise ! Les médias qui ne savent plus, eux non plus, où donner du micro de la caméra et du porte-plume (pour les plus culturés), commencent à se faire étriller par les rédacs chefs qui veulent toujours du neuf et du saignant.

    Alors, en dehors des deux ‘’super grands’’, et comme ne restent que Le Pen, bon ça va comme ça, et Marie Georges Buffet qui rappelle un peu trop les jérémiades de l’autre Georges, Marchais, une seule échappatoire : François Bayrou.

    Au centre le François. Et qui ratisse large à droite et à gauche.

    Coïncidence, ça plaît aux Français qui en ont un peu marre de la division éternelle en deux camps opposés et se plaisent, il est temps, à préférer l’entente cordiale de tout le monde. Kif Kif l'Allemagne où ça semble s'entendre, mais, là-bas, pas toujours sur le dos des prolos à casquette.

    Déduction savante et désintéressée des rédacs chefs déjà nommés : ‘’Le centre, ça a l’air de plaire, donc, Coco, on fait un peu plus là-dessus.’’

    C’est, bien sûr et juré craché, pour aller dans le sens du peuple, mais évidemment pas pour maintenir les tirages et l’Audimat .

    Coïncidence quand tu nous tiens !

    Dans le même temps, mais ça n’est pas rédhibitoire, on voit à droite rappliquer des penseurs- enfin on appelle ça comme ça- précédemment thuriféraires endiablés de la gauche.

    Des, même, qui avaient stigmatisé le ‘’fascisme’’ pompidolien et, pire du pire, en avaient appelé à la lutte armée contre la police : des vrais révolutionnaires quoi.

    La Révolution ça va un temps non? Surtout quand on a la bourse plate. Mais le temps aidant. Quelques compromissions plus tard...Réflexion faite, mieux vaut se diriger vers la porte dérobée qui mène à la victoire...désormais envisageable dans la maison d'en face...

    Du moins la victoire que laissent, peut-être, présager les sondages en baisse d’un côté et en hausse de l’autre.

    Enfin presque car à tout bien peser, mieux vaut y aller mollo sur les ralliements uniquement philosophiques et pas du tout désintéressés.

    Vedettes, philosophes, hommes politiques, y compris les moins crédibles, se pressent au portillon mais pas toujours avec des discours fracassants. On ne sait jamais, vu que les vents électoraux sont d’un fantasque…

    MASSACRE EN GUYANA

    Autre coïncidence ?

    Dans les petites lucarnes, la projection d’un docu-fiction sur le terrifiant suicide collectif, ou plutôt massacre, des adeptes de Jim Jones en Guyana.

    Coïncidence : cette projection arrive à point nommé alors que le ‘’cas’’ des Témoins de Jéhovah est mis en lumière par des parlementaires attachés au plus haut point, juré craché, à la fois, à la manifestation de la vérité et à la protection des citoyens et surtout de leurs mouflets.

    Coïncidence non ? Sauf que ça peut utilement apporter de l'eau au moulin des insecticides qui, on le sait désormais, ,ne font ni dans la nuance ni dans l'instruction honnête et équitable digne d'une vraie démocratie.

    Les programmateurs télévisuels ont juste oublié une choses, qui élargirait la réflexion et permettrait d'enrichir et l'intellect et la culture personnelle des téléspectateurs: un débat véritable en demandant à tous les ‘’intéressés’’ de donner leur avis.

    Coïncidence, aussi, et en même temps, l’appel de détresse lancé par l’Etablissements Français du Sang qui dit, et c’est probablement vrai, ne plus avoir de réserves de sang pour les transfusions, ‘’indispensables à la vie’’ comme les journaleux nous le ressassent depuis une dizaine de jours. En culpabilisant un chouïa tous les égoïstes qui ne vont pas donner comme ils le devraient. Suivez mon regard…

    Et en oubliant d’investiguer aussi et quelque peu du côté, par exemple, du sang chimique dont les recherches ont été abandonnées au profit du produit humain auquel on ne semble pas pressés, depuis…un siècle au moins, de trouver de substitut totalement sans risque, bien plus rentable, en un mot, plus moderne. La sacro sainte Science, capable de tout résoudre, aurait-elle donc trouvé son maître ? Curieux non ?

    LEURS YEUX POUR PLEURER

    Coïncidence encore ?

    Le projet de loi sur les class actions est tombé à l’eau.

    Normal non ? Le MEDEF n’en voulait pas car les patrons auraient été contraints de ne plus nous vendre de la camelote. En clair, de ne plus mentir, ni de magouiller, bref, de se conduire en honnêtes commerçants. En hommes quoi ! 

    Les élus, on s'en doutait, n’en voulaient pas non plus : au nom, certainement, de la défense des consommateurs mais pas des susdits patrons.

    Les avocats eux-mêmes, n’étaient pas d’accord vu qu’être payé au résultat était la honte de la profession. Pensez un peu, être tenus de bosser dur…

    Et puis, même les consommateurs ont dit niet.

    Coïncidence ? Ben non!

    Les consommateurs et leurs représentants n’étaient pas d’accord car la proposition de loi limitait tellement les droits des éventuelles victimes et de leurs ayant droits, qu’avec ‘’l’aide’’ de ladite loi, ils se retrouvaient avec leurs seuls yeux pour pleurer en fait de dédommagements. En clair, ils ne voulaient pas d'une loi...qui les condamne...

    Puisqu'il y a un...''consensus'', exit donc les class actions, promises par le Président de la République.

    LES OGM SAUVERONT LA PLANETE

    La meilleure, et divine, coïncidence de la semaine est celle  qui bénéficie au plus gros fabricant d’OGM du monde : la firme Monsanto.

    Voyez comme c’est drôle. Tous les gouvernements avaient, jusqu’ici, bloqué la possibilité de vendre en Europe, ces cochonneries dont on ne sait absolument pas les effets qu’ils auront à terme sur les organismes humains. Principe de précaution connaît pas.

    Or, après certaines expérience des plus sérieuses, notamment en Italie, il apparaît que des modifications quantifiables et permanentes, apparaissent sur les organes des rats de laboratoires.

    Coïncidence : après ces découvertes, le gouvernement Berlusconi, bien copain avec les grossiums américains, a coupé les crédits des organismes publics de recherches italiens.

    Re-coïncidence : Monsanto a reproduit ces expériences et…n’a rien trouvé d’inquiétant.

    Mais, coïncidence supplémentaire mais non attendue: un chercheur français totalement indépendant, a trouvé l’explication : la firme américaine a triché et modifié en douce les conditions de l’expérimentation…pour avoir des résultats à sa convenance.

    Toutefois, super coïncidence finale : tous les gouvernements, français en tête, ont voté comme un seul homme pour permettre à Monsanto de nous inonder de ces OGM si bons pour la santé.

    Le Conseil de l’Europe est content, M. Barroso l’est encore plus, et Monsanto alors n’en parlons pas.

    D’ailleurs ce n’est plus la peine puisque la loi est votée.

    Et puis, en veine de protection de la santé et des biens de leurs lecteurs, auditeurs et téléspectateurs, les médias y ont été de leur…silence assourdissant.

    Pourtant, des coïncidences aussi énormes, difficile de ne pas les voir non ?

    Allez les gars ! A vos mouchoirs !

     

  • Information et opinion: la Grande Illusion

    En préalable à ce qui va suivre, nous tenons à présenter nos remerciements à tous ceux qui nous font bénéficier de leurs commentaires et de leurs recherches.

    Non seulement, ces élémentsfavorables et instructifs nous font plaisir, être caressés dans le sens du poil n’a rien de désagréable, surtout lorsque c’est sincère. Mais, en plus, nous avons plaisir à lire des commentaires sensés, positifs, bien documentés et constructifs. Entre gens de bonne compagnie , par les temps qui courent, ce n’est déjà pas si mal mal.

    Cette caractéristique, d’ailleurs, met en relief le caractère venimeux d’interventions que nous nous empressons de gommer car, nous l’avions dit à plusieurs reprises, nous avons la liberté de ne pas donner accueil aux attaques personnelles et aux discours qui n’ont qu’un but, celui de diviser, de salir, en un mot de mentir pour un profit dont la morale n’est pas la nôtre.

    Ouf !

    Tout ceci pour introduire le sujet qui nous tient à cœur depuis toujours : l’information.

    Quel rapport, tout d’abord, entre information et opinion ?

    A la fois aucun et, pourtant, très étroit.

    Suivez le guide.

     

    Même si elle ne devait constituer que la chute de ce papier, nous avons plaisir, pour situer le problème, à vous rappeler cette phrase d’un collègue américain au début du siècle dernier (le XX°), lors d’un congrès de journalistes US, et alors que tout le monde se félicitait, de congratulait, voire se pochtronnait de concert au moment du dessert.

    Tirant le bilan d’un bon siècle et demi d’existence de la presse d’information et d’opinion aux Etats-Unis, il s’exprima en ces termes.

    ‘’Chers collègues, notre mission était de réconforter ceux qui vivent dans l’affliction et d’affliger ceux qui vivent dans le confort…nous avons fait le contraire’’. (1)

    Un ange passe. Froid dans l’assistance. Puis récriminations ‘’indignées’’…

    Et pourtant…

    LA VERITE ?

    De nos jours, une sentence tout aussi explicite nous vient d’un journaliste (sic), mais seulement du bout des lèvres ‘’Nous sommes là pour donner une image lisse du monde’’.

    C’est ce cher PPDA qui nous dit là une vérité, ( beau début…), en présence d’un aréopage de pros où, évidemment, il est difficile, lorsque le ton monte un peu quelquefois, de se raconter des histoires à dormir debout et de mentir trop grossièrement. De toutes manières, il n’a pas été plus loin…

    Et c’est ainsi que, de temps à autres, une petite vérité montre le bout de son nez…

    Conclusion, pour le moment du moins : ce n’est pas dans les medias que l’on trouve LA Vérité. Et même pas quelques vérités. Des petites, des quotidiennes, sur pratiquement toutes sortes de sujets pas vraiment importants peut-être, mais en, tous cas, jamais entièrement sur les sujets qui fâchent : impôts, scandales politico financiers, gaspillages des deniers publics, affaires d’incompétence, de corruption…bref, le mensonge règne en maître.

    Et les journalistes en sont les serviteurs zélés. On ne mord pas la main qui vous nourrit...

    Quant à risquer son fauteuil pour pouvoir dire la Vérité coûte que coûte…

    Et donner sa vie pour cela, il n’y a guère que dans les pays africains ou sud américains que cela arrive…Chez les pauvres quoi…

    VOUS AVEZ DIT OPINION PUBLIQUE ?

    Si les medias, écrits, parlés ou télévisés, ne nous alimentent qu’en mensonges, le drame, le crime dirons nous, va bien plus loin encore.

    Souvenez-vous, par expérience personnelle, ou, plus probablement, transmise.

    Il y a, très globalement, une cinquantaine d’années, qu’est-ce qui structurait les individus, et ce depuis des millénaires ?

    C’était la, ou les, religions.

    Et ce depuis la naissance ou quasiment.

    Par l’écrit, mais, plus sûrement, par l’exemple, le vécu, l’ambiance familiale, l’atmosphère générale régnant sur la société, les sociétés.

    Qui était donc le formateur de l’individu, avec ses goûts, ses traditions, ses tabous, sa morale, en un mot, ses manières de réfléchir et de vivre ?

    C’était…le prêtre, le pasteur, le gourou, le chaman. Le directeur de conscience en un mot.

    Il était LE pilier du système social. Le fournisseur d’équilibre individuel plus ou moins standard, donc équilibre collectif au bout du compte.

    Au sens le plus strict du terme, il était Le formateur de l’Homme.

    Nuance tout de même, il ne formait pas, il formatait.

    Puis, le temps passant, on ne peut mentir à tout le monde éternellement, le chef spirituel, le directeur de conscience, finit par décevoir. Puis par ne plus rien représenter, sinon un sujet de rigolade.

    Vers qui donc se tourner pour trouver morale et conseils ?

    Le médecin de famille prit la suite, dans les sociétés occidentales tout du moins. Mais dans les autres aussi, petit à petit.

    Las, devenant un commerçant pressé de réaliser son chiffre d’affaires pour se gaver à la gamelle néolibérale, il finit, lui aussi et très vite, par ne plus inspirer confiance…même pas en soignant d’ailleurs, vu que les erreurs médicales, se sont mises à fleurir aussi vite que le nombre de patients qui passait dans les cabinets.

    A qui se référer alors comme référence morale ?

    Le maire du village ? Le chef tribal ?

    Bon… trêve de plaisanterie...

    Eux aussi ont largement déçu.

    Vers l’instit alors ?

    Euh…bon, passons encore plus vite.

    Certes, ces personnages eurent leur temps, mais très très brefs.

    REFERENCES MORALES

    Que reste-t-il donc, aujourd’hui, à l’Homme moyen, comme références morales propres à lui permettre de se construire et, si possible, de pérenniser ses éventuels fondements ‘’moraux’’ ? Lui permettant d’avoir, ainsi, des moyens de résoudre ses problèmes personnels, en couple, en famille, au travail ?

    Eh bien…les Médias chers amis, les Médias bien sûr.

    Les Médias, voilà ce qui va sauver l’Homme et le monde par dessus le marché.

    Et ce, non seulement en répondant aux attentes existentielles des individus, mais en allant au devant de leurs demandes.

    Les Médias pensent pour vous, formulent vos questions et y répondent.

    Tout cela pour la modique somme de…enfin, les tarifs varient de 0,85 euro (programme de télé) à…on ne sait où, en s’abonnant aux deux cent et quelques chaînes de télévision, aux magazines qui vous offrent stylos, pendulettes, et cafetières ultra perfectionnées pour seulement 65 euros et 99 centimes seulement, et ce pour 11 numéros par an plus quatre hors série.

    Bref, nous vivons une époque vraiment formidable : non seulement les humains s’empoisonnent la cervelle mais en plus, ils paient pour.

    Et ils foncent chez leur marchand de journaux ou leur fournisseur de télé, avec autant de précipitation et de volonté qu’ils en montrent pour aller dans les hyper super, acheter charcutailles biscuiteries et autres produits laitiers qui, paraît-il, vous construisent un squelette en acier inox et des artères en plastique dur.

    Alors que nos contemporains ont, de plus en plus, les os solides comme des meringues et des artères aussi peu encombrées que le périphérique.

    Mais ils en redemandent n’est-ce pas ?

    D’autant que les médias en question poussent à la roue.

    Journalistes, publicitaires, patrons de supermarchés, même combat.

    Pour le bien de l’Humanité.

    Les Médias traitent de tout. Greffes du foie et stylos à bille rechargeables, supports chaussettes et psychothérapie de groupe, caramels mous et couscous royal, carburants écolos et misère du Burkina Faso, ordinateurs moléculaires et bactéries martiennes, les réponses à toutes vos questions vous sont données, vendues certes mais si peu cher, par les médias qui sont si bonnes pour vous.

    On oubliait : hommes les politiques y vont de toute leur notoriété et forts du pouvoir que les électeurs leur ont, une fois pour toutes, abandonné. De droite ou de gauche, même si des nuances de plus en plus minces séparent leurs évangiles respectifs, ils bénissent ce système sans qui, évidemment, les humains ne pourraient plus vivre.

    Vu que…supprimez la drogue à un drogué, que se passe-t-il ?

    NOUVEAUX MAITRES A PENSER

    On en est là.

    Mais, avant tout, par la grâce des médias.

    Formateurs de morale, de manières de vivre, de principes directeurs, de repères, les médias dominent notre vie.

    Les journalistes sont devenus les nouveaux maîtres à penser de la planète entière.

    Ils vous construisent, vous fabriquent, vous formatent la cervelle, et, en même temps, ils vous convainquent que vous pensez normal puisque l’opinion pense comme vous (2)

    Plus pervers que les médias, tu meurs.

    Tu meurs en les croyant.

    Mais tu meurs aussi si tu veux t’en passer…

    Incroyable mais vrai.

    Ils vous fabriquent VOTRE opinion, puis, par le biais des sondages, ils vous renvoient à ce qu’ils appellent l’opinion publique...qu’ils ont construite eux-mêmes, de toutes pièces.

    Et ils l’invoquent, comme si ils étaient innocents de toute cette manipulation et que l’opinion publique existe seule, suspendue dans le vide avec sa propre auto justification.

    Exemple : les sondages style Médiamétrie, ou Audimat, qui vous annoncent, avec des airs de personnes bien informées, que des millions de téléspectateurs sont accros à des émissions à pleurer de niaiserie, mais pourtant éminemment appréciées par des téléphages dont la télé, elle-même, a formaté les goûts…afin de leur faire apprécier les émissions proposées.

    C’est le serpent qui se mord la queue.

    La campagne de chasse aux sorcières répond aux mêmes critères.

    Les médias, afin de mieux vendre, diabolisent les sectes en général et les Témoins en particulier.

    Puis, les politiques, afin de ne pas rater le train, s’empressent de crier à l’assassin.

    A leur tour, les journalistes les interviewant, se dédouanent en invoquant l’autorité des représentants du peuple, et, qui mieux est, réalisent papier et émissions où ils usent et abusent des témoignages d’une demi-douzaine d’adversaires ou d’aigris censés représenter ‘’l’opinion publique’’, et qui ne se font pas prier pour démolir les deux à trois cent mille citoyens qui ont le mauvais goût de ne pas marcher, comme tout le monde, au pas de l’oie ou quasiment.

    Et c’est ainsi que l’information est grande et que les médias sont ses prophètes.

    C’est ainsi, aussi, que le bon docteur Goebbels manipulait l’opinion publique en la fabriquant et en disant, tout crûment : ‘’La vérité c’est nous qui la faisons, c’est nous qui la disons. La vérité c’est NOTRE vérité’’.

    Il a même ajouté, cyniquement : ‘’Il suffit de dire qu’un mensonge est la vérité suffisamment longtemps pour qu’il devienne LA vérité.’’

     

    (1) Lire ou relire cette vérité, désormais première, dans le petit bijou écrit par serge Halimi ‘’Les nouveaux chiens de garde’’, aux éditions Liber Raison d’agir..au pharaonique  prix de…4 euros 60.

    (2) ‘’Lire ou relire, ‘’Les médias pensent comme moi’’ de François Brune, aux éditions l’Harmattan.