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Politique - Page 2

  • Europe, ''Le Président''...et les medias...

    Europe, ‘’Le Président’’ et les medias.

    Retour sur quelques images de cette campagne sur le point de se terminer ?

    Eh bien c’est l’euphorie chez tout le monde.

    Enfin presque car côté Sego, on sent que la fin semble bien annoncée.

    Un chouia tristounet pour les crève la faim, même si, et nous le savons bien ici, combien le recours à la gauche, au temps de Tonton, a pu décevoir les citoyens qui en attendaient bien plus.

    En 81, et sans qu’ils s’en rendent compte, ils avaient mis en place un homme de gauche qui a entamé…une droitisation accélérée du pays et a été suivi par un pur et dur Lionel qui, tout en exigeant un droit d’inventaire, a fait pire.

    Résultat, il s’est piteusement ramassé en 2002.

    Résultat, aujourd’hui, parce qu’ils en ont soupé des promesses non tenues de la gauche, certains Français ont été se jeter dans les bras du centre mais aussi…de la droite qui, le contraire serait étonnant, va mener une politique du style ‘’à droite toutes’’, d’ailleurs clairement mis en œuvre et clamé dans les medias tout au long des cinq années écoulées.

    Etre déçu par la gauche censée vous épargner et se réfugier à droite qui va vous faire marner…Comprenne qui pourra.

    Certes, les appels aux travailleurs et aux larmoiements consolateurs pour attirer les votes des prolos à casquette, ça fonctionne toujours mais il y a tout de même de quoi s’étonner.

    Encore que.

    Suivez le guide.

     

    L’affaire de l’Europe, du référendum et du ‘’Non’’ massif, nous en disent plus long.

    Souvenez-vous. Le refus a été, en grande partie, le fait d’électeurs de gauche pour qui, on les comprend, Europe n’était que le faux nez des Etats-Unis capitalistes dévorants déclarés qui, après avoir combattu l’idée européenne, ont préféré y aller de leurs lobbies anglo-saxons à Bruxelles, pour démolir de l’intérieur ce qui était très mal vu de l’extérieur.

    Et ils y sont arrivés.

    Exemple, le projet de Constitution rejeté à plus de 50% par Français et Hollandais qui ont flairé le piège, fut-ce en ne le comprenant pas vraiment…raison de plus..

    Aujourd’hui, au dire des commentateurs, les électeurs de droite sont majoritairement pour le OUI à l’Europe.

    Pas très étonnant.

    La droite n’a jamais séduit que les nantis, du haut en bas des grilles salariales diverses, et l’idée d’une Europe privilégiant les riches sur le dos des pauvres leur va bien. Au nom du darwinisme économique.

    Super et même hyper logique.

    La France va donc ressembler de plus en plus aux USA.

    55 à70% de nantis pour 30 à 45% de pauvres.

    Ce n’est pas une vue de l’esprit. Sur 300 millions d’Américains, on compte, tout de même, plus de 35 millions de pauvres.

    Logique encore : s’il y a des riches, il faut bien qu’il y en ait qui paient cette richesse quelque part.

    Et voyez comme c’est drôle, on retrouve dans ces pourcentages, les mêmes que dans les scores de nos deux leaders de droite et de gauche.

    GAGNER PLUS

    Gagner plus ?

    Simple comme un coup de pied aux fesses.

    Si vous voulez gagner plus, travaillez plus longtemps.

    Lumineux non ?

    Les adeptes des 35 heures n’auront qu’à en faire 39 et, s’ils sont Smicards, s’enrichiront d’environ…600 Frs de plus par mois !

    Mirifique non ? De quoi, vous vous en doutez, faire la nouba tous les mois pendant…euh…disons un repas de midi un peu amélioré au restau mais à deux ou trois, pas plus.

    Voili voilou. C’est ça le changement, la nouvelle société, bref, la richesse et le Paradis promis.

    Un signe : madame Laurence Parisot, patronne des patrons, bien connue pour n’avoir jamais su driver la société que lui avait laissée son papa, s’est bien gardée de pavoiser à la victoire annoncée de son poulain.

    En fait, elle a été priée de se la fermer entre les deux tours. Les patrons chantant la victoire d’une droite qui va envoyer au charbon les prolos…tout en leur promettant le contraire, aurait été, évidemment, contre productif pour les derniers votes attendus.

    D’ailleurs, à entendre déjà ce matin France Info, il n’est que de voir l’agressivité, toute nouvelle, de la grande majorité des journalistes, bien nourris et payant moins d’impôts que les citoyens ordinaires, à l’égard de madame Royal, pour se rendre compte qu’ils ont bien compris qui allait gagner dimanche en 15 et qu’ils se rangent du bon côté du manche.

    Avant-hier, ils se méfiaient un peu…on ne sait jamais.

    Aujourd’hui, fidèles à leur devise, ils sont forts avec les faibles et faibles avec les forts.

    L’EUROPE ET LE PRESIDENT

    On prend parti ? On défend Ségolène direz-vous ?

    Sûrement pas.

    Notre vote à nous est très comparable à celui des pêcheurs à la ligne du dimanche matin.

    Du dimanche d’élections cela va de soi.

    Encore que nous accomplissions pieusement (ou piteusement ?) notre devoir comme tout bon Français qui respecte les lois républicaines.

    Mais sans illusion aucune.

    Cela dit, que vient faire l’Europe dans cette histoire ?

    L’autre soir, la 3 a repassé le film de Verneuil Audiard ‘’Le Président’’.

    Splendide.

    Splendide et…prémonitoire.

    En effet, l’histoire met en scène un vieux dur à cuire de la politique d’avant, un socialo pur sucre qui faisait passer l’honnêteté et le bien du peuple avant même son parti.

    On parlait déjà d’Europe à l’époque.

    Mais le ‘’Président’’, du Conseil comme on disait alors, posait, déjà, la vraie question : ‘’L’Europe ? Mais quelle Europe d’abord ?’’.

    Eh oui ! L’Europe au bénéfice de qui ?

    On soupçonne, d’ailleurs, quelque peu de malignité et de vraie culture aussi, le responsable qui a décidé, innocemment en apparence, d’avoir programmé ce film au moment opportun.

    S’ensuit, dans le film, un discours ahurissant, une vraie tirade d’anthologie, qui pourrait servir de morale, d’exemple à suivre, aujourd’hui aux tenants de l’Europe, de droite, de gauche et du centre.

    Le film contient des phrases d’Audiard qu’il serait fort à propos, de graver aux frontons des immeubles abritant douillettement nos élus et commissaires européens.

    Telle celle-ci.

    ‘’Quelle Europe voulez-vous faire ? Celle des travailleurs ou celle des profits des grandes entreprises ?’’.

    Ou encore ‘’On n’aura bientôt plus à faire avec les ministères mais avec les conseils d’administration.’’

    Et, pour faire bonne mesure, et bien dans le style d’Audiard : ‘’Les patrons de gauche ? S’il y en a, ils sont comme les poissons volants, ça existe peut-être mais ça ne constitue pas la majorité du genre’’.

    Voilà.

    C’était il y a…55 ans.

    Depuis, Gabin et Audiard sont morts, mais pas leur message et, hélas, pas l’Europe du fric, tête de pont du monde des profits américains et mondiaux.

    Ils sont toujours là, et bien là.

    Bien présents. Bien envahissants.

    Bien prospères.

    Pas pour tout le monde évidemment.

    Et…pour le moment seulement.

    Car dans la Bible, encore elle, le fameux ‘’faux prophète’’, finit par se casser la margoulette nous ont dit nos copains versés dans l’Evangile.

    Ca rassure.

    A terme.

    Car dans les années qui viennent, on va souffrir.

    Enfin une bonne petite moitié des Français. Smicards, retraités, Rmistes et autres SDF en tête.

    Allez ciao bonsoir comme dirait PPDA chez les Guignols.

    L'espoir fait vivre.

    Enfin ça aide....

     

  • Présidentielles et Témoins de Jéhovah: c'est loin le Paradis?

    Comment ?

    Vous ne saviez pas ?

    Que dans dix jours, tout au plus, les Français, dont vous êtes apparemment, vont tous jouir d’une situation en or ? D’un véritable Paradis sur Terre quasiment ?

    Paradis, c’est-à-dire, monde parfait dont auront disparu toutes les plaies dont souffre l’Humanité gémissante ?

    Santé pour riches et maladie pour pauvres, salaires de misère, conditions de travail angoissantes, logements hors de prix, pouvoir d’achat en baisse, insécurité de l’emploi, bref, tous ces maux qui nous font tant souffrir, qui nous exterminent à petit feu, qui nous tuent lentement, bientôt pffuitt ! Terminé ! Envolés, partis ! A pu fini !

    Et tout ça par la grâce de ce qu’ ‘’ILS’’ vont faire une fois élus.

    En tous cas, au vu des promesses qui nous ont été et vont encore être faites par tous les candidats, ou presque, il n’y a désormais aucune place pour le doute.

    Le Paradis est pour demain.

    Bon, on n’est pas chien, disons pour après-demain.

    Voire, allez globalement, pour le lendemain du second tour en tous cas.

    Et même, on est bons princes : d’ici la fin de l’année.

    D’ici là, c’est sûr, ‘’on’’ aura pris des mesures , ‘’on’’ aura décidé, ‘’on’’ aura pris en compte, non pas les fantaisies du petit peuple mais bien ses besoins élémentaires d’une vie simplement décente et sans angoisse du lendemain, en un mot comme en  cent, ‘’on’’ aura, enfin, tenu ses promesses. Ses mirifiques, formiordinaires et extramidables promesses.

    Cela faisait longtemps qu’on attendait çà non ?

     

    Or donc, il ne s’est pas passé de semaine, voire de jour, que dis-je, d’heure et même de minute, sans que la surenchère ne surenchérisse à tout va.

    Et même que, ne reculant devant aucun sacrifice, la gauche ait piqué ses arguments à la droite, que la droite fasse de même avec la gauche, et que le centre se mette à piocher dans les deux camps, histoire de faire bien comprendre aux indécis que le temps est enfin venu d’écouter raisonnablement les deux camps et de gouverner sous le signe de la Grande Réconciliation.

    Fermez le ban !

    Un exemple explicite souvent cité et que nous avions cité nous-mêmes ?

    L’ Allemagne.

    AVANTAGES…ET INCONVENIENTS

    En effet, nos cousins d’Outre Rhin, par la grâce d’Angela, ont enfin, eux, mis en œuvre, un programme de gouvernement qui allie les avantages de la droite et de la gauche.

    Mais, évidemment, sans oublier, toutefois, qu’il cumule aussi les inconvénients des deux systèmes jusque là ennemis.

    Et ça marche ! Enfin pour le moment.

    L’économie de l’Allemagne fonctionne à ravir malgré l’euro de moins en moins compétitif.

    Son taux de croissance est à la hausse, les salaires aussi merci.

    Hélas, pas tous et pas pour tout le monde, en plus que les chômeurs n’y sont pas particulièrement à la fête côté indemnités.

    Quant à la sécurité de l’emploi, elle y est de plus en plus relative, mondialisation oblige.

    Allez ! Foin de réserves grognonnes et ne parlons donc pas des choses qui fâchent. Voyons si la France ne pourrait pas bénéficier de cet état de grâce qui serait donc généré par une entente enfin cordiale entre droite et gauche et jetterait à la poubelle de l’Histoire ces partis des extrêmes qui nous ont fait tant de mal.

    DE NOUVEAU LE FAUX PROPHETE

    Premier résultat : cette option vitale pour nous sortir du trou, mettrait enfin, paraît-il, en œuvre une social-démocratie certes libérale et nettement mondialiste mais, paraît-il encore, moins pire que l’ancien vague socialisme gauche et mou battu en brèche par la dure et droite économie de type anglo-saxon.

    Voire…

    En effet, si le libéralisme dit social (sic), prêché par la droite se distinguera surtout par le fait que le mot social promis disparaîtra bien vite du programme une fois qu’il sera mis en oeuvre, le socialisme dit de gauche et prêché par la gauche, nous promet lui des lendemains très vaguement rosés.

    Parce que, bonnes gens, le Mondialisme, la Mondialisation majuscule, profondément anglo-américaine et, pour être précis, internationalement fricarde, commandent à la planète entière.

    Or, c’est en cela que notre titre se justifie : les Témoins de Jéhovah sont les seuls, à notre connaissance du moins parmi tous les mouvements religieux, à désigner ce monstre impitoyable qui bouffe les hommes et les choses par son nom : le faux prophète.

    Certes, les enturbannés, eux, appellent cette horreur le grand Satan, mais ils ne l’ont pas annoncé il y a…deux mille ans comme les Témoins nous le montrent dans la Bible.

    Avouez qu’annoncer, au temps des premiers chrétiens, que l’oncle Sam allait, deux mille ans plus tard, pourrir la tête et le corps des humains en nous inondant de Macdos, de blue-jeans, de Coca Light et de films louant le sexe et la violence US, tout ça par la grâce de son président Bible en main (un comble) et ses grossiums de Wall Street abonnés, évidemment, à l’office du dimanche, il fallait le faire.

    Les Témoins l’ont fait.

    Personne, d’autre.

    Dommage qu’ils ne le chantent pas bien plus fort sur tous les toits.

    Encore qu’ils s’attireraient, vite fait, les foudres des puissants, US en premier lieu, dont ils auraient ainsi, l’audace de remettre en cause le droit de diriger le monde au nom de Dieu lui-même.

    FRIC OBSCENE.

    Ils ne font pas la guerre mais pour ceux qui les connaissent bien et qui s’acharnent à les démolir, ils ne sont pas un danger mais LE danger.

    Prétendre que le fric obscène dirige le monde et que Dieu va mettre tout ça par terre, risque de donner des idées, sinon de révolte, du moins de désobéissance passive au Système.

    Et, quand on sait comment fonctionne ledit Système, mettre dans le même sac, comme le font les Témoins, économie, politique, médias, science, religion et tout le reste, relève d’une insolence insupportable pour ces puissants à l’épiderme sensible.

    Pourtant, en regardant avec un peu d’attention autour de soi et en tentant de raisonner, autrement qu’avec ses pieds, que voyons nous dans le spectacle quotidien que nous offre le Système en question ?

    Avidité indéfinie des dominants, moralité déliquescente, corruption, massacres divers et variés, mensonge généralisé, cruauté sociale, scientisme orgueilleux, népotisme institutionnel…on en passe…

    Comment s’étonner de constater la justesse du regard que les Témoins portent sur le monde actuel et ne pas se rendre compte qu’ils dérangent partout où ils portent ce qu’ils ont, en plus, la prétention d’appeler leur bonne parole ?

    Normal, en fin de compte, qu’ils rencontrent des problèmes et des oppositions forcenées dans le monde entier, y compris dans notre mirifique pays, Terre des Lumières comme nous le serinent nos républicains, démocrates et distingués membres de groupes plus ou moins philosophiques aussi discrets que…sectaires.

    Ils dérangent donc.

    Et comme le chantait Béart : ‘’Le poète a dit la Vérité…il faudra l’exécuter.’’

    Comme les pharaons et autres dictateurs l’ont fait et le feront toujours : tous ceux qui vous apportent des mauvaises nouvelles et, en fait, la contradiction et, surtout, vous désignent exactement vos propres erreurs, doivent disparaître.

    Un peu comme beaucoup d’entre nous d’ailleurs : si l’on nous présentait un miroir censé vous faire voir à quoi, un homme réellement digne de ce nom devrait ressembler, c’est-à-dire honnête, vrai, courageux, travailleur, gentil, sensible, altruiste…nous serions probablement déçus.

    Et contraints d’adopter une de ces deux solutions : soit travailler à changer notre image, c’est-à-dire notre personnalité, soit à…casser le miroir pour faire disparaître cette image qui nous dérange : la notre.

    C’ EST LOIN LE PARADIS ?

    Présidentielles et Témoins de Jéhovah ?

    L’opportunité du rapprochement nous paraît évidente.

    D’un côté des spécialistes du pouvoir qui n’ont pas réussi, de quelque bord qu’ils soient, à apporter le paradis qu’ils continuent néanmoins à nous promettre. Pour demain évidemment, sauf que depuis hier et avant-hier, lorsqu’ils étaient au pouvoir, aucun d’eux n’a été capable de nous le donner. Encore et toujours c’est ‘’demain on rase gratis’’.

    De l’autre, des zèbres marginaux qui nous le promettent aussi.

    Pas pour demain mais pour bientôt. Certes, ça peut paraître pas très rassurant mais quelque part ça rassure un peu.

    En effet, ils démontrent, eux au moins et ça fait bisquer tout ceux qui sont infoutus d’en faire autant, qu’ils ont fait la paix avec leurs semblables et ne tuent plus personne. Pas mal non ? A un point qu’on trouve curieux qu’on ne leur ait pas encore décerné le prix Nobel de la Paix qu’un défunt terroriste et tueur d’innocents Arrafat, avait eu, lui…

    Grosse différence côté Paradis promis, les Témoins nous le promettent mais pas grâce à la direction d’autres humains, incapables de tenir leurs promesses…si tant est qu’ils le veuillent.

    Non, le Paradis, ces gêneurs patentés, nous le promettent en citant uniquement la Bible. Donc grâce à une intervention…divine certes, mais seule capable de faire ce que les hommes ne peuvent ou ne veulent pas faire depuis que le monde est monde.

    Si l’on a la foi, bien sûr.

    Encore que, l’on ne peut qu’estimer, à notre humble avis, cette fois là relève désormais de la pure et simple logique. Les humains ne pouvant ni ne voulant le mettre en place ce nouvel âge d’or, il ne reste plus à l’Humanité qu’à se tourner vers…vers quoi à votre avis, en-dehors de ces petits hommes verts qui font rêver les rêveurs ?

    Eh oui !

    Il va bien falloir se décider à croire un jour ou l’autre.

    Si un homme ou, a fortiori, des hommes providentiels existaient, cela fait belle lurette qu’on le saurait.

    LIBERTE EGALITE FRATERNITE ?

    Alors ? La foi ?

    Mais ceux d’en face, les puissants de ce système, n’ont-ils pas, eux aussi, la foi ?

    Ou ne disent-ils pas l’avoir ?

    Chrétienne d’ailleurs ou soi disant telle la plupart du temps…sauf qu’ils ont du sauter le passage biblique où Jésus en personne commande à tous ceux qui disent vouloir se réclamer de lui, d’ ‘’aimer son prochain comme soi-même’’…

    Comme ils ont, aussi, dû oublier que dans la devise de la République Française, figuraient ‘’Liberté, Egalité, Fraternité’’.

    Si la Liberté est toute relative, l’Egalité relève de la légende.

    Quant à la Fraternité…

    Passons…

    D’ailleurs, la plus élémentaire décence cartésienne n’impliquerait-elle pas que notre beau pays changeât de devise?

    Ne serait-ce que pour faire la coller à la simple réalité.

    Qui semble coller mieux avec celle que Jean Yann caricaturait en disant ‘’Liberté, Egalité, Choucroute’’….

    Qui avait précisé vouloir faire rigolo pour ne pas dire, un peu trop simplement, ‘’Fric, Pognon, Oseille’’.

    Il savait que le capital n’a plus besoin de se justifier par quelque devise que ce soit.

    Il est.

    Et commande.

    Le reste n’est que promesses électorales.

    Au fait, on se demande bien pour qui ils vont voter ces empêcheurs de républicaniser en rond.

    Si l’on tient compte des promesses, de droite et de gauche, on serait tenté de dire, quelque part, qu’ils devraient voter pour tout le monde… et personne.

    Même pas côté Bové, Voynet ou Besancenot.

    Encore que le facteur et ses copains soient bien les seuls à avoir dit, en public, ce que tous les autres savent pourtant fort bien et qui est un des noeuds du problème.

    Un des, sinon LE problème de notre société, de toutes les sociétés, et qui a toujours été et sera toujours, l’opposition des riches et des pauvres. Des puissants et des faibles. Des dominants et des dominés.

    On se répète mais dans une société désormais mondialement vaguement judéo chrétienne…cet état de fait bétonné à mort et ad vitam, ça fait tout drôle.

    De toutes manières, en supposant, pure hypothèse d’école, qu’un à-peu-près clairvoyant de leur espèce devienne président(e), soit il viderait le pays de tous les PDG et des multinationales qui vont avec, voire des grosses et moyennes entreprises, soit il devrait déclarer forfait, soit…il serait liquidé dans un mystérieux accident de voiture dans les six mois.

    Car face à lui, on trouve…rien de moins que le monde entier…

    Et on retrouve là le fameux faux prophète, y compris les Indiens et les Chinois qui se convertissent à toute vapeur au réal capitalisme et à toutes les émissions de CO2 qui vont avec…les nécessités de la croissance n’est-ce pas ?

    On retrouve aussi tous les politiques de la planète qui se meurt, y compris les écolos eux-mêmes.

    Au-delà des vérités vertes qu’ils nous servent, ils oublient tous de poser LA question essentielle : pourquoi sommes-nous sur Terre ?

    La destinée de l’Homme est-elle de faire du fric, de faire une carrière, d’acheter des bagnoles, des maisons, d’avoir un compte en banque bien garni, de…s’épanouir en achetant, en produisant, en participant au taux de croissance de son pays ?

    Alors que l’humain basique, que nous sommes tous, a simplement besoin de boire, manger, dormir, avoir un vrai contact avec la Nature, fonder une famille, cultiver son jardin, bref, a simplement besoin de faire face à ses nécessités de vie essentielles.

    Je rêve ?

    Ben oui non ?

    Mais je préfère mes rêves à moi plutôt que ceux que la télé et les hommes politiques me proposent…très cher d’ailleurs puisque c’est eux qui décident et c’est moi qu’ils forcent à payer…au prix qu’ils fixent en plus.

    Bon, tout ça m’énerve.

    Je vais aller voir dans mon petit jardin, (49, 5 mètres carrés) comment se portent mes fraises…des bois…que j’ai ramenées du Haut Var l’été dernier avec toutes les précautions d’usage, c’est-à-dire avec tout le petit écosystème qui les entourait, terre, herbe, mousse, etc.

    Hélas, les escargots d’ici ont commencé à les boulotter.

    Et, voyez comme ce monde est cruel, pour leur permettre de continuer à vivre mes fraises des bois, j’ai été contraint de mettre de l’anti-limaces tout autour.

    Mais re-hélas, me voilà, moi, l’universel redresseur de torts avec mon énorme bonne conscience, accusé par la mienne, de conscience, d’être un assassin empoisonneur d’escargots. Tueur de vie quoi…

    Comme quoi, personne n’est parfait.

    Même pas moi.

    Salut.

    Demain je vous parlerai du futur président.

    Prémonitoire vous verrez.

  • Présidentielles et air du temps: ça sent la fin...et ça sent pas bon...

    Encore une page, ou plutôt une demi douzaine de pages, de ronchonneries et d’amertumes recuites ?

    Ben oui.

    Que voulez-vous ?

    S’effarer du tableau que nous donnent ces prochaines élections et déplorer le spectacle que nous propose, ce qu’on appelle sans rire,  notre civilisation, ne fait pas de nous les responsables de ce Grand Guignol qu’est devenu le monde politico économico médiatique français en particulier et planétaire en général.

    D’affligeant qu’il était, ce monde là s’enfonce de plus en plus, et plus rapidement, dans le grotesque, le pitoyable, l’ignoble, le crade des plus crades.

    Inventaire.

    Un exemple parmi tant d’autres.

    L’actualité nous apprend que, désormais, nos élus les plus huppés n’ont même plus la décence de tenir leurs maîtresses ou amants en-dehors de leurs fonctions politiques. Fut-ce un  petit peu.

    Désormais, de l’apparence bienséante, tout le monde s’en fiche et s’affiche.

    Et, pour s’auto déculpabiliser, l’on dénomme compagnons et compagnes les amants et maîtresses ‘’d’avant’’.

    Qui ont désormais voix au chapitre comme les époux et épouses réguliers ou régulières jadis.

    Enfin, jadis, d’il y a, disons une petite quinzaine d’années.

    La situation change du tout au tout mais, comme on a, encore, un peu le sens des convenances, pour moraliser la situation, on change simplement les mots.

    Exemple tout bête, le terme facteur était, paraît-il, insultant pour l’intéressé. On l’a baptisé préposé et il en a, du moins paraît-il, retrouvé le sourire.

    De même, un balayeur est devenu un technicien de surface.

    Et si lesdites surfaces ne suffisent pas à lui remplir l’escarcelle, quitte à lui faire faire des heures sup’, on l’appellera peut-être spécialiste des profondeurs?

    Ben pourquoi pas après tout?.

    Et c’est ainsi que les moralistes en sont pour leurs frais et leur passéiste indignation et n’ont, désormais qu’à fermer leur bec

    FAMILLE NOMBREUSE JUDEO CHRETIENNE.

    Or donc, ces dames de la haute n’y vont désormais plus par quatre chemins.

    Foin d’hésitations ringardes n'est-ce pas?

    L’une trompe son cher et tendre au vu et au su de tout le monde, puis vient reprendre en main les destinées dudit cher et tendre, qui n’est vraiment mais alors vraiment pas rancunier.

    L’autre, dès la nomination de son compagnon de cœur, vient illico prendre en main la maisonnée ministérielle et une domesticité au garde à vous….puisque la fonction en donne le droit n’est-ce pas, pourquoi se gêner même hors des liens pourtant considérés officiels du mariage ?

    La troisième vous donne l’exemple de la famille nombreuse très judéo chrétienne…dans le cadre d’un concubinage au long cours le plus convenable désormais.

    Loin de nous l'idée de vilipender qui que ce soit et de jouer les Cassandre.

    Néanmoins, nous ne pouvons nous empêcher de constater que toutes ces éminences qui, à tous les coins de discours, se plaisent à se présenter comme les dignes héritiers en ligne directe des principes gaulliens ou mitterrandiens, ont dû sauter quelques pages des mémoires de leurs grands aïeux.

    Difficile, en effet, d’imaginer une tante Yvonne et son quasi royal époux, donner leur bénédiction à des mœurs pareilles.

    Et même Tonton, si ses funérailles en présence de ses épouses officielle et officieuse donnèrent lieu à pas mal de commentaires, ne se permettait pas de s’afficher avec ses préférées.

    On savait vivre tout de même. Du moins en public.

    Tout ceci pour se demander cela: quid de ces valeurs, sinon morales, disons plus ou moins respectables d’un passé pas si lointain...mais qui perdurent chez certains hommes publics, politiques en particulier car il faut bien donner quelques exemples moraux au petit peuple?

    Force est de constater qu’elles sont envolées ces valeurs. Ringardes. Passées de mode. Voire indécentes.

    Ces exemples relevant d'une relative morale ont, cependant, fâcheusement disparus pour le susdit petit peuple, lequel s’est trouvé tout heureux, à son tour, de pouvoir se déculpabiliser en copiant ses élites, ou supposées telles.

    Souvenez-vous: il fut un temps ou se droguer ou se livrer à la licence la plus débridée était reservé aux classes privilégiées...et nanties. Puis, la drogue mais tous les autres débordements aussi, se sont démocratisés..

    Et nos médias d’applaudir! Et pour cause! Ce qui est bon pour les puissants, l'est aussi pour ceux qui le sont moins...et ainsi de suite !

    La grande…fiesta amoureuse (pour dire le moins) de nos dirigeants et de tous ceux qui les singent, se présente aujourd’hui comme le nec plus ultra de la nouvelle morale -qui est tout sauf cela- et des convenances, propres à la démocratie républicaine, libérale et, bien entendu, socialiste nouvelle manière, mais aussi, laïco catholique, laquelle, elle aussi, tolère pour ratisser large.

    Il faut bien dire que nos élites en avaient un peu assez, depuis des lustres, de pratiquer le libertinage tous rideaux tirés.

    Désormais, nulle personnalité désireuse de s’épanouir, ne saurait s’encombrer de bonnes mœurs classés hors d’âge.

    D’autant que le populo, lui aussi, avait bien besoin de soulever la soupape.

    TRAVAILLER A DROITE ET COUCHER A GAUCHE

    Mais oui ! Souvenez-vous encore !

    Après les gaulliennes puis pompidoliennes années de plomb moralisatrrices que l'on sait, la France d’en haut découvrit les vertus de l’ultra libéralisme sous…VGE. De l'ultralibéralisme et des vagabondages divers, sexuels en premier lieu.La rigolade bien française étalée, désormais, au grand jour..

    Le président d'alors, bien conscient des contraintes désormais inévitables imposées aux masses par la rentabilité à tout prix, alla encore plus loin que les demandes libératrices et soixante-huitardes en déclarant l’IVG, l’avortement pour dire le mot, non seulement légale mais remboursée par la Sécu.

    Aux côtés des foultitudes d'actions et d'associations de planing familial qui en sont arrivées à permettre, aujourd'hui, à faire administrer à votre fille et sans même vous en avertir, la pilule dite du lendemain. En clair, abortive, avec tout ce que cela implique comme dégâts moraux, psychologiques voire physiologiques éventuels..

    Le travail devenait  désormais de plus en plus contraignant? Qu'à celà ne tienne: pour faire passer ces exigences, génératrices prévisibles de débordements, voire de troubles sociaux, il fallait bien diminuer la pression sociale quelque part, et donner plus de liberté, ne fut-elle qu’illusoire, dans le domaine des mœurs. Ca ne coûte pas cher, et c'est populaire: on en a même fait une chanson: il n'y a pas de mal à se faire du bien n'est-ce pas?

    C’est très exactement ce qui s’est passé aux Etats-Unis où tous les observateurs notent que, depuis les années 60°/70, leur société bosse à droite -démocrates et républicains même combat ou presque-, mais couche à gauche pour rester correct.

    Et ce malgré les ligues de vertu et les associations familiales qui ne remplissent plus guère les églises traditionnelles, mais  au bénéfice des nouvelles religions plus que laxistes dans ce domaine.

    C’est en période de crise, dit l’adage, que l’on voit apparaître les meilleurs et les plus mauvais aspects des sociétés et de la personnalité des hommes.

    Exemple les guerres, les clashs sociaux, les famines, les épidémies, les grands catastrophes. En émerge le meilleuir et le pire.

    Un scrutin, quel qu’il soit, est une période critique en ce qu’il représente une vraie loterie...pour le gros lot de laquelle toutes les élites des classes sociales se déchirent à qui mieux mieux en vue d’acquérir le pouvoir

    Le plus grand, bien sûr mais aussi, puisqu’il n’y a qu’un seul fauteuil au sommet, celui attaché aux meilleures places, au plus près de l'unique détenteur de l’autorité suprême.

    Quid du bien du peuple dans tout cela ?

    Avouez que tous les hommes se ressemblant étrangement, et comme il est toujours difficile de faire deux choses en même temps, l’on ne peut décemment s’escrimer au bénéfice de ses propres intérêts et à ceux de millions de ses semblables en même temps...

    Comme tout cela se passe dans un invraisemblable fouillis de promesses de bateleurs dont on sait qu’au mieux, elles ne pourront être tenues, d’effets d’annonces qui se suivent et se rassemblent tous partis confondus, d’invectives désormais directes confortées par des appels au peuple cousus de fil blanc, une ambiance malsaine se dégage de cette agitation indécente, de ce fatras désordonné qui sent la fin de la Rome antique.

    LES BARBARES AUX PORTES

    Rappelez-vous encore et toujours. Du moins ce que l’Histoire nous en a appris.

    Alors que les barbares se pressaient aux portes du centre du monde d'alors, les Romains se jetaient à corps perdu dans les fêtes délirantes, se battaient pour accéder aux postes les plus rentables et conviaient le vulgum pecus à se réjouir de spectacles ignobles dont les miséreux se contentaient faute de mieux, leurs conditions de vie demeurant toujours aussi misérables.

    Que voyons-nous de nos jours ?

    Et pas seulement à l’occasion de ces prochaines élections ?

    D'un côté, la course effrénée aux meilleures places et aux profits honteux ; les élites, ou soi disant telles, se congratuler, festoyer, se déchirer mais, toujours dans le même petit monde politico économico médiatique.

    De l'autre, le petit peuple trimer pour nourrir tout ce joli monde puisqu’il faut bien tirer l’argent de quelque part.

    Pendant ce temps, la menace, les menaces grondent.

    Chômage, immigrations envahissantes, mécontentements, frustrations, amertumes, délocalisations, mépris, haine…

    Pollution surtout : alors que les hommes jouent et rejouent la dramatique comédie humaine, les dégâts causés à la planète Terre sont désormais sur le chemin de l’irréversible.

    Pour conjurer la Grande Menace ?

    Facile ! Il suffit de quelques incantations, de beaux discours, de signatures d’une charte sans lendemain…puis de revenir aux choses sérieuses : le pouvoir, l'avidité, la politique, l’économie, les bonnes places, le népotisme étendu, le copinage, le CAC 40, les marges avant et arrières, le taux de croissance.

    Non vraiment.

    Ca ne sent pas bon tout ça.

    Ca sent même la fin.

    D’un règne.

    D’une ère.

    D’une civilisation...si l'on peut appeler ça comme ça.

    Civilisation. Comme toutes celles qui l’ont précédée, on sait, pourtant, qu’elle est mortelle.

    Mais, n’est-ce pas, la technique va nous sauver ?

    Un exemple, pour la bonne bouche ?

    Les machines à voter électroniques.

    On sait désormais pertinemment qu’aux Etats-Unis, elles ont permis à un candidat non élu de l’être. Et depuis bientôt deux mandats.

    De plus, là-bas, elles sont remises en question ne serait-ce qu’en raison du fait que les principaux fabricants sont d’importants sponsors du parti républicain.

    En outre, ces mirifiques appareils peuvent, malgré toutes les précautions, être, très aisément, trafiqués et que seuls, comme des grandes, il leur arrive, souvent d’ailleurs, de tomber en panne.

    Eh bien malgré toutes les bonnes raisons de ne pas changer de mode de comptage qui seul donne toutes garanties d’honnêteté et de fiabilité, une soixantaine de maires s’obstinent en France à en acheter sans aucune consultation préalable de leur propre électorat.

    Motif ?

    De plus en plus difficile de trouver des scrutateurs pour recompter après le vote.

    Alors qu’il suffirait d’imposer légalement la présence de membres des partis en présence, sous peine de nullité de la participation de leurs candidats.

    La candidature citoyenne impose des responsabilités non ?

    Mais la tentation de traficotage des machines est grande.

    Et le grand air du modernisme triomphant envahissant.

    Parce que même s’il y a des erreurs constatées, il sera fort aisé, comme aux responsables des services des impôts, des entreprises de vente de téléphones portables et d’abonnements à Internet, ou à la Sécu, de donner la réponse magique: ‘’C’est la faute à l’ordinateur’’.

    C’est ce que l’on appelle avoir le sens des responsabilités.

  • Euthanasie, avortement,SMIC, retraités, mondialisation: civilisation mortifère.

    Comme de toutes les grandes pensées de notre temps, le tour est venu de discuter de la mort en public. Et ce, de façon plus intense qu’à l’accoutumée puisqu’il va s’agir, bientôt, de légiférer à ce propos.

    Cela dit et à première vue, il ne paraît pourtant pas y avoir grand-chose de commun entre l’euthanasie, l’avortement et, surtout, le SMIC les retraités et la mondialisation, comme notre titre semble le laisser croire.

    Néanmoins, fidèles à nos habitudes, nous pensons le contraire.

    Et le disons ci-après.

    Or donc, le manifeste des 2.130 et quelques médecins et infirmiers qui ont avoué leur…crime (crime aux yeux de loi précisent-ils), vient de paraître.

    Un aveu collectif pas très courageux à notre idée, vu qu’il l’aurait été bien plus s’il avait été fait au cas par cas et au fil du temps et des actes accomplis. Individuellement en fait.

    Mais là, n’est-ce pas, c’eut été prendre le risque de se retrouver pour tout de bon face à la justice et à une vraie peine d’emprisonnement plus ou moins longue.

    CRIS D’ ORFRAIE

    Mais l’action de groupe est plus commode, plus sécurisante et plus efficace. Elle embarrasse et le pouvoir, surtout en période préélectorale, et la justice qui ne saurait guère comment instruire et juger plus de deux mille coupables (pas présumés puisqu’ils avouent), ne serait-ce qu’en raison des dimensions de la salle d’audience à prévoir et des places de prison disponibles en période de surcharge.

    Sans oublier les médias qui poussent des cris d’orfraie lorsque des minorités opposées à cette idée, et qui exigent une voix au chapitre, s’arrogent le droit de ne pas être d’accord avec les majorités que ces mêmes médias excellent à inventer.

    Nous voilà donc avec un cas ‘’de conscience’’ posé à l’opinion publique, au pouvoir politique et, éventuellement, à la justice qui, une nouvelle loi étant votée, sera invitée à la faire appliquer.

    Et le débat public à cet égard ?

    Pas l’ombre.

    Dommage, vu la propension fort à la mode pour aimer débattre avec les vraies gens, yeux dans les yeux, sur les grandes questions du moment, présidentielles en vue tout particulièrement.

    Car si des débats sont nécessaires avant de prendre de grandes décisions lorsque le quotidien, l’humain et le social sont en question, c’est bien lorsqu’il s’agit d’une affaire de vie ou de mort. Et plus explicitement, et pour dire les choses par leur nom, de crime et/ou de suicide.

    Car, jusqu’à plus ample informé, l’euthanasie, douce ou brutale, acceptée ou non, explicite ou subreptice, demeure un crime. Ou alors comment qualifier le geste d’un humain qui ôte la vie d’un autre être humain.

    Une différence entre une mort provoquée à l’aide d’un revolver, d’un couteau, d’une lichette de mort aux rats, d’un coup de pied de table ou en fermant l’arrivée d’oxygène ?

    Nous ne le pensons pas.

    ENCORE LA PENSEE UNIQUE

    Minimiser, a priori, un geste aussi grave, avant de légiférer, nous paraît, tout de même, chargé d’intentions pas très claires.

    En effet, sur les 2.100 et quelques gestes en question, peut-on affirmer que c’est avec toutes les certitudes, mais aussi autant de preuves à l’appui, qu’ils ont été commis ?

    Et ce avec 100% d’assurance certaine que les, au minimum, deux mille cent trente quatre agonisants, voire malades, étaient à la fois en pleine possession de leurs moyens de décider, et qu’il n’y avait vraiment aucune possibilité de choisir d’autres solutions ?

    2.130 et quelques, nous paraît être un chiffre et une certitude un peu énormes.

    Mais même…

    En les supposant fiables, si du temps avait passé avant le geste fatal, la détermination du partant serait-elle demeurée identique au fil des heures et des jours ?

    Grand clerc serait celui qui pourrait l’assurer avec une absolue certitude.

    Mais même encore...

    Pour éviter la qualification de meurtre, et/ou de suicide aidé, on connaît d’avance tous les arguments qui ont déjà été et seront avancés.

    Douleur extrême, impossibilité de traiter, désir incoercible d’en finir, tous ces arguments, aussi louables que recevables soient-ils, ne pourront jamais éliminer le doute, pas plus les dérives toujours possibles dans un système dont on constate, hélas, tous les jours la fragilité des gardes fous.

    Les dérives, déraillements, bavures et autres ‘’accidents’’, mot bien faible lorsqu’il s’agit de la mort d’un être humain, sont un peu trop nombreux dans ce domaine, si l’on s’en réfère à la presse quotidienne mais on les soupçonne légion celles que l’on cache. Or, il se trouve, justement, que ce ne sont pas des choses que l’on étale….

    Là encore, les affaires qui ont défrayé la chronique de ces quelque dernières décennies, et mettant en lumière des euthanasies vraiment crapoteuses et pas du tout humanitaires, ont, malgré un caractère criminel assez prononcé, bénéficié de la grâce de certains jurys populaires, soigneusement influencés par des médias curieusement voués et dévoués à la pensée unique.

    A COUPS DE MICROBES ET DE VIRUS

    Enfin, nous ne saurions oublier le serment d’Hippocrate qui demeure ce qu’il a toujours été : l’ultime rempart du vivant contre la mort et dont le médecin ne doit jamais être responsable.

    On est loin du compte…

    Désormais il faudra lui ajouter un post scriptum.

    Dont on est curieux de connaître les tenants et aboutissants.

    Car du temps du père grec de la médecine, il devait, aussi, y avoir des cas de malades condamnés, d’agonisants en bout de piste, mais le modernisme et la pensée unique, toujours elle, n’étaient pas encore passé par là.

    Et puis, Hippocrate avait bien dit qu’il ne suffit pas de connaître la cause du mal, mais la cause des causes…

    En clair, la triomphante médecine actuelle admet, par la fuite devant ses responsabilités, l’impasse dans laquelle elle s’est engagée, impasse où fourmillent les maladies intraitables, les accidents multiples et les idées irrémédiablement enracinées et médecine devenue commerce.

    Ce qui gêne surtout, c’est l’impossibilité d’avouer pourquoi elle nous fait croire que le monde naturel, simple et logique, où nous sommes apparus sur Terre, est notre indéfectible ennemi qui s’escrime à nous détruire à coups de microbes, de virus et de maladies, alors que le véritable responsable est bien le modernisme que toutes nos élites nous ont fabriqué et nous ont enfermés.

    Cela, nous le pensons, renvoie la Médecine actuelle dans les cordes d’une humilité qui lui manque lorsqu’elle affirme, coupe et tranche et fabrique des normes dont elle nous ceinture et des certitudes qu’elle ne cesse pourtant de voir s’effondrer.

    A LA POUBELLE…

    Dans ces multiples causes de défiance à l’égard des certitudes médicales et civilisatrices, n’oublions pas, non plus, la pensée unique et…le capitalisme, il faut bien l’avouer.

    En effet, pour notre Système, brillant modèle de darwinisme économique, les malades et a fortiori les agonisants, mais aussi les retraités, ne sont que des poids morts dans un système où tous ceux qui ne sont pas rentables font partie des éléments improductifs, voire nocifs, de la société de consommation.

    A la poubelle donc, tous ces poids morts. A fortiori les presque morts évidemment.

    Scandaleux propos ?

    Que faites vous du sort abominable que l’on fait, justement, aux retraités, dont les pensions diminuent à vue d’œil, alors que les prix augmentent au même rythme, voire deux ou trois fois plus vite ?

    Que dire de l’impossibilité dans laquelle ils se trouvent de se faire soigner, les yeux et les dents en particulier, ce qui les condamne, à plus ou moins brève échéance, à se couper de toute vie sociale ?

    N’est-ce pas les condamner à la misère et, à terme, à mort à petit feu, que de les contraindre à telle humiliante et mortifère survie ?

    L’ennui avec ces lois et cette société qui poussent à la disparition programmée des moins rentables, c’est qu’elles vont toutes dans la même direction. Celle qui plaît tant à nos brillants et brillantes économistes : la croissance à deux chiffres.

    Même tableau pour le SMIC.

    Vous voyez, on y arrive !

    Lequel SMIC, ne croissant pas plus que les retraites, condamne aussi les bienheureux e nantis smicards (1), à une tout aussi miséreuse survie.

    Ils, et surtout elles, sont environ…3 millions en France.

    Ca en fait des voix ça non ?

    DETRUIRE L’ INDIVIDU

    Et l’avortement direz-vous ?

    Eh bien nous ne appesantirons pas, outre mesure, sur la discussion qui consiste à définir le moment où quelque chose devient quelqu’un dans le ventre maternel.

    La nuance scientifique qui en est faite serait simplement ridicule si elle n’était pas criminelle.

    Car qui osera dire que, les progrès d’investigation dont s’enorgueillit la Science, se développant à marche forcée, on voit déjà le jour où l’on s’apercevra que la limite de la naissance effective de l’être vivant , remontera bien plus près de la conception qu’on ne le croit encore aujourd’hui.

    Cela dit, tenons-nous en à l’aspect social de la chose.

    Ce qui nous paraît aussi scandaleux dans cette affaire, c’est que, depuis des siècle de vie en sociétés de droit, c’est bien la première fois qu’une démocratie, dont l’un des buts premiers est la défense de l’individu, s’est mis à faire l’inverse de ce qu’elle prônait depuis toujours.

    Au lieu de protéger l’individu, elle le fait disparaître, elle le détruit…et fait rembourser la destruction par la Sécurité Sociale.

    Cette civilisation qui détruit tout ce qu’elle touche, en commençant par les humains qui la composent, n’est-elle pas mortifère dites moi ?

    Certes, on a agité l’épouvantail pour légitimer la loi sur l’avortement.

    D’abord on a appelé cela IVG, pour commencer à déculpabiliser.

    Ensuite on a évoqué les cas extrêmes : manque de maturité des parents, viols, avortements clandestins, réservés aux riches ou dangereux pour les pauvres qui avaient recours aux ‘’faiseuses d’anges’’.

    Tous les coups ont été bons.

    Même la caution d’un président, VGE, de droite, catholique, et noble de surcroît.

    Il est vrai que son titre de noblesse est bien trop récent pour être vraiment convaincant, mais tout de même, l’apparence aurait pu faire espérer mieux en matière de morale bourgeoise.

    Ne serait-ce qu’une loi, ou des dispositions pour aider les parents ‘’imprudents’’ ou immatures, ou nécessiteux, à faire face aux responsabilités familiales…

    Mais non.

    Y a un problème ?

    On ne cherche pas de solution, il suffit de supprimer le problème. L’enfant à naître tout simplement.

    Essayez un peu d’appliquer ce principe aux examens.

    Vous ne connaissez pas la solution du problème ?

    Mettez votre feuille d’examen où figure le problème en question, à la poubelle.

    Et c’est ainsi que la civilisation se grandit de jour en jour.(2)

    Tiens, une dernière pour la route.

    On vient d’apprendre que le ministre de l’Environnement chinois lance cette année un grand programme d’interdiction d’implantation d’entreprises polluantes mais que…il s’avoue vaincu d’avance face aux magouilles envahissantes des tous les grenouilleurs du régime et/ou de l’administration et de l’armée, qui font avancer le taux de croissance de la Chine à pas de géant. Et donc sont les bien-aimés des hommes politiques chinois, européens et surtout US, républicains et démocrates, et des multinationales américaines et européennes.

    Comment résister à de si tendres appels du pied de part et d’autre du Pacifique et de l’Atlantique?

    Le plus marrant ?

    Malgré ce fiasco grandissant, il se dit confiant dans l’avenir des réformes qu’il entreprend.

    Comment dit-on pauvre chéri en mandarin ?

    Voili voilou.

    Nous allons bientôt profiter à plein des bienfaits de la mondialisation, de l’ultralibéralisme.

    Vous avez aimez la théorie de l’évolution ?

    Le darwinisme économique et social vous allez a-do-rer.

    Un désespoir : la pollution grandissante détruit de plus en plus de malheureux Chinois. Un espoir, qu’elle n’en détruira pas trop, mais assez (Parmi les riches décideurs profiteurs si possible) pour qu’ils cessent de nous déglinguer à coup de produits qui encouragent les délocalisateurs.

    Affreux non ?

    On exagère ? Certes.

    Mais vous avez dit civilisation mortifère ?

    Ben non. C’est nous qui l’avons dit.

    (1) Dixit Laurence PARISOT, présidente du MEDEF et tous ses amis politiques et économiques ardents pronateurs de la mondialisation, de l’OMC, des délocalisations, des stock options et du miracle européen.

    (2)Pour comprendre comment une civilisation se nourrit des plus faibles, revoyez donc le film ‘’Soleil Vert’’. Edifiant…

  • ONG(Bis) Ecolo...nialistes: quelques noms...

    Comme nous le disions hier, la liste des ONG , instigatrices et responsables de programmes de sauvetage de morceaux de planète, est tristement édifiante. Nombre d’entre elles se dévouent corps et âme à de louables besognes. Mais à constater quels sont les sociétés et organismes divers qui en subventionnent d’autres, il y a de quoi se faire du souci.

    Petit inventaire. Non seulement pas exhaustif, mais moins encore limitatif car le mouvement va en s’amplifiant.

     

    Ainsi, notions nous, comme nous le détaillait Anne Muller (cf notre numéro d’hier), certaines ONG et non des moindres, se mettent à sauvegarder de substantielles portions, encore plus ou moins vierges des pays du Tiers et du Quart Monde. Toutefois, elles le font en privilégiant la vie animale et végétale certes, mais au détriment de celle des humains qui ont le mauvais goût d’y résider. Résultat: une nouvelle race de colonialistes habillés en écologistes. Futé non?.

    Nous citions, en outre, les ONG ou se disant telles, comme la Fondation Hulot, qui est subventionnée par des pollueurs patentés de la Terre, du corps et de l’esprit, ainsi que la fondation Bill et Melinda Gates ;

    POURRIR LA VIE

    A propos de cette dernière, le Los Angeles Times (1) nous précise que ladite fondation est actionnaire de, entre autres, ENI, Royal Dutch Shell, Exxon, Chevron et Total, toutes compagnies dont le moindre des méfaits est de pourrir l’environnement et la vie des populations, notamment, celles qui ont le tort d’habiter dans toutes les régions pétrolifères du globe et du Nigéria en particulier.

    L’exemple donné cite, notamment Ebocha où les autochtones crèvent de maladies induites par la proximité des puits et le mépris absolu dans lequel les tiennent les cadres pétroliers et les politiques locaux qui profitent largement de la manne US, en récompense de leur tolérance à l’égard des pratiques capitalistes.

    Certes, les demi dieux sauveurs Bill et Melinda peuvent ensuite faire immortaliser la preuve de leur grand cœur, par un photographe de Reuters, avec deux mouflets, noirs (quel courage et quel grand cœur décidément!) orphelins, dont il faut absolument que personne n’oublie qu’ils seraient probablement morts sans l’intervention de nos deux bons apôtres.

    Néanmoins, ces manières nous rappellent un peu trop celles des ‘’bons chrétiens’’ et de leurs bonnes œuvres qui commençaient sur le parvis de l’église mais s’arrêtaient aux frontières de leur portefeuille d’actions.

    D’un côté on pollue, on pourrit la santé et la vie des malheureux et de l’autre, on a ses bonnes oeuvres.

    Dilemme ?

    Sûrement pas.

    La femme de César, dit-on mezzo voc et de temps à autres à l’occasion de notre pré-présidentielle et à l’intention des hommes politiques, ne devait même pas être soupçonnée.

    Mais les soupçons à l’égard de nos milliardaires sauveurs sont, d’évidence et désormais plus que de simples doutes.

    Notre sauveur national, Nicolas Hulot, à qui l’on faisait la remarque à propos de ses généreux sponsors, plus que douteux au plan de l’écologie, avait répondu : ‘’Sans l’argent des sponsors, mes émissions ne pourraient être produites.’’ Explication en clair : sans sponsors pollueurs mais bien riches, je ne peux pas faire entendre la voix de l’écologie.

    Certes, mais il semble ne pas savoir, ou ne pas vouloir voir, et les écolonialistes nantis avec lui, que si l’on veut manger avec le Diable, il faut une longue, très longue cuillère. Et que, de toutes manières, le Diable en question sera toujours gagnant.

    Car, en toute simplicité, le jour où ce sinistre personnage constatera que ses propres intérêts ne cadrent plus du tout avec le discours écologiste de ses protégés, il emploiera ses propres armes qui n’ont rien d’écologique et moins encore de moral. Car elles passent, si nécessaire, par l’éviction pure et simple du trublion qui sera devenu par trop gênant. Et par n’importe quel moyen, si voyez ce que je veux dire.

    BINGO !

    L’écologie subventionnée par les pollueurs ?

    C’est le mariage de la carpe et du lapin.

    Désolé. Insoluble mon cher Watson.

    D’autant que même les plus irréprochables des sauveurs de la planète s’y sont mis.

    Ainsi, le même Orion Magazine cité hier, nous précise même que de grandes associations, celles qu’on appelle les Bingo (big international non-governmental conservation organizations), sont ligotées par leurs sponsors, lesquels ont organisé, d’ailleurs, des systèmes similaires, chargés de leur confectionner une image écologique.

    Ainsi, l’on apprend que, parmi ces Bingo, figurent CI (Conservation International), T.N.C (The Nature Conservancy), Wildlife Conservation Soiciety (WCS) et même le World Wildlife Fund, le fameux WWF) et tous au côté de nos braves Texaco, Shell, Freeport, Bechtel, Conoco- Philips, Mitsubishi, Rio Tinto Mining, Chevron , réunis eux au sein du Centre pour le Respect de l’Environnement dans les Affaires (CELB Cneter for Environmental Leadership in Business).

    Du beau monde tout cela non ?

    Et notre consoeur de remarquer que face à ces géants mal éduqués et très bien dans leur rôle de prédateurs internationaux, les Bingo ne pèsent pas lourd. Si ‘’elles renonçaient à leurs partenariats, elles devraient dire adieu à des millions de dollars de financement ainsi qu’à une partie de leur influence internationale…c’est du moins ce dont elles sont convaincues.’’

    Et voilà !

    On vous dit : quand on mange avec le Diable….

    Oh certes, je suis moi-même ligoté comme vous : on roule bagnole, on se chauffe (moi au bois merci), on bouffe cuit (moi cru autant que possible), on se lave dans un petit bol (enfin pas toujours) mais on est obligé de polluer à notre manière.

    A ceci près qu’on peut, tout de même faire notre part, mais sans nous culpabiliser tout de même. Et dire bien haut ce qu’on nous cache, décideurs économiques, hommes politiques et medias en premier lieu.

    En effet ce ne sont pas les consommateurs qui sont responsables des conditions de vie qui leur sont imposées mais bien les fabricants, les producteurs, les marchands de tout poil, de sac et de corde.

    Il faut, il faudra, à un moment ou un autre, faire des choix.

    Question de conscience.

    Mais en ne se faisant pas trop d’illusions sur l’issue de la guerre.

    Ceux d’en face sont trop puissants.

    Et décidés plus que jamais, à se gaver.

    A être malfaisants tout simplement.

    Vous êtes croyants ?

    Priez bien fort. (2)

    Et faites ce que vous pouvez. Faites passer par exemple.

    Par avance, merci.

     

    (1)       Egalement cité par le Courrier International N° 848

    (2)       Nous reviendrons sur un début de LA solution possible, mais un début de solution seulement, facile à mettre en œuvre, mais que nos dirigeants, et une bonne partie de leur électorat, dont nous-mêmes probablement, ne veulent rien savoir.