Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Politique - Page 14

  • Morts sur la route: et le Progrès alors?

    4.983 morts ?

    5130 morts ?

    Voilà-t-il pas que des experts (dans un monde d’experts, que ceux qui ne le sont pas aillent se cacher) se disputent les chiffres des morts sur les routes.

    Quelle différence cela fera-il dites moi ?

    Cent de plus, cent de moins ?

    Quelle importance ?

    La catastrophe, la tristesse, la douleur, l’avenir disparu, qu’est-ce que cela pèse dans la tête des calculateurs de plus en plus informatiques et de moins en moins humains ?

    Les assurances paient ?

    Oui mais quand, d’abord ?

    Quand et combien ?

    Et même.

    L’argent ne fait évidemment pas tout. Un mari, une femme, un père ou une mère, un enfant, voire une famille disparue et un ou deux gosses qui restent. Seuls.

    Quelle réparation suffisante du mal fait ?

    Aucune.

    LES COUPABLES CONTINUENT A VIVRE

    Certes, le ou les coupables ‘’paieront’’, si tant est d’ailleurs puisque tuer au volant est totalement exonéré de peine véritable.

    Un meurtrier par arme à feu ou blanche ou de toute autre manière, risque entre 5 ans et perpète, c’est-à-dire une vingtaine d’années au pire.

    Par contre, outre l’interdiction de permis qui ne pèse pas lourd, tuer avec sa bagnole coûte très peu : il est rare de voir condamner un coupable à plus de 2, 3 ou 4 ans de prison.

    La vie des autres qui mérite d’être prise en compte et respectée est celle du coupable, pas des victimes.

    La victime est morte une fois pour toutes, sa famille démolie à vie, mais le coupable continue à vivre. Voire à bien vivre.

    Belle justice, belles lois, beau système, charmante société.

    Charmante société qui a réussi à nous fourrer dans la tête que Notre Progrès, notre Modernisme, notre confort même relatif, valait bien çà !

    Car il est surtout interdit de remettre en cause de la société libérale et ultra libérale.

    ‘’C’est la rançon du Progrès’’ nous bêlent les ‘’responsables’’ qui récupèrent quelques points aux sondages à coups de discours compassés aux obsèques lors, entre autres, des mirobolantes catastrophes aériennes.’’

    C’est le même esprit qui sous-tend la société toute entière pour laquelle le plus grand malheur qui puisse lui arriver n’est pas que les statistiques des morts sur la route augmentent ou seulement existent, mais bien la disparition de la bagnole et l’obligation de marcher à pied.

    Pour tout le monde.

    A égalité en plus.

    La récession ! La Honte ! L’horreur quoi !

    VOUS TRAVAILLEZ ET ON S’EN SORTIRA !

    Voili voilou. C’était pour vous montrer toute la différence entre la vie pour le fric et la vie pour la…vie.

    Ce dilemme, qui n’en est pas un vu que la solution existe mais que tout le corps social la refuse, est bien au centre du bouquin que vient de commettre un nouveau crâne d’œuf, qui a découvert que les Français sont vraiment trop pessimistes.

    ‘’En effet, nous dit-t-il d’un index accusateur et en plissant le front, ce n’est pas parce que la France se retrouve à la queue des nations européennes, et même bientôt derrière le Bengladesh, pour ce qui est de notre PIB et de notre compétitivité, qu’il faut être moroses.’’

    En fait nous susurre-t-il, nous avons le droit d’être tristes mais pas trop car si notre situation est catastrophique au plan financier, elle ne l’est pas autant que nous voudrions le faire croire.

    Donc, souriez !

    Et acceptez de vous mettre dans le crâne qu’il va falloir changer.

    -Changer ?

    -Oui ! Changer ! Enfin vous mettre au travail ! Ne plus rêvasser au lieu de bosser !

    Ne plus croire que pour gagner face au libéralisme, les lois de protection sociale doivent être maintenues et le remboursement de la Sécu pérennisés.

    Il faut, dès à présent, renoncer à nos petites et grandes aises.

    Déjà revenir aux 48 heures payées 35.

    Et supprimer les RTT et les 35 jours de congés payés.

    Et même supprimer les congés payés en totalité!

    Et vivre avec un SMIC à 500 euros !

    -Comme le Ukrainiens ?

    -Comme les Ukrainiens. Ils s’en contentent bien non ? Alors vous pouvez faire de même !

    Vous verrez, c’est comme çà que la France va se retrouver au premier plan de la compétitivité internationale. Si, si, on va dépasser les Anglais, les Américains, les Japonais, même les Chinois et les Indiens si on veut bien se relever les manches !

    -On ? Qui ça on ? Tout à l’heure c’était vous maintenant c’est on. ‘’Vous’’ pouvez vivre avec des nèfles et ‘’on’ va s’en sortir ! Il y a un truc là.

    Si on comprends bien, ‘’vous’’, c’est nous, et ‘’on’’ c’est vous non ? Vous, c’est nous qui allons bosser et ceux qui vont s’en sortir c’est…vous surtout non ?

     ‘’Vous’’, cher lecteur, avez finalement bien compris ce pur raisonnement technocratico-égoïste : si vous travaillez dur, ‘’on’’ pourra vivre bien.

    Si les Français de base acceptent de vivre encore plus dans des conditions d’esclaves pires qu’auparavant, leurs guides suprêmes pourront vivre mieux qu’à présent.

    Ce qui fait déjà pas mal.

    Et si ‘’vous’’ ne sont pas d’accord ?

    ‘’Eh bien, affirme notre bon docteur Coué Goebbels, nous allons, peut-être, vers un problème…violent !’’

    -Violent ?

    -Hélas oui ! Peut-être pas obligatoirement mais peut-être bien tout de même.

    -Ah bon ? Si c’est seulement que peut-être, on pourrait, peut-être, essayer. Juste pour voir. Parce que si violence il y a, qui est-ce qui la craint le plus ? Qui a le plus à perdre dans cette violence annoncée ?

    Voilà messieurs dames.

    On était partis à causer statistiques routières et on finit par mettre en cause le système néolibéral américano sino européen.

    Croyez-nous. Il faut se méfier des statistiques.

     

  • SHARON: on arrête de tartiner?

    Mourra mourra pas ?

    Atroces, indécentes, obscènes supputations des journalistes dans leurs salles de rédaction qui ont, depuis pas mal de temps déjà, sous la main des tonnes de pages et numéros ‘’spéciaux’’ entiers sur la vie - et la mort- d’Ariel Sharon.

    Laquelle, dans quelques cas, engendrerait chez eux des regrets très sincères mais chez les autres, la généralité, signifierait augmentations des chiffres d’Audimat et de ventes donc rentrées sonnantes et trébuchantes.

    De même que surcroît de notoriété pour la tribu d’experts, spécialistes et autres distingués crânes d’œuf, qui seraient consultés comme autant d’oracles.

    Pour nous dire, doctement mais de façon très exacte bien sûr, ce que va devenir notre pauvre monde.

    ‘’Sauf erreur de ma part’’ et ‘’toutefois à mon humble avis’’, s’empresseraient d’ajouter, in fine, les moins téméraires pas très nombreux.

    ARRETER DE TARTINER

    Pas joli joli cet accompagnement de, sinon une fin qu’on souhaite évidemment la plus éloignée possible, du moins une situation qui ressemble à ce que nous avons connu avec Jean-Paul 2, Arafat et autres Brejnev et Josip Broz Tito qui donnèrent lieu aux originaux, inventifs et interminables et dégoulinants commentaires et opérations médiatiques, censés ‘’faire face au (supposé) besoin d’information des lecteurs ou téléspectateurs’’…

    Il serait si simple, trop simple évidemment, de ne voir dans ce pathétique épisode de vie d’un homme, que le drame d’un humain luttant contre la maladie, contre la mort et dont le combat n’a rien de plus, ni de moins, héroïque et douloureux que celui du premier Israélien ou Palestinien venu.

    En fait, d’un de nos frères en souffrance.

    Quand viendra donc le temps de s’arrêter de tartiner, et de laisser à ses proches et à sa famille le soin de lui venir en aide, comme le font, ou devraient faire, toutes les familles de simples êtres humains ?

    Hélas jamais.

    L’indécence, l’avidité, la vanité imbécile d’en savoir plus que le voisin, de s’en faire briller et d’en tirer profit, continueront à mener le monde médiatique, le monde tout court.

    On les entend les commentaires indignés.

    ‘’Mais cette disparition (éventuelle évidemment) risque de mettre le Moyen Orient à feu et à sang voyons !’’ vont couiner nos éminents guides médiatiques.

    Comme si l’actuel Moyen Orient était un havre de paix…

    ‘’Oui mais ça risque d’être pire et les efforts de paix annihilés par cette disparition !’’

    Certes.

    ''Et la déstabilisation du monde politique! Et son nouveau parti.'' Et…

    Et alors ?

    En cas de disparition, le disparu serait remplacé, comme tous les disparus de la Terre depuis que le monde existe. Les cimetières sont pleins de gens irremplaçables non ?

    Et le pire étant déjà là, on peut penser que les ‘’efforts’’ vers la paix seraient, de toutes manières repris par les successeurs ainsi que par toutes les capitales occidentales et autres qui, elles aussi, sont censées en avoir déjà pas mal fait et vouloir les pérenniser. Ou alors ce serait-il qu’on nous trompe ?

    FINS DE REGNE

    Cela dit, le drame personnel du leader israélien nous rappelle, devrait nous rappeler utilement, qu’il représente à nos yeux, quelque chose comme l’archétype des fins de règne des guides de ce système.

    Rappelons-nous notre Histoire.

    Charles de Gaulle, stupéfait, ulcéré du rejet de sa politique et de sa personne, foudroyé même pas deux ans après le non majuscule infligé par la France.

    Amertume. Solitude. Tristesse. Fin ordinaire, commune à tous les simples humains.

    S’il y a des enterrements de première, deuxième ou troisième classe, la Mort, elle, les ignore.

    Et puis, dites voir : qui donc continue à mettre en œuvre certaines de ses idées généreuses dont ses ‘’héritiers (ne rigolez pas !) se prévalent pour ratisser les voix des gogos ?

    Et Georges Pompidou, qui pensait que ruser avec la mort suffirait à l’éloigner.

    Et qui stupéfia les Français par sa mort pas du tout annoncée mais vite oubliée. Dans la discrétion.

    Et tous les autres, parmi les plus ''grands''.

    Et Valéry Giscard, d’Estaing dit-on, qui, toujours plus vivant que jamais, et c’est heureux, n’en finit pas de lutter contre ce lent et inexorable effacement intellectuel où conduit la consternante mais inéluctable trivialité de l’obsolescence physiologique.

    Et Joseph Staline qui trempa la moitié du monde, la ''sienne'' dans le sang, et tourna de l’œil pitoyablement et bien vilainement, sous la pogne experte de médecins plus prompts à occire leur auguste patient qu’à le tirer d’affaire.

    Et Napoléon, et Alexandre, et César et tant d’autres dont les noms rappellent au mieux une brillance qui n’a servi qu’eux-mêmes et leurs sbires mais qui, vite effacée demeure à tout jamais synonyme de souffrances et de noirceurs infâmes jamais expiées.

    Et Adolf Hitler et ses séides tiens !

    Un règne de Mille ans réduit à dix…

    Avec des nazis qui ont, d’ailleurs, survécu et prospéré dans tous les coins de la planète, acceptés, digérés, naturalisés par tous ceux qui ont profité de leurs si utiles savoirs et savoir faire.

    Ces assassins ont, d'ailleurs, largement démontré que ‘’l’honneur’’ de mourir pour ses idées, n’était qu’une honteuse façade qui cachait un goût marqué pour une vie bien vivante, avec tout confort si possible.

    Mais qui ont fini par passer l’arme à gauche eux aussi.

    Les drames et dramatisations planétaires ne servent que les coupables et leurs pitoyables et histrions biographes.

    Et la grandeur des guides suprêmes ne se mesure qu’à celle des quelques lignes posthumes qui leur sont consacrées.

    LE DIABLE SE FAIT ERMITE.

    A tout ce fatras historico médiatique, nous préférons la simplicité de nos réflexions à nous sur la supposée grandeur des uns face à la non moins supposée petitesse des autres.

    Nos valeurs ne sont pas là.

    La mort d’un homme est et sera toujours abominable. Et il est dégradant pour la vie humaine elle-même, pour l’être humain, d’en plaindre certaines plus que d’autres.

    -Bon! C'est tout là? Venez-en au fait.

    Ben on le reconnaît humblement. Tout ce qui précède fleure grandement notre habituelle philosophie de supermarché.

    N’en attendez pas plus de nous qui préférons en rester à nos élucubrations de comptoir.

    On se les aime car elles valent, très exactement, tout autant que les phrases ronflantes et pétaradantes de nos guides, gourous et autres éminents conducators médiatiques, politiques, scientifiques et religieux.

    Résultat de ces superbes leçons de philosophie sociologique toutes propres à améliorer le sort de l’Humanité entière ?

    Zéro.

    Quid alors comme leçon du drame actuellement vécu par Sharon et les siens ?

    Simple une fois encore.

    D’abord, que nous lui souhaitons, d’évidence, et très sincèrement, qu’il se retape au plus tôt, et avec toutes ses capacités, pour profiter de la vie encore bien longtemps, sans se l’emmouscailler de nouveau avec les embrouillaminis politiques qui l’ont sûrement amené là où il est présentement.

    Deusio, et c’est le plus important, qu’il est un bon exemple de l’adage suivant lequel, en vieillissant, le diable, paraît-il, se fait ermite.

    Sous entendu, l’âge apporte la sagesse qui incite à palabrer, fut-ce jusqu’à plus soif, plutôt que de se taper dessus.

    Le dialogue est le propre de l'homme, pas des meurtriers.

    La Nature nous le dit : si nous sommes dotés d’une bouche et de deux oreilles, cela signifie, probablement, qu’il nous faut écouter deux fois plus souvent que d’ouvrir son clapet.

    C’est meilleur pour comprendre…les autres.

    S’il a fallu à un faucon un demi-siècle pour se muer en colombe, c’est déjà ça.

    Colombe, colombe, enfin…à peu près.

    De toutes manières, que de temps perdu !

    On ne peut que regretter que la plupart des chefs, dirigeants voire dictateurs, n’aient pas fonctionné de cette manière.

    La preuve chez nous où la droite virant à gauche, et vice-versa…ce n’est pas pour demain.

    D’ailleurs, si ces deux extrêmes tendent, cependant, à se rapprocher, c’est simplement parce que le pouvoir et l’argent, surtout, tiennent un langage international, interethnique, intergénérationnel et inter tout et le reste, impossible à ne pas comprendre pour qui veut s’assurer une retraite confortable.

    Autre enseignement : les grands hommes, enfin ceux qui estiment en être arrivés là, devraient ne jamais oublier qu’ils ne sont pas éternels, quand bien même ils rêvent tous d’entrer dans l’immortalité laquelle est bien moins longue qu’on ne le pense, surtout lorsqu’on ne l’a pas approchée de près.

    CA VOUS FAIT QUOI L’ ARC DE TRIOMPHE ?

    La preuve: les monuments aussi sont mortels.

    Et même du temps du vivant de ceux qui veulent en laisser comme marque pages d’une Histoire qui sera étudiée, voire simplement feuilletée par les générations ultérieures.

    Cf, entre autres, l’Opéra Bastille dont la devanture se carapate depuis pas mal de temps, la Grande Arche dont pas mal de blocs de façade ont dégringolé sur la tête de pékins qui n’étaient pas des intellos et qui, si ça se trouve, ne savaient même pas lire.

    La Tour Ficelle ? L’Arc de triomphe ? La France ? Le Concorde ? Le Clemenceau tiens !

    Dites, ça vous fait quoi l’Arc de Triomphe lorsque vous n’arrivez pas à boucler vos fins de mois ?

    Et la grandeur de tel ou tel guide suprême, de telle ou telle politique ronflante, au moment où il faut payer vos impôts dont la diminution cent fois promise ne cesse de maigrir ?

    Allez tout ça me fatigue.

    Je vais acheter dix à douze litres de vinaigre.

    D’alcool.

    Pour quoi faire ?

    C’est pas cher et ça remplace très avantageusement toutes les liqueurs et liquides miracle pour ce qui est de nettoyer éviers, lavabos et autres sanitaires et petits endroits.

    Essayez.

    C’est l’adopter.

    Pitoyable condition humaine que la nôtre…

    Dès qu’on la mesure à travers la lunette des cabinets, la grandeur reprend sa vraie taille.

  • Mitterrand:Tontonlâtrie posthume.

    Mitterrand n’a pas, dit-on, comblé les vœux des Français qui nourrissaient l’espoir, le (fol) espoir de voir, enfin, la société changer.

    Et devenir plus égalitaire à défaut d’équitable.

    Raté !

    Néanmoins, s’il ne leur a pas apporté ce qu’ils espéraient, par contre il rapporte gros, très gros même à tous ceux qui ont parlé avec lui, à qui il a fait ses confidences, qui ont mangé avec lui, aux frais de la princesse, qui ont été photographiés avec lui, qui ont voyagé avec lui, qui ont, même, lu ses livres, qui l’ont tant entendu parler…dans le poste, qui ne l’ont que vaguement approché ou pas approché du tout mais qui se souviennent d’un tas de choses que le glorieux défunt, ni personne d’autre, ne pourra jamais venir démentir.

    250 ANS DE VIE

    Si l’on faisait le total des livres, films, documentaires, DVD et autres moyens de pieuse mémoire à l’égard du ‘‘meilleur des présidents’’, ce qu’il avait la volonté d’être paraît-il, alors qu’il ne voulait que ‘’faire mieux que de Gaulle’’ (on a les ambitions que l’on peut), si donc l’on totalisait tout ce qu’il a dit, ou qu’on lui fait dire, on en arriverait très probablement à croire qu’il a passé 250 ans de sa vie à parler, à faire des confidences, et à dialoguer avec des porte coton éparoustiflés de reconnaissance et d’admiration.

    Et que, pendant ses 250 ans, un record, il n’a pas pris un instant pour se reposer, dormir, voire assumer ses tâches augustes tout de même, sans oublier ses obligations d’homme admiré du sexe féminin et à propos desquelles nous ne nous permettrons pas d’escalader le mur de la vie privée.

    Et n’insistez pas s’il vous plaît !

    A cet égard, d’ailleurs, bien des histrions et biographes auto proclamés se posent très sérieusement la question de savoir pourquoi notre Tonton à nous, ou Dieu le Père pour les intimes, a tant de succès.

    Elémentaire Clotaire !

    Tout simple et pas très fraîcheur mentholée il faut bien nous l’avouer.

    Dans les raisons de ces succès pétaradants et post mortem, on peut entrevoir quelques traits de la personnalité française et même gauloise que nous sommes, d’ailleurs, les seuls à croire que le monde entier nous envie.

    L’espérance d’abord.

    C’est vrai que la ‘’Force tranquille’’ ségéliesque a séduit.

    Surtout dans un contexte post gaullo-pompidolo-giscardien peu porté à la rigolade et au laxisme encore qu’avec le dernier en date, la porte s’ouvrit, et se ferma, sur quelques scandales où si l’argent ni l’or n’avait pas d’odeur, les diamants pouvaient en avoir même lorsque les avions renifleurs n’ont pas fait le travail pour lequel ils ont été très chèrement payés.

    Or donc, comme cause, une des causes, le pouvoir…

    Ouahhh !!!

    Le pouvoir ET, enfin de gauche…

    Réussir à être ni ni...

    A la fois bénéficier des délices du capitalisme et pouvoir affirmer à la face du monde que cela ne fait pas perdre l’honnêteté et l’équité socialistes.

    On appelle ça, aussi, la gauche caviar.

    Etre de gauche et pouvoir s’en mettre plein les fouilles…

    Le rêve quoi…

    Le rêve passe.

    Il est passé.

    DROIT D’INVENTAIRE

    Et les réalisations sociales de monsieur le président François Mitterrand ont, tout de même, eu droit au…droit d’inventaire par son dauphin lui-même…

    Ce qui voulait dire…tout et n’importe quoi d’ailleurs vu qu’avec icelui, les privatisations se sont accélérées.

    Sauf, nous a-t-on susurré, celles des entreprises ayant un rapport direct avec la Défense et la sacro-sainte sécurité de la France.

    Tu parles. Comme si les prédateurs en avaient cure.

    Le fric gagné ici ou là, pas de différence. Ce sont les employés et ouvriers qui paient de toutes manières.

    Alors ? Cette séduction a posteriori ?

    Ben oui. Les petits coquinous pas plus que les grands dégoûtants, devraient ne pas se cacher derrière leur petit doigt.

    Le personnage de Mitterrand c’était un peu beaucoup l’Homme, avec un grand H. Le mâle, mais distingué, le Florentin élégant mais, tout de même, ardent, costaud et actif, vous m’avez compris.

    Le sultan, macho en diable, que certains Français rêveraient peut-être d’être eux-mêmes.

    Pensez…

    Le pouvoir, donc envié des hommes.

    Et, en plus, la séduction, donc admiré des femmes.

    Que demander de plus ?

    Sultan avons-nous dit ?

    Quel homme d’Etat, quel simple humain, se permettrait, ainsi, d’afficher sa double, triple, quadruple sextuple vie amoureuse, jusqu’à voir, de là-haut, ou plutôt d’ailleurs, voir ‘’ses’’ femmes assister à ses obsèques…qui mieux est, bénies par Notre Sainte Mère l’Eglise ?

    Comme un sultan on vous dit.

    Tiens, comme Vadim qui en avait une ribambelle. Toutes avec leur carte du club qu’elles ont fondé...

    Après ça, allez apprendre à vos gamins que la famille, la vie, la morale aussi, c’est papa maman et les enfants et rien d’autre…

    Ou alors, on va te payer des cours chez le psy.

    -Dis papa, à combien on a droit de femmes ou de maris ?

    -Ben, ça dépend mon bonhomme.

    -Et si on meurt, tout le monde y peut venir ?

    -Tais toi, regarde la télé, c’est M. Mitterrand qui parle.

    -Mais non papa c’est un autre, c’est plein d’autres qui en parlent.

    -Eh bien c’est pareil bourricot, il faut toujours croire ce que dit TF1.

    -Et la 2, la 3 et les autres papa ?

    -C’est pareil, fous moi la paix, mange !

    Et c’est ainsi que Mitterrand est grand.

    Et les journalistes ses prophètes.

     

     

  • Nice-Paris? Direction le pire.

    Nice-Lyon exagéré par les medias et les récupérateurs patentés ?

    Peut-être mais ça ne justifie rien du tout..

    Nice-Lyon pas nouveau ?

    Sûrement.

    Néanmoins, dans le domaine de la délinquance des ‘’jeunes’’, il n’y a pas grand-chose qui le soit.

    Les trains, les profs poignardés, les agressions verbales pour le moins, les voitures brûlées en toute impunité…

    DROITS DE L’HOMMISTES

    L’amalgame ?

    Prouvez donc le contraire.

    Rendez-vous aux audiences.

    Un thème court, unique, répété, ad vitam dans la plaidoirie des avocats , genre droits de l’hommistes il faut bien l’avouer : manque de moyens d’accompagnement, absence du père, refus d’intégration par le corps social, voire racisme tout simplement. Pas toujours dit mais toujours implicite. De toutes manières, c’est toujours la faute aux autres, jamais à leurs clients. En tous cas, ils ne méritent jamais le dureté des sanctions.

    Facile.

    On oublie de dire que si les exemples de réussite et d’intégration au sein de toutes les ethnies étrangères, quelles qu’elles soient entendons-nous bien, présentes sur notre territoire, existent bel et bien, ils existent, quasiment dans le même pourcentage, au sein de la population française de souche.

    Pourtant, les ‘’exclus’’ de la société ‘’bien de chez nous’’ n’expriment pas, statistiquement du moins, leur hargne, leur amertume, leur rancœur mais aussi leur haine, en taguant, brûlant, violant et tuant.

    Si le problème est certes alimenté par certaines déplorables conditions de vie, il a ses racines dans une confrontation de cultures, religieuses comprises, irrémédiablement rétives à toute fusion.

    VERS LE PIRE

    Reste que le laxisme, ou rigorisme de façade, du système, par justice interposée qui, n’en pouvant mais, ne fait qu’appliquer les lois, nous conduit vers le pire.

    Aussi, l’on ne peut sans pour autant faire son apologie, qu’approuver des deux mains l’argument du ministre de l’Intérieur qui estime que la minorité de 1945 n’a plus rien à voir avec celle de 2005.

    Et qu’il faut légiférer.

    C’est une évidence telle qu’il fallait bien qu’un jour on la dise bien haut.

    De toutes manières, un ado qui accomplit des gestes d’homme, doit assumer sa condition d’adulte. Ou alors c’est le beurre et l’argent du beurre.

    C’est aveuglant de simplicité mais lorsqu’on peut faire compliqué, pourquoi faire simple n’est-ce pas ?

    Le premier père et la première mère de famille venus le savent d’expérience. S’il n’y a aucune sanction, comment faire prendre conscience de l’interdit ? Comment faire comprendre quelque chose à quelqu’un qui a atteint, hélas, un âge où il est bien trop tard pour refaire une éducation dont tout le monde sait très bien qu’elle doit commencer à la naissance, voire dans la vie intra utérine, pour être réellement efficace ?

    Depuis le temps qu’on essaye et propose ce miracle, personne n’a trouvé. Pourquoi faire simple (bis) ?.

    COUP POUR COUP

    Le langage angélique, l’appel à une conscience inexistante, l’évocation de repères totalement ignorés et même étrangers, tout cela ne pèse rien face à une culture pas du tout républicaine voire absolument contraire, différente (si tant est qu’elle existe), ou alors, en opposition absolue avec une autre ‘’conscience’’, éduquée, elle, par l’exemple d’adultes manipulateurs et alimentée, de plus, par un environnement audio-visuel délinquant, violent, criminel et omniprésent.

    Si l’on y ajoute les non moins criminelles incitations du même système à la déification du fric vite gagné et de l’accès à la gloire et au pouvoir comme seuls buts dans la vie, on aura vite compris que les esprits dits faibles cèdent volontiers à l’appel de la violence comme seul moyen de possession et de domination des autres.

    Quels moyens pour endiguer cette vague têtue et grandissante de destruction d’une société, déjà incapable de tenir la route ?

    Rendre coup pour coup évidemment.

    Ce qui n’est pas non plus la solution, puisque la violence ne peut susciter rien d’autre que l’identique.

    Mais, à défaut d’autre chose, c’est un immoral moyen pour…retarder l’échéance finale.

    Car ne nous y trompons pas. Notre Système, et tous ceux qui en ont la charge, ne prêchent pas, hélas, par l’exemple de la vertu, du respect de la parole donnée, de l’intégrité, de l’honneur (sauf quand il est accolé à la décoration du même nom), bref, l’expérience séculaire nous apprend qu’il y a de moins en moins à attendre des adultes en fait d’exemples propres à inciter les enfants à se conduire en humains, francs, honnêtes et responsables.

    Vous conviendrez qu’après tout ça, les complaisants et rabâcheurs vœux de bonnes et heureuse année n’est-ce pas…

    Nos contemporains ont du souci à se faire…

    Le pire est devant nous.

    Non ?

    Une fois encore, prouvez nous le contraire.

  • Péages urbains: le socialisme qui rapporte

    Les Anglais en ont rêvé ?

    Blair l’a fait.

    Les Anglais ? Quels Anglais ?

    Ben tous les banquiers et courtiers de la City, coincés qu’ils étaient dans les embouteillages et pire, avec les odeurs des prolos de banlieues, et qui ne trouvaient jamais assez de places pour garer leurs Jag, leurs parapluies et leurs melons ensemble.

    LE SIOCALISME CA RAPPORTE

    Vite dit vite fait, Ken le Rouge ( disons nettement rose très pâle dehors, mais tout blanc dedans, comme chez nous les socialos et les radis), Ken le révolutionnaire, écolo de surcroît, a flingué avec ses péages.

    Result ?

    30% de moins de bagnoles dans le centre de Londres.

    Qui c’est qui dit merci Ken le Rouge ?

    Les banquiers de la City bien sûr qui pourront inclure le montant des péages dans leurs notes de frais qui seront incluses dans les frais bancaires lesquels seront payés par les prolos de banlieues.

    Et le système est bénéficiaire.

    Bel exemple d’un socialisme qui rapporte.

    C’est ce qui s’appelle le socialis..pardon le travaillisme à l’anglaise.

    Du coup, les non moins socialis…bon, bref, les démocrates scandinaves, s’y mettent eux aussi.

    Chez eux, pas de problèmes de conscience.

    Et même pas de problèmes du tout.

    Enfin pas trop parce que le coût de la mesure dépasse déjà les rentrées péagiques.

    Alors, comme là-haut, ils ont l’œil rivé sur les dérapages direction corruptions diverses, les censeurs ont dressé l’oreille et menacé de l’index.

    Il faut dire que Norvégiens et Suédois ont une réputation à préserver.

    Ils pointent, respectivement à 8,5 et 9,3 sur 10, sur l’échelle de corruption/intégrité établi par Transparency International.

    Sur laquelle, entre parenthèses, nous avons la piteuse note de 6 sur 10…et la Brande Bretagne 8,7 tout de même.

    Cela dit, et pour en revenir au péage, nos fiers édiles clament bien haut que cela ne saurait se passer chez nous, non mais !

    Jusqu’à quand ?

    De toutes manières, il suffira qu’en lieu et place d’un maire de gauche ( mais qu’est-ce que gauche veut dire.. ?) soit remplacé par un maire de droite et zou, on va nous resservir vite fait un tas d’arguments économiques, sociologiques et même écologiques, pour nous convaincre que si les riches ont seuls le droit d’utiliser leurs bagnoles pour faire leurs courses et aller bosser, c’est normal puisqu’ils sont riches et que si on les empêche de trouver des places, ils iront bosser ailleurs.

    DELOCALISER A SINGAPOUR

    A Singapour par exemple, ville on ne peut plus démocratique qui fourre en taule tous les représentants des religions qui ne sont pas chinoises.

    Mais où le péage marche fort puisque la circulation a diminué de 45% en centre ville.

    Nuance, l’intelligent de service de France Info qui a ramené fièrotement sa science, a oublié de dire que les 55% restant représentent la quasi-totalité des banquiers, courtiers, traders et autres crânes d’œufs bien nourris, tandis que les 45 autres pour cent, condamnés à aller à pied ou à vélo, représentent eux, la quasi-totalité des employés de service chargés de nettoyer les rues, les bureaux et les toilettes des autres.

    Normal non ?

    Si les riches étaient obligés de faire le ménage dans leurs cabinets nauséabonds de trop sentir les remugles de canard laqué, où irions-nous ma doué ?

    Comment trouveraient-ils le temps ces fleurons de l’ultralibéralisme de nous faire vivre en s’en mettant plein les fouilles ?

    On exagère ?

    Cessez de me contredire vous voulez ?

    Bon, ça m’énerve tout ça.

    Je vais faire mon marché.

    Comment ?

    En voiture moossieur !

    Et en polluant.

    Tout comme vous d’ailleurs.

    Et parce que je ne peux pas faire autrement.

    Vu que dans ma ville, Hyères les Palmiers dans le Var, -(seule ville de France où l’on a assassiné un député, femme ce qui est pire, et où l'on n'a pas trouvé et où l'on trouvera jamais le super commanditaire du meurtre)-, vu que dans ma ville donc, il n’y a que deux bus par jour pour joindre un bout de l'agglomération à l’autre, laquelle mesure 12 kilomètres aller-retour tout de même.

    Voili voilou.

    Si vous voulez me dénoncer, je m’en fous, j’ai la loi pour moi.

    Pour le moment.

    Alors j'en profite.