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JOURNAL-INFO - Page 11

  • Benoit XVI: le latin vaut bien une messe

    IL est parti.

    IL nous a éblouis !

    IL aura laissé un souvenir impérissable. Non pas comme ces vulgaires souvenirs de Lourdes tout juste bons à donner de notre Sainte Mère l’Eglise une image un chouia mercantile.

    Non, rien de tout ça, mais le souvenir d’une sorte de révélation : tout ce bazar m'a fait remonter à la surface mes souvenirs à moi, d’une enfance où la religion familiale avait encore quelques brins de cohérence, pour ne pas dire de pureté originelle, ou ce qui tentait d’y ressembler.

    Une révélation je vous dis. Qui m'a permis de me rendre enfin compte que le catholicisme avait changé de siècle. S’était modernisé. Etait devenu fréquentable.

     Je me souviens. C’était le jour de la Libération de la France, en fait de la signature de la fin de la guerre avec l’Allemagne nazie et le Japon…

    J’étais enfant de chœur et dans le cathédrale d’Oujda, au Maroc, était organisé un Te deum solennel auquel assistait la quasi-totalité de la population, toutes ethnies et religions confondues. Comme, d’ailleurs, si c’était le dieu des Catholiques qui avait donné la victoire aux forces du Bien et que c’était lui qu’il fallait remercier.

    Comme, pour rendre les honneurs, des soldats des quatre principales nations belligérantes, française, anglaise, américaine et russe, étaient présents dans la grande nef et qu’aucun soldat digne de ce nom ne serait sorti à demi vêtu, c’est-à-dire sans son  arme, tous ces survivants temporaires étaient venus avec la leur.

    En armes dans une église !

    Le spectacle avait de quoi choquer une âme pure de neuf ans à qui l’on avait appris que amour et douceur étaient les seules valeurs chrétiennes à avoir le droit de s’exprimer dans un lieu aussi sacré.

    J’assistais, croyais-je alors, à un changement d’époque.

    Depuis lors, et en particulier lorsque l’aumônier de ma demi-brigade de commandos coloniaux (la honte) parachutistes me confia un jour ‘’qu’en Indo, il sautait avec son crucifix dans une main et son PM dans l’autre’’, je finis par me dire qu’on ne pouvait, à la fois, prêcher l’amour chrétien et appuyer sur la gâchette, fut-ce pour convaincre les mécréants.

    Puis, la lecture des histoires des guerres suscitées, encouragées, et bénies par les ecclésiastiques de tout poil, a fini par me convaincre que le changement que je vivais n’était qu’une apparence.

    En fait, plus ça changeait et plus c'était tout pareil. Voire en pire.

    250 COUPS/MINUTE

    Aussi, lorsque l’autre jour, les petites lucarnes, sur trois chaînes en plus, m’ont permis d’admirer par le menu, comment Benoît XVI était défendu par des gardes du corps armés jusqu’aux dents de pistolets et revolvers Beretta, Colt, Mauser, Sigsauer à 15 coups et autres pistolets mitrailleurs Uzzi qui tirent 250 coups/minute, voire fusils mitrailleurs à bandes installés sur les toits environnants le parcours papal, mes vingt ans passés à user mes fonds de culottes dans des institutions religieuses sont remontés à la surface.

    ‘’Si Jésus revenait, me suis-je dit, accepterait-il d’être ainsi séparé de la foule, encensé comme un dieu, voire demi-dieu et protégé par des balaises à la gâchette sensible et prêts à étendre raides morts tout terroriste mais également tout fantaisiste qui se serait permis de faire quelque geste inquiétant ou pas, mais pouvant être considéré comme une menace par des durs entraînés à tirer sur tout ce qui bouge mais pas dans le sens prévu par le règlement?''.

    Pourtant l’Histoire, profane mais catholique aussi, ne nous apprend-elle pas que Jésus a dit qu’il n’avait pas besoin d’hommes en armes, lui qui aurait pu demander à son père au ciel l’aide de ‘’douze légions d’anges’’, lorsque les gardes du Temple sont venus l’arrêter ?

    Alors, au nom de quoi son successeur autoproclamé s’affranchit-il de cette ferme foi en la protection d’un Dieu qu’il dit représenter ?

    Et puis, dites, notre Benoît XVI craindrait-il de se faire occire, en tant qu’exemple vivant de qu’il estime être ‘’la vraie foi’’, puisque, compte tenu de ses états de service, si un funeste attentat de ce calibre devait survenir, ne devrait-il pas, somme toutes, grimper tout droit au Paradis ?

    Et à son, âge en plus ?

    Et puis, un saint à la fois pape et martyr, ça vous pose une réputation digne de l’Histoire non ?

    Enfin, ayant été élevé catholique ‘’à l’ancienne’’, j’ai du mal, selon les dogmes ‘’d’avant’’, à digérer qu’un pape conservateur, pro-messe en latin et rigoureux en Diable (oh pardon !) sur le dogme, accepte de copiner avec des dirigeants, certes représentants officiels de leur pays mais tout de même divorcés et suspects de ne rien trouver de choquant à changer de partenaire plutôt deux fois qu’une, ce qui est, tout de même, bigrement  suspect selon la loi catholique.

    La politique exige, certes, d’avaler des couleuvres au milieu de certaines salades dites diplomatiques, mais nombre de consciences catholiques bon teint ont, elles aussi, eu plutôt de mal à avaler celles-ci.

    Les sondages en ont fait foi. A droite en particulier où l’on ne badine pas encore aisément avec la généralisation de la bagatelle, étalée au grand jour en tout cas.

    En dépit même du fait qu’elle devienne, depuis pas mal de temps, un vrai sport national dans lequel les Français excellent.

    Tant ils en absolvent leurs édiles, dans le but évident de s’absoudre eux-mêmes des excès qu’ils commettent ou envisagent de perpétrer.

    Mais bon.

    Etre à la mode ne demande-t-il pas quelques remises en question ?

    Et le retour au latin ne vaut-il pas une messe?

    Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire comme sacrifices, pour conserver des clients lorsqu'on est pape?

    Maurice CARON

     

     

  • XXI° siècle: le retour vers le futur...antérieur.

    Ah qu’il est beau mon XXI° siècle, qu’il est beau, qu’il est frais, qu’il est beau…et qu’il est pas cher…sauf qu’il est à crédit…

    Tout comme à la halle aux poissons ou sur un marché, de Prouvençaou, comme diraient les bobos, la basse-cour médiatique et les crânes d’œuf qui le dirigent, nous vendent ces temps-ci, à perdre haleine, le modernisme, le changement d’ère, le renouveau, le siècle en mutation et la nécessité de s’adapter à la nouvelle donne, et aux nouvelles normes que la vie moderne, en perpétuelle transformation, nous impose. Vive le XXI° siècle nous clament-ils en battant des ailes, c’est la dernière ligne droite avant la victoire finale du libéralisme.

    Ouf !

     

    Certes certes...

    Mais rappelez-vous. 1989.

    Un an après que le Mur soit tombé, le philosophe Francis Fukuyama, dans ses prédictions, s’était drôlement fourré le doigt dans l’œil. Et jusqu’au genou encore.

    Il avait affirmé, croix de bois croix de fer si je mens je vais en enfer, que cet évènement, majuscule, marquait la Fin de l’Histoire.

    L’Histoire contemporaine mais aussi TOUTE l’Histoire.

    Depuis l’aube, ou la nuit, des temps et des conflits.

    En clair, finie la guéguerre froide et les guerres bien chaudes, finis les conflits, finie la concurrence, que dis-je, la guerre capital contre travail, la lutte des classes, le racisme, et même les frontières et la méchanceté pourquoi pas tant qu’on y est, bref, fini le mal, le Bien arrive, et bienvenue au Paradis.

    Et c’est le capital qui régale tant qu’à faire.

    Donc : wouaouh, champagne !

    Wouaouh ?

    Résultat vingt ans plus tard : plutôt que wouaouh, c’est…ouaïïïllle et même aïe aïe aïe !

    Et ça continue.

    Aujourd’hui, la Russie montre les dents pour nous rappeler qu’elle a, à la louche, un millier de plus d’ogives nucléaires que les Américains, une foultitude d’armes modernes conventionnelles ou pas, et, surtout, le nerf de la guerre ce qui est bien mieux, ce qui signifie qu’elle possède largement de quoi faire grelotter le monde à genoux et lui apprendre que ce qui est bon pour les Russes est bon pour la planète.

    Kif-kif les Ricains des temps passés, et encore pas mal du temps présent…mais plus pour très longtemps.

    Certes, la Russie éternelle ne vient que de rendre aux Européens de l’Ouest et à l’OTAN, la monnaie Georgienne de leur pièce Kosovare, mais elle nous fait clairement savoir que même si la Chine a bien des prétentions à la médaille d’or des dictatures dites démocratiques, l’ex-URSS a retrouvé fissa sa puissance de frappe maousse qui pèse son poids dans le combat des chefs.

    Aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain.

    Et ce n’est pas fini : la hausse de la température va faire d’elle un plus incroyable géant encore, face aux USA qui eux, ne feront plus guère le poids.

    En effet, la Sibérie (24 fois la France) va, dans les années qui viennent, devenir le véritable grenier du monde en développant une agriculture aux productions gigantesques.

    La Russie sera donc bientôt l’épicerie du monde, disons plutôt l’hypermarché. Tout comme la Chine est actuellement et pour longtemps encore, le magasin de la planète.

    Si on ajoute à cette puissance de frappe ex-soviétique, ses fantastiques réserves de minerais, de pétrole et de gaz…

    La Grande Catherine aurait aimé vivre à notre fantastique époque…

    Et Yvan le Terrible donc…

    UNE MORALE QUI N’EN EST PAS UNE

    Bien que prochainement (et déjà d’ailleurs) handicapée par ses révoltes locales et régionales et ses énormes problèmes de pollution, il est vrai que la Chine aussi va se retrouver dans le peloton des 3 à 4 premières puissances mondiales, voire à la seconde place, si ce n’est à la première, que lui disputeront, évidemment, les Ruskofs.

    Donc, qui se permettra de défier un de ces nouveaux souverains du monde, s’en mordra vachement les doigts.

    En clair, tous les seconds couteaux, dont notre pays et l’Europe entière qui ressemble à une cour de maternelle pour ce qui est d’agir à l’unisson, vont devoir faire le gros dos et se plier aux fantaisies de leurs maîtres tout ce qu’il y a de contestables mais, hélas, totalement incontestés.

    Après l’ONU, la guerre froide puis tiède, et la chute du Mur, on assiste, aujourd’hui, à un retour en arrière de plus d’un siècle.

    Avec l’entente mercantile des social-démocraties et des démocraties soi-disant sociales, la disparition des idéologies, sociales elles aussi, et des lois de protection des travailleurs sans oublier le fossé grandissant entre les nouveaux nobles et les éternellement pauvres et le retour de la politique de la canonnière, le monde se retrouve en plein XIX° siècle.

    Il y a quelques dizaines de décennies, entre et au sein des états, les forts commandaient les faibles, l’argent était roi, les gros faisaient la guerre aux petits, la corruption et le népotisme régnaient en maîtres dans les relations économiques, sociales et politiques, le ‘’fait du prince’’ tenait lieu de justification suprême, bref, ce ‘’temps-là’’ se rengorgeait d’être une civilisation, ‘’LA’’ civilisation et le modernisme en marche.

    Aujourd’hui, le modernisme est toujours à portée de découvertes, de spéculations heureuses, de mirifiques plans sur la comète et, évidemment pour les sans grade, de gros efforts, lisez par là, de vigoureux coups de pompes dans le train du prolétariat.

    Les moyens sont donc toujours les mêmes : plus ça change…et plus c’est pareil...voire en pire.

    Ah si tiens ! Une chose a bien changé : la morale qui, auparavant prétendait gouverner tout ce bazar en en tempérant les excès.

    Désormais, cette morale a changé elle aussi.

    A ceci près que sa principale caractéristique consiste dans le fait qu’elle tout ce qu’on voudra sauf une morale.

    En fait de changement, on aurait pu s’attendre à mieux.

    LE MEME EM…PIRE

    Les gros mangent donc les petits, les élites se gavent sur le dos des untermeschen (1), le petit monde mediatico-économico-politique règne sur la Terre, 500 milliardaires et 5000 millionnaires  commandent et 7 milliards obéissent.

    Mais quoi, le contraire ne serait pas viable, avouons-le…

    Regardez le modèle que nous fournit l’armée mexicaine d’antan.

    Vous imaginez un peu ? 7 milliards de colonels et 5500 soldats ?

    Et se battre contre qui, je vous le demande ?

    De toutes manières, on l’a vu avec le plan US de sauvetage des méga banques en faillite : 100 milliards de dollars, 150 par là, 85 ailleurs aux dernières nouvelles, en attendant les prochaines. Le capital estime qu’il est capable de diriger la planète en lieu et place de l’Etat-Providence dont il ne veut plus…sauf que lorsqu’il fait naufrage, en s’étant gavé au passage tout de même. Il appelle alors au secours cette Providence honnie, c’est-à-dire les contribuables comme vous et moi, ce qui revient à une très prolétaire nationalisation qui durera jusqu’au jour où, remis à neuf, le fric redeviendra privé. La boucle est bouclée, fermée quoi. Comme la bouche du citoyen de base à qui on a demandé d’applaudir puisque toute cette magouille n’était pratiquée que pour lui éviter le pire.

    Comme s’il y avait pire que l’ultralibéralisme.

    Tiens mais et les religions là-dedans ?

    Et la judéo-christianité en particulier ? Vu que c’est elle qui dirige la conscience de nos gouvernants blancs, occidentaux et judéo-chrétiens de formation ?

    On en parlera dans le papier d’à côté.

    Demain.

    La visite du pape nous a inspirés…

     

    (1)       Les sous hommes comme disaient les nazis qui n’ont rien inventé. Leurs pratiques ont fait des émules, même si le déguisement tente de tromper le gogo.

  • AFGHANISTAN,GEORGIE, J.O:(encore) des réponses sans questions?

    Jeux Olympiques finissants, Georgie commençante, Afghanistan qui n’en finira jamais, tout ça sent la redite de l’Histoire des 50 dernières années. Cette Histoire dont les historiens ne nous content que les versions des vainqueurs et qui, si elle ne repasse pas les plats, n’en utilise pas moins, encore et encore, les mêmes ingrédients invariablement nuls à en pleurer. On prend donc les mêmes et on recommence. Ad nauséam. Une vraie fin d’époque.

    LE SPORT N’ EST PAS DE LA POLITIQUE …SAUF QUE…

    Les J.O? Bof ! On n’a pas tellement envie d’en parler. On se sent un peu comme quelqu’un qui essaye de causer tranquillement au milieu de la foule en délire d’un OM-PSG.

    Et les JO par ci, et les Jo par là. Et je te m’extasie sur les spectacles qui ont duré le temps d’un feu d’artifice et sur des jeux de renommée quasi éternelle et qui n’ont pas dépassé la quinzaine…et je te jure la main sur la cœur que le sport n’est pas de la politique....sauf qu’on affirme, toutes caméras attentives et complaisantes, qu’avec le sport la Chine a acquis enfin la première place dans le monde…

    Et comme les Chinois ont totalisé moins de médailles que les ‘’amis’’ amerlos, on ne compte que les médailles d’or, donc c’est nous qu’ils sont les plus forts…

    Un peu comme nous, les franchouillards, qui, en queue de peloton, faisons le compte des médailles qu’on a dans certains domaines par rapport au…vide total qui nous caractérisait dans ces disciplines-là lors de compétitions passées…Comme ça, on est toujours gagnants…

    On se glorifie comme on peut.

    Les medias nous ont gavés sans poser les questions qui gênent et dont les réponses auraient remis un peu d’ordre dans le fouillis d’infos toutes plus clinquantes les unes que les autres.

    Tout ça comme si la réussite des JO ne tendait pas, exclusivement , à magnifier la victoire du capitalo-communisme, mirifique  réussite du marxisme léninisme à la sauce pékinoise…laquelle est une copie de plus en conforme du post-soviétisme doré sur tranches lequel est un splendide duplicata de l’ultra-libéralisme sauvage US, à ceci près que ces contrefaçons s’éreintent le tempérament à toutes faire plus pire que leur modèle ancestral qui se définit ainsi: les riches ne peuvent l’être que s’il y a des pauvres.

    Deux seules certitudes dans tout cela : un, c’est nous qu’on va payer.

    Eh oui, c’est à NOUS que cela va coûter en réalité puisque tout au bout de la chaîne commerciale , alimentaire quasiment, c’est vous et moi qui, par les achats, taxes et impôts divers qui ne cessent de grimper, paierons, très cher, ce système de glorification des orgueils nationaux et des avidités conjointes et complices des maîtres du monde...

    Deux, le spectacle de notre civilisation tel que les medias nous le présentent, n’est que le banal rideau de fumée destiné à nous faire oublier que tout ce bazar ne sert qu’à faire du fric, à asseoir le pouvoir des 400 milliardaires américains qui nous manipulent, 400 auxquels, désormais, se joignent de plus en plus nombreux de Chinois, Indiens, Russes…et de toutes les nationalités puisque l’argent n’a jamais eu ni odeur ni patrie.

    AFGHANISTAN : A LA GUERRE COMME A LA GUERRE

    Le drame des dix morts français de la guerre d’Afghanistan a été l’occasion, une fois de plus, d’apprécier le silence assourdissant des medias à propos des quelques remarques et questions qui pourraient remettre les choses à leur vraie place.

    Envoyer au casse-pipe des gamins après six mois de classe, dans une guerre où ils vont affronter des adversaires durs à cuire surentraînés et aguerris par deux à trois conflits du même type, est au mieux inconscient, au pire, criminel.

    Mais au ‘’beau temps’’ de la guerre d’Indochine, de Corée et de celle d’Algérie, il n’en allait pas autrement. Sans parler des deux autres guerres, les grandes.

    Et en ces temps-là, les soldats français se faisaient dézinguer par dizaines toutes les semaines et ne méritaient que quelques lignes en pages 6 ou 8…quand ils n’étaient pas traînés dans la boue et ne figuraient pas dans la liste des ennemis publics numéro un dans les journaux de la gauche bien pensante ou carrément communistes, pour la Corée et l'Indo en particulier.

    Je sais de quoi je parle : issu d’une famille de militaires, et ayant pratiqué bien trop à mon goût, j’y ai appris , outre à tuer mes semblables à mains nues trop souvent, que la mort faisait partie des risques du métier. C’est d’ailleurs l’explication, en partie, des salaires élevés et des conditions de la retraite à 35 ans avec accès à un emploi réservé pour les sous-off ou à 55 ans pour les officiers et la possibilité de cumuler un emploi réservé avec une retraite pour se constituer deux retraites à 55/60 ans.

    Alors les larmes, on comprend et elles sont hautement honorables mais, après tout, la vie est affaire de choix.

    C’est triste mais à la guerre comme à la guerre non ?

    GEORGIE :GUERRE FROIDE,CHAUDE ou TIEDE ?

    Vous avez vu ? La Russie retourne à ses premières amours de la guerre froide.

    Tout comme les Etats-Unis.

    Les Américains avaient joué les gros bras en permettant au Kosovo de se déclarer indépendant, constituant ainsi une menace à peine voilée de l’OTAN-US vers les Ruskoffs qui tentent de remettre la main sur ses anciens alliés-vassaux du Pacte de Varsovie.

    Les Russes leur ont rendu la monnaie de leur pièce avec l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie désormais...''indépendantes'' dans le giron de Moscou. Profitant, évidemment, des rodomontades du président Saakachvili qui aurait mieux fait de ne pas écouter ses conseillers américains : les conseilleurs ne sont pas les payeurs, sauf que les Américains ont, eux aussi, perdu une bonne occasion de s’entendre avec leurs adversaires de toujours lesquels leur ont bien montré qu’ils ne craignent absolument rien de l' Alliance Atlantique…jusques et y compris si nécessaire, au travers d'une guerre, vraie de vraie, que ni Ricains ni Popofs ne se hasarderont évidemment à engager.

    De part et d’autre, ils savent trop bien désormais ce qu’il pourrait leur en coûter. Mieux vaut vivre pour ce qui, désormais, constitue leur but commun dans la vie et constitue le maître mot de notre génération et de celles à venir ( s’il y en a) : tout pour l’oseille.

    D'ailleurs, la plupart des pays européens ont reçu le message cinq sur cinq.''Soutenez notre action civilisatrice et si vous ne pouvez pas, au moins foutez-nous la paix, comme pour la Tchétchénie, leur ont fait comprendre les Russes, sinon, cet hiver, vous vous chaufferez à la bougie. Cet hiver et même bien après...''...

    Mais, s'il y a une trop forte opposition à la blitzkrieg des ruskofs, ce sera, LA GUERRE, comme le disait il y a fort fort longtemps  Bernard Kouchner.

    La guerre si nécessaire certes, mais par petits pays interposés.

    Tout comme pendant la guerre froide.

    Rien de nouveau sous le soleil.

    Ni chaude ni froide, on vit le temps de la guerre tiède, voire tiédasse. Sauf pour ceux qui y perdent la vie, celles des membres de leurs familles, leurs biens, bref, les civils, sempiternelles victimes collatérales , comme dirait Schwarzy. Quant à ceux qui en profitent, les marchands de canons, leurs affaires vont bien merci. Au beau temps des bolcheviks, les profiteurs s'appelaient la nomenklatura en URSS. Elle ne comptait guère qu'une dizaine de milliers de bienheureux tous proches du pouvoir. Ils avaient droit aux rares supermarchés d'Etat vendant des produits de luxe. Aujourd'hui, tout a changé. Sauf que la nomenklatura existe toujours. Elle est seulement deux à trois fois plus nombreuse et...cent fois plus riche.

    Maurice CARON (1)

     

    (1)         Je serai désormais le seul à rédiger, donc à signer, puisque les autres copains et copines se sont envolés vers leurs destinées, fort fort lointaines pour certains. Avec notre amical et tristounet souvenir.

                  Mais il nous reste les informateurs.

     

  • OBAMA: MIRACLE ou MIRAGE? MYSTERE...

    Ca y est ! Un homme providentiel de plus va nous sauver la planète.

    Comme c’est un américain, c’est on ne peut plus normal.

    Normal dans la tête, il est vrai, des rebelles gaulois qui, au nom de l’exception française, sont pourtant de vrais intoxiqués à la culture US…si tant est qu’il en existe une.

    Il va donc, cet homme providentiel, et comme au cinéma, sauver la Terre de la foultitude de menaces et de méchants qui veulent tous nous bousiller.

    Sauf que, dans les films, les dangers menacent les Etats-Unis, alors que dans la réalité, les dangers qui menacent le monde entier viennent, justement, de chez les américains.

    Barak Obama en est si conscient qu’il va à l’étranger quêter à la fois une sorte de respectabilité teintée d’un très vague repentir pour les méfaits de son prédécesseur- et la prétention dominatrice de son pays (et de ses électeurs)- et quelques renseignements sur l’opinion que les étrangers (lisez le reste du monde) ont des States.

    Or, voyez comme c'est farce, nos concitoyens, paraît-il, sont tombés raide amoureux du futur président américain.

    Explication ?

     Tout d’abord, alors que Barak OBAMA a passé un grand grand grand moment avec Angela Merkel, démontrant clairement par là quel pays, en Europe, compte vraiment pour les USA, alors que son passage en France n’aura duré que cinq petites heures, après quoi il a été dîner dans le second pays (voire le premier), l'Angleterre, qui compte, encore plus en Europe aux yeux de nos ‘’amis’’ US.

    Dîner avec les Anglais, alors qu’on mange si bien chez nous…La honte.

    D’autant que chez les Britishs, il a rencontré en plus du premier Ministre, l’ex et le futur.Ce qui fait beaucoup pour ce qui est de nos relations internationales: une femme de poids plus trois grands hommes chez les étrangers et durant plus d'une journée, mais et un seul chez nous et cinq heures montre en main....

    Quand on pense que les Français sont éperdus d'amour pour le futur président américain et que notre chef suprême s'est esquinté la santé à envoyer un régiment de plus en Afghanistan…certes, un tout petit régiment mais quand même. Surtout qu'il y avait, en prime, des chouettes avions, très chouettes, à la pointe de la technologie. Certes, invendables sauf à les faire cadeau à ceux qui n’en ont pas et pas les moyens de se les payer mais un bien bel effort, très très mal récompensé.

    Quand on pense, en plus, que l’Allemagne avait dit crotte à la guerre d’Irak et à George Bush, tout comme l’avait fait Jacques Chirac, et qu'est-ce qu'on y gagne nous? C’est sur nous que, 5 ans plus tard, le mépris pour cette irréparable faute retombe une fois encore sur nos seules et maigres épaules.

    C’est à vous dégoûter d’être complaisants…voire serviles comme le persiflent les mauvaises langues.

    Pire, alors que les méchants allemands sont venus à 200.000 (selon la police) applaudir le candidat démocrate qui les a longuement fixés au fond des yeux, seuls vingt et quelques Français avaient été autorisés, et de loin, à venir admirer le futur patron de la planète…enfin patron c’est un peut vite dit en oubliant le Russe et le Chinois.

    A croire que nous ne comptons, encore et toujours, pas pour grand-chose aux yeux des américains et que si le futur grand chef de la planète a daigné s’arrêter le temps d’un café pris au comptoir, c’est uniquement parce que la France est encore pour cinq mois, à la présidence de l’Europe.

    Visite de pure courtoisie donc?

    Par ailleurs, et juste pour dire, nous n’aurions garde d’oublier le fait que les conseillers spéciaux de notre président à nous, auraient été bien avisés de ne pas lui faire dire qu’il n’a jamais cru un instant aux chances et compétences d’Hillary, pour faire plaisir à son concurrent.

    En effet, il est bêtement évident que si cette brave dame avait eu l’investiture, on a toutes les raisons de penser que le président français lui aurait servi le même compliment, en lui disant qu’il n’avait jamais cru un seul instant aux chances de son adversaire démocrate…

    Bref, à force de vouloir gagner les bonnes grâces du futur homme fort de la Maison Blanche, qui est loin d’être un imbécile, on risque de se le mettre à dos car il aura vite fait de piger la blague, sans pour autant compter vraiment. En somme, kif kif avec la Chine qui se permet de nous humilier alors que l'on ne compte plus les ronds de jambe et les cirages de pompes dont nos plus hauts représentants s'évertuent à la combler.

    OBAMA : L’AMOUR TOUJOURS

    Au fait, est-ce vraiment un mystère, comme nous le disent les journalistes, que de voir des Français supporters enthousiastes de Barak Obama ?

    Un psychologue de supermarché aurait vite fait de vous trouver la clef de cette énigme de pacotille.

    Déçus par la droite, mais autant voire plus par la gauche et par toutes les promesses non tenues des deux côtés, en manque de pouvoir d’achat, matraqués par les prix et les impôts qui s'accroissent, et s’imaginant encore, 50 ans après la mort de JFK, que peut exister un capitalisme américain à visage humain (1) et que le futur président US va devenir socialiste et permettre à la Terre entière de gagner plus en travaillant moins, les irréductibles gaulois sont encore tombés dans le piège classique du grand rêve américain.

    Imaginer encore aujourd'hui que le libéralisme US va, un jour ou l’autre, libérer l’Homme des chaînes du travail forcé et lui assurer un avenir enfin heureux, fondé sur une richesse désormais équitablement partagée, relève de la plus pure utopie.

    Bien sûr, les humains sont en manque d’attentions, de considération, d’amour probablement.

    Mais si l’amour toujours peut fonctionner en couple, pour ce qui lie les foules et leurs dirigeants, il s’agit d’une tout autre affaire, juste bonne pour les effets d'annonce ou les plans de communication.

    Imaginer alors que Mr. Obama va faire virer au rouge, voire au rosé foncé, une politique amerloque qui ne peut pourtant vivre qu’en suivant la voie tracée par les 300 à 400 milliardaires, américains pour la plupart, maîtres de la planète, relève là et carrément de la démence la plus aboutie.

    On aura beau en appeler aux mânes de Roosevelt et de Kennedy, voire aux humanistes et scintillants propos de la constitution américaine, l’histoire des Etats-Unis d’Amérique n’a jamais été et ne sera jamais autre chose que conservatrice, capitaliste, protectionniste, et attachée à servir ses intérêts, ce qui signifie ceux des 3 à 400 zèbres cités plus haut ce que ces derniers traduisent en toute simplicité de cette manière: ‘’Ce qui est bon pour nous est bon pour l’Amérique’’.

    Et bon pour le reste du monde… (N.d.l.r)

    On souhaite donc bien du plaisir à tous ceux qui croient au miracle.

    Ni mystère ni miracle, le grand Obama fera ce que l’argent lui dira de faire, point.

    Mirage alors?

    Pourquoi les humains ont-ils, encore et toujours, tant besoin de croire aux contes de fées ?

    Ah oui, c'est vrai: le Père Noël est né aux Etats-Unis.

     

    (1) Encore que Kennedy ne se soit guère montré moins capitaliste que ses précédesseurs..

     

  • J.M.J : encore des réponses sans questions?

    En Australie, à l’occasion des Journées Mondiales de la Jeunesse, Benoît XVI vient de présenter ses excuses aux victimes d’actes pédophiles des ecclésiastiques locaux.

    Mieux, il a demandé que les coupables soient fermement condamnés par la justice pénale.

    Devant des milliers de fidèles, en droit d’attendre un minimum de pureté de leurs conducteurs spirituels, c’était, tout de même, la moindre des choses. Et depuis pas mal de temps tout de même aussi.

    Commentaires.

     

    Voilà donc une nouveauté.

    Ou presque.

    En effet, après les scandales pédophiles à répétition, dans le monde occidental en particulier et anglo-saxon plus précisément, le pape vient de dire la honte de l’Eglise et sa réprobation personnelle pour ces actes ignominieux dont se sont rendus coupables les (autoproclamés) guides spirituels catholiques.

    Dommage qu’il ait oublié, au passage, de condamner tous ceux qui, dans l’Eglise elle-même, ont couvert de leur haute autorité morale (si, si c’est comme ça qu’on dit), les prédateurs et leurs vilenies.

    En fin de compte, il donne des réponses à des questions qui ne lui avaient jamais été posées ou, du moins, qu’il n’avait jamais posé ou fait poser par ses adjoints, tous les évêques et cardinaux qui ont pieusement couvert ces horreurs.

    100.000 EUROS DE L’HEURE

    Dommage, par ailleurs, qu’il ait oublié, au passage les excès du même genre des autres guides spirituels de la chrétienté, protestants, méthodistes, baptistes et anglicans.

    Encore que pour ces derniers, il lui suffit de laisser faire (là aussi) les choses et les coupables, puisque les fantaisies, au regard de leurs dogmes, qui s’y donnent libre cours (ordination des femmes voire des homosexuels en tant qu’évêques, mariages homosexuels etc), risquent fort d’amener à la conversion à l’Eglise catholique romaine, nombre de fidèles d’en face, désorientés voire carrément outrés du tour que prennent les choses et leurs cultes désormais new style.

    Exemple bien connu, celui de Tony Blair qui se convertit au catholicisme qui, semble-t-il, lui paraîtrait plus proche de la ‘’pureté’’ biblique.

    Du moins l’estime-t-il car son soutien indéfectible au capitalisme destructeur d’humains et de sociétés, ainsi qu’à la guerre d’Irak et aux mensonges éhontés qui allaient avec, ne nous semble guère, du moins pour ce qu’on en connaît, cadrer très strictement avec les leçons données par le Christ dans les Evangiles, vous savez bien, le truc-là, aimez-vous les uns les autres.

    A propos de cette épastrouillante conversion, de bien mauvaises langues ont prétendu que cette nouvelle appartenance allait fournir à l’ex-sémillant Premier britannique, de nouvelles amitiés et, surtout, de nouvelles audiences, et ainsi faire encore un peu plus grimper sa cote de conférencier international dont les interventions se monnaient déjà aujourd’hui, aux alentours des 100.000 euros de l’heure.

    Mais nous ne croirons pas ces basses calomnies vu que la cote des va-t-en-guerre anglais et américains est en train de baisser et que, prévoyant comme l’est notre homme, il avait évidemment prévu le coup mais s’est obstiné dans son choix quoi qu’il puisse lui arriver.

    TOUT DROIT AU PARADIS

    Et alors direz-vous ? Et pourquoi donc ?

    Eh bien parce qu’il va, très probablement, lui coûter quelques manques à gagner financiers, mais représente justement, du fait de sa nouvelle religion, un vrai sacrifice, donc, une assurance plus certaine d’une place au paradis.

    Souffrir ne fait-il pas accéder plus vite au ciel nous assure la Sainte Eglise Catholique et Romaine ?

    Exemple historique : les sacrifiés dans les amphithéâtres de l’Empire Romain.

    Certes, comparer ce genre de conversion au renoncement et à la grandeur des chrétiens jetés aux lions est un peu osée, mais nous avons dans cet acte sublime d’un  ex-anglican, une bien belle démonstration du fait qu’une foi sincère, fondée sur de gros sacrifices, peut renverser les montagnes.

    Même si, insistent les langues de vipères, vivre avec 100.000 euros par mois n’est pas tellement plus douloureux qu’avec 150 ou 200.000.

    Car ils semblent ignorer, ces médisants, que de nos jours, les prix de la truffe, du foie gras et du caviar grimpent scandaleusement.

    Nous en concluons donc que même chez les riches voyez vous, il y a des âmes fortes qui acceptent de payer cher leur engagement spirituel.

    Mais pourquoi, direz-vous, s’acharner sur la chrétienté ?

    Il est vrai que les malheureux Palestiniens pourraient, eux aussi, trouver plutôt amers les consolants discours fraternels de leurs frères bien mieux nantis des états pétroliers, qui en sont à ne plus savoir ou planter leurs pétrodollars pour les faire fructifier, alors que la misère la plus noire règne dans la bande de Gaza.

    Mais au moins, leurs exotiques dignitaires religieux n’ont jamais prétendu que leur dieu incitait les simples fidèles à accepter la pauvreté, en permettant à leurs chefs de mener une vie au luxe insolent dont les ors du Vatican ne sont qu’un tout petit exemple.

    Bof…

    Juste une remarque : aux JMJ, nous disent les gazettes, les marchands et distributeurs de préservatifs ont, paraît-il, été pris d’assaut.

    Nous n’irons pas jusqu’à dire que ce sont les J en question qui ont pris des libertés avec leurs définitions personnelles de l’amour. Autour des raouts de ce calibre, on trouve de tout, mais tout de même.

    Un bon coup de balai, du genre de l’affaire des marchands du temple, ne serait-il pas le bienvenu ?

    Et pas seulement qu’en Australie ?