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JOURNAL-INFO - Page 30

  • 11 septembre, Schumacher: besoin de héros?

    Rien à voir de tels sujets l’un avec l’autre ? (NB: article complété le 12 à 17H)

    Evidemment si, vous devriez bien vous en douter.

    Les deux célébrations, si elles semblent aux antipodes l’une de l’autre, n’en révèlent pas moins la face cachée mais omniprésente d’une dissimulation, d’un mensonge généralisé, constitutifs de notre civilisation.

    Comment et pourquoi ?

    Souvenez-vous.

     

    Préalable nécessaire, même s’il ne sera pas suffisant pour tous les points de vue, pas question, cela va sans dire mais encore mieux en le disant, de minimiser l’horreur irrémédiablement attachée au World Trade Center.

    Ni de trouver quelque atténuation à la culpabilité des tueurs, non pas fous, mais bien conscients et surtout, remarquablement conditionnés par des manipulateurs pas téméraires au point de faire le…boulot eux-mêmes.

    Car l’oubli et les mensonges, de rigueur depuis le jour de l’horreur jusqu’à la commémoration d’aujourd’hui, consistent tout de même à éluder, dans cette histoire, la part de conditionnement religieux, au sens le plus étroit du terme.

    Compte tenu, pourtant, de la certitude affichée, totale, et bien connue, des kamikazes, qui, entre autres récompenses, attendaient avec ferveur le passage de l’attitude 200 directement au septième ciel. Là où, entre autres récompenses de leur chef d'oeuvre, les 70 vierges se morfondaient à les attendre.

    Certitude aussi qu’ils avaient d’accomplir l’œuvre divine consistant à entrer en guerre sacrée autorisée, voire vivement conseillée, par un dieu censé inciter à l’autodestruction des humains que par ailleurs il a, reconnaissent-ils eux-mêmes, créés.

    Incohérent ?

    Comment des soi disants chrétiens pourraient-ils s’étonner d’une telle incohérence, d’une telle fureur stupide et sanguinaire, alors que durant les deux Grandes Guerres mondiales et occidentales, tous les soldats, ‘’nos’’ soldats, priaient également leurs dieux, ‘’nos’’ dieux, de leur donner la victoire en massacrant le plus possible d’ennemis ?

    Les religions dites grandes ne sont pas à une invraisemblance près, à des foules d’incohérences et à quelques millions de morts de plus ou de moins.

    3000 morts d’un côté, 200 millions de l’autre : expliquez moi comment faire la différence et où trouver le Bien et le Mal.

    TUEZ-LES TOUS !

    Et puis dites, ‘’Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens : ‘’ que l’on sache, n’a pas été prononcé par un musulman, ni un mécréant de quelque sorte que ce soit, mais bien, probablement par Simon de Montfort, et plus sûrement par Arnaud Amalric, légat du pape, venu commander et superviser l’écrasement des ‘’infidèles’’.

    Bilan : une cinquantaine de milliers de morts, en 1209, dans la région de Béziers, sans compter tous les autres, dans le cadre de la divine ‘’croisade des Albigeois’’.

    On est toujours les infidèles de quelqu’un non ? (1)

    On oublie de remonter aux sources chez les journalistes. On travaille dans l’instant, c’est vrai. Mais surtout dans le visible et le pas trop dérangeant. L’Histoire officielle quoi...

    On oublie de rappeler quelques saines références, chez tous les grands (quelle taille ?) journaliste, attachés, évidemment, à jouer sur la corde sensible, mais également à gagner quelques pépètes au passage.

    Pensez donc : l’Audimat, l’audience, les tirages…

    Oh certes, il y en a qui y ont été de leur sincérité, aussi.

    Mais le Système, l’américain en particulier, sait mieux que quiconque, et mieux que les meilleurs traficoteurs de magie noire ou blanche, transformer le plomb en or.

    Et faire du fric avec le malheur.

    Témoin la floraison d’objets souvenirs, casquettes, T-shirts, photos du site, jusque aux sulfures, ces jolies boîtes transparentes dans lesquelles tombe la neige quand on les retourne.

    Tout ça sur fond de bannière étoilée évidemment. Il faut bien nourrir la trouille, la psychose, et justifier les demandes de subventions et les augmentations d’impôts. Américains certes, mais que, par la grâce de l’Organisation Mondiale du Commerce, nous finirons bien par payer quelque part, un jour ou l’autre.

    La récup a très vite commencé, d’ailleurs, juste après le 11 septembre

    Un étasunien, grand reporter (quelle tailles?) lui aussi,  y a été de sa balayette à récurer le malheur pour en tirer quelques pages qu’il a bien vendues.

    Notamment, on l’a vu sur la 3 et la 6, en tentant de mettre une identité sur l'image d'un inconnu, photographié en plein vol désespéré et suicidaire, en voulant échapper aux flammes.

    Reportage terrifiant, à faire pleurer Margot, mais pas l’ombre d’une auto-critique.

    Tout juste une ‘’grave interrogation’ d’un rédac chef, du genre ’’On la passe ou on la passe pas? Vu les principes (sous entendu, de haute moralité) qui nous sont propres ?’’.

    Et ‘’Ils’’ la passent. Eh oui : le sacro saint devoir d’information. Mais aussi le tirage qu’est-ce que vous croyez ?

    BESOIN DE HEROS

    Mais l’hypocrisie se cache plus loin encore.

    La totalité des journaux et des télés n’ont pas voulu la passer LA photo. Et même les photos, de malheureux planant leurs dernières et horribles secondes de vie.

    Pourquoi ?

    Parce que les chefs ont décidé de donner des Etats-Unis une image de winners, malgré tout !

    Et de tartiner sur les héros, les policiers certes mais surtout les sapeurs-pompiers, nouveaux GI de temps de paix...et de guerre contre l'Axe du Mal.

    Héros, bien entendu, mais victimes eux aussi ET de la catastrophe, et de l’exploitation qui en est faite.

    Victimes de qui en réalité ? De quelques coupables?

    Silence là-dessus.

    Silence total ou presque sur les impérities meurtrières des services du FBI et de la CIA qui, s’ils s’étaient concertés, auraient pu TOUT éviter. Mais silence surtout, sur la curiosité que constitue le bizarroïde manque de sanction, de qui que ce soit.

    Bizarre, tout de même, dans un pays où chacun est censé prendre ses responsabilités…

    Mais, aussi, silence sur les autres impérities, celles des concepteurs et/ou réalisateurs et/ou, contrôleurs des constructions. Qui roulent toujours Mercedes série M ou R. Les plus confortables parmi les executives bien sûr.

    Erreurs, vices de conception, vices d’entretien surtout, économies de bouts de chandelles.

    Silence dans les rangs.

    Pourtant, tous les enquêteurs de catastrophes, aériennes ou autres, vous diront qu’elles sont le résultat de ‘’petits’’ oublis, de ‘’petites’’ erreurs qui, ajoutés bout à bout finissent par créer, brusquement, LE drame.

    La précision, l’efficacité américaine a une frontière : celle de la rentabilité. Si c'est rentable, ça peut tuer un peu par-ci par-là. Au moins ça rapporte.

    Et l’entassement de dizaines d’hectares de bureau loués des fortunes vaut bien quelques impasses non…?

    Frontière de l’orgueil aussi.

    Quel beau symbole que ces tours, de la force, de la fierté, du dynamisme, de la prédominance US sur le reste du monde. Et puis World Trade, c'est bien commerce, c'est bien fric que cela signifie non? Il faut que le monde sache bien qui le gouverne. Et qu'il s'y mette à son tour. Et qu'il bosse.

    Pour LE boss suprême.

    On est à des années lumière de la vieille Europe bricolées des hameaux et villages aux ruelles impossibles à emprunter autrement qu’à pied. Minables froggies que nous sommes, nous ne serons jamais à la hauteur de l'image du modernisme que tout être humain normalement constitué se doit d’avoir de la CI-VI-LI-SA-TION.

    C’est-à-dire de la supériorité du civilisé sur le sauvage. Et de l’Homme sur la Bête.

    Dites voir...vous avez écouté un  instant le discours de notre guide planétaire?

    ''Nous avons affaire à une attaque directe contre notre mode de vie. Pas question  de laisser détruire LA civilisation!'', a-t-il susurré avec un joli mouvement de menton.

    Incroyable non?

    Le mot est laché.

    LA civilisation, c'est, le mode de vie américain.

    C'est, dans le désordre, les gratte-ciel, les monstres dévoreurs de gasoline, le Big Mac, Hollywood, le Nasdaq, le gendarme US, la réalité virtuelle, Bill Gates, les sitcoms, le nouvel ordre mondial US, les retraités actionnaires de Floride, les élections électroniques, le beaujolpif made in California, l'OMC, le Tour de France à l'américaine et la Bible utilisée comme arme de destruction massive de toute résistance à l'Oncle Sam.

    Bref, LA CI-VI-LI-SA-TION, c'est l'american way oif life, le rêve américain, c'est l'Amérique quoi...!.

    LA QUESTION

    Et de tout cela, les medias évitent très prudemment de parler et moins encore de s'indigner.

    On oublie, TOUT le MONDE oublie. Surtout que cette catastrophe remet, intrinsèquement, en cause, cette civilisation elle-même.

    C’est LA question.

    L’Homme est-il fait pour faire du fric, pour mettre à sac la planète, pour commander à la Nature, pour commander à ses semblables, pour se gaver, pour dominer, pour détruire tous ceux qui n’acceptent pas qu’on les domine ?

    Car là encore, pour 3000 morts du WTC mis en scène, c’est silence complet sur, par exemple, les 3 ou 4.000 déportés de l’île de Diego Garcia. Certes pas tous morts, ou pas encore, mais démolis dans le silence complice et très actif des USA, de la…Reine d’Angleterre, mais aussi de toutes les nations hautement civilisées, dont la nôtre.

    Et les massacrés civils du Viêt-Nam, et les victimes argentines et chiliennes sud-américaines en général, partout où la CIA a posé sa patte sanglante, et les actuels milliers d’Irakiens si merveilleusement libérés de la dictature ?

    Et l’exploitation économique des populations du monde entier au nom de l’égalité démocratique et de l’augmentation du niveau de vie et des stock options…des classes privilégiées ?

    3000 morts dites-vous ?

    Il est même étonnant qu’avec leur terrifiante culpabilité planétaire, les Etats-Unis n’aient pas à déplorer plus de victimes d’attentats vengeurs.

    L’aveuglement de leur ‘’civilisation’’, mais aussi de la nôtre, devient de plus en plus palpable...et totalement shizophrène..

    Elle fabrique les problèmes et s’étonne de se heurter, ensuite, non pas seulement au manque de solutions, mais à sa propre stupidité, à sa méchanceté foncière, constitutive, congénitale.

    Elle fabrique des voitures et elle déplore les accidents.

    Elle fabrique des avions et se lamente lorsqu’ils deviennent des projectiles.

    Elle génère la pauvreté, l’inégalité, elle tue à petit feu, et pleure ensuite de voir se lever des révoltés contre ses crimes.

    Elle fabrique des tours et hurle de les voir s’effondrer.

    Le pire dans tout ça, c’est que la bonne conscience est dans les deux camps.

    La bonne conscience…religieuse en tout premier lieu.

    C’est, d'un côté, ‘’Dieu bénisse l’Amérique’’, dans tous les discours, à tous les repas. Et la guerre Bible en main.

    En face c’est encore plus simple : ‘’Allah est grand’’ et les mécréants n’ont qu’à bien se tenir.

    Le pire du pire, c’est que tout ce pan de la réalité est caché, scellé, interdit d’antenne et de pages magazine par des medias qui, encore et toujours, font, fabriquent, formatent l’opinion.

    L’axe du Bien et celui du Mal, c’est-y pas plus simple comme çelà ?

    HERO DE L’AUTO

    Ah ! Schumacher : on allait l’oublier.

    Qu’est-ce qu’il vient faire celui-là dans une commémoration aussi triste que solennelle ?

    Ben c’est un héro non ?

    Un champion bien propre lui aussi.

    Suivant les normes actuelles et la pensée unique, certainement. Mais avec pas mal d' oublis et de mensonges.

    Et d'incohérences…ou de cohérences bien visibles, pour ceux qui veulent bien regarder...et en parler.

    Un héro de la bagnole c’est beau non ?

    Et puis, par un si beau héro interposé, ne le sommes-nous pas, un petit peu, nous aussi ?

    Et incités, très savamment, à changer souvent de bagnole pour une plus belle, plus grosse, plus rapide ? Pour devenir un petit peu héros à notre tour?

    Et à aller grossir le flot de héros de la bagnole mais aussi coupables et/ou de victimes des accidents de la route ?

    Et de pollueurs volontaires, ou bien obligés puisque d’objet de luxe, la bagnole est devenue un outil de transport et/ou de travail.

    Oubli et mensonges, pour ce héro là aussi qui prend une retraité bien dorée qui se muera en carrière bis qui débouichera, dans une quinzaine d'années, par un play back ou une nouvelle retraitre dorée sur tranches.

    L'étoffe des héros mérite bien d'être portée par de vrais aventuriers du monde moderne.

    Ceux qui nous font  si bien rêver.

    Ah le rêve...!

    Dont nous gavent les medias. Qui nous permettent, qu'ils sont bons, de vivre des demi vies, mais en nous imaginant les centres du monde...

    Ce Schumacher...!

    Déjà LA référence toutes catégories ce n’est pas lui mais Juan Emmanuel FANGIO qui alliait la maestria au volant, à une correction sans faille et à une personnalité d’une dignité et d’une rigueur exceptionnelles.

    Alors que l’autre, est bien connu pour ses embrouilles, ses tricheries, ses violences affichées. Toutes choses de peu d'importance ilm est vrai nous disent les medias, et sur lesquelles il faut absolument passer, pour cause de héros à se révérer.

    C'’est oublier, aussi, un peu vite que si Fangio a été vainqueur toutes marques confondues, le mignon Shoumi, lui, n’a été sacré grand champion que grâce àà une très exceptionnelle et longue période de grande qualité des Ferrari. La preuve : son éclipse de deux ans alors que les bagnoles du groupe buguaient à perdre haleine.

    Les Etats-Unis ont besoin de Héros, la Formule Un aussi. Et le monde des rien du tout n'est-ce pas?

    Précision : les pompiers et leur dévouement, c’est tout de même autre chose…

    Ils ont donné leur vie. Pas très cher payées d'ailleurs.

    Pour eux, de leur vivant, mais guère plus pour leurs familles qui ne seront jamais indemnisées.

    En tous cas pas au prix de vies totalement et définitivement irremplaçables.

    Mais la Civilisation a besoin de dire, et de faire croire, qu’elle est la meilleure qui soit.

    Seulement, comme elle est de moins en moins crédible, elle a besoin de représentants chargés de nous en convaincre.

    Ca marche...!

    Jusqu’à quand?

    L’avenir nous le dira.

     

     

    (1) Comme, excusez de l’instance, les…Témoins de Jéhovah sont les infidèles d’aujourd’hui…par rapport, il est vrai, aux autres ‘’grandes’’(quelle taille…spirituelle ?) religions.

  • Présidentielles, GdF, Arcachon,Marie Stuart: tout va bien...

    Alors ? Nous serions ainsi à quelques encablures seulement des présidentielles ?

    Tiens donc !

    Nous ne nous en serions jamais doutés.

    Nous qui croyions que la course à l’échalote durait…disons toute l’année, tout le quinquennat, tous les mandats, enfin, tout le temps, mais d’autant plus discrètement que le laps de temps à courir était encore lointain…et même fort fort lointain…

    Ben voilà.

    Nous sommes très déçus.

    Retour sur la semaine aussi dingue, voire un peu plus que les précédentes ?

    Mais aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain ?

     

    Alonzidonc.

    Voilà-t-y-pas que notre Ministre de l’Intérieur, habitué à faire très fort pour ce qui est de révolutionner le petit monde du parisianisme parisien, vient de faire plus fort encore en s’adjoignant non pas Johnny puisque Johnny, ah que euhh…c’est Johnny, c’est-à-dire…bon, on ne va pas en rajouter, Johnny, lui, en fait assez tout seul, donc pas notre ami aqueux, mais l’évanescent Doc que vous savez.

    Mais si. Vous savez bien, cet élégantissime rappeur sur le déclin qui se refait une santé en ratissant à droite, probablement plus de faveurs sonnantes que de sincère estime dans le 9-3.

    Loin de nous l’idée de critiquer la personnalité ministérielle.

    Après tout, en matière d’armes de destruction massive en guerre politique, tous les moyens peuvent être testés et le sont à l’envi.

    Par contre, faire cohabiter un ministre d’Etat, mainteneur de l’ordre et de la morale publique, et manu policii si nécessaire, avec un destructeur de la police par chanson, disons plutôt bruit, interposé, nous plonge dans des abîmes de réflexion dont seuls les résultats urnatoires nous délivrerons.

    Car penser qu’un zèbre pareil, acharné à avilir, démolir, et la gent féminine et la gent policière, -deux institutions qui, ma foi, ont une utilité qui ne devrait pas échapper au premier crétin venu-, peut représenter le fin du fin an matière de droits de l’Homme en passant par le respect des femmes, relève soit de Mission  Impossible, soit d’une indécence rare.

    Plus indécente encore cette remarque d’un édile en chef marseillais qui, sur un ton peuple, disait qu’il avait répondu au rappeur à la casquette champignon qui lui demandait s’il avait déjà fumé un pétard : ‘’Non parce que j’aurai eu peur que cela me plaise…’’ !

    A tomber du fauteuil non ?

    Parce qu’à une heure où l’on commence seulement à mettre en cause la consommation du haschich, dans la responsabilité des morts par accidents de voiture, se fendre d’une pareille énormité dans le but quasi avoué de gagner quelques suffrages dans les quartiers nord, nous paraît relever de la Haute Cour.

    Incitation à la fumette par un maire, député, président du Conseil général, de droite par-dessus le marché…et pour le compte d’un ministre de l’Intérieur chargé de la sécurité des personnes et des biens…Affligeant !

    Comme ma mère disait : ‘’De nos jours, ‘’ils’’ n’ont même plus vergogne…’’.

    C’est vrai qu’avoir honte de ses faits, méfaits plutôt, signifie, signifiait à une certaine époque, avoir une conscience en bon  état de marche.

    Alors…

    PATRIOTISME ECONOMIQUE

    D’accord mais GdF là dedans?

    Eh bien GdF c’est, soit on reste bien franco-français en France et on ne pèse rien dans les tractations énergétiques internationales, ce qui signifie qu’on sera aux prises avec des mahousses qui imposeront leur loi…et les augmentations consécutives à prévoir pour le consommateur et ce MA-THE-MA-TI-QUE-MENT, soit on le marie à Suez et le machin  atteint une taille suffisante pour peser lourd lourd, avec en vue, et de toutes manières, des augmentation MA-THE-MA-TI-QUES elles aussi pour le vulgum pecus, vous et moi.

    Dans les deux cas, nous sommes refaits.

    D’autant que le PS qui crie au voleur à coups de 138.000 amendements, n’a pas bougé un cil lorsque les autoroutes ont été totalement privatisées, de gré à gré avec Vinci et consorts. Pourquoi ? On vous le demande…

    Sans parler de Renault Wilworde de triste mémoire. Ohé Lionel !

    Et de toutes les privatisations que notre ex et peut-être éventuel futur, qui en a fait plus que ses prédécesseurs MM. Balladur et Juppé réunis n’en ont réalisées avant lui.

    Alors, que ne ferait-il de ce qui reste, s’il revenait aux affaires… ?

    De toutes manières, quelle que soit la solution adoptée, pensez-vous, très sincèrement, les yeux dans les yeux, que les prix de l’énergie vont rester stables, baisser ?

    D’autant que l’URSS, pardon la Russie, vient, curieusement, opportunément, en un  mot comme il fallait s’y attendre, de signer un pacte économique avec l’Algérie, fournisseur de gaz  de la France.

    Véritable agression à l’égard du reste du monde et de l’Europe en particulier, et destiné à mettre à genoux les européens, mais également tous les mendiants d’énergie à prix d’amis.

    Comme le même pacte existe, désormais, avec l’Iran, il apparaît difficile d’ignorer le désir forcené et refoulé des Russes de retrouver leur première place tant regrettée de première-seconde puissance mondiale, et de passer devant la Chine, candidate elle aussi.

    Tout cela sur un fond patelin d’accord économiques, bien sûr, et de grands sentiments d’amitié.

    La capitalisme américain qui se vantait d’avoir mis out l’Empire du Mal de l’époque, risque, un de ces jours, de se voir infliger le même sort qui lui sera administré avec…les mêmes armes.

    L’élève communiste étudiant le capitalisme, dépassant son maître capitaliste…

    Ce dernier devra-t-il se convertir au communisme pour mettre à terre son ennemi tri centenaire ?

    L’Histoire ne sert pas toujours les mêmes plats ?

    Mais si voyons.

    En tous cas, les mêmes ingrédients sont toujours présents.

    Alors, dans ce gigantesque jeu de massacre, une seule certitude, c’est vous qui allez payer les dégâts.

    Vous et moi évidemment.

    Je viens, d’ailleurs, d’avoir un  signe avant-coureur de ce que l’avenir nous réserve, en recevant le montant de ma taxe d’habitation.

    Il faut dire que j’habite Hyères les Palmiers. Une ville dont le maire a l’ambition, clamée bien haut, d’en faire un petit Nice. En fait, une ville de riches.

    Avec un tas de palmiers à l’appui.

    Dont pas mal crèvent, vu que contrairement à ce que les distingués experts nous disent, ils ne sont en rien des arbres autochtones. Et sujets à des maladies que leur prolifération artificielle rend quasi inéluctables.

    La preuve de l’exotisme du sujet : aucune datte mûre n’a jamais vu le jour sous nos latitudes malgré les canicules les plus extrêmes.

    Certes, importer des palmiers sur la Côte d’Azur a pu satisfaire quelques tribus d’esthètes nantis, désireux d’agrémenter leurs domaines, ainsi que d’astucieux édiles soucieux d’exotiser une région, rendue plus aptes à attirer des touristes fortunés.

    Mais la Nature, ici, n’a jamais eu ce genre de lubies.

    Tout ceci pour dire que cette manie de planter des palmiers partout coûte les yeux de la tête et contribue allègrement à alourdir les taxes dont les Hyérois les moins fortunés pâtissent.

    Dont ma taxe d’habitation qui grimpe, régulièrement depuis 5 ans, de 3 à 7% par an…

    Elégante manière de faire le tri, quasi génocidaire, entre riches qui peuvent payer les taxes et ceux qui ne le peuvent pas et s’en vont ailleurs.

    On vous reparlera bien tôt, d’ailleurs et si on en a le temps, de ce plan à moyen terme de ‘’rendre’’ aux riches ce qui leur appartient, c’est-à-dire la Méditerranée et son soleil et de renvoyer les pauvres là d’où ils n’auraient jamais dû s’en aller, les régions où il fait froid et où il pleut.

    Nous sommes loin de GdF ?

    Vous plaisantez non ?

    Le prix de l’énergie se niche là où vous ne l’imaginez même pas.

    C’est-à-dire partout.

    Jusques et y compris dans les commentaires de notre distingué Jean-Marc Sylvestre, élégant et inspiré journaliste (sic) économique (pas pour nous…) qui a traité rapidement de ce problème ces jours derniers en nous affirmant que de toutes manières et la chose économique étant ce qu’elle est, pas question d’échapper à l’augmentation du prix des combustibles fossiles. On ne plaisante pas avec le Commerce Mondial (Saluez…). Sous peine de disparaître.

    Il a dit ça d’un ton légèrement navré. Sûrement qu’il souffre assez, le malheureux, lorsqu’il fait le plein de sa Jag bleu métal.

    Dommage qu’il ait oublié ses remerciements empressés à l’hôpital qui l’avait guéri d’une sale maladie, il y a deux ans. Il en était émouvant de tresser ainsi, à la radio, une bien belle couronne aux soignants et imploré, un peu, le pardon pour avoir tant vanté la médecine privée à deux vitesses, au détriment du service public

    Avec le temps va, tout s’en va…

    Les regrets aussi…

    ARCACHON MORNES PLATES

    Tiens, en parlant de maladies, quid des souris ?

    Vous savez bien, de celles qui n’en finissent pas de passer l’arme à gauche sous les coups de seringues des furieux acharnés à les guérir des mystérieux agents microbiens (qu’ils disent), qui peuplent les eaux arcachonnaises ?

    Curieux, tout de même, cette petite crise de mort subite de deux malheureux humains dont la disparition soudaine vient, très opportunément, conforter la position tranchante et tranchée des autorités médicales dont la notoriété était un peu trop mise à mal par la grogne des ostréiculteurs.

    Il est vrai qu’on ne peut imaginer un  instant que les hautes autorités en question puissent se tromper et voir leurs compétences mises en doute par de si minables paysans de la mer.

    Un rapport de cause à effet dans cette mort subite?

    On n’ira pas jusque là, évidemment, mais, le fameux principe de précaution invoqué pour interdire toute vente voire toute consommation d’huîtres, pourrait, peut-être aussi s’appliquer en sens inverse non ?

    Compte tenu de la disparition possible des professionnels et de la dégringolade de l’économie locale, peut-être les hautes autorités en place pourraient-elles se grouiller un peu plus afin de définir une fois pour toutes de quel haut mal les souris clabotent.

    Et, en même temps, prendre, ne serait-ce, que des demi-mesures, des aménagements, je ne sais pas moi, mais quelque chose pour éviter une cata plus grande que celle qui n’est pas arrivée depuis le mois de juillet et qui se solde par deux morts mais depuis une petite semaine seulement.

    Facile à dire ?

    Que non. Les Hautes Autorités sont capables de prendre de Hautes Décisions non ? Voire de nous concocter des miracles.

    Elles sont (bien) payées pour non…?

    Ceci étant (1), curieux, une fois encore, ces souris ou plutôt ces mystérieux microbes sans papiers qui s’obstinent à ne pas dévoiler leur identité depuis des années, face, pourtant, à des Hautes Autorités pourtant fort capables puisque portant, justement, le titre de Hautes Autorités ce qui n’est pas rien.

    Cela dit, (2) les plus malheureux, dans cette histoire, sont les ostréiculteurs sans oublier, tout de même, les deux infortunés sexagénaires, doublement frappés, avec leurs familles, de se retrouver en plus au milieu d’une polémique dans laquelle, si ça se trouve, ils n’ont rien à faire.

    Tiens, c’est curieux qu’aucun candidat ne se soit pas encore emparé de cette histoire pour glaner quelques voix indécises.

    Elégante retenue ? Savoir-Vivre ? Prudence ? Savant calcul ?

    On vous laisse choisir…

    LA DIVINE EST DE RETOUR

    Bon.

    Quoi encore ?

    Eh bien la divine Pimprenelle Adjani, c’est comme cela que les histrions la qualifient, interprète Matie Stuart quasiment dans le plus simple appareil.

    Non pas comme pourrait vous faire imaginer la formule, mais, discrètement, en robe de bure, ou quasiment, en cheveux la pauvresse, la mine défaite, bref, tristounette et un peu pas propre sur elle vu que l’hygiène dans les prisons grandes bretonnes et anglicanes, n’était pas scrupuleusement tendre pour la vertueuse catholique qu’elle était.

    Si, si vertueuse, vraiment…

    Sa demi douzaine d’amants successifs et malheureux étaient prêts à le jurer…

    Beau spectacle, à tirer des larmes.

    Et plein de sous. La preuve c’est que la divine nous a confié qu’elle n’aimait pas travailler sous pression et qu’elle préférait par exemple ne rien faire pendant deux ou trois ans puis mettre le paquet un grand coup.

    Fichtre, ça c’est un bon plan !

    Tout va bien donc. Moi, je vais l’essayer.

    Bon !

    Fini tout ça?

    Ah non. J’avais oublié. Le Grand Architecte, non c’est pas ce que vous croyez, on veux parler de Jean Nouvel dont la dernière nouveauté, le musée des Arts premiers, primaires, enfin, le tout dernier des très anciens, inauguré lui il y a deux semaines a causé dans le poste.

    Ce distingué artiste qui a réalisé tout plein de merveilles, a aussi fait quelques HLM pour classes moyennes, quelque part autour de Paris, mais il s’y est si bien  pris que les habitants y pèlent de froid l’hiver et crèvent de chaleureuses syncopes en été.

    Tout le contraire de ce qu’il faudrait, vous vous en doutez.

    Pour un architecte distingué…

    Alors ?

    Eh bien pour rattraper cette méprisable et bien anodine bourde, il a donc causé.

    Et il a dit quelque chose de Beau. De très Beau.

    Il a dit :’’L’architecture est la pétrification  d’un instant de Culture.’’

    Pourquoi vous rigolez?

    Quoi dire après ça ?

    Ben rien, sinon que tout va bien.

    D’autant qu’on va peut-être mais peut-être seulement, vendre une douzaine de chars Leclerc aux Libanais.

    Vu que cette merveille que le monde entier nous envie, on peut le fourguer nulle part ailleurs.

    C’est pas une bonne nouvelle ça ?

    Taratatsoin !

    Tout va bien !

     

    (1) Mirifique formule pour ne rien dire et induire, élégamment, une distinguée, ou presque, transition.

    (2) Idem…

     

     

  • Hulot, Arthus-Bertrand: verts ou verdâtres?

    La course à la présidence des plus compétents de la Nation - c’est eux qui le pensent...et le disent -, se poursuit donc, désormais, à bride abattue.

    Ce qui n’est pas fait pour rassurer lorsqu’on s’interroge, quelquefois, sur l’honnêteté de ces prétentions, vu que les bilans des gouvernements de ces cinquante dernières années, nous donnent…l’actuel qui n’a rien de très folichon.

    Certes, les Verts, censés représenter AUTRE CHOSE, y vont, eux aussi, de leurs promesses.

    Parmi ceux-ci, les derniers venus sont le sympathique Nicolas Hulot et le non moins sympathique Yann Arthus Bertrand.

    Aussi sympathiques que cela ?

    Disons que l’apparence est flatteuse et les promesses tout autant. La Fontaine aurait dit le ramage et le plumage chatoyants.

    Mais quid de la vertitude, ou plutôt, de la vraie de vraie vert-attitude ?

    Pas folichon par certains côtés.

    Bilan.

    Le nôtre pour une fois.

     

    Ainsi donc, Nicolas Hulot a démarré sa carrière en découvrant que le planète était bien belle. Et qu’il fallait la protéger.

    L’originalité était enfin là.

    Pas très originale mais le mouvement démarrait.

    Et était suivi avec beaucoup d’attention par un des plus grands pollueurs de la planète, Rhône Poulenc.

    Lequel, pour se donner une image écolo, trouva en Nicolas Hulot un brave petit soldat vert, qui allait te lui faire une réputation d’indispensable rassembleur de la chimie et de l’Environnement réunis.

    La Terre sauvée par les produits chimiques. Mais c’est bien sûr ! Il fallait y penser !

    Et comme la télé des années 70-80 ne brillait pas, déjà, par sa qualité, et que le stress des villes et de la pollution commençait à se faire sentir, les films sur la verdure exotique et les peuples si simples, voire simplets, et si chaleureux parce que non encore contaminés, eurent le succès que l’on sait.

    Assortis petit à petit et l’âge venant, des leçons de philosophie de l’ami Hulot qui s’est mis à la lutte contre la pollution à tous les étages.

    PLONGEE A 200 METRES

    Bon plan !

    Il avait mille fois raison. En ne faisant, il est vrai, que reprendre, d’ailleurs, le discours de milliers de ses prédécesseurs.

    Lesquels, en leur temps, ont lancé des cris d’alarmes qui, hélas, se sont perdus.

    Perdus dans le dédale d’un monde qui n’avait pas encore assez mûri pour se pourrir la vie de façon enfin visible, par la grâce de marées noires, d’accidents chimiques ou nucléaires et d’incendies de forêts éminemment rentables pour les lotisseurs qui, le hasard faisant bien les choses, arrivaient quelque temps après, des programmes immobiliers plein leurs attachés cases.

    Avoir le bon plan, là où il faut, au bon moment est le secret de toute réussite.

    Il a réussi.

    A changer le cours de la civilisation ?

    Pas vraiment.

    Mais celui de sa vie à lui sûrement.

    La super vogue des produits dérivés arrivant un peu en même temps, on a vu fleurir les montres Ushuaïa, les savons Ushuaïa, les produits pour la douche, et même les godasses de randonnées, ou paraissant l’être, fabriquées dans les pays où, justement, vivent des populations très simples, genre de celles arrivant à subsister avec un, deux ou trois dollars par jour.

    De ces produits là, de leur vente et de la philosophie profonde de leur bénéficiaire, qu’ils laissaient entrevoir, notre infatigable sauveur de la planète ne s’est jamais expliqué ni répandu dans les medias.

    Séduit par la chose, j’ai moi-même acquis une montre de la marque.

    Fabriquée par le marseillais Beuchat, spécialiste en son temps des équipements de plongée, l’engin n’a jamais bien fonctionné.

    Certes, acheté cher, et présentant pas mal de capacités, notamment celle de résister à des plongées de 200 mètres - moi qui craint  de mettre la tête dans une bassine – la montre retardait, avançait, et pas qu’un peu, une minute par jour, bref, rien de ce qui permet à un aventurier de bon aloi d’arriver à l’heure aux rendez-vous de l’aventure et, en tous cas, de pouvoir retenir sa respiration assez longtemps mais pas trop pour ne pas y laisser la peau.

    La montre n’a, non seulement, jamais marché, mais envoyée ‘’à l’atelier’’ à…six reprises, par un autre ‘’spécialistes’’ marseillais, Piéry, elle a obstinément refusé de fonctionner normalement.

    Bref !

    J’Y VAIS OU PAS ?

    Or donc, notre sympathique caracoleur des cimes et des profondeurs remet ça aujourd’hui.

    Mais à une toute autre échelle.

    L’aventure de la présidence ?

    J’y vais ? J’y vais pas ?

    Les admirateurs sont en transes.

    Les fidèles trépignent.

    Aux dernières nouvelles, il n’est pas très chaud.

    On le comprend : vu l’immensité sans bornes de la tâche à accomplir.

    Vu, surtout, l’immensité du vide planqué derrière les promesses des actuels élus et futurs adoubés nationaux, régionaux et autres…

    En attendant, notre gourou écologique en chef continue, mezzo voce, sa quête planétaire à l’aide de ses caméras, vouées au culte de l’exotisme et de l’image, tout de même, du patron.

    A l’aide, surtout, des engins les plus divers, tous, plus ou moins, fonctionnant au gazole, au pétrole ou au kérosène, tous polluants, évidemment, mais, comme on dit élégamment dans le monde de l’industrie, de l’entreprise et des medias réunis, on ne fait pas d’omelette sans casser quelques œufs.

    Et il sait de mieux en mieux démultiplier les rentrées financières à l’aide des médias à sa marque qui se contentent de reprendre l’essentiel de ses films et de conter, en boucle, les avantages de la vie naturelle et les désagréments de la vie moderne.

    Tout ceci sur papier glacé, recyclé paraît-il, mais tous mobilisant, tout de même, produits chimiques et procédés polluants dont il ne faut pas trop parler, question image.

    LA POLLUTION DANS LE CIEL

    Et Yann Arthus Bertrand direz-vous ?

    Ce sympathique photographe, lui, s’est, aussi, rendu compte des beautés de la Terre et, plus particulièrement, lorsqu’on la regardait de haut. Et même de très haut. D’avion ou d’hélicoptère en particulier.

    Original aussi.

    Enfin presque mais, n’est-ce pas, encore fallait-il exploiter ce créneau jusque là bien connu de tous les photographes mais jamais exploité. En tous cas pas à fond comme lui a su le faire.

    Et très bien  faire.

    Ecolo lui aussi ?

    A fond la caisse.

    Il a même loué un fort à l’île de Porquerolles, qui lui servira d’exposition permanente dans le but d’éduquer le petit peuple à la préservation de la Terre.

    Qui lui servira, aussi et tout de même, d’agréable résidence secondaire de vacances.

    Au beau d’une île spécialisée dans l’exploitation des touristes qui viennent, à grands frais, consommer sur l’île, en fait se faire plumer, et  sont vivement invités à, prestement, retourner à terre avant la nuit.

    Pendant que les autochtones et certains privilégiés haut de gamme, bénéficient, eux, à longueur d’étés et de temps, de villas ou d’appartements dont la quiétude est assurée pour l’éternité par une très légèrement rigoureuse préservation parcnationalisée.

    Eduquer les foules grâce aux expos de photos et autres conférences vertes ?

    Fort bien. Nous n’avons rien dire à cela mais il y a des détails qui nous gênent.

    Ainsi, comme le photographe ne cesse de parcourir la planète par la voie des airs, il le fait avec…avions et hélicoptères, donc autant d’engins dévoreurs de produits pétroliers donc, aussi, pollueurs de la planète.

    Idem, d’ailleurs, lorsque notre écolo descend du ciel pour emprunter les super 4X4 genre Toyota 4 litres 2.

    Dilemme ?

    Pas du tout.

    Interrogé, admirativement par un grand (quelle taille ?) journaliste du journal local Var-Matin, sur ses activités écologiques, Monsieur Arthus Bertrand a eu cette réponse, digne de figurer au tableau d’honneur des gourous salvateurs verts : ‘’Pour compenser le carbone (généré par) des hélicos, a-t-il répondu, je milite dans les associations qui viennent en aide, de façon concrète pour aider le populations africaines - entre autres – à sauvegarder leur environnement.’’

    TRADITION PRESERVEE

    Chouette non ?

    La tradition est préservée.

    Rhône Poulenc ne faisait pas autrement : d’un côté on pollue, de l’autre on sponsorise un gentil écolo.

    Shell et Exxon font pareil : d’un côté ils vendent, de plus en plus cher, de la pollution, de l’autre, ils créent des filiales spécialistes en dépollution.

    Et chez nous Total fait des bénéfices extravagants en vendant un carburants comme d’hab, mais en innovant en permanence, par exemple en offrant (façon de parler), plus cher évidemment, du super gazole, capable de lutter contre la pollution…en gonflant encore un peu plus les bénéfices de la société qui se lamente de l’augmentation du prix du baril…

    Et en nous vendant bientôt et bien cher, du biocarburant car il aura eu le premier l’idée, évidemment, et les moyens de produite en masse.

    Le beurre et l’argent du beurre : les pétroliers, eux, savent faire et depuis longtemps et pour longtemps encore.

    Pour en revenir à nos distingués défenseurs verts, mais plutôt vaguement verdâtres à notre avis, ne pensez pas que nous critiquions leur philosophie et les aspects positifs de leurs entreprises.

    Certes, ils nous font voir la Terre de manière fort belle.

    Certes…mais avec des moyens bien installés dans la World Company.

    Bien intégrés et rapportant gros.

    On est loin du combat d’un Gandhi, voire, pourquoi pas, d’un Jésus, qui passaient leur temps à prêcher la paix, le respect des autres et de la Nature, la pauvreté aussi, la vie suivant de rigoureux principes, à payer de leur personne, jusqu’à y laisser la vie, en refusant obstinément de se couler dans le système.

    Parler, certes, mais donner l’exemple…

    Et, on retombe, tout à fait par hasard sur quoi, on vous le donne en mille ?

    Sur les…Témoins de Jéhovah.

    Leur prêche systématique est on ne peut plus identique à ceux-là : amour du prochain, respect de la création, vie modeste, donner l’exemple, éduquer les enfants suivant des principes…

    Que dire contre ?

    Les soviets, pendant 90 ans avaient une démarche similaire.

    Pas identique, seulement similaire.

    Marx disait : changer l’Homme, voilà LA solution.

    Hitler aussi l’a dit…et tenté de le faire.

    On a vu les résultats dans les deux cas.

    Les Témoins, eux, ont déjà fait au moins une chose. Qu’aucun peuple n’a réussi à faire sur la planète : la Paix.

    Etonnant, d’ailleurs, que les dispensateurs de prix Nobel évitent de le leur attribuer.

    Ca vous gêne tout ça ?

    Tant pis que voulez-vous.

    Nous nous consolerons de votre départ vers d’autres medias plus complaisamment dans la norme.

    Nous sommes en dehors de la norme. Enfin nous tâchons de l’être.

    Et nous ne parlons que de ce que nous savons.

     

  • Ségolène: royale vraiment?

    Parler politique ?

    Ce n’est pas dans nos habitudes.

    En tout cas pas dans la manière politicienne engagée d’un côté ou de l’autre.

    En effet, ce…métier d’homme ou de femme politique, le terme métier nous gêne et nous lui préférons celui de privilège, nous parait le plus beau du monde.

    Tant être désireux et, surtout, capable, de diriger ses semblables nous semble être une tâche particulièrement glorieuse, d’autant que terriblement chargée de responsabilités.

    Las ! Ce qui ne devrait être toujours qu’un magnifique privilège, est bien trop souvent trahi par ceux qui en font, vilement pour ne pas dire vilainement, un métier. Et comme tout métier, en définitive, un commerce.

    Si être commerçant peut être honorable, ce l’est d’autant moins que cela s’accompagne d’une avidité, dont l’actualité nous donne une image désastreuse.

    D’autant, aussi, que les pratiquants de ce…métier, ont toujours d’excellentes raisons pour s’absoudre et absoudre leurs pairs, tous ‘’grands professionnels’’, mais dont les pitoyables bilans de leurs actions, démontrent bien vite au mieux leur incompétence et au pire, leur malhonnêteté.

    Par conséquent, dire qu’untel de droite, de gauche ou du centre est plus apte que tel autre, est au-dessus de nos moyens, car dénué de toute signification raisonnable.

    A cette aune, discuter du sexe des anges serait plus aisé et constructif.

    Ceci dit, madame Ségolène est-elle aussi royale que ses admirateurs veulent bien le clamer ?

     

    Nous attendons encore d’en être tout à fait convaincus.

    Certes, ses prétentions, avouées, par elle ou ses laudateurs, nous laissent entrevoir, placée sous sa coupe, ou sa férule, une France bientôt triomphante, productive, de nouveau riche, voire même, on peut rêver, remontant de la douzième à la quatrième ou cinquième place dans le classement PNB.

    Là, d’ailleurs, elle se trouvait il y a seulement 8 à10 ans.

    HAUSSE D’IMPOTS ?

    Mais il y a loin de la coupe aux lèvres et des promesses à leur réalisation.

    A moins de…

    A moins d’une hausse des impôts suffisante, seule capable d’accomplir le miracle d’enrichir un pays pauvre.

    Mais en appauvrissant un peu plus, ceux qui, de pauvres qu’ils étaient, tentaient de l’être un peu moins.

    Ce qui va nous donner un pays qui se prétendra riche mais se remplira de plus en plus de pauvres.

    Mais alors, patatras pour le social !

    Censé, pourtant, constituer le volet majeur d’une politique socialiste, ne fut-ce qu’un peu.

    A moins de, encore une fois.

    Eh bien à moins de taper encore un peu plus fort sur la classe moyenne, laquelle, qu’on le veuille ou non, constitue le seul véritable socle sur laquelle s’édifie une économie à peu près saine.

    Et de voir la société s’enfoncer un peu plus vite dans le marasme qui caractérise les mauvais de la classe.

    Solution ?

    Faire comme l’Espagne, vice championne, voire championne, d’Europe de la précarité et du nombre de smicards ?

    Et ce par la grâce d’un parti socialiste, plus que rosissant ou palissant que jamais, mais qui ne fait que suivre l’exemple ultra libéral du new labour d’un Tony Blair admiré par …madame Ségolène.

    Un drôle d’avenir radieux à envisager.

    Entre promesses, réalisations, déraillements, explications, auto-justifications et explications techniques, que de bien beaux exercices d’équilibrisme en perspective.

    Cela étant, quid de la légitimation populaire que les sondages nous laissent entrevoir ?

    TOP MODEL

    Tout d’abord que l’image de la candidate à la candidature (rien n’est encore définitif laisse entendre le demi silence jospinien…) est fort avenante.

    Grande, jolie, habillée autant peuple, quand il le faut bien, que BCBG, selon les circonstances.

    Et tout à fait apte à user d’un langage de gauche et./ou de droite selon les besoins..

    Et puis, et surtout,…femme…tout de même, ce qui n’est pas rien.

    Et lui attire les faveurs de ses congénères, même si ça fantasme quelque peu, avouent certains, dans les commentaires côté hommes,

    Etre belle et bien habillée fait partie des atouts maîtres non ?

    D’ailleurs, imaginez un instant qu’il lui manque quelques dents, qu’elle ait du poil au pattes et une bouille de travers…tout en étant ultra compétente…

    Oui mais…

    Mais alors, une mine top model et un ensemble de chez Dior assureront-il le succès de la France pour combattre les furieux sanglants de l’OMC ?

    Et ainsi redorer le blason France, faire baisser les chiffres du chômage, et grimper notre pouvoir d’achat ?

    Parce que nombre de confrères ont sérieusement mis en doute deux choses qui nous inquiètent aussi bougrement.

    Un : au plan hexagonal, les compétences de la candidate semblent tenir ni plus ni moins la route que ses pairs du corpus politique - en clair les autres font aussi bien…ou mal.

    Deux, mener des affaires régionales ne se fait pas à la même échelle qu’au niveau international, tout de même.

    Et une longue expérience serait un plus…

    Trois : justement, au plan planétaire, les problèmes s’accumulent. Et de manière exponentielle puisque jamais résolus avant elle…et pas près de l’être.

    Et à ce niveau, les doutes sur capacités et expérience exigée s’accroissent au même rythme.

    Inquiétude donc.

    Car, une belle étiquette sur une boîte de conserve ne sera jamais qu’une promesse mirifique d’un contenu censé coller avec.

    Ce qui n’arrive quasiment jamais.

    Une image photogénique et télé visuellement agréable suffit donc, semble-t-il en tout cas, à sacrer une candidate accorte et bien fagotée, reine de l’efficacité politique.

    Ces prochaines élections permettraient donc au petit peuple de recevoir un cadeau vraiment...royal?.

    VENDRE DE L’ AIR

    Drôle de raisonnement ne trouvez-vous pas ?

    Très très court.

    Souvenez vous de madame Thatcher.

    Elle se présentait comme une sérieuse et rassurante ménagère de plus de 50 ans,.

    Or, elle était une maîtresse femme d’acier inox, sérieusement nantie côté revenus et patrimoine, mais, surtout comme vient de nous l’apprendre une émission sur les glaces et sorbets, une chimiste ayant longtemps travaillé dans le domaine alimentaire, à rendre ces friandises de plus en plus…gonflées d’air.

    Hautement capable, ça oui mais…pour la rentabilité…puisqu’elle travaillait donc à faire vendre de l’air au prix de la glace à la pistache.

    Vendre de l’air ? On appelle cela faire prendre des vessies pour des lanternes ni plus ni moins.

    Cette astucieuse et mensongère pratique, transposée au plan social, a donné les résultats que l’on sait.

    NOBLES VENDUS

    Quid de l’UK trente ans après cette mirifique sauveuse et enrichisseuse de l'Angleterre?

    Un pays à deux étages.

    Le plain pied dans les résidences pour riches, les chambres de bonnes pour les pauvres.

    Un régime de santé tel que les nantis se font soigner en France …avant d’aller le faire en Indonésie ou au Maroc, puisque notre système que le monde entier nous envie encore un peu, n’en a plus pour très longtemps.

    Une Bourse insolemment brillante mais soutenue, les Anglais l’avouent en catimini, par des curieuses pratiques économiques et une bulle immobilière sans précédent.

    Une fracture sociale que seule la française concurrence.

    Les nantis anglais colonisant la France en la rachetant, amicalement bien sûr, par villages entiers.

    Des pratiques magouillo politicardes crapoteuses où l’on a vu un Tony Blair acheter des appuis financiers à l’aide de titres nobiliaires vendus très cher…tandis que the Queen n’a même pas moufté…

    Question pour ces ‘’champions’’ de l’économie : les nobles anglais sont-ils achetés ou vendus?

    Et leurs dirigeants et hommes politiques alors?

    Les promesses d’un avenir meilleur sont toujours à prendre avec des pincettes.

    D’autant que promettre de sauver le bateau du naufrage quand l’eau arrive dans la cabine du commandant, est un exercice qui demande vraiment beaucoup beaucoup de capacités à pomper…

    Et plus encore si les ténors de la même famille politique profitent des regards du bon peuple tournés vers leur idole de capitaine, pour faire des trous dans la coque…

    Car la grotesque attitude de refus des trois éléphants d’assister au discours de leur adversaire, démontre éloquemment qu’ils ne savent même plus le signification du mot ridicule. Et que la fraternité au sein de la Grande Famille…

    Le sens des réalités là-dedans ?

    Et celui des responsabilités donc… ?

    COMME DES PAQUETS DE LESSIVE

    Résumons nous.

    Une belle image étant, de l’avis de 35 millions de français sur 63, suffisante pour faire un bon président…ou présidente, il y a lieu de se faire du souci.

    Il ne manque pas d’avenantes blondes, ou brunes, en France, pour en faire autant de candidates à la candidature, pour peu qu’elles aient occupé un temps un fauteuil d’élue.

    Raisonnement tout aussi valable, il est bon de le préciser, pour les candidats hommes.

    Ceux d’en face compris.

    Il faut bien avouer que depuis que les candidats sont, avec l’aide, -payée par nous bien sûr- des agences de pub, lancés sur le marché comme des paquets de lessive, il serait peut-être temps de réfléchir un peu sur la manière de choisir des dirigeants des états non ?

    Nous qui croyions que les vrais méritants n’avaient nul besoin de vanter leurs propres mérites…

    Alors ?

    Ségolène ?

    Aussi royale qu’elle le prétend ?

    Les promesses n’engagent-elles toujours que ceux et celles qui y croient ?

  • Liban, SS, Pétrole: le bal des hypocrites.

    Nous venons de vivre une semaine, un mois même, de nouveautés médiatiques.

    Nouveautés est beaucoup dire.

    Ils découvrent, les medias, mais en fait re-découvrent des ignominies qu’ils ont, non seulement bien connues mais, en même temps, ignorées, voire fabriquées de toutes pièces.

    Ainsi, dans l’ordre chronologique inverse, de la guerre du Liban, de la crise du pétrole et des atrocités commises par les SS.

     

    Le Liban ?

    La guerre, ach !  Gross Malheur.

    Très nouveau n’est-ce pas ?

    Mais ce qui est nouveau, selon les medias, c’est l’horreur de la mort des civils puisque, nouveauté supplémentaire et désormais très bien acceptée, les morts militaires n’ont rien que de très normal puisque, après tout, les troufions sont payés pour.

    Pour souffrir, pour mourir, pour disparaître comme des consommables qu’ils sont.

    Auxiliaires indispensables donc, de l’utilisation des armes de guerre dont la production par les pays les plus civilisés est, tout le monde en convient, indispensable à l’équilibre économique planétaire.

    Mais, il est vrai, nouveauté choquante my dear, la mort des civils.

    Les medias, et l’opinion publique qu’ils formatent, ont la mémoire aussi courte que la sensibilité sommaire.

    Qui s’offusque, désormais, et tous les jours surtout au repas de midi, des 30, 40 ou 60 civils irakiens, déchiquetés, grillés, éparpillés aux quatre vents de la guerre chiite sunnite dont chacun sait que cette abomination n’a rien de religieux, évidemment ?

    Et qui oublie les évaporés d’Hiroshima, de Dresde et d’Hambourg, bref, de tous les affrontements présents et passés de la planète et de l’Histoire, tous passés par pertes et profits de la civilisation humaine, dite chrétienne et, bien sûr, bien mercantile ?

    Et puis, comptabiliser par le menu les tués par les Israéliens et passer un peu vite sur les cadavres des victimes du Hezbollah est-il bien équitable sinon très décent ?

    Au nom de qui et de quoi, ou plutôt de quels intérêts, et avec quelles références, mesurer la douleur juive ou arabe, israélite ou musulmane ?

    SS A 17 ANS

    Et chez nous direz-vous ? Du moins dans ce qu'il est covenu d'appeler les civil.....bon, disons les pays occidentaux?

    Quelle horreur ce Günter Grass d’avouer, 60 ans après seulement, son appartenance aux Waffen SS !

    Horreur dites vous?

    Mais dites voir : par qui les dirigeants de la planète font-ils faire LEURS guerres ?

    Par les quinquas ou les gamins à peine sortis des jupes de leurs mères et prêts à croire n’importe quoi et n’importe qui leur promet la gloire si seulement ils acceptent d’aller se battre pour une si noble cause ?

    Demandez seulement à un gazier de 40, 50 ans, d’aller se faire tuer pour un idéal à la godille…

    Ils vous priera d’y aller vous-mêmes ou d’aller vous faire voir ailleurs non?

    A 12, 20 et peut-être 30 ans, on a la vigueur, l’insouciance et la naïveté de son âge n’est-ce pas ?

    Allez donc ! BSA comme ils disaient à l’époque : bon pour le service armé.

    C’est ce qui était marqué sur la plupart des livrets militaires français au temps béni de la conscription, et probablement de même de par le monde.

    BSA et SLE en plus. Sait Lire et Ecrire. C’est bien assez pour de la chair à canon.

    Alors ?

    Civils ? Militaires ? Le sang des poilus n’était pas kaki que l’on sache.

    Mais celui de leurs chefs, celui-là, était bien bleu. Celui de l’aristocratie qui ne saurait déchoir en mourant, vulgairement. Comme seul le peuple doit et sait si bien le faire.

    Seules les élites ne meurent jamais, ou alors très tard, entourées de ceux à qui elles laissent autant de bons principes que de confortables héritages.

    C’est d’ailleurs pour cela qu’ils vivent vieux. Pour qu’ils puissent arrondir leurs fortunes, désormais libres de droits de succession d’ailleurs.

    De toutes manières, LA révélation que vous savez vient de relancer un max les chiffres de vente du bouquin.

    Alors ?

    Comme cela, le peuple pourra se cultiver un peu plus non ?

    Tiens, juste une petite précision: le Gûnter Grass en question a justifié, une fois de plus, l'innocence massive du peuple allemand qui, soit, ne savait pas, soit était jeune et naïf et au sein duquel, il était donc impossible de trouver quelque résistant.

    Sauf que, eh oui, il a connu un seul vrai de vrai résistant. Absolu, total au régime nazi.

    Vous savez de qui il s'agissait? Bon. On vous évite de lire le livre entier mais faites le tout de même, vous verrez que nous vous racontons pas de craques. On vous évite seulement de languir la réponse. Eh bien le seul résistant pur et dur qu'il a reccontré notre SS malgré lui, était...Témoin de Jéhovah.

    Et il n'était pas le seul vu que tous les coreligonnaires du gamin, qui a accepté d'être executé pour sa foi, ont fait pareil. Le seuls vrais résistants à Hitler et à ses horeurs étaient...les Témoins de Jéhovah.Lisez donc le bouquin de G. Canonici aux éditions Albin Michel ''Les Témoins de Jéhovah face à Hitler''.

    Cette précision est dédiée aux élus de la France éternelle et aux associations de défense de ce que vous savez.. 

    VOUS AVEZ DIT CARBURANT VEGETAL ?

    Et puis seulement, qu’est-ce que le pétrole a à voir dans cette histoire ?

    Eh bien la crise, si elle fait bien vivre les élites de la nation, de toutes les nations, fait, aussi, mourir, certes à, petit feu mais mourir quelque part, tous ceux qui la payent.

    Vous, moi, nos voisins, le petit peuple encore et toujours.

    Nous avons entr’aperçu une mirifique publicité de madame la société Total. Sur deux pages coupées en deux dans le sens de la largeur, figurent deux très belles images.

    En, haut, une raffinerie vue de nuit : la fée électricité éclairant la fée pétrole et, en bas, la fée Nature avec les jolies petites abeilles volant gaiement sur des champs de tournesols.

    Tournesols ! Ca ne vous dit rien ?

    Huile de tournesol ! Expérience du paysan qui roule avec ?

    Ca y est ? Vous avez compris ?

    L’huile achetée chez Leclerc ou produite par le paysan en question, pas question de vous en servir.

    C’est Total, bientôt, qui vous le vendra.

    Aussi chère que le pétrole bien sûr, mais épurée, sans particules, super dynamisée, bref, en vous donnant, enfin, la sensation d’avoir été entendus, et de faire de vous un citoyen un chouïa modèle, un peu responsable de la pureté de l’air.

    Après vous avoir rendu coupable de la cochonnerie de l’atmosphère.

    Le medium qui touche, grassement, les fafiots que coûte l’encart publicitaire, oublie complaisamment de dire que c’est Total, et ses pairs, qui sont les principaux pollueurs de la planète.

    Et que cette compagnie fait aussi bosser pas mal d’asiatiques dans des conditions tout de même curieuses.

    Et qu’elle organise et gère la crise en France en réservant ses bénèfs à ses actionnaires et en ayant ‘’négligé’’, pendant 40 ans, d’investir dans de nouvelles raffineries.

    C’est aussi oublier que les carburants végétaux, on connaît ça depuis un siècle et qu’ils sont utilisés au quotidien au Brésil par exemple, depuis une trentaine d’années et que la législation actuelle privilégie les seules compagnies pétrolières au détriment des usagers et que leur lobby ne dort jamais.

    Et, surtout, qu’il n’a rien à craindre des foudres de gouvernements qui, de temps à autres, menacent de les gronder très fort si les sociétés en question n’acceptent pas de faire moins de bénéfices.

    Cela, d’ailleurs, leur fait très peur.

    Il suffit de passer à la pompe pour s’en rendre compte.

    Ah !

    Au fait !

    L’augmentation des carburants ne saurait, évidemment gêner les élites.

    La preuve : elles ne s’en plaignent jamais.

    C’est vrai, aussi, que dans le monde politique, les frais de déplacements sont à la charge des 45 millions d’automobilistes de l’Hexagone et des 900 et quelques millions d’esclaves du monde entier qui vont au travail tous les matins, souvent bien loin et qui n’ont pas d’autres moyens d’aller gagner leur croûte.

    Ah si !

    Il y aura une prime.

    Oh petite.

    Et qui ne concernera évidemment pas ceux qui auront l’insolence, l’impudence, de se servir seuls de leur bagnole.

    Non ! On ne parle pas des voitures des députés, ministres et hauts fonctionnaires, ceux-là sont, tout le temps, en mission spéciale et aux frais des contribuables, mais seulement des citoyens lambda qui, monstres d’égoïsme, osent aller au boulot seuls en voiture, tout simplement parce qu’il n’y a pas de bus dans leur coin, qu’ils sont éparpillés dans tout le pays par une indispensable mobilité voulue par l’ultra libéralisme qui gagne, et que leurs voisins ne sont jamais employés dans la même boîte qu’eux.

    Ce qui fait que les 20 et quelques euros iront enrichir, somptuairement, au moins 10 à 50.000 heureux élus qui percevront une toute petite partie des bénéfices croissants des sociétés mais aussi de ceux que l’Etat réalise puisque l’augmentation du prix du baril signifie croissance exponentielle des taxes.

    CQFD.

    Les morts civils de la crise du pétrole ? De la hausse des prix ? De tous les prix ? Du chômage ? Du SMIC démesuré?

    Que voulez-vous ?

    La croissance des uns il faut bien que les autres la payent non ?