Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

JOURNAL-INFO - Page 64

  • HP, SNCM: Washington's success!

    Les derniers aléas vécus par les employés et cadres de HP et de la SNCM sont symptomatiques parce qu’étonnamment identiques dans leurs tenants et aboutissants.

    On en est restés assis d’entendre une éminence s’indigner du fait que le conflit de la SNCM devenait, beurk, politique !

    Fi !

    Voyez vous çà !

    Comment un si vulgaire conflit du travail pouvait-il passer sur le plan, ô combien noble et élitiste, de la politique ?

    Quelle honte n’est-il pas ?

    Bourricot va!

    C’est un peu vite fait, non, que d’ignorer que tout est politique.

    Combien de fois faudra-t-il répéter cette évidence, ce truisme, cette tautologie, que tout, tout, tout, et le reste, est politique ?

    En fait, cette évidence-là devient une hypocrisie grand modèle puisqu’en fait, la politique n’est que le faux nez, la feuille de vigne, chargée de cacher l’économie, l’argent, le fric, les sous cachés derrière le discours des crânes d’oeuf chargés, eux, de nous faire prendre des vessies démagogiques pour des lanternes démocratiques.

    Populisme à deux sous ?

    Vous rigolez non ?

    Qui oserait dire que le groupe Butler, chargé de reprendre la SNCM, et un peu emmouscaillé ces temps derniers par le chproum causé par cette histoire, n’est qu’une partie d’un ensemble qu’on appelle fonds de pensions, de type américain.

    Et que ces fonds de pension ont des actionnaires qui exigent, et obtiennent au minimum entre 5 et 10% de rentabilité à l’année, pendant que les citoyens français lambda, se goinfrent avec les 2% de la Caisse d’Epargne.

    ‘’Il est indécent que certains (suivez mon regard vers les retraités et les vieux SMICARDS avides), avec leurs placements, gagnent de l’argent en dormant.’’, a dit une élite des élites de chez nous, élite dont il serait intéressant de parler du patrimoine exact, ne serait-ce que du prix de sa résidence principale promue au rang de monument historique.

    Or donc, la SNCM sera rentable où l’on mettra la clef sous la porte ?

    Sérieuse menace parmi les menaces, certes, mais que l’on pourrait conjurer par une aide de l’Etat permettant aux employés d’acheter disons non pas 51% du capital, mais simplement 26%, ce qui reste du domaine du faisable, en laissant l’Etat en garder 25%, ce qu’il a accepté de faire non ?

    Parce la question cachée derrière tout cela, est d’une simplicité et d’une bêtise aussi européenne que mondialiste.

    C’est une des multiples péripéties de la guerre privé contre public, US contre troisième voie, ou pour faire simple, capitalistes gentils contre horribles bolcheviks, pire, socialistes, voire communistes.

    Mac Carthy pas mort…

    Quant à HP, c’est bonnet rouge à rayures blanches, et étoiles blanches sur bonnet bleu.

    La dernière manœuvre de cette multinationale, qui consistait à rapatrier ses gains du reste du monde pour en faire profiter les (quelques…) citoyens US, est digne des pires opérations de la colonisation contre laquelle se sont battus, après la Seconde Guerre Mondiale en particulier, les Américains, pénétrés qu’ils étaient (enfin qu’ils disaient), de la mission civilisatrice et libératrice américaine, contre les forces ancestrales des impérialistes européens, Français en tête.

    Les ricains nous reprochaient de piller une douzaine de pays pauvres pour rapatrier les gains en France ?

    Eh bien eux font mieux encore : ils rapatrient les gains réalisés sur la sueur des citoyens de la planète entière.

    HP, rien qu’en France, a gagné 14 milliards de dollars et les a remis dans son bas de laine at home.

    Ce qui prouve que les patrons américains en France trouvent que les travailleurs français sont des feignants et qu’il vaut mieux délocaliser et aller gagner plus encore ailleurs.

    Ils sont bien meilleurs colonisateurs que nous allez.

    En plus, ils font ça Bible en main.

    Sous prétexte que si les cathos estimaient que les pauvres devaient laisser leur argent aux riches puisque le clergé trouvait que c’était dans l’ordre divin des choses, les protestants affirmaient, au contraire, que le Saint Livre disait que celui qui ne travaillait pas, ne devait pas manger non plus, moyennant quoi il fallait bosser, bosser et bosser encore.

    Et ils ont même ajouté : Dieu a dit que c’était normal de gagner de l’argent…à la manière américaine.

    C’est d’ailleurs pour cela qu’ils ont inscrit sur leurs dollars ‘’Nous faisons confiance en Dieu’’.

    Et puisqu’ils font confiance en Dieu, il est normal que Dieu leur fasse confiance à son tour non ?

    Oui je sais je sais.

    Je me répète.

    C’est l’âge.

    Ou le ras le bol.

    Ou parce que je suis jaloux.

    Ou les trois à la fois.

     

  • Turquie en Europe: Washington's success!

    La Turquie européenne ?

    D’abord, sur quoi se basent les promoteurs de cette option, ainsi que ceux, a contrario, qui bataillent ferme pour que ce pays n’entre pas dans l’Union ?

    Les pour d’abord.

    Religion parlant, - on la retrouve toujours partout celle-là, - l’église chrétienne d’Asie est dans toutes les mémoires sinon chez tous les pratiquants de là-bas, passés, peu ou prou, sous la bannière islamique, fut-elle modérée. Enfin, c’est ce qu’ ‘’ils’’disent, les modérés susdits.

    Et puis, Kemal Atatürk a marqué non seulement les esprits, mais, durablement, la culture, avec l’occidentalisation, plutôt forcée, dans laquelle il a poussé son peuple.

    Enfin, durablement aussi, le rapprochement avec l’Occident, a surtout été dû aux relations suivies avec l’Europe de l’OTAN, - Américains toujours en embuscade on va le voir-, motivées par la guerre froide mais, aussi, par la hantise des USA de voir leurs amis Ruskofs accéder aux mers chaudes .

    Lequel mouvement ne s‘est jamais démenti chez les Russes depuis bien avant la Grande Catherine. Le ‘’Grand Jeu’’ cher à Kipling vous vous souvenez ?

    Cela dit, les Etats-Unis, - au côté comme de juste, de la perfide Albion, -viennent de se féliciter, et d’être félicités du côté de la Porte d’Or, de l’acceptation par l’Union de la demande turque d’accession au statut de nation européenne.

    Qu’on ne s’y trompe pas.

    Les Etats-Unis prêchent l’amour des peuples mais ils ont toujours, à l’égard des coloured people, même les moins foncés, les mêmes sentiments qui les animent depuis des siècles, partant du principe intangible selon lequel ce qui est bon pour les Etats-Unis est bon pour le reste du monde.

    :‘’On est frères mais les grands frères c’est nous’’.

    Exemple : les bases américaines en Turquie sont quasiment d’égale importance à celles qu’ils entretiennent tout autour de la Chine dont ils s’aperçoivent - ils ont mis le temps - qu’elle est, désormais leur concurrent direct, même si elle a, devant elle, quelques années de retard à combler.

    Notre anti-américanisme primaire, confirmé par ce que l’actualité nous montre de façon aveuglante, nous prouve donc, une fois encore, que la volonté têtue des USA de dominer la planète, s’exacerbe du refus obstiné de certains pays européens d’accepter l’ultralibéralisme amerlo.

    Et que l’encerclement de l’Europe continue.

    En effet, la Grande Bretagne, centenaire cheval de Troie des Etats-Unis en Europe, pousse aussi à la mainmise américaine sur le monde en travaillant à l’accession prochaine de la Turquie, vivement promue par les USA.

    Lesquels ont comme autre intérêt de voir la Turquie entrer dans l’Europe, le fait que ce pays soit une plaque tournante essentielle dans la mainmise et le contrôle des richesses pétrolières et gazières du Moyen et du Proche Orient.

    Les arguments des contre maintenant.

    Si ce qui s’est passé en Afghanistan, - où les services américains ont provoqué et aidé à la naissance de la mouvance islamiste,- risque de se reproduire dans un pays ou l’Islam extrémiste ne dort que d’un œil, on en connaît qui vont se mordre les doigts.

    Et pas que les étasuniens.

    Et puis, l’Islam a-t-il les moyens de demeurer ‘’modéré’’ ? Et si Islam modéré il y a, le restera-t-il toujours ?

    Certes, les catholiques ont leurs intégristes, mais ils n’en sont pas encore à user de la bombe et du Semtex, même si les protestants unionistes (quel bien joli mot !) s’en servent encore et que l’IRA vient seulement de déposer les armes.

    La bagarre était limitée à l’Ulster.

    Quant à l’égalisation des niveaux de vie Europe Turquie, il va falloir du temps pour l’amener à l’équilibre.

    Encore que côté Europe de l’Est, n’on n’a pas attendu pour cela…

    Enfin, on pourrait aussi se poser, très légitimement d’ailleurs, une question de bon sens.

    Est-ce que les américains apprécieraient tellement si les Européens intriguaient ferme pour pousser le Mexique à poser sa candidature au rang de 51° état américain ?

    US pas racistes mais jusqu’où ? Sincerely ?

    Et les Anglais, apprécieraient-ils tout particulièrement que le Portugal soient, lui aussi, candidat à une intégration avec la Grande Bretagne ?

    A partir de où le shocking de circonstance ?

    Ne répondez pas tous à la fois.

     

  • Weah: Libéria libéré?

    Weah : Liberia libéré,

    George Weah est candidat à la présidence du Libéria.

    Pas officiel, certes, mais il y a de très forces chances qu’il le soit bientôt.

    Tout concourt à cette décision, semble-t-il.

    Déjà le nombre et la qualité (ou le manque de qualité) des autres candidats.

    Et surtout la situation du pays.

    Le Libéria est un pur produit du prosélytisme politico-religieux américain.

    Lequel répandait la bonne parole et la démocratie, déjà, en 1816.

    Date à laquelle des philanthropes et religieux US fondèrent le Libéria pour y servir d’asile et de ‘’pays natal’’ aux familles d’esclaves noirs libérés après la guerre d'Indépendance.

    La fondation bénéficia, on s’en doute, de la faveur des commerçants et importateurs divers américains, lesquels furent suivis, plus tard, par des plus modernes, dont Firestone qui y exploita des milliers d’hectares d’hévéas dans des conditions très…locales, suivie par Bridgestone qui y est d’ailleurs encore présent.

    Cette grande espérance d’une démocratie noire africaine, qui aurait pu faire tache d’huile au coeur d’un ‘’empire’’ français rétrograde, n’a pas fait beaucoup d’émules.

    D’autant que, végétant dans la période fin XIX° début XX° siècle, le pays fut vite dominé par 10 arrogantes familles noires US, l’équivalent des 200 familles françaises, et connut, une stabilité de marbre durant les trente années suivant la seconde guerre mondiale, sous le pouvoir absolu du président Tubman.

    Stabilité pesante qui fut suivie d’une explosion de troubles, de bouleversements et de massacres qui ont à peine cessé.

    Avec une ligne directrice cependant, qui n’a jamais varié : un intérêt international des plus troubles pour les diamants dont regorge le sous sol.

    Ils servent à la fois les sanguinaires chefaillons locaux, le commerce officiel international des pierres, et les tractations et trafics les plus obscurs de ce coin de l’Afrique.

    On ne peut, dès lors, ne pas s’étonner de la condition misérable du peuple, toujours perdant comme partout, qui aspire à un sauveur dont George Weah représente l’archétype agissant et adulé.

    Enfant du peuple, fortuné du ballon rond, il n’hésite pas à payer de sa personne et de ses dollars pour venir en aide aux hordes de miséreux qui n’attendent qu’un geste de lui pour le porter à la présidence.

    Evidemment, son inexpérience politique fait de lui la cible parfaite des barons locaux qui se disputent le pouvoir, en s’étripant depuis des décennies et en massacrant et pillant les malheureux libériens, victimes de ces abominables coupeurs de bras et de jambes, répandant la terreur dans le pays.

    Néanmoins, il peut compter sur les masses populaires pour compenser son manque de professionnalisme, lequel pourrait aisément être renforcé par l’intervention de conseillers, américains pourquoi pas, qui ne se feraient pas prier pour venir aider le Libéria à mieux s’organiser démocratiquement.

    Quitte à représenter, pourquoi pas aussi, une bien belle tête de pont du pouvoir US qui, en Afrique, s’évertue à dégommer la mainmise française sur le secteur.

    Démocratie religieuse à l’américaine ?

    Pouvoir commercial US ?

    Décidément, depuis les années 1800, LA dernière puissance mondiale ne renouvelle pas ses recettes.

    Pourquoi changer une équipe qui gagne n’est-ce pas ?

    Qui gagne, qui gagne…c’est un peu vite dit.

    Qui gagne à quel prix et sur le dos de qui ?

    Si Weah devient président, il lui faudra, en tous cas, tout son savoir, pour appliquer en politique sa connaissance footballistique de l’art de la feinte.

    Plus que jamais, il va lui falloir dribbler.

  • Tapie: au pays des aveugles...

    Ca n’a pas manqué ;

    S’il avait été blackboulé par le cour dans son conflit avec le Crédit Lyonnais (1), on ne pense sincèrement pas que Nanard aurait refait surface, aussi vite et avec autant d’ambition.

    On aurait dû se méfier.

    L’âge semble bien ne pas lui avoir pas apporté la sagesse, encore moins l’humilité, cela va de soi.

    Désormais, si Bernard Tapie n’a pas de visées présidentielles, (encore que..), il n’en tiendra pas moins un rôle de…ma foi oui, d’arbitre, voire de juge (c’est rigolo !), en un mot de sage des sages, d’augure respecté, de conseiller avisé, qui dira le Bien et le Mal, la bonne ou la mauvaise solution, et, mieux encore, pour qui il faudra voter.

    Gratuitement tout ça ?

    Bon !

    On ne s’étendra pas sur ces vulgaires questions d’argent.

    Mais qu’il nous soit, tout de même permis de nous étonner que tous les ex camarades…,euh enfin camarades,  socialistes, se soient fendus d’un ou deux coups de téléphone pour féliciter leur ancien équipier.

    Et là, on s’étonne.

    Pour deux raisons.

    Une, ils auraient pu le faire avant le communiqué de victoire.

    Eh oui, suivant l’adage qui dit qu’on reconnaît ses vrais amis lorsqu’on est dans la panade et pas quand tout va bien, où c’est plus facile.

    Deux, parce que des futurs guides de la nation, futurs aussi dispensateurs de conseils d’honnêteté et de droiture au petit peuple, devraient, du moins on le pense, éviter de prendre pour conseiller et ami suprême, ce monsieur.

    Ou alors ils oublient qu’il a eu non seulement des démêlés avec la justice mais qu’il a été condamné et jugé puis a exécuté une peine qui, tout de même, n’est pas du genre à figurer en bonne place sur une carte de visite.

    Encore moins de rassurer les ringards de notre espèce qui pensent, encore les simplets, que morale, honnêteté, droiture, vérité sont des mots qui, même s’ils ne sont plus très utilisés, figurent encore dans le Larousse et pas seulement en 12 volumes.

    Même dans celui de poche.

    Ou alors on n’a rien compris à la bienséance et à la morale populaire dont, il est vrai, les fluctuations accélérées vers le n’importe quoi, nous laissent souvent perplexes quant à sa rigueur et à sa simple logique.

    Alors ?

    Que conclurons-nous donc de ces congratulations et félicitations, sans oublier les prochaines joutes électorales auxquelles pourront assister les Français, par medias interposés, lesquels vont s’empresser, désormais, de venir servir la soupe à l’heureux…gagnant ?

    Difficile à dire.

    Peut-être pourrons-nous avancer quelques maximes que nous affectionnons plus particulièrement, surtout au moment des grandes consultations populaires et des grandes campagnes qui les précèdent.

    On en a deux.

    Une : Au pays des aveugles les borgnes sont rois.

    Deux : Qui se ressemblent s’assemblent.

    Pourquoi pas trois ?

    Allez, on y va !

    Dis-moi qui tu hantes (ou fréquentes), je te dirais qui tu es.

    A suivre ?

    Evidemment coco !

     

    (1) Pas plus blanc-bleu que son adversaire d’ailleurs. Voire même moins…

  • Bali: le projectile et la cuirasse.

    Bali : 26 morts, une centaine de blessés.

    On en est à compter les blessés par dizaines, centaines, voire milliers etc…

    Dans la séquelles des attentats, accidents et catastrophes qui se suivent, on ne compte plus guère en détail.

    Il y en a tant...

    Et puis, dites, au fond, il faut bien voir que ce sont des privilégiés par rapport à ceux qui sont morts non ?

    -Navrante, tout de même, cette banalisation de l’horreur mais ça va-t-y changer quelque chose vous croyez, d’écrire quelque chose là-dessus ?

    -Non, pas vraiment, mais juste pour dire que tant qu’on n’extirpera pas les racines, que l’on ne supprimera pas les causes du Mal, l’on n’aura pas avancé d’un pouce.

    Les causes ?

    Toujours les mêmes : la pauvreté des uns, la richesse arrogante des autres, la corruption des dirigeants de tous bords, la perversion hystérique des chefs religieux.

    Avez-vous vu, lu, entendu quoi que ce soit sur un engagement, un début d’action pour tenter un vrai début de solution dans un de ces domaines ?

    Un plan, peut-être, pour aider l’économie des crève-la-faim ?

    Ou alors, une décision commune pour que les nantis la mettent en veilleuse et en viennent à des attitudes et actions de simple charité chrétienne, puisque tous les dirigeants les plus riches de la planète se disent quelque part religieux, ou s’affichent comme tels ?

    Ou encore, une ligne de conduite morale et politique d’ensemble, des hautes et respectables autorités qui, sait-on jamais, pourraient se mettre à se parler, à dialoguer et non à confronter leurs monologues contradictoires et opposés ?

    Et pourquoi pas, une mise au ban de la société de tous les ‘’religieux’’ prétendant représenter Dieu sur Terre, et qui nient, par leur conduite, cette légitimité, sauf à représenter un ou des dieux assassins, corrompus, menteurs, voleurs et sanguinaires comme eux?

    Hélas !

    Rien de tout cela n’a été, un seul petit jour, mis en place, voire simplement évoqué.

    Au contraire, solution, toujours la même.

    On répond aux grands boums par des grands bangs.

    Combattus avec et par la violence, ces violents-là n’en finiront jamais de rendre coup pour coup.

    Et les autorités en place n’en finiront, elles, jamais, de prendre des

    mesures, d’élaborer des plans d’action, d’échafauder des programmes, d’inventer des stratégies.

    Louables et bien bonnes intentions, certes, mais sans cesse recommencés et du genre de celles dont l’enfer est tristement pavé.

    Jusques à quand ?

    Cautères sur une jambe de bois…

    Ou tout comme : rien face au temps et à l’espace qui travaillent pour les tueurs lesquels réitèrent, à l’infini, l’éternelle confrontation entre le projectile et la cuirasse ou le blindage.

    Plus le projectile est puissant, plus la cuirasse, ou le blindage, se renforce.

    Plus les menaces et les attentats grimpent dans l’horreur, plus la répression s’accentue.

    Et vice versa et...ainsi de suite.

    Cette, stratégie d’une utilité immédiate mais d'une confondante stérilité, nous rappelle, à s’y méprendre, le sort fait aux avertissements de catastrophes imminentes, lancés par ceux qui connaissent le danger, mais ne sont jamais entendus.

    Exemple à la Nouvelle Orléans, entre bien d’autres lieux, où la faiblesse des digues avait été serinée sur tous les tons par des ingénieurs experts, avertissements qui n’ont servi aux responsables politiques, qu’à regarder de traviole les hommes de science et à les accuser de vouloir leur perte et d’affoler les populations.

    Et c’est ainsi que les hommes ont passé mille fois plus de temps et dépensé un million de fois plus d’argent à réparer les catastrophes qu’à s’y préparer.

    Les humains, et leurs dirigeants, seraient-ils donc irrémédiablement, condamnés, à ne jamais voir plus loin que le bout de leur nez ?

    Qui, à l’inverse de celui de Cléopâtre, ne flanquerait plus le monde dans la panade, si nos grands chefs cessaient, un jour, de se servir du leur comme unique repère et leur nombril comme centre principal d’intérêt.

    Pifométrie et nombrilisme : les deux mamelles de la démocratie ?