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JOURNAL-INFO - Page 68

  • Nouvelle Orléans: nouvelle info?

    Les commentateurs, plumitifs et autres spécialistes du poids des mots et du choc des images, en bavent déjà.

    Une autre tornade sur la Nouvelle Orléans ?

    Ca en fait ça des droits d’auteur qui vont faire tinter la caisse.

    Droits d’auteur, d’ailleurs, plus souvent pour les agences et les éditeurs que pour les presse boutons qui iront se tremper les bottes.

    Faux peut-être ?

    A entendre le ton, gourmand de celui qui causait dans le poste ce matin, en annonçant que la tornade en question était plus faible que l’autre, mais que l’on attendait qu’elle se renforce, et que dans ce cas, même si elle ne passait pas sur la Nouvelle Orléans, elle lui causerait quand même des dégâts, et que de toutes manières, tout cela était grave, puisqu’il suffisait seulement de 15 centimètres de pluie pour que les digues se rompent de nouveau et causent de nouvelles victimes…

    Ouf !

    Eh bien à entendre tout ça, on se demandait si le zèbre en question aurait eu les mêmes détails de langage s’il avait eu à causer, face à face, avec les personnes catastrophées par leurs pertes en biens et en parents, heureuses, malgré tout, de retrouver leur chez soi, mais en pleurant toutes les larmes qui leur restent afin que les aides promises finissent par arriver.

    Bof !

    C’est l’info n’est-ce pas ?

    Point positif tout de même : il a annoncé que Georges Bush en était à sa cinquième visite.

    Mais il s’est bien gardé de dire que le président avait nettement amélioré son coup de pelle.

    Et qu’il en avait même déjà cassé trois et usé quatre.

    Et commençait être vraiment fatigué de bosser sans sommeil 72 heures d’affilée.

    En ne prenant même pas le temps de manger les sandwiches que sa maman lui avait préparé.

    Puisque la brave dame avait bien noté que les pauv’noi’ws, habitués qu’ils étaient à la misè’w et aux pw’ivations, n’en avaient, eux, pas tellement besoin, voire même pas du tout.

    Au contraire de son fiston, bien nourri lui, depuis sa petite enfance et qui, vu ses habitudes de sandwiches de luxe, risquait donc, s’il ne s’alimentait pas, un moment de faiblesse au moment où les états du Sud apprécient tellement ses tendres attentions.

    Allez !

    Elle n’est pas souvent très complète l’info des radios, périphériques ou pas.

    Ils auraient pu, je ne sais pas moi, faire de l’original.

    Par exemple compléter leur info par ‘’La France RISQUE-t-elle de pareilles catastrophes ?’’.

    Ou ‘’Sommes-nous REELLEMENT préparés à AFFRONTER de tels CYCLONES ?’’.

    Ou encore, ‘’La Sécurité Civile est PRETE à FAIRE FACE.’’

    Voire ‘’Le RECHAUFFEMENT du climat est-il la cause de tous ces machins ?’’

    Ou même ‘’Le FRANCAIS supporterait-il de telles EPREUVES ?’’

    Sans oublier ‘’Nos ELUS sont-ils entraînés à manier la pelle et à mettre des bottes ?’’

    Ou ‘’En cas de drames de ce genre, peuvent-ils immédiatement faire des promesses d’ AIDES FINANCIERES IMPORTANTES?’’.

    Et même mieux : ‘’Le gouvernement interdira aux ASSURANCES d’augmenter leur TARIFS en prétextant ces catastrophes’’.

    Pourquoi c’est idiot ?

    Mille excuses.

    Dites, les majuscules n’étaient là que pour attirer l’œil du lecteur.

    Ca ce n’est pas idiot.

    C’est le système habituel que les ‘’collègues’’ emploient pour être sûrs que les gogos vont acheter le journal quand bien même les réponses aux questions seront toujours les mêmes.

    Nulles.

  • Allemagne: exemple d'unité?

    Etonnante la situation allemande ?

    En tous cas nouvelle, du moins relativement.

    En effet, l’Histoire nous avait appris que depuis Bismarck, la foi des Allemands dans la nécessité d’une unité nationale, et leur volonté affichée d’y parvenir, constituaient l’épine dorsale de leur politique intérieure et extérieure.

    Jusqu’à y adhérer alors qu’elle leur était imposée par un des plus grands criminels de l’Histoire de la Terre.

    Imposition volontiers acceptée, d’ailleurs : le petit caporal, l’autre le moustachu, fut tout de même élu avec une trentaine de millions de voix…

    Et alla même jusqu’à étendre cette unité, manu militari, à l’Autriche voisine, qui l’appelait, en partie tout du moins, des ses voeux, et tenta de l’imposer à l’Europe, en attendant de le faire à la planète entière.

    Heureusement pour nous, le nazisme trouva ses limites lorsque communisme et capitalisme lui imposèrent les leurs.

    Pas uniquement, d’ailleurs, pour les beaux yeux de la liberté et du bien-être de l’Humanité souffrante.

    Mais aussi, et peut-être surtout, par crainte d’une mise à mal de leurs propres hégémonies qui dévoilèrent vite leurs objectifs réels à Yalta : le pouvoir sur la moitié du monde à défaut de la Terre entière.

    FEDERALISME ET CENTRALISATION

    Après la guerre, l’unité allemande qui se traduisit par une co-habitation aussi sérieuse et active que fructueuse, du patronat et des travailleurs, montra bien ce qu’elle pouvait générer en fait de prospérité et de cohésion dans un pays qui, paradoxalement, trouvait la voie de la rédemption dans le fédéralisme.

    Au contraire, d’ailleurs, du jacobinisme français générant lui, un fonctionnariat centralisateur, destiné à contenir tant bien que mal une société contestataire, compensant son manque de cohésion, camouflé en individualisme, par une inventivité assez prétentieuse.

    Cette volonté d’unité, la RFA d’Helmut Kohl la poussa, et la pousse plus loin encore, avec l’intégration de la RDA dont la difficile digestion la met , d’ailleurs, toujours à mal, mais sûrement moins que les exigences mondialisantes anglo-saxonnes.

    Au regard de son histoire, on s’attendrait donc à voir que cette exigence, cette obligation vitale d’unité promue par tous les Allemands qui y retrouvent leurs racines, produise ses effets fédérateurs dans une solution logique de large union entre chrétiens démocrates et démocrates sociaux.

    Ils semblent, tout de même ou alors les mots qu’ils emploient ne veulent plus rien dire, avoir en commun un même désir d’une réelle démocratie.

    Avouez que ce serait là une première que d’assister à un mariage, fut-il contre nature, de la carpe et du lapin qui s’apercevraient que, obligés de vivre ensemble, mieux vaut le faire en rognant un peu sur leurs prétentions de part et d’autre.

    C’est ce qui se passe dans toute société civilisée, en commençant par les couples, les familles, les entreprises.

    On y pratique une relative acceptation mutuelle sous peine de s’exclure mutuellement.

    L’actuel refus crispé que l’on constate donc, et que les protagonistes de chaque camp, disent nécessairement idéologique voire philosophique pour ne pas dire religieux, ne fait hélas, qu’ajouter à la pagaille ambiante et au désarroi des électeurs qui ont pourtant lancé un appel très clair aux deux leaders qui ne sont que des belligérants.

    L’appel du 50-50 n’était rien d’autre que le même SOS du NON à l’Europe lancé par les électeurs Français.

    ‘’Nos élus, ont-ils dit dans les deux cas de figure, n’ont-ils pas compris que nous voudrions, une fois enfin, être informés, consultés, entendus et peut-être exaucés, satisfaits ? Et qu’ils pourraient en rabattre de leur prétention à la vérité ultime, en apprenant à vivre ensemble, comme nous, citoyens de base, le faisons journellement ? Serait-ce trop demander que cela puisse arriver dans une classe dirigeante, au moins une fois dans notre vie, dans l’Histoire nationale, voire dans celle de l’Humanité…?’’

    Les élus en question, là-bas comme chez nous, comme ailleurs aussi, sont-ils donc tous atteints de surdité, de cécité, de mutisme tout à la fois à l’égard de ce questionnement si simple : les dirigeants adverses ne pourraient-ils pas enfin s’entendre alors que les citoyens le font au quotidien ?

    Regardons chez nous : l’exemple du PS serait risible s’il n’était triste.

    Ses responsables semblent même ne plus se rendre compte que le capital de confiance, de crédit, qu’ils pourraient se constituer, auprès d’un électorat qui en appelle à l’alternance, s’effiloche au même rythme que l’accroissement de leur querelles de chiffonniers se disputant ce qu’ils considèrent comme LE trésor de leur vie : le pouvoir ?

    Et en face ?

    La dispute pour le même objectif existe aussi dans un camp où les sourires de convenance annoncent des déchirements proches d’opportunité et de circonstances.

    Et les citoyens là-dedans ?

    Eh bien ils donnent eux, tant bien que mal, l’exemple d’une unité…vitale.

    On ne peut pas vivre dans la mésentente et le déchirement permanents.

    Alors on s’entend.

    Comme on peut.

    Pour le bien commun.

    Dans la France d’en bas.

    Dans le peuple de base.

    Mais pas dans la classe politique…

    Drôle d’exemple chez ceux qui sont censés le donner.

  • Chasse: quand le gibier se rebelle...

    Un cerf vient de tuer un chasseur en haute Corrèze.

    Alors comme çà, le gibier se défend ?

    En mettant, en plus, en oeuvre la sacro sainte science guerrière, réservée aux seuls humains, et qui veut que la meilleure défense passe par l’attaque ?

    Croyez moi ! Même là, il n’y a plus de respect !

    C’est le monde à l’envers !

    Si le gibier se met à se rebeller, à renverser les règles, à faire preuve d’un choquant manque de savoir-vivre et d’irrespect des convenances séculairement bien établies et à mettre en œuvre un criminel savoir-faire pour se défendre, ou va-t-on ma doué ?

    Non, ne croyez pas que nous nous moquions ici d’un mort et des circonstances de son tragique décès.

    Le malheureux et sa famille sont, évidemment, bien à plaindre, encore que nos regrets ne leur apporteront pas une très grande consolation.

    Néanmoins, il en va, malheureusement, de ce fait divers, comme de tous les abus dont notre civilisation est faite.

    Les plus forts s’étonnent lorsque les plus faibles se révoltent pour ne pas être détruits.

    Eh oui !

    N’oublions pas, tout de même, que la Nature a été confisquée au seul bénéfice des chasseurs.

    Il faut, désormais, bien du courage, un casque lourd et un gilet pare-balles, si l’on veut ramasser quelques champignons, promener ses gosses ou les élèves d’une classe verte, ou simplement se dérouiller les jambes en respirant de la chlorophylle.

    Et pas seulement en période de chasse, car il faut compter avec les statistiques qui nous apprennent que, bon an mal an, les accidents inopinés, dus aux chasseurs qui pratiquent en périodes ou en zones interdites, ne sont pas légion mais existent quand même.

    Alors, personnellement, faire partie du zéro et quelque chose pour cent, des tués par armes de chasse à des endroits et à des moments où l’accident n’aurait jamais, au grand jamais, du se produire, ne me sera pas d’un grand réconfort lorsque je serai entre quatre planches.

    Même si ma famille obtient l’assurance que le ‘’maladroit’’ sera sévèrement grondé et  se verra infliger la très sévère punition consistant à lui confisquer son arme et son permis de chasser durant au moins une saison de chasse…

    LE LAPIN AVEC UN FUSIL

    Au fait, vous vous souvenez de la comptine chantée par Chantal Goya, qui n’avait, d’ailleurs fait que reprendre une chansonnette bien ancienne ?

    ‘’Ce ma-tin, un-la-pin, a-tué-un-chasseur.

    ‘’C’é-tait un-la-pin-qui, a-vait-un-fu-sil !’’.

    Elle m’a toujours semblé rigolote cette chanson.

    Et émouvante à la fois.

    Elle m’a ravi quand j’étais tout mouflet.

    Pourquoi donc ?

    Parce qu’elle m’a fait rêver.

    A un monde où les faibles pourraient, enfin, se faire respecter.

    Où les animaux, en rien indispensables à la survie alimentaire de membres privilégiés - ayant le droit de tuer - d’une société repue, ne serviraient plus au ‘’plaisir’’ de ces ‘’sportifs’’.

    Ils n’aiment pas tuer, disent la majorité d’entre eux.

    Ils aiment seulement, assurent-ils écologiquement, se promener dans la Nature en respirant le bon air.

    Qu’à cela ne tienne : ils n’ont pas besoin d’un fusil pour cela.

    C’est aussi encombrant que dangereux ;

    Et les fauves en liberté sont nettement moins nombreux que les Nemrod armés.

    Quant aux délices gastronomiques procurés par le gibier à plume ou à poil, les chefs inspirés dont regorgent les cuisines françaises nous communiquent, régulièrement et à l’envi, toutes les recettes propres à calmer la convoitise voire l’avidité des connaisseurs en la matière  et ce à l'aide de bestioles aussi goûteuses que domestiques.

    Que reste-t-il de cet irrépressible besoin de chasser, camouflé en respectable tradition ?

    Que cette respectabilité n’est qu’électorale.

    Un million et demi de voix cela compte…

    Auprès de quelques dizaines de députés craignant pour leur siège et pas seulement auprès du, ou de la, ministre de l’Environnement, craignant eux pour leur maroquin tout en étant chargé(e) tout spécialement de la protection de la flore mais surtout de la faune bien moins vivace que l’autre, et dont la diversité maigrelette n’a d’égale que la raréfaction des populations déjà affaiblies et amoindries par l’urbanisation et l’utilisation des produits chimiques.

    Etonnez-vous, après ça, que les cerfs deviennent enragés.

    Ah ! Si seulement tous les lapins, toutes les perdrix, tous les faisans du monde se mettaient à se donner la patte pour constituer des bataillons de dangereux révolutionnaires visant à renverser l’ordre établi !

    Du moins dans ce domaine-là !

    Pas demain la veille ?

    Evidemment.

    Il est fort à craindre que ce combat, perdu d’avance, cesse bientôt.

    Faute de combattants.

    Les plus faibles évidemment.

    Cela rappelle, toutes proportions gardées ce qu’il en est de l’avortement, en nous excusant humblement de ce saut du coq à l’âne, aussi soudain qu’incongru.

    ‘’Je dois avouer, me disait un jour un médecin, que les IVG seraient autrement difficiles à décider si les fœtus faisaient un mètre 90, pesaient 120 kilos, pratiquaient le karaté et pouvaient donner leur avis sur la chose…’’.

    C’était une boutade, vu qu’il était...pratiquant…de la méthode.

    Mais elle m’a plongé dans un abîme de réflexion car je n’avais jamais envisagé la question sous cet angle pour le moins curieux.

    Mais plein de sagesse et suscitent de multiples interrogations sur les rapports des humains entre eux, sur ceux des forts et des faibles, des grands et des petits, des ‘’normaux’’ et des handicapés, mais aussi sur le courage, l’honnêteté, la grandeur, etc.

    Ce sont les mêmes raisons, toutes proportions gardées précisons-le de nouveau, qui ont conduit les chasseurs à bousiller en premier lieu les loups et les ours.

    S’ils craignent tellement leur retour, c’est bien parce que ces bestioles ont du répondant et qu’ils en ont la trouille !

    On rigole moins avec un loup un lynx ou un ours qu’avec un lapin ou un perdreau.

    Où est-il le temps où les hommes, les vrais, affrontaient les aurochs seuls et à la lance, pour prouver leur bravoure? 

    Alors, les courageux Nemrod avec leurs flingots, leur couteau de chasse et leurs treillis camouflés…

    Qui n'hésitent ni à massacrer les bestioles  sans défense aucune, ni même, quelquefois les humains, désarmés évidemment, qui osent leur barrer certaines voies privées où les tueurs n'ont rien à faire.

    Juste retour des choses que les chasseurs se flinguent entre eux ou qu’ils se fassent agresser par des bestioles qui ne font que défendre leur vie ?

    On serait tentés de le dire, s’il ne s’agissait pas de vie d’êtres, comme nous, humains.

    Enfin…humains…

    Chasser pour le ‘’sport’’ et imposer sa loi un fusil à la main est-il humain ?

    Tiens, au fait, est-ce démocratique et républicain d'abord? 

  • Pédophilie en questions.

    Une affaire de prêtre pédophile de plus.

    Non, ne pensez pas que nous ayons quelque grief personnel contre cette ‘’secte qui a réussi’’, qu’est l’église catholique.

    Ayant moi-même, été enseigné par des religieuses, puis des ‘’frères’’ des Ecoles Chrétiennes, puis, encore,  par des ‘’Pères’’ du Sacré Cœur, je sais mieux que beaucoup, qu’on peut trouver dans ces ordres, certes, le pire, mais également du meilleur, dont de remarquables enseignants.

    Un d’entre eux m’a dispensé un savoir d’une manière d’une efficacité et d’un dévouement impossibles à imaginer aujourd’hui et qui m’a permis de sauter deux classes d’un coup et d’affronter ma première partie du bacc - à l‘époque où il existait en deux parties- à tout juste 15 ans.

    Ceci pour dire que je n’en suis que plus à l’aise pour leur en être reconnaissant, mais, également, pour ne pas me sentir gêné aux entournures en estimant, et je ne suis pas le seul, que cette nouvelle affaire de prêtre pédophile met en cause de façon toujours plus insistante les autorités ecclésiastiques qui ont couvert, voire couvrent encore, ce genre de crimes dans une institution que j’avais appris à respecter.

    Sans, évidemment, devenir la règle dans la sacro sainte Eglise Catholique, ces abominables histoires ne sont, vraiment, plus des exceptions.

    Et les coupables se révèlent être autres que les minables exécutants : il s’agit, désormais, de leur hiérarchie.

    Ainsi l’évêque Gaillot, qui avait nié connaître les coupables méfaits, a fini par avouer qu’il était au courant et de ces agissements et de la condamnation au Québec du prêtre canadien pédophile.

    Le comble nous paraît être le fait que l’évêque en question comparaîtra en tant que témoin, alors que mentir à la police et à la justice, en particulier dans une pareille affaire, devrait, si l’on connaît bien notre droit, relever de la non dénonciation de crime…

    Par ailleurs, l’on se souvient peut-être que l’évêque en question, s’était distingué par ses médiatiques prises de position et ses vertueuses dénonciations de ‘’ssssectes’’, au côté des associations anti-sectes et notamment de l’ADEFI.

    D’où trois questions qui nous viennent à l’esprit.

    Quid de la position de cette association, entre autres, à l’égard de ces pratiques, désormais inquiétantes, non seulement de crimes relevant des assises mais de dissimulation de ces crimes, au sein de cette ‘’secte qui a très bien réussi’’, pour employer une expression connue ?

    Et quid d’une mobilisation que l’on pourrait attendre de l’ensemble des journalistes et des medias si promptes à partir en guerre contre les nouveaux groupes religieux en pratiquant l’amalgame et l’information-déformation avec une maestria propre à gonfler quelque peu leurs audiences et tirages qui en ont bien besoin ? Est-il plus risqué, plus dangereux de partir en guerre cette fois contre une ‘’religion’’ établie ?

    Quid, enfin, de la vertueuse indignation de certains élus, la moindre n’étant pas celle, identiquement ciblée elle aussi, de M. le député Jean-Pierre Brard, pratiquant l’insulte et la désinformation aux visées probablement médiatiquement auto-promotionnelles ?

    Ce silence, ces silences sont, décidément on ne peut plus assourdissants.

  • Eau: c'est ainsi qu'Hulot est grand!

    De l’eau pure et gazeuse au robinet !

    C’est le plaisir et l’avantage qu’ont, depuis hier, des habitants de l’Est de la France, dont les élus ont œuvré afin que ce qui sort du robinet puisse être bu quotidiennement plutôt que de l’eau minérale en bouteilles vingt fois plus chère.

    Et pas meilleure.

    Certes, il fallait, au préalable, épurer, affiner, et veiller à ce que l’eau distribuée soit rigoureusement inattaquable du point de vue du goût et de la pureté aux plans chimique et bactériologique.

    C’est chose faite.

    Tour de force ?

    Quasiment.

    Il est vrai qu’en un temps où l’on expédie des véhicules télécommandés sur la planète Mars et où l’on se permet de se rendre à un rendez-vous, à la minute et au mètre près avec une comète venue du fin fond du système solaire, une opération de ce calibre ressemblerait, plutôt, à un petit tour de magie sorti de la panoplie du génial petit chimiste.

    Mais il ne faut pas minimiser le geste d’élus qui ont su réaliser une espèce d’impossible, certes relatif, mais digne d’éloges.

    Un petit exploit à mettre en parallèle, pour leur faire honte, à celui que pourraient accomplir d’autres élus à qui les administrés réclament, à cor et à cris, de rendre l’eau du robinet moins calcaire, compte tenu des dégâts que représentent les concrétions qui s’accumulent dans les conduits et les appareils, et des frais démesurés qui résultent des travaux à entreprendre pour apporter remède à cet état de choses qui ne fait qu’empirer dans une bonne moitié de la France.

    Tiens au fait!

    La Fondation pour la Nature et pour l’Homme, du distingué Nicolas Hulot n’a pas pensé à çà !

    Ou plutôt s’est bien gardé d’évoquer le problème.

    Bien qu’il représente des milliards d’Euros en gaspillage d’argent et de dégâts à l’environnement immédiat des foyers français.

    Il est vrai, aussi, qu’il faudrait alerter les Pouvoirs Publics et ce cher Nicolas ne veut pas être accusé de ‘’faire de la politique’’.

    Il lui est plus commode de culpabiliser le citoyen lambda en le persuadant que c’est à lui, et à lui seul, de faire des efforts car c’est lui, lui seul, ce pelé, ce galeux, qui est responsable de la destruction de notre Environnement.

    Et c’est ainsi qu’Hulot est grand !