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JOURNAL-INFO - Page 69

  • Nouvelle Orléans: les femmes aussi?

    Allez, encore un coup sur la Nouvelle Orléans.

    Les catastrophes, hélas, inspirent.

    Comme toutes les crises, évidemment.

    Qui mettent à jour les meilleurs et les pires côtés de la personne humaine.

    Les meilleurs ?

    L’entr’aide, les actes de dévouement, le travail des uns et des autres à se soulager, à se soigner, à se venir en aide, à combattre l’adversité, la douleur, la mort.

    A combattre la méchanceté aussi.

    Une ‘’simple’’ phrase fait, hélas, partie des pires côtés évoqués plus haut.

    Celle prononcée par Mme Barbara Bush mère, épouse du papa de ‘’W’’.

    A propos des malheureux réfugiés dans l’astrodrome de Houston, elle a dit, ingénue ou perverse, voire les deux : ‘’J’entends dire qu’ils veulent tous rester au Texas et ça fait un peu peur. Il y a une telle hospitalité ici. Et puis, dans ce lieu, il y avait tellement de gens défavorisés. Ils ne sont pas si à plaindre que çà.’’

    Ce n’est pas Barbara qu’on aurait dû l’appeler cette brave dame, mais Marie-Antoinette.

    Ben oui !

    Il y en a des gens comme cela.

    Il y en a même pas mal.

    Et il y en aura encore beaucoup.

    En tous cas autant que le nombre augmentant de pauvres génèrera, automatiquement, un nombre, pas équivalent bien sûr, mais simplement corollaire, de riches.

    Qu’est-ce que cela prouve bonnes gens ?

    Tout bêtement que la civilisation judéo-chrétienne et la démocratie sont dirigées par des gens comme ça.

    Je simplifie ?

    Trouver moi de bien beaux exemples contraires.

    La Maison Blanche s’est contentée de dire que ces propos étaient des ‘’remarques personnelles’’.

    Alors qu’en toute bonne charité chrétienne, le bon sens, on n’ose dire la décence ou la simple morale, auraient voulu que les propos en question soient condamnés et désavoués.

    Et que ‘’on’’ y aille d’une chouette déclaration, charitable justement, et que ‘’on’’ profite de l’occasion pour entonner le couplet du ‘’venez à moi chers frères et sœurs américains, je vais vous consoler’’.

    Non.

    Même pas l’idée d’un geste propice à redorer l’image du fiston.

    Dites-moi : à quoi ils sont payés les Spin Doctors, les faiseurs d’images et d’opinions grassement payés par le, par les pouvoirs, pour vendre aux gogos un chef, un mythe, le moins miteux possible ?

    Décevant qu’une telle phrase vienne d’une femme en plus.

    Certes, depuis qu’égalité homme femme il y a, on en vu de pas mal.

    Il faut dire que depuis que les femmes sont pilotes d’avions de chasse, le progrès est devenu évident.

    Connues et reconnues pour adoucir, cajoler la vie de leurs semblables, elles se mettent, néanmoins et désormais, à être très capables d’écrabouiller les ennemis à coups de roquettes et autres munitions sophistiquées.

    Avec, il est vrai et pourquoi pas, quelques dommages civils collatéraux qu’aucune frappe chirurgicale ne saurait, hélas, éviter.

    Depuis qu’elles sont policières, elles sont tout aussi habiles à vous loger trois balles dans le cigare en deux secondes, pour le bien de la société évidemment.

    Oh certes !

    Policiers, policières, pilotes hommes et femmes, soldats et soldats ont leur utilité qu’il serait stupide de remettre en cause dans le monde où nous vivons.

    Cependant qu’il nous soit permis de regretter cette ambiguïté sur laquelle notre société à une sacré habitude de jouer d’ailleurs.

    D’un côté, on nous présente ces vaillantes comme des défenseuses des faibles, aisément coutumière d’une violence ‘’nécessaire’’ mais, à l’occasion sanguinolente.

    Et de l’autre, on continue à nous les présenter comme des havres de paix et de douceur, des refuges cajolant contre la dureté de ce monde, des nids douillets et caressants pour tous les affligés que sont les humains, tous âges et sexes confondus.

    On voudrait bien savoir nous.

    Ne serait-ce qu’en raison de l’intangible loi physiologique qui veut que, depuis des temps bien reculés, l’homme soit le chasseur conquérant de l’espace et de la prospérité et la femme le refuge et le pilier du foyer, protecteur et gardien de la société tout entière.

    Alors ?

    Papa à la maison fredonnant Dodo l’enfant do ?

    Et maman à la chasse aux féroces ennemis et aux terroristes en chantant la Marseillaise ?

    Pourquoi pas après tout ?

    Avec désormais la possibilité technique du clonage et celle aussi de faire ‘’couver’’ un embryon, par un organisme masculin, on ne voit pas pourquoi l’on arrêterait tout d’un coup la marche de l’Humanité dans son entreprise d’amélioration forcenée d’une Nature qui est si mal foutue, n’est-ce pas ?

    L’égalité des sexes ?

    Un mien ancêtre, tout à la fois Narbonnais et radical, partisan convaincu  et sincère de ce principe, n’en avait pas moins une opinion assez nette qu’il nous distillait de temps à autres en roulant fabuleusement les ‘’r’’’.

    ‘’Depuis que les femme ont le droit de vote, nous disait-il, elles ont au moins montré qu’elles peuvent être aussi bêtes que les hommes.’’

    Dans la famille, nous continuons d’essayer de décrypter ce message pour le moins sibyllin mais, et cela n’engage que moi, j’ai la faiblesse de penser que cet avis disait, en mentant mal, le tendre amour qu’il portait à la femme de sa vie, amour qu’il renforçait par une compréhension profonde de la nature humaine.

    Féminine en l’occurrence.

    Sibyllin aussi ?

    C’est de famille peut-être.

  • SCHRÖDER-MERKEL: US gagnants!

    La CDU n’est donc pas entièrement gagnante de cet affrontement entre Démocrate Chrétiens et Sociaux démocrates.

    Etonnant ?

    Qu’à moitié seulement.

    L’affrontement en question a été, largement et pas très joliment, orchestré par les medias allemands.

    Gerhard Schröder ne le leur a pas envoyé dire.

    Les journaux et journalistes d’Outre-rhin ont balancé tant et plus sur le chancelier en surfant, d’ailleurs, non pas seulement sur leur très alimentaire foi néolibérale, ce qu’on aurait compris, mais, bien hypocritement, sur la vague de mécontentement social consécutif aux mesures économiques impopulaires prises par les sociaux démocrates, aux antipodes des promesses et orientations affichées par Gerhard Schröder en son début de mandat.

    La libéralisation américaine étant passée par là…

    Cela nous ramène à ce qui s’est passé chez nous un certain joli mois d’avril d’il y a trois ans.

    A l’époque, les medias ont agité l’épouvantail Le Pen et poussé les Français à y aller de leur 80% pour l’actuel président…pour se lamenter, ensuite côté gauche, caviar en tête, de le voir mettre en œuvre une politique qui ne pouvait être autre que celle qu’il a toujours, fort honnêtement, il faut le reconnaître, et représentée et promue.

    Sans cette campagne médiatique hystérique, - comme elles savent toutes si bien l’être - donc en laissant les Français faire leur choix sans les prendre pour des handicapés mentaux, qu’aurions-nous eu ?

    Au pire, un Jean-Marie Le Pen élu président, ce qui nous paraît hautement improbable, mais nous n’aurions jamais vu trôner à l’Assemblée Nationale, une majorité de députés lepénistes. Ne serait-ce, tout bêtement, qu’en raison du mode de scrutin actuel.

    Pourquoi donc personne ne l’a dit à l’époque ?

    Pour vendre plus de papier et faire plus d’audience ?

    Alors ?

    Eh bien nous aurions hérité, plus certainement, d’un exécutif de cohabitation, ce que nous avions précédemment connu et qui ne nous avait, somme toute, pas si mal réussi côté économique et social tout à la fois.

    A part que les précédents exemples de ce genre de consensus de circonstance, nous montraient, de toutes manières, que la France, l’Europe, et le monde se dirigeaient, un peu moins vite qu’actuellement mais aussi sûrement, vers un système soi disant mondialisé mais qui, en réalité, permet aux Etats-Unis et au Royaume Uni de se nourrir de la substance du reste du monde.

    Ceux qui n’ont pas compris cette évidence n’ont qu’à attendre encore un peu et ils verront.

    Tout ce raisonnement, un peu fatiguant à lire on vous le concède, pour dire qu’Angéla Merkel n’a donc pas eu le satisfecit unanime qu’elle espérait et, pas très modestement, prétendait obtenir.

    Elle devra donc composer avec les autres partis pour s’assurer une majorité suffisante.

    Mais si l’on doutait encore de ses tendances ultralibérales, il suffirait de ne pas oublier qu’elle vient, il y a quelques heures, de clamer qu’elle allait discuter avec tous les partis et toutes les tendances, mais sûrement pas avec l’extrême gauche qui a, pourtant, quelques sièges au Bundestag.

    Excusez-nous, on rigole un brin.

    Cette consultation tous azimuts se prend, évidemment, des airs très démocratiques du genre : ‘’Nous représenterons TOUT le peuple allemand’’.

    Alors que, en réalité, Madame Merkel ne consultera pas les extrémistes tout simplement parce qu’ils ne sont pas assez nombreux, en tous cas pas autant que les autres partis qui eux, représentent assez de voix pour asseoir réellement une majorité pas très aisément renversable.

    Cela dit, on se demande ce qu’elle pourrait bien risquer à dire ‘’bonjour, comment ça va, qu’est-ce qu’on pourrait faire ensemble’’, à ses collègues rouge foncé.

    Elle y gagnerait, au moins, le respect des électeurs qui verraient, là, une intention vraie, toutes forces unies, de sortir l’Allemagne de la dégringolade sociale et économique où les ultralibéraux US et leurs copains, ont mis le monde entier.

    Un intérêt dans ce résultat.

    Une grande coalition représenterait, sinon LA solution, du moins un début de consensus bien plus utile au peuple, que le sempiternel déchirement droite gauche sur lequel, d’ailleurs, une bonne partie de la planète semble bien s’être calée.

    En prouvant, justement par là même, que la vraie bataille se situe, depuis la nuit des temps et pour pas mal de temps encore, entre les riches et les pauvres, entre les dominants et les dominés, entre les repus et les crève la faim.

    Un consensus même rafistolé, mettrait déjà un terme, aux empoignades et bagarres à répétition qui ont pour très sûr résultat de désorienter les électeurs qui finissent par perdre confiance dans la politique et ceux qui la pratiquent et qu’ils se mettent, désormais, à considérer comme ‘’tous profiteurs voire tous pourris ‘’.

    Consensus souhaitable probablement, sauf à ce que les si différents partis en question ne fassent pas la paix sur…le dos de leurs électeurs.

    Qui savent, hélas, ce que cela veut dire…

    Pour terminer, il ne faut pas s‘étonner des scores respectifs pas plus qu’il ne faut accorder trop de crédit à la liberté des deux leaders à représenter leurs propres idées.

    En effet, si Schröder représentait au départ en, tous cas, les espérances sociales légitimes d’un mode du travail désireux, tout aussi légitimement, de partager les richesses dues aux progrès allemands, il a dû composer avec plus riche que lui, les USA encore eux.

    Il s’est donc ‘’droitisé’’, ce qui l’a conduit au désaveu mezzo voce que l’on vient de voir.

    Quant à Mme Merkel, son honorable choix de religiosité protestante, s’est, somme toutes, fort bien accommodé, avec sa religion pas très persécutée par les Communistes de l’Est, de l’athéisme ambiant.

    Néanmoins, les privations des années Honegger semblent avoir attisé son légitime désir de goûter aux délices de la table ultra libérale.

    En n’oubliant pas, cependant, les sacro saints devoirs dictés par la charité chrétienne ?

    Peut-être bien.

    Mais alors, à la manière US, très probablement.

    Du combat Shröder-Merkel qui sort gagnant ?

    Les Américains.

    Parce qu'il faut, tout de même, dire, que les instituts de sondage allemands, pas plus futés que les nôtres, se sont lamentablement plantés en donnant la CDU gagnante à 40%.

    Ils ont ainsi démontré qu'ils prenaient leurs compatriotes pour des demeurés mais, en plus, qu'ils étaient, comme les politiques et les journalistes, complètement déconnectés des masses populaires, excusez du terme s'il fâche.

    Car, au pif et à la louche, les Allemands, déçus du régime ''de gauche'' qui leur a fait des promesses paradisiaques qu'il n'a pas pu ou voulu tenir, ne pouvaient que d'y aller d'un vote de censure, genre NON européen...et se retourner vers un système pire, de droite libérale voire ultra libérale.

    Coincés, comme se sont sentis les Français au référendum dernier, ils ont, cette fois, fait 50-50.

    Pressentant bien que d'un côté ou de l'autre, l'ultralibéralisme, la mondialisation, la pulvérisation des programmes sociaux à l'américaine, les attendaient, au coin des résultats!

    Ce qui montre, éloquemment, combien les ''élites' sont capables - ou pas c'est vous qui voyez - d'apporter une solution satisfaisante aux problèmes créés par la classe à laquelle elles appartiennent.

    Bravo les artistes!

    Mais ne vous plaignez pas, comme souvent ailleurs sur la Terre entière, de la...désaffection des populations pour ces jeux pervers dont ils ignorent toutes les ficelles et, surtout, dont ils ne peuvent jamais bénéficier des juteux gains que ces artistiques activités procurent largement à ceux qui, professionnels accomplis, savent si bien y jouer.

  • Homéopathie: je suis un enfant placebo!

    Si nous étions à la place du super grand spécialiste président de l’organisme qui délivre les AMM des médicaments, nous ferions gaffe.

    En effet, interrogé sur l’homéopathie, sa vie son œuvre, ses effets et ses résultats dans tels ou tels traitements, il n’a pas hésité à dire, à répéter, que si l’innocuité des médicaments homéopathiques en question était prouvée (encore heureux !), leur efficacité, par contre, ne l’était pas du tout scientifiquement.

    ‘’Effet placebo au mieux, a-t-il précisé.

    Dédaigneusement.

    Mais Scientifiquement bien sûr.

    On y est.

    Le fond du problème est là !

    Et quand on va au fond du problème, on y reste disait Pierre Dac.

    Or donc, la Société, le Système, la Vérité , nous dit - ex abrupto, es qualité et ex cathedra -, ce Scientifique de haut vol et de haute lignée, la Vérité est, deux points ouvrez les guillemets, que : ‘’Tout ce qui n’est pas prouvé scientifiquement est faux et mauvais.’’

    Donc, homéopathie caca, donc pas remboursé !

    Tel que !

    A hurler de rire si ce n’était à pleurer.

    Comme nous sommes très très gentils, nous n’oserons pas rappeler à notre distingué intervenant qui causait ainsi comme Zarathoustra dans le poste, qu’il y a cent et quelques années, un dénommé lord Kelvin, inventeur génial dont certaines trouvailles ont permis, entre autres commodités, d’en mettre au point une pas mal, le réfrigérateur, ainsi qu’une échelle de mesure de température et de température de couleur, lord Kelvin, donc, avait été catégorique sur l’avenir de l’aviation.

    Aux espérances que la piétaille nourrissait à l’égard de l’aviation qui lui promettait, à la piétaille, qu’elle ne le serait bientôt plus pour cause de prochains voyages dans les airs, le lord en question avait déclaré, lui aussi, es qualité,  ex cathedra etc…

    ‘’Il est prouvé scientifiquement que jamais un objet plus lourd que l’air ne pourra s’élever dans l’atmosphère par ses propres moyens.’’

    Fermez le ban !

    Il aurait bonne mine aujourd’hui en se rendant au Congrès des Scientifiques Associés aux Grandes Erreurs de Leur Temps, dans un 747 de 200 tonnes, de plumes ou de plomb, vous avez le choix.

    On n’évoquera donc pas non plus les certitudes des scientifiques ecclésiastiques de l’époque de Galilée, et moins encore, surprise, la petite fraude d’Einstein lorsqu’il a mis au point, au début du XX° siècle, sa fameuse formule.

    Il avait une excuse, comme il voulait faire mieux accepter son idée, il composa donc, un peu, avec la vérité scientifique acceptée en ce temps-là, mais, évidemment, cela ne remet aucunement en cause, rassurez-vous, E=M6.

    Ou MC2 si vous voulez.

    Tiens, justement, c’est tout de même lui qui a dit que la ‘’Vérité scientifique ne résiste pas aux lendemains.’’

    Qui déchantent serons-t-on tentés de dire.

    Un dessein ?

    Il disait le cher homme, qu’une vérité scientifique en chasse une autre.

    Science et Vie rapportait, il y a un an ou deux, - si j’ai le temps je vous le chercherai je suis abonné mais je ne les ai pas rangés, - les propos de deux, pas un, Scientifique, qui soulignaient que sur Mars il ne pouvait y avoir d’eau compte tenu de la pression, de la température, et d’un tas d’autres raisons dont je vous tairai les noms parce que je n’y comprends que pouic.

    Il a dit ça ?

    Eh oui, et puis, pouic, pour lui, on en a trouvé de l’eau!

    Ouaouh ?

    Ouaouh !

    Le même Science et Vie publiait un peu plus tard, l’an passé et demi si je ne m’abuse- je tâcherai de vous le trouver…etc. – la liste des cent médicaments à propos desquels il urgeait de froncer sévèrement les sourcils.

    Sur les 100, une bonne vingtaine étaient sans effet aucun, une dizaine environ était suspects voire dangereux pour certains, les autres étant soit utiles mais présentant des effets secondaires, soit pouvant être remplacés par d’autres n’en présentant pas.

    Bref, pas question de prétendre que les médicaments c’est de la zoubia.

    Ce serait aussi au mieux ridicule, au pire criminel.

    Néanmoins, tous, nous disons bien TOUS ces médicaments, et d’autres actuellement plus que suspects, avaient obtenu leur AMM, tous fiérots, et les labos surtout, d’avoir passé l’examen et de rapporter plein de picaillons (1) à leurs géniteurs.

    Nous n’oserions pas évoquer, non plus, les transformations, mutations et autres remises en question de la physique traditionnelle par la physique quantique qui nous a appris et continue de nous apprendre, que plus on descend dans le microscopique, plus les règles de la science disons habituelle deviennent floues, inadaptées ou inapplicables.

    Quoi d’autre ?

    ‘’Qu’une vérité scientifique ne l’est que tant qu’elle n’a pas été remplacée par une autre’’ disait Jean Rostand pas plus bête qu’un autre.

    Alors hein, même s’il faut des frontières, même s’il y a des limites et des lois et règlements, mollo mollo sur la rigueur et la Vérité avec un grand V.

    Vous voulez qu’on vous en raconte une vraie de vraie, une perso vérifiée et vécue. Un vécu comme on dit dans le métier ?

    C’était en 1932.

    Non je n’étais pas né mais j’étais dans les starting blocks : pas H mais  A moins 4.

    Eh oui. Comme le temps passe.

    Mon papa, officier au Maroc, fut atteint d’un maxi furoncle au visage. Juste au-dessus de ce qu’on appelait à l’époque, la dent de l’œil !

    Gravissime nous disaient les toubibs qui, vu la tête de papa qui avait doublé de volume côté droit, étaient bigrement inquiets.

    Et lui donc.

    Et maman.

    Et mes frèreus zé mes sœurs.

    Inquiets les médecins, surtout pour ce qu’ils voyaient se dessiner.

    A vue d’œil évidemment et examens, même de l’époque, à l’appui.

    Un médecin de la Marine Nationale, qui avait traîné ses guêtres et son savoir dans les cinq océans, mais qui était homéopathe, copain de mon papa, s’amène et lui dit :

    ‘’Mon vieux, il n’y a que l’homéopathie. Si tu veux bien, évidemment.’’

    A l’époque, c’était pas bien vu mais il y avait aussi pas mal de médecins intelligents.

    ‘’Tu parles, lui dit papa qui commençait à se sentir vraiment mal sur ce coup-là’’ : le pronostic suivant à prévoir dans un délai très bref  avait pour noms infection généralisée, septicémie…

    Vous savez quoi ?

    Petites granules dans un tube en alu fermé par un bouchon en liège troué pour compter les pilules.

    En quatre jours, quatre, fini !

    A pu !

    Plus rien !

    Mais plus rien du tout.

    Quand j’ai eu 3, 4 ans, on m’a raconté et j’ai compris.

    Je sais, j’étais précoce mais l’histoire,-  témoignages familiaux vrais à l’appui, ma maman et mes frère et soeur en avaient encore la trouille en ma la racontant, - l’histoire donc fait partie du patrimoine familial.

    Effet placebo qu’il a dit le zig ?

    Effet placebo sur une infection qui était en train de se généraliser ?

    A une époque où antibiotiques et même sulfamides n’existaient pas. ?

    Au fin fond de la colonie en tous cas ?

    Effet placebo ?

    Tout fier : je suis un enfant de l’effet placebo

    N'ayons pas peur des mots: quasiment un enfant placebo.

    Une espèce nouvelle vient de naître et elle n'est pas encore reconnue par la Médecine officielle!.

    Et puis cerise sur le médicament, pour faire passer, dans la famille on s'est toujours soigné comme ça.

    Des fois ça marchait, des fois pas. 

    C'est tout. 

    Bon! Et puis ça va comme ça hein? 

    Alors les ‘’C’est pas vrai’’, les ‘’Mauvais pas bon’’, pire, les ‘’C’est pas scientifique’’, ils repasseront.

    Il est vrai qu’en France être guéri avec des médicaments pas reconnus par la sécurité sociale et l’Académie de Médecine est très très très grave.

    Mais que, par contre, passer l’arme à gauche mais en règle avec les scientifiques et les dogmes officiels ça, s’est permis.

    Et même bien vu.

    Vous êtes donc avertis braves gens : mourir est moins grave qu’on le pense si on est assez citoyens pour mourir selon le règlement !

    Taratatsoing !

     

    (1). D’où vient le mot picaillons ? D’un terme espagnol ancien picayun désignant une monnaie de petite valeur utilisée dans les régions d’Amérique Centrale il y a deux ou trois siècles. Et le Times Picayune est le nom du journal de la Nouvelle Orléans dont les journalistes ont été les seuls, un, à annoncer en temps, heures et minutes l’énormité de l’ouragan que vous savez, alors que les medias officiels disaient que l’alerte était…passée, et deux, à continuer à travailler et à informer dans des conditions épouvantables. La moindre n’étant pas de s’être fait braquer par des…policiers, lorsqu’ils photographiaient les dégâts matériels et humains. Lire le N° 775 de Courrier International qui en parle fort bien.

     

  • Pétrole: Michel Edouard Leclerc le généreux

    Bravo Michel Edouard Leclerc !

    Bravo, bel effort !

    Il était aujourd’hui à Bercy pour couiner au Ministre des Finances que l’Etat doit faire preuve d’honnêteté, sinon d’une grande générosité, en rendant aux Français les surplus des rentrées dues à l’augmentation des prix du pétrole.

    En fait d’honnêteté et de générosité, il est vraiment chouette Michel Edouard !

    Donner l’exemple il devrait connaître pourtant si l’on s’en réfère à ses campagnes de pub dans lesquelles il clame que dans le combat contre la vie chère, il est le meilleur de France.

    La réalité nous apprend autre chose.

    Dans les centres Leclerc de la culture où sont vendus des livres et tout ce qui a trait à l’audio visuel, fonctionne, très bien d’ailleurs, un système de cartes de fidélité qui vous donne droit à des remises.

    Généreuses les remises ?

    Pas vraiment.

    D’abord, côté DVD, s’y pratiquent exactement les mêmes prix qu’ailleurs, si ce n’est les fameuses remises auxquelles donne droit cette fameuse carte.

    Remises de combien ?

    Tout achat de 10 euros, vous donne droit à UN point.

    Au bout de 60 points, vous avez droit à 10 euros d’achat gratuit.

    Le calcul est vite fait.

    Acheter pour 600 euros de marchandises vous donne une remise de…10 euros.

    Mais elle est moindre en réalité.

    En effet, les prix ou une partie des prix y sont systématiquement fixés juste en dessous de 10 ou de 5.

    Exemple, 14,99 euros au lieu de 15, ou 29,99 euros au lieu de 30, ou encore 9, 99 euros au lieu de 10.

    Compris ?

    Lorsque vous achetez un DVD à 14,99 euros, vous ne gagnez qu’un point.

    Alors, en pensant qu’en achetant plus vous pourrez arriver à ne pas perdre votre petit avantage de 4,99 euros, vous en achetez un second.

    Ce qui vous fait 29,98 euros.

    Zut !

    Encore raté !

    Et vous pouvez continuer encore longtemps ce petit jeu de dupes auquel vous serez toujours perdant !

    Génial non ?

    Merci qui ?

    Merci Michel Edouard le généreux!

    Mieux encore.

    Alors la remise ?

    Eh bien avec ce petit système elle équivaut, à la louche, mais la petite louche, entre 1 et 1,20 et quelques pour cent !

    C’est Byzance non ?

    Comme le principe implicite sinon très explicite consiste à dire plus vous achetez, et plus vous aurez de remise, l’on pourrait, pourtant, penser qu’un si généreux mécène vous permettrait de cumuler TOUS les points ou parties de point.

    Ce qui ne serait que justice.

    C’est le principe suivi par les acheteurs en gros qui réclament des remises et pas par petites fractions de ce calibre.

    Les remises des gros acheteursd, on connaît.

    Exemple les ''marges arrière'', accrues en amont en pressurant les producteurs par exemple.

    Comme celles que pratique Monsieur Leclerc.

    Oui mais ce qui est bon pour Leclerc ne l’est pas pour ses clients.

    Alors Michel Edouard ?

    Et la générosité ?

    Et la lutte contre la vie chère ?

    Ben non.

    Si vous achetez pour 19,99, eh bien les 9,99 c’est pour sa pomme à lui. Et pour le reste pareil.

    C’est le même système qui fonctionne, très bien, dans les parkings Vinci où chaque heure commencée, même d’une ou deux minutes, est due.

    Problème technique nous dit-on…

    Ben voyons...

    On nous disait pareil pour les téléphones portables.

    Chaque minute commencée etc etc.

    Ce merveilleux principe consiste à vous vendre rien au prix de quelque chose.

    De l'air au prix du fromage léger léger, et de la flotte au prix de la crème glacée light.  

    Nous vivons une époque formidable non ?

    Voili voilou !

    C’était notre rubrique faites ce que je vous fais croire mais ne pensez pas que vous allez en bénéficier.

    Le jet privé de Michel Edouard ça consomme pas mal vous savez.

    Et même du kérosène qui pollue bien plus que les sacs écolos qu’il fait vendre aux caisses de ses supermarchés.

    L’écologie et la vie pas chère : deux combats qui peuvent rapporter gros.

    Et qui rapportent.

  • Nouvelle Orléans: exemple planétaire.

    Allez, la Nouvelle Orléans encore un coup.

    Oh simplement pour dire que cette histoire, pas malheureuse pour tout le monde - vous diront Dick Cheney et Halliburton qui va reconstruire à tout va, et à tous prix -, cette histoire donc, est quasiment l’archétype, l’exemple, l’image même, du système gouvernemental planétaire.

    Les medias, tous les medias, nous en ont décrit toutes les caractéristiques par le menu.

    Le fossé grandissant entre dirigeants et dirigés, la ségrégation riches pauvres sous jacente, fondement d’un système qui, vieille recette, divise pour régner, l’impéritie totale d’une administration qui préfère, c’est humain, ne rien faire plutôt que son boulot, les effets d’annonce, les faux semblants et…les inévitables promesses dont il faudra attendre pas mal de temps pour que l’on voie si elles sont tenues…ou pas.

    Le système entier est là, sous nos yeux.

    Américain seulement?

    Vous pensez vraiment que les divers groupes dirigeants des USA, qui ont inventé les monopoles, ont, seuls, celui de la malhonnêteté foncière et du mensonge permanent ?

    On peut être myopes mais pas à ce point.

    Et vous pensez qu’un Système qui marche à l’envers depuis des millénaires, va durer encore bien longtemps ?

    La civilisation, enfin ce qu’on appelle ainsi et dans laquelle nous vivons, est une énorme machine.

    Et comme toute machine, il lui faut un carburant qui lui aille et un mode d’emploi qui lui convienne vraiment, dans la mesure où il devra être suivi à la lettre.

    Comment donc voulez-vous que cette actuelle civilisation, fondée pourtant sur les grands principes aussi démocratiques que judéo chrétiens, continue bien longtemps à les violer sans finir par voler en éclats ?

    Essayez donc de faire fonctionner un moteur à essence avec du gas-oil.

    Ca marchera un peu, de bric et de broc et durant un certain temps.

    Mais au bout de ce temps-là, patatras !

    Il faudra du temps, mais la panne surviendra.

    Mathématiquement.

    E finita la comedia !

    On appelle ironiquement utopistes, tous ceux qui voudraient voir réellement mis en œuvre, au quotidien, tous ces grands principes de liberté, d’égalité et de fraternité, sous tendus, eux, par bien des vertus vivement conseillées et dont se parent nos dominants : honnêteté, courage, modestie, équilibre, raison, intelligence, humanité…et on en oublie.

    Entre nous, sont-ils utopistes ceux-là, donc, qui demandent uniquement que le Système soit simplement logique avec lui-même ?

    Ou sont-ils les vrais utopistes, ces autres qui prétendent que la civilisation va croître et embellir indéfiniment en continuant à fonctionner avec le mauvais carburant et en ne respectant jamais le mode d’emploi qu’elle s’est elle-même donné ?