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JOURNAL-INFO - Page 70

  • Civilisation: la faillite nous voici!

    Sujet grave ?

    Plutôt.

    Il nous concerne tous et à court terme ;

    Certitude ?

    On constate ce phénomène de course à la mort tous les jours.

    Encore faut-il prendre le temps de voir et de tâcher de comprendre.

    Et puis, en s’essayant ensuite à faire, modestement, quelques projections à partir d’exemples que nous vivons au quotidien.

    Sans nous prendre, ni vous prendre, la tête, nous allons vous donner un petit exemple.

    Reproductible et reproduit, à l’infini.

    L’épouse d’un copain travaille dans une multinationale de la restauration dont les horaires de travail tiennent compte, encore pour un temps on l’espère, des samedis et dimanches destinés, évidemment, à se reposer.

    Ouvrons une parenthèse, ne pensez pas que nous avancions ici une énorme évidence.

    SEMAINE ANGLAISE

    En effet, l’un d’entre nous a connu le temps, pas très lointain, environ 25 à 30 ans, où le fameux week-end s’appelait encore semaine anglaise.

    Ce qui signifiait que le repos en question n’était consenti que le samedi après-midi et le dimanche. Point.

    Malgré les couinements patronaux qui nous cornaient aux oreilles que cette scandaleuse exigence allait couler l’économie française, voire mondiale, décision a été prise et…l’économie n’en est allée que mieux, les travailleurs et employés y ayant gagné en agrément de vie et en diminution de fatigue, toutes choses qui n’ont fait que contribuer à accroître leur productivité.

    Les cols blancs n’ont pas rechigné non plus.

    Et moins encore les patrons eux-mêmes qui n’ont pas hésité à piétiner leurs propres opinions puisqu’ils ont profité, comme tout le monde, des week-ends entiers qu’ils refusaient bec et ongles à leurs salariés.

    Fermons la parenthèse.

    Or, donc, un de nos amis s’est entendu demander, par un responsable de l’entreprise, de venir, très exceptionnellement, travailler un dimanche pour une tâche réellement urgente.

    ‘’Pas de problème, a dit notre copain, je viens même la journée si nécessaire. Le boulot c’est le boulot. Je récupèrerai après.’’

    Et il est venu, quasiment, un après-midi entier.

    Chose dite chose faite, mais le lundi, la patronne de la boîte arrive et, première chose, demande un relevé exact du temps de travail réalisé.

    ‘’Bah, dit le gars, environ un après-midi.’’

    ‘’Non, non, répond la dame, en heure et en minutes même si les heures ont été commencées.’’

    Stupeur de l’autre !

    Accepter de venir bosser, toutes affaires cessantes, un après-midi entier, et s’entendre demander le nombre d’heures et de minutes, des fois qu’il aurait la sournoise et coupable intention de voler l’entreprise hein…

    Petite précision tout de même: la patronne en question, mariée à un ingénieur conseil qui ‘’pèse’’ 50 à 60.000 Frs mensuels, est, elle, salariée à hauteur d’environ 40.000 Frs par mois.

    Pas mauvais non ?

    Mais, et c’est là où ça se corse, en plus de son salaire, elle donne des cours en fac, payés aux juste prix, évidemment, mais pour des heures durant lesquelles elle devrait, légalement, être présente à la tête de l’entreprise qu’elle dirige.

    Ceci, précision utile, dans l’ignorance totale de la haute direction de ces agissements pour le moins…shocking !

    Fastoche en plus.

    Etant cadre supérieure, elle n’est contrôlée que par…elle-même mais, au cas où, joignable sur portable partout et à tout instant.

    Commode on vous dit.

    Les choses et les mots étant ce qu’ils sont, elle vole donc et sa propre boîte et tout le personnel, et contribue à la destruction du système économique entier.

    Tout simplement parce que si l’on peut légitimement reprocher aux employés et travailleurs qui, en douce, tirent leur flemme - et l’imagination humaine est d’une étonnante fertilité pour ce qui est de voler, de mentir et de frauder -, la logique veut qu’on ne fasse pas de différence entre le vol des uns et celui des autres.

    LA FAILLITE NOUS VOICI !

    Tout ceci pour dire que les absences injustifiées pour maladie imaginaire, les départs avant l’heure et les arrivées après, les pauses café de 5 minutes qui en durent dix ou quinze, les discussions sur le dernier épisode de Ko Lanta, les aventures sentimentales qui ont meublé les derniers week-ends ou les récents exploits de ces chères petites têtes blondes qui ont nettoyé le chat dans la machine à laver, coûtent cher aux entreprises mais, en définitive, au système économique entier et ce en raison d’une multiplicité des effets pervers induits.

    Argent payé mais travail pas ou mal fait.

    Suivez le guide : le gars qui a bien bossé mais qui se sent, à juste titre, pressé comme un citron, n’aura plus souvent aussi envie d’y aller de tout son cœur.

    Et puis l’exemple, hein ?

    Efficacité de la ‘’bonne gestion’’ patronale ? Double zéro !

    Mais elle est indéboulonnable. Pensez, un directeur, un PDG est là parce qu’il est un exemple pour son personnel, pour la société entière.

    Exemple ?

    Le vol de la patronne, ajouté au salaire qu’à première vue elle ne mérite guère vu son nombre d’heures travaillées, l’ambiance qu’elle crée, et son exemple qui sera évidemment suivi, d’évidente malhonnêteté, l’on ne pense pas que tous ces éléments vont militer en faveur d’une saine compétitivité de la boîte en question.

    D’autant que dans cette entreprise, travaillent aussi deux ou trois employé(e)s, passés eux et elles, maîtres dans l’art de ne rien faire en faisant semblant de bosser.

    Véritables spécialistes du travail ‘’bien fait’’…en surface, des indisponibilités pour migraine persistantes ou courbatures invérifiables, et utilisation multi polyvalentes et extra familiales de la carte Vitale, sans oublier les rouspétances quotidiennes pour cause de non reconnaissance de leurs grandes capacités à devenir chefs, ils ont fini par dégoûter les cadres d’avoir à leur demander de simplement faire leur boulot.

    Résultat, les seuls à être vraiment traqués par les chefs en question sont les travailleurs, les gars et filles les plus honnêtes et les plus capables.

    On comprend : il est plus commode pour un petit chef de demander la coopération de ceux qui acceptent toujours, plutôt que celle des rouspéteurs qui râlent tout le temps et les menacent toutes les cinq minutes des foudres des prud’hommes ou des commissions nationales chargées de lutter contre toutes les formes d’exclusions.

    Résultat : les bosseurs finissent à l’hôpital et les feignants se promènent.

    Et les médecins contrôleurs de la Sécu ?

    Vous croyez qu’eux aussi ils vont se tuer au boulot à courser les fraudeurs qui courent plus vite et s’y entendent bien mieux qu’eux à imaginer toutes les combines pour ne pas se faire prendre?

    Il est bien plus facile, et nettement moins dangereux, de verbaliser des automobilistes lambda pour dépassement d’horaire aux parcmètres, que de filer le train aux gangsters armés jusqu’aux dents non ?

    L’héroïsme, ça eu payé mais c’est bien fini…

     Où voulons-nous en venir ?

    Eh bien qu’à force de tirer sur les innocents, les coupables prolifèrent.

    Et que ce n’est pas eux qui vont faire avancer la machine.

    Le but de la vie c’est, désormais, non pas le travail bien fait mais le fric. Ou alors le travail efficace…uniquement pour le fric.

    Rome et Athènes ont fini de la même manière : corruption, prévarication, immoralité, disparition des principes fondateurs, matérialisme dominant, insécurité des victimes et impunité des coupables, abus des classes dirigeantes, copinages…on en passe.

    La vie c’est aller vers quelque part.

    Pour notre économie, qui sous-tend notre civilisation, la direction c’est la faillite.

    Quant au fric amassé qui travaille pour lui-même sans s’investir dans l’appareil de production, il creuse, lui aussi, le trou de l’hémorragie évidente de moyens : d’un côté les capitaux augmentent, mais sans contrepartie productive par les investissements et la relance de la consommation salariale.

    Et pour augmenter encore l’hémorragie, les licenciements et la pression sur la partie humaine du Système.

    La technologie qui sauve?

    Une panne généralisée d’électricité, une recrudescence imparable et imprévue de catastrophes naturelles ou/et provoquées, de graves troubles sociaux inopinés, et le système se ramasse.

    On l’a vu avec le pétrole.

    Un émir qui s’enrhume et c’est la planète qui a la fièvre.

    Il fut un temps où persistaient encore quelques sanctuaires. Des régions préservées où il était possible d’aller se réfugier par mauvais temps généralisé.

    Aujourd’hui, rien de tel.

    Même les steppes quasi désertes des nord, des sud, des altitudes ou des déserts extrêmes ne sont pas à l’abri. De la pollution, par exemple, ou des retombées nucléaires mais aussi sociales, économiques ou autres.

    La civilisation près de la faillite à cause de la malhonnêteté de la patronne ou des employés dont on vous cause ?

    Vous savez, un cancer commence toujours par un petit machin que l’on néglige.

    Le premier âne venu sait cela.

    Peut-être manquons-nous même de ces ânes-là pour nous en convaincre.

  • Education: négociation?

    Au temps des instits en blouse grise, noire pour les moins riches, de l’encre violette et de la craie qui grince, l’Instruction Publique était simple.

    Les rapports élèves professeurs ou instituteurs étaient ce qu’ils étaient, ma foi, depuis des siècles, voire des millénaires.

    Les élèves, des hommes en devenir mais aussi des enfants qui apprennent, devaient donc apprendre des tas de choses qui leur seraient indispensables dans leur métier futur.

    Ils apprenaient également d’autres choses bien utiles.

    Notamment qu’avant de commander il faut savoir obéir à une hiérarchie, à un ordre social donné, bref, qu’ils vivaient dans une société où la liberté des uns s’arrête où commence celle des autres.

    Simplicité biblique s’il en fut.

    Mais pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

    Aussi, depuis Lionel, a été introduite une notion nouvelle au sein de ce qui était devenu entre-temps, on ne sait que trop bien pourquoi, l’Education Nationale.

    Nouvelle notion : la négociation.

    Désormais, l’on négocie entre professeurs et élèves, entre professeurs et parents d’élèves, et, par voie de conséquences, entre les élèves et leurs parents.

    Il faut dire que les crânes d’œuf qui ont pondu et imposé cette notion n’ont pas très bien compris, semble-t-il, qu’en apprenant aux enfants à négocier, en fait à discuter, voire à discutailler de ce qu’ils avaient envie ou pas de faire, on leur apprenait aussi à opérer de même au sein de leur milieu familial.

    Certaines habitudes acquises en milieu scolaire, ont donc produit, on le sait, des résultats imprévus en famille, mais là, n’est-ce pas, les parents étaient, et sont toujours les seuls, à payer les éventuels pots cassés ailleurs et par d’autres.

    Comme, en plus, la tendance des parents était, déjà, de pratiquer la politique de l’enfant roi, au point, quelquefois, de venir tabasser le prof qui avait le front de punir leur petite divinité larvaire, il ne faut pas s’étonner que la négociation en question n’a fait que croître et embellir pour devenir une pratique régnante autant en famille qu’en milieu scolaire.

    L’on n’en est pas encore aux empoignades de caravansérail mais on s’en approche.

    De la notion, évidemment normale, de l’élève considéré comme un être humain à part entière et non comme un sous homme, on est passé à celle de l’enfant égal aux adultes.

    MORALE ET DISCIPLINE

    Désormais donc, l’on discute, on marchande, on décide, et surtout l’on se garde bien, actuellement, de faire appel à la notion d’autorité, de discipline dont les seuls mots donnent de l’urticaire à certains enseignants voire, à des comités d’élèves, à des conseils d’enfants qui n’ont pas seulement voix au chapitre, mais pouvoir de décider.

    Et puis, là encore, il est tellement plus confortable d’être populaire en lâchant du lest que de passer pour des adjudants de quartier en mettant des limites là où il en a toujours fallu et où il en faudra encore longtemps.

    La négociation voilà la solution…!

    Sauf que, nous le voyons, la pratique déborde désormais dans les familles : on négocie sur tout.

    Du menu du petit déjeuner, à l’heure du coucher, en passant par le programme télé, la facture du téléphone portable, l’heure de sortie ou de rentrée au bercail et le noms des copains et des copines, tout se négocie.

    Et les familles où l’on ne suit pas la mode, sont considérées comme retardataires, attendant d’ailleurs et dignes d’être dénoncées - à quand le numéro de délation gratis ? - à un futur juge de parents abusifs, pour la punition desquels on va bien concocter une loi spécifique, propice à leur enlever toute envie de donner à leurs mouflets l’éducation dont ils ont besoin.

    Et de temps à autres, les taloches qu’ils méritent.

    Certes, les lois nouvelles, la Fillon entre autres, tentent de revenir en arrière.

    Précision : l’on n’estime pas du tout que cette loi représente le fin du fin en matière d’opportunité et de finesse éducationnelle dans sa totalité.

    Néanmoins, pour ce qui est de tenter de récupérer cette fâcheuse tendance à la négociation, elle semble au moins revenir à une conception plus saine des rapports entre enfants et adultes.

    Oui mais!

    Comment faire concorder désormais les deux tendances, l’ancienne pas mal laxiste, et la nouvelle plus restrictive ?

    2X2 A LA CALCULETTE

    Cela nous rappelle les efforts de certains enseignants qui tâchent de revenir aux ânonnantes tables de multiplication afin de corriger l’invraisemblable tendance actuelle qui pousse les enfants à utiliser la calculette pour savoir ce que font 2 fois 2.

    Je n’invente rien, j’ai personnellement constaté !

    Les mauvaises habitudes sont les plus difficiles à faire disparaître.

    L’Instruction Publique était dans son rôle.

    Elle instruisait, elle apprenait aux enfants des sciences et techniques propres à leur future vie professionnelle, l’éducation étant laissée, normalement, aux parents qui eux enseignaient à leurs enfants les règles de la vie en commun, en famille, en société, morale comprise.

    Il est vrai que l’Education Civique et la Morale qui étaient enseignées en début de toute journée de classe il y a de cela…des millénaires quasiment, font regretter, aujourd’hui, les habitudes et principes qui sous tendaient et sous tendent encore les habitudes de vie d’une classe adulte pourtant considérée comme ringarde.

    Et quelque part, l’on peut retrouver, dans le désir d’éduquer civiquement les enfants dès leur plus jeune âge, Marseillaise à l’appui, une envie certaine de retrouver certaines pratiques qui avaient, qu’on le veuille ou non, pas mal fait leurs preuves d’efficacité.

    L’ennui est que l’on n’a retenu de ce diptyque éducationnel, qu’un élément sur deux.

    On veut reprendre l’Education Civique mais l’on a oublié la Morale qui apprenait, notamment, à dire ces quelques mots dont nous cessons de regretter qu’ils aient totalement disparu de la bouche et de la cervelle - ou ce qui en tient lieu - des enfants et des adultes : bonjour monsieur ou madame, s’il vous plaît, pardon, merci, je vous en prie etc…

    Petites lacunes, peu de choses peut-être, mais très révélatrices des manques cachés, bien plus profonds, bien plus graves, qui sapent les fondements mêmes de toute vie en société et de toutes les relations humaines qui se veulent, aujourd’hui, totalement égalitaires.

    Et ce entre des individus qui ne peuvent l’être, simplement au niveau de leur développement physique, affectif, intellectuel, humain donc avec toutes les complexités que cela recouvre.

    Il est vrai que lorsqu’on se permet de prononcer le mot de morale, avec tout ce qui s’y rapporte, la plupart des gens sortent leurs arguments à balles réelles.

    A une époque où les mots grossiers sont devenus d’une banalité vitale, le terme moral devient, lui, d’une incroyable grossièreté…

    Certes, la disparition de la chose qui se généralise, du haut en bas de l’échelle sociale, n’incite pas à la pratique.

    L’on peut, d’ailleurs, prévoir la disparition du mot dans les années qui viennent.

    Alors ?

    Quid de l’Education face à la négociation ?

    On souhaite bien du bonheur aux familles qui ont applaudi à cette mesure laquelle ne va pas cesser de porter ses fruits.

    Quand bien même tous ceux qui auront prêché la négociation, pourront faire le compte - mais s’abstiendront de le faire - des problèmes auxquels seront confrontés les élèves qui comprendront très vite que le monde actuel et futur seront de moins en moins enclins à négocier.

    Non que la négociation soit à rejeter : la vie sociale est faite de compromis.

    Toutefois, l'habitude de rejetet toute discipline est toujours payée par ceux qui la refusent, jamais par ceux qui vous l'enseignent.

    Et encore moins par les conseilleurs qui n’auront pas été les payeurs.

  • Ouacances en Provence...

    AAAAhhhh ! Les ouacances….

    Finies ?

    Oui et non.

    On se console.

    Comme on peut.

    Les ouacances c’est, tout de même, un peu aussi celles d’hiver. Voire les moments de détente du week-end.

    Mais aussi tous les petits instants de répit que l’on peut mettre à profit en se disant qu’à partir du moment où l’on peut s’extraire un chouia du Système, à partir du moment où l’on peut par exemple, oh peu de choses, agir de façon  différente, bouger d’une autre manière voire même penser autrement, s’astreindre à faire fonctionner son ou ses neurones par et pour soi et les siens, plutôt que foncer, tête baissée, pour alimenter le Moloch, ça, c’est encore un peu les ouacances.

    Il me souvient d’un film où l’on voyait le héros - c’en était vraiment un - qui, au beau milieu d’un extramidable embouteillage du côté de Los Angeles, descendait de sa voiture, laissait les clefs sur le contact, prenait sa veste et ses affaires, et partait, définitivement, guilleret, cheveux aux vent, à pied pour rentrer chez lui, à une quinzaine de kilomètres quand même, en refusant de participer une minute de plus au surplace automobile et sociologique abrutissant.

    Lorsqu’on lui a demandé pourquoi ce geste, il a répondu, ‘’Demandez vous d’abord pourquoi tout le monde ne fait pas la même chose…’’

    Pourquoi ne dit-on pas non aux absurdités du Système ?

    Grande question sur laquelle nous reviendrons souvent à notre manière aussi intelligente qu’habituelle mais, d’abord, un mot encore sur les ouacances, les vraies, que nous avons passées dans le haut Var.

    Or donc manants, nous en étions restés au moment où nous avions bravé les grimpettes et les crampes subséquentes à animer nos chevaux métalliques, ci-devant VTT.

    Les miennes surtout de crampes : j’ai pas loin d’une trentaine d’années…de plus que l’amour de ma vie qui en a, elle, qu’une quarantaine.

    Par contre, elle, n’a pas tellement la pratique du VTT à fleur de guiboles.

    Enfin pas autant que moi ;

    Je l’aide.

    Enfin on s’aide.

    Ca marche. Enfin ça roule.

    Avec un certain succès, dois-je dire en toute modestie, sinon un succès certain.

    Pour y arriver mieux, on alterne.

    Le lendemain donc, retour à l’exercice pédibus cum jambis.

    Sur un GR encore.

    Où nous avons rencontré, comme nous vous l’avions dit, deux charmantes tropéziennes, du moins semblant en venir tout droit, vêtues (si l’on peut dire) de courtitudes aussi extrêmes que rosement vaporeuses, sans chapeau mais en tongs de luxe, crapahutant, en se tortillant, sur des chemins nécessitant chaussures et équipements de montagne.

    Par bonheur, pour elles, elles ont bien voulu prendre la tangente descendante après que nous leur ayons démontré ce que signifiaient les courbes de niveau très rapprochées : grimpettes extra sévères, descentes plus raides encore et, probablement l’hosto en bas de la pente.

    Après quoi, la nature, humaine s’entend, réservant toujours de curieuses surprises, nous avons aussi croisé une troupe d’une douzaine de volailles genre chicken run.

    Toutes en…bikini, et toujours dans les mêmes sentiers muletiers, elles rigolaient comme des folasse.

    Tant que le chemin descendait sec il est vrai.

    Pour le retour, en grimpée, on les a moins entendues.

    On est passés, ensuite, dans un champ de mouches de vaches ou plutôt de vaches de mouches, comme on voudra, dont nous nous sommes libérés en cavalant, comme des dératés, de ces cochoncetés de nuages collants aux oreilles et aux yeux.

    On a couru, pédalé ferme, au sens figuré cette fois.

    Solution si ça vous arrive : voler plus vite qu’elles en prenant de l’altitude.

    Vous ne volez pas ? Faites votre possible.

    En descente ça va encore.

    Mais en montée, avec le soleil…

    Bon.

    On a supporté jusqu’au moment où elles ont bien voulu nous lâcher.

    Il n’y a pas d’autre moyen.

    On a grimpé, grimpé.

    Et fini par accéder à un point de vue remarquable, ainsi répertorié sur la carte IGN, d’où nous avions une autre vue, imprenable celle-là, sur le célèbre restaurant souvenirs du coin.

    AH ! L’ARTISANAT PROVENCAL !

    Intérieur aussi riche d’enseignements que l’extérieur.

    Imbattable dans le genre provençal et en fait de souvenirs artisanaux locaux.

    Artisanaux mon œil, il est vrai, mais très rigolos à inventorier.

    Cartes postales à la lavande, cendriers avec des images de lavande, cigales peintes avec des lavandes, éventails parfum lavande, T-shirts à la lavande, et même pâtés à la lavande. On a goûté, beurk…

    Le fin du fin, le pot de chambre miniature, à la lavande bien sûr. Fine allusion à l’odeur qui, que, quoi que,  etc.

    Mais le choix était éclectique : cartes postales avec des olives dessus, cendriers avec des olives, cigales aux olives, pâté, bien sûr, aux olives, T-shirts avec des olives imprimées, pas d’éventail au parfum d’olives ou d’huile, mais avec des images d’olives.

    Le pot de chambre ?

    Aussi oui.

    Encore qu’on ne voit pas très bien le rapport avec les olives. Avec les noyaux peut-être,

    -Eh, oh ! Ca va pour la scato oui !

    -Pardon. Excusez.

    Eclectique donc le choix parce qu’on a découvert tous les mêmes machins et encore bien d’autres mais cette fois avec des moutons et d’autres encore avec de montagnes de Provence.

    Le pot de… ?

    Oh pardon !

    Bon !

    Comme on ne fume pas, qu’on ne raffole pas des charcutailles qu’on ne craint pas trop la chaleur quand on est à l’ombre et que côté T-shirts et…ailleurs, on est parés, on a cherché autre chose.

    On a trouvé.

    A Taiwan et à Hong Kong ils ont autant d’imagination que chez nous.

    C’est fou ce qu’ils connaissent la Provence et les goûts des touristes qui y viennent.

    Et ça arrive par conteneurs entiers.

    Couteaux provençaux, tongs provençales, parapluies provençaux, cannes de randonnées provençales, boîtes à musiques provençales, et même sulfures provençales avec neige qui tombe quand on renverse l’objet.

    Manière, peut-être, de consoler tous ceux qui déplorent que le réchauffement du climat raréfie les chutes de neige, en Provence en particulier.

    On les comprend, d’ailleurs, même si la consolation est bien mince.

    Et les objets en question pas jolis.

    LA FRANCE GENEREUSE

    Bon on s’arrête.

    D’autant qu’il a fait une petite rincée.

    On en a donc profité pour aller passer un coup de bigorneau à la famille et on a pesté contre les économies de M. Breton qui a laissé le mobilier urbain de France Télécom tomber en quenouille car la porte de la cabine téléphonique ne fermait pas. Depuis trois ans d’ailleurs, car c’était la même en 2003 et elle était déjà cassée.

    On s’est donc trempés à moitié.

    Le généreux M. Breton, désormais ministre des Finances, pourrait faire des économies ailleurs.

    D’autant qu’il fait aussi des économies sur les cartes de téléphone.

    Cher la minute.

    Ca nous apprendra à ne pas vouloir acheter de portables qui sont si économiques qu’on ne se rend même pas compte à quelle vitesse ils nous vident le porte-monnaie.

    Retour à la maison, en passant par une départementale.

    Nids de poules et herbe dans des trous.

    On a compris.

    Vous aussi probablement.

    Avec le rachat des autoroutes qui rapportent, les nationales et les départementales qui passent aux régions, et les impôts qui ne reviendront pas suffisamment dans les régions où ils sont ponctionnés, les automobilistes seront de plus en plus affectueusement poussés vers les autoroutes à péages tandis que l’entretien faiblard du réseau général les incitera à ne plus l’utiliser.

    Affaire rentable les autoroutes.

    Ce n’est pas un hasard, d’ailleurs, si c’est Vinci qui reprend.

    Vous connaissez un peu ses manières généreuses avec ses clients à Vinci ?

    Nous, dans notre ville de la Côte, Hyères pour que vous la connaissiez, on a la pharamineuse chance d’avoir deux parkings qui sont gérés par le groupe.

    Généreux ils le sont.

    Allegro ma non troppo.

    Emplacements réglementairement riquiqui, qui vous permettent de vous faire bigorner votre bagnole par les portières des voisins, tarifs à l’heure, qui vous font la bonne surprise de payer une heure de plus lorsque vous dépassez l’heure précédente d’une minute ou deux, et puis, l’été, augmentation de…20% suivant la sacro-sainte loi du marché qui veut qu’au lieu de baisser les prix lorsqu’on fait le plein de clients, on les augmente pour faire un max de bénèfs.

    20% sur un trimestre ça fait tout de même 5% à l’année ! Bravo l’artiste !

    Sans oublier les escaliers convenables au premier niveau mais de plus en plus sommaires au fur et à mesure de la descente ou de la montée aux autres, et puis, cerise sur l’auto, on vous offre le parking gratos…le jour de votre anniversaire.

    C’est-à-dire le jour où vous n’êtes pas là, ou le jour où vous avez oublié, ou encore où vous aurez été justement vous garer ailleurs.

    Généreux on vous dit.

    La preuve, c’est eux les acquéreurs des autoroutes qui rapportent.

    De façon totalement transparente d’ailleurs.

    Veni, vidi,…vinci…

    Vous vous souvenez ?

    Je suis venu, j’ai vu, et…Vinci a vaincu.

    Nous aussi on a vu.

    Même si on n’y a rien vu du tout.

    Au fait, les parkings en question c’est des parkings de vacances. Chez nous, sur la Côte.

    Il faut bien que les touristes payent le sable, la mer et le soleil quand même.

    Et que les indigènes, généralement moins argentés, y passent par la même occasion.

    C’est grand, c’est beau, c’est généreux la France qu’il disait !

    Eh oui !

    La démocratie c’est la solidarité avant tout non ?

     Au fait, j’ai sommeil et je vous raconterai la prochaine fois ce que nous avons lu et entendu sur la radio et lu dans le journal de nos vacances.

    Ca nous a fait pas mal rigoler aussi.

    Allez. Bon dodo. Je me réveille à 5H30 parce que ma moitié va étudier, mon fiston va au lycée (tôt ? Eh oui, les transports publics en campagne c’est le rêve…) et moi, mollement vasouillard et vautré dans mon plume, pour écouter France-Info, la radio qui nous dit rien du tout sur tout.

    Ou tout sur rien du tout, c’est vous qui voyez.

     

  • LA Marseillaise: européenne?

    C’est reparti !

    Comme en 40 ?

    Non, comme en 89.

    1700 ballot!

    Eh oui c’est à cette date, ou presque, que la Marseillaise a pris naissance.

    Avec des mâles accents.

    Mâles et même animalement guerriers, voire barbares.

    Certes, il y avait, tout autour de notre douce France, une coalition, un tas d’escogriffes, de pirates, de coupe-jarrets et autre emplâtres à la graisse de hérisson, en un mot des ‘’féroces soldats qui venaient jusque dans nos bras égorger nos fils et nos compagnes’’.

    Même qu’il fallait se venger de ces ‘’hordes d’esclaves’’ à la solde des nantis, ces troupes de ‘’traîtres, de rois conjurés’’, ces ‘’phalanges mercenaires’’, qui venaient nous envahir, nous trucider, et dont il urgeait de se ‘’venger’’.

    Il fallait donc les ‘’faire trembler, ces tyrans, ces tigres sans pitié, ces perfides avec leurs projets parricides’’ et pour mettre toutes les chances du côté de la Révolution, il fallait, sans barguigner sur les moyens et même les principes républicains, s’en remettre à ‘’Dieu lui-même, ce Dieu de clémence, de justice, et lui demander de nous soutenir de son bras, lui, le maître du tonnerre.’’

    Ca vous a plu comme prose poétique ?

    Ce n’étaient là que quelques phrases que nous avons empruntées, in extenso, aux huit couplets de notre Marseillaise nationale et ne croyez pas que nous moquions de la chose.

    Non.

    C’est sur ces airs là que des armées de modestes pioupious ont perdu bras et jambes et même la vie, pour sauver le pays d’où nous avons le plaisir de vous causer en toute liberté ou presque.

    Ils ont donné leur peau, ces braves gars. La plupart y croyaient ferme.

    LIBERTE,EGALITE,FRATERNITE ET STOCK OPTIONS

    A quoi croyaient-ils ?

    Oh, rien que de simple.

    En un avenir radieux, à la Liberté, à l’Egalité, à la Fraternité (oui, oui, on sait qu’on se répète) et à un avenir dans lequel tous ces mots ne seraient, justement, pas seulement que cela.

    Puisque leur avenir c’est notre présent, où donc en sommes-nous ?

    Ben c’est vous qui voyez, selon que vous viendrez de toucher 60.000 stock options de plus à plus de mille balles pièce, comme le patron

    de Total qui ne sait plus ou mettre ses sous (Total et le patron), ou comme un smicard de chez HP, très très heureux à l’avance de savoir qu’une boîte aussi belle et aussi nantie que la sienne va te lui concocter un de ces plans sociaux dont il se souviendra longtemps.

    Au fait, on oubliait.

    La Marseillaise en question vouait aux gémonies nos ennemis, ces tueurs, ces assassins, des sanguinaires.

    Mais qui étaient ces affreux gnomes ?

    Tout simplement des Allemands, des Autrichiens, quelques Polonais, des Russes et, - évidemment ils sont toujours là eux quand il s’agit de botter les fesses aux Froggies -, des Anglais.

    Dites donc voir!

    Vous pensez, vous, que c’était bien le moment, alors que l’Europe patine dans ses tongs à un demi yuan, de choisir un chant revanchard de ce type pour mieux rapprocher les nations?

    Ah ça va être coton d’expliquer à nos mouflets que tout ça c’est du passé (dont il faut faire table rase camarade, tiens une autre chanson du genre) et que nous visons tous à supprimer les frontières comme on se l’était un peu promis un jour de 1948, au moment de signer la charte de l’ONU !

    Vous pensez que c’est leur apprendre à chanter un chant guerrier, même défensif, qui va donner à nos gamins un bel esprit de coopération européenne ?

    Sincèrement…

    Et puis, comme l’Histoire est toujours écrite par les vainqueurs mais qu’un jour ou l’autre, certains vaincus redressent la tête, s’il vient à l’esprit de ces derniers d’apprendre à leurs progénitures des chansons qui vont en sens inverse des nôtres ?

    REVISIONNISTES ?

    Vous savez, nous vivons une drôle d’époque.

    Où les révisionnistes ressortent fissa des poubelles de l’Histoire en question.

    Voyez donc tous les pays où certains vont jusqu’à nier leurs crimes de guerre, allemands et japonais de 39-45 mais aussi tous les responsables d’abominations de tous bords qui, depuis 50 ans, ont sévi.

    Et, en face, avec les pour, les contre, les discours enflammés et les hymnes patriotiques.

    Et puis tout ça qui a mis le feu aux poudres.

    Imaginez un peu s’il venait à l’esprit des autres européens de se mettre à apprendre à leurs moutards leurs hymnes à eux, avec les paroles d’époque…

    Après tout, rien n’empêche les admirateurs de tous les dictateurs du monde mais aussi leurs opposants, d’apprendre à leurs mioches à chanter les hymnes d’un patriotisme les satisfaisant de part et d’autre mais jamais en même temps ni sur la même musique et encore moins avec les mêmes paroles…

    A notre avis, cela ne nous semble pas la meilleure façon de rapprocher les peuples.

    Encore moins de faire l’Europe.

    Et puis c‘est bien un monde sans guerres, sans frontières, complètement pacifique et pacifié, un monde qui rejettera définitivement la violence  que nous promettent les…meilleurs d’entre nous ?

    En nous incitant tous à travailler dans le même sens non?

    Alors ?

    Enfin, ne pas confondre éducation civique et morale.

    Certes, ce mot de morale hérisse tous ceux qui n’en ont guère.

    Néanmoins, apprendre déjà aux enfants les quelques petites choses qu’ils ignorent aujourd’hui, pardon, merci, s’il vous plaît, et puis le respect des autres, des personnes âgées en particulier, sans oublier bonjour monsieur ou madame, disparus depuis l’invention de Mourouzi jeune journaliste qui inaugura cet oubli en même temps qu’il perdit sa cravate.

    Ne serait-ce pas, là, quelques pistes à suivre en vue de donner - ou redonner - aux jeunes classes, quelques principes de vie qu’on s’évertue plutôt, de nos jours, à remplacer par des effets médiatiques.

     

  • Impôts: baisse à Byzance.

    Les heureux, que dis-je, les bienheureux les nantis et futurs repus , bénéficiaires des baisses d’impôts, celles qui doivent survenir, par hasard, l’année de la prochaine présidentielle, vont être ceux qui gagnent entre 10.000 et 40.000 euros par an.

    Oui oui.

    Entre 66.000 frs et 264.000 francs par an !

    Des fortunés quoi.

    Osons le mot : quasi grands fortunés.

    Mensuellement, ces sommes représentent environ entre 5.500 frs et 22.000 frs.

    Certes, 22.000 frs par mois permettent à une famille de trois voire quatre personnes (pas 5 car il faudrait y ajouter les allocs), disons de vivre, très modestement.

    Mais ni à Paris, ni dans les régions bénies des dieux et des riches, régions ensoleillées comme on peut l’imaginer et où la vie n’est douce que pour ceux qui n’y claquent pas du bec.

    Vivre modestement ?

    Bon ! Disons de vivoter.

    Calculez : à quatre, avec un loyer de 5.000 Frs par mois, en restent 17.000 sur lesquels il faut tout payer.

    Et tout cela veut dire beaucoup de choses.

    En particulier y compris et surtout le budget voiture, ou voitures, hors Paris et grandes villes, lequel budget est démesuré vu qu’en ruralité profonde, l’on ne peut y jouer les écolos puisque les transports collectifs y sont rares ou absents.

    Par délicatesse, nous ne vous dirons pas tout ce qui reste à payer.

    TOUT.

    Baisse d’impôts donc, pour les heureux nantis à 22.000 Frs par mois, c’est bien la moindre des choses.

    Encore qu’avec la baisse pharamineuse d’au moins, je ne sais pas, j’ose…dans les 1.000 Frs par an, cela représente une vraie fortune qui sera engloutie dès la première ‘’folie’’ de la famille, qui n’en reviendra pas de sa suprême chance de bénéficier d’une mesure incroyablement sociale.

    Ceci pour la catégorie haute.

    Et la basse maintenant ?

    Eh bien la basse…

    Bon.

    D’abord, vous pouvez vivre, vous, avec 5.500 Frs par mois ?

    Qui de vous ?

    Levez le doigt pour voir !

    Bien haut !

    Tiens, au Brésil, récemment, des députés du Parti des Travailleurs (PT), ont innové dans ce domaine.

    Ils ont décidé de tester la vraie vie des vrais gens.

    Et ont accepté de vivre avec les minimums vitaux durant quinze jours un mois, afin de voir, premièrement si c’était possible, et deuxièmement, quel effet cela faisait de se retrouver au bas de l’échelle, avec une vision en contre plongée sur les merveilles de leur démocratie.

    De la nôtre aussi, et même de celles de la planète entière.

    En effet, cette expérience-là, n’importe quel élu de n’importe quel pays, est fort capable de la faire.

    Dans la mesure où il en ont très envie.

    Ainsi donc, les Brésiliens ont essayé de vivre dans les méchons en cartons.

    Et en manchant com’ des pov’.

    Ils ont dit, ensuite, ce qu’ils en pensaient.

    Non non non !

    Pas du bien on vous assure.

    Et ils ont donc décidé de faire un barouf du tonnerre de Brest pour avertir et leurs collègues, et le président Lula, qui savait lui, par expérience personnelle et depuis longtemps, ce qu’il en était.

    Avertir aussi l’opinion publique, qui elle aussi sait de quoi il retourne vu que 50 à 70% de la société brésilienne est en passe de vivre ou vit dans des conditions identiques ou peu s’en faut.

    Résultat ?

    On vous en fera part mais il a fallu créer des commissions, étudier la question, contacter les services idoines, inscrire les questions à poser, trouver les bons partenaires…

    Bref. !

    Vous avez compris ?

    Et puis, il faut dire que le PT a des problèmes pour le moment.

    Ils ont acheté des votes pour avoir la majorité…

    Chose qu’aucune démocratie au monde ne se permettrait, évidemment.

    Pourquoi cette histoire au fait ?

    Pour dire que puisque nous en sommes à piquer aux autres pays les solutions qu’elles sont bonnes, pourquoi ne pas piquer celle-ci ?

    En faisant mieux même.

    En prolongeant l’expérience tout simplement.

    Même que les medias passant par là et par hasard, pourraient peut-être faire une photo ou deux non ?

    Ne pensez-vous pas qu’une pareille opération, quasi suicide, pourrait être même payante du point de vue électoral ?

    Non ?

    Trop pipeule ?

    Ou pas assez ?

    Ou ridicule car manger des clous pendant des mois, ça n’est pas bon pour le bon cholestérol ?

    Ca alors.

    Avec 5.500 Frs par mois, pourtant, on peut vivre non ?

    Ou alors si l’on ne peut pas, et l’on s’en doute un peu pour avoir pas mal testé, nous et certains de nos amis, cette situation quasi byzantine, pourquoi plus d’un million de Français seraient-ils condamnés à s’en contenter ?

    On ne va tout de même pas mobiliser jusqu’à la fin des temps l’abbé Pierre et les Restos du Cœur, alors qu’on a sous la main des élus dont les sentiments démocratiques devraient les pousser à partager, au moins de temps à autres, la vie et les malheurs de ceux qui les ont peut-être élus non ?