Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

JOURNAL-INFO - Page 73

  • Ouacances en guerre...

    Encore les ouacances ?

    Ben oui quoi!

    On n’ a jamais été aussi proches des prochaines non?

    Alors autant faire durer le plaisir des précédentes…

    Et puis il faut qu’on vous en dise une qui nous est arrivée.

    Une vraie et pas triste.

    Des comme ça on n’en rencontre que dans les joyeusetés récoltées par le ‘’Canard Enchaîné’’. Ou carrément inventées.

    Mais celle-là, on vous jure, elle ne l’a pas été.

    C’est une vraie de vraie. Comme toutes les autres d’ailleurs.

    On a même pris le temps de la copier, de la recopier en fait car il s’agissait d’un avis placardé sur une porte cochère, afin que nul n’en ignore.

    Pour que tout le monde le voie bien, il était imprimé sur un beau papier jaune.

    Et c’est au cours d’une balade à VTT que nous sommes donc tombés dessus.

    On vous propose d’en savourer le goût.

    Goût très provençal, on s’en doute, mais juste littéraire s’entend.

    Emberlificoté des circonlocutions administratives habituelles, le texte, concocté par monsieur le Maire du village dont nous vous tairons le nom, disait ceci :

    ’’Monsieur’’ (On respecte sa bonne réputation par cet anonymat complice on le concède) Untel donc, ‘’maire de ‘’(anonyme aussi le village en question sans cela n’est-ce pas… ?) ‘’ ,ayant constaté avec amertume les appels répétés de la mairie, en matière de divagations de chiens, a décidé de déposer les matières devant les portes des propriétaires.’’

    Ben oui. Vous avez bien lu.

    Force doit, toujours, rester à la loi. Même si sa mise en œuvre doit passer par certains œuvres, sinon basses, de très modeste altitude du fait de la nature. Canine, évidemment.

    Notons déjà, pour la langue française, que dans le texte, la colère magistrale a, probablement poussé le maire à en oublier quelques petites règles de logique.

    Relisez donc et voyez s’il ne manque pas quelque chose.

    Notamment après le mot amertume.

    Nous pensons que, pour une meilleure appréciation du texte, il aurait fallu écrire ‘’ayant constaté avec amertume, le peu d’effets des appels répétés de la mairie, en matière etc…’’.

    Ca se lit mieux non ?

    Mais ce ne sont là que broutilles il est vrai.

    La suite, le ‘’en matière’’, a de quoi nous réjouir un peu plus, puisqu’il est suivi par la décision de ‘’déposer les matières’’, ce qui, du coup, en matière de matières, va en faire un bon paquet…

    Où, dès lors, mettre tout ça sinon devant les portes des contrevenants ?

    Logique non ?

    Mais, bien entendu, le plus plaisant de l’histoire réside bien dans le fait qu’on voit d’ici le manque de commodité évident de l’exécuteur des basses oeuvres, pour distribuer équitablement les punitions non aux toutous mais bien à leurs maîtres indisciplinés, ces mauvais Français comptables désormais devant l’Histoire, d’avoir ainsi vilainement créé bien de l’amertume à un bon maire épris de propreté municipale en général et canine en particulier.

    Exécution de la sentence pas simple comme vous voyez.

    En effet, comment les préposés au ramassage et au transfert des matières aux bons endroits, vont-ils faire le juste choix puisque ce genre d’abominations se trame dans l’anonymat le plus complet et souvent dans l’obscurité, les maimaîtres à leurs toutous leur faisant faire ça en catimini voire à la nuit tombée.

    Mission quasi impossible…

    A moins de bien connaître les bestioles et leurs proprios, évidemment.

    Mais même dans ce cas, telle ou telle matière sera-t-elle bien celle de tel ou tel coupable ?

    Donc, à mettre en place devant telle ou telle porte d’entrée ?

    Et en quelle quantité ?

    Et puis, anciennes ou pas, le vieillissement des matières pouvant donner lieu à bien des interprétations. En effet, comment savoir si les criminels sont de simples primo délinquants ou de vieux durs à cuire de malfaiteurs blanchis sous le harnois ?

    Et comment savoir s’ils ont sur la conscience un ou une douzaine de méfaits ? Et faire la différence entre une erreur de jeunesse et la pratique du mal ?

    Tout cela implique une modulation des peines. Et de la quantité de matières déposées.

    D’autant plus, encore, qu’il faut espérer que de l’état solide les…choses en question, n’auront pas eu la mauvaise grâce de passer, pour cause de rosée nocturne, subrepticement à l’état liquide.

    Excusez braves gens mais en matière de…matières, c’est-à-dire de la santé de nos amis les chiens, voire de la nôtre, il faut tout prévoir.

    Compliqué tout ça. ..

    On ne vous le cache pas : on a là affaire à un quasi problème de Santé publique…

    Avec, en plus, un vaste problème philosophique à résoudre, directement lié à l’éternelle et dramatique crainte de l’erreur judiciaire.

    Ceci est grave.

    D’autant plus grave que la sanction aura été promptement exécutée…

    Problème crucial non ?

    D’autant, encore, que pour parfaire la noirceur du tableau, et en cas d’erreur judiciaire susdite, l’on risque de voir s’instaurer, par pur esprit de vengeance brutale, animale pour ainsi dire, une guerre des… matières, dans le cadre de laquelle les adversaires useront des mêmes droits de représailles, donc des mêmes armes, que leurs bourreaux.

    Imaginez, même, que les uns et/ou les autres s’énervent au point…d’en venir carrément aux mains.

    Aux armes donc. Enfin, probablement aux armes pas mortelles - encore que le haut Var ne manque pas de chasseurs donc de calibres 12 ou 16 -, mais aux armes pour le moins…euh disons, odorantes.

    On est loin de la guerre des boutons ou en dentelles, mais plutôt du genre traditionnellement agressif.

    Voilà.

    On attend.

    Vaguement inquiets on vous l’avoue.

    Heureusement, si la guerre se déclarait, LE journal du coin, Var-Matin, toujours attentifs aux graves problèmes du département, ne manquerait sûrement pas, en expédiant ses grands reporters envoyés spéciaux dans le patelin, de vous faire part des péripéties et peut-être même des pertes horribles de part et d’autre de la population d’un village qui, hormis cette bien vilaine affaire, n’avait pourtant aucune raison de se retrouver ainsi emm…disons emmouscaillés dans une possible guerre fratricide.

    Bon.

    La suite au prochain numéro de Journal-Info ?

    D’accord, d’accord, mais attendez un peu qu’on dépouille toutes nos notes.

    Non, les autres ne sont pas toutes comme celle-ci mais on a pas mal rigolé quand même.

    Au fait, un conseil : aux prochaines vacances, allez, quand même, dans ces coins-là.

    C’est chouette, pas trop fréquenté, et, malgré toutes les âneries, ultra vraies, qu’on vous a causées, ça en vaut vraiment vraiment la peine.

  • J.M.J bis: qui paye?

    Si l’organisation a connu quelques couacs, notamment au niveau de la distribution des repas, - deux journées à la poubelle vu l’obstination des policiers allemands à faire respecter le règlement de circulation par le société fournisseuse de bouffe malgré la délocalisation surprise de certains évènements - les JMJ ont connu de beaux succès.

    Déjà celui d’obtenir une subvention européenne à hauteur de 1,5 millions d’euros. Dix millions de francvs. Un milliard et un peu plus de centimes anciens. Le prix d'une, ( très utile non?)  école maternelle. Pas moins.

    Pas mal la subvention à la religion dans un état laïque.

    Surtout venant d'une Europe laïque, voire athée, beurk, qui fait la tronche à la Turquie pour cause, non dite, d’islamisme et moins dite encore d’islam tout court ?

    Pas mal mais rassurant en fait.

    Tout arrive.

    Bruxelles fait, enfin, preuve de franchise.

    Elle jette bas le masque et affiche non seulement sa tolérance religieuse, mais, on ratisse plus large, sa religiosité.

    Mieux encore, sa catholicité.

    Eh oui !

    Religiosité ?

    Alors, à quand les subventions pour les rassemblements bouddhistes, hindouistes, pentecôtistes, évangélistes ou chamanistes ? Ou, simplement, musulmans ?

    Ah ! C’est vrai ! Musulmans, c’est pas le bon truc, malgré, d’ailleurs, leurs masses bien utiles aux échéances électorales.

    -Et les autres alors ?

    -Bof ! Pas assez d’électeurs possibles…

    -Même pas les protestants et les anglicans ?

    -Ben eux ils n’en ont pas besoin, vu qu’ils ont déjà du fric soit directement par leurs ouailles soit par leurs propres gouvernements, US ou angliches.

    -Oui mais, en France aussi, nous alimentons aussi largement le catholicisme avec 12% ponctionnés directement ou indirectement sur nos impôts sur le revenu ?

    -Ca n’a rien à voir ! Les JMJ c’est l’Europe voyons !

    -C’est vrai, ça change tout. Mais, tout de même, des députés européens ont commencé à râler. On est laïcs, qu’ils ont dit. On a un contrat avec nos électeurs et on va pas commencer à piailler que l’Europe c’est le Progrès, en votant en même temps des subventions qui nous ramènent à la religion d’Etat, deux cents ans en arrière ! Et puis c’est pas prévu par les textes !

    -Ah pardon ! Excusez ! Cette manifestation est strictement culturelle, festive et socialement utile vu qu’on y rassemble de la jeunesse et que même les pas catholiques y sont admis. Ah mais !

    -Admis pour faire du chiffre et de la retape pour la religion catholique ?

    -Voyons ! Quelle idée ! Là n’est pas la question ! Il ne s’agissait que de se rencontrer dans une ambiance d’amitié, de participation, d’amour fraternel, de convivialité sociale donc !

    -Ah bon ! Mais alors il va y avoir un problème aux prochaines JMJ. Elles se dérouleront en…Australie !

    -Mais, cher ami, il n’y a pas de problème. Vu la vitesse à laquelle l’Europe englobe de nouveaux pays, d’ici là, l’Australie aura peut-être intégré l’Union Européenne à ce moment là non ?

    -Ouais ? Et peut-être même que l’Eglise Catholique, en perte de vitesse et qui cherche à gagner des clients, aura-t-elle convaincu le monde entier que ses réunions en prières autour du pape ne sont que des joyeuses et amicales sauteries, totalement dénuées de tout esprit de reconquête et de conversion ou de reconversion aussi non ? Quand on compare le prosélytisme d’une religion d’un milliard 200 millions d’adeptes à celui des…’’sectes’’’ qui, paraît-il ‘’menace’’ 0,4% de faibles d’esprits de la population européenne, - et ne coûte rien au contribuable – (1) tout ça fait un peu rigoler non ?

    -Ecoutez, pour faire taire les grincheux, la subvention on la demandera à l’ONU voilà ! Vous êtes contents ?

    -Pas trop non. D’abord, ce sera encore nos impôts et puis un référendum mondial, vous voyez la complication ? Et pour le contrôle des sommes dépensées et à quoi, je vous le demande…

     

    (1) : Au fait ! Pourquoi n’a-t-on pas demandé aux Européens, s’ils étaient d’accord pour subventionner le catholicisme ? Par référendum par exemple ? Parce que c’eut été trop compliqué ?

  • Incendies parisiens: LA priorité?

    50 morts en quatre fois depuis le début de l’année dans des incendies qui se sont déclarés dans des immeubles pourris.

    A noter, d’ailleurs, que dans le dernier, la responsabilité, non du sinistre mais de l’immeuble, était conjointe entre Etat, Commune et…Emmaüs.

    Toutes institutions et organisations, et surtout excusez du peu la dernière, dont le rôle, la responsabilité, osons le terme, la vocation, est de veiller sinon au confort, ne rêvons pas, du moins à la sécurité, à la vie au moins, des locataires. Nécessiteux qui mieux est.

    Eh bien, une fois encore, la fatalité, le Destin hélas…

    Et il se trouve, - voyez comme le Hasard n’est-ce pas est cruel, et croyez nous si vous voulez -, que, justement, un schéma d’ensemble était prêt, des discussions avaient déjà eu lieu, un travail d’approche avait démarré, des tables rondes avait été organisées, une concertation élaborée, des plans avaient été mis au net, des démarches avaient été entreprises, des études avaient été lancées, des crédits avaient été débloqués (Ca va tout ça ? On n’en a pas oublié ?) pour que des études soient faites en vue d’une tâche pressante à réaliser et qui aurait, évidemment, évité ces drames affreux dans cet habitat de fortune.

    De fortune…il y a des mots qui font mal quelque part.

    Bon, ça va, on va où là ?

    Quid du ou des responsables des incendies, des morts ?

    Evidemment le ou les criminels, dans la mesure où ils ont mis le feu volontairement pour des raisons évidemment peu ragoûtantes, les moindres étant un dérangement grave du ciboulot, la pire, des motivations ou des calculs ténébreux ou insensés que nous n’oserons même pas imaginer.

    Mais si le coupable est un crétin qui a fumé dans son  lit ou laissé son fourneau allumé à côté de sa réserve de pétrole, ou une couverture chauffante pas chère qui marche trop fort quand on ne le lui demande pas, ou un gastronome dérangé amateur de grillades noctambules ?

    Sera-t-il, lui, LE pelé, LE galeux, LE seul responsable de ces atroces sacrifices sur l’autel de la rentabilité en l’honneur du Dieu fric ?

    Parce qu’au-delà des lamentations aussi lénifiantes qu’officielles, il ne faudrait tout de même pas oublier que c’est bien le fric qui est derrière tout ça.

    Et puis l’échelle des, osons le mot, VALEURS qui sont ou devraient être le ciment de notre rayonnante et humaine civilisation non ?

    Au fait, à ce propos, il nous apparaît, soudainement, fort curieux qu’une phrase dite il y a environ un mois par notre président de la République, n’ait été citée par personne.

    Vous vous souvenez ?

    ‘’Lorsqu’il y a le feu à la maison, (mais oui !) a-t-il dit notre président, c’est cela la priorité, pas les détails de confort et de satisfaction quotidienne.’’

    Nous n’avons pas une excellente mémoire mais l’essentiel du message était celui-ci :

    Lorsque LE grand problème est là, il faut tout mettre en œuvre pour le résoudre et ne pas pinailler et dépenser son argent et ses forces à des préoccupations accessoires et superflues.

    En clair, il faut savoir choisir ses priorités.

    Ah ! C’est vrai. !

    La phrase en question a été dite à propos du réchauffement de la planète…

    Donc, elle ne s’applique pas, mais absolument pas, ne saurait en aucun cas s’appliquer, à la pauvreté, à la misère, au désespoir, et, évidemment, à la mort de…de qui ou de quoi au fait ?

    D’une cinquantaine de morts à cause d’accidents quasi domestiques et qui arrivent tout le temps ?

    Hélas bien sûr.

    Mais qu’y faire ?

    Il y a tellement d’autres priorités n’est-ce pas ?

     

  • Nouvelle Orléans: quelle info!

    On n’échappe pas à la radio pas plus que l’on n’échappe à l’information.

    Ni à sa permanence, ni à sa régularité, ni à sa richesse, voire à sa pléthore, pas plus enfin qu’à sa (très très vague) rigueur.

    Exemple : hier sur France Info, un commentateur genre premier de la classe nous assène sévèrement que malgré les medias américains qui brament tous à la super cata avec bandes armées et viols en réunions multiples, ‘’notre envoyé spécial à la Nouvelle Orléans n’a rien vu de tout ça’’.

    Donc, les amerlos sont mirauds.

    Ou ils gonflent leurs infos.

    Et de joindre le ‘’témoignage ‘’ de UN américain qui nous dit que peut-être bien qu’il y a eu ces genres de choses mais qu’en fait il n’a rien vu lui-même, même pas cet hélicoptère sur lequel on aurait, paraît-il, tiré. Donc, rien de tout ça n’est vrai.

    Nuance : le zig est aussitôt contredit par un autre qui vient dire le contraire, à savoir que les gens se tirent dessus, qu’ils règlent ainsi leurs comptes pour un yes pour un no et qu’il y en a même un qui a tiré sur un hélicoptère.

    Le moins qu’on puisse dire, est que le premier de la classe en question n’est pas sectaire. Affirmer une chose en citant un témoignage pour et un contre, c’est prendre, peut-être, un pari un peu risqué.

    D’autant que trente secondes après, il donne la parole la propre l’envoyée spéciale permanente de France Info sur place, laquelle va encore dans le même sens, à savoir que si si, tout cela est vrai, d’ailleurs les télés américaines ne cessent de passer en boucle images et témoignages de gens qui ont vu des choses pas gaies et les racontent, tout bonnement.

    Mieux encore, les journaux US font tous de même.

    Qui croire ?

    Les dizaines, voire les centaines de journalistes états-uniens qui ne peuvent pas tous être en même temps ou chacun de son côté, myopes, presbytes ou hypermétropes, ou alors le distingué envoyé spécial qui estime, tout fiérot, que tout ça c’est rien que des mensonges et des exagérations de presse à scandale, même après avoir entendu UN témoignage contredit par le suivant, puis par sa collègue qui passe tout de même sa vie dans le pays d’où il nous cause ?

    C’était notre rubrique, on vous dit tout et même n’importe quoi pour se faire mousser quand on n’a pas grand-chose à vous raconter.

    En attendant que demain, peut-être, ou les jours d’après, on vienne, lui ou un autre, nous raconter que, effectivement, d’autres témoignages viennent donc corroborer tous ceux que les journalistes américains ont enregistrés ?

    Ca, c’était l’autre rubrique : un journaliste ne se trompe jamais, il ne fait que préciser sa pensée.

  • CSG,RDS: comme Amine Dada!

    Il y a deux années tout juste, le précédent gouvernement assurait qu’il ‘’n’était pas question de toucher à la CSG et à la RDS’’, pour, trois mois plus tard, annoncer, entre les lignes, que les finances étant en baisse, il allait falloir ‘’faire preuve de civisme en participant, toutes classes confondues, à l’effort de solidarité’’ et patati et patata…

    Très bel essai pour ‘’s’en sortir’’, que le nouveau ministre de la Santé nouvellement promu transforma en décision, mâchoire en avant, paupière impérieuse et petite mèche sur le côté pour la photo, en une ponction sur…les retraites.

    Moyen sans risque - les retraités ne manifestant généralement pas le poing levé et n’intéressant que modérément les syndicats - de se procurer de l’argent à bon compte.

    A vaincre sans risque on triomphe sans gloire, mais baste, la gloire, aujourd’hui, la com’ s’en charge.

    Et puis, pour parer aux réactions d’humeur possibles, façon NON au référendum, il suffit de donner un micro coup de pouce auxdites retraites un mois avant les échéances électorales à venir, pour s’assurer un paquet de vote des petits vieux qui ne mangent plus beaucoup et n’ont plus de gros besoins, et, surtout, qui n’y voient plus très bien dans les combines pourtant recuites depuis que la politicaillerie existe.

    Certes, il était sinon vrai mais bien promis que, - croix de bois croix de fer, si je ment je vais en enfer -, on n’aurait de nouveau recours à la même méthode que dans cent ans au mieux…

    Comme on pouvait s’y attendre, et comme le manque de sous s’améliore…dans le sens du trou, il en faut, évidemment, toujours plus.

    Les recettes éprouvées étant les meilleures, restent donc la CSG et la RDS.

    Dieu que ces socialistes avaient de bonnes idées d’inventer, Monsieur Rocard doit en être fier, cet impôt sur l’impôt que le monde entier ne nous envie peut-être pas mais qui va bien nous piquer l’idée un de ces quatre, les autres Européens, eux aussi, ayant bien besoin d’argent !

    Comme ils n’ont que les mêmes recettes pour en trouver, ils tapent dans le portefeuille des moyennement munis, voire les plus démunis, qui sont les plus nombreux et les moins à craindre. Un exemple : les pays de l’Est, Russes en tête, ainsi que les Américains (du Sud du Sud…) qui sont parmi les champions pour promettre des retraites et ne pas les payer.

    La méthode est éprouvée, elle va donc resservir dans quelques jours.

    Elle rappelle, étonnement, celle utilisée par un lointain Idi Amine Dada, potentat criminel et grotesque jusqu’à l’extrême des années 60, ancien boxeur poids lourds dans l’armée british, qui estimait qu’éventuellement marié à la reine d’Angleterre, ils ne feraient, après tout, pas un si vilain couple et qu’ils pourraient ainsi assumer les glorieuses destinées du futur Empire Africain…et la repeupler d’un tas de petits autres potentats aptes à civiliser le continent à la manière de leur quasi divin géniteur.

    Tel que !

    Il faisait juste l’impasse sur l’approbation pas évidente, tout de même, de ladite Queen et, surtout celle de son prince consort qu’on n’aurait, justement pas si facilement sorti de Buckingham contre sa volonté.

    Une paille en somme pour un cinglé assassin de son propre peuple, que l’on accusait, entre autres péchés mignons, de cannibalisme.

    Pour le moins d’ailleurs, puisque, au gré de ses foucades, il changeait de favorites, au gré de ses multiples voyages d’inspections au sein des peuplades locales, dépeintes par les histrions journalistes locaux comme admiratives et reconnaissantes, qu’il lançait des défis, à poings nus en plus, à tous les chefs d’états qui lui déplaisaient, et qu’il confondait, en s’en vantant, son portefeuille personnel avec le budget de l’Etat.

    La méthode, il est vrai, a été maintes fois éprouvée depuis, dans une Afrique que nous avons ainsi civilisée.

    Ce zèbre célèbre avait donc une méthode bien à lui pour se sortir de ses impasses financières favorites.

    Lorsque ses fonctionnaires couinaient qu’ils n’avaient plus assez d’argent pour acheter leur mil quotidien, il abaissait drastiquement les soldes des militaires.

    Il faisait ainsi d’une pierre deux coups. Un, il trouvait des sous, deux, il rendait responsable de l’appauvrissement des uns,…leurs concurrents, les autres, les fonctionnaires.

    Et lorsque les militaires en avaient marre de ne plus pouvoir acheter leur sorgho hebdomadaire, eh bien il faisait l’inverse.

    Et ça a duré.

    Jusqu’au jour où il a bien fallu qu’il plie bagage pour jouir, jusqu’à sa mort il y a deux ou trois ans, d’une retraite dorée au soleil du Golfe - et du golf - Persique, chez un des autres potentats du coin, - il y a le choix - , certains, eux, de leur avenir pétrolier. A moyen terme, il est vrai mais, bof, par les temps qui courent, c’est toujours ça de prix…

    Or donc, dans la France éternelle, surtout côté impôts en particulier, nous usons de la même méthode. A ceci près que nos têtes d’œufs savent rendre la méthode plus juteuse encore.

    Et puis, la civilisation, judéo-chrétienne est bien au-dessus de ces méthodes animistes, païennes quoi !

    La CSG et la RDS, si tout le monde la paye, les retraités, eux, en paient plus que les autres vu qu’ils n’ont plus que des revenus qui baissent avec le temps.

    Manière il est vrai, de les faire crever à petit feu jusqu’au jour où l’on n’aura plus à leur payer de retraite.

    Mais manière élégante. Catholique quasiment, et même un  tantinet jésuitique. Mais l’élégance, disait Brummel, n’est-elle pas celle qui ne se remarque pas ?

    Mourir, certes, mais à feu doux.

    On est des poètes, des raffinés, tout de même.

    Reste que France et pays émergeants même combat même méthodes.

    Que pourrait-on trouver de mieux, je vous le demande ?

    Juste une petite remarque.

    Dire, néanmoins, que nous avons trouvé là une méthode originale de résoudre nos problèmes d’argent, c’est, tout de même, un peu osé non ?