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  • Ouacances à surprises!

    Encore les ouacances ?

    -D’abord pourquoi ce mot ridicule pour dire que vous avez pris des vacances comme tout le monde, enfin ceux qui le peuvent ?

    -D’abord, chers amis, le ridicule est affaire de point de vue.

    Et de tolérance mutuelle. Si vous lisez, allez- y de vos commentaires mais poliment et de manière structurée, argumentée, y compris à l’aide du dictionnaire si nécessaire.

    Regardez les Anglais. Certes, ils consomment avec le thé pas mal de commentaires journalistiques nauséabonds au breakfast mais ils sont extrêmement tolérants : nous sommes des mangeurs de grenouilles, franchouillards, retardataires, trouillards et fainéants, mais ils ne nous ont pas encore envahis afin de nous faucher sous le nez les dernières fermettes encore invendues en Lozère ou en Périgord Noir. Et ils ne nous ont jamais demandé le remboursement des locations toujours impayées de nos soldats des Forces Françaises Libres en 40-45, ni réclamé d’indemnités pour tous les dommages sentimentaux causés aux naïves et blondes petites anglaises et à leurs multiples descendances à cheveux noirs depuis cette belle période.

    Voilà pour la tolérance.

    -Ca recommence… ?

    -OK, OK, on y va.

    Or donc, après la première ballade, nous en avons fait une seconde. A VTT celle-là.

    Pour ceux qui savent, sur un Décathlon comme tout le monde dans le lotissement, et un Specialized que j’avais acheté il y a dix ans quand j’avais un peu plus d’argent…mais qui fonctionne d’ailleurs comme au premier jour. Et pas seulement parce que je ne m’en sers pas souvent.

    -Vroum !! Direction un GR bien sûr.

    Avec, comme mise en appétit, une piste pour tracteur en campagne, sur laquelle nous voyons débouler un quad. Enfin, un mini quad pour gosse de riche, qui, justement, est aux commandes.

    Fluos partout, casque NASA, machoires serrées, pétaradant à tout berzingue, et regard en coulisse pour voir, au passage, si nous l’admirons comme il faut, les bras au ciel et agenouillés dans la poussière.

    Surprise, il est suivi par papa maman en 4X4 pour veiller qu’il ne se fasse pas mal.

    Brave mais pas téméraire.

    Indiana Jones au berceau.

    Une fois le silence et la poussière retombés, nous continuons, bravement, pour tomber sur une barrière.

    Eh oui. Nous vous l’avions bien dit !

    Les GR c’est bien mais les proprios connaissent mieux le droit de propriété que les droits de passage.

    Et comme ils sont souvent copains avec les maires…

    Et que l’IGN c’est loin…

    Discussion polie, de notre côté, casque à la main.

    ‘’Pardon siouplait, c’est pas par là que passe, sur douze mètres cinquante, seulement c’est pas beaucoup, de votre terre, un certain sentier balisé par l’Institut Géographique National de Paris, France ?’’.

    ‘’Oui oui, jeunes gens, mais vous voyez il y a une barrière mais comme vous êtes polis, vous pouvez, mais pas la prochaine fois.’’

    On s’est esbignés et comme des sentiers il y en a pas mal, on est allés ailleurs.

    Mais ailleurs ça grimpait plus.

    Et si monter en danseuse ça fait joli à la télé sur le bitume, et surtout au Tour de France, par contre, dans les sentiers pleins de caillasses, on vous fait pas un dessin…

    Trois, quatre fois, pied à terre.

    Pas du portage, encore, mais tout juste.

    8 kilomètres et des poussières, village en vue, ouf !

    On l’avait senti à l’avance. Pas la lavande, le thyng ou le romaring, mais un truc, du genre Chanel ou Mugler, bref, un machin de blondasse en vacances dans ces merveilleuses pierres de Provence qouâââ ! Et ça va loin ces odeurs, avec un petit mistralet en plus.

    Un tour dans le centre, une vraie fontaine avec de la vraie eau, de vraies cartes postales, une vraie boulangerie qui vend LE vrai journal du Var et du vrai pétrole pour les lampes tempêtes - ça sentait même vraiment pas mal…- et des pinces à linge on sait pas pourquoi, mais bien commodes pour serrer les jeans côté pédalier sinon c’est OTB (1).

    Visite des ruines.

    C’est des ruines.

    Petite balade dans les rues fraîches.

    On trouve du bon miel et du pollen séché à froid. Très très bon.

    Ah, les braves petites zabeilles…

    Ici il n’y a pas trop de Roundup ni d’autres machins toxiques. Enfin pas trop.

    Einstein a dit que le jour où il n’y aurait plus d’abeilles, l’Humanité n’aurait plus que quelques années à vivre.

    Le dernier Science et Vie a dit qu’il s’était un peu gouré. S’il n’y avait plus d’abeilles l’Humanité ne disparaîtrait pas tout de suite mais aurait encore un peu plus longtemps à vivre malgré un Environnement gravement mis à mal.

    Humanité a pas mouru tout suite ? Qui c’est qui fait risette à Du Pont de Nemours ?

    On se console comme on peut.

    Allez. On pense à autre chose et on mange des fruits, très bon pour ne pas boire et doper la machine aux sucres plus malins, moins encrassants et plus rapides que les pastas.

    On redescend et, au passage, un coup de flotte au déboucher d’une petite source, claire, fraîche, sympathique, souriante, qui sort d’un petit tuyau qui émerge d’une jolie plaque de mousse au pied d’un abre.

    Madame s’avance pour en prendre dans la main, commence à boire puis…pouaaaahhhh !

    C’était l’exutoire des cuisines de l’hôtel restaurant, de luxe SVP, 50 mètres plus haut.

    Rien qu’à l’odeur…

    Claire, fraîche, souriante…ouais, ben mon vieux !

    On a tout de même appris que les cochonneries des restaus des riches puaient autant que celles des pauvres.

    Juste avant de repartir, une plaque signalant les fours banals où nos ancêtres et les vôtres, faisaient cuire leurs pains en chœur et en cadence en chantant des trucs devenus depuis folkloriques.

    L’inscription dit : ‘’Les fours banals donnaient lieu à des perceptions de taxes dues aux seigneurs des lieux pour les dépenses de chauffage occasionnées par la cuisson.’’

    Chouette ! Désormais, nous sommes en République. Plus de taxes aux seigneurs des lieux !

    Pour le chauffage et la cuisson on paye seulement aux pétroliers ou à EdF.

    Ca change non ? Un vrai bonheur !

    Allez ! Reprise du GR.

    Encore un motard, crossman fluo lui aussi, qui déboule, euh plutôt, qui y va mollo mollo, pour ne pas abîmer sa pétrolette - et parce que manifestement il a la trouille – et descend moins vite que nous qui sommes follement grisés par le vent de la course démente qui…,non, qui ne se termine pas dans les cailloux parce qu’on freine avant et qu’on redescend tranquillou nous aussi. On a une excuse : nos engins à nous n’ont pas de suspensions hein…De vrais pros…

    Reprise d’un bout de route goudronnée bordée de barrières de sécurité en joli bois d’arbre…

    On regarde de près parce qu’on fouine partout pour se faire des vacances enrichies de nombreux souvenirs.

    Tiens ? C’est du bois devant, mais derrière, c’est de l’acier de chez acier.

    Plus costaud. Enfin assez pour retenir une bagnole de touristes baladeuse.

    Ah funérailles !

    Si on ne fait plus confiance au bois maintenant.

    Et qu’on camoufle la méfiance en planquant les barrières d’acier derrière…

    Au virage, un feu rouge.

    Parce que la route est trop étroite pour avoir deux voies.

    Mais comme c’est dimanche, le feu est éteint.

    C’est bien la peine !

    Et deux intelligents arrivent, en sens opposés, et aucun ne veut céder le passage.

    On croyait être à la campagne et on se retrouve en pleine civilisation…

    Pleine de surprises cette balade.

    Bon.

    Allez dodo pour ce soir.

    Au fait. Vous ne nous avez toujours pas dit comment écailler les sardines sans s’en mettre partout.

    Alors ?

     

     

    (1). Over The Bar. Signifie à peu près, par-dessus le guidon. Dans le langage VTT que nous pratiquons, journal du VTT à l’appui , c’est l’élégante figure qu’on arrive à réaliser quand on se prend le bas du pantalon dans les dents du pédalier. Un dessin ?

     

  • Liste noire à un euro?

    La liste noire des compagnies de navigation aérienne à risques, liste noire vaguement grise , devrait-on dire, vu les avis plus que mitigés qui ont été émis à son égard, n’a, évidemment, pas satisfait tout son monde.

    En réalité, c'est bien tout le monde qu'elle mécontente, sauf, on s’en doute, ceux qui ont décidé de sa composition.

    Mais on en doute même aussi, compte tenu des conditions dans lesquelles elle a été établie et des pressions de toutes sortes qui ont accompagné voire présidé à son élaboration.

    Because ?

    Eh bien pour les raisons que nous évoquions récemment et notamment politiques au niveau des relations d’états à états, lesquelles ne manqueront pas d’en souffrir, quand bien même des efforts pourront, rien n’est moins sûr, être accomplis pour rapprocher les points de vue.

    Il ne faudra pas peiner les sud américains, les Russes, les Africains, les asiatiques, bref, chose ou machin avec qui nous entretenons de bonnes relations pour des raisons politiciennes, voire politicardes que vous savez ou que, plus certainement, vous ignorez.

    Sans oublier les relations commerciales basiques : nous leur vendons ou voulons leur vendre, nous leur achetons ou allons le faire, nous désirons leur appui pour des visées à terme, nous y avons délocalisé ou allons le faire aussi…

    Sans oublier, en outre, le fait que si un pays ferme ses portes aux compagnies d’un autre, cet autre fermera les siennes de n’importe quelle manière. Rétorsion quand tu nous tiens….

    Il faudrait bien en sortir.

    Car la liste publiée prêterait à rire si le sujet n’était aussi grave.

    Dès sa création, elle ne servira à rien.

    Ne serait-ce qu’en raison de la diversité des points de vue et mesures prises dans la communauté internationale.

    Les anglo-saxons ont leur manière à eux d’établir LEUR liste, les Européens font de même, mais à leur façon à eux, les asiatiques, eh bien…pourquoi voulez-vous qu’ils fassent à la manière des autres ?

    Les uns visent les charters, les autres les régulières nationales de prestige à bas prix (pas vus pas pris?), les autres encore les low cost dites normales, les autres enfin les compagnies nationales bien établies,

    A la fois tout et rien pour s’entendre en parlant des langues différentes.

    Quant aux africains, eux, sont plus que directement concernés par la liste des petites compagnies aériennes à risques, mais il y a gros à parier qu’en établir une soit vraiment leur problème.

    Leur problème à eux, mais très mineur, c’est d’avoir une compagnie, qui permette de figurer noblement sur la scène internationale, et de gagner des sous par la même occasion.

    Problème mineur car, de toutes manières ils auraient probablement trop à faire s’ils devaient  se consacrer à débusquer les lacunes techniques, aux problèmes de management, de maintenance, de respect des conventions dinternationales...sans oublier ceux découlant de la corruption, partie intégrante de l’occidental way of life que nous leur avons mis dans le crâne.

    J’ai volé sur une de ces compagnies il y a déjà pas mal d’années et même à l’époque, il fallait pour le faire soit avoir, disons le, du courage, soit, se rendre à l’évidence que Dakar-Nairobi à VTT était évidemment plus long mais bien plus sûr, soit apprécier revivre à chaque voyage les aventures d’Indiana Jones dans ‘’Le temple maudit’’.

    La compagnie en question, poussait la fantaisie jusqu'à nous débarquer, une vingtaine de passagers et moi-même et juste avant le décollage, afin de céder nos places à...une cargaison entière de drogue en partance pour les pays arabes. On a les priorités qu'on peut...

    Aujourd’hui ?

    C’est pas mal non plus.

    On a entendu, ces temps derniers, les commentaires de certains passagers à propos des avions des compagnies dans lesquels ils ont refusé de monter.

    Un membre de ma famille, lui, a fait une expérience similaire : Moscou-Djakarta en Iliouchine des années 70.

    Fils de fer pour tenir les sièges, pilote pas rasé, nettement somnolent, et en tongs pour cause de canicule. En prime, des mégots plein les cendriers et les allées, et les feuillées fleurant fort la vodka…et les résultats des abus qui en avaient été faits. Plus des ratés plein les réacteurs au départ et à l’arrivée…et pour toute hôtesse, un seul mâle maousse genre OMON du Ministère de l’Intérieur soviétique dont la meilleure manière de s’attirer les bonne grâces consistait à ne pas le regarder dans les yeux, à ne rien lui demander mais à lui filer des clopes américaines si possible.

    Tout ceci pour dire qu’on ne peut, cependant, pas vraiment en vouloir aux compagnies et états émergeants en général, et africains en particulier, de l’état de nombre de leurs zincs et de leur perception si particulière des risques que la modernité des aéronefs d'aujourd'hui engendre.

    Vu les bonnes manières que nous leur avons enseignées et surtout les bons exemples que nous avons donnés, en allant gaiement les coloniser, ils n’ont gardé de tout ça que le plus mauvais.

    Et ont intégré, à leur façon, non seulement, vaille que vaille, les techniques mais, surtout, les philosophies, les modes de pensée et les valeurs..morales, de ceux qui les ont colonisés.

    Nous avons voulu en faire des Occidentaux, alors qu’ils n’en avaient nul besoin et que leurs systèmes s’étaient développés à des années lumières des nôtres?

    Eh bien ils nous renvoient notre vilaine image sous forme de caricature.

    Notre caricature.

    On en veut pour preuve la dilapidation totalement incontrôlable des aides financières et alimentaires de certains de ces états selon un système clientéliste bien enraciné que l’effacement de la dette ne contribuera nullement à faire disparaître.

    On est loin de la sécurité aérienne ?

    En plein dedans au contraire.

    Développer l’outil industriel des pays en développement est l’objectif principal du FMI et de la Banque Mondiale.

    Déjà que ces organismes s’y entendent fort bien pour faire suer le burnous aux emprunteurs, l’on ne pense pas que les deux mesures prises hier pour remédier aux problèmes sus évoqués vont changer quelque chose.

    Un euro de plus sur les billets d’avion pour les empêcher de crever de faim et une liste noire à la godille pour faire voler normalement leurs avions à la Dubout ?

    Une liste noire à un euro quoi ?

    On en reparlera.

  • Docu-fiction: mensonge sans risque

    Docu fiction : comme son nom l’indique le procédé n’est déjà, pas clair clair dès le départ.

    Chèvre et chou. Vrai et faux...

    Documentaire est, en effet, un acte bien concret, une pièce à conviction quasiment, qui rend compte d’un évènement de façon objective.

    En fait, de la manière la plus vraie et plus complète qui soit.

    La fiction…eh bien c’est de la fiction.

    De l’invention.

    De l’imaginaire ‘’pur’’ et simple, qui permet toutes les licences, toutes les invraisemblances, tous les mensonges aussi.

    C’est la raison pour laquelle nos guides télévisuels en sont arrivés, depuis peu et tout doucettement, à ‘’combler les vides’’ laissés dans les documentaires par les lacunes du travail des informateurs, pour les combler par des scènes filmées et jouées par des artistes professionnels.

    On le voit, désormais, tout mais vraiment TOUT, est possible…et permis.

    Le mensonge, jusque là relativement affiché, est désormais bien présent. Et s'en flatte.

    En toute impunité cette fois.

    Si, auparavant, le label documentaire contraignait les réalisateurs à une rigueur sinon morale, ne rêvons pas, du moins humblement technique, les erreurs n’étaient pas légion ni très dommageables pour les évènements traités, voire pour les personnalités mises en lumière.

    Les personnages historiques, même récents, n’étaient pas trop maltraités, les documents et pièces utilisés pour transcrire les faits non plus.

    Le petit monde du cinéma et de la télévision était tenu par les actes d’historiens, quand bien même la fraude et la manipulation ont été de tout temps présentes.

    Néanmoins, l’on ne pouvait pas exagérément tordre le déroulement des évènements dont rend compte la mémoire sociale officielle ou officieuse.

    Désormais, on se lance.

    Dans un documentaire retraçant un ou des évènements, - aussi récents que brûlants si possible c’est plus vendeur -, s’il manque des pièces ou des témoignages, on ‘’comble’’ les vides.

    Avec, au mieux, des séquences reconstruites, au pire, carrément inventées.

    Eh oui, au pire.

    Car si un documentaire se doit de coller à la réalité retrouvée, un film de fiction, lui, est une œuvre totalement issue de l’imagination de l’auteur.

    De l’imagination, moindre mal, mais surtout de ses choix, de ses idées, de son caractère, quand ce n’est pas de ses lubies et de ses idées fixes, voire de ses haines et de ses amours particulières, sous-tendant ses comptes personnels à régler.

    Et le mensonge est là.

    Bien présent. Omniprésent car la mode du docu-fiction est désormais bien en selle.

    Après les films de ce genre retraçant la tragédie du 11/01, on a pu voir récemment chez nous, une de ces re-constructions sur l’attentat du Petit Clamart, puis celle sur la nuit tragique où plusieurs centaines d’Algériens ont été tués à Paris du temps de la guerre d’Algérie.

    Certes était présente l’obligation de coller à une histoire interdisant erreurs et invraisemblances, voire mensonges avérés et volontaires pour cause d’idées personnelles à faire passer.

    Et puis, des témoins directs des ‘’deux camps’’ étant encore vivants, il était, d’ailleurs, risqué de prendre trop de libertés avec les faits.

    Tout semble, jusqu’ici s’être passé sans trop de bobos.

    Néanmoins, la porte est désormais ouverte à tous les excès.

    Et ceci dans la plus large impunité.

    En effet, dans le cadre d’un film réellement historique, même retraçant des évènements récents, le réalisateur ne peut tout se permettre. Les documents sont là pour départager, y compris devant la justice, les adversaires de versions contradictoires.

    Par contre, dès lors qu’il s’agit d’un docu-fiction avéré, signalé et dûment présenté ainsi, plus de problèmes !

    Le docu-fiction autorise tous les dérapages, puisqu’il est établi qu’il s’agit d’un document dans lequel, par manque partiel d’éléments, l’auteur se permet, voire est contraint  de les inventer et s’en absout dès lors qu’il l’annonce ouvertement : la ‘’nécessité’’ de sainte mission d’information n’a pu être satisfaite que de cette manière!

    Fermez le ban! 

    Commode non ?

    On peut désormais triturer à sa guise autant les évènements passés que les présents.

    Ainsi verra-t-on prochainement un docu-fiction sur la secte du temple Solaire.

    Le sujet étant dramatique, tragique, on sent venir les dérives.

    Primo, l’évènement, les évènements relatifs à l’histoire, sont pour le moins aussi sujets à caution que sulfureux.

    D‘où, débats et controverses en perspective.

    ‘’Heureusement’, les éléments de fiction, étant ‘’obligatoires’’ du fait de trous dans les enquêtes, ils absolvent d’éventuelles intentions de nuire.

    La divine mission d’informer vous comprenez.

    Fastoche !

    Dans le même registre, on a même vu, récemment, la mode gagner le livre.

    Avec un roman d’un quidam, peu regardant quant l’objectivité due au public par les informateurs qu’ils soient journalistes ou romanciers, roman mettant en scène une malheureuse et virginale jeune fille de bonne famille, séduite et abandonnée par un membre d’une église cataloguée secte, on ne sait trop pourquoi, par les services de l’Etat, depuis, d'ailleurs, désavoués par l'ex-récent Premier Ministre qui, dans une circulaire de mai dernier, a renvoyé aux toiroirs ou aux poubelles de basse police, la fameuse liste des sectes françaises.

    Le but de la manœuvre du digne romancier était évident : discréditer la soi disant secte en question en évitant tout procès.

    Le roman étant de la fiction, l'impunité est désormais totale…

    Brave mais pas téméraire le bonhomme…

    La calomnie sans risque en somme.

    On voit le mensonge, on pèse le danger.

    Vous en avez après votre ex, votre percepteur, votre crémière, votre garagiste ou votre concierge ?

    Pas de problème : pour peu que vous vous en sentiez, et en ayiez les moyens, vous pondez un roman, ou un docu-fiction, même à compte d’auteur, et vous diffusez votre version des faits.

    On peut, désormais, écrire ou filmer n’importe quoi dans la mesure ou la chose est présentée comme de la fiction ou du docu-fiction.

    Ce qui est plus pervers encore car auréolant le produit de la si belle notion de DOCUMENTAIRE, laquelle donne à l’ensemble son semblant de véracité sinon ses lettres de noblesse !

    On est bien parti pour une longue longue série d’empoignades par docu-fiction interposés.

    Car il faut bien se rendre compte que vont fleurir pas mal de machins de la même eau, qui auront à rendre des comptes non pas à la justice qui ne peut rien contre les inventions pures, mais aux opposants aux thèses exposées, qui n’auront  eux, d’autre ressource que de rétablir la vérité, ‘’leur’’ vérité, de la même manière que ceux qui auront tiré les premiers.

    Bel exemple de perversion totale de l’information à laquelle la télévision, le meilleur medium pour ce nouveau genre ‘’d’information’’, nous avait déjà sinon habitués, du moins bien préparés.

    Dans les meilleurs mensonges disait La Rochefoucault, - tiens encore lui -, il y doit y avoir toujours un peu de vérité.

    Ca rappelle le fameux pâté à l’alouette vendu durant la guerre de 39-45, pâté qui portait la mention, Viande d’alouette et de cheval.

    Une autre mention était, hélas, omise sur les boîtes. Celle qui aurait consisté à mentionner qu’en fait, la proportion était de un cheval pour…une alouette…

    Allez, ce n’est pas demain qu’on va trouver la vérité dans l’information écrite.

    Et encore moins télévisée.

     

  • Roulez doucement, sauvez la Planète!

    Génial !

    Miracolo !

    Pour économiser l’essence, en fait pour calmer un tantinet la colère montante des automobilistes, un mirifique et ingénieux conseil vient de nous être donné par un digne représentant de la France d’en-haut qui bénéficie de voitures de fonction dont il ne paye ni le carburant, ni l’achat et moins encore le fonctionnement !

    Le conseil ?

    ’’Roulez moins vite !’’.

    Pour une trouvaille c’est une trouvaille !

    Roulez alegro…ma non troppo.

    Conseil fort judicieux.

    Du niveau de tous ceux dont notre distingué écologiste en chef, Nicolas Hulot, guide et phare du vain peuple qui n’y connaît paraît-il rien en la matière, nous abreuve au quotidien :

    -N’utilisez plus de sacs de plastique…alors que les supermarchés ne nous en fournissent plus, ‘’oubliant’’ d’ailleurs au passage de diminuer les prix des produits qui continueront donc à inclure le prix des sacs disparus mais qui ne vous étaient pas donnés en cadeau ;

    -Faites coulez moins fort le robinet…comme si la facture croissante nous incitait à ignorer la mesure propice à la stabiliser faute de mieux ;

    -Utilisez moins votre voiture…comme si, dans les villes où il n’y a pas de transports en commun, l’on avait le bonheur de disposer d’une flotte de cyclistes bénévoles, proposant gratis de faire les courses en ville à tous les plus de 50 ans qui s’esquinteraient la santé s’ils n’avaient pas de bagnole ;

    -Achetez de préférence les produits bio…comme si les producteurs et les contrôles étaient d’une fiabilité virginale, et comme si les prix pratiqués étaient accessibles au plus grand nombre ;

    -Achetez un véhicule fonctionnant au carburant vert...sauf qu'il n'y a, à notre connaissance, que les bus et pas dans toutes les villes, qui peuvent le faire et qu'aucun fabricant de bagnoles ne s'y est mis...Se méfiant, d'ailleurs, des pétroliers qui voient la chose d'un très mauvais oeil... 

    Des conseils comme ceux-là, on en a des tonnes à vous offrir. Ca ne mange pas de pain et vous permet de vous donner une image de défenseur intelligent et dynamique de la planète, laquelle n’attendait d’ailleurs plus que ces zigs et leurs suggestions pour enfin espérer survivre à l’envahissement de la maladie que vous savez : l’Humanité elle-même.

    Mais cette fois, la génialité, si l’on ose, passe les bornes.

    Roulez moins vite et vous dépenserez moins !

    On en est béats d’admiration !

    De ce conseil bien compris, on en a fait, en bon citoyen tâchant d’anticiper sur les lumineuses recommandations de ses maîtres, la déduction suivante.

    Pour dépenser moins encore, au lieu de rouler à 115, on roulera à 100.

    Puis à 90.

    Puis à 70.

    Puis à 60

    Puis à 50, comme en ville.

    Puis…

    Bon. Assez finassé, nous vous donnerons en exclusivité ce conseil que la rédaction de votre journal favori vous fournit donc gratuitement :

    Pour économiser un max, NE-ROU-LEZ-PLUS-DU-TOUT !

    Quoi on rigole ?

    Essayez, mais essayez donc avant de critiquer quoi !

    Tiens, tout cette pantalonnade nous rappelle que récemment, nous avons été nous baguenauder sur le site de la Fondation Hulot et nous avons suggéré aux ‘’spécialistes’’ l’animant, quelques pistes que nous pensons utiles à nos contemporains.

    Ainsi, nous leur avons rappelé qu’au lieu de s’en prendre aux 4X4 - qu’ils incitent leurs fidèles lecteurs à accuser de tous les maux, voire à leur crever les pneus, tout cela sans y connaître que pouic -, ils devraient se renseigner. d'abord

    Eh oui. C’est le boulot premier de qui pense être journaliste.

    En l’occurrence et on le rappelle, question place, émanations de CO2 et consommation, les crânes d’œuf écolos feraient mieux de consulter toutes les revues techniques automobiles. Ils se rendraient ainsi compte qu’ils parlent sans savoir. Les revues en question, on les trouve chez tous les marchands de journaux. Vulgarisation scientifique au coin de la rue.

    Parler sans savoir est le propre des prétentieux stupides. Excusez le terme mais c’est très exactement la définition que l’on peut donner des individus qui prétendent savoir et juger sans argument aucun si ce n’est ceux qu’ils inventent.

    Réponse des intéressés à notre remarque sur la nécessité d’y aller mollo sur ce genre de choses: ‘’Nous conseillons l’ensemble de la société afin d’apporter des éléments de réflexion (sic) que chacun est, ensuite, à même de gérer comme il l’entend’’.

    Autrement dit, en manque (une fois de plus) d’arguments, on botte en touche, histoire de dire poliment tout juste, allez vous faire voir ailleurs.

    Sans nous décourager, nous avons réitéré nos conseils.

    Et avons proposé, cette fois, à nos distingués conseilleurs, qui ne sont pas que l’on sache les payeurs, d’inciter les humains à manger un maximum de chose crues, fruits, légumes, voire protéines diverses animales ou végétales.

    Pourquoi ?

    Eh bien sans chercher à faire de la retape pour ces adeptes de ce mode de nutrition, il nous paraît, le mode, aborder les vrais problèmes c’est-à-dire, in fine, aller vers la bonne solution.

    En effet, développer le manger cru offre une foultitude d’avantages évidents et absolument sans équivalents ni contradictions possibles.

    Supposons, pure hypothèse d’école, que le monde entier s’y mette.

    Cette manière de faire permet, déjà, d’économiser sur tous les types de combustibles et d’énergies : gaz, fuel, électricité nucléaire ou hydraulique voire solaire.

    Et ce non seulement au niveau de l’utilisation directe pour faire cuire, mais également pour le transport et l’utilisation desdites énergies. Mesurez et vous verrez l’ampleur qui va la trouver saumâtre...mais pour le plus grand bonheur de notre atmopshère..

    En premier lieu, les fournisseurs et utilisateurs de premier niveau, de ces énergies.

    Suivez mon regard : des pétroliers à ITER, en, passant par EdF, GdF voire même les marchands de bois et charbons.

    Mais aussi les fabricants de camions pour le transport, de voitures pour tous les personnels, les sociétés d’autoroutes, les garagistes, les compagnies d’assurances et, en ribambelles par effets domino, tous les secteurs concernés de près ou de loin.

    Mais cela ne s’arrête pas là.

    Les agriculteurs locaux seraient évidemment intéressés au premier chef puisque les produits fruitiers et légumiers en question sont d’autant plus utiles que leur fraîcheur est garantie.

    Donc, minimum de transports. On consomme sur place, dans les villes et leurs proches secteurs.

    Et, tant qu’à faire, en produisant, VRAIMENT bio, les engrais et produits de traitement, issus du pétrole, seraient, eux aussi, mis au rancart.

    Quant à tous les produits transformés possibles et imaginables, pensez donc à la tête des patrons de supermarchés au fur et à mesure de la mise en place d’un tel système pour le moins nouveau. Manger nature, et s'abstenir de tout ce qui est vendu en pots, en boîtes, en conserves, en sachets, surgelés ou pas, bref, tout ce qui est travaillé, trituré, aromatisé, homopgénisé, aromatisé, pasteurisé, en un mot comme en cent, tous les produits qui ne sont plus dans le même état que celui des origines.

    Le Système entier remis en cause.

    Cul par-dessus tête. 

    La grôôôsse cagastrôôfe comme on dit chez moi. 

    On voit d'ici la tête des fabricants, producteurs et autres transformeurs. 

    Et on ne vous parle pas des patrons, des hommes politiques, des medias, des experts, des syndicats, bref, de tous ceux ( y compris vous et moi) que les idées nouvelles dérangent parce qu’elle les contraint à faire travailler leur cervelle en s’apercevant qu’ils ne sont pas aussi merveilleux qu’ils se l’imaginent. D’autant qu’un tel système, cautionné par 5 ou 6.000 ans de ‘’civilisation’’…cuite, cela vous façonne plutôt les gênes et le cerveau…

    Ca vous paraît dingue tout ça?

    Utopiste ?

    Dites voir, qu’est-ce que l’Utopie ?

    C’est s’imaginer que la société humaine va fonctionner très bien alors qu’elle est sous-tendue par des lois du marché totalement invraisemblables, au risque, évident, de voir bientôt la machine s’enrayer ?

    Ou bien est-ce revenir à des conceptions et à des pratiques proches de la Nature…à l’opposé, bien sûr, de celles que avons tous aujourd’hui et, semble-t-il, depuis bougrement longtemps et pour pas mal de temps encore ?

    Pratiques proches de la Nature ?

    Mais oui, vous savez bien…Cette Nature que, justement, toutes les législations et règles de Progrès, les manières de faire modernes, mettent à mal suscitant, pour tenter de trouver des solutions, des conseils stupides tels que ceux dont nos guides suprêmes nous abrutissent.

    Le cru sauvant la Planète ?

    Ne rêvons pas mais entre nous, n’est-ce pas vers ce genre de pratique que nous poussent même les pouvoirs publics avec leur pub : ‘’Mangez cinq ou six fruits et légumes tous les jours’’…et avec les mises en gardes répétées contre les dangers générés par les, de plus en plus louches, manipulations des produits alimentaires.

    Püisque, quelque part, ce mode d'alimentation là, titille nos penseurs et décideurs mais que les intérêts pour ne pas s'y convertir sont vraiment trops gros à avaler, difficile d'en faire la promo d'un seul coup d'un seul n'est-ce pas? 

    Au fait, nous avons, modestement, suggéré tout ça à la Fondation qui va sauver la planète.

    Vous savez quoi ?

    On attend encore la réponse.

    C’est sûr, que si on ne se contente pas de replâtrer mais qu’on remet tout le Système en question…

    C’est pour ça qu’il ne faut pas rêver.

  • Agribio: des promesses...

    L’agriculture biologique, prônée par tous les individus conscients des dangers des pratiques agricoles, y compris ‘’raisonnées’’, usant ou abusant des engrais, insecticides et pesticides chimiques, est, chiffres en main, la seule pratique pouvant nous permettre d'espérer que sa généralisation contrubuera à une diminution des pollutions diverses et du réchauffement du climat par accumulation de CO2 en particulier.

    En foi de quoi, les experts de bonne foi, et des plus fiables, nous disent qu’il vaudrait mieux ne pas tarder et retarder la conversion massive de l’agriculture, des agricultures, fut-elle progressive, à ce mode de production de fruits, légumes et produits animaux.

    En foi de quoi l’on pourrait s’attendre à une diminution, contrainte par un durcissement des lois et règlements en vigueur, des nuisances de l’agriculture dite, à tort, traditionnelle - sauf à entendre par là que les nuisances chimiques le sont…- et à une aide accrue au développement de l’agriculture biologique.

    En foi de quoi, lesdites lois renforcent de bien curieuse manière…lesdites nuisances, notamment en Bretagne, aux sols et aux eaux déjà nitratés à mort, en facilitant, entre autres pratiques, les élevages de plus en plus importants de volailles et de porcins. Et en supprimant, la plupart des barrières administratives limlitant, jusque là et tant bien que mal, les nuisances susdites.

    En foi de quoi, deux agriculteurs de la région parisienne, vont perdre leur agrément biologique, pour cause de pollution…obligatoire de leur propriété, vu que diverses infestations des terres environnantes, pas bio pour un sou évidemment, ont nécessité des pulvérisations massives de produits de traitements…chimiques sur un large secteur…dans lequel ils se trouvent malheureusement englobés...

    Si l’on pouvait,, à ,la rigueur, concevoir l’urgente nécessité de sauver des cultures, mises en péril par une menace impossible à juguler autrement, on ne comprend plus du tout le fait que les malheureux ne pourront espérer aucune indemnisation pour la perte de leur outil de travail durant un nombre d’années indéterminé.

    En effet, si la pureté et la propreté de l’air et des sols ne sont pas contagieuses, la pollution, elle, l’est bel et bien.

    Tout autant que le nuage de Tchernobyl.

    Et nos agriculteurs bio devront attendre pas mal de temps avant que leurs terres se nettoient.

    On s’attend à ce que les promesses écologiques, tararatsointsoin, reprises par les gazettes et les discours officiels, soient suivies par des actes.

    On attend aussi que les medias fassent leur boulot.

    On attend…