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  • Sauver la Nature: LA solution?

    Notre Hulot national et planétaire nous fait des reportages fabuleux.

    Non non. Sans blagues.

    Nous, ici, on les a tous les six et vrai de vrai, on peut y admirer les merveilles de la vie, sur la planète, que tous les fans du Progrès pourrissent à qui mieux mieux, alors qu’ils applaudissent à tout rompre les efforts de ce même Progrès qui nous fait aller découvrir, aussi, la vie mais sur les autres planètes…que les hommes vont, inévitablement pourrir de la même manière.

    Tant il est vrai que le but de ces milliards publics dépensés par les états, avec comme bonne excuse, la ‘’Grande Aventure de l’Homme conquérant l’Univers’’ (pas moins) iront enrichir, une fois de plus, les entreprises privées, sans pour autant résoudre quelque peu les problèmes sous lesquels croule la Terre.

    Ceci pour dire que si les films de notre ami sont superbes, ses numéros de casse-cou et d’auto mise en scène ne sont pas absolument indispensables aux excellents scores des émissions, cassettes et DVD mais y participent bien.

    Bémol : sponsorisé au départ par le plus grand pollueur chimique de la planète, il a fini par s’en désolidariser pour n’accepter que des partenaires nettement plus convenables et moins polluants, à part les compagnies aériennes qui elles, polluent toujours autant, tout comme les moyens de transports plus que modernes, avions, hélicos, bateaux, camions et véhicules divers à essence ou au gazole mis en œuvre pour nous faire découvrir les beautés d’une planète encore propre.

    Certes, il faut ce qu’il faut.

    Les ONG elles-mêmes, ne crachent pas sur les Toy de 4,2 l qui crachent, eux, et allègrement, leurs 280 à 292 grammes de CO2 au kilomètre.

    Près de trois fois plus qu’une Citroën ou Peugeot citadine mais, n’est-ce pas, avec ces micro bagnoles du pauvre - ou presque - l’aventure africaine ou asiatique filmée ferait encore moins sérieux que celle de Tintin au Congo…laquelle l’est, il est vrai, infiniment plus.

    Cela dit, la Fédération pour la Nature et l’Homme (FNH) de notre médiatique aventurier, a lancé, nul n’en ignore, une grande campagne, fort intéressante d’ailleurs sur le Net, et partant d’un très bon sentiment, en incitant tous les humains de la galaxie à faire les gestes qui, chaque jour, contribueront, peut-être, à sauver la Terre.

    Genre BA quotidienne.

    Bon sentiments encore.

    Néanmoins, on ne voit pas très bien comment les terriens vont en faire plus, vu que tous les gestes en question nous ont été mille fois rabâchés et par les groupements divers de défense de la Nature, et par des association de consommateurs et par nombre de gouvernements, qui s’en sont d’ailleurs tenus aux recommandations en oubliant de donner l’exemple voire en allant carrément en sens inverse desdites recommandations.

    Ainsi, l’on attend toujours la multiplication des points de vente de GPL, l’aide, actuellement faiblarde, à la mise au point et à la diffusion des véhicules réellement non polluants, l’affectation prioritaire des crédits à la recherche dans ce domaine ainsi que tous les domaines annexes et connexes.

    On attend encore des efforts véritables sur le développement des transports collectifs, les contrôles sur le ferroutage, les poids lourds enfants chéris du système économique, la chasse au gaspi dans tous les domaines de la grande distribution où l’on innove, invente, et diffuse de manière aussi échevelée qu’irresponsable, toutes sortes de nouveautés, de conditionnements, de produits, de systèmes qui, certes, rapportent gros, mais uniquement aux fabricants et distributeurs aux détriment des acheteurs et de leur environnement.

    Car depuis que notre civilisation technico-marchande existe, c’est-à-dire grosso modo depuis une cinquantaine d’années, tous les produits indispensables sont présents sur le marché, et même au-delà.

    Dès lors que les décideurs mondiaux ont fini par voir où se trouvait LE vrai problème que devra vaincre l’Humanité sous peine de disparaître, l’on voit de moins en moins clairement l’utilité de pousser irrémédiablement et infiniment notre système à produire toujours plus, toujours nouveau et toujours plus cher, donc, en gaspillant plus.

    En suivant indéfiniment les lois du marché et afin de ne pas tomber dans la déflation, notre sacro sainte civilisation est donc condamnée à une chute à vitesse exponentielle vers le fond du trou en quelque sorte.

    Selon, l’irréfragable loi e=1/2 de gt2, plus le temps passe et plus le fond s’approche vite puisque la vitesse s’accroît de façon exponentielle.

    Produire plus pourquoi ?

    Au début du siècle dernier, l’on comptait environ 200 à 300 articles divers disponibles sur le marché.

    Cela allait du pantalon à la brosse à dent, en passant par le tricycle de Dion Bouton, les produits alimentaires classiques, les supports chaussettes, les baleines de corset, le savon de Marseille, la chaise de cuisine, le crayon d’ardoise et l’appareil photo 6X9 de monsieur Eastman Kodak pour les archives familiales et le camembert siffleur pour la détente.

    Toutes choses qui faisaient de vous, si vous en étiez l’heureux et riche propriétaire, l’homme moderne dont nombre de nos aïeux ont, paraît-il, espéré.

    Ils ont rêvé, le Progrès l’a fait !

    Et bien au-delà…

    En gaspillant avec une consommation frénétique que nous, mais pas tous, commençons à remettre en question.

    Mais à laquelle sont désormais scotchés deux milliards de Chinois et d’Indiens, sans oublier tous les crève la faim de la planète qui à la fois rament comme des malades pour consommer plus et polluent conséquemment à tout berzingue, ce que nous ne saurions leur reprocher vu que nous en avons largement fait notre part.

    Car il est là le fond du problème et pas dans les incitations boyscoutaires gentillettes mais guère moins efficaces que ne seraient des décisions de boycottage, bien costaudes, de toutes les inutilités de notre système.

    Mais qui se décidera à jeter l’anathème sur les téléphones portables, sur tous les produits jetables du genre rasoirs ou outils d’écriture même plus rechargeables, sur les produits alimentaires de plus en plus sophistiqués qui incitent aux surconsommations (compensatoires et affectives ?) et poussent à oublier ce qu’est la cuisine simple, sur tous les produits de mauvaise qualité, irréparables, donc jetables, et qui ont pour noms chaussures, vêtements, et meubles en tous genres ?

    Qui osera les boycotts ?

    Pas la FNH évidemment qui se contente, prudemment de donner des conseils afin de ne pas attaquer de front le système, voire les medias qui se nourrissent de publicités, piliers indéboulonnables de l’audiovisuel.

    La Fondation en question se lance, d’ailleurs, jusqu’à user de méthodes pas très humanitaires, voire humaines, du genre, haro sur les 4X4..!

    En oubliant de s’informer auprès les banques de données pourtant bien faites et qui modèreraient ce genre de jugement hâtif.

    Jouer les sauveurs en cherchant des boucs émissaires en temps troublés est à la portée du premier populiste venu.

    Lorsque tout commencera à aller vraiment mal, - on y va tout droit - on se doute qu’il va falloir en trouver des boucs émissaires coupables désignés pour éviter de faire des autodafés des vrais responsables qui ne penseront qu’à s’esbigner.

    Qui mettra-t-on en cause ?

    Les babas cool qui ne foutent rien d’autre que de fumer les yeux dans le vague ? Les mauvais Français qui auront mal voté au referendum prochain ? Les contribuables qui ne paient pas assez d’impôts? Les vieux qui ne rapportent plus rien et qui râlent quand on augmente la CSG et la RDS? Les sectes évidemment et tout simplement parce qu’elles sont des sssectes? Le mot n’a aucune valeur légale mais on s’en fout, avec beaucoup de S ça fait mieux vendre…les journalistes connaissent bien la recette.

    Ou quoi encore ?

    Les mangeurs de cru qui font dégringoler le système ?

    Vous savez ces fondus qui ne font rien cuire ?

    Vous n’en avez pas entendu parler ?

    Mais si, ils mangent comme vous et moi mais sans faire cuire quoi que ce soit.

    Ce qui, en toute bonne logique, ne saurait nuire. Le toubib de ma famille nous a toujours dit que les crudités contenaient beaucoup de vitamines.

    Et la logique me permet de conclure que dans tout le reste, on ne voit pas pourquoi ce serait différent.

    Bon, bref.

    Imaginez un peu que ces zèbres là aient raison et que tout le monde s’y mette.

    Imaginez, essayez seulement : plus besoin de transformer, de faire cuire, donc plus besoin de supermarché, plus besoin de camions, plus besoin ou bien peu de pétrole et de pétroliers…

    Des dangers ces gugusses.

    Donc, c’est des fondus et les medias se sont chargés de leur tailler des maousses costards.

    Tiens au fait, si, effectivement, tout le monde s’y mettait, ça ressemblerait à un début de solution non ?

    Comme nous ne sommes pas très spécialistes, nous avons posé la question suggestion à la FNH il y a 15 jours.

    Depuis on attend.

    Sûr que si c’était un bon plan, il nous aurait compris et répondu notre sauveur acrobate non?

    Mais, tout de même. Rendez-vous compte. Des milliers d’emplois supprimés, les paysans se mettant à fournir les villes proches en fruits, légumes et les bestiaux locaux vendus quasiment sur place. Reconversion quasi obligatoire de foules de ‘’spécialistes’’ en travailleurs de la terre…

    Un vrai bouleversement.

    Le système par terre quoi !

    On n’ose même pas y penser.

    On va y réfléchir en vacances durant, pour commencer, une semaine.

    En attendant, je vais écailler mes sardines. Un boulot de chien.

    Ca part de partout . Jusque sur les lunettes évidemment. Et j’en oublie toujours deux ou trois qui se retrouvent au fond du gosier…commode quand on mange....

    Pour reprendre son souffle c'est pire...

    Si quelqu’un connaît une recette pour ne pas en coller partout, j’achète.

    Salut.

  • Miracle au bout du portable.

    Ce n’est pas nous qui allons nier l’utilité du téléphone portable.

    D’abord parce que, si nous le faisons, vous allez, à juste titre, nous agonir de sottises du genre classique, ‘’Va donc eh ringard’’, ou, plus amène et charnellement humain, ‘’Ouai c’est bon pour la com’’, ou ‘’Pour parler à ma copine que j’en peux plus’’ ou ‘’Pour causer à mon mec que y en a qu’un comme lui’’,voire, pour les agressifs, ‘’Paranos et schizos,  tous au gnouf !’’

    Ensuite parce qu’en cas de panne ou de crevaison (de voiture de voiture) c’est bien utile et, puis, il n’y a rien de mieux pour avertir la police d’un accident dont on est le témoin.

    Même, magie du progrès, qu’il est aussi inouï qu’indispensable, vital même, de pouvoir se photographier et d’envoyer son image à l’être aimé(e) voire pour jouer comme les Anglais à qui filmera le baston, le plus crétin et le plus trash avec les passants qui n’ont rien compris au si fin  humour british.

    Tout cela est bien connu de la fine fleur de nos amis qui est bien consciente que sans le portable…prout, plud’bonhomme ou de bonne femme.

    Bref : ON NE PEUT PLUS VIVRE SANS !

    Ceci dit, mon épouse préférée et moi-même avons acheté, chez Darty- si-t’as-pas-confiance-tu-vas-chez-Carrefour-et-c’est-pareil, deux téléphones portables Alcatel, la marque aux PDG parachutes dorés, d’un modèle ancien. Très ancien. Du genre rien que pour se parler.

    C’était il y a deux ans.

    Le contrat était signé non pour un forfait mais pour l’usage de cartes. On n’aime pas les fils à la patte et le collier de chien.

    Parce qu’on se méfie de celui qui tient l’autre bout de la laisse vous pas ?

    Au bout d’un an et demi, tout juste, les deux téléphones en rideau.

    Réparation ?

    Chez Darty si-t’as-pas-confiance-etc-etc… ?

    Ben oui !

    La confiance était bien là !

    On  nous a répondu bien poliment:

    ‘’Non monsieur, non madame, on peux plus réparer. Fini a pu pièces…’’

    ‘’Pardon ?’’

    ‘’Ben oui c’est normal, c’est un modèle ancien !’’

    ‘’Ancien ? Mais il n’ont que 18 mois !’’

    ‘’Oui mais le modèle date d’il y a 5 ans…’’

    Argument béton.

    Renforcé par un :‘’Entre nous, il faut les changer tous les deux ans c’est mieux. Et puis il y a tellement de perfectionnements en plus avec les neufs…’’

    Une année de vie de chien compte, paraît-il pour sept années de la vie d’un homme mais une année de vie d’un téléphone en compte, au pif, environ 15 à 20.

    Tout va si vite ma brave dame...

    Vous savez quoi ?

    On s’est remis à vivre à l’ancienne.

    Et vous savez quoi ?

    Ca marche !

    On continue à se parler, on continue à se voir, tous les jours, on s’aime comme avant, on ne maigrit pas, certes, on est obligé de se souvenir des courses plutôt que d’appeler du bout de la gondole pour savoir s’il faut acheter du lieu noir ou du colin, mais c’est bon pour la mémoire. En plus c’est du poisson vous voyez.

    Echec à la société de consommation : deux clients de perdus.

    Oui mais. Parce que l’histoire universelle du Progrès triomphant ne saurait s’arrêter sur un si cuisant mais si piètre échec, voilà t’il pas qu’un gus me téléphone, avant-hier aux aurores et me dit, avec un accent bizarre de quelque part dans le système solaire, : ‘’Vous êtes bien monsieur Machin ? Monsieur Maximilien Gustave Machin ? Oui ? Eh bien cher Monsieur vous avez gagné un téléphone portable que vous offre Bouygues System and co etc etc..avec, tenez vous bien, téléphone SMS, 356.763 couleurs, camera zoom numérique et en plus cadeau de deux mois de communication à un tarif préférentiel de 10 euros TTC.’’

    Un peu interloqué par ce sort mirifique et généreux qui m’a méchamment ignoré 60 ans de ma vie et qui se manifeste d’un coup en m’inondant de somptueux dons du ciel, je lui demande, ‘’C’est sûr qu’elles y sont toutes les 356.763 couleurs ? Et s’il m’en manque une ou deux, je peux rouspéter auprès de monsieur Bouygues?’’

    Remarquez bien que je suis resté poli, je ne lui ai pas demandé si la machine gratuite faisait ou pas le café, mais j’aurai pu.

    Un peu gêné d’avoir affaire à un demeuré, mon interlocuteur me dit, ‘’Mais ce n’est pas à Monsieur Bouygues que vous aurez affaire, c’est à l’entreprise.’’

    Mais c’est bien sûr ! Voilà l’explication de mes malheurs. Une machine qui vend des machines. C’est pas humain cette chose !

    Je comprends enfin pourquoi la Secu met si longtemps à me répondre. Il faut le temps qu’elle se mette en marche, qu’elle trouve le bon programme, qu’elle se goure une fois ou deux et qu’elle s’auto-remette en droite ligne, puis qu’elle s’arrête pour la pause café, qu’elle pique un petit roupillon, qu’on lui fasse son entretien courant, et puis qu’elle le coupe, le courant, vu que pour les machines, il faut aussi des RTT à cause de l’usure.

    C’est pas comme les humains pour qui les RTT ne sont que du luxe de prolos à casquette.

    Alors quoi ?

    Eh bien j’ai fini par demander au monsieur si je pouvais avoir un téléphone comme avant, uniquement à carte.

    Eh bien il m’a dit non.

    ‘’On vous fera un geste commercial et on vous offre, l’abonnement à 29,90 euro par mois. ‘’

    ‘’Offre ?’’

    ‘’Oui en payant 29,90 euros par mois.’’

    ‘’Non merci monsieur ai-je répondu,. Au bout de la laisse je me sens pas à l’aise.’’

    ‘’La laisse ?’’.

    ‘’Ce n’est rien, ce n’est rien, ai-je repris, estiment peu honnête de faire perdre son temps à un employé de monsieur Bouygues en lui expliquant mon refus philosophique d’une société moderne qui se prend les pieds dans le tapis en mélangeant les genres puisqu’elle confond les hommes et les bourricots.

    Mais pour lui faire part poliment de mon sincère intérêt pour les avantages économiques de la délocalisation savante des centres d’appels à l’autre bout de la galaxie et ma connaissance de ma géographie du certif, je lui ai demandé : ‘’Au fait, vous appelez d’où ? De Calcutta ? De Marrakech ?De Tien Tsin, ou d’Oulan Bator’’

    ‘’Non monsieur, j’appelle de Villeurbanne.’’

    Entre nous je ne l’ai pas cru vraiment mais bof, peut-être qu’à Oulan Bator, les mongols Extérieurs se mettent à se syndiquer aussi et à demander deux bols de riz par jour au lieu d’un et qu’à ce tarif, Monsieur Bouygues préfère ne plus délocaliser.

    Voilà.

    Toute cette diarrhée aussi verbale que matinale pour vous dire qu’une fois de plus, je n’ai rien compris à la société moderne, au progrès et que j’avais tort de ne pas faire confiance à une société qui a fait une OPA définitive sur le Dieu de la Chance et l’a guidé afin de me consoler de la perte irréparable de mon téléphone portable.

    Génie du modernisme et des multinationales : un client triste et hop, un coup de baguette magique et le client est satisfait !

    Car l’appel en question c’est vraiment, vraiment, le Hasard. Et la petite main virginale de mademoiselle Bouygues, - enfin on suppose -, qui a tiré le bon numéro – de portable – a été guidée par ce seul Hasard, quasiment la Divine Providence, puisque sur un milliard 758 millions 625 malheureux, c’est tombé sur moi.

    Cet heureux hasard, je me répète, n’a donc absolument rien à voir avec le fait qu’il est survenu, exactement deux jours après que mon numéro de téléphone de portable ait été automatiquement résilié vu que je ne téléphonais plus. Et que le marketing et la gestion du fichier clients font partie de la stratégie de l’entreprise, comme de toutes les autres.

    Le Hasard on vous dit.

    Donc, comme on dit à Rome : MIRACOLO !

    Tiens, au fait, vous savez que le pape est mort ?

    Oh pardon…

  • Informer le peuple: le rêve!

    La navette c’est plus la joie…

    C’est le constat aussi subtil qu’intelligent qu’a fait un journaliste, éditorialiste pardon, du journal Nice-Var-Matin, commentant le départ de l’engin pour la station spatiale que vous savez, enfin on suppose.

    Entre parenthèses, nous tâchons de suivre le journal en question, car il représente pour nous la substantifique moelle de ce que sont les journaux de la civilisation profonde du XXI° siècle, censés, comme le disait un confrère américain mais exemplaire (on n’en a trouvé qu’un), ‘’réconforter les affligés et affliger ceux qui vivent dans le confort.’’

    Ce qui veut dire que le et les canards en question font tout le contraire. Fastoche.

    En langage populaire.

    Car en franglais multinationo-économique, on dit efficient.

    Eh oui bourricot...

    Ca rapporte plus de conter les émois de la monaco ou hollywoodo pipole que les angoisses des virés de la Samaritaine.

    Et quand on commente l’actualité ailletèque, on émaille sa prose d’un brin de poésie. Un grand reporter est avant tout un homme. Sensible et généreux.

    Alors, pour nous faire rêver en vulgarisation scientifique façon supermarché, notre homme commence par nous dire que ‘’la catastrophe de Columbia est effacée, pour l’instant, mais que l’aventure continue’’.

    Et il regrette, cependant, ‘’la mission, le rêve, ne sont plus tout à fait les mêmes’’.

    Le rêve, vous savez, la mission première des medias ?

     Alors quoi?

    Eh bien ‘’la planète souffre de mille maux’’.

    Oui mais quoi ? D’un côté vous nous dites qu’il est dommage que le rêve disparaisse et de l’autre qu’il est dommage que l’humanité souffre.

    Faudrait savoir non ?

    Vous n’avez rien compris : un grand éditorialiste est équilibré dans ses propos.

    Il suffit de dire tout et son contraire.

    Juste après.

    C’est l’information sans risque et qui ratisse large.

    LE REVE DES HUMAINS

    Et pour faire humain, notre plumitif déplore la douleur de ne plus (applaudissez l’original) ‘’regarder vers le ciel’’.

    Ah bon !

    Il va donc tout nous expliquer : les tsunamis, la pauvreté dans le monde, l’environnement qui fout le camp, ces damned 4X4, les golden parachutes, le SMIC qui baisse, la CSG qui monte et c’est pas fini malgré les promesse qui n’engagent que ceux qui y croient, les 15.000 vieux tués par l’impéritie des décideurs et l’égoïsme de leurs enfants, le plombier polonais et les usines délocalisées en Hongrie, bref, il va nous dire comment faire pour mieux orienter le monde.

    Ben non.

    Il nous dit ‘’le monde a changé, s’est inventé d’autres défis’’.

    Lesquels ?

    Mystère et boule de gomme.

    Ah si : les Bush programmes La Lune, Mars…

    Certes, note-t-il, les crédits de la NASA sont en baisse, mais il ne dit pas que pour aller se faire bronzer au bord des canaux martiens, les crédits en question vont être multipliés par 100, au bas mot.

    Il va donc nous dire qu’il faudrait peut-être les utiliser à s’occuper des ‘’mille maux’’ de la planète.

    Ben non.

    Pourtant, les programmes spatiaux n’ont jamais apporté un sou percé à la lutte contre la pauvreté, la famine, les inégalités sociales, voire même les problèmes de santé à part les études qui ont solennellement montré qu’on pouvait procréer en apesanteur.

    Vous vous souvenez ?

    S’envoyer en l’air sans même s’aider des oreilles, c’était le but d’une des expériences, secrètes il est vrai, tentées dans l’espace il y a quelques années.

    C’est à des choses comme ça qu’on mesure toutes les merveilles dont nous gratifie le Progrès et le Science.

    Seul but ?

    Mais non !

    Moi qui vous cause, j’ai acheté il y a quelques années, une ‘’casserole spatiale’’.

    Un truc en céramique tout blanc tout lisse qui chauffait comme une casserole normale mais qui, du fait de sa constitution en céramique (comme les tuiles qui, comme la navette, se décollent) résistait à la chaleur très longtemps sans se casser.

    Comme une casserole en alu qui file l’Alzheimer d’ailleurs.

    Pour une trouvaille c’en était une.

    Jusqu’au jour où elle m’a glissé des mains et volé en éclats sur mes carreaux en grès…cérame couleur Provençaou.

    Vu que le manche était riquiqui et que lisse comme une savonnette, je n’ai pas pu la retenir.

    Le Progrès ça n’est pas rien savez-vous une fois ?

    Ensuite ?

    Eh bien pour terminer, notre éditorialiste modèle de luxe termine son papier en disant que la station spatiale bricolée par les Rouskis tient la route depuis trente ans mais que le désintérêt des masses populaires pour l’aventure risque de virer au ‘’rêve industriel, commercial et stratégique tournant en rond’’.

    Ach ! Le rêffe douchours le rêfffe!

    Et pour faire riche, moderne et américain à la fois, il termine par ‘’Good luck’’ à l’adresse des cosmonautes.

    Ce qui va sûrement leur faire une belle jambe et les aidera encore plus sûrement et psychologiquement puisqu’ils ne le liront jamais, à revenir sains et saufs sur la plancher des vaches.

    Voili voilà.

    ENSEIGNER PAR L’ EXEMPLE

    Au fait, dans les grands défis de la planète, l’éditorialiste en question oublie de dire qu’il a, récemment, encensé sur des douzaines de pages, l’A380 fabriqué par son patron d’EADS (aucun rapport évidemment), alors que des chroniqueurs avisés, et spécialisés, se posent doctement la question de savoir si, dans les années qui viennent, le réchauffement la planète que vous savez et les problèmes climatiques qui vont s’ensuivre(même déjà), vont probablement remettre en question l’existence de ces belles machines et surtout des sommes pharaoniques qu’elles dévorent.

    Autre grand défi : la protection de l’Environnement que le même canard mène en partenariat avec la fédération de notre pétaradant conseiller Nature des présidents, Nicolas Hulot soi-même.

    Pour ce jour (27/07) le canard a demandé à Stéphane Diagana d’y aller de son sage conseil et de son bel exemple.

    Notre carapateur de luxe nous a dit son amour sincère des serpillières réutilisables à l’infini et son horreur des lingettes jetables et des produits chimiques qui te vous empoisonnent la vie des pôvres humains.

    Nouveau !

    Mais il a oublié l’interview qu’il a donné à Caradisiac, qu’on trouve sur le Net, et dans lequel il confie ses autres préférences et usages ‘’raisonnables’’ pour l’utilisation, aux USA, des Dodge Viper (500 CV et du CO2 à la pelle) et ses amours pour les BM M 3 (la sienne) Jaguar, et autres Aston Martin, toutes bagnoles populaires, comme on le sait, très économes en petrol (à l’américaine ça sonne mieux) et peu polluantes, comme son coupé 406 de 3 litres de cylindrée (essence of course).

    Que dire encore de ce journal moyen de la France profonde ?

    Qu’il nous paraît être un très bel archétype de la presse beauf de ce brillant début de siècle. Très propre sur lui et à façonner le mental de ses lecteurs.

    Piquées d’autres infos dans ces pages ?

    Ben que Mel Gibson va confectionner un nouveau chef d’œuvre, parlé en langue maya cette fois, l’araméen étant trop facile à comprendre ; que Brad Pitt et Angelina Jolie vont, eux aussi et photo à l’appui, nous faire rêver dans leurs rôles de tueurs à gages avec parties de jambes en l’air garanties : excellents exemples moraux pour les mouflets des lecteurs jusque là choisis dans la frange démo-(mais pas trop)-chrétiennes nanties bien de chez nous.

    LA LOGIQUE DU PLOMBIER ANGLAIS

    Quoi encore ?

    Qu’une ânesse sauvage de Somalie est née au zoo de Bâle, que la reine Elisabeth va utiliser l’eau de la Tamise pour éclairer gratuitement son château et qu’un plombier, pas polonais mais anglais, vient d’être arrêté par la police qui espionnait les artisans réparateurs des maisons british pour savoir s’ils le faisaient bien.

    Motif, sans se douter du piège, il a fait pipi dans un vase qu’il a ensuite vidé dans le réservoir d’eau chaude de la maison où il avait été appelé à intervenir.

    Logique le plombier. Le pipi c’est que de l’eau chaude.

    Bath d’infos non ?

    Qui vous en dit long sur l’épouvantable situation des malheureux travailleurs engliches fourrés en cabane dès qu’ils se permettent de satisfaire leurs besoins de façon non engliche. Le journal ne dit pas comment il aurait fallu faire. On connaît l’aversion congénitale et transmissible des Britanniques pour les merveilleuses trouvailles que sont les WC à la turque et le bidet français, qu’ils considèrent, pourtant, comme des inventions inconfortable et carrément cradingue. Allez savoir pourquoi.

    En tous cas, pour ce qui est de cette intéressante info, voilà une excellente manière de nous apprendre, ce que l’on savait déjà, savoir que leur Blair en question n’est pas si social qu’il le prétend.

    Quoi encore ?

    Ah oui ! L’annonce d’une enquête sur le fameux Bio pas très bio, Danone.

    Annonce en tout petit, bien sûr, vu que parmi les lecteurs et les actionnaires du journal, il y a peut-être des actionnaires (du yaourt) qui ont profité de la bien curieuse hausse de 27% de l’action du fromager français dont tous nos concitoyens ont, paraît-il, déploré le prochain passage entre des mains US honnies.

    Vous vous rendez compte ?

    Quand vous savez, ou pas, que déjà plus de 50% de nos entreprises sont entre les mains US honnies par le biais des fonds de pension américains, vous imaginez un peu le danger?

    Si demain on passait à 55% !

    Voire plus !

    Grave non ?

    Finies les infos ?

    Ben non. Il y en a des tonnes comme ça. Tous les jours.

    C’était donc, cherzamis, notre chronique sur l’état de la presse quotidienne régionale (la PQR), qui ne s’arrête pas de perdre des lecteurs, mais bénéficie toujours des aides gouvernementales que l’Etat  lui avait consenties après la Libération, dans le but vertueux que la presse d’information ne passe pas entre les mains des partis politiques ou des groupes financiers.

    Sous entendu, pour conserver à la presse, écrite ou radiodiffusée, son rôle d’éducatrice des masses et de formation littéraire et intellectuelle si possible.

    Mission remplie non?

     

  • Les vacances au fond des yeux

    Coucoucénou !

    Si si. On s’était un peu reposés.

    Tous ensemble mais personne au même endroit.

    Bon ! On s’y remet avant de repartir.

    -De repartir encore ? Vous rigolez pas un peu là au Journal-Info ? Et votre boulot ? Et le contrat moral passé avec vos chers lecteurs ?

    -Chers ? Oh hé. Il est gratuit le journal non ?

    -Quoi ? Gratuit c’est un peu normal non ? C’est vrai, le journal qu’il est gratuit mais, d’abord, on y trouve pas mal d’insanités, et du prêchi-prêcha, et des critiques contre les politiques et les fonctionnaires, rien que du négatif tout ça. Et puis vous ne vous foulez pas hein ? Un papier par jour ou même un ou deux par ci par là ! Et là, vous vous carapatez sans avertir ! Vous appelez ça un journal ? Y en a pas de quoi en faire un fromage. Pas même de quoi en faire une tartine après tout ! Gonflés qu’ils sont !

    -Ok ok. D’abord, restez polis s’il vous plaît. Feignants peut-être mais tout être humain, même feignant, a droit au respect des moins (ou plus on sait pas) feignants que lui. Question de nuances après tout. Mais on reconnaît. On a le plaisir et l’avantage d’être visités par des connaisseurs éclairés. Si si, on est sincères. C’est vrai aussi que quelquefois y en a des qui ne sont pas d’accord. Il ne sont pas foule c’est vrai. Mais bon, ils sont gentils quand même. Aucune plainte au proc, aucune manif dans la rue, même pas une agression au sortir des studios ( F2 porte 534 au 5° sans ascenseur avec vue imprenable sur le garage d’à-côté, juste à côté du poissonnier(!)…ben oui ça arrive).

    -Eh oh ! Vous avez pas fini vos âneries ? Au boulot là. Le contrat moral qu’on vous cause, vous avez pas oublié non ?

    -Ca va ca va. Vous allez réveiller les voisins. Des parisiens à lunettes de soleil et merguez parties. Des lève tard, vu qu’ils ont écumé les boîtes les plus sélects de la Côte jusque vers 4 heures du mat. Et pas n’importe quoi comme boîtes, rien que du très sélect : chez Prosper le mac, Auguste de la plage, le Folies 3000 et même à l’Azur paradise. (En franglais dans le néon).

    -Stop ! Au turf !

    -Bon. Quoi comme infos du matin ? Ah oui. L’un d’entre nous a été interviewé par une télé locale, Antenne 5 ou TF 3, il ne sait plus because les flashes et l’élévation du débat et le souvenir ému d’avoir été distingué dans la foule et d’avoir vécu son quart d’heure de gloire si longtemps attendu.

    Et il a remarqué notre copain qu’on lui demandait tout le temps de ne pas regarder la caméra mais l’intervieweur à côté. Ce qui fait qu’il était toujours un peu de profil. Enfin presque, à 45° à peu près.

    Comme ce n’était pas le meilleur… Encore qu’il n’en ait pas un grand choix nous a-t-il dit…Ni grand ni bien joli a-t-il ajouté. C’est un modeste. C’est pour cela qu’on le garde.

    -Alors quoi ? Quelle leçon de morale encore ?

    -Peu de choses cher ami. Dans le poste, quand un grand personnage, voire les ou le plus grand, cause au peuple, il le regarde en face. Histoire de lui prouver qu’il est bien honnête et qu’il n’a pas peur du verdict de ses interlocuteurs. Voire qu’il l’aime tant le petit peuple, qu’il te me lui ferait une bise s’il le pouvait. Ou peut-être, que les contradicteurs, les mal pensants, les mauvais esprits et les râleurs, il les foudroie du regard. Eh oh: pas fout droit, foudroie. Cause correc mec...La rédaction en chef vous prie de surveiller votre langage.

    Bon ça va...

    Alors? Moralité ?

    Eh bien le résultat recherché serait-il de bien faire comprendre QUI est le patron ?

    Et est-ce que les journalistes de service se prêteraient au jeu en toute connaissance de cause ?

    Rien que des serviles cette engeance.

    Prêts à s'allonger pour un bol de soupe. 

    Ben voilà. C’était tout.

    Pour diriger un peuple, tout est dans le regard.

    Essayez vous verrez.

    Avec vos gamins déjà.

    Facile ?

    Pas toujours hein ?

    Avec votre femme ?

    Bon on passe.

    Avec vos voisins ?

    S’ils ont Internet ils risquent de nous lire et vont essayer eux aussi.

    Avec le percepteur, l’agent de police et la caissière de la superette ?

    Allez-y quoi, on organise un concours.

    Ah ! Au fait. On va repartir, on vous l’avait dit, même que vous n’aavez pas apprécié.

    Mais dites, vous aussi partez en ouacances bientôt non ?

    Vu qu’on y a droit en étant payés, - pas beaucoup mais ça va pour le moment,- on en profite. Tant qu’on peut encore n’est-ce pas ?

    On ne se sauve pas tout de suite mais seulement du 1° au 15.

    Et on vous rapportera un tas de choses intéressantes sur le Var, c’est là où nous partons tous nous reposer.

    On vous parlera des habitants du pays, vous savez ceux qui parlent avec l’accent parigo ou ieunnais ou batave ou germanique et même déjà un peu russe, ou le plus souvent anglais ou de très haut au petit peuple des besogneux que nous sommes et qui ira les interviewer pour vous.

    On les regardera au fond des yeux. Histoire de leur dire que nous les aimons nous ausi. 

    Et pas seulement eux, les Indiens du coin aussi, calfeutrés dans leurs masures et attendant le touriste avec un calibre 12 ou 16 pour les meilleurs tireurs de gastronomes alléchés par les parfums de thym et de farigoulette et amateurs de repos rural dans cette belle prouvençaou aux accents pagnolesques des cigales.

    Bon, il y a une lessive en retard et la poubelle à sortir.

    A la revoyure. A demain quoi.

     


     

  • Riri péteur et la baguette magique

    Riri péteur et Père Noël même combat ?

    Mais oui.

    Mais c’est bien sûr !

    15 millions, 30 millions d’exemplaires ;

    C‘est le succès.

    Vous vous rendez compte ?

    Et les medias qui y vont fort de fort sur le succès de cette SDF qui, du jour au surlendemain a gagné le jackpot en vendant des millions d’exemplaires des histoires du petit maigrichon à lunettes et à baguette..

    En omettant, tout de même, le côté racoleur voire carrément escroqueur du bouquin.

    Il faut dire que côté escroquerie par bouquin interposé, le Da Vinci Code avec toutes ses inepties carrément inventées, complètement impossibles et absurdes, a fait un max de blé lui aussi.

    Pitoyable humanité qui, faute de guide, escroquée par d’autres guides aussi gangsters les uns que les autres, n’en finit pas d’aller se baguenauder d’une promesse non tenue à l’autre et d’une stupidité en technicolor à une couillonnade superlative.

    Il est vrai que la vacuité pleine de sens gagne du terrain.

    Mais ne vivons-nous pas un monde où le virtuel étant la panacée en matière de démagogie politique et économique, la culture se nourrit de vide dont, pourtant, la Nature, fut-elle humaine, devrait avoir horreur ? Est-ce à dire que la Culture n’a rien de bien naturel ?

    Voire…

    Il suffit de constater, au quotidien, combien l’industrie du loisir engrange de bénéfices annuels.

    Et les loisirs ne sont-ils pas une manière, aussi douce et bénéficiaire pour les uns que dispendieuse pour les autres, d’oublier le pénible réel en s’immergeant dans le si agréable virtuel ?

    Vacances de rêves. Paysages de rêve. Partir ailleurs. Voir le monde. Fuite vers le plaisir. L’évasion à la porte du garage…

    L’emploi du temps quotidien du week-end et les méditations de fins de soirées prennent des allures de dépliant d’agence de voyages.

    Et les jeux vidéo non ?

    Et le ciné ?

    Et la télé ?

    Ce qui interpelle avec les histoires de Riri Péteur, c’est que maintenant on inclut la magie dans la sauce virtuelle.

    On apprend, désormais aux enfants, de plus en plus petits, qu’il suffit de coups de baguette magique pour résoudre les problèmes, faire taire les méchants, avoir ce que l’on n’a pas, obtenir ce que l'on vous refuse, imposer sa volonté aux rétifs qui vous entourent, bref, vivre enfin, NOR-MA-LE-MENT. L’intervention des forces secrètes complètement foldingues, doit investir le monde réel. pour donner tous les pouvoirs sans se fatiguer. Sans apprendre à bosser pour obtenir. Sans souffrir quoi. Et ça marche puisque c'est la vie facile, à crédit, pour tous ceux qui achètent le livre une misère pour vous mais une grande fortune pour les autres.

    La voilà bien la magie de la couillonnade universellle de ceux qui croient les promesses qui n'engagent pas ceux qui les font. 

    Côté adultes, c’est tout pareil.

    Un lecteur nous a envoyé un article découpé dans le journal Var Nice Matin, dans la rubrique ‘’Santé’’ (si, si…) intitulé êtes-vous vitalsexuel ?

    Non non, pas racoleur du tout l’article. Pas commercial pour un sou. Non. Dans ce canard, on ne vous prend pas pour des bourriques.

    A part qu’on est, à chaque changement du vent, dans le sens de la girouette, et qu’on n’est pas, mais alors pas du tout, dans le genre contre pouvoir et contradiction aux élus et aux idées bien en place et encore moins opposés à la pensée unique.

    Même, d’ailleurs, qu’ils se sont arrangés, il y a peu pour faire ou/et laisser dire à Albert, non Albie (Comme ils l’appellent si gentiment), celui du Rocher, qu’il était ‘’simple, humble, et qu’il était pour la transparence côté bancaire et que c’en était fini du blanchissement d’argent sale’’…au même moment où une organisme bancaire ‘’indépendant’’ affirmait, croix de bois croix de fer, qu’il n’y avait jamais eu de blanchiment à Monaco. Comprenne qui pourra…

    Qui dit vrai dans tout ça.

    Bon on revient au vitalsexuel.

    Alors, en 100 bonnes lignes sur deux colonnes, en caractères 10 tout juste, la nana qui a pondu son papier nous a appris que 60% des français, 92% des actifs, 134% d’inactifs, 23% qui prennent la Viagra et autant qui n’en prennent pas, 35% des autres, 48% d’inconnus ou sans opinion, et 58% des femmes ou peut-être bien des hommes, on ne sait plus, bref pour être normal il fallait qu’on trouve ça bon bon bon, et qu’il fallait que ça dure.

    Pour une trouvaille, c’en est une !

    C’est vrai. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

    Ben nous, primitifs comme nous sommes, nous n’aurions pas expliqué le ‘’problème’’ comme ça.

    Si longuement en tous cas.

    Si tant est, d’ailleurs, qu’il y en eut un problème, à part dans la tête de l’écrivaine, ou qui se croit telle. Et qui s’en croit pas mal.

    A tous ceux qui disent ou pensent avoir des difficultés, voire des impossibilités, des…problèmes (Quel mot commode !) de ce côté-là nous nous contenterons de dire, deux points ouvrez les guillemets :’’ L’amour, c’est faire le bonheur de l’autre, et durant toute la vie.’’

    Point.

    Pas facile ? Tant pis pour vous. Fallait pas y aller.

    Le réel c’est ça.

    Problème ?

    Y compris là ?

    Mais oui.

    Bossez, pensez aux autres, sans attendre de formules miracle.

    Remettez-vous en question et donnez plutôt que, et en tous cas, avant que de prendre.

    C’est ça la vie.

    Pour les enfants aussi.

    La vie c’est pas le Père Noël.

    Le rêve c’est lorsqu’on réussit à faire quelque chose de bien réel et de bien difficile et de vraiment beau.

    Essayez. Ce n’est qu’un mauvais moment à passer.

    Mais après…!

    Ouaoouh ! Le rêve !

    Point n’est besoin d’attendre le merveilleux ou les cadeaux réels ou imaginaires.

    La réel c’est pas le Père Noël.

    Et sûrement pas les histoires de Riri Péteur non plus.

    Pas plus que, pour les adultes, le réel n’est l’imaginaire réussite de telle ou telle manière voire de position entre minuit et les couvertures.

    Ca c’est de la technique.

    Il y a des spécialistes pour ça.

    Payantes.

    Ou payants. De nos jours n’est-ce pas…

    Le rêve, le merveilleux c’est la réussite en se retroussant les manches.

    Et pas besoin de voir grand.

    Impossible.

    Encore qu’impossible, hein, disait Napoléon, n’est pas Français.

    Un Corse donner des leçons de boulot aux continentaux….

    Ce n’est pas en cherchant les formules magiques tartes à la crème et fonctionnement à la godille.

    Surtout en apprenant ces faux-semblants aux mouflets.

    Rien de plus beau que le sourire d’un gamin qui réussit un truc qu’il imaginait impossible.

    Le bonheur est au bout de ses deux mains. Et des vôtres.

    Le bonheur et le merveilleux chez les enfants ne passe pas par le recours à la baguette magique.

    Pas plus que chez les adultes il ne passe par la braguette, moins magique encore.