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  • Avions: chassez le gaspi!

    Les vautours nous auront tous.

    Les vautours ?

    Le choix est grand.

    Simple aussi : les uns qui profitent des autres.

    Ainsi des fabricants de pièces fausses destinées à la maintenance des voitures, de toutes sortes de machines et, plus particulièrement dans le sordide, des avions, et autres aéronefs.

    Comme nous vous le disions, ces abominables gagnent leur vie aux dépens de celles leurs semblables.

    Des qui, depuis Caïn vs Abel, vivent et s’enrichissent en assassinant leurs frères humains.

    Et notamment en vendant des pièces de rechange, fabriquées en boites de camembert peinturlurées en, gris argent, là où il faudrait les fabriquer en authentique nickel chrome.

    En vous causant de ça, nous, que d’aucuns esprits chagrins suspectent, voire accusent, d’être de vilains pessimistes, surtout à l’égard du genre humain en général et des sagouins en particulier, nous donc, étions encore loin très loin de la vérité.

    En effet, le ‘’Canard Enchaîné’’ d’hier matin nous apprend que les pièces de rechange, d’origine ou pas, ne sont pas ‘’seulement’’ vendues mais…louées !!!

    Eh oui !

    Les compagnies pauvres - il y en a, pour ce qui est de la maintenance…mais pas des salaires des PDG, mais si mais si - les compagnies dans le besoin donc, préfèrent louer des pièces de rechange plutôt que de les acheter…

    Et si lesdites pièces sont en toc, la bonne affaire est double.

    Oyez bonnes gens, la chasse au gaspi, élevée au rang de système vital pour l’économie, vous est donnée en exemple.

    Prenez en de la graine. Chassez le gaspi vous aussi. En fraudant, en mentant à tout va.

    Comment ?

    Fastoche.

    Dans tous les domaines.

    Sur vos impôts par exemple (Monsieur mon percepteur, Mon grand Riri adoré, malgré ses 49 ans et avec ses deux mains gauches, il est toujours à ma charge).

    A l’homme ou la femme de votre vie (Je t’aimerai toujours même si tu devient vieux…ou vieille, et même si j’ai plein de tentations au boulot).

    A vos mioches (Les bons travailleurs honnêtes seront toujours bien considérés).

    A votre assureur (Mon adversaire venait de la gauche en passant par la droite).

    A votre médecin (J’ai mal aux reins mais je sais pas trop où et puis je déprime beaucoup parce que depuis que je fume plus je mange trop ou des fois pas assez).

    A la Sécu (Non c’est pas la carte Vitale de mon cousin, c’est celle de ma tante mais elle était en vacances dans sa famille d’accueil, à la montagne, avec son neveu qui en avait besoin mais pas tous les jours).

    Au chauffeur de taxi (Mais non je vous avais dit de m’arrêter y a un quart d’heure mais la radio était trop forte, d’abord c’est quoi la marque ?).

    A la dame pipi (c’était la petite pas la grosse).

    A votre patron (Si si il me reste une semaine de congés à prendre, même une et demie parce que quand vous étiez pas là j’ai fait 49 heures et demie d’heures sup parce que il y a eu plein de coupures de courant).

    A vos employés (J’y arrive plus avec tous vos RTT là, c’est la mort de la petite entreprise cette histoire d’Aubry).

    A vos électeurs (Demain on diminuera les impôts, vous aurez du travail, et vos salaires vont augmenter, le SMIC surtout, vos problèmes, c’est la faute au prix du pétrole).

    Au supermarché (Si si. Les chaussettes elles étaient tout au fond des baskets. J’ai lu qu’elles étaient avec en promotion).

    A vos clients (Les délais de fabrication et l’augmentation des matières premières, sans parler du transport, tout ça ça coûte hein).

    A vos conseils d’administration, si vous êtes actionnaire (Dites, nos actions n’ont rien donné ct’année).

    A vos actionnaires si vous êtes président du conseil d’administration (Nous n’avons perdu qu’un seul client et encore un  tout petit, d’ailleurs je voulais vous parler de mes stock options pour mes bons résultats).

    A votre confesseur (Oui, j’ai eu juste une ou deux mauvaises pensées, mais c’est tout et puis j’ai beaucoup médité depuis).

    A vous-mêmes (Allez va ! J’suis pas si mal en fin de compte. Aaaah, s’ils étaient tous comme moi…).

    Pfffouhhh !

    Qu’est-ce que vous allez économiser sur les incommensurables efforts voracement énergivores que vous vous déployiez auparavant en tâchant de dire la vérité à tout le monde.

    Pardon ?

    Qu’est-ce que vous racontez là ?

    Qu’un tas de gens chassent déjà le gaspi de cette manière et de bien d’autres qu’on ne pourrait même pas imaginer ?

    Hé ! C’est vous qui le dites hein ?

    En attendant, et pour en revenir aux tueurs d’avions avec leurs contenus, on oubliait aussi les ratés de fabrication chez les constructeurs.

    Mais là, c’est plus encore si c’était possible, botus et mouche cousue.

    Un avion qui a obtenu son, ses, certificats de navigabilité, NE PEUT PAS TOMBER, compris ?

    Ou alors c’est la faute au pilote.

    C’est ce qu’on avait commencé à dire lors des catastrophes des Comet de feue la BOAC, il y a…une cinquantaine d’années.

    Ca a duré duré…jusqu’au jour où on a découvert que le phénomène d’écrouissage, c’est-à-dire d’affaiblissement du métal à force de plier, s’il était bien commode pour couper du fil de fer quand on n’a pas de pince sous la main, devient mortel lorsqu’il se manifeste à l’emplanture de l’aile d’un zinc.

    Maintenant on teste, on teste et on, re-teste, c’est vrai.

    Et on essaye de toutes les manières possibles, enfin connues, pour voir si les pièces et les assemblages tiennent le coup.

    En réduisant, d’ailleurs, de plus en plus, les marges de sécurité. Les coûts, toujours les coûts…

    Mais il existe un paramètre qui ne peut être simulé lors de ces tests multiples subis par les nouveaux modèles d’avions, c’est le…TEMPS.

    Certes, on arrive à simuler un chouïa mais jamais comme dans la réalité.

    Eh oui.

    Pour que le temps fasse son œuvre en vrai, il faut…le temps.

    Alors, quand on voit plusieurs exemplaires de certains types d’aéronefs de viander grave au fil des ans, ça donne à réfléchir.

    Et à phosphorer dans les cervelles des concepteurs.

    Mais le résultat de ces profondes analyses, synthèses et autres déductions, le vulgum pecus n’est pas convié à les partager, et encore moins à les connaître.

    Le vulgum pecus on ne lui demande que de faire confiance, de prendre l’avion et de payer.

    D’abord, l’assurance vie est comprise dans le prix du billet.

    Et n’oubliez pas de croire que l’avion est le plus sûr des moyens de transport.

    A preuve, il n’y a que des micro pourcentages de tués par accidents d’avions par rapport au nombre de morts par accidents d’autos.

    Sauf qu’on oublie de dire que si votre famille disparaît dans le 0 et quelques pour cent d’accidents d’avion de l’année, cet infime pourcentage ne vous empêchera pas de subir le drame à 1.000 pour cent.

    Alors, la confiance dans les statistiques…

     

  • JMJ: croissez, multipliez...

    Au fait, nous avons enfin appris que si le pape était mort il avait été remplacé par un autre.

    Et que c’était bien Zidane qui avait eu une vision.

    Et qu’il avait même accompli un miracle en faisant gagner, à l’avance, tous les futurs matches de l’équipe de France.

    Allez l’Ohèèèmaaah !

    -Comment c’est plus son club ?

    -Bon, allez, on parle de choses sérieuses.

    Des JMJ.

    Et du nouveau pape, puisque c’est bien de lui qu’il s’agit, Benoît 16.

    Ou XVI comme on dit pour les Louis. XV, XVI, XVIII etc.

    Or donc, les jeunes ont fait un triomphe, relatif à ce qu’il paraît, au nouveau prélat.

    Et que je te ovationne standingue eupe.

    Et que je te danse en musique comme les évangélistes amerlos.

    Et que je te chante ses louanges.

    Et que je m’agenouille devant lui que l’on dit être le représentant de Dieu sur la Terre pas moinsse.

    Nous, on n’a rien contre.

    On a les vedettes qu’on peut, ou qu’on veut, et on vote pour qui et on adore qui ont veut.

    Mais entre nous, il nous semble qu’il y ait un bug, énorme, dans cette histoire.

    Dans la Bible, qui est, tout de même, le livre sacré sur lequel est fondée la religion du pape et de tous ses adorateurs, il est bien dit qu’on n’adore que Dieu lui-même.

    Et que l’on ne s’agenouille même pas devant un ange, ce dernier l’ayant dit lui-même à l’apôtre Pierre qui, pourtant, est censé être le premier pape alors qu’il n’y a aucune preuve qu’il ait mis un jour les pieds à Rome d’ailleurs.

    Tout ceci pour dire que diviniser un homme, va à l’encontre du message d’humilité qu’est venu prêcher sur la Terre, Jésus-Christ lui-même, savoir, adorer qu’une seule et même personne, son père. Dieu lui-même.

    C’est ce qu’il a fait.

    En disant de faire comme il a fait lui.

    Y a un bug dans tout ça non ?

    Ou alors on n’a pas très bien lu.

    Et puis dites, ce monsignore qui s’est fait remettre d’équerre parce qu’il voulait distribuer des préservatifs dans la foule, vous croyez pas qu’il y a un problème quelque part ?

    Soit il y en avait besoin et alors, les petits jeunots, ils pratiquent beaucoup de choses et pas leur culte comme il faut, ou alors, l’évêque en question a eu des visions lui aussi, mais alors pas convenables tout à fait eu égard à ses croyances ; ou, peut-être, il avait raison, et le troupeau sera laissé à ses turpitudes avec toutes les conséquences épouvantables qui vont suivre mais qui pourraient être une sorte de multiplication automatique des fidèles, ce qui n’aurait rien de miraculeux vu que c’est comme ça que les choses se passent depuis qu’a été donné un des premiers commandements : croissez et multipliez.

    C’est bien ce qu’ils avaient l’intention de faire non ?

    Les maladies honteuses ?

    Ben, puisqu’elles sont honteuses, autant les cacher.

    Et puis il y a toujours Lourdes non ?

  • Accidents de la route: les vraies solutions?

    Il est des questions qui gênent.

    Des constats à ne pas faire.

    Et que les journalistes - c’est comme cela qu’ils s’appellent eux-mêmes - ne font ni ne posent.

    Il faut faire court n’est-ce pas ?

    Dire les choses en peu de mots est bien utile et bien commode. Et ne rien dire du tout plus court et plus commode encore.

    Ainsi des accidents mortels de voitures en forte croissance sans oubloier celui d’hier à Paris.

    Deux constats nous paraissent, pourtant, évidents.

    Premièrement : et si chaque responsable avéré, bien sûr, d’imprudence ou de négligence ayant causé un ou des morts, était lui-même condamné à mort ?

    Enorme ?

    Et la douleur et les vies brisées des morts et de leurs familles pas énormes peut-être ?

    Vous croyez qu’avec des peines aussi fortes, les automobilistes ne lèveraient pas le pied et ne veilleraient pas plus soigneusement auxquels seraient exposés…eux-mêmes?

    Sincèrement ?

    Si, même, les coupables étaient condamnés à dix, voire vingt ans de prison, et, en même temps, astreints à subvenir aux besoins de leurs victimes non ?

    Ils ont bien endossé la responsabilité de tuer non ? De faire disparaître celui ou celle qui permettrait de vivre à une famille ?

    Eh bien autant aller jusqu’au bout de ses responsabilités.

    On prend la place du disparu.

    Et on subvient aux besoins des victimes qu’on a faites.

    Simple non ?

    Logique en tous cas.

    Mathématiquement.

    Financièrement.

    Entre nous, la modicité des peines ‘’infligées’’ aux coupables ne déresponsabilise t’elle pas quelque peu les coupables?

    Et l’assurance automobile ne va telle pas dans le même sens ?

    On tue un homme, une femme ?

    Un bon avocat, un retrait de permis, six mois, un an, deux au pire, mais avec les scooters et les voitures sans permis, voire les faux permis à 20.000 Frs, pas de problème.

    L’assurance paye les frais et les dommages aux autres.

    Tuer quelqu’un c’est grave, c’est vrai, mais avec une voiture ce n’est pas pareil. C’est moins grave n’est-ce pas ?

    C’est bien notre société qui nous apprend ça dès la naissance non ?

    Dites.

    Est-ce ainsi que l’on responsabilise les citoyens, les hommes ?

    Avez-vous déjà perdu votre femme, votre mari, votre fils ou votre fille ?

    Et si cela vous est malheureusement arrivé, n’avez-vous pas alors estimé que les ‘’peines’’ vaguement subies par les coupables étaient de véritables insultes aux victimes ?

    Est-ce ainsi que les citoyens peuvent s’estimer protégés par une société qui accepte si aisément que les uns soient affligés par d’autres si peu sanctionnés et sûrement pas empêchés de nuire de nouveau?

    Tiens, cela nous rappelle un principe biblique (on aime) que notre civilisation moderne et bienfaisante nous présente évidemment comme désuet parce que barbare : la loi du talion.

    Aux temps des anciens Hébreux, lorsqu’on était coupable d’homicide volontaire, on méritait, automatiquement, la peine de mort qui, notez bien, était administrée par le membre de la famille le plus proche…

    On n’avait pas de bourreau à payer et, on peut le croire, la sanction était appliquée aussi prestement qu’efficacement.

    C’est peu dire que les motivations étaient là…

    Et puis, dites donc, si quelqu’un savait ce que peut faire le douleur de perdre son mari, sa femme, son fils ou sa fille, c’était bien la victime elle-même non ?

    Tous les autres, parleurs, conseilleurs, autres censeurs bien pensants, et droits de l’hommistes divers, étaient priés d’aller voir ailleurs…

    Et les homicides par imprudence ?

    Eh bien ils risquaient la même chose.

    Eh oui : l’imprudence, - de nos jours les pneus usés parce que les remplacer est trop cher, le mauvais entretien parce qu’on n’a pas le temps, la vitesse parce qu’on est en retard, l’alcool parce qu’on est déprimé, les joints parce qu’on est bien libres, - cette imprudence donc, ne déresponsabilisait et ne déresponsabilise nullement le coupable.

    La sanction était là sauf que le coupable avait la possibilité de se sauver - et il pédalait ferme - dans une de la demi-douzaine de villes de refuge dont il ne pouvait pas sortir tant que le grand prêtre, en place au moment de ‘’l’accident’’, était vivant…ce qui représentait, quelquefois, pas mal d’années.

    Durant lesquelles le tueur, il n’y a pas d’autre mot, avait le temps de réfléchir à ses actes car tout le monde savait ce qu’il avait fait…et de constituer un pécule pour faire face aux obligations qu’il avait à l’égard des victimes.

    La loi du talion une barbarie ?

    Quel est le système qui responsabilise vraiment les hommes à votre avis?

    On peut en parler non ?

  • Autoroutes:le libéralisme jette le masque.

    Constat : le libéralisme nous est présenté, par les libéraux, les libéraux sauvages en particulier, comme LA solution aux multiples problèmes de société dont souffre la civilisation.

    Entre autres et non des moindres, inégalité, pauvreté, chômage, pollution, guerres, famines…

    Le libéralisme, nous dit-on, voilà l’Ami. La solution.

    Exemple : les Etats-Unis qui pratiquent la méthode ont résolu les leurs de problèmes, ou sont en passe de le faire.

    Vous savez bien : le rêve américain, les Etats-Unis terre d’opportunités, d’espérances et de promesses tenues, où chacun peut devenir riche, tarara tsoin tsoin…

    Bref.

    Il faut faire pareil chez nous.

    Prendre ce qu’il y a de meilleur chez les autres, comme l’on nous chaque jour dans les plus intelligents des medias. Tous en fait.

    Libéralisme donc.

    En bossant, bien sûr, et beaucoup beaucoup.

    Ce que tout un chacun ne peut trouver qu’évident.

    Voire…

    C’est oublier un peu vite les 40 millions de pauvres US.

    Les deux ou trois emplois que les familles nécessiteuses doivent y cumuler pour simplement survivre.

    C’est oublier leurs démesurés problèmes de santé dus, d’une part aux inégalités sociales face à des compagnies d’assurances qui ne le sont guère et, d’autre part, à l’alimentation US trop grasse et trop sucrée, alimentation typique de pauvres à base de céréales OGM à bas prix et de viandes bovines pas chères nourries…aux excréments humains

    Non…vous ne rêvez pas. Il reste au bas mot 50% de matières consommables dans la…chose humaine, et les éleveurs US qui avaient réussi à l’obtenir gratuitement en déchargeant les stations d’épuration de leur ‘’sale’’ travail, la payent désormais, mais bien moins cher que la nourriture conventionnelle. (1)

    Le libéralisme c’est également l’obligation pour les actifs de le rester le plus tard possible vu le montant de leurs retraites.

    Des cols bleus, bien sûr, car les cols blancs sont bien plus à l’abri des vicissitudes financières, du fait de leur appartenance au Gotha économique qui va des techniciens supérieurs aux milliardaires en dollars, en passant par les professions spécifiquement rentables exigeant les diplômes équivalents à bac plus 4,5, 6 et au-delà, soit 15% de la population.

    Le libéralisme c’est l’insécurité de l’emploi qui s’accentue là-bas toujours plus avec l’éviction immédiate du système (you’re fired) sur une simple décision du patron, d’ailleurs souvent exprimée par un e-mail inattendu au saut du lit…voire en rentrant du boulot.

    Le libéralisme c’est enfin 70% de la richesse nationale dans les mains de 1,5% de la population.

    Le Progrès pour tous ?

    Où tous qui bossent pour le Progrès de quelques uns ?

    Certes, la recherche s’y porte bien mieux, les compétences réelles y sont mieux reconnues, certes, l’on y a des notions plus vraies de compétitivité véritable.

    Plus vraies ? Disons, un peu moins hypocrites et mensongères.

    Car Bill Gates, Exxon, Boeing, GM, Union Carbide, Google qui montre de plus en plus les dents et sa véritable nature, Enron et consorts, même combat, mêmes méthodes. Le tout étant de ne pas se faire prendre.

    La méthode ?

    Bible à la main et une main sur le portefeuille. L’autre, la troisième, sur le Colt 45, bien sûr.

    Ne jamais oublier : tous les emplois bien rémunérés ne le sont, qu’à partir du moment où ils satisfont directement les appétits, toujours croissants, du capital.

    Dont le souci premier est de chercher non à développer le marché du travail mais à l’amenuiser, afin de diminuer les coûts.

    Alors ?

    Exemple pour la France ?

    Ce libéralisme sauvage vient d’y jeter le masque avec la privatisation des autoroutes.

    Souvenez-vous.

    Celles du Sud avaient été mises sur le marché il y a deux ans en faisant appel aux petits actionnaires.

    Façon logique non seulement de les impliquer dans le système économique mais de les y intéresser dans tous les sens du terme.

    Libéralisme d’accord mais comme facteur de cohésion sociale et de véritable prospérité collective avec réinvestissement des gains individuels participant ainsi à la croissance.

    Un système logique qui tourne en boucle.

    Trop simple.

    Trop…inégalitaire.

    Grave erreur en fait.

    L’actuelle privatisation corrige le tir.

    Quelle idée aussi, de permettre aux citoyens d’être de véritables acteurs de LEUR société !

    L’argent ne doit être que dans les mains de ceux qui savent le gérer.

    De ceux qui en ont l’habitude. Les légitimes, les vrais propriétaires en quelque sorte, les riches.

    Démagogie ? Populisme ?

    Prouvez donc le contraire !

    La privatisation ne s’adresse donc qu’aux grands groupes, du genre Bouygues, - qui n’en a pas trop les moyens tout seul – ou les fonds de pension US voire des groupes européens divers.

    Est-ce ainsi que l’on compte redonner aux Français confiance dans leur système économique, leur gouvernement, leurs hommes politiques, et surtout dans leur avenir ?

    Est-ce ainsi que l’on va résoudre les problèmes d’une société qui n’a qu’une envie, faire aussi bien voire mieux que ce que certains nous disent être l’exemple parfait de l’american way of life ?

    Tout ceci nous fait, tout de même, nous poser certaines questions qui nous paraissent fort ne pas avoir de réponses, sensées en tous cas.

    Celle-ci tout d’abord : les trois messages électoraux de net mécontentement voire de ras-le-bol, de taille surtout le dernier, adressés par les Français à leurs gouvernants ont-ils été compris ?

    Cette autre donc : comme ils ne l’ont manifestement pas été, est-ce là la meilleure manière de préparer sainement l’échéance de 2007 ?

    Celle-là enfin : est-ce là la meilleure façon de donner confiance aux Français dans ce libéralisme sauvage présenté comme la plus belle réussite de l’oncle Sam, nouveau et universel prophète mondial convertissant la planète à sa pensée et à sa pratique unique nous conduisant droit au Paradis ?

    Au fait, le silence plus qu'assourdissant de TOUS les journalistes, économiques en tête, n'en finit pas de nous étonner.

    En effet, persoinne ne parle de la solution de l'appel à l'actionnariat populaire, qui résoudrait pourtant pas mal de problèmes.

    En effet, primo, l'accueil éminemment favorable et prévisible qui serait fait à des actions aussi rentables en devenir mais déjà actuellement, apporterait, à peu de frais, à la politique gouvernementale, la touche sociale qui lui serait fort utile aux prochaines échéances électorales.

    Secundo, la demande dépasserait largement l'offre, ce qui permettrait, d'évidence, d'augmenter les rentrées attendues par l'Etat. 

     

    Tertio, les actionnaires du petit peuple, premiers usagers de ''leurs'' propres autoroutes, seraient incités à les utiliser plus souvent, ne serait-ce que par juste retour des choses: ils y auraient un  intérêt immédiat!

    Plus ils mles utiliseraient, plus ils gagneraient d'argent en rengrant dans leurs fonds. 

    Nos énarques n'ont-ils pas compris cette simplissime solution, que le premier imbécile venu aura compris sans trop d'explication et ont-ils mesuré la valeur des éléments qui militent en faveur d'un actionariat populaire?

    Et nos journalistes? Curieux tout de même qu'aucun n'évoque cette possibilité alors que tout le monde sait que c'est la solution qui a été retenue pour les autoroutes du Sud de la France... 

     

    (1). Le journal ‘’Nation’’ s’en était fait, seul, l’écho il y a quatre ans environ. A l’époque, l’on en était en bagarre avec les Etats-Unis qui voulaient à toute force faire ingurgiter à nos concitoyens la viande américaine que nos services vétérinaires disaient ne pas accepter à cause des…hormones que l’on y trouvait. Les hormones avaient bon dos…mais l’on ne disait évidemment pas tout. Outre le fait que les Français mangeant la m.… US, représentait un extraordinaire symbole, qui en disait très long sur la pureté et la grandeur de l’estime dans laquelle les américains pouvaient nous tenir…
    On attend, d’ailleurs impatiemment, l’artiste inspiré qui aura le courage et le talent de nous peindre une si merveilleuse allégorie.

     

  • Vacances: vivent les coqs provençaux!

    Alors ?

    Et nos ouacances ?

    Nous en étions restés où déjà ?

    Ah oui ! Aux autoroutes !

    Eh bien des autoroutes, puisqu’à toute épreuve il y a quelque part une fin, nous avons fini par sortir. En devinant les intentions bien cachées de la signalisation locale et en y allant, bien sûr, de notre écot.

    Et nous avons pris la direction du haut Var, puisque c’est là que nous allions.

    Où ?

    Non non non…

    Si on vous le dit, vous allez vous y précipiter en masse et fini le silence, la quiétude, et la sieste sans fumées de bagnoles.

    Déjà qu’on devait subir les deux pétrolettes de jeunes crétins en vacances qui montraient aux censés bouseux locaux, dont nous, les prouesses de leurs modernes et impressionnants 90cc flambant neufs…

    Or donc, nous y sommes arrivés mais en passant par les nationales provençales de vacances qui offrent aux touristes émerveillés, les splendeurs cachées de leurs 500 virages au kilomètre, leurs travaux de réfection sans cesse renouvelés, leurs stations services aux prix sans cesse croissants et leurs sites gastronomiques où se concoctent les célèbres et traditionnels mets provençaux, couscous, paellas, et autres pizzas bretonnes ou norvégiennes selon qu’elles sont à la saucisse bien grasse ou au saumon fumé.

    D’élevage bien sûr.

    Ayant sacrifié à la coutume de déjeuner un brin, et l’aubergiste m’ayant aimablement demandé comment j’avais trouvé la pizza, j’ai eu le front de lui dire que je l’avais trouvée, tout à fait par hasard en soulevant l’unique olive noire du plat, il n’a pas relevé l’insolence ni baissé son tarif.

    Ce qui nous a fait repartir en vitesse et nous arrêter un peu plus loin pour acheter, à un marchand ‘’du bord de route’’, ce que nous pensions légitimement être des fruits de producteurs locaux…

    Las…

    Comme j’ai l’esprit inquisiteur et une assez bonne vue, j’ai lorgné sur les étiquettes des cagettes…étiquettes neuves et cagettes itou bien sûr, pas des emballages réutilisés…

    Résultat : tomates de Séville, brugnons de Saragosse, abricots d’Almeria, fenouils d’On-Necézou et avocats…du Kenya mais ça on s’en doutait un peu.

    Mieux, un cageot de tomates affichait bravement ‘’Tomates de pays’’, dans le sens tomate DU PAYS, c’est-à-dire d’ici, à cent mètres voire quelques kilomètres, de la région PACA au maximum.

    A notre demande intéressées à la vie locale…pas de réponse précise.

    Bien que nous ayons, très gentiment tendu une complaisante perche à la vendeuse un chouia égarée dans ses explications : du pays de France peut-être ? D’Espagne ? D’Italie ? De Roumanie ? D’Europe quoi ?

    Du pays du Maroc alors ? Du Sénégal peut-être ? De Polynésie ? Française bien entendu ?

    Rien. Ou alors, meungneumeugneumeugneu…

    Pour changer un peu nous avons découvert un autre cageot de tomates qui lui, affichait une provenance superbe, parfaite : ‘’Tomates du jardin’’.

    Ouaïlle ! Ca alors !

    De quel jardin siouplaît, vu qu’aux alentours et à vue de nez, à dix kilomètres à la ronde, ça ne sentait nullement le fumier et que n’apparaissait aucune ferme, et, partant, aucun jardin ?

    Là encore, pas de réponse de la vendeuse qui, l’air de plus en plus égaré était, tout de même, manifestement contente tout plein, tout comme nous, de vendre des merveilles, merveilles qu’elle découvrait, d’ailleurs et  d’évidence en même temps que nous…

    On est repartis.

    Et, tout de même, arrivés à bon port et, à mille mètres d’altitude, où nous avons, après les joies des descentes et remontées multiples des valises au deuxième sans ascenseur, goûté, un peu plus tard, aux charmes champêtres de la douce plongée dans le sommeil face à la fenêtre ouverte sur un champ plein de brebis qui nous ont fait, tout au long de nos vacances, la grâce d’aller dormir vers les 21 h, histoire de ne plus faire carillonner leurs clochettes -clarines en langue rurale.

    Grâce aussi à l’évidente bonne volonté du coq local qui lui, avait le bon goût de ne se réveiller et de ne donner de la voix que sur le coup des 10 heures du matin !

    Si si, sans blague…

    On ne rendra jamais assez grâce aux coqs provençaux qui, comme dans toutes les bonnes histoires, savent à la fois faire se lever le soleil et dégringoler de leur lit aux aurores les touristes qui rechignent à partager les horaires enthousiasmants de la travailleuse vie à la campagne…mais qui savent s’abstenir de cet immense pouvoir. Le second.

    Sacrés coqs, va, qui savent, peut-être aussi, démontrer que la légende serait donc vraie qui affirme que tous les méridionaux, coqs compris, sont des fainéants ?

    Ces deux choses sont, évidemment, toutes pétries, vous l’aurez compris, de confondantes contradictions, que nous n’avons pas encore réussi à démêler mais dont nous avons abondamment profité.

    Comme des superbes ballades que nous avons faites.

    A vélo et à pieds.

    Bon.

    On parlera de nos découvertes et trouvailles la prochaine fois.

    De nos courbatures aussi.