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  • Coluche: miracle?

    Il y a vingt ans, les restos du Cœur naissaient.

    Il y a 19 ans, Coluche mourait.

    L’on ne va pas larmoyer, juste regretter.

    Quelques petites choses du genre : ‘’Si les petits savaient que les grands sont souvent plus petits qu’eux, ils se mettraient à grandir. Ou alors ils resteraient tout petits.’’

    Aimé ou honni, il n’aura, de toutes manières, jamais laissé personne indifférent.

    Honni, certes, il l’aura été par toutes et tous ceux dont les agissements méritaient d’être dévoilés...à leur grande honte évidemment.

    Et apprécié, aimé, il l’aura été, et l’est encore, par ceux qui avaient à pâtir de ces choses et de ces gens qu’il dénonçait.

    Nous l’avons, ici, fort apprécié.

    Sauf les obscénités - excusez siouplait mais c’est comme ça qu’on les appelle - dont il a largement émaillé ses discours, surtout vers la fin de sa vie.

    Elles n’ajoutaient absolument rien à la justesse de sa critique, du système et de ceux qui l’animent, et lui aliénaient, quelque part, et quelque peu ceux pour qui il représentait pourtant un espoir.

    Ahurissant, d’ailleurs, qu’il ait fallu qu’un amuseur public - il était d’ailleurs, bien plus que cela – entame un travail d’assainissement de la vie publique, à la place de ceux que les citoyens élisent généralement pour le faire.

    Il était, certes, toléré tant qu’il ne s’est pas attaqué aux fondements du Système.

    Néanmoins, dès lors qu’il s’est permis de frapper haut et fort, en fait, très fort et tout en haut, le système ne pouvait le lui pardonner.

    Insolence suprême. Lèse majesté.

    Bref : il devait disparaître.

    Une relation de cause à effet ?

    On a, presque, tout dit sur les circonstances de l’accident dans lequel il a perdu la vie.

    Vitesse excessive, imprudence, route dangereuse, jusques et y compris les suppositions d’élimination subreptice par les soins de certains services spéciaux.

    Hypothèse plutôt fumeuse, dans le style des ‘’On vous cache tout et on vous dit rien’’, ou ‘’X-file vous révèle ce que personne n’osera jamais dire’’.

    En effet, et entre autres difficultés, comment minuter aussi bien un accident entre un fou de vitesse et un bahut pas très facile à mettre en place dans l’ignorance du timing prévu ou supposé de la cible à atteindre ?

    Encore que…

    Toutefois, les articles consacrés à l’accident n’ont pas été très prolixes de détails ni à l’époque, ni au fil des anniversaires consacrés plutôt à ce que Michel Colucci a laissé de plus humain, de plus humanitaire pour dire le vrai, dans la mémoire collective, ses Restos du Cœur.

    Il reste, tout de même, que ce malheureux ou heureux hasard, selon les uns ou les autres, relève d’une coïncidence dont notre métier nous a appris, au fil des décennies, à nous méfier.

    Cette mort arrangeait bien du monde.

    Sans jouer aux découvreurs de mystères cachés ou aux démystificateurs des versions officielles des évènements marquants de notre époque, ce genre d’évènements mérite bien, ‘’mon cher cousin’’, le qualificatif de ‘’bizarre’’.

    Il y en a pas mal de ces espèces de coïncidences qui nous dérangent.

    ET HITLER ?

    Ainsi, dans un domaine diamétralement opposé et, tout à fait a contrario, bien entendu, celui des destinées de certains ‘’grands hommes’’ dont la trajectoire semble soumise à des lois qui nous échappent.

    Voyez Hitler.

    Cet individu, dont les suffrages d’une trentaine de millions d’Allemands ont fait un véritable dieu, s’est avéré être en fin de compte, non pas un génie, sinon du Mal, mais, tout bêtement, un simple opportuniste qui a réussi.

    Réussi à l’aide de ses haines hystériques, nées du mépris des autres pour ses prétentions artistiques, de ses envies déçues pour tout ce qu’il n’avait pu être, les riches grands bourgeois, et de son besoin de trouver plus misérable que lui, développant ainsi le syndrome classique du ‘’petit blanc’’.

    Genre cajun raciste des états du Sud des USA.

    Tout cela a surdéveloppé en lui une ambition dévorante, un désir agressif, violent, forcené, de reconnaissance qui l’a conduit à la mégalomanie en affinant à l’extrême ses capacités machiavéliques d’intrigant.

    Exemple même de l’arriviste sachant être toujours au bon endroit au bon moment, il a su mettre à profit la déconfiture et la conjoncture revancharde allemandes des années 20-30, pour se hisser au sommet.

    Parcours quasi ‘’normal’’ pour un calculateur hors pair, sans génie particulier sinon pour haïr et manipuler son entourage, voire un peuple entier.

    Son manque de génie autre s’est, d’ailleurs, révélé dans le domaine stratégique, voire même tactique, puisque dès 42, l’issue de la guerre était visible aux yeux des plus futés des observateurs anglo-américains.

    Hitler s’était planté.

    Ceci dit, ce qui nous gêne dans sa carrière brève et météorique, ce sont les coïncidences qui ont émaillé sa survie durant son ‘’règne de mille ans’’ qui n’en a duré qu’une douzaine.

    En effet, depuis son suicide manqué après le putsch raté munichois  en 23, jusqu’à l’attentat manqué en juillet 44 de Von Stauffenberg (Opération Walkyrie) en passant par les trois ou quatre autres tentatives des opposants militaires et civils allemands, il a bénéficié d’une veine incroyable.

    Laquelle l’a même convaincu, plus encore, de sa bonne étoile et continué à le pousser de folies guerrières en sanglants délires, jusqu’au jour, il est vrai, ou aucune chance ni aucune coïncidence, ne pouvait faire obstacle à l’énormité de la machine de guerre que constituaient les troupes alliées.

    Mais, curieusement, les calculs des conjurés échouaient, à chaque fois, pour d’infimes questions de minutages ou de simples problèmes de mécaniques mal calculés.

    Coïncidences ?

    Interventions…diaboliques ?

    L’on ne sait trop…

    MIRACLES ?

    Il en est d’autres, de coïncidences, du même ou d’un autre genre, parallèle, voire en sens inverse.

    Toutes celles qui ont entouré l’assassinat de Kennedy par exemple.

    Un seul tueur ?

    Difficilement plausible.

    Quant au meurtre ‘’patriotique’’ d’Oswald et la disparition en série d’une demi-douzaine de témoins dérangeants...et la thèse officielle suivant laquelle un seul tueur, donc, porterait la responsabilité d’un des plus spectaculaires assassinats de l’Histoire contemporaine…

    Difficile d’y croire.

    En effet, les caractéristiques principales, voire essentielles, des coïncidences résident, justement, dans le fait qu’elles ne sont pas reproductibles, qu’elles sont suspectes dès lors qu’elles surviennent à point nommé, qu’un tiers en retire avantage (A qui le crime profite ?), enfin que les circonstances les entourant relèvent, carrément, du quasi miracle.

    Curieusement, en un temps où l’irréligion et l’athéisme gagnent du terrain, la foi dans les miracles semblerait donc perdurer ?

    Du moins si l’on accepte de croire à ce genre de miracles-là...

     

  • Katrina, Rita: passée la trouille?

    Passé le saint, passée la fête, avaient l’habitude de dire les anciens lorsque des festivités étaient terminées et qu’il fallait recommencer à affronter la réalité après avoir humé, une journée, le parfum du bonheur, , ou simplement, l’oubli des soucis quotidiens.

    Souvent aussi, après une période de gros ennuis, lorsque tout le monde se congratulait après s’être promis que, désormais, rien ne serait plus comme avant et que l’on se dirigeait vers la liberté, l’égalité et la fraternité.

    Exemple, les guerres, les catastrophes plus ou moins naturelles, en un mot toutes les grandes trouilles ont toujours été suivies de grandes et saintes résolutions et de grandes promesses : désormais on ferait attention que tout cela n’arrive plus, on serait sage…

    Les résolutions d’après catastrophes ?

    Identiques aux promesses d’ivrognes ou de fumeurs impénitents, chaque 1° janvier à O heure et une minute du matin.

    Après le saint après la fête ?

    Aujourd’hui, ce serait, plutôt, après la trouille…on oublie bien vite.

    Ca vous fait penser à quoi ?

    A Rita évidemment.

    D’une ampleur réellement cataclysmique, elle a perdu assez de vigueur pour être désormais classée, ‘’seulement’’ dans la catégorie des tempêtes tropicales.

    Pfftt ! Broutille !

    Bon, la Nouvelle Orléans, a bien récolté encore, et un peu plus, quelques dégâts supplémentaires mais, comme dirait Mame ‘’W’’ mère, ‘’ ‘’ils’’ y sont tellement habitués désormais qu’ils ne verront même pas la différence.’’

    Alors ?

    Ca y est ?

    On peu rentrer à Washington ?Demain ?Après-demain ?Dites, y a du boulot qui attend là-bas !

    Bon ! Ca y est alors?

    Eh oui.

    Elles est bien finie cette malheureuse affaire que les secours de reconstruction massifs vont contribuer à faire ressembler à un élan de ferveur patriotique nationale.

    De toutes manières, tous les programmes de reconstruction après catastrophes, entrent, par la grâce des calculs scientifico-statistiques du PNB, dans la catégorie positive.

    Destruction c’est négatif ?

    Certes, mais dès lors qu’on reconstruit, ça fait grimper le PNB.

    Magique non ?

    Et comme à la Nouvelle Orléans, c’est Halliburton qui a récolté la majeure partie des marchés, cette malheureuse affaire va se révéler, somme toute, non seulement juteuse au plan économique pour la société du vice-président et ses amis, mais également contribuant à redorer le blason présidentiel mis à mal dans les sondages.

    Mieux encore pour d’autres grands gagnants, il y en a plein plein plein !

    Ainsi les compagnies pétrolières, qui vont s’en mettre encore un peu plus dans les fouilles puisque la rareté du carburant dans le coin va faire grimper les prix !

    Ouaouhh !

    Comme diront - en catimini bien sûr - les cyniques : ‘’si la catastrophe n’avait pas existé, il aurait fallu l’inventer.’’

    ‘’On’’ en a rêvé ?

    Le hasard l’a fait…

    Comme dirait Sony qui, tiens coïncidence, va aussi lourder après HP qui lui a donné des idées.

    Il n’empêche que, côté Katryna et Rita, l’on attend avec une fiévreuse impatience que toutes les mesures préventives et curatives soient mises en œuvre, après, évidemment, avoir été annoncées à grands coups de trompettes de la renommée.

    C’est certain, elles le seront.

    Moyennant quoi, on est prêts à parier que passée la grande trouille, les belles résolutions et les promesses, qui comme le disait un gentil homme politique français, n’engagent que ceux qui y croient, ne seront bientôt plus qu’un souvenir que les uns rappelleront d’autant plus longtemps que les autres les oublieront vite.

    On parie ?

  • Texas, Louisiane: avertissements chers payés.

    Ce n’est pas chouette de dauber sur les ouragans, de Louisiane ou du Texas.

    Ni de se moquer de quiconque y va de sa sueur, de ses efforts et de son temps, pour aller au secours de ceux qui sont dans la peine.

    On est d’accord, évidemment.

    Et on ne daube pas.

    On souligne juste que dans le tas, il y a les uns et les autres.

    C’est visible comme le nez au milieu de la figure non ?

    On daube pas, on constate.

    Et on va être contraints d’y revenir encore. Et peut-être encore et encore.

    Parce que les ouragans hors normes, il s’en annonce.

    Les scientifiques qui, côté avertissements ne se sont pas mis le doigt dans l’œil, ont prédit, depuis cinq ans environ, que les phénomènes atmosphériques de ce calibre, il fallait s’attendre à ce que leur nombre leur soudaineté et leur violence augmentent.

    Il semble bien que nous y soyons.

    Et quand bien même l’on n’y serait pas, le principe de précaution, que le premier bourricot venu mettrait en avant et en oeuvre, semble pourtant ne pas être le premier choix des crânes d’œuf du coin.

    Si seulement, donc, il pouvait y avoir au moins des décideurs du niveau bourricot…

    Mais non…même pas !

    Car s’il y en avait, les Etats-Unis, du moins ceux qui décident de son attitude à l’égard de l’Environnement de la planète, accepteraient de ratifier le protocole de Kyoto sur l’effet de serre.

    Mais non.

    Comment on dit principe de précaution en américain ?

    Ah ?

    On ne dit pas ?

    Ah bon.

    Pourtant, il y a de quoi se méfier.

    Et pas seulement de la fréquence et de la violence des ouragans et tornades de la région du golfe du Mexique, mais de la capacité du pays à faire face.

    Notamment de la possibilité d’évacuation dans les temps d’une population cinq à six fois plus nombreuse que la nôtre.

    A voir la kyrielle de bouchons sur les autoroutes, on ne peut être qu’impressionnés.

    Si les étasuniens n’ont pas connu la guerre sur leur territoire, ils en ont eu un avant-goût, si l’on ose le terme, avec les tours jumelles.

    Quant à l’exode, du genre du nôtre de 40, eux en ont eu aussi un  petit aperçu depuis deux jours sur les autoroutes texanes.

    Certes, le calme américain était lui aussi impressionnant.

    Mais il faut dire qu’ils n’avaient pas les Allemands au derrière et les Stukas et leurs bombes à sirènes sur la tronche.

    Mais, le calme, quel que soit la nationalité, n’empêche pas de mourir, fut -ce dans la dignité.

    Et si lesdits embouteillages de centaines de kilomètres, rappelaient les images dramatiques de ‘’Deep Impact’’ et autres superproductions terrific d’Hollywood, ils étaient, ici, bien autre chose que de simples prises de vues.

    Ils devraient, en tous cas, en dire long aux responsables US, qui eux, seraient bien avisés d’y déceler la fragilité de leur civilisation qu’ils pensent colossalement puissante.

    Colosse, certes, mais au pieds d’argile et pardonnez le lieu très commun.

    Nouvelle Orléans, premier avertissement.

    Texas, deuxième avertissement.

    On sait qu’il y en aura d’autres.

    Mais on ne sait pas quand

    Vous le savez, vous, d’expérience : quand un gamin fait une ânerie, un avertissement en précède un second vu qu’il n’écoutera pas le conseil.

    Si, au troisième il continue à ne pas vouloir écouter, soit une sanction tombera, soit ce sont les conséquences de son ânerie qui vont lui tomber dessus.

    Dans une vie humaine, les choix se payent cher.

    Dans une vie honnête, il ne faut pas les faire payer par d’autres.

  • HP: gesticules indignes actions?

    Alors comme ça, Hewlett Packard débauche ?

    Pire, il délocalise ?

    Qu’est-ce que vous croyiez ?

    Qu’il allait venir, accepter, bien gentil encore, nos, vos subventions, et définitivement conquis par la charmante manière de vivre à la française, opter pour la troisième voie, c’est-à-dire gérer l’entreprise moitié, miam, capitalisme et moitié beurk, socialisme, fut-il vaguement rosissant, puis faire souche, sur place, se marier, fabriquer des petits franglais, ou francains, apprendre à jouer du biniou et distribuer des bonbons au 14 juillet, voire se faire naturaliser frenchie ?

    Non mais !

    A qui ferez-vous croire que chez nos édiles de hauts et tous niveaux, on était convaincu, croix de bois croix de fer, que si HP mentait, il allait se retrouver en enfer ?

    A qui ferez-vous croire que dès l’arrivée, à la signature du contrat, tout le monde, celui des décideurs évidemment, était absolument ignorant que la fête ne durerait que le temps d’une rose à la Ronsard ?

    Non mais ! Vous nous prenez pour qui là ?

    Etait-il stipulé dans le contrat que les subventions devraient obligatoirement être rendues ?

    Ne répondez pas tous à la fois !

    Non évidemment !

    DE LA DROITE A LA GAUCHE

    Alors ?

    Pourquoi, de la droite à la gauche, tout le monde se lamente, s’indigne et, promis juré, y va de sa menace des foudres de la justice française qui ne pèse pas tellement lourd aux yeux de l’américaine, et moins encore face aux avocats US qui, eux, ne prennent même pas la peine d’évoquer le contrat complètement muet à propos d’un départ éventuel de l’entreprise ?

    Qu’est-ce qu’ils vont vous dire les gars de HP ?

    Un contrat c’est un contrat. Point.

    On s’en va et c’est comme ça. Re-point.

    Vous avez quelque chose à déclarer ? Rien ?

    Si, aux Français ?

    Bon, ça c’est des affaires entre vous, nous on n’en a rien à faire, on se tire ailleurs.

    Si vous voulez, on vous enverra des cartes postales de Malaisie ou d’Indonésie, voire, peut-être de Thaïlande.

    Et même des adresses là-bas.

    Ca vous donnera peut-être des idées, des fois que vous voudriez délocaliser aussi vos comptabilités municipales et nationales, vos services des impôts et vos gestions de fonctionnaires que vous liquiderez bien un jour.

    Ah, elle est jolie la défense de l’emploi des Français.

    Pourquoi ces simagrées ‘’On va demander le remboursement’’, ‘On va exiger qu’il n’y ait pas de licenciements, enfin pas trop’’, voire ‘’On va te lui faire un de ces procès’’ ?

    Pourquoi ?

    Un effet d’annonce en direction de l’électorat français ?

    Côté gauche ou/et droit en même temps ?

    Parce que vous savez bien ce qu’il va vous dire HP en réponse à vos indignations ?

    Il va vous dire…

    Bon, vous vous doutez de ce qu’il va dire, même s’il le dit poliment.

    Alors pourquoi ces gesticulations ?

    Puisqu’au plan légal tout est bouclé.

    Et même, depuis la signature du contrat il y a quatre ans.

    Dommage, tiens. J’appréciais le matériel HP.

    Ma 500 C est d’une solidité de mammouth du mésozoïque, (1) d’une sobriété de chameau de Bactriane (2), et utilise des cartouches d’une capacité de camion citerne.

    Surtout parce que je les recharge…

    Certes, HP va, en principe, vendre aussi costaud, enfin je suppose car en délocalisant dans les pays pas chers, puis dans les moins chers que pas chers, un de ces jours on risque d’avoir des surprises.

    Et HP des déconvenues.

    Du genre on vous copie, on fabrique moins cher encore mais chinois, et  vous, you can go back to States if you please ou pas et quickly if possible.

    A malin, malin et demi, surtout avec les sourires d’une Chine, - pas jaunes les sourires, contrairement à ce qu’on dit - , qui ne s’arrête pas de se réveiller et de nous endormir. (3)

    Pour montrer mon patriotisme consumériste, et ma solidarité avec les gars et filles qui se retrouvent au régime ANPE (mobilité, indemnités chômage qui rétrécissent, etc.), je pourrais, c’est vrai, par mesure de rétorsion, décider que désormais j’achèterai dans une autre marque mais, à Master HP, cela ne lui fera ni chaud ni froid.

    En tous cas une si courageuse décision, aurait au moins autant de résultat que les effets d’annonce cités plus haut.

    C’est-à-dire aucun.

    Nous sommes achtement bien défendus non ?

    Tiens ! Question à un euro : pourquoi donc croyez-vous que le chômage ne s’arrête pas d’augmenter ?


    (1)(2) : Ca c’est juste pour faire briller mon vernis culturel. La Bactriane je sais tout juste que c’est, à la louche, vaguement entre la région du Turkestan et le Takla Makan. Disons vers l’Est.

    (3) : On vous reparlera, un de ces jours, du péril jaune. Et pas seulement  de l’aviaire.

     

  • Sucre: qui se sucre?

    Oh ! Hé ! Son explication là, c’est pas comme la confiture hein ? C’est pas pur….

    Et puis, de toute façon, avec tout ce fric, on voit bien qu’il s’est ….é au passage hein ?

    Et quand il donnait son explication, il était doucereux, tout …. Que c’en était douteux.

    -Ca y est ! C’est reparti ? Vous recommencez à délirer ?

    -Mais non bourricot. Si vous voulez comprendre les phrases précédentes, il vous suffit de remplacer les points par SUCRE (oh pardon !).

    Voili voilou ! C’est la manière que l’association des sucriers a mis au point pour se faire de la pub télé et radio, toute apeurée qu’elle est de voir les consommateurs se méfier de plus en plus du produit.

    Pour quelle raison ?

    Tout simplement parce que les autorités sanitaires mettent, désormais, en garde les Français, contre la surconsommation de sucre, voire la consommation tout court.

    Car dans notre environnement originel, les sucres existent c’est vrai.

    On ne va pas vous faire un cours sur les différences entre C12 H22 O11 et C6 H12 06, mais on dira plus simplement que, en dehors du miel, tout ce que la nature produit de sucré, correspond très bien à, et comble suffisamment nos besoins.

    Certes, avec la betterave et la canne à sucre, voire l’aspartame et les différents et délirants édulcorants existant désormais, toutes les choses auxquelles les substances sucrées donnent encore plus de goût, voire simplement du goût, rapportent plus de pépètes qu’elles ne donnent une santé florissante aux humains.

    Plus on mange sucré, moins bien on se porte.

    Exemple les enfants américains, européens, et désormais chinois et indiens, enfin…les plus riches.

    Obésité, diabètes, dents bousillées et tout le reste.

    Sur les recommandations de l’Agence Française de Sécurité ou de Surveillance, on sait plus, Alimentaire, les distributeurs de sucreries, de cochonneries en fait, installés dans les lieux scolaires y seront, en principe, interdits.

    D’où la trouille des sucriers qui, dans ces lieux comme dans bien d’autres, se sucraient (oh pardon !) largement au passage ;

    Comme ils se sucrent (encore ? Eh oui !) en incitant, en forçant un chouïa même, les producteurs de toutes sortes d’aliments, à incorporer du sucre dans leurs fabrications.

    On trouve du sucre dans tout ce qui a un goût sucré mais salé aussi, jambon, saucisson, pains, pâtés, etc. bref, tout simplement parce que le sucre est avide d’eau et qu’on vous vend, ainsi, de la flotte au prix du produit lui-même.

    Le sel a les mêmes propriétés d’ailleurs.

    De vous bousiller la santé, de pomper de l’eau, et de rapporter plein de fric à ceux qui se sucrent au passage.

    Ainsi, sel ou sucre, tout le monde se…sucre.

    Enfin, tout le monde…les sucriers évidemment et tous ceux qui vivent de cette méga industrie.

    Sur votre dos et aux dépens de votre santé.

    Comme disait ma maman qui ne jurait que par le miel :

    ‘’Le sucre ? C’est la bonne façon pour des petits malins de gagner de l’argent en bousillant plein de gens…en douceur.’’

    Or donc, si les gens se mettent à consommer moins de douceurs, de sucre et de produits qui en contiennent, c’est la cata pour les sucriers.

    D’où la campagne de pub.

    La donzelle qui susurre dans le poste qu’il faut manger du sucre vous a une bien jolie phrase :

    ‘’Imaginez-vous un monde sans sucre ?’’

    Ben nous on pense que oui.

    Un monde avec du miel par exemple.

    Mais sans sucre car là aussi, on peut sucrer le miel pour payer moins les abeilles.

    Ou plutôt les producteurs de miel.

    Qui ont, d’ailleurs, du souci à se faire, à cause du Gaucho qui leur pourrit la vie des abeilles en question, d’autant que Bayer qui fabrique ce pesticide, couine fort, scientifiques très objectifs à l’appui évidemment, que les apiculteurs c’est rien que de menteurs et que sans le pesticide en question, la planète est vouée à l’extinction par disparition des végétaux.

    De ce fait, d’ailleurs, nous on se pose la question : des fois que les sucriers auraient des actions chez Bayer.

    Ou inversement non ?

    Bon, c’est pas tout ça. Allez, on va boire un jus(1).

    Mais comme les Belges.

    Les vrais connaisseurs.

    Sans sucre.

     

    (1) C’est juste pour dire car je ne bois pas de café non plus.