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actualités - Page 21

  • Ethanol, garagiste sans permis: la logique triomphe

    Un garagiste qui roule sans permis qu'il ne peut plus passer. De l’énergie propre dans nos champs alors que nous payons le pétrole toujours plus cher. La logique est partout. On vous raconte pourquoi.

     

    Ca se lit, ça se raconte, comme une fable de La Fontaine.

    Or donc, un garagiste roulait sans permis depuis trente ans.

    Il fut arrêté par les gendarmes.

    Qui le verbalisèrent.

    Les juges le condamnèrent.

    Accessoirement parce qu’il n’avait pas non plus d’assurance, mais, en premier lieu, parce qu’il n’avait pas de permis.

    La malheureux, pardon, le dangereux contrevenant mais c’est vrai tout de même qu’il ne faut pas exagérer, fut donc condamné, à une amende mais, surtout, à ne pas pouvoir repasser, en fait passer, son permis avant cinq ans.

    Logique non ?

    Comme il n’avait pas de permis, on le condamne pour absence de permis, et…on lui interdit de passer le permis...qu’il n’aura toujours pas alors que la gendarmerie, les juges, les compagnies d’assurance et la société entière sont désormais au courant.

    On aurait, évidemment, pu le condamner à des travaux d’intérêt général, et/ou à une amende très lourde. Et l'obliger à passer ce permis qu'il n'avait pas.

    Mais non ! Et gare s'il recommence. Il ne pourra plus le passer à vie...! C'est la logique française.

    Pléonasme d'ailleurs. La logique ne peut être QUE française.

    Le raisonnement cartésien ne doit jamais être enfreint.

    Sous peine de décrédibiliser notre réputation de peuple dont la logique est un exemple pour le monde.

    Tatasoeng !

    ETHANOL : ET TA SŒUR ?

    Tiens !

    Les brésiliens du Brésil, pays sous développé et pas malin pour deux sous comme chacun sait, arrivent, quand même, à se libérer du carcan du pétrole en faisant marcher leurs bagnoles à l’éthanol.

    A l’alcool quoi.

    De canne à sucre dont nous, dans les Antilles, nous faisons du rhum. Ou dont nous nous servons pour désinfecter les plaies.

    Ou pour fabriquer, aussi, du pastis, de la gnole, bref, un tas de cochonneries bien savoureuses qui garnissent les poches des actionnaires et vident celles des contribuables trouées autant que le budget de la Sécu.

    Bêbêtes, les Brésiliens, mais futés tout de même.

    Ils tirent la langue aux Arabes, voire même aux Vénézuéliens, ne déboursent pas de dollars, en un mot, sont indépendants énergétiquement du moins en grande partie.

    Et nous ?

    Eh bien nous on continue…

    Certes, les mauvais esprits pourront toujours dire que les Brésiliens avaient commencé à travailler là-dessus dès 75, lors de la première crise eu pétrole, celle au moment de laquelle nous avions promis de ‘’faire tout ce qu’il fallait pour s’en sortir et gagner notre indépendance énergétique’’.

    Mais les sociétés pétrolières, n’est-ce pas, ont dit niet.

    Ethanol ? Et ta sœur ?

    Nous, les spécialistes de l’énergie, on sait ce qui est bon pour l’énergie en général et l’indépendance énergétique en particulier.

    Toue de même, il est un peu facile de dire, aujourd’hui, qu’il faut au moins trente ans pour mettre en place les systèmes adéquats.

    Pour justifier l’immobilisme total depuis cette époque.

    Alors que, justement, il faut bien se décider un jour.

    Certes, aussi, ces mêmes mauvais esprits pourront toujours couiner que, stoppés par la baisse du prix du pétrole, les Brésiliens n’ont entrepris de nouveau d’exploiter leurs cannes à sucre, qu’en 2003 (1).

    A ceci près qu’en seulement trois ans, ils ont réussi ce redressement pour le moins spectaculaire.

    ‘’Et puis, diront nos bons amis pétroliers, nous n’avons pas de cannes à sucre et seulement du maïs, et le rendement n’est pas le même.’’

    Sauf que nous avons, nous, des immensités de betteraves, de jachères et une foultitude de produits végétaux dont nous ne savons que faire, sauf à les brûler dans des incinérateurs ou en décharges plus ou moins contrôlées, en polluant encore un peu plus.

    Alors que, par ailleurs, il est possible de faire jouer l’Europe qui, comme par hasard, s’endort paisiblement lorsqu’elle entend les hurlements des écolos mais prend soin, bien éveillée, des intérêts des sociétés pétrolières.

    Pour cause, arguments bien commodes et mille fois usés, d’emploi, évidemment, de compétitivité de nos entreprises, et, de sacro saint PNB.

    Gouverner c’est prévoir ?

    Et ne pas mentir ?

    Et l’Europe est là pour nous protéger ?

     

    (1) Cité par le dernier numéro de Courrier International.

  • Rondot: comme Lawrence d'Arabie?

    Le général Rondot, accusé d’on ne sait pas encore très bien quoi dans l’affaire pas claire de Clearstream, a refusé de se rendre chez les juges sauf contraint par les gendarmes. Mieux, il a dit qu’il ne répondrait pas aux questions des magistrats.

    Conscient, nous semble-t-il, du rôle de fusible désigné, que tout plein de hautes personnalités ont bien l’intention de lui faire jouer, afin de se dédouaner mutuellement et complètement, nous osons le conseiller. Prudence général ! Vous le savez, vous êtes sur un terrain truffé de mines mais vous n’en possédez pas le plan détaillé.

    Or donc, convoqués par les juges, le général était menacé d’y être conduit, de force, entre deux gendarmes.

    Il a promis de rester muet. L’armée c’est la grande Muette non ?

    Mais il a, tout de même, fait une concession : il a ajouté qu’il en profiterait, en fait de dialogue, pour lire à ses juges, des pages des Sept Piliers de la Sagesse de Lawrence.

    On ne sait s’il a exécuté entièrement son programme mais il nous est paru utile de rappeler ce qui est arrivé au dénommé Lawrence, appelé d’Arabie, dans le rôle éminent qu’il a joué avant la dernière guerre, lorsqu’il oeuvrait aux bénéfice des intérêts de l’Empire Britannique au Moyen Orient.

    Voué très jeune à la défense de son pays, Lawrence a eu, là-bas à cette époque, un rôle hors du commun du fait, premièrement, de ses capacités à fédérer des peuples moyen-orientaux pas très miscibles inter ethniquement voire tribalement.

    En outre, il s’est révélé, sur le terrain, stratège et tacticien hors pair, tout en payant de sa personne, de manière très douloureuse et jamais bien élucidée.

    Pour en arriver à quoi?

    A être déçu dans ses espoirs d’être entendu de ses propres chefs, inconscient, lui aussi, du fait qu’il n’était qu’un fusible dans le grand et bien vilain jeu mené par les puissances occidentales censées apporter la civilisation et la paix (tu parles) aux sauvages arabes.

    Les actions à entreprendre au plan international ont été à l’encontre de ce qu’il préconisait. Et les Arabes qui avaient eu confiance dans sa parole, ont été trompés. Pas par lui, mais par ceux qui tiraient les ficelles. La Haute politique, comme à l’accoutumée.

    La France, l’Angleterre, mais aussi ouvertement ou de manière subreptice, l’Allemagne, la Turquie, la Russie et les Etats-Unis ont tous trempé dans cette affaire.

    Et Lawrence, qui avait donné sa confiance aux Arabes et obtenu la leur, a vu ses plans démolis et les tribus locales déçues et amères, perdre toute confiance aux uns et aux autres et se finir par se plier aux diktats occidentaux.

    Lesquels ont mené les guerres que l’on sait, y compris celle du pétrole qui n’était pas absente des pensées des politiques qui en avaient bien d’autres encore.

    Est-ce cette lamentable histoire que le général Rondot avait en tête en annonçant qu’il lirait les pages de ce compte rendu d’échec à des juges dont il annonçait, aussi, qu’il ne les estimait pas totalement libres de leurs décisions ?

    On ne sait.

    Ce qu’on sait, par contre, c’est que ce fusible ci ressemble assez à l’autre.

    Mais, la fin de l’histoire est encore plus inquiétante.

    Lawrence, lui, est mort quelques temps après son échec, dans un accident de motocyclette tout ce qu’il y a de bizarre, et en tous cas fort bienvenu.

    En effet, lui mort, plus de possibilités de dévoiler quoi que ce soit des histoires secrètes de la haute politique.

    L’on ne saurait mieux faire que de conseiller au général épinglé de ne pas sortir à moto. Voire même de bien vérifier sous sa voiture quand il s’en sert.

    Un chef des services secrets doit bien savoir comment faire en ces circonstances non ?

    Ou alors, tout prendre sur son dos.

    Quelquefois, la survie est à ce prix.

    Après tout, les couleuvres, même les plus grosses,  sont assez difficiles à avaler mais pas tellement à digérer.

    Bon, après tout, on se fait peut-être des idées…

  • SOGERMA: et la reconnaissance du ventre?

    La SOGERMA ferme ses portes. Ou quasiment. Une affaire bien symptomatique de ce que la mondialisation peut faire, lorsqu'elle s'allie à l'impéritie de directions qui ne savent ou ne peuvent prévoir mais engagent les responsabilités et les vies des entreprises et des personnels, en ne risquant surtout pas les leurs ni celle de leurs actionnaires. Alors que l'Etat, actionnaire lui-même dans cette affaire, prêche, par la voix de ceux censés le représenter, pour l'entreprise citoyenne. Tout dépend, évidemment, de ce qu'ils entendent par là. Retour sur (bien vilaine) image.

    Les employés de la SOGERMA ont donc, disent-ils, été choqués UN, d’avoir été CONVOQUéS à Paris, DEUX, de l’avoir été pour s’entendre dire que ce n’était pas la peine de discuter, vu que le site allait fermer et que 80% d’entre eux allaient se retrouver sur le carreau. Certes, avec des reclassements, mais on sait ce que cet élégant habillage signifie.

    Ce qui nous fait penser que : UN ils ont bien tort de se dire choqués vu qu’en termes de multinationale et de patronat, les représentants syndicaux ne sont, tout de même, pas des perdreaux de l’année, DEUX, qu’ils auraient dû, savoir, du moins se souvenir, que la SOGERMA étant une filiale d’EADS, n’est qu’une des multiples ramifications du groupe Lagardère et que le patron, aujourd’hui décédé, père d’une voiture de sport aux performances très relativement spectaculaires, mais aussi de très chouettes et valables bagnoles de Grand Prix des années 60/70, doit sa fortune aux…commandes de l’Etat providence. C’est-à-dire à l’argent des contribuables.

    En effet, les engins Matra, plus véloces que les voitures de l’époque, ainsi que pas mal d’armements, fort sophistiqués, ont fait parler d’eux sur nombre de champs de bataille du monde et enrichi monsieur Lagardère dont on ne peut donc dire que le rejeton n’a pas tellement la reconnaissance du ventre.

    Et les représentants syndicaux ne savaient pas que ce sentiment-là, n’était pas le fort des hommes d’affaires qui eux le sont, très forts ?

    A noter que les contribuables, par le biais de l’Etat en question, sont toujours actionnaires à hauteur des 15% dans le groupe.

    ATTENTION AUX SANCTIONS

    Ce qui nous permet, d’ailleurs de nous étonner, à notre tour, de voir monsieur Thierry Breton, ministre des Finances, donc grand patron aussi d’EADS et de SOGERMA, vitupérer, sans risques de déranger le patronat mais avec bénéfice attendu côté électeurs prochains, de la manière ‘’un peu’’ cavalière dont les employés ont été mis devant le fait accompli.

    Sûr qu’en tant que patron pour le compte de l’Etat dans sa propre entreprise, il n’était au courant de rien.

    A croire qu’il ne fait pas son boulot, ou qu’il est bien mal entouré.

    Plus rigolo encore, on ne peut pas s’en empêcher, il a dit que c’était très très très grave. Et même encore plus.

    Attention, donc, aux terribles sanctions à prévoir !

    Sûr, encore, que le Ministre va gronder très très très fort.

    D’ailleurs, les responsables de la SOGERMA en tremblent déjà.

    Beaucoup, beaucoup, beaucoup.

    Sûr, encore et encore, qu’ils vont revenir en arrière, revoir leur copie et réembaucher tout le monde.

    Sûr, (allez encore un coup…) que les Français vont croire à toute cette histoire.

    Seuls bien contents dans cette affaire, les esclaves du pays qui accueillera les services qui vont, on s’en, doute, être délocalisés dans un pays bien pauvre avec lequel on aura des accords, ou même rien du tout.

    Ou alors, n’importe quel pays étranger fera l’affaire, bien que l’entretien des avions de ligne soit affaire réclamant un soin véritable, ce qu’on ne peut décemment attendre de n’importe quel usine de pays aux coûts de main d’œuvre égaux à zéro.

    Quant à la maintenance des zincs militaires, la Défense Nationale ne verra, probablement, aucun problème qui pourrait se poser côté sécurité pour des matériels de guerre…

    De toutes manières, l’opération permettra au groupe Lagardère de rester compétitif.

    C’est-y-pas ça le but, l’objectif unique et primordial, la légitimation ultime de toute entreprise ?

    Et désormais de tous les états ?

    France en tête ?

    Puisque les actionnaires américains, et mondiaux, l’ont dit ?

  • Eboueurs: y-a-t-il des grèves qui ne dérangent pas?

    Les éboueurs parisiens sont en grève. Raison : les trop-perçus que la mairie leur redemande.

    Une fois encore, les injustement oubliés du bas de l’échelle, viennent nous rappeler que parmi les métiers utiles à la société, ils devraient se situer en tête. En effet, si les policiers font grève, c’est l’anarchie, si les gaziers et électriciens font grève, c’est l’âge des cavernes, si les boulangers font grève, c’est la famine et le régime minceur. Mais si les éboueurs s’y mettent, c’est la chienlit.

    Y aurait-il donc une catégorie de travailleurs qui pourrait faire grève sans que cela importune la nation entière ?

    Il en existe, nous l’avons rencontrée.

    Reportage exclusif de Journal-Info.

     

    Donc, une fois de plus les éboueurs sont en grève.

    Pas assez payés ?

    Pas vraiment.

    En effet, il est fini le temps où le métier était le dernier des derniers après les tout derniers, celui que n’acceptaient que ceux qui ne voulaient pas tendre la main ou qui avaient échappé au bagne.

    Désormais, en plus d’être syndiqués, la technique leur a apporté un relatif confort.

    Celui de n’avoir pas à manipuler, de trop près, les cochonneries de leurs semblables, en clair, les excréments d’une civilisation qui ne sait comment faire pour saloper toujours plus la planète.

    Et puis, côté horaires, on n’en est plus aux heures de nuit complète.

    Par chez moi, il est déjà neuf heures et demie et ils ne sont pas encore pointés.

    Pire, ou mieux encore pour eux, ils se permettent de m’apostropher, pas vers le mois de novembre décembre bien sûr, pour me faire remarquer que j’avais mis dans mon conteneur des choses qu’il m’aurait fallu trier au préalable.

    Cela dit, côté salaire, ils m’ont dit qu’avec deux à trois ans de boîte, ou de mairie pour les régies, ils se faisaient entre 7 et 11.000.

    Pas euros, francs.

    Mais bon, pénible le boulot mais comme tout le monde en a besoin, personne ne rouspète si le service laisse à désirer, ce qui est rare d’ailleurs car ils le font généralement bien.

    Et puis, la trouille qu’ils se mettent en grève tout de même…La preuve…

    Justement, ce qui fait que, et on y arrive, lorsqu’ils la font, la grève, c’est la cata pour tout le monde.

    On ne vous rappelle pas le tableau : conteneurs qui débordent, sacs en troupeaux, paquets crevés, chiens opportunistes, chats gourmets, et même les rats qui s’y mettent.

    C’est la fête aux détritivores...!

    LES DEPUTES AUSSI ?

    Tiens, pourquoi j’ai commencé à parler des éboueurs moi ?

    Ah oui !

    Juste pour dire que lorsqu’ils font grève, tout le monde pleure.

    Eh oui ! Lorsqu’un corps de métier s’arrête, c’est des problèmes pour tout le monde. Enfin tout le monde, les citoyens lambda évidemment.

    Mais il existe, voyez comme on est observateurs à la rédaction, des métiers où jamais, au grand jamais, ceux qui le pratiquent font grève.

    Ainsi, imaginez un peu que ce soit les députés qui se décident à la faire la grève eux !

    Hmmm ?

    Résultat ?

    Eh bien c’est la grosse rigolade pour le pays tout entier !

    Parce que, entre nous, hein, vous pensez qu’une grève de une semaine, voire un mois ou deux, va empêcher la machine nationale de tourner ?

    Vous rigolez non ?

    Et imaginez, plus haut encore, que les ministres, voire même le président de la République se mettent en grève.

    -Pas possible !

    -Comment pas possible ? On ne sait jamais ! Des fois que leurs conditions de travail, leurs patrons, je ne sais pas moi, leur salaire peut-être…

    -C’est eux qui décident !

    -Comment, quoi ? Ils se le votent eux-mêmes ?

    -Normal non ?

    -Et même leurs conditions de travail ?

    -Pareil !

    -Tout alors ? Mais enfin pourquoi ?

    -Parce que ils représentent le pays, qu’ils en ont le droit, qu’ils font les lois et queeueueu, eh bien c’est nous qui payons !

    -Oui mais ils pourraient nous demander notre avis pour leurs augmentations et même pour alléger leurs rythmes infernaux de labeur en faveur du peuple nécessiteux et demandeur exigeant et jamais satisfait.

    -Mais non ! Ils bossent très fort vous savez ! Des fois même en séances de nuit. Si si, c’est vrai.

    -Mais, au moins, ils ont des vacances ?

    -Ca oui. De grandes. Et même quand ils veulent.

    -Ca c’est pas un peu exagéré dites?

    -Mais c’est qu’ils ont de très très lourdes responsabilités vous savez.

    -Ah bon ? Sur leurs sous à eux ?

    -Impossible. Il y a trop d’argent en jeu dans les financements publics.

    -Donc, pas financières non plus? Mais s’ils gèrent mal nos impôts alors ?

    -Eh bien il y a le budget, c’est simple.

    -Quoi ? Comment ? Si je comprends bien, il leur suffit d’augmenter les suivants d’impôts?

    -C’est la loi !

    -Oui mais, quand même, ils ne sont pas contrôlés pour savoir s’ils font bien ou mal leur travail ?

    -Le contrôle du peuple, tout simplement.

    -J’ai compris. Tous les cinq à six ans et seulement par les électeurs, au moment des élections. Mais on n’a pas tellement les moyens de contrôler vous savez. Surtout après coup.

    -C’est la démocratie mon cher.

    -Ben dites donc ! C’est un bon métier ça. Je comprends qu’ils ne font pas grève souvent.

    C’était notre rubrique, si vous cherchez un emploi, tâchez d’en trouver un bon.

    PS : Toute ressemblance avec quelque personnalité ou situation que ce soit ne serait que pure coïncidence.

    Et ne saurait, aucunement, engager notre responsabilité.

    Ben, nous aussi non ?

  • Garde alternée: LA solution foireuse.

    Les progrès en matière de divorce aidant, mais aussi le souci accru du bien-être de l’enfant que les hautes autorités et la société entière disent avoir, remettent désormais en cause des ‘’solutions’’ qui avaient été considérées comme les moins mauvaises il y a quelques années.

    Parmi elles, la garde alternée pour les enfants de parents séparés ou divorcés.

    Qu’en est-il aujourd’hui ?

     

    LA POUSSIERE SOUS LE TAPIS 

    Or donc, dans les années 70, la libération de la femme…et des hommes qui appréciaient beaucoup eux aussi, a eu le succès que l’on sait.

    Mais fait, corollairement, des ravages que l’on cache plutôt mal.

    Eh oui…

    Comme la poussière finit, un jour ou l’autre,  par sortir de dessous le tapis où on l’a fourrée, un vain  peuple s’aperçoit qu’en matière de résolution de ‘’ce’’ problème, une fois de plus, ‘’on’’ l’a mené en bateau.

    Pire : on a démoli une, deux voire trois générations d’enfants pour qui la facilitation du divorce n’a pas été vécue comme un progrès social, mais comme un désastre qu’ils n’ont toujours pas digéré et ne digèreront probablement pas durant tout le reste de leur vie.

    En effet, le début de ces mirifiques années de libérations tous azimuts et en premier lieu sexuelle, fut marqué par une innovation majuscule ; la garde alternée par les parents divorcés des mouflets qui se voyaient ainsi promus au rang de premiers bénéficiaires de mesures d’avant-garde particulièrement humanitaires sinon, hélas, simplement humaines.

    LE BRILLANT SYSTEME DES PSYS

    C’est vrai qu’auparavant, dans des temps d’obscurantisme médiévaux, les familles ‘’simplement’ recomposées, faisaient désordre. Surtout dans la tête des gamins qui n’acceptaient pas, et on les comprend plutôt, qu’on leur impose un nouveau papa ou une nouvelle maman, vu que la Nature leur avait déjà fourni tout ce qu’il fallait dès le départ.

    Donc, les juges, du moins certains, et des psys, quasiment tous, ont inventé un brillant système, la garde alternée.

    Simple comme son nom l’indique : une semaine chez papa une semaine chez maman.

    Précision : ce n’était pas papa ou maman à qui l’on demandait de changer de résidence, c’est-à-dire d’être mobiles pour intégrer le domicile fixe qui aurait dû, -le sacro saint intérêt de l’enfant étant le but officiel premier de l’opération - être celui de l’enfant, ainsi sécurisé.

    C’était l’inverse. C’est l’enfant qui, chaque semaine, devait prendre son baluchon et émigrer.

    On voit le tableau.

    Dans notre monde, dit civilisé, - qui se lamente du drame vécu par ce qu’il appelle vertueusement les personnes déplacées, en fait déracinés et exilés de force, - nos élites contraignaient ainsi nos et leurs propres enfants à vivre un drame similaire.

    Et de manière plus perverse, car vécu et répété…toutes les semaines.

    Avec le déchirement permanent du cœur de l’enfant, à qui sa nature physiologique et affective, ses tripes pour faire court, disent qu’il perd chaque semaine ou l’un ou l’autre de ses parents en plus de son cadre familier.

    Résultat : depuis lors, la ‘’raison’’ des adultes a imposé durant plus de 30 ans aux enfants des situations délirantes.

    Inhumaines.

    Pire : les adultes se sont déchargés et de déchargent ainsi de leur problème sur l’enfant.

    Ce problème qu’ils ne sont pas capables de résoudre, ils forcent leur progéniture à le résoudre à leur place.

    Commode…pour les adultes qui s’en lavent les mains.

    Fut-ce, les bonnes âmes, à ‘’s’entendre et à faire de leur mieux pour rendre la situation vivable’’.

    Alors que, justement, il aurait peut-être fallu faire autant d’efforts pour s’entendre…avant.

    Voilà, en tous cas, en quoi consiste depuis trente ans, cette trouvaille matrimoniale présentée comme un progrès social.

    Heureusement, comme nous disent les medias qui ont, à tout berzingue, promu cette trouvaille-là durant trois décennies, heureusement donc, ‘’on’ vient de s’apercevoir que ce machin ne fonctionne pas bien.

    ‘’On’’, c’est, bien sûr, certains juges, tout de même, et, surtout, les psys, encore eux, guides autoproclamés de l’opinion et de la vie française, européenne, mondiale, universelle.

    ‘’LA’’ SOLUTION

    Comme ces psys-là ne sont jamais en mal de solution, ils l’ont, enfin, trouvée.

    Cette fois c’est la bonne. Ils le jurent.

    Ils nous la confiaient donc, l’autre jour, sur les ondes d’une radio d’infos continues, et ce par la voix d’une experte, elle aussi, autoproclamée de la chose humaine et du bien-être social.

    LA solution ?

    Simple encore. Les moutards, chez maman pour de bon et, une fois par semaine, ou tous les quinze jours, voire tous les mois, chez papa.

    Pourquoi maman ?

    Parce que, a dit la madame, l’enfant a, d’abord, besoin d’un rapport physique avec elle et pas tellement avec son père…biologique comme elle l’a dit si délicatement et si élégamment.

    Elle n’a pas dit le mâle géniteur mais presque.

    Simple non ?

    Simple comme bonjour papa…de temps à autres.

    En pointillés quoi…

    ‘’Objection Votre Honneur, a, tout de même susurré le crachoteur de service : le rapport, le lien physique avec le papa, c’est pas un peu utile aussi ?’’

    ‘’Oui ! Mais pas vraiment de la même manière a tranché la greluche. Il suffit qu’il s’établisse et qu’il soit maintenu autant que possible car il se mettra en place de toutes manières, surtout avec le garçon.’’

    Chouette non ?

    Pirouette sémantique toute prête mais, comment, de quelle manière, à quels bugs le machin risque-t-il de rencontrer, bref, autant de questions même pas posées, et encore moins, répondues.

    Fort bien !

    Vu qu’il aura fallu trente ans pour tirer un bilan négatif de ‘’l’ancienne’’ méthode dont les principaux intéressés, sujets d’expérimentation contre leur gré, auront été toutes les victimes, il ne reste donc plus qu’à attendre les années 2030-2040 pour savoir si cette très nouvelle et originale méthode aura été la bonne.

    ET LA NÔTRE ?

    Comme nous ne voulons pas vous laisser sur une mauvaise impression, nous allons, bien humblement et sans engagement de votre part, vous proposer une solution qui, à notre avis, pourrait peut-être la bonne.

    Vous le savez bien, nous avons toujours réponse à tout.

    Vu la somme gigantesque d’efforts financiers et intellectuels fournis pour mener à bien des divorces qui ne se passent généralement pas si facilement, ne serait-il pas possible de les consacrer, ces efforts, à tenter de ne pas en arriver là ?

    Par exemple, pourquoi, d’abord, divorcer à tout prix et à tout va ?

    Et si cette fantastique somme d’énergie était consacrée à recoller les morceaux brisés par des années de difficultés, d’incompréhension, de tensions, mais aussi d’obstination, d’orgueil, et d’égoïsme de part et d’autre ?

    Certes, diront certains, les situations amenant au divorce sont souvent tellement dégradées qu’il vaut mieux, notez la logique, ‘’un bon divorce plutôt qu’un mauvais mariage.’’, c’est-à-dire une vraie catastrophe plutôt qu’une demi malheur.

    En oublient de dire que plutôt qu’un mauvais mariage, mieux vaudrait, peut-être…un bon mariage.

    Non ?

    Vous ne pensez pas ?

    Inimaginable ?

    Pourquoi ?

    Parce que c’est…IMPOSSIBLE ?

    Pas par ce que ça vous dérange un peu quelque part peut-être ?

    Parce que…’’quand on ne s’aime plus’’, n’est-ce pas, tout devient impossible ?

    Pourtant, dit-on, quand ça nous arrange, le bon sens de la rue nous dit que ‘’impossible n’est pas Français’’ non ?

    Et puis, pour faire bonne mesure, nous allons vous rappeler que nous sommes dans une civilisation judéo-chrétienne, qui nous a appris, tout comme dans toute autre civilisation d’ailleurs, que aimer, c’est donner et pas prendre non ?

    Donc ?

    Eh bien quand ça ne va pas, il faut se débrouiller pour que ça aille quand même.

    Faire des efforts.

    Donner.

    Car, souvenez-vous, quand on aime, on ne compte pas, hmmm ?

    Et aimer c’est donner.

    Faire des efforts.

    Et au beau temps des fiançailles, ou de ce qui en tenait lieu, les promesses d’amour n’avaient pas comme limites le samedi suivant ou les premières difficultés surgissant dans la vie du couple.

    On se promettait de s’aimer…toujours.

    Ou alors n’était-ce que poudre aux yeux…pour mieux obtenir de l’autre, quelques petits plaisirs.

    Pas très honorable il faut bien l’avouer…

    Et le divorce dans tout ça ?

    Ben disons qu’avant de faire des gosses, mieux vaudrait savoir ce que ça implique non ?

    Et avant de vivre à deux aussi.

    Mais bof !

    Tout ça c’est ringard n’est-ce pas ?

    Et ce n’est pas sur une moralisation de l’institution du mariage en général et de l’amour en particulier, qu’on sera élu député et moins encore président de la république.

    Au fait, c’est quand le prochain coup ?

    Qu’on se prépare à causer un peu là-dessus.