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actualités - Page 22

  • Immigration choisie: qui colonise qui?

    La tournée triomphale d’explication de la loi sur l’immigration choisie, tournée à l’usage plus des électeurs français que des ‘’bénéficiaires’’ africains, a tangué quelque peu. Au-delà des récriminations compréhensibles des populations concernées, nos représentants ont eu droit à ce qu’on ne peut décemment pas appeler la traditionnelle sagesse ou politesse africaine. Insultes, grossièretés en tous genres : ce n’est pas une excellente manière de faire valoir son bon droit.

    Immigration, colonisation : ces deux notions sont intimement mêlées.

    Hélas pas du tout éclaircies ni expliquées par tous ceux qui ont tout intérêt à perpétuer l’embrouille.

     

    On les comprend ces malheureux Maliens ou Béninois qui n’apprécient guère de voir se fermer les portes, jusque là grand ouvertes, d’une France qui, pourtant, d’évidence, ‘’ne peut accueillir toute la misère du monde.’’

    Même s’ils l’ont fait savoir de bien vilaine façon, on les comprend au nom, simplement, de la pauvreté, de la misère, de l’avenir impossible, d’une vie qui, de quasi agonie locale, risque d’ailleurs, de ne devenir qu’une vague survie en métropole.

    Mais, au fait, devant cette fin de non-recevoir de l’Europe, pourquoi nos amis Africains ne vont-ils pas frapper à la porte américaine ?

    L’Oncle Sam fait, pourtant, des efforts démesurés pour prendre pied dans le pré carré réservé jusqu’ici à la politique de la France éternelle.

    Et fait, non des ponts d’or, mais, tout du moins, de considérables efforts pour accueillir, aux states, les…plus diplômés des candidats africains à l’ascenseur social, ou, simplement, à une vie décente.

    Eh oui !

    C’est là où le bât blesse.

    Les Etats-Unis, le Canada, le Japon, la Suisse, l’Allemagne, Singapour, la Russie, la…Chine même, n’acceptent pas tout le monde. Et ils ne sont pas les seuls sur la Terre.

    Si les USA donnent l’exemple pour les populations de latinos, les pratiques de ce genre ont cours partout ailleurs, dans tous les pays de la planète.

    La grande majorité, sinon la quasi-totalité, pratique, et de manière systématique, l’immigration choisie, ce qui explique, d’ailleurs, le silence prudent de beaucoup à l’égard des propositions et de la loi françaises.

    QUI COLONISE QUI ?

    Mais qu’on renverse seulement l’équation.

    Les européens dans le besoin, seraient-ils seulement tolérés par les populations et les gouvernements africains ?

    Certes, un très pauvre en France, peut paraître relativement aisé au fin fond du Mali ou du Bénin.

    Mais les pays d’Afrique accepteraient-ils, eux, tous les SdF et autres chômeurs en fin de droit, voire les populations des plus pauvres européens, si les pires de nos niveaux de vie les plus bas égalaient ceux qui se pratiquent chez eux ?

    Et puis, comme un commentateur l’a justement fait remarquer, accuser sempiternellement la colonisation de tous les maux actuels, immigration comprise bien sûr, est une manière un peu trop facile d’évacuer la gabegie des ‘’élites’’ locales grassement subventionnées, mais également de tous les petits chefs qui les servent et se servent en accaparant les aides publiques et privées pour ne laisser que des miettes, payantes, aux masses populaires.

    RESPONSABLES JUSQUe OÙ ?

    Quant à la responsabilité des ancêtres colonisateurs combien de temps encore devra-t-elle être honorée par leurs descendants ?

    Voire, jusqu’à quand et où ira-t-on traquer les ‘’coupables’’ ?

    Car à ce jeu pervers, la responsabilité des colonisateurs africains ou arabes eux-mêmes, n’a d’égales que celles pratiquées, au fil des siècles, par les Romains, les Barbares, les Mongols, les Teutons, les Grecs, les Incas, les Européens, les Etasuniens, en un mot tous les peuples du monde, qui ont été, voire sont encore, colonisateurs à leurs heures.

    Et qui, si l’on veut suivre cette ‘’logique’’ réparatrice et expiatoire, n’auraient donc plus qu’à s’indemniser et se dédommager mutuellement, dans un concert généralisé d’excuses et de pardons croisés, exigés, consentis, partagés.

    Il est vrai que, de nos jours, la colonisation continue, mais le tableau s’éclaircit aujourd'hui.

    Il est désormais de plus en plus visible que le fait de parler de colonisation, culpabilise les citoyens lambda, surtout par commodité politique coutumière…aux élites.

    Culpabiliser des foules est plus facile, pour ceux qui tirent les ficelles de part et d'autre, que d'accepter d'être, individuellement, mis cause.

    C'est pas moi, c'est tout le monde. C'est pas moi, c'est eux...

    Evidemment, il était, et demeure impossible aux peuples autochtones de se défendre contre les élites étrangères dictatoriales et colonisatrices…ou les leurs, issues de leurs propres rangs, complices et complaisamment colonisées, toutes imperméables à tout langage du cœur.

    Par conséquent, plutôt que de s’attaquer à ces seuls coupables, il est plus commode pour les masses, -et leurs porte-paroles soucieux de se dédouaner de leurs propres méfaits-, de rejeter la faute sur ''les autres'', les colonisateurs.

    En, fait, des pays démocratiques tout entiers.

    C’est-à-dire, en fait, moins sur des gouvernements que sur des foules de simples citoyens qui les ont mis en place. Ces simples citoyens plus vulnérables car, eux, moralement responsables.

    Parce que sensibles à la détresse de leurs semblables mais, éhgalement, parce qu'ils ont eu la faiblesse d'élire des dirigeants qui ont été et restent les premiers et plus grands coupables.

    Alors que, et cela devient chaque jour un peu plus clair, mondialisation ultra libérale aidant, la seule colonisation qui mérite ce terme, ne réside, en fin de compte, que dans l’exploitation des pauvres par les riches.

    Quelle que soit la couleur de leur peau, leur ethnie, leur religion, les humains ont été, sont et seront, ad vitam placés devant ce choix : commander ou être commandés, être pauvres ou riches, manger ou être mangés.

    DARWINISME ECONOMIQUE ET SOCIAL

    Bref, rien de nouveau sous le soleil.

    Chacun se détermine, fait comme il peut, comme il veut dans certains cas, mais pas souvent, la liberté n’existant qu’à la mesure de son compte en banque.

    Ce qui détermine la morale à laquelle chacun décide d’adhérer. Et, partant, détermine aussi son attitude au sein d’une société.

    Chacun fait le choix de vivre pour son confort ou pour ses idées n’est-ce pas ? Et si le quotidien nous contraint à pratiquer le moyen terme, le choix fondamental demeure. Et se révèle en cas de crise d’ailleurs et nous y sommes, ou quasiment.

    Il en va ainsi de la condition humaine.

    Au plan économique, mais aussi du rapport des individus, le darwinisme a fait son sale travail.

    Certes, au gré des circonstances et des intérêts, il semble s’opposer à l’idéal dit chrétien…mais qui, justement, n’est idéal dans son objectif,.

    Car il ne vaut pas grand-chose dans la pratique puisque mis a mal et trahi par toutes les élites gouvernantes, politiques et ecclésiales.

    Pour être clair et faire court : colonialisme et immigration même problème.

    Problème universel, en fait, de la domination et de l’exploitation de l’homme par l’homme.

    L’homme peut-il, veut-il, se libérer de la colonisation ? Des colonisations qu’il subit au quotidien ?

    La vie dans une société fondée sur le profit est criminogène.

    Ne pas le dire est aussi un crime.

    Et dire, qu’en société, l’humain peut se montrer très animal, est faire injure aux animaux. Ils ne méritent certainement pas d’être comparés aux hommes qui, seuls, font sciemment souffrir leurs semblables pour satisfaire leurs propres plaisirs. (1)

    Le reste, tout le reste, n’est que mauvaise littérature et démagogie de très, très, très bas étage, habillée, bien sûr, de mots.

    Ronflants, impressionnants toujours…il faut bien trouver un système pour faire croire aux gogos que pour résoudre tous les problèmes sociaux, humains, il suffit d’élire des représentants qui les défendront contre les exploiteurs.

    On voit où nous en sommes...

    (1) À ne pas confondre avec besoins.

  • EVOLUTION:DARWIN S'EST-IL GOURé?

    Des scientifiques viennent de donner un ‘’coup de jeune’’ à l’âge de l’homo sapiens. En effet, ils font remonter à environ six et non plus à huit millions d’années, l’émergence de l’Homme de ses lointains ancêtres du peuple singe.

    Victoire !

    Tatatatseng !

     

    QUI PRECEDE L’AUTRE ?

    Evolution : Darwin s’est encore gouré !

    En fait, ce n’est pas Darwin qui s’est trompé.

    Ce sont ses adeptes inconditionnels qui viennent de s’apercevoir, que l’Homme a abandonné il n’y a pas très longtemps, sa reptation pour adopter la marche à pied, qui use, qui use les souliers. Même pieds nus.

    -Alors ? L’évolution ? Pour ou contre ?

    -Dites ! Vous n’allez pas, vous aussi, nous resservir la même soupe que les experts en archéo-généto-anthropo-paléontologues.

    C’est vrai que quelques membres distingués de ce club de sémillants et sympathiques chercheurs d’os, viennent de nous annoncer que le moment ou l’humain a pris les grands moyens de se faire parler, remonte non pas à huit millions d’années mais à six seulement.

    Mais, admirez un peu la nuance ! Mesurez la précision !

    Il faut dire qu’ici, nous, nous sommes régulièrement épastrouillés par cette prodigieuse manie qu’ont les scruteurs de notre lointain passé, de jongler avec les millions d’années, en même temps que les découvreurs de notre avenir, de compter, eux, plus sobrement encore, à coups de milliards.

    Les uns nous promettent que le soleil va nous rissoler vifs d’ici à 1 ou 2 milliards d’années. A la louche.

    Les autres nous assènent, à grands coups d’ordinateurs spécialistes en calculs complexes, qu’il y a, donc, six millions d’années, les premiers hommes se sont mis à chantonner, entre les dents qu’ils avaient fort belles puisqu’ils ne mangeaient que des crudités, les premières mesures du grand air des esclaves d’Aïda, vu que leur intelligence naissante leur faisait subodorer la justification ultime de toute vie sur Terre : travailler pour une multinationale.

    Or donc, nos savants pomponnés et lunettés à souhait, et au cours d’une conférence de presse ouverte à tous les esprits qui ne l’étaient pas moins, ont affirmé que dans l’Homme actuel et malgré son attaché case, sa police d’assurance et ses supports chaussettes, le singe était moins loin de nous qu’on ne se l’imaginait il y a, disons, 48 heures.

    LE POURQUOI DES CATASTROPHES

    Ce qui expliquerait donc tout.

    Les conséquences d’une si effarante présence de la bête dans l’humain, sont, en effet, très signifiantes.

    Elles nous permettent, semble-t-il donc désormais, de comprendre le pourquoi des catastrophes que nous vivons.

    A savoir, les scandales politiques d’autant plus terrifiants qu’on n’y comprenait jusque là rien du tout, les fraudes à la Secu et aux Assedic, la bombe H, la migration du PVC dans les eaux minérales, les effectifs pléthoriques de l’Education Nationale en rapport direct avec la faiblesse de réussites au baccalauréat dans les lycée de ZEP, l’urgente nécessité des délocalisations en vue de redonner des couleurs à notre produit national brut, les effets bénéfiques de la baisse du niveau de vie des Français moyens sur l’économie de leur pays et les résultats calamiteux du batteur Moulinex au concours des chefs spécialistes de la mayonnaise à l’ail.

    En foi de quoi, si tout va mal sur notre chère planète, c’est bien parce que l’Homme est moins loin du singe qu’un vain peuple se l’imaginait.

    Quoi qu’à bien y réfléchir, nous, ici, on pensait, déjà, et depuis pas mal d’années, qu’au vu du spectacle que notre civilisation nous donne au quotidien, on pensait qu’en fait le singe et l’Homme c’était presque du pareil au même.

    A voir les incohérences, les divagations, les outrances, les stupidités diverses et les foultitudes d’invraisemblances qui font notre quotidien, on remarquerait même que les singes sont des individus bien raisonnables et fort policés et même très sages, alors que les hommes…

    Chez les singes, pas de menteurs, pas de parents indignes, ni d’enfants rebelles, pas, de voleurs, pas de massacres, pas de dictateurs, et, ce qui est bien mieux, pas de démagogues déguisés en démocrates.

    Bref !

    Tout bien réfléchi, cela fait que, parmi les hommes qui nous entourent, il n’est, en fin de compte, pas très difficile de faire le distinguo entre les deux espèces.

    Ne le répétez à personne, on a fini par penser que l’Humain n’a toujours pas émergé de son ancien état…vu qu’il précède le singe.

    Bon…

    Ceci posé, n’allez pas le dire aux singes.

    Ils risqueraient de se vexer.

    Ressembler un jour prochain aux hommes ! Vous n’imaginez pas à quel point ce pourrait être insultant pour eux.

    Et, entre nous, les singes ne méritent vraiment pas ça.

    Et puis dites, s’ils devenaient un jour des hommes.

    La vengeance, les règlements de compte, les coups bas et/ou fourrés, c’est bien des manières d’homme ça non ?

  • Airbus vs Boeing: beau comme l'antique?

    Eh oui !

    Il ne fallait pas s’attendre à autre chose.

    777, 787, Airbus 350, 385…

    Et la suite…

    La bagarre continue. A coups de milliards d’euros et de dollars. A coups de subventions aussi.

    De part et d’autres, d’ailleurs, les américains étant les plus malins dans ce domaine.

    Et surtout les plus impudents. Administrant des leçons aux Européens alors qu’eux-mêmes usent et abusent de leurs propres aides militaires qui ne cessent de grimper.

    Tout ça pour quoi ?

    Pour aller, une fois de plus, plus vite, plus haut et faire plus fort en matière de transports aériens et de pollution atmosphérique et de dépenses énergétiques qui en découlent ma-thé-ma-ti-que-ment.

    Car, quoi qu’en disent les ingénieurs attachés à la diminution des crachotements asphyxiants et, surtout, à l’écrasement des coûts, l’avion qui vole sans brûler de kérosène, et sans polluer bien sûr, n’est pas près de voir le jour.

    Vu que la seule énergie non polluante, restera toujours l’énergie musculaire.

    A ceci près, certes, qu’en boulottant, buvant et respirant une foultitude de cochonneries chimiques, les résidus de combustion à l’intérieur du corps humain, en clair, les excrétions diverses et malodorantes vous voyez ce qu’on veut dire, sont toujours là et polluent à leur tour.

    Mais infiniment moins, c’est vrai.

    Cela dit, la course à la pollution prospère, merci pour les bénéficiaires, et les gogos qui l’alimentent paient.

    Car, il, - vous et moi - paient ET la fabrication des systèmes pollueurs ET la dépollution ET les reliquats non dégradables ad vitam…et nauseam

    La cohérence du genre humain n’est pas prête à nous convaincre de sa justesse de vues.

    Quelques preuves par-ci par-là ?

    Au hasard tiens.

    Toutes les sources nouvelles et inattendues de largages de gaz à effets de serre, qu’on découvre, de temps à autres et qu’on n’avait, jusque là, pas encore soupçonnées.

    Ainsi des poches de méthane sous marines prêtes à péter mais on ne sait pas quand, les émanations humaines et animales (on ne sait pas qui émane le plus…), les sources végétales, de la simple et banale verdure aussi, qui s’y mettent bien plus que l’on ne s’y attendait, bref, plus le temps passe et plus on en trouve.

    Sans compter qu’on révise, constamment, à la baisse, les ‘’puits’’ possibles d’absorption du CO2, un des principaux responsables du réchauffement. Mais dont on vient d’apprendre qu’il n’est pas le plus dangereux.

    Tous les espoirs sont donc permis. ! Youppie !

    Ce qui fait que, de façon très cohérente, on fabrique de plus en plus de zincs, de plus en plus de bagnoles, on pousse les feux à la ‘’modernisation’’ des pays pauvres, on incite à la consommation de biens industriels…

    Ouf !

    Il y a, bien sûr, les scientifiques, toujours de renom, qui nous assurent que, de toutes manières, ‘’on’’ - prudents, ils ne disent pas ‘’je’’ ni ‘’ils’’,- trouvera une solution.

    Aux calendes comme d’habitude.

    Dont l’échéance arrive.

    On ne sait pas quand ?

    ‘‘On’’ verra bien…

    Vous vous rappelez l’atmosphère ambiante à Rome juste avant l’arrivée des Barbares ? Enfin, de ceux qu’on appelait ainsi en supposant que les Romains ne l’étaient pas ?

    Eh bien les patriciens, mais pas seulement, les plébéiens aussi, y allaient de l’hyper consommation de biens matériels, de jouissances effrénées et de rigolades pré catastrophobes ou philes, c’est selon.

    Pour faire court, sentant confusément le danger d’un clash majeur du Système, on s’en mettait plein la lampe et autant dans les poches.

    Ca ne vous dit vraiment rien tout ça ?

    Cette ambiance, cette atmosphère là… ? Le combat du siècle, ou de ce début de siècle qui sent fort sa fin d'une ère...

    Mazette! Quel combat de Titans!

    C'est beau comme l'antique non?

    Comme la Rome antique alors?

     

  • Homosexuels et Témoins de Jéhovah: même combat?

    L’homophobie est, désormais, combattue part des mesures officielles, et ce, avec l’accord de représentants du peuple, dont certains n’ont pas hésité à faire état de leur choix sexuel.

    Cette aversion ancienne à l’égard d’une partie de la population, a été systématiquement dictée par des idées cent fois, mille fois reprises par des autorités, des lois, et une opinion formatée à cet égard.

    Ce processus fonctionne toujours.

    A l’encontre cette fois des Témoins de Jéhovah.

    Certes, les principes de fond animant ces groupes sont fondamentalement différents.

    Néanmoins, longtemps ils connurent les mêmes épreuves.

     

    DANS LES CAMPS D’EXTERMINATION

    Qu’on se souvienne.

    Les homosexuels ont été persécutés par les nazis.

    Ils étaient considérés, au début, comme des marginaux, puis des déviants, enfin des dangers publics.

    De ce fait, ils ont été montrés du doigt par les autorités et jetés en pâture au bon peuple bien pensant et bien nazi, y compris ceux qui ‘’ne savaient pas’’. Tout heureux, ce bon peuple, de trouver ainsi une classe d’individus dont la conduite, consacrée épouvantable, rendait la leur enfin vertueuse.

    Le nazisme y a acquis une part de sa ‘’respectabilité’’ et de sa ‘’noblesse’’.

    Puis lesdites autorités ont pondu des lois qui leur ont permis, en toute sérénité d’esprit, de faire dans le légal.

    C’est-à-dire d’expédier dans des camps de travail et/ou d’extermination une flopée d’homosexuels affublés du tristement fameux triangle rose qui, à la fois, les distinguait des autres prisonniers et les désignait à leur amertume et leur rage impuissante mais vengeresse...sur plus faibles qu’eux.

    ‘’HEIL HITLER’’ DE FORCE

    Dans le même temps, voyez comme c’est drôle, les Témoins de Jéhovah ont été, eux aussi, désignés à la vindicte populaire teutonne par le pouvoir nazi qui n’acceptait que les religions complices, catholique, protestante et, un peu orthodoxe mais tant qu’elle ne frayait pas avec les slaves.

    Lesquelles religions ont d’ailleurs, contribué activement en votant, au sein de commissions officielles, l’élimination de la…secte.

    Les mêmes mots, les mêmes persécutions...

    L’Histoire, ou plutôt ceux qui la font, se répète.

    Puis, dès l’accession au pouvoir du sinistre caporal, les lois sur mesure, ont été promulguées et, seulement trois mois plus tard, les Témoins de Jéhovah ont été interdits, pourchassée, arrêtés, torturés, décapités, ou envoyés dans les mêmes camps.

    Avec, sur eux, le triangle violet qui les désignait comme particulièrement réfractaires parmi les plus dangereux pour une raison fortement préjudiciable au régime : ils refusaient même de participer à l’effort de guerre.

    Y compris en fabriquant, dans les camps, des objets usuels qui pouvaient servir aux soldats.

    Même des ceintures, des uniformes ou des couvertures militaires, c’est dire !

    Contre les Témoins, les nazis ont été plus loin encore qu’avec tous les opposants disons habituels : tous les corps de l’Etat s’y sont mis.

    Y compris les enseignants qui contraignaient les enfants de parents Témoins de Jéhovah, à saluer à l’hitlérienne et à chanter l’hymne national.

    Les gamins, solides dans leurs principes, ont refusé de lever le bras en criant ‘’Heil Hitler’’ et d’entonner le ‘’Deutschland uber alles’’ ou le ‘’Horst Wessel Lied’’.

    Comme la grosse majorité de ces gosses a refusé de plier, elle aussi, aux diktats, ils ont été montrés du doigt, punis, frappés puis, expédiés dans des prisons, ou des maisons de redressement.

    LE BON JOSEPH STALINE

    Même attitude du gouvernement…soviétique.

    Lorsque les Témoins de Jéhovah étaient ‘’jugés’’ dans des procès moscoutaires, c’est-à-dire sans avocats, en accéléré et par paquets de dix, les enfants étaient, eux, expédiés manu militari dans des orphelinats d’état alors que leurs parents, séparées la plupart du temps, étaient envoyés dans le Goulag.(1)

    Des centaines, des milliers ont, ainsi, passés dix, vingt, trente ans dans des camps soviétiques, et pas seulement en Russie mais également dans tous les pays ‘’frères’’, et certains ont même été ‘’libérés’’ das camps nazis par les soviets qui les ont remis dans des camps similaires deux à trois ans plus tard.

    Un demi siècle dans des camps, qui dit mieux ?

    Alors ?

    Sommes nous représentants officiels des homosexuels ou les Témoins de Jéhovah ?

    Evidemment pas (2) mais nous trouvons curieux qu’aujourd’hui, les dirigeants d’un pays qui s’honorent de combattre le nazisme, le racisme et l’exclusion sous toutes ses formes, acceptent, voire s’activent, d’un côté à honorer les homosexuels, et de l’autre à déshonorer et persécuter les Témoins de Jéhovah.

    Et ce malgré la création, récemment, de la fameuse Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations (HALD).

    Mais que fait-elle dites moi?

    Car les souffrances d’une catégorie de population, dues à une politique d’exclusion et de persécution voulue par l’Etat lui-même, nazi en l’occurrence, se répètent aujourd’hui du fait des agissements d’un autre état, le nôtre, alors même qu’il dit lutter contre les discriminations qui en sont les causes.

    Certes, les camps de concentration et d’extermination ont disparu, mais pas dans la tête du bon peuple, formaté non seulement par les medias, mais par les autorités elles-mêmes dont, d’ailleurs, l’opinion en la matière est dictée par celle des associations dites de protection de la famille et de l’individu.

    Les persécutions homophobes étaient fondées sur des idées complaisamment répandues dans le public par les autorités en place.

    Vont-elles disparaître ?

    Les autorités de l’Etat travaillent dans ce sens.

    Le font-elles à l’égard des idées complaisamment répandues par…elles-mêmes ?

     

    (1) On peut, à cet égard, trouver intéressant, de faire un rapprochement entre la haine éprouvée et manifestée par les communistes à l’égard des Témoins de Jéhovah en URSS et…en France où un représentant élu du peuple, communiste apparenté, se plaît non seulement à les insulter bassement, protégé par son mandat parlementaire, et à les poursuivre de ses permanentes accusations.

    (2) Juste au passage, aucun article de Journal-Info n’est rédigé par qui ne serait pas journaliste, carte professionnelle à l’appui. Non pas que les non journalistes qui nous entourent n’aient pas leur mot à dire. Néanmoins, nous tenons à un métier que nous tâchons d’honorer dans un milieu journalistique qui se déshonore.

  • Esclavage, SSSectes, Madison et Mathias, Charm el Sheik, Ségolène, ADEME et 4X4: la semaine oublieuse

    Charm el Sheik, Madison et Mathias, Ségolène, ADEME vs 4X4 : la semaine oublieuse.

    Charm el Sheik : un mausolée permettra aux familles des victimes de venir en pèlerinage se recueillir en souvenir de ceux qui ne reviendront plus.

    Bien belle attention de la part des autorités locales.

    Deux ans de recherches, d’études, de travail pour en arriver là, avec encore des doutes quant aux responsabilités réelles de l’accident.

    Il est vrai que la compagnie n’a pas tellement envie que les fautes de pilotage étant, en fin de compte, seules à retenir, son image de marque, ainsi que celle du tourisme égyptien, n’en soit écornées.

    Mais il reste que dans la liste noire des compagnies à éviter, le magazine ‘’Que Choisir’’ a regretté le fait que toutes les compagnies épinglées aient été notoirement dangereuses sans que les seulement douteuses, elles, le soient.

    A noter, d’ailleurs, qu’il est curieux que ce même magazine n’ait pas inclus la Qantas dans son étude, parce que, du moins le suppose-t-on, elle ne dessert pas notre pays.

    Or, c’est la championne du monde pour ce qui est de la sécurité.

    Dommage…

    Pour en revenir à la catastrophe de Charm el Sheik, dommage aussi que les familles des victimes n’aient pas encore été dédommagées et au prorata, pourquoi pas, des sommes généralement versées aux victimes des accidents survenant aux vols d’appareils américains. Genre Lockerbie, ses 270 morts et ses 7 milliards de dollars.

    Après avoir ‘’oublié’’ que les pilotes n’étaient guère fiables, et oublié d’en avertir les passagers, l’obligation d’indemniser, et convenablement, les familles, va-t-elle passer, elle aussi, aux oubliettes ? Du moins durant l’interminable temps évidemment nécessaire pour faire les opérations ?

    SEGOLENE LIKES TONNY

    Dites voir, en matière d’oublis, quid de 2007 ?

    Tiens c’est vrai çà !

    Eh bien si Madame Ségolène Royal oublie un peu son programme présidentiel, elle n’oublie pas son ardent désir d’avenir…et de présidence.

    Et elle n’a pas caché non plus son goût prononcé pour la manière de gouverner de Monsieur Blair qui lui semble être le nec plus ultra du socialisme troisième voie.

    Les commentateurs énamourés, eux, semblent bien oublier que le socialisme à la mode Tony Blair, est en train de tellement plaire aux Britanniques, qu’ils le lui ont fait vertement savoir lors des dernières élections. Et que, désespérant de voir appliquer un véritable programme social de gouvernement, qui prenne en compte leurs aspirations, ils en sont réduits à se tourner vers…la droite.

    Ils ont oublié eux aussi ?

    Et avril 2002, ça ne leur dit rien ?

    Ségolène apprécie Tony se dit en anglais et vous le savez, ‘’she likes Tony’’.

    Mais like Tonny veut dire, tout simplement, comme lui.

    Les Français de gauche ou qui y croient, pensent-ils, ou oublient-ils que le socialisme à la française ressemble de plus en plus à celui d’Outre Manche ?

    Quand on n’a pas de tête, il faut avoir des jambes. Et des bras.

    Si la gauche passe, va falloir bosser les amis.

    Comme les Anglais.

    Et si c’est la droite ?

    Vraiment, vous voyez une grande grande différence ?

    De toutes manières, les éléphants du PS, eux, n’oublient pas leurs désirs refoulés de diriger la Nation.

    Comme parmi les raisons que les Français mettent en avant pour expliquer leur engouement subit pour Madame Royal, on note, justement, que c’est son charme ravageur…de femme, il ne reste plus aux prétendants éconduits, ou en passe de l’être, qu’à se chercher se teindre en blondes et à se munir de lentilles bleu azur, pour la douceur du regard.

    Quant aux talons aiguille, pas question. Ca fait mauvais genre.

    ADEME VS 4X4 : MENSONGE OU INCOMPETENCE ?

    Allez, encore des sottises majuscules sur les 4X4.

    Et cette fois par ceux-là même dont on s’attendrait qu’ils soient, tout de même, bien informés.

    Hier, sur France-Inter, un responsable de l’organisme a dit que les 4X4 polluaient carboniquement 30 fois plus que les autres véhicules.

    Au passage, vous noterez la précision du jugement et son caractère péremptoire.

    Au pif, tous les 4X4, et toutes les voitures, depuis les 1.000 cc jusqu’aux 4,2 litres. A essence ou au diesel mélangés en plus.

    Et chez les 4X4, depuis les 1,9 diesel, jusqu’aux 5 et 6 litres essence.

    Détaillé non ?

    Comme l’émission de CO2 de ces très divers véhicules, commence à 120/130 et quelques grammes au kilomètre et culmine vers les 400 et quelques, vous mesurez la précision.

    Et puis notre fonctionnaire au crâne d’œuf inspiré a, probablement oublié, si tant est qu’il l’ait lu un jour ouvrable et non somnolent, qu’un diesel émettait environ 30%...de moins, en moyenne de CO2 qu’un moteur à essence de cylindrée égale.

    Et puis, dites, qu’y a-t-il de commun entre un Fiat 4X4 Panda, ou un simple Jimny, ou encore un Suzuki à moteur Peugeot, et un Porsche Cayenne, ou un VW Touareg à moteur V6, V8 ou V10, voire avec un Dodge Ram de 6 litres de cylindrée ?

    Et que ne cloue-t-il au pilori toutes les voitures ministérielles qui fonctionnent à l’essence, ou celles qui utilisent seules, du bio carburant et dont les bénéficiaires oublient que les citoyens lambda voudraient bien faire de même ?

    Un langage plus précis et plus honnête, au moins, aurait été scientifique dont, plutôt objectif.

    Ce ‘’spécialiste’’, probablement ‘’expert’’ en plus, a-t-il oublié ou est-il incompétent, voire simplement mal informé ? Ou est-il payé pour inciter les Français à ne pas acheter étranger puisque la France est, étrangement absente du marché des 4X4 ?

    Au fait, ohé les collègues provinciaux !

    Comment les malheureux habitants du village des Alpes Maritimes coincés par l’éboulement d’une départementale, feraient-ils s’il n’y avait pas de 4X4 pour les ravitailler ?

    Et les habitants des pays émergeants alors, où les routes ne figurent que sur les cartes et pas dans la nature ?

    Et qui donc se permettrait de juger qui peut, ou pas, acheter un 4X4 compte tenu de ses besoins ou de ses goûts personnels ?

    Comme le dit le président de la République, Monsieur Jacques CHIRAC: ‘’La République, la démocratie, ce n’est pas la dictature des rumeurs et des calomnies.’’

    ENCORE LES SSSECTES ?

    Tiens !

    En voilà une phrase qu’elle est bonne et que pourraient utiliser les…Témoins de Jéhovah et tous les malheureux qui ont le mauvais goût de choisir la manière dont ils veulent penser, voire, prier.

    Car les ssssectes sont, une fois encore à l’honneur. La fameuse Mission chargée de les éradiquer entame de nouvelles actions.

    En ‘’oubliant’’, là aussi, curieux non, de lutter contre la rumeur et la calomnie. Lesquelles constituent à 99,9% la quantité de ''preuves'' de dangerosité des groupes en question.

    En foi de quoi, on est en train, depuis pas mal de temps d'ailleurs, de voir se constituer, de facto, un nouveau délit, celui de ‘’soupçonnable de crimes ou méfaits possibles et éventuels’’.

    On surveille ces gens en qualifiant les groupes auxquels ils appartiennent de sectes.

    Et comme ce sont des sectes, elles sont dangereuses. Ou peuvent l'être.

    Puisque les medias le disent...

    Donc, il faut les surveiller....

    Et en parler aux medias...

    Et boucler ainsi la boucle..

    Pas mal non?.

    Et ce en violation flagrante de la loi qui interdit formellement toute action publique de surveillance fondée sur une simple éventualité de délinquance de la part des citoyens.

    Pour la simple raison que cela reviendrait à ‘’’fliquer’’ le premier quidam venu, comme on le fait pour les individus fichés au grand banditisme et préparant un ‘‘coup’’.

    Mais protéger les citoyens en violant la loi, avec le grandiose spectacle qui nous est donné depuis quelques semaines, est devenu chose courante.

    L’HORREUR RAPPORTE

    Et Mathias, et Madison, là-dedans ?

    Navrés d’avoir à en parler ici mais on est au point culminant des nauséeuses pratiques qui ont cours dans une société dite civilisée, et qui démontrent, clairement désormais, qu’elle est en pleine décomposition.

    Au plan politique ?

    Même pas. Ou pas seulement.

    Les individus, vous, moi, nous sommes tous menacés, concernés.

    Comme les poireaux, c’est par la tête que les individus et les systèmes qu’ils ont mis en place, commencent à pourrir.

    La tête, et à tous les niveaux.

    Cette abomination dont sont mortes les deux petites victimes démontre deux choses.

    La première est bien qu’une société avide, destructrice, monstrueuse telle que la nôtre, se nourrit, comme au Moyen Age, de la substance des faibles, les vieillards, les enfants, les pauvres, les ‘’marginaux’’, les ‘’non-conformes’’.

    La seconde est plus horrible encore.

    Les journalistes et les medias qui formatent, à longueur de temps, la tête, l’esprit, les idées, les images, et les fantasmes évidemment, des citoyens désemparés qui n’ont plus que leurs guides obligés pour se construire une attitude sociale, une…’’morale’’, sont directement responsables des horreurs qu’ils sont les premiers à condamner.

    Les bonnes âmes…

    Non seulement ils gagnent en flattant les instincts les plus vils que recèle la psyché humaine, mais, une fois le processus enclenché, ils gagnent encore plus en les commentant et en les ‘’déplorant’’, ad nauseam.

    Certes, on les entend ces braves gens nous dire, lunettes sur le nez et plis sur le front, que les images de violence et de descriptions complaisantes de toutes les dérives sexuelles possibles et imaginables ne sont pas générateurs de dérives.

    Non non…Toutes ces descriptions, nous affirment-ils, statistiques et liberté d’expression à l’appui, toutes ces incitations par l’image et le texte, toutes ces tentations permanentes, toutes ces envies inassouvies mais attisées par eux, n’ont évidemment, aucune action sur l’esprit des citoyens ‘’normaux’’.

    Sauf, disent-ils, peut-être, pour quelques esprits faibles…

    Tiens donc !

    Autrement dit, puisqu’il n’y aura que quelques esprits faibles qui seront ainsi poussés aux crimes les plus odieux, ‘’on’’ prend le risque n’est-ce pas ?

    Avec la vie des autres.

    La vie d’un seul enfant ne vaudrait-elle pas la peine d’arrêter ce déversement d’immondices dans les esprits, faibles ou pas, ou tout simplement prêts à le devenir ?

    Et considérer comme risque négligeable, celui de pervertir un peu plus et de pousser à l’acte seulement ces ‘’quelques’’ esprits faibles-là, doit-il être payé par la vie d’un seul enfant…en fait de centaines, de milliers à travers le pays et le monde ?

    Oh c’est vrai !

    Supprimer, dans les medias et les pratiques, toute allusion au sexe, à la violence, aux incroyables et toujours renouvelées cabrioles, dérives et dépravations conduirait, nous disent ces braves experts et spécialistes, à alimenter le chômage, à provoquer des faillites, et diminuerait donc le juteux marché médiatique.

    Imaginez un peu à quoi ressemblerait un monde sans journaux, sans télé, sans industrie du sexe, sans fabricants d’armes !

    L’horreur n’est-ce pas ?

    Horreur économique bien entendu...

    Ces braves journalistes et medias qui stigmatisent les pompiers pyromanes, ne font ni plus ni moins que créer l’horreur et pousser ensuite de vertueux cris d’orfraie pour la condamner.

    Ils gagnent ainsi sur les deux tableaux.

    L’Audimat et les tirages augmentent à chaque fois.

    A chaque coup ils sont gagnants.

    Et la Grande Loterie est définitivement truquée.

    Et s’auto alimente !

    Jusqu’à la catastrophe finale ?

    On n’en est plus à penser si elle arrivera ou pas.

    Mais, de plus en plus clairement, quand…

    ESCLAVAGE ET CIVILISATION

    Tiens, vous savez comment ce formatage, cet abrutissement des esprits fonctionne ?

    Il fut un temps où, l’esclavage existait n’est-ce pas ?

    Eh bien, depuis son abolition, la civilisation a bien transformé les individus.

    Ainsi, un esclave n’avait pas besoin de chaînes pour lui ôter sa liberté. N’ayant pas d’argent, ni de possibilités de se déplacer, il était, déjà, prisonnier d’une prison sans barreaux.

    Aujourd’hui, tout a changé.

    Sans suffisamment d’argent, avec des moyens salement limités par son salaire, la liberté du citoyen est confinée dans les limites de son compte en banque.

    Riche, il peut tout, liberté absolue.

    Pauvre, il peut…rien du tout ou quasiment.

    Il est vrai qu’aujourd’hui, sans chaînes apparentes, sans barreaux visibles, l’individu est, désormais, civilisé et citoyen.

    Ce qui change tout non ?

    Et puis l’esclave devait penser comme son maître, prier comme son maître, se divertir sur commande.

    Aujourd’hui, tout a changé. Le citoyen pense comme les medias le lui disent, prie comme la religion unique et l’état laïque le lui permettent, et se divertit à la manière convenue et consacrée par la majorité.

    Ce qui change tout non ?

    Enfin, l’esclave s’alimentait avec ce qu’on lui donnait, ou jetait. Il n’avait le choix, ni de la qualité, ni de la quantité.

    Aujourd’hui tout a changé.

    Le citoyen va dans les cinq ou six chaînes de supermarché, desservis par une même centrale d’achats, et dirigés par un même conseil d’administration.

    Il se fournit en aliments divers fabriqués par la même usine, mais présentés avec des couleurs différentes, à des prix quasiment identiques et bourrés des mêmes cochonneries chimiques ou de substitution, qui auraient valu la pendaison ou l’écartèlement à leurs producteurs au Moyen Age.

    Ce qui change tout non ?

    Quant au travail, l’esclave n’avait pas le choix, sinon entre deux ou trois ‘’spécialités’’ que lui imposait son maître.

    Avec, d’autre possibilité de grimper dans l’échelle sociale, que celle que lui donnait la condescendance de son seigneur, laquelle pouvait s’obtenir par un travail épuisant mais aussi, un fayotage opportun. Il faut dire que sa survie en dépendait.

    Et puis s’il ne faisait pas l’affaire, on le jetait au marigot voisin, aux crocodiles, ou aux chiens.

    Aujourd’hui, tout a changé.

    Le choix dans le marché du travail est bien plus grand. L’ouvrier ou employé peut choisir ce qu’il veut…en travaillant pour un salaire de misère (Eh oui, le SMIC n’est rien d’autre que cela (1) ).

    Lequel salaire devrait être encore diminué puisque l’économie de la plantation, pardon, de l’entreprise, en dépend.

    Et s’il ne fait pas l’affaire ? On le jette à la rue.

    Et pour la distraction ?

    Eh bien il vous suffit de lire la PQR, de regarder la télé, et d’aller voir les films axés sur le sexe, la violence et l’humour à la tonne…ou le foot bien entendu.

    Et si vous n’y allez pas, gare à l’auto-exclusion !

    Il n’y a que les adeptes des ssssectes pour ne pas aller s’amuser en chœur avec le reste du monde.

    Ne trouvez-vous pas qu’il y a, vraiment, une grande différence entre les esclaves du temps passé et les hommes libres de nos jours ?

     

    (1) Une étude européenne vient de rappeler que…18% des travailleurs européens vivent sous le seuil de pauvreté. Le seuil étant fixé à 60% du salaire median. Soit environ entre 800 et 1000 euros par mois pour une personne seule avec un enfant, donc dans allocs.