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actualités - Page 25

  • France-Soir, Moussaoui, Ségolène, grippe aviaire: semaine dingue bis.

    Moussaoui n’a pas cessé de dire sa haine des USA en général et des familles des victimes en particulier. En foi de quoi ses avocats vont plaider que leur client, pardon leur patient, est dingue.

    Plus la ficelle est grosse, mieux elle passe. Et puis chez les yankees, les psys roulent carrosse et suivent des régimes contre l’obésité.

    Explication : un étasunien sur deux a consulte, consulte, ou consultera dans les deux ans un psy. En foi de quoi (bis), ce peuple si divinement équilibré mentalement, dirige la planète d’une manière que les commentateurs cauteleux, il y en a autant aux EU que chez nous, n’oseraient qualifier de dingue.

    Ceci dit, si l’on peut comprendre la haine de Moussaoui pour LE complexe militaro-industriel et ses patrons qui pillent, soumettent, dominent -et maintiennent en esclavage- la planète (1), dans le seul but de pérenniser l’american way of life en général et leur train de vie en particulier, on ne peut le suivre sur le même chemin concernant les citoyens américains dont l’islamiste ne se rend même pas compte que, dans cette histoire, ils sont du même côté que lui.

    Exploités, filoutés, arnaqués, les Américains, les Européens, bref, allons-y nous aussi de la globalisation, tous les humains ne sont guère que des pucerons que les fourmis malignes et brutales traient tous les jours en les maintenant dans leur état d’esclaves.

    C’était bien la peine de faire la guerre de Sécession au nom, soi disant, de la disparition de l’esclavage.

    Il revêt des formes moins voyantes aux Etats-Unis mêmes, mais pour continuer d’assurer son rôle nourricier des multinationales, il a phagocité le monde entier.

    Et puis, dites, on peut se poser la question, voire faire une enquête dans les banlieues : comment l’attitude du zèbre un peu vite qualifié de dingue, y est-elle perçue ? Avec les houras habituels? Encouragés, mezzo voce, ou hardi petit, par certains excités prêchant un dieu qui pousse au crime, voire qui l'autorise, ce qui revient au même?

    Ca donnerait peut-être des résultats intéressants.

    Et du travail aux journalistes.

    COCAFEINE

    A propos d’US, des chercheurs, un peu trouveurs aussi, ont découvert que le Coca contenait de la caféine.

    Moi qui croyais tout savoir, et le savoir comme tous les ados de mon, âge…depuis 50 ans au moins.

    Enfin, bref, les résultats de l’étude : donner du Coke aux tout petits est dingue.

    Vu que, soit ils sont hyper excités, soit ils plongent dans la déprime.

    Rigolo non ?

    Donc, puisque ça démolit un chouïa les tout petits, laissons les plus grands s’en gaver.

    Bon argument de vente non ?

    Nous on est aussi finauds.

    Il y a une trentaine d’années, on a suspecté le glutamate de sodium de générer des cancers chez, encore, les jeunes enfants.

    Vous savez bien le glutamate ? Ce truc qui donne du goût à tout ce qui n’en a pas. Ou plus du tout.

    Le poisson, la viande, les pâtés, les potages, voire le caca d’oie (2)

    Donc, supprimé le glutamate.

    Résultat : on le retrouve partout.

    S’il est dangereux pour les gnards, il est bon pour les vieux.

    Parce que les enfants, n’est-ce pas, c’est sacré.

    Et comme il n’y a plus rien qui le soit, ne laissons pas gaspiller une valeur - l’innocence (3) de l’enfant-roi - qui nous permet encore d’imaginer qu’il existe quelque chose de respectable, de pas trop pourri quoi, dans certaines belles âmes d’êtres humains bien contents de dénoncer plus pourris qu'eux.

    Fermez le ban.

    PAGES BLANCHES ET ECRANS NOIRS

    Alors comme ça, France Soir est en train de couler ?

    Et si, depuis des lustres, les journalistes qui, aujourd’hui, gardent l’écran noir et nous vendent deux pages blanches, avaient, peut-être, pensé à avoir un ton un peu plus critique à l’égard de tous les pouvoirs en place non ?

    Parce que ce mal qui les rongeait, ronge aussi tous les autres journaux dont les lecteurs commencent à avoir marre.

    Lesquels journaux arrivent à survivre, et même grassement survivre, grâce aux concentrations, à la pub et aux dégraissements, grâce aussi à pas mal d’aides de l’Etat qui voulait, à la Libération, que les medias écrits ne tombent pas dans l’escarcelle de groupes financiers, de lobbies opaques ou de partis politiques.

    Et ce afin que ne se reproduise pas la situation de pataquès meurtrier qui avait sévi dans les années 20/30 et, surtout, durant l’Occupation.

    Ce qui fait que, suivez la logique républicaine, aujourd’hui, l’Etat qui maintient les aides- il faut toujours aider ceux qui peuvent faire votre pub -, ne trouve rien à redire à la situation actuelle où l’on voit la presse parlée, écrite et télévisuelle, être partagée entre trois groupes seulement. Avant de l’être en deux qui, nécessairement n’en feront bientôt plus qu’un seul, puisque entre gens du même monde, n’est-ce pas, mieux vaut se partager les bénéfices que se bouffer le foie.

    La pluralité d’opinion là-dedans. …

    Et la démocratie donc…

    Et notre bel avenir et celui de nos enfants...

    Ca rappelle les bougnats du siècle dernier qui vendaient leur picrate dans leurs bouchons du coin de la rue.

    Ils avaient, sur le comptoir, cinq ou six robinets, censés proposer autant de crus différents….mais raccordés, sous le zinc, à un seul et même tonneau…

    Comme les potages : cinq marques différentes, une seule usine. Comme les machines à laver, comme les fers à repasser, comme les ordis, comme les imprimantes, comme les cartouches, comme les bagnoles, comme les T-shirts, comme les cassoulets…

    -Comme les partis politiques aussi ?

    -Ben, pour ça, c’est vous qui voyez hein…

    Vous n'allez pas dire comme les gens aussi tout de même...?

    Ben...euh...

    Au fait, pour France Soir, les journalistes (sic) ne veulent pas de la formule Rey Brunon, savoir genre presse anglaise de, au choix, de poubelle ou de  caniveau.

    Il faut dire qu’on les comprend.

    Pétasses à la Une, grasses plaisanteries sur les Français et tout ce qui n’a pas l’honneur d’être élégamment Anglais, insultes racistes, faits div.’ bien sanguinolents, révélations bien cradingues et rêve de people... : un bien beau cocktail qui vous assure des ventes de…millions d’exemplaires.

    De quoi faire saliver les services de pub et les actionnaires.

    Alors…

    ROYAL FEMININ

    Saliver ?

    Qu’est-ce donc qui fait saliver, aujourd’hui, les sondeurs d’opinion et experts autoproclamés des désirs des Français ?

    On vous le donne Emile, Madame Royal. Qui elle, et malgré les grossiers plaisantins, ne montre pas les dents (4)

    En effet, maligne, finaude, la Madame y va tout doucettement.

    Ca rappelle la tactique du Grand Charles : se faire désirer.

    Avec des appas (et appâts ?) en plus bien sûr.

    Elle nous en a sorti une bien bonne.

    Son titre de blog : ‘’Désir d’avenir’’.

    Chouette non ?

    Sauf que…

    Entre nous, vu les factures du printemps, avant celles de l’automne, qui s’accumulent, nous, ici, on préfèrerait ‘’Désir de présent’’.

    Et d’un présent plus gratifiant, plus palpable.

    Car palpable, notre présent à nous l’est un peu trop à notre goût.

    Et à nos moyens qui le sont trop aussi.

    Moyens.

    Désir d’un meilleur présent ferait plus près du peuple et de ses préoccupations non ?

    Mais faire rêver il est vrai, n’est-ce pas le secret de tout conquérant de l’opinion publique ?

    Et, en plus, dans les bras bien doux, mais un peu vigoureux tout de même, d’une fââââme qui y va mollo et se fait désirer.

    Ouaille !

    De quoi faire fantasmer des foultitudes de mâles en mal de câlins.

    Et de quelques coups de fouet aussi?

    Eh, oh ! Et Lionel alors ?

    Comment ça va se régler cette histoire ?

    Parce que lui aussi, nous disent les gazetiers, se fait désirer.

    Pas avec les mêmes atouts, mais tout de même…

    Oulàlà…

    Ca va mordre cette fois.

    Au secours Royal Canin ! (5)

    GRIPPE AVIAIRE OU POULE AUX ŒUFS D’OR ?

    Alors comme ça, la menace de la grippe aviaire avait été largement surestimée ?

    Pas possible !

    Nous qui croyions qu’au contraire, ont été bien défendus.

    Il est vrai que les malheureux oiseaux migrateurs qui se déplacent en masse du Nord au Sud et vice-versa, n’y comprenaient, eux-mêmes, plus rien, à lire dans les journaux qu’ils étaient les responsables de la grande trouille, alors que le haut Mal se déplaçait, lui, d’Est en ouest et lycée de Versailles.

    Très exactement suivant le parcours des importations de volailles…

    Les poulets de bouffe responsables bien que mortibus ?

    Ben oui quoi.

    Mais on a curieusement oublié un peu trop de dire qu’une fois cuits à point, la grippe en question c’était de la blague.

    Et les producteurs de chez nous ont eu droit à des subventions.

    Toujours plus quoi…

    Mais on s’est, aujourd’hui, aperçus qu’au fond, tout ça était surtout bon pour les medias qui voyaient Audimat et ventes grimper, au moins autant que le prix de vacations des experts à lunettes convoqués dans l’urgence.

    Et on a fini par se dire que les grands gagnants dans cette histoire ont été les fabricants et distributeurs de…Tamiflu et autres remèdes miracle.

    Combien ont-ils gagné ?

    Des millions, voire des milliards de dollars.

    Rien qu’en Chine déjà…

    Un petit pays comme la Finlande a dépensé la coquette somme de 12 millions de dollars tandis qu’aux USA des crédits de 2 à 5 milliards de dollars étaient demandés par les représentants et le Sénat pour faire face…

    Merci qui?

    Mieux encore, comme tous ça entre dans le PNB, y compris les morts et les malades qu’il faut bien enterrer ou traiter…

    Bon…

    -Au fait, vous avez dit dingue?

    -Non c’est vous !

    -Ah oui c’est vrai. Mais vous n’êtes pas d’accord ?

    -………..

    -Bon ! On fera mieux la prochaine fois

     

     

    (1) Et à propos duquel le général Eisenhower conjurait ses concitoyens de ne jamais lui laisser prendre la tête du pays. Hélas…

    (2) Patience, c’est pour bientôt.

    (3) Voir ou prévoir des Outreau en séries ?

    (4) Allusion à Royal Canin ?

    N.d.l.r. :Ah c’est du propre tiens! On l’attendait celle-là de minable plaisanterie idiote…crétin de journaliste va !

    (5) Re-minable. Il nous les aura toutes faites ma parole.

    P.S: D'accord, d'accord, le niveau certif, c'est tout juste ce qui me détend...Pardon chef... 

     

  • Berlusconi, réchauffement, candidates: on rigole encore un peu?

    Ce soir on va juste causer un instant.

    En famille, nous avons regardé un classique film d’espionnage de Ventura, mais pas un sanguinolent, un des années 60.

    Convenable, net, correct.

    Mais pas gai.

    Ces messieurs de la grande et secrète maison s’éliminent les uns après les autres.

    Et, malgré tout le plaisir d’avoir vu jouer un bonhomme bien propre sur lui et, semble-t-il, dans sa tête, on n’a pas rigolé. Mais alors pas du tout.

    Derrière le clinquant, le sordide.

    Des humains qui en flinguent d’autres, au…propre ou au figuré, et qui passent leur vie à trouver des solutions pour en décaniller encore plus.

    Et ainsi, ad vitam…

    Pourtant, ils nous sont présentés comme des héros du XX°, XXI°, voire XXII° siècle.

    James Bond et ses sanglants descendants font encore et toujours flipper les beaufs.

    ROMANTIQUE ROME ANTIQUE

    Bon…

    Alors, pour se nettoyer les neurones, nous avons vite fait regardé un film de BBC sur les merveilles de la Terre.

    Ouf !

    Rafraîchissant !

    Certes, l’expression merveilles de la terre paraîtra bêtasse au possible, convenue, rabâchée, ringarde, bref, tout à fait pas tendance ni même à la mode si tant est que cela veuille bien encore dire quelque chose.

    Mais une idée nous est venue, à mi parcours, en regardant comment tous ces machins qui nous entourent et qui se battent et se débattent désespérément pour survivre.

    Et les mêmes remarques ont fusé.

    A peu de chose près, elles ont donné ça :

    ‘’La seule espèce qui soit non seulement inutile mais encore nuisible à la terre est l’espèce humaine.’’

    Ecolo ?

    Même pas.

    Logique.

    Un constat, c’est tout.

    Les espèces animales et végétales font tout pour exister, les humains font tout pour se et les détruire.

    Si, si, un tas de crânes d’œuf le reconnaissent. Et même des citoyens lambda. Mais ça n’empêche rien, mais alors rien du tout.

    Non seulement ça continue mais ça empire, à vue d’œil.

    Alors, quand nous entendons et voyons nos ‘’amis’’ les journalistes(sic) , les histrions de tout poil, les laudateurs patentés, commenter solennellement, sérieusement, avec componction, les exploits, surtout verbaux, de nos sublimes élites des mondes politique, médiatique et ‘’culturel’’, on a à la fois envie de rigoler et de pleurer.

    Notre époque ressemble de plus en plus aux années 460 et quelques de notre ère du côté de la Rome antique.

    Rome antique romantique. Qui se racontait moult histoires, qui se vautrait dans les spectacles et les boustifailleries. Qui profitait de la vie quoi !

    Alors que les Barbares tapaient, fortissimo, à leurs portes, les patriciens et autres sénateurs s’en mettaient plein la lampe et les poches, probablement conscients qu’ils n’en avaient plus pour très longtemps…

    Ce qui devait arriver arriva…

    PLUS AUCUN SANCTUAIRE

    Et vous pensez que ce genre de machin ne peut pas nous arriver ?

    Certes, de nos jours, on a les vigiles, les clôtures électriques, l’informatique, voire les abris anti-atomiques.

    L’ennui est que le jour où il y a une panne généralisée du système…

    Et puis, il n’y a plus de région refuge.

    Plus aucun sanctuaire.

    Exemple.

    Dans les années trente, (1) un américain qui en avait (déjà) marre de la vie moderne, s’avisa d’acheter une île dans le Pacifique pour y terminer sa vie à l’écart de tout.

    Bon plan.

    Sauf que l’île s’appelait Eniwetok, ou quelque chose comme ça.

    Un des coins où américains et japonais s’étripèrent de la plus belle façon qui soit, quelques années plus tard.

    Depuis, il n’y a plus de sanctuaires.

    Sauf, bien sûr, que les nuages nucléaires s’arrêtent à la frontière franco helvétique…

    -Héééé béééé. On n’a pas envie de rigoler ce soir hein ?

    -Ben non mon gars.

    Après avoir vu comment les scarabées du Namib savent récupérer le brouillard sur leur postère afin de boire tout leur saoûl, les éléphants du désert se débrouiller pour boulotter leurs 300 kilos de végétation en plein désert et les araignées se fabriquer une couverture anti-UV avec de la bave et du sable, on se dit qu’on voudrait bien apprendre tout ça nous aussi.

    Pour le jour où les actions du CAC 40 et du Nasdaq ne serviront plus qu’à faire ce que vous savez au petit coin et qu’il n’y aura plus guère, sur la planète, que du soleil, des nuages et quelques acacias maigrichons pour servir de pitance aux marginaux de notre espèce qui auront survécu…pour pas très longtemps il est vrai.

    Bouououhhh !!!!!

    A pleurer non ?

    Bon.

    Demain il fera jour…

    Et on reparlera…

    De quoi ?

    De Berlusconi pris au piège de son propre et honnête remaniement de scrutin électoral ?

    De la multiplication des candidates à LA candidature ? Du dernier grand journaliste (saluez !) qui présentera le culturel journal de TF1,2,3 ?

    Du réchauffement de la planète dont ne sont responsables que les 4X4 dont il faut faire étrangler tous les conducteurs par nos gentils écolos citoyens ?

    Des impôts qui augmentent vue que, ma brave dame, c’est pas la faute aux maires mais à ceusses de là-haut, qui vous répondent que ceusses d’en bas sont des bons à rien même pas capables de voter pour eux ?

    Et, pourquoi pas, des tout derniers génocides planétaires cannibales et sanglants perpétrés par les…Témoins de Jéhovah (2) dont on perçoit qu’on va en reparler dans les gazettes un de ces jours vu qu’à l’approche de l’été, il va falloir remplir les pages avec quelque chose qui accroche ?

    Quoi encore ?

    Faisons confiance à nos chroniqueurs.

    Ne vivons-nous pas une époque formidable ?

    Et l’actualité, si cérémonieusement servie par les fidèles serviteurs de nos trusts de l’information, ne nous gavera-t-elle pas encore de riches nouvelles si honnêtement présentées ?

    Ne soyez pas tristes.

    La machine à décerveler fonctionne de mieux en mieux.

    Alors ? Va pour demain ?

    Vous en reprendrez bien une petite dose…

    Ta ta tsoiinn !!!


    (1) -‘’Hé, ho ! Tu nous l’a déjà racontée pépé !’’.

    -‘’Je sais galopin ! Voyou !. Mais tu t’en fous. La preuve, c’est que ça n’a servi à rien.’’

    (2) Vous n’y couperez pas. On va en reparler dans les jours qui viennent. Nous aussi on doit remplir nos pages.

  • Berlusconi, PMU, Jamel, Moussaoui, Grégory, Var-Matin...la semaine de dingues

    -Pourquoi LA semaine de dingues ? Parce que les autres ne le sont pas ?

    -Bof ! Ca dépend. Il y a dingues et dingues, comme il y a semaines et semaines.

    Mais celle-ci, effectivement, n’était pas piquée des vers.

    A commencer par le PDG du PMU qui, interviewé sur les ondes d’une radio vaguement publique, a avoué deux choses. Premièrement, ce qu’on savait, que son affaire en faisait d’excellentes, vu qu’elle est la gagnante permanente de tous les jeux de hasard, qui n’est d’ailleurs de hasard que pour les joueurs.

    Deuxièmement, qu’il vendait…du rêve.

    On le (plus que) subodorait aussi.

    Compte tenu que c'est dans les pays les plus pauvres qu'il y a le plus grand choix de jeux de hasard. (1)

    Compte tenu, évidemment aussi, du fait qu’un joueur moyen, dans la foultitude de jeux offerts, mais payants, a une chance sur, au choix, de 7,5 à 35 millions, de gagner le gros lot.

    Honnête non ?

    A cette aune, Pascal avec son pari, -‘’Je crois à Dieu et…je n’ai qu’une chance sur deux de me gourer’’-, nous proposait, lui, un choix qui, au vu des un million de chances sur deux millions, était, tout de même, des milliers de fois plus honnête que ceux chèrement proposés par la Française des Jeux. De quoi vous donner envie d’être croyant. (2) En effet, imaginer un peu que les joueurs aient, tous, une chance sur deux de gagner super gros. Le rouge et le noir de la roulette en quelque sorte mais puissance méga. Tout le monde s’y mettrait de 7 à 77.

    Quant au vrai de vrai super hyper gagnant, c’est bien évidemment l’Etat qui empoche à tous coups et, en même temps, vous fait la morale en vous prêchant qu’il faut gagner sa vie avec le CPE et que c’est bien vertueusement qu’il faut trimer pour vivre, alors que grâce à la Française, il vous pousse à la fainéantise, à emprunter à tous vos proches, voire à dilapider la fortune familiale, à la quasi délinquance pour ainsi dire.

    Belle mentalité.

    Mais ça aussi on savait.

    BERLUSCONI : EN PLUS…MAUVAIS JOUEUR.

    Le futur éventuel président et futur et éventuel ex-premier ministre, condamné, et reconnu coupable une douzaine de fois pour des raisons juridiquement sans bavure, - comme nous le détaille le dernier numéro de Courrier International -, s’en est tiré chaque fois par, soit des lois qu’il a fait voter par son parti, soit par des cabrioles et contorsions de procédures, qui lui ont valu la ire de ses opposants et l’admiration de ceux des Transalpins prêts à le réélire.

    Il y a plus gênant, parce que plus visible. Passant outre le droit électoral italien, il est intervenu tout à fait illégalement, en utilisant ses propres TV hors délais, alors que la campagne était close.

    Que dit la loi là-bas et là-dessus ?

    Ben rien du tout. C’est très vilain et il risque d’être grondé en payant une amende pour l’exemple. Une misère.

    En foi de quoi les admirateurs cités plus haut vont voter pour lui.

    Celui qui se présente comme fair play, en plus il est PDG du Milan AC, a agi comme un très mauvais joueur. Un tricheur quoi.

    Mais il n’y a pas de loi italienne contre les tricheurs.

    Et s’il y en avait une, il suffirait d’en faire vite une autre pour leur permettre de faire demain ce qu’ils ne peuvent pas faire aujourd’hui.

    Aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain non ?

    E ! La legge è la legge no ?

    25 MILLIONS DE FICHES : VOUS EN ETES ?

    En parlant de loi, vous connaissez la CNIL ?

    Si, vous savez bien cet organisme qui est chargé de dire ce qui déraille dans l’informatique, l’électronique et les droits de la vie privée, eh bien cet organisme vient de nous en apprendre une belle...

    Sur 60 millions de Français, on en compte environ 25 millions qui sont fichés.

    Pas moins !

    Pourquoi ?

    Nul ne le sait, si ce n’est les gendarmes et les policiers qui ont été chargés de ce travail.

    Par qui ?

    On sait pas.

    Or, si, comme la Cour des Comptes, la CNIL a le devoir de dire ce qui ne va pas, comme elle, elle n’a aucun pouvoir de sanction. Ce qui signifie que côté moralisation de la vie publique, et surtout des deniers du contribuable, c’est double zéro. On gronde ceux qui sont pris les doigts dans la confiture, c’est tout.

    Plus grave : qui sur peut-on bien établir des fiches dont le principe de base et le but ultime ressemblent à peu près à ce qui se faisait dans la Stasi et se fait toujours au KGB ?

    Les opposants politiques ? Probablement.

    Les membres des sectes effroyablement destructrices de la France catholique et éternelle comme chacun sait ? Probablement aussi.

    Les meneurs et gêneurs de tout poil ?

    Très probablement enfin.

    Sans oublier les marginaux, originaux de tout acabit, étrangers, les dangereux, certes, mais aussi, ceux qu’on estime tels mais sur quels critères…Mystère et manchettes de lustrine.

    En tous cas, si on s’en réfère à la morale républicaine, tous ceux qui ont, vu qu’ils sont fichés, très probablement quelque chose sur la conscience.

    Des gens pas honnêtes croyez-moi.

    Ce qui nous donne une France qui semble bien compter environ un Français sur 2 à 3, qui se trouve être un délinquant caché, voire un bandit de moyenne envergure mais prêt, tout de même, à passer à l’acte un de ces quatre matins.

    Dites, vous auriez intérêt à vous renseigner si vous n’en faites pas partie.

    Non ?

    Allez…Vous fâchez pas.

    C’était juste pour vous dire de vous tenir peinard, si vous ne voulez pas plus d’ennuis.

    GREGORY : LA LIBERTE DU ROMANCIER

    En parlant de délinquant et de fiché, vous avez vu cette histoire de Grégory, le gamin dont la mort avait été successivement attribuée à un rôdeur, à son oncle puis à sa mère avant qu’on s’aperçoive que c’était la faute à personne, en tous cas pas à quelqu’un de connu…qui doit courir encore ?

    Eh bien un bouquin vient de paraître.

    Qui déclenche déjà la polémique car la maman attaque, s’estimant diffamée.

    Le romancier (on appelle çà comme çà), interviewé sur les ondes d’une radio vulgairement périphérique, a couiné dans le poste que, de toutes manières et afin que nul n’en ignore, le romancier, lui-même dans ce cas mais aussi dans tous les autres, avait le droit de dire tout ce qui lui plaisait. Que rien n’était de la diffamation puisque le roman c’est inventé ma brave dame. Du pur jus de cigare qui n’a jamais existé. Du tout imaginaire et rien n’est vrai.

    Certes, mais comme tout est écrit, et que tout est lu, tout cela sert de nourriture intellectuelle à tous les gogos qui savent un peu lire ce qui fait pas mal de monde.

    Oyez braves gens, si vous avez envie de dégoiser sur votre ex, baver sur votre syndic d’immeuble, calomnier votre garagiste ou répandre des rumeurs cradingues sur l’hygiène douteuse de votre crémier, écrivez un roman !

    Si vous maniez moyennement bien le porte-plume, vous pouvez, en plus de jouir de votre petit quart d’heure de gloire, vous faire quelques picaillons et surtout, assouvir votre basse vengeance en étant assuré d’une totale im-pu-ni-té.

    Exemple : celui de ce très illustre inconnu qui, il y a quelques mois, a écrit le roman d’une chaste et pure jeune fille, perversement séduite et cruellement abandonnée par…on vous le donne Emile, un…Témoin de Jéhovah.

    Encore eux ? Ben oui encore eux ! Cette engeance, on vous dit pas…

    Vous qui n’imaginiez pas la dangerosité de cette secte, qui pouviez imaginer encore qu’ils n’étaient guère plus dangereux qu’une association de pêcheurs à la ligne, eh bien achetez le bouquin et vous pourrez y lire tous les détails, tous les mauvais coups, toutes les atrocités dont ces gens-là sont capables.

    -Quoi inventés ?

    -Mais, oh, hé, c’est un roman non ? On a le droit de tout dire hein ?

    -Certes, certes mais la vérité alors ?

    -Pourquoi donc la vérité puisque c’est un roman ?

    -Mais vous ne croyez pas que ce genre de manigance ne concourt pas à faire passer des idées mensongères et destructrices dans le public ? Et à échapper à toute poursuite pour diffamation tout en faisant passer des tombereaux de mensonges sans risque aucun ?

    Le formatage de l’opinion vous connaissez ? Un exemple tout à fait au hasard : le ‘’Protocole des Sages de Sion’’ de sinistre mémoire ça ne vous dit rien ? Qui a précédé de peu les pogroms et massacres de masse des Juifs en Allemagne ? Et les films et toute la presse mensongère des régimes nazis et soviétiques ?

    Voire les actuelles manières de faire propres à tous les pays dictatoriaux ou apparemment démocratiques ? Le nôtre compris ?

    Sous forme romancée bien évidemment.

    Non ? Ca ne vous dit rien tout ça ?

    MOUSSAOUI, JAMEL : ET LES AUTRES ?

    25 ans de prison parce qu’il n’y avait pas assassinat...

    Tout de même. Acheter de l’essence en vue de ‘’cramer’’ Sohane c’était, d’évidence, pour lui faire peur, au pire pour la punir. Pas pour faire un exemple. Pas pour se venger. Pas pour faire triompher sa petite idée de relations maître-esclave que doivent revêtir les rapports entre garçons et filles. Pas pour agir, au quotidien, comme sa religion lui a appris à le faire, quand bien même, on veut le croire, il n’a pas bien digéré des principes qui se veulent, ou se disent, tolérants voire affectueux à, l’égard des autres.

    Ce qui sidère, pour en finir avec cette affaire nauséabonde et sanguinolente, c’est le vœu pieux du défenseur du coupable qui ne voudrait pas que son client soit un bouc émissaire.

    Bouc émissaire de quoi ou de qui on est curieux de le savoir…

    De tous ceux qui font ou ont salement envie de faire de même ?

    Ce qui revient à avouer que ces manières-là ne doivent pas être sanctionnées, tout simplement parce qu’elles sont habituelles chez un tas d’autres individus du même acabit ?

    Mais comment sanctionner les autres ?

    A la République de se débrouiller n’est-ce pas ?

    Un peu facile non ?

    Belle mentalité…

    Mais alors, vite vite une loi cadre propre à combattre de telles tendances et manières de faire sur le sol français non ?

    Sans oublier les vrais coupables qui mettent, dans des têtes pas très claires, de tels principes au nez et à la barbe des institutions dites républicaines.

    Où sont-ils ces maîtres à penser ?

    Quant à Moussaoui, lui aussi était bien seul dans le box.

    On n’y a pas vu tous ceux qui savaient, y compris et surtout dans certaines hautes sphères de l’administration et de l’espionnage.

    Qui avaient des tuyaux.

    Qui n’ont pas assez ou pas assez vite bougé.

    Qui n’avaient pas le temps ou pas les moyens.

    Bref, tous ceux qui, de près ou de loin, ont quelque chose à se reprocher et à qui un passage devant la Cour, apprendrait à faire face à leurs responsabilités.

    Cela n’enlève, évidemment, rien à la culpabilité du quidam qui dit craindre la justice de Dieu mais pas celle des hommes.

    Veut-il dire à l’inverse des absents ?

    VAR MATIN CHANGE LA FORME…MAIS PAS LE FOND

    Allez, pour la bonne bouche, on termine par le journal du Var, qui s’appelle évidemment Var-Matin et qui nous gratifie ce matin d’un fort joli et gros titre, on cite : ‘’ Le meurtrier schizophrène n’était pas dans son état normal’’.

    Sous entendu, bien sûr, un schizophrène est, d’évidence, une personne en état normal…à qui il peut arriver, malheureusement, d’être quelquefois dans un état anormal au point de trucider son prochain.

    Question : s’il arrive aux rédacteurs dudit journal d’être schizophrènes, sont-ils toujours considérés comme normaux ?

    Déduction : si vous n’aviez pas compris pourquoi les lecteurs ont du mal à comprendre le discours des journalistes de Var-Matin, maintenant, vous le savez…

    Mais, fort heureusement, le journal a changé de format.

    La liberté d’expression est sauvée.

     

    (1)La manière la plus sûre de devenir riche est d'être fils de famille, énarque, inspecteur général des finances, X-Ponts ou X-Mines, homme politique aussi bien sûr, mais aussi d'avoir une propension très nette à la souplesse de conscience si on en a une évidemment, enfin sans oublier, il est vrai, une vraie faculté de  travailler très très dur...mais dans un système pourri aux moëlles. 

     

    (2) Nous on est, mais ça nous regarde hein ? Vous n’allez pas nous ficher pour ça quand même…il y en a assez de 25 millions et demi non ?

  • Sohane: oeil pour oeil ?

    Au fur et à mesure que ce procès de l’épouvante nous en apprend au travers des témoignages, on va vraiment se mettre à compatir sur le malheureux sort qui s’acharne sur le ‘’présumé coupable’’, comme le veut le langage châtié des journaleux, à qui ses avocats vont finir par trouver qu’une enfance malheureuse et des souffrances affectives très traumatisantes, sont les seules responsables de sa… ‘’maladresse’’.

    C’est tout du moins la nouvelle version, avant la prochaine, dans cet ingénieux processus qui consiste à culpabiliser la victime afin d’innocenter le coupable.

    Hélas pour ces beaux esprits, les témoignages des camarades de Sohane viennent ajouter non seulement à l’horreur du crime lui-même, mais, en plus, à ce que peut être la condition féminine dans ces ensembles dénommés, vertueusement, ‘’difficiles’’.

    On ne rêve pas, on cauchemarde.

    ASSISTER A LA PUNITION

    Les deux jeunes filles ont vu et entendu la martyrisée supplier, implorer la pitié d’un individu qui n’a, probablement, jamais utilisé ce mot, sauf, évidemment, aux assises, où on va probablement l’entendre la réclamer à son profit.(1)

    Pis : elles avaient été…’’convoquées’’ pour assister à la ‘’punition’’’, afin qu’elles n’ignorent rien de ce qui les attendait, elles aussi au cas où… mais afin que nul dans la cité n’en ignore non plus.

    Les chefs sont les chefs. Les femmes sont leurs esclaves.

    Les enfants qui ont assisté à la reconstitution ont bien assimilé leur éducation, et pour des générations à venir.

    Ils ont applaudi…le ‘’présumé coupable’’ pour son ‘’exploit’’… !

    Et les gamines ont été contraintes de porter des gilets pare-balles !

    Désormais, personne n’ignore qui fait la loi et qui doit obéir.

    Le message de la peur se transmet ainsi.

    Ce fut, et c’est toujours la manière des nazis, des Huns, des chefs de guerre en Sierra Léone, des mafias, des barbares de tout poil, de tous les dictateurs, d’engendrer la frayeur par la pratique de massacres, de châtiments les plus épouvantables pour avertir tous ceux qui oseraient contester une petite once de leur pouvoir.

    On en arrive même aux chefs de tout acabit. Jusqu’aux petits chefs et chefaillons de pacotille.

    Qui commande dans telle ou telle banlieue ?

    Dans tel ou tel quartier ?

    Dans telle barre ?

    Dans telles cages d’escaliers ?

    Pour se faire reconnaître, les chefs, les vrais hommes, doivent se faire craindre.

    Avec les moyens les plus féroces.

    C’était bien dans leur manière.

    C’est bien celle d’un tueur de jeunes filles qui, après avoir consenti à reconnaître, a plaidé une altercation, puis une querelle d’amoureux, puis une dispute dans laquelle il était évidemment provoqué.

    Enfin, il a, désormais, opté pour la thèse de l’emportement bien compréhensible, puis du geste maladroit, et pour finir de l’accident…

    On attend l’explication ultime : celle de l’essence renversée par la victime qui aurait été l’acheter elle-même en vue d’effrayer son bourreau.

    Changement d’options ?

    ‘’BONNE CONDUITE ’’ PROCHAINE ?

    Mensonge après mensonge oui…

    Pitoyable. Abominable.

    D’autant plus qu’on peut craindre sinon une peine en rapport (mais quelle peine pourrait l’être ?) avec la crime, du moins qu’elle se solde par des années de prison, qui seront mathématiquement réduites, à la mesure de la ‘’bonne conduite’’ du prisonnier.

    -Et la loi du talion alors ? Œil pour œil…vous connaissez ?

    -Mais, direz-vous, la peine de mort est barbare ?

    -Oui mais la peine infligée à la brûlée vive alors ?

    -Et  la peine de mort n’est pas dissuasive ?

    -Certes, mais elle empêche au moins la récidive.

    -Elle n’est pas morale insisterez-vous?

    -Si vous voulez, mais dans un monde où la morale ne veut plus rien dire, qui se permet, désormais, d’en définir les règles ? Et puis dites, dans certains pays moyen-orientaux voire carrément orientaux, elle existe toujours cette peine de mort pour les crimes de sang.

    Et, dans certaines contrées où, par exemple et au hasard, la charia sévit, la mort d’un homme doit se solder par une mort équivalente. Du coupable cela va de soi.

    Ah mais oui! On oubliait !

    Dans ces contrées-là, il est vrai, le châtiment suprême allait et va encore à celui qui a tué un homme.

    Mais pas une femme…

     

     

    (1) Au fait ! Pourquoi, puisque maladresse il y a eu, le jeune homme ne s’est-il pas précipité pour venir en aide à la brûlée ? Peut-être que, face à cette tragédie, il aurait pu faire quelque chose non ? Et l’assistance à personnes en danger alors ?

  • CPE et Financial Times: même combat?

    Surprise surprise !

    Le Financial Times, cité par le dernier Courrier International, se positionne…aux côtés des anti-CPE...

    Etonnant ?

    Mais non bécassou…tout bonnement parce que le contrat ne va pas assez loin dans l’anti-social évidemment !

    Allez…on s’en serait un peu doutés non ?

    Or donc, voilà-t-y-pas que le pilier, le héraut et/ou héros du capitalisme à l’anglaise et à l’américaine, serait tout fier de manifester, -mais pas tout de même à faire le coup de poing décence (et prudence) anglaises obligent-, au côté des anti-CPE français.

    Motif, pas inattendu évidemment mais quelque peu shocking pour nous autres infâmes mangeurs de grenouilles, le CPE ne va pas assez loin dans l’américanisation souhaitée par le journal bien connu pour sa couleur saumon (1).

    Mais connu autant et surtout pour ses positions plus reaganiennes que thatchériennes, exploit pourtant difficile à accomplir, au cœur même du club de bienfaiteurs de l’Humanité que compte la City.

    Et le spécialiste ès exploitation de la planète par l’espèce supérieure, -lisez les anglo-saxons en général mais plutôt les Anglais en particulier-, d’enfourcher ses dadas favoris : SMIC français bien trop élevé, CPE pénalisant pour le capital, bien trop dissuasif pour les patrons, donc à remplacer par pas de contrat du tout, puisque même les vulgaires CDD favorisent encore trop les travailleurs.

    Et le CNE lui, permet de créer des foultitudes d’emplois mais pas encore assez vu qu’il est encore trop protectionniste.

    Pas pour l’employeur cela va sans dire.

    De quoi en être babas !

    Vraiment !

    On est réellement éblouis devant ce ramassis de recettes éculées pour faire du profit et qui ont monstrueusement profité à l’économie, en fait aux 200 et quelques familles british qui, alliées à leurs homologues américaines, européennes, asiatiques et, aujourd’hui, russes, dominent aujourd’hui et depuis pas mal de siècles, la Terre entière.

    Inventées bien avant la révolution industrielle anglaise et qui ont fondé les fortunes insulaires et de l’Empire, ces recettes ont quelques inventions et records à leur actif.

    LES NOUVEAUX COLONISATEURS

    Exploitation des enfants, traite des ‘’nègres’’, (2) privatisation à outrance, démolition des syndicats, destruction des cultures locales dans le monde entier, mécanisation industrielles et ‘’machinisation’’ des humains, une Inde plus pauvre le jour de son indépendance qu’avant la conquête par les négociants londoniens protégés par les habits rouges, puritanisme anglican hystérique qui condamnait les pieds de tables et de chaises à se camoufler sous des voiles pudiques destinés à préserver les esprits adolescents de toute pensée impures de…chevilles féminines.

    Moyennant quoi, d’ailleurs, les mauvaises langues ont fini par répandre le bruit que l’animal emblème d’Albion aurait dû plutôt être le phoque que le lion .

    Hormis ce genre de blagues de mauvais goût, on trouve de tout dans le bilan capitalistique anglo-saxon, du pas propre et pas joli joli, au carrément criminel voire quasi génocidaire. (3)

    Bref, on ne compte plus les exemples d’enrichissements, de vertueux conseils et de coups fourrés de la part d’Albion, première des premières de la classe pour ce qui est de la mise en coupe réglée de la planète, et de tout ce qui n’est pas britannique par la même occasion.

    Le bilan à l’égard de la France puisque nos very dear friends se permettent d’en juger ces jours-ci, le voilà donc : les Anglais (riches) peuvent payer à leurs progénitures de grandes écoles dans l’Education Nationale british à deux vitesses, se faire soigner chez nous pour pas cher en agrandissant NOTRE trou de la Sécu, acheter des résidences voire des villages français en commençant par le Sud Ouest, s’approvisionner en Bordeaux et Bourgogne, encaisser à foison les subventions agricoles européennes, en nous crachant dessus pour les mêmes raisons sans pour autant adopter l’Euro et la conduite à droite et nous forcer à parler leur langue, que dis-je, leur sabir commercial, en un mot coloniser un pays qui, s’appauvrissant à vue d’œil, confère à la livre une bénéfique et réjouissante supériorité sur l’euro.

    Si nous comprenons bien le langage du Financial Time, les natives que nous sommes, ont, en effet, grand besoin de s’appauvrir encore plus pour arriver, enfin, à avoir l’honneur d’amener sur les lèvres de nos chers occupants, un condescendant et repu sourire d’acquiescement.

    Nos colonisateurs à nous, nos occupants plutôt, ce sont les Anglais qui, en plus, ont le toupet de considérer que nous ne sommes pas assez pauvres pour leur permettre de meilleures affaires encore sur notre dos.

    Si bien que, sans intention critique de notre part, nous pouvons faire un constat qui nous renvoie à une époque où ces messieurs de Pigalle, en costumes croisés, borsalinos et chaussures bicolores, n’avaient que du mépris de maîtres à esclaves, pour ces dames dont, pour vivre largement, ils relevaient, scrupuleusement et régulièrement, les compteurs.

    Vous voyez la fine allusion ?

    Simplement que le distingué confrère économiste qui se distingue, entre autres choses, par la couleur de ses pages saumon, aurait intérêt, pour éclaircir le débat, à afficher plutôt sa vraie couleur, non pas saumon mais barbeau.

     

    (1) Ses ennemis ou détracteurs fielleux disent plutôt caca d’oie malade.

    (2) Nous n’avons, dans ce domaine et bien d’autres, guère fait mieux.

    (3) On reparlera dans quelques jours de la déportation genre génocidaire, signée par Elisabeth 2 elle-même, des Chagos pour faire place à l’US Air Force sur l’île de Diego Garcia.