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actualités - Page 4

  • VOL 447: CADEAUX EMPOISONNéS

    Dès l’abord, qu’il nous soit permis, comme tout un chacun, de déplorer l’affreuse nouvelle de cette disparition de 228 victimes et de leurs familles.
    Victimes, dont on ne sait pas encore bien quoi, mais que nous avons, nous, depuis longtemps, assez bien identifié.
    Explication.

    Il y a quelques années, au cours d’une cérémonie funèbre de ce genre, à la suite d’un drame aérien, un ministre de la république d’alors avait dit
    , dans son discours, que les morts dans la catastrophe, en fin de compte, payaient là ‘’la triste rançon du Progrès’’.
    Il a osé.
    L’intention était peut-être sincère mais les termes en disaient bien plus long que ce brave homme voulait le faire.
    VIVE LE PROGRES
    Il faut dire qu’à cette époque, il y a pas loin d’une trentaine d’années tout au plus, lorsque l’avenir était au plein emploi et à la croissance indéfinie, le discours convenu, obligatoire, le dogme, consistait en la célébration sans faille et sans fin de ce fameux Progrès, vive le Progrès !
    Et, le Progrès se faisant évidemment à coups d’expérimentations plus ou moins hasardeuses, supportées bien sûr, par ses clients obligés qui payaient pour voir, personne ne se serait hasardé à le remettre en question si peu que ce soit.
    Le Progrès c’est l’économie, c’est le fric, donc, on la ferme !
    C’est, grosso modo, le discours actuel, un chouia tempéré il est vrai par la douche froide sur l’économie de marché, douche sur le dos en fait des contribuables, les dirigeants s’en tirant toujours très confortablement…
    …et, bien sûr, avec un désir clairement affiché de continuer à rendre au Progrès le culte qui leur rapporte tant.
    Ce qui signifie, bonnes gens, que ledit Progrès, et vous le savez bien, c’est toutes ces choses mirifiques, nouvelles, technologiques ou pas, que nous convie, nous force à acheter, cette société de consommation qui engendre, qui invente tous ces besoins dont nous n’avons nul besoin, mais que le Système nous oblige à désirer, à acheter, à consommer…et à renouveler.
    CHASSEZ LE NATUREL
    L’ennui c’est que, chassez le naturel…
    A force de violenter la Nature, humaine en premier lieu, elle se rappelle à nous.
    Un accident d’avion ? Les lois physiques, mathématiques, chimiques s’imposent, qu’on le veuille ou pas et dès que l’on passe outre, elles se rappellent à nous souvent de façon horrible.
    Est-il conforme aux lois naturelles humaines de faire voler 300 personnes à 900 km/h, à 15.000 mètres, durant des heures, dans un engin polluant et hors de prix ?
    En tous cas, le corps humain est-il construit pour résister à tous les dangers que ce genre de situation nous expose ?
    Un humain est-il fait pour passer trente ans de sa vie à être hôtesse de caisse, compter les billets derrière un guichet de banque, conduire un trente tonnes de jour comme de nuit, décontaminer des centrales nucléaires ou fabriquer des pneumatiques, et même si ce travail lui plaît ?
    Le corps humain est-il construit pour se défendre tout seul contre les agressions physiques, chimiques, mentales, intellectuelles que la civilisation, que le Progrès nous impose ?
    Mais le Progrès c’est le progrès ?
    Certes, mais à quel prix ?
    Hypothèse d’école : imaginez un instant que l’on demande aux malheureux membres des familles des victimes s’ils préfèreraient vivre dans un monde sans Progrès, du temps de la lampe à huile et des charrettes à cheval, mais aux côtés des leurs bien vivants, ou un monde merveilleux de modernisme, mais avec tous les risques de mort, longue ou subite.
    Quel serait leur choix ?
    Moi, sincèrement, je ne pense vraiment pas que la majorité irait aux amoureux du Progrès, de la croissance indéfinie, de la loi du marché et de toutes ces merveilles que nous payons non seulement très cher de nos sous mais, aussi, de notre santé et, hélas, de notre vie.
    Terrifiant exemple : une dizaine de cadres méritants avaient reçu en cadeau un séjour voyage gratuit au Brésil…et revenaient dans l’AF 447.
    Les cadeaux que notre Progrès nous vend très chers sont empoisonnés. Mortels.
    LUMIERE ARTIFICIELLE…
    La crise que nous entamons, nous l’apprend. Du moins à ceux qui veulent bien le voir : la vie est une affaire de choix. De civilisation en particulier.
    Il y a quelques années, disons une trentaine, alors que mes choix à moi me poussaient, déjà, à remettre en question une civilisation condamnée, à mon avis, à s’autodétruire, de superbes crânes d’œufs politiques et économistes m’avaient ridiculisé, au cours d’un débat, avec la pitoyable phrase des intervenants intelligents :’’ Alors, comme ça, vous voulez nous ramener à la lampe à huile et à la charrette à cheval ?’’ ;
    Lorsque j’ai, simplement, dit oui et ai tenté d’expliquer pourquoi, en commençant, chiffres à l’appui, pourquoi et comment la lumière artificielle perturbait gravement nos rythmes et cycles circadiens, ce fut, sinon la huée, du moins une réprobation générale dans l’assistance.
    Vous vous rendez compte ?
    Un journaliste, diplômé, lettré, et avec des lunettes en plus, qui ose mettre en cause notre belle civilisation ? Notre Progrès ?
    En trente ans, pas mal de crânes d’œufs et de politiques ont mis de l’eau dans leur vin, mais momentanément, parce que la Grande Trouille n’est pas très loin.
    Nombre de vulgum pecus aussi. Les Français moyens, les humains moyens, du moins sous nos latitudes, ont vaguement conscience que le Système commence à donner des signes inquiétants de vétusté avancée, irréparable.
    Mais il suffit que la Grande Trouille en question s’éloigne quelque peu pour qu’ils retrouvent confiance dans le caractère vital de leur télé, leur portable, leur bagnole, leur Big Mac, leur StarAc, leur ordinateur et leurs fraises en hiver.
    Et leur café équitable pour la bonne conscience. Voire un petit trekking écotouristique de temps à autres, pour se sentir tout à fait en phase avec leur civilisation et leur Progrès qui permet, c’est génial, de cumuler les avantages du Modernisme et de la protection de la planète.
    ET LAMPE A HUILE
    Alors ?
    La lampe à huile ?
    Ecoutez : de quoi l’humain a-t-il besoin pour vivre disons normalement sur la terre ?
    De boire, manger, dormir, d’être abrité des intempéries, de communiquer avec la nature, d’avoir une famille et quelques satisfactions spirituelles s’il a besoin de croyances.
    Mais cela nécessite-il tout le bazar que la ‘’civilisation’’ ultralibérale nous fait payer très cher ?
    Alors qu’il suffit pour faire vivre un humain, ça aussi c’est mathématique, de 1.000m2 de jardin, quelques poules et lapins, un ou deux moutons, une petite maison et puis, d’accepter de travailler pour se nourrir.
    Si vous choisissez cette solution, et c’est encore mathématique, vous annulez 95% des problèmes de l’Humanité : plus besoin de vendre ou d’acheter tout ce dont vous avez besoin.
    Plus de problèmes de déplacements, de pollution, de transactions commerciales, d’abus, de corruption et de dépendance des uns à l’égard des autres.
    Plus de problèmes de chômage, plus besoin d’hypermarchés et de pétrole, bref, même l’enseignement peut être donné par transmission orale.
    Irréaliste ?
    Vous savez, des centaines de peuples et des milliers d’ethnies ont vécu ainsi des siècles durant. Et tous ont fini par disparaître un jour….nous ne sommes pas plus éternels ni immortels qu’eux…
    Les problèmes ont commencé dés lors qu’un individu a envié le bien de son voisin et, soit le lui a volé, soit l’a truandé en le lui achetant, puis en le revendant…et ainsi de suite.
    Restera, direz-vous le problème de la santé.
    Que je sache, là encore, des tribus, des peuples entiers n’ont jamais eu accès à la chirurgie esthétique, à la liposuccion, à l’anneau gastrique, et, bien sûr, aux traitements anti cancéreux et autres thérapies géniques.
    Néanmoins leur Progrès ne les a pas fait bénéficier non plus de la croissance exponentielle des cancers, scléroses en plaques et autres maladies et affections dégénératives qui ne font qu’agrandir les multiples trous des sécu de tous les pays moderne.
    Et les remèdes de grand’mère, s’ils n’ont pas toujours sauvé tout le monde, n’ont jamais tué personne.
    Voir, d’ailleurs, le recours aux produits de la pharmacopée tirés de la nature et le recours désormais usuel aux médecines traditionnelles.
    D’ailleurs, une ‘’découverte’’ vous intéressera. Le magazine Science, hyper pointu en la matière, vient de livrer les résultats d’une étude aux termes de laquelle les chercheurs ont trouvé que…la ville est mauvaise pour la santé.
    La ville, en fait la civilisation dont la plus belle expression est, bien sûr, la ville.
    Chiffres à l’appui, les crânes d’œufs nous disent que depuis la disparition des chasseurs-cueilleurs et l’apparition de la sédentarité, de l’agriculture et de la consommation des céréales, les maladies dégénératives ont fait, elles aussi, leur apparition.
    Alors ?
    Quel est votre choix ?
    Le Progrès avec ses, ‘’seulement’’ quelques centaines de morts dans des accidents d’avions ? Ses dizaines de milliers de décès dans des accidents de voitures, ménagers, de ce qu’on appelle désormais les maladies de civilisation, ou du fait d’administration de médicaments ou d’usage de thérapies qui violent plus les corps qu’ils ne les soignent ?
    Et quoi enfin ? Le problème des personnes âgées ?
    Leur place n’est-elle pas parmi les leurs et non dans des mouroirs hors de prix et dégradants ?
    Certes, les familles ne peuvent plus suivre les dépenses et sont éloignées, mais à qui la faute ?
    Au sacro saint Progrès qui prône encore et toujours les salaires à la baisse et l’indispensable nécessité de la mobilité de l’emploi, afin de faire grimper, encore et toujours le taux de croissance. Alors que le but naturel d’une famille est, tout simplement, de naître, vivre et mourir parmi les siens.
    Délirant ?
    Ne nous leurrons pas et ne pensons pas qu’une civilisation spectacle, civilisation décor lui irait mieux, soit beaucoup plus solide que sa simple apparence.
    Plus un organisme est complexe, plus il est fragile. Voir les accidents d’avions.
    Tout se paye un jour.
    Nous avons, aujourd’hui, la possibilité de changer le Système, de changer notre vision de la gestion de la planète et du bonheur de l’Humanité.
    On nous a fait de bien belles promesses.
    ‘’Ca’’ va changer.
    La solution qui nous est proposée ?

    ‘‘Nous allons refonder le capitalisme.’’

    Alors?

    Vive le Progrès !

  • CRISE, GRIPPE: ESCROQUERIES A TOUS LES ETAGES(BIS)

    Depuis près d’un trimestre, l’actualité me sidère littéralement.

    Alertes, contre alertes, mises en garde, apaisements, avertissements, réconfort, les foules ne cessent alternativement d’être sollicitées, prévenues, effrayées puis rassurées au point qu’il devient difficile de s’y retrouver dans le cloaque de désinformations dont les médias usent au quotidien en matière d’information.

    La crise ?

    Elle est là, elle est en train de passer, elle ne fait que commencer…voire, elle est quasiment derrière nous…mais il faut s’attendre à ce qu’elle repasse devant. Et si tout va bien, préparons-nous, nous en sortirons plus lentement que ceux qui y sont tombés d’un coup!

    Vous avez compris ?

    Vous avez de la chance.

    Et la grippe porcine ?

    Elle est d’abord porcine, puis elle est devenue simplement humaine, Elle commence à menacer la planète puis, comme par enchantement, un pays à la fois, sans oublier que les frontières n’existent que pour les cartographes. C’était une pandémie, puis s’est réduite à une simple épidémie à bas bruit, bien plus bénigne que la grippe hivernale qui, comme à l’accoutumée fait ; bon an mal an, ses 250 à 300.000 morts, alors que la porcine n’en a fait une misère, pas même 15.000…rien quoi…

    Bref, en un mot les medias continuent à faire ce qu’ils ont toujours fait, savoir raconter n’importe quoi, tartiner, faire du sensationnel, flanquer la trouille puis calmer, tout cela pour vendre, vendre, faire de l’audience, et, en un mot comme en cent, faire du fric, tout simplement.

    Dans toute cette diarrhée verbale, dans cette soupe, ce brouillard d’infos censées informer, une seule ligne commune : on collectionne vérités cachées, mensonges déclarés ou par omission, infos bidon, communiqués promotionnels, finalement et pour faire simple, c’est escroqueries à tous les étages.

     

    Revue de détails.

    DEHORS LES PAUVRES

    L’Inde, la, paraît-il, plus grande démocratie du monde, innove. Ou plutôt, jette bas le masque.

    Le sous continent qui compte plus d’un milliard d’habitants et dont le PIB grimpe de 5 à 6% tous les ans, de quoi faire pâlir d’envie les pays européens, recevra bientôt les jeux du Commonwealth.

    Comme les inégalités sociales y atteignent des sommets et que les mendiants, lépreux, réprouvés de toutes sortes encombrent les rues, où ne s’aventurent même pas du bout des pneus de leurs voitures de luxes les plus grosses fortunes indiennes et de la planète, il va falloir faire quelque chose.

    Eh oui…il importe de faire disparaître cette engeance de miséreux, attirée, il est vrai, par la manne que devrait générer la venue des nombreuses délégations étrangères. En effet, ces bien gênants miséreux feraient, et c’est regrettable, un bien mauvais effet.

    Ainsi, les rues de la capitale indienne seront impeccables, débarrassées de ce spectacle peu commercial et fort dérangeant de hordes d’indigents peu propices à attirer investisseurs et touristes.

    C’est tout à fait de cette manière que le général Potemkine faisait construire d’attrayants villages de carton pâte habités par des troupes de moujiks très proprement habillés et faisait ainsi croire à la grande Catherine que son peuple était heureux, riche et en bonne santé.

    Il faut bien avouer qu’en Europe aussi, nombre de dirigeants de notre monde mediatico politico économique, savent fort bien, donner au petit peuple, l’illusion que même s’il n’est pas le plus heureux du monde, il devrait s’estimer tel, en comparaison de l’état lamentable dans lequel se trouvent les plus déshérités de la planète.

    Vous vous plaignez d’être unijambistes ? Réjouissez vous voyons. Vous êtes plus heureux que vous ne l’imaginez. Pensez donc : ce serait pire si vous étiez culs de jatte…

    Mensonges que tout cela ?

    Escroqueries plutôt. On ne ment pas seulement. On change le mensonge en vérité.

    A VOTRE SANTé

    Tiens, à ce propos et cette fois côté santé, on pense à une récente émission sur la sécurité nucléaire.

    Il fut un temps où la France était non seulement en tête de la technologie de la production d’électricité par ce moyen, mais également de la sécurité en la matière, disposant de techniciens experts dans le domaine de la prévention ‘’d’incidents’’.

    L’ultralibéralisme forcené actuel aidant, il faut, désormais, rentabiliser le système au-delà des limites définies par les contraintes physiologiques des intervenants.

    Ce qui signifie, économiser sur les paramètres humains, genre, diminuer les contraintes techniques, les effectifs, bref, diminuer les marges de sécurité au nom de la rentabilité.

    Lorsque les techniciens et les populations voisines et leurs élus s’inquiètent, le maître mot des cadres électriques en matière de solution consiste à leur dire ‘’Faites nous confiance’’…

    Une bien jolie phrase, un bien bel emplâtre sur une jambe de bois .

    D’ailleurs, et c’est-y pas une preuve, la justice vient de débouter les bidasses, galonnés compris, qui ont récolté une jolie collection de cancers de toutes sortes, après avoir été proprement atomisés lors des expériences nucléaires à Reggane où même les bâtiments militaires étaient à peu près autant isolés des radiations qu’avec du papier alu.

    La raison des attendus ? Pas grand chose puisque le fond de l’affaire construit sur les expertises médicales, n’a pas été abordé.

    Argument massue : il y a forclusion.

    En clair, vous êtes bien gentils mais il fallait vous y prendre plus tôt. Le délai est expiré.

    Si l’exemple devait être suivi ( et ça risque) par la Sécu, ça donnerait : ‘’Votre cancer ? Mais ma brave dame, il aurait fallu vous en rendre compte dans les deux ans réglementaires. Après, c’est trop tard, désolés ’’

    Certes, ‘’l’éclosion’’ d’un cancer peut mettre de deux à 15 ans à apparaître mais, hein, le temps c’est de l’argent non?

    Et puis, c’est vrai çà, s’il fallait ne mettre aucun délai, par exemple, pour l’apparition des maladies professionnelles, voire pour toutes celles engendrées par le stress dans le travail, les pressions diverses et multiples dues à la sacro sainte rentabilité voire aux maladies générées par la malbouffe (1) provoquée, elle, par les salaires de misère, où irait-on je vous le demande ?

    Sans parler des 100.000 produits chimiques de synthèse qui se baladent dans l’air, dans l’eau, dans nos assiettes, des pollutions visuelle, auditive, voire morale, qui, toutes, ont une action, qu’on le veuille ou non sur le corps et l’esprit.

    Plutôt que de partir en guerre pour supprimer toutes les causes de nos problèmes physiologiques, ne vaut-il pas mieux proposer de soigner les effets, à l’aide de toutes sortes de thérapies, bien coûteuses, qui entretiennent en même temps la foi absolue dans la médecine à deux vitesses et les laboratoires pharmaceutiques, et la culpabilisation indispensable pour bien ancrer dans la tête des pauvres que leurs malheurs ne viennent que d’eux-mêmes et pas du système qui les exploite?

    Et puis, tiens, en parlant de nucléaire, Abou Dhabi va probablement nous acheter une douzaine de centrales nucléaires. Tant mieux, ça va nous créer, peut-être des emplois, et, plus sûrement quelques rentrées d’argent.

    On espère, sans y croire vraiment, que ces rentrées-là vont nous permettre de payer un peu moins d’impôts.

    Non…c’était juste pour rigoler.

    Par contre, pour ce qui est de rigoler, nos enfants et petits enfants, eux, ne vont pas rire lorsqu’il s’agira de démanteler les centrales, chez nous et ailleurs, car le prix n’en a jamais été fixé exactement, tant il ne cesse de grimper dans les sommets.

    Mais bon…ce sera dans dix, vingt, trente ans…on ne sera plus là et ils n’auront qu’à se débrouiller. Après tout, c’est grâce à l’argent de ces centrales qu’ils auront pu avoir un niveau de vie qui leur permettra d’être assez intelligents pour résoudre les problèmes que nous leur auront laissés.

    ON VEUT DES SOUS !

    Ah ! Au fait ! Et la crise ?

    Eh bien tout va pour le mieux.

    Comme avant quoi….

    C’est-à-dire que l’argent des contribuables a servi et sert encore à boucher les trous dans les poches des banques qui en avaient trop mis. Il sert aussi à remercier les banquiers de leur bon travail, donc, à continuer à leur garantir de confortables salaires et de somptueuses retraites.

    Et à augmenter un chouïa les bas et moyens salaires, voire les retraites ?

    -Quoi ? Vous n’avez pas honte ? Vous vous rendez compte de ce que vous demandez ? Vous vous imaginez de ce que ça représente augmenter d’une centaine d’euros seulement les salaires de millions d’employés et ouvriers ?

    -Ben…euh…à raison de quinze à vingt millions de petits et moyens travailleurs qui paient des impôts, ça irait jusqu’à environ un milliard ou deux d’euros…

    Et, comme les entreprises du CAC 40 font environ 100 milliards de bénéfice par an, on devrait pouvoir s’arranger non ?

    -Vous rigolez ? C’est pas bien.

    On ne plaisante pas avec l’argent.

    Bon, j’arrête.

    ON SE SUCRE

    Parlons d’autre chose.

    De l’environnement par exemple.

    Face à la dépendance pétrolière, nos dirigeants n’ont qu’on mot à la bouche : carburants verts, genre : Brésil.

    Sur la chaîne parlementaire, récemment, j’ai vu un documentaire où cette solution était présentée comme LE miracle.

    D’autant plus que, était-il assuré, désormais, les coupeurs de cannes à sucre sont syndiqués, choyés, bref, traités comme coqs en pâte, ce qui enlèvera toute bête retenue humanitaire aux automobilistes qui serait tenté d’hésiter au moment d’acheter de l’éthanol.

    Manque de pot, Courrier International N°965 (30/4-6/5)vient de publier une enquête, pour le moins objective, qui décrit, en long et en large, les conditions terrifiantes dans lesquelles survivent et travaillent les coupeurs de cannes brésiliens.

    Horaires hallucinants, températures infernales, blessures, coups, menaces, interdictions de se syndiquer, menaces de mort, violences physiques sur les associations qui tentent de les aider : l’essence de sucre a peut-être bon goût pour les automobilistes mais un goût bien amer pour ces esclaves du modernisme automobile.

    Mais pour LCP, tout va bien dans le capitalisme à roulettes.

    Et puisque, de toutes manières, le président brésilien Lula est un socialiste, on a toutes les garanties.

    CHAUD ET FROID

    Et puisque nous en sommes à l’environnement, la nomination prochaine de M. Allègre au gouvernement a de quoi flanquer la trouille aux écolos, Nicolas Hulot en tête qui ne l’a pas envoyé dire.

    L’ancien ministre socialiste est, on le sait, un des défenseurs de la thèse selon laquelle le réchauffement de la planète, prrrrrrttt, c’est du vent !

    Curieux tout de même : désormais, les bateaux empruntent désormais régulièrement le passage du Nord Ouest dans lequel il était, jusqu’à il y a seulement deux à trois ans, totalement impossible de s’infiltrer, l’hiver en particulier. Sans parler des années antérieures où les glaces bouchaient hermétiquement le passage en toutes saisons.

    A quoi cela serait-il dû ?

    A un changement de climat naturel nous dit notre chercheur tout de même émérite.

    Bon.

    Mais alors, les Maldives commencent à avoir les pieds dans l’eau tout de même et certains petits récifs de Polynésie ont complètement disparu. A cause de quoi ?

    Naturel ?

    OK ?

    Mais dans ce cas et suivant ce raisonnement, pourquoi construire anti-sismique puisque lorsque les séismes dépassent largement les normes tous les bâtiments seront par terre ?

    Et quid de la pollution due à la combustion des combustibles fossiles ? Si le réchauffement n’est ‘’que’’ naturel, à quoi peuvent donc bien servir les normes restrictives de ladite pollution ?

    Bon. On a le temps nous disent les optimistes : encore 30 à 50 ans. E,n attendant, vendez votre bicoque en bord de mer et achetez dans les Alpes. C’est le moment.

    LES BELLES IMAGES

    On rigole un peu ?

    Pour la bonne bouche, on rappellera que il y a eu un Festival à Cannes.

    Où ont été primés des films généreux, en violence, sexe, bref, vulgairement, en tout ce qui fait vendre. Faut bien vivre non. Et tant qu’à, vivre bien en plus.

    Pourquoi ces moyens ont-ils été consacrés dignes de palmes d’or et d’argent ? On vous le donne en mille : parce que c’est çà la vie et son côté noir. On ne peut la nier, donc, l’exposer c’est la dénoncer.

    Ah bon ?

    A cette aune, nous, on pense que les réalisateurs n’ont pas encore été assez loin dans la dénonciation.

    En effet on peut en faire encore mieux, par exemple du franchement porno pour dénoncer la traite des blanches, ou du sanguinolent pour dénoncer la torture, voire de l’esclavage sexuel des enfants pour dénoncer la pédophilie.

    Certains diront que, de toutes manières, on finira par y aller.

    Certes, mais sans ‘’y aller’’, nous on a remarqué une chose, visible de tous et depuis des années.

    Lisez et pointez dans votre programme télé favori, tous les films où se manifeste la violence, le sexe, y compris les coucheries distinguées, désormais normales, à droite et à gauche, et les fraudes et trahisons diverses, et vous serez étonnés.

    En une semaine vous pourrez assister, si le cœur vous en dit et ne se soulève pas, à pas moins d’une trentaine de crimes et de violences physiques, à autant de scènes de sexes explicites ou implicites et à encore plus de tromperies et autres coucheries sans compter une bonne cinquantaine de scènes de mensonges, de fraudes et d’arnaques diverses.

    Toutes choses faisant, effectivement, partie de la vie, mais qui sont légitimées par le fait qu’elles sont censées dénoncer les choses malpropres et perverses qu’elles vous montrent généreusement.

    On se demande pourquoi on ne généralise pas ce système dans les écoles maternelles, primaires, dans les collèges et les lycées. Histoire de montrer à nos chères têtes blondes ce qu’il est très vilain de faire.

    Chiche?

    Il serait, alors, très intéressant d’entendre les commentaires contorsionnés des experts qui nous expliqueraient pourquoi il vaut mieux pas, ou alors attendre et expurger.

    Le spectacle, la ‘’culture’’ ambiante audiovisuelle met-elle à mal la morale et, partant, la cohésion et la sécurité de la société ?

    Non vous répondront tous les patrons de chaînes, responsables et immuables garants de la moralité publique et sociale.

    Voire…

    Hier, à la suite d’une pub pour cosmétiques amincissants, j’ai entendu une psy fameuse, les psys sont toujours fameux et pas fumeux, qui nous a prouvé, petit a petit b, qu’à force de mettre en photos des filles minces, les jeunes femmes et filles ont fini par souffrir d’une sorte de syndrome du magazine et elles n’ont qu’une idée en tête, mincir.

    Notez bien son raisonnement : ‘’La répétition des images finit par imprimer dans le conscient et surtout le subconscient des lectrices et téléspectatrices, le désir impérieux et permanent de devenir mince, par tous les moyens.’’

    Tiens ?

    Alors comme çà, cette influence des images qui fonctionnerait de manière aussi forte sur les cervelles pour de simples questions dd minceur, serait-elle sans aucun résultat lorsqu’il s’agit de violences, de sexe et de délinquances diverses ?

    Allez va. Assez de vérités tronquées, d’arnaques dissimulées et d’escroqueries en douceur.

    Je vais me coucher car j’ai une espèce de grippe, pas la porcine non mais une cochonnerie virale, qui me donne plus envie de dormir que de bosser. (2)

    @+

    Maurice Caron.


    (1) Contrairement à ce que les thuriféraires du néolibéralisme glapissent, l’obésité mais, avant tout cette malbouffe que l’on ne trouve que chez les pauvres, est une spécificité sociale. Et pas dans les beaux quartiers…où l’on trouve, certes, quelques ventres rebondis, mais jamais de véritables obésités. Et encore moins de maladies dues aux carences alimentaires…dues à la malbouffe…due aux salaires de misère.

    (2) Et mon absence de deux mois ? J’ai trop de boulot par ailleurs et désormais je suis tout seul. Snifff…Et en plus, je mouche comme un malade…que je suis.

  • G20:POISSON D AVRIL! C'ETAIT LE G2 !!

    Vous avez remarqué non ?

    C’était bien un premier avril que le G20 a été inauguré ?

    Le G 20 ?

    Vous savez bien ! Ce machin hors normes, extramidable, fabulissime à partir de quoi les riches vont devenir gentils, les pauvres pris en considération et devenir, eux, moins pauvres voire, pardon pour le blasphème, un chouia plus richounet, un peu à l’aise quoi.

    Pas mal non ?

    Le G 20 c’est, c’était puisque c’est fini jusqu’au prochain de septembre, une rencontre de gens très sérieux, tous plutôt riches, voire richissimes, (eux ou leurs véritables patrons qui les envoient), et qui se rencontrent non pour discuter le bout de gras, mais bien décider de l’avenir de la planète avec tous ce qui vit dessus, vous et moi compris.

    Alors, ils se rencontrent et, comme ladite planète, surtout ce qui vit dessus, est en faillite totale, ils se mettent d’accord pour aider les banques, les organismes de crédit, les supergros industriels, les riches donc pour faire court, à se refaire une santé vu que la perte de leurs montagnes de fric (le nôtre et pas le leur) a fondu au feu de leur dynamique activité économique ultralibérale.

    Quand on dit économique, c’est d’ailleurs une manière de s’exprimer car les activités de ces experts, manipulent fort bien les nôtres, et de façon pas économique du tout puisqu’après nous avoir mis à sec, ils vont, pour se renflouer…nous mettre encore et de nouveau à sec.

     

    J’en reviens donc au début : le G20 s’est donc promis de changer tout ce qui nous fait tant de mal. Entre autres choses, s’arrêter de foutre l’argent par les fenêtres…en fait, cesser de faire sortir NOTRE argent de notre fenêtre pour entrer dans la leur et, évidemment, de manière indolore car quasi invisible. Virtuelle comme on dit savamment aujourd’hui .(2)

    (SE)SERVIR ?

    Et puisque tout va changer, on apprend, il y a quatre jours, que pour renflouer Freddy Mac et Fanny Mae, les deux organismes qui ont fait démarrer la crise à force d’accorder des prêts à des pauvres que les courtiers qui les leur plaçaient, savaient fort bien insolvables, pour renflouer donc ces criminels financiers, le Trésor américain leur a fait cadeau, oui cadeau, de 200 milliards de dollars, sur les quelques…12 mille milliards.

    Fort bien, il fallait leur éviter de se déclarer en faillite vu les conséquences qui s’en seraient suivies (3).

    Petit hic, tout de même, dès l’argent versé, les grands patrons ont piqué 10% (Messieurs 10% ?), soit 20 millions de dollars et les ont partagés entre tous les hauts responsables, courtiers en chef compris, c’est-à-dire ceux-là même qui nous ont mis au fond du trou. Quand je dis nous, ce n’est pas une simple manière de dire : les impôts US sont aussi payés par ceux des contribuables du monde entier, vu que grâce ou par la faute du dollar, première monnaie mondiale transactionnelle, et de l’inflation américaine, le niveau de vie des Américains c’est nous qui le payons.

    Les fameux organismes dont la mission était de servir aux citoyens désireux d’accéder à la propriété ont bien fait leur boulot. Sauf qu’au lieu de servir, ils se sont servis.

    Voilà. C’était simplement pour dire que Barack Obama a beau dire aux patrons voyous ‘’Hou les vilains’’ (4), c’est quand même et quoi qu’il arrive dans le présent et le futur, que c’est bien eux et eux toujours qui commandent à la planète, fermez le ban.

    ET CA CONTINUE !

    La preuve, les Etats-Unis continuent donc à donner le ton.

    Un numéro du Washington Post de la semaine passée, nous apprend que les maisons impayées des pauvres se chiffrent par centaines de milliers et que, une fois leurs malheureux propriétaires jetés à la rue, elles sont squattées et, petit à petit, tombent en ruines.

    Comme les banques créancières sont incapables de les faire réparer, une armée de petits malins a vu le jour qui continue à proposer de ‘’superbes occasions’’ à bas prix.

    Et il se trouve toujours de nouveaux gogos qui achètent sans voir…et, vu l’état des constructions, sont bien incapables de les faire réparer une fois entrés dans les lieux.

    Heureusement, un tribunal US local a fait condamner les banques pour non entretien des habitations en détresse…mais les banques ont trouvé une parade : elles ne se présentent pas aux audiences…et ne sont pas condamnées car la cour d’appel des états interdit de condamner en absence pour un ‘’simple’’ délit.

    Certes, il suffirait à la Cour Suprême des Etats-Unis de rendre ces jugements applicables ce qui contraindrait les banques à arrêter de creuser la faillite, mais les juges qui font la majorité à ladite cour ont été mis en place par…Georges W. Bush, celui-là même sous le règne et l’administration de qui, la si efficace et si triomphante politique de marché (5) nous a mis dans le trou (6).

    Et Barak Obama n’a pas intérêt, ni peut-être envie, de se colleter avec les vrais maîtres du monde.

    Et voilà !

    QUI COMMANDE ICI ?

    D’ailleurs, le vrai G20 s’est résumé à un…G2 !

    En effet, si l’assemblée générale de toutes les nations ‘’qui comptent’’ a fini comme on s’en doutait, en queue de poisson, c’est-à-dire sur des déclarations pompeuses et des promesses étincelantes au dessert du plantureux repas de clôture, le plus clair du temps passé à des entretiens totalement secrets a été celui consacré à la rencontre de Barak Obama et de…Hu Jintao.

    Dans un conflit planétaire du Bien ( ?) contre le Mal ( ?), il importe de savoir qui l’on a devant soi.

    D’un côté, les USA . De l’autre, la Chine.

    Aucun des deux champions ne s’y est trompé.

    Qui commande le monde hein ?

    Car, entre le communisme gavé de dollars et le capitalisme qui dit bien haut qu'il faudrait peut-être revenir, évidemment pas à un socialisme déclaré mais, du moins à un libéralisme un peu plus humain, il n'y a guère de différence. Dès lors, comment savoir, et qui va gagner nom de nom? Qui va gouverner le monde à la fin?

    D'autant que le dollar en question commence à battre de l'aile. Les Chinois en ont tellement qu'ils les ont planqués...en valeurs américaines...mais comme les amerlos font chauffer la planche à billets et paient toutes leurs dettes en billets verts, la monnaie reine se dévalue toute seule petit à petit. Et bazarder leur stock alors que le dollar dégringole ne sourit guère aux prudents Fils du Ciel.Prudents mais, désormais, coincés. Eux aussi. Et comme, en plus, ils ont hyper exporté aux Etats-Unis en premier, et que le pouvoir d'achat US, et du monde entier, dégringole aussi, le taux de croissance chinois a pris froid.

    Mais bon, vu que le fric commande encore des deux côtés, de même que partout ailleurs, le capitalisme désormais fondamentalement moral peut dormir sur ses deux oreilles...sauf à ce que les forces militaires chinboises (eh oui...)deviennent d'ici peu une menace réelle.Et l'aventure armée est toujours à portée de main des chefaillons qui n'ont d'autre argument que celui-là lorsqu'ils n'en ont plus d'autres.

    En attendant ces joyeusetés d'un autre âge nous disent les civilisés, et comme le fric a fondu, eh bien il faut en faire, en refaire et en refaire.

    Et pour cela, rien de tel que les banques et...les paradis fiscaux, dont le nombre n'a pas changé d'un centime.

    Et même augmenté, vu les révélations désormais quotidiennes dont les gazettes font leurs choux gras en se donnant des airs de défenseurs de la veuve et de l'orphelin, c'est bon pour les ventes et l'audience.

    Or donc, des paradis fiscaux, il y en a toujours autant et il a suffi de voir que les seuls à figurer sur la liste noire en ont été enlevés à partir du moment où ils ont promis juré qu’ils seraient sages…

    Comme par hasard, au passage, on nous apprend donc que les super hyper paradis fiscaux ne sont pas toujours ceux que l’on pouvait croire. Il existe, par exemple, une demi douzaine d’états américains où il est possible de monter n’importe quelle société, en fait n’importe quoi où camoufler tout ce que l’on veut, sans montrer patte blanche, sans même donner une identité autre qu’une vague photocopie d’un permis de conduire périmé…

    Mais ne faisons pas d’angélisme chez nous. Monaco, Le Luxembourg, les Iles sous le vent, la Grande Bretagne…font en gros, ce que font tous les pays où les banques et le marché commandent à l’économie.

    Bon.

    On va bosser ?

    Ne serait-ce, pour parler plus proche, que pour nourrir nos fonctionnaires territoriaux surchargés de travail et au bord de la dépression, les employés de mairies, de conseils régionaux et généraux dont une récente étude vient de nous apprendre que bien plus que les fonctionnaires de niveau national, ce sont eux qui pèsent de plus en plus lourd dans les impôts locaux, lesquels, d’ailleurs, vont augmenter puisque l’Etat transfère au niveau local les charges qui étaient les siennes, sans mettre avec, les moyens que nous continuerons de payer.

    Allez ! Encore une bonne nouvelle : d’ici quelque temps, les routes nationales vont, elles aussi, devenir payantes.

    Tout simplement parce que l’Etat transfère donc ses obligations de service public soit au privé, soit  sur le dos des autres institutions républicaines les plus lointaines et que les départements et régions ne pourront faire face.

    Et voilà.

    La révolution de 89 avait rendu gratuite la circulation, auparavant payante sous les vilains mauvais et méchants rois.

    La si brave, si généreuse, si égalitaire et surtout si fraternelle bien sûr, République ultralibérale, elle, fait marche arrière.

    Il faut dire qu’elle avait bien commencé, et depuis pas mal de temps, en rendant le stationnement payant, lequel avait pourtant été rendu gratuit par la Révolution Française puisque stationnement et circularion ne sont qu'une seule et même chose autrefois toutes deux payantes.

    On se disait aussi : il n’y a pas plus amoureux de la royauté et de ses délicieuses histoires, que les Français qui ont fait la Révolution en coupant pas mal de têtes royales et princières.

    Retour à la royauté! C’est Paris-Match, Gala et Voici qui vont en gagner des lecteurs…

    Aaaaaahhhhh ! Lire et rêver de si belles histoires de la vie de nos élites, de nos étoiles, de nos vedettes, de nos nouveaux aristocrates…

    Et payer de plus en plus cher l’imprescriptible droit de rêver…

    Ce qui nous amène, en cette fin d’article comme promis, au fameux argent virtuel.

    Rappelez-vous. On nous a dit, en long en large et en travers, que l’argent disparu n’était, pour la plus grande partie, que de l’argent virtuel. Et que toute cette histoire de crise n'était donc pas si grave que celà.

    Ce qui était vrai. En partie il est vrai. Tout ce qui n'a pas été matérialisé autrement qu'en chiffres, manipulations, spéculations et sur spéculations informatisées…

    Sauf que, cet argent virtuel a servi à acheter et à accumuler des biens pas virtuels du tout et très réels. Biens que l’on peut voir, comptabiliser, voire geler…

    Question à un euro : qui ira demander des comptes et saisir les biens réels achetés avec de l’argent virtuel, des responsables connus de tous ?

    Maurice Caron

     

    (1) D’accord, d’accord, le ‘’Canard ench aîné’’ en a fait aussi son titre mais on l’avait trouvé avant lui. En toute modestie.

    (2)Pour l’argent virtuel d’ailleurs, on en reparle. En fin d’article.

    (3) Ca, c’est ce qu’on nous a dit car côté conséquences, de toutes manières, on est largement servis…

    (4).. ;et chez nous c’est tout pareil…mais dans le monde entier itou…

    (5) ‘’C’est le marché qui doit diriger l‘économie’’. Cette bien jolie affirmation était, et est toujours, le maître mot de toute la politique suivie par tous les chefs d’Etat.

    (6) Rassurez-vous, G.W.Bush dort tranquille dans son ranch. Certes, il (et les USA entiers) se considérait comme responsables de la prospérité de la planète. L’ennui vient du fait que, maintenant, le et les responsables de la faillite mondiale, on ne les trouve plus. A croire qu’il n’y en a pas. Aux dernières nouvelles, les conférences de Bill Clinton (Qui avait, lui aussi poussé à l’économie par le crédit et à la surchauffe de la machine) se vendent bien, 500.000 euros de l’heure. Par contre, l’on ne sait pas encore si celles de Deubeliou se vendront aussi bien.

  • CRISE: ESCROQUERIE A TOUS LES ETAGES

    Voilà voilà. Nos crânes d’oeuf vont nous sortir de là.
    Nos rêves les plus fous vont se réaliser.
    Désormais, et la crise va nous y aider, tout va aller on ne peut mieux.
    Oh, bien sûr, les pauvres ne vont pas devenir riches mais, promis juré, et pas seulement par le nouveau président américain, les pauvres, eh bien, il n’y en aura plus.
    Ou quasiment.
    Après, certes, un dégraissage indispensable des revenus de nos smicards nantis, sans oublier ceux des classes moyennes, tellement gavées et repues qu’on se demande comment elles font pour ne plus alimenter un marché intérieur qui est en train de se racornir en creusant la vraie de vraie récession de 2009.

    GROS BONNET D’ANE
    Mais bon ! Passée la crise, vous allez voir ce que vous allez voir : le vilain méchant capitalisme qui nourrit les riches aux dépens des pauvres va changer. Il va devenir, promis-juré, le gentillet capitalisme qui nourrira les …riches au dépens des…pauvres.
    Comment c’est tout pareil ?
    Mais non Gaston.
    Désormais des règles toutes différentes vont être édictées, La gentille patronne des patrons, Laurence Parisot l’a promis : si les inégalités dans l’entreprise persistent, et surtout si les grands patrons osent encore se gaver, eh bien elle les grondera très très très fort. Elle leur fera honte devant tout le monde. Voire les menacera de leur mettre un gros, mais alors très très gros bonnet d’âne.
    Et leur criera bien fort : ‘’Hou les vilains méchants !’’
    Peut-être, direz-vous, ce sera bien fait car auparavant, tout se passait dans l’honnêteté et la fraternité les plus pures mais, depuis quelques années, les malfaiteurs, les profiteurs, en un mot les escrocs ont pris les commandes de la planète?
    Et bien, manifestement vous n’avez pas tout compris.
    CONFORTABLES PRIMES
    En effet, comme nous le serinent, à chaque coin de discours, nos responsables en chefs, la crise leur a, désormais, fait comprendre qu’il ne fallait plus faire de bêtises, en un mot, qu’il ne fallait plus être méchants avec leurs semblables.
    En particulier, à l’égard des moins riches qu’eux mais surtout, parce qu’ils sont nettement plus nombreux, vis-à-vis des petits, des sans-grade, des faibles, les pauvres.
    On vous le dit avec un viril mouvement du menton : désormais, tout ça c’est du passé, nos riches et super riches vont te nous concocter une refondation du capitalisme en tous points…identique au précédent.
    Une preuve, parmi des milliers d’autres ?
    Juste avant de percevoir une vingtaine de milliards de dollars de l’Etat US, les patrons de City Bank, de Wall Street et de leurs copains des banques américaines bénéficiaires des impôts payés par les contribuables, ont alloué, à toute vitesse, de confortables primes à tous leurs employés, en commençant par les PDG, et directeurs cela va de soi.
    Probablement pour avoir mis le monde à genoux.
    En France ? En France mon bon, après avoir promis juré (les promesses n’engagent que ceux qui y croient) que ‘’tout le monde allait participer à l’effort commun’’, les salaires et autres stock options sont aussi complaisamment distribués qu’avant la crise, les patrons du secteur automobile, bénéficiaires eux aussi, des subsides payés par les citoyens, continuent à licencier après avoir promis le contraire, les délocalisations vont bon train aussi allègrement qu’auparavant malgré les menaces spectaculairement terrifiantes que le monde politique a proférées à l’encontre des ‘’patrons voyous’’, bref, tout continue non seulement comme avant mais, en fait, le capitalisme n’aura pas connu d’avant ni d’après puisqu’il n’y aura pas eu, et il ne saurait y avoir, de changement compte tenu du fait que ce sont les mêmes principes qui sous tendent la machine à faire du fric.
    PLUS CA CHANGE…
    Un exemple ?
    Celui de Total prêterait à rire s’il n’était aussi sinistre.
    Parce que ses 14 milliards d’euros de bénéfice sont peu de chose, en somme, à côté des…85 milliards d’euros de bénéfices nets qu’ont accumulé les 40 entreprises du CAC 40 en 2008.
    Evidemment, les actionnaires ont bien le droit de voir leur argent leur rapporter quelque peu et ce ne sont pas les quidams de notre genre avec leur minable livret A à 2,5% qui diront le contraire.
    Cependant, lorsqu’un homme politique promet que ‘’tout le monde devra faire des efforts pour sortir de la crise’’, il serait, même pas moral mais simplement mathématiquement logique, que, véritablement, les actionnaires comme les salariés acceptent de ’’faire un effort’’.
    En réalité, l’effort est fait par tout le monde sauf les actionnaires et le petit monde politico-médiatico-financier qui nous gouverne.
    Une autre preuve ? En dix ans, les entreprises françaises ont accumulé une dette de plus de…200 milliards d’euros en ne payant pas leurs cotisations santé ce qui, entre autres résultats, de faire du trou de la sécu, un vrai tonneau des Danaïdes.
    En clair : tous les discours qui veulent nous convaincre que les entreprises n’ont aucune responsabilité dans la crise, ne servent qu’à masquer soit l’impuissance, au mieux, soit, au pire, l’incompétence voire la tromperie, l’escroquerie pour dire le mot, qui est faite aux bons petits peuples qui continuent à croire que les promesses vont être suivies d’effets et que bientôt, vont se réaliser celles qui lui ont été faites il y a 220 ans, savoir que désormais, allait enfin régner en France, voire dans le monde, ces trois mots inscrits sur tous les documents et palais de la république ‘’liberté, égalité, fraternité’’.
    Pendant une crise, ce serait pourtant bien le moment de les mettre en pratique non ?
    Hélas !
    Depuis lors, c’est fou que plus ça change et plus c’est pareil.
    Je vous raconterai dans quelques jours, (1) comment, face à la crise, les pauvres s’en sortiront.
    Enfin ceux qui pourront.
    M. CARON

    (1) …quand je trouverai la petite demi-heure pour…avec mes excuses pour ma lenteur à bosser depuis deux mois. Ce n’est pas le temps qui me manque mais l’accroissement exponentiel de la quantité de tâches à accomplir tous les jours…dans le même temps…

  • LES INFILTRES vs TEMOINS DE JEHOVAH: les journalistes-raviolis (1)ont encore frappé.

    Heureuse surprise il y a quelques jours avec le grand spectacle des Infiltrés, morceau choisi de ce que prétend être l’émission du petit jeune paraît-il journaliste David Pujadas, savoir, une dénonciation pure et sans tache des scandales cachés qui menacent notre belle société.

    Vous connaissez et peut-être avez suivi la formule. Après une émission sur les traitements, d’ailleurs réellement odieux, subis par les personnes âgées dans certaines, voire beaucoup de maisons de retraite, puis une autre sur les coulisses de la rédaction du magazine ‘’Gala’’, notre chevalier blanc s’est attaqué aux sectes, pardon, aux mouvements sectaires.

     

    Comme prévu, c’est là l’heureuse surprise, l’émission n’a pas mais alors pas du tout changé l’opinion que nous avons, que j’ai personnellement, de l’art et de la manière qu’ont les journalistes, au choix, de mal faire leur boulot, ou plutôt de bien faire leur sale boulot.

    En effet, cette fois, on a eu droit à tous les procédés bien vicelards propres (façon de parler) à faire de l’audience en effrayant le gogo voire à intéresser les voyeurs.

    On a eu les photos flouzées de parties fines chez les Raéliens, lesquelles, certes, ont montré combien ces zèbres-là pouvaient être vraiment dégueus et dans leurs propos et dans leurs pratiques, mais aussi de nous faire toucher du doigt l’hypocrisie des pratiques journalistiques qui finit par ôter toute crédibilité à leurs assertions.

    Entre nous, passer ce genre de photos ne revenait-il pas, ni plus ni moins, à exciter un peu le côté voyeur de certains malades du bulbe ?

    LES INCONTOURNABLES

    On a eu droit, aussi, à la présence en plateau des incontournables défenseurs du genre humain en les personnes du président de la MIVILUDES et de son alter ego l’ex-Témoin de Jéhovah, ‘’victime’’ mais néanmoins fort sémillante, qui ne loupe aucune occasion d’affirmer sans preuve, qu’au moins trente ou quarante mille enfants de Témoins de Jéhovah sont d’ores et déjà des victimes de pédophiles.

    Et de prétendre, tous azimuts, que les Témoins de Jéhovah sont une énorme puissance financière, sans citer quelque chiffre que ce soit.

    Moyennant quoi, monsieur David Pujadas, en bon journaliste qu’il est censé être, n’a pas jugé utile, au nom de l’objectivité et de la vérité tout simplement, de demander à son interlocuteur des éléments probants de ce qu’il avançait. Pas plus, d’ailleurs, qu’il ne lui a enjoint de ne pas accuser sans preuves, ce qui était justement le cas.

    Mieux encore, carrément de parti pris, mais sans le dire car le journaliste (sic) est très malin, il a tenu à préciser, comme ses interlocuteurs, que le terme de secte n’était plus approprié mais a, en permanence, parlé de dérives sectaires : cherchez la différence.

    Enfin, alors que la fameuse liste infamante des sectes compte 172 et quelques noms, celui des Témoins de Jéhovah a été quasiment le seul à être évoqué, en plus de celui des Raéliens qui eux, pourtant, étaient censés représenter la plus grosse partie des extraordinaires révélations de ces infiltrés qui n’ont, c’est bien dommage, pas eu le courage d’aller se promener dans les salles de réunions des Témoins, alors qu’on en compte, selon les chiffres publiés dans les pages jaunes, un bon millier en France et en particulier dans la région parisienne du moins on le suppose.

    SAUVER LA FRANCE

    Il serait bon que ce cher monsieur Pujadas, sorte quelquefois de son bureau, pour aller, micro ou caméra à la main, faire, tout simplement et proprement son travail, c’est-à-dire interroger toutes les parties concernées, pour satisfaire tout bêtement à l’éthique, décidément plutôt étique, de sa profession.

    Cette émission est vraiment représentative des autres de la série : une intrusion en douce, quelques images ‘’volées’’ (voire…), des commentaires dirigés, des amalgames bien choisis et paf, on vous livre la vérité sur LE scandale et les révélations qui vont sauver la France.

    Cette dénonciation courageuse, mais pas téméraire, en dit long sur la bravoure et la pureté des sentiments des dénonciateurs et en particulier de ce sauveur de l’Humanité souffrante.

    UN VRAI TRAVAIL ?

    A ce propos, je lui propose, d’ailleurs, parce que c’est mon boulot depuis 42 ans, quelques pistes d’enquêtes qui permettraient à ce chevalier blanc des temps modernes, non seulement de gagner de l’audience, mais, surtout, de faire du vrai travail de vrai journaliste.

    Où planter ses caméras ?

    Pourquoi pas au milieu du conseil des ministres qui, comme chacun sait, se déroule systématiquement à huis clos alors que les élus du peuple discutent du devenir, des sous, bref, de la vie de leurs électeurs ?

    Déplacé, illégal ?

    Ne serait-ce pourtant pas opportun ? Après tout les élus n’ont-ils pas un devoir de transparence lorsqu’ils débattent de la manière dont ils vont gérer notre argent et de nos existence puisque c’est bien de cela qu’il s’agit non ?

    Difficile certes car certaines prises de positions relèvent soit du secret défense, soit du secret économique, soit du secret industriel ?

    D’accord, mais une incursion discrète de temps à autres avec autocensure disons raisonnable entre élus, journalistes…et consommateurs ou représentants des contribuables pourquoi pas, ne permettrait-elle pas aux Français de constater l’objectivité des journalistes, de ce fameux et soi disant contre-pouvoir dont la connivence voire la collusion avec le monde politico-financier fait de moins en moins de doute ?

    Tiens, plus simple encore : si le conseil des ministres est une cible trop difficile à viser, pourquoi ne pas tenter quelques opérations ‘’révélations des infiltrés’’ dans les séances plénières des conseils municipaux, là où encore, on discute de l’art et la manière de concocter la sauce à laquelle seront mangés les sous des citoyens ?

    Cela permettrait peut-être de faire le tri entre bons et mauvais, compétents et incapables, altruistes et profiteurs, vu que dans ce domaine, il est utile de ne pas succomber au ‘’tous pourris’’ mais de faire un tri qui permettrait aux contribuables de s’y retrouver.

    Quoi encore ?

    Pourquoi ne pas aller traîner ses caméras au sein de quelques conseils d’administration de multinationales, par exemple des sociétés ayant pignon sur rue telles que les opérateurs de télécoms ?

    On y apprendrait probablement pas mal de choses sur leur habileté à faire payer les services de communications à des tarifs les plus élevés d’Europe ou à éliminer les adversaire potentiels malgré les belles promesses de franche concurrence, comme ce que viennent de faire les trois ‘’grands’’ en barrant la route à un quatrième qui menaçait leur monopole.

    Et pourquoi, enfin, ne pas faire une petite incursion au sein de la rédaction des…Infiltrés, histoire de montrer que là aussi il y aurait probablement beaucoup à dire sur la manière de préparer cette soupe soi disant informative servie tous les soirs aux consommateurs qui avalent n’importe quoi en leur faisant croire que c’est bon pour leur santé mentale et physique?

    Conclusion ?

    Bravo au président de la République de décider désormais de diriger en direct l’information en France.

    Certes, on peut rêver mieux en matière d’indépendance, néanmoins, cette façon de faire obligera les journalistes à jeter bas le masque.

    Et à ne plus prétendre qu’ils sont indépendants alors que depuis belle lurette, connivence, copinage, compromissions sont leur lot quotidien. On en voit les ficelles au travers de ce genre d’émission soi disant révélatrices de scandales cachés.

    Alors ?

    On a le courage de faire son travail ?

    Et de faire suivre ses enquêtes par des mises au point régulières afin que le…’’contre-pouvoir’’ continue son boulot sur le terrain.

     

    (1) Comme Buitoni disait à propos de ses raviolis que l’important c’était ‘’ce qu’il y a dans la boîte’’ et pas l’étiquette, les journalistes dont on cause ressemblent beaucoup à de bien belles boîtes dans lesquelles on ne trouve, hélas, que de l’ersatz d’information. Une nourriture propre à intoxiquer avant que d’en vomir.