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actualités - Page 7

  • OBAMA: MIRACLE ou MIRAGE? MYSTERE...

    Ca y est ! Un homme providentiel de plus va nous sauver la planète.

    Comme c’est un américain, c’est on ne peut plus normal.

    Normal dans la tête, il est vrai, des rebelles gaulois qui, au nom de l’exception française, sont pourtant de vrais intoxiqués à la culture US…si tant est qu’il en existe une.

    Il va donc, cet homme providentiel, et comme au cinéma, sauver la Terre de la foultitude de menaces et de méchants qui veulent tous nous bousiller.

    Sauf que, dans les films, les dangers menacent les Etats-Unis, alors que dans la réalité, les dangers qui menacent le monde entier viennent, justement, de chez les américains.

    Barak Obama en est si conscient qu’il va à l’étranger quêter à la fois une sorte de respectabilité teintée d’un très vague repentir pour les méfaits de son prédécesseur- et la prétention dominatrice de son pays (et de ses électeurs)- et quelques renseignements sur l’opinion que les étrangers (lisez le reste du monde) ont des States.

    Or, voyez comme c'est farce, nos concitoyens, paraît-il, sont tombés raide amoureux du futur président américain.

    Explication ?

     Tout d’abord, alors que Barak OBAMA a passé un grand grand grand moment avec Angela Merkel, démontrant clairement par là quel pays, en Europe, compte vraiment pour les USA, alors que son passage en France n’aura duré que cinq petites heures, après quoi il a été dîner dans le second pays (voire le premier), l'Angleterre, qui compte, encore plus en Europe aux yeux de nos ‘’amis’’ US.

    Dîner avec les Anglais, alors qu’on mange si bien chez nous…La honte.

    D’autant que chez les Britishs, il a rencontré en plus du premier Ministre, l’ex et le futur.Ce qui fait beaucoup pour ce qui est de nos relations internationales: une femme de poids plus trois grands hommes chez les étrangers et durant plus d'une journée, mais et un seul chez nous et cinq heures montre en main....

    Quand on pense que les Français sont éperdus d'amour pour le futur président américain et que notre chef suprême s'est esquinté la santé à envoyer un régiment de plus en Afghanistan…certes, un tout petit régiment mais quand même. Surtout qu'il y avait, en prime, des chouettes avions, très chouettes, à la pointe de la technologie. Certes, invendables sauf à les faire cadeau à ceux qui n’en ont pas et pas les moyens de se les payer mais un bien bel effort, très très mal récompensé.

    Quand on pense, en plus, que l’Allemagne avait dit crotte à la guerre d’Irak et à George Bush, tout comme l’avait fait Jacques Chirac, et qu'est-ce qu'on y gagne nous? C’est sur nous que, 5 ans plus tard, le mépris pour cette irréparable faute retombe une fois encore sur nos seules et maigres épaules.

    C’est à vous dégoûter d’être complaisants…voire serviles comme le persiflent les mauvaises langues.

    Pire, alors que les méchants allemands sont venus à 200.000 (selon la police) applaudir le candidat démocrate qui les a longuement fixés au fond des yeux, seuls vingt et quelques Français avaient été autorisés, et de loin, à venir admirer le futur patron de la planète…enfin patron c’est un peut vite dit en oubliant le Russe et le Chinois.

    A croire que nous ne comptons, encore et toujours, pas pour grand-chose aux yeux des américains et que si le futur grand chef de la planète a daigné s’arrêter le temps d’un café pris au comptoir, c’est uniquement parce que la France est encore pour cinq mois, à la présidence de l’Europe.

    Visite de pure courtoisie donc?

    Par ailleurs, et juste pour dire, nous n’aurions garde d’oublier le fait que les conseillers spéciaux de notre président à nous, auraient été bien avisés de ne pas lui faire dire qu’il n’a jamais cru un instant aux chances et compétences d’Hillary, pour faire plaisir à son concurrent.

    En effet, il est bêtement évident que si cette brave dame avait eu l’investiture, on a toutes les raisons de penser que le président français lui aurait servi le même compliment, en lui disant qu’il n’avait jamais cru un seul instant aux chances de son adversaire démocrate…

    Bref, à force de vouloir gagner les bonnes grâces du futur homme fort de la Maison Blanche, qui est loin d’être un imbécile, on risque de se le mettre à dos car il aura vite fait de piger la blague, sans pour autant compter vraiment. En somme, kif kif avec la Chine qui se permet de nous humilier alors que l'on ne compte plus les ronds de jambe et les cirages de pompes dont nos plus hauts représentants s'évertuent à la combler.

    OBAMA : L’AMOUR TOUJOURS

    Au fait, est-ce vraiment un mystère, comme nous le disent les journalistes, que de voir des Français supporters enthousiastes de Barak Obama ?

    Un psychologue de supermarché aurait vite fait de vous trouver la clef de cette énigme de pacotille.

    Déçus par la droite, mais autant voire plus par la gauche et par toutes les promesses non tenues des deux côtés, en manque de pouvoir d’achat, matraqués par les prix et les impôts qui s'accroissent, et s’imaginant encore, 50 ans après la mort de JFK, que peut exister un capitalisme américain à visage humain (1) et que le futur président US va devenir socialiste et permettre à la Terre entière de gagner plus en travaillant moins, les irréductibles gaulois sont encore tombés dans le piège classique du grand rêve américain.

    Imaginer encore aujourd'hui que le libéralisme US va, un jour ou l’autre, libérer l’Homme des chaînes du travail forcé et lui assurer un avenir enfin heureux, fondé sur une richesse désormais équitablement partagée, relève de la plus pure utopie.

    Bien sûr, les humains sont en manque d’attentions, de considération, d’amour probablement.

    Mais si l’amour toujours peut fonctionner en couple, pour ce qui lie les foules et leurs dirigeants, il s’agit d’une tout autre affaire, juste bonne pour les effets d'annonce ou les plans de communication.

    Imaginer alors que Mr. Obama va faire virer au rouge, voire au rosé foncé, une politique amerloque qui ne peut pourtant vivre qu’en suivant la voie tracée par les 300 à 400 milliardaires, américains pour la plupart, maîtres de la planète, relève là et carrément de la démence la plus aboutie.

    On aura beau en appeler aux mânes de Roosevelt et de Kennedy, voire aux humanistes et scintillants propos de la constitution américaine, l’histoire des Etats-Unis d’Amérique n’a jamais été et ne sera jamais autre chose que conservatrice, capitaliste, protectionniste, et attachée à servir ses intérêts, ce qui signifie ceux des 3 à 400 zèbres cités plus haut ce que ces derniers traduisent en toute simplicité de cette manière: ‘’Ce qui est bon pour nous est bon pour l’Amérique’’.

    Et bon pour le reste du monde… (N.d.l.r)

    On souhaite donc bien du plaisir à tous ceux qui croient au miracle.

    Ni mystère ni miracle, le grand Obama fera ce que l’argent lui dira de faire, point.

    Mirage alors?

    Pourquoi les humains ont-ils, encore et toujours, tant besoin de croire aux contes de fées ?

    Ah oui, c'est vrai: le Père Noël est né aux Etats-Unis.

     

    (1) Encore que Kennedy ne se soit guère montré moins capitaliste que ses précédesseurs..

     

  • J.M.J : encore des réponses sans questions?

    En Australie, à l’occasion des Journées Mondiales de la Jeunesse, Benoît XVI vient de présenter ses excuses aux victimes d’actes pédophiles des ecclésiastiques locaux.

    Mieux, il a demandé que les coupables soient fermement condamnés par la justice pénale.

    Devant des milliers de fidèles, en droit d’attendre un minimum de pureté de leurs conducteurs spirituels, c’était, tout de même, la moindre des choses. Et depuis pas mal de temps tout de même aussi.

    Commentaires.

     

    Voilà donc une nouveauté.

    Ou presque.

    En effet, après les scandales pédophiles à répétition, dans le monde occidental en particulier et anglo-saxon plus précisément, le pape vient de dire la honte de l’Eglise et sa réprobation personnelle pour ces actes ignominieux dont se sont rendus coupables les (autoproclamés) guides spirituels catholiques.

    Dommage qu’il ait oublié, au passage, de condamner tous ceux qui, dans l’Eglise elle-même, ont couvert de leur haute autorité morale (si, si c’est comme ça qu’on dit), les prédateurs et leurs vilenies.

    En fin de compte, il donne des réponses à des questions qui ne lui avaient jamais été posées ou, du moins, qu’il n’avait jamais posé ou fait poser par ses adjoints, tous les évêques et cardinaux qui ont pieusement couvert ces horreurs.

    100.000 EUROS DE L’HEURE

    Dommage, par ailleurs, qu’il ait oublié, au passage les excès du même genre des autres guides spirituels de la chrétienté, protestants, méthodistes, baptistes et anglicans.

    Encore que pour ces derniers, il lui suffit de laisser faire (là aussi) les choses et les coupables, puisque les fantaisies, au regard de leurs dogmes, qui s’y donnent libre cours (ordination des femmes voire des homosexuels en tant qu’évêques, mariages homosexuels etc), risquent fort d’amener à la conversion à l’Eglise catholique romaine, nombre de fidèles d’en face, désorientés voire carrément outrés du tour que prennent les choses et leurs cultes désormais new style.

    Exemple bien connu, celui de Tony Blair qui se convertit au catholicisme qui, semble-t-il, lui paraîtrait plus proche de la ‘’pureté’’ biblique.

    Du moins l’estime-t-il car son soutien indéfectible au capitalisme destructeur d’humains et de sociétés, ainsi qu’à la guerre d’Irak et aux mensonges éhontés qui allaient avec, ne nous semble guère, du moins pour ce qu’on en connaît, cadrer très strictement avec les leçons données par le Christ dans les Evangiles, vous savez bien, le truc-là, aimez-vous les uns les autres.

    A propos de cette épastrouillante conversion, de bien mauvaises langues ont prétendu que cette nouvelle appartenance allait fournir à l’ex-sémillant Premier britannique, de nouvelles amitiés et, surtout, de nouvelles audiences, et ainsi faire encore un peu plus grimper sa cote de conférencier international dont les interventions se monnaient déjà aujourd’hui, aux alentours des 100.000 euros de l’heure.

    Mais nous ne croirons pas ces basses calomnies vu que la cote des va-t-en-guerre anglais et américains est en train de baisser et que, prévoyant comme l’est notre homme, il avait évidemment prévu le coup mais s’est obstiné dans son choix quoi qu’il puisse lui arriver.

    TOUT DROIT AU PARADIS

    Et alors direz-vous ? Et pourquoi donc ?

    Eh bien parce qu’il va, très probablement, lui coûter quelques manques à gagner financiers, mais représente justement, du fait de sa nouvelle religion, un vrai sacrifice, donc, une assurance plus certaine d’une place au paradis.

    Souffrir ne fait-il pas accéder plus vite au ciel nous assure la Sainte Eglise Catholique et Romaine ?

    Exemple historique : les sacrifiés dans les amphithéâtres de l’Empire Romain.

    Certes, comparer ce genre de conversion au renoncement et à la grandeur des chrétiens jetés aux lions est un peu osée, mais nous avons dans cet acte sublime d’un  ex-anglican, une bien belle démonstration du fait qu’une foi sincère, fondée sur de gros sacrifices, peut renverser les montagnes.

    Même si, insistent les langues de vipères, vivre avec 100.000 euros par mois n’est pas tellement plus douloureux qu’avec 150 ou 200.000.

    Car ils semblent ignorer, ces médisants, que de nos jours, les prix de la truffe, du foie gras et du caviar grimpent scandaleusement.

    Nous en concluons donc que même chez les riches voyez vous, il y a des âmes fortes qui acceptent de payer cher leur engagement spirituel.

    Mais pourquoi, direz-vous, s’acharner sur la chrétienté ?

    Il est vrai que les malheureux Palestiniens pourraient, eux aussi, trouver plutôt amers les consolants discours fraternels de leurs frères bien mieux nantis des états pétroliers, qui en sont à ne plus savoir ou planter leurs pétrodollars pour les faire fructifier, alors que la misère la plus noire règne dans la bande de Gaza.

    Mais au moins, leurs exotiques dignitaires religieux n’ont jamais prétendu que leur dieu incitait les simples fidèles à accepter la pauvreté, en permettant à leurs chefs de mener une vie au luxe insolent dont les ors du Vatican ne sont qu’un tout petit exemple.

    Bof…

    Juste une remarque : aux JMJ, nous disent les gazettes, les marchands et distributeurs de préservatifs ont, paraît-il, été pris d’assaut.

    Nous n’irons pas jusqu’à dire que ce sont les J en question qui ont pris des libertés avec leurs définitions personnelles de l’amour. Autour des raouts de ce calibre, on trouve de tout, mais tout de même.

    Un bon coup de balai, du genre de l’affaire des marchands du temple, ne serait-il pas le bienvenu ?

    Et pas seulement qu’en Australie ?

     

  • Ingrid Betancourt: des réponses sans questions?

    Eh oui. Pour une fois on va s’y mettre nous aussi. Non que cela nous enchante de brailler à l'unisson avec ces donneurs de leçons et directeurs de la pensée que sont les medias, mais pour faire part de quelques interrogations et questions sans réponses, voire des réponses (ou ce que nous pensons être) aux questions qui n’ont pas été posées, on se demande d’ailleurs bien pourquoi, en invitant nos cherslecteurs et les autres à donner leur avis à propos de ce qui nous paraît être encore une embrouille en partie au moins.

    Néanmoins et tout d’abord, saluons l’exploit. Du moins si l’on  s’en tient à ce qu’on nous dit, à ce que nous…racontent les medias habituels, aux ordres ou pas, et qui, pour une fois ou plutôt une fois de plus, y vont ferme dans le mélo et la quasi sanctification d’une malheureuse qui n’en demandait pas tant et surtout pas d’être passée par le calvaire qui lui vaut, aujourd’hui, une notoriété planétaire.

    En effet, certains medias et non des moindres, ont estimé que trop, en la matière, cela faisait un peu trop.

    Et, de notre côté, après ce qu’elle a vécu, nous pensons, d'ailleurs, très fort qu’il il aurait été bien plus convenable, tout simplement humain, de lui ficher la paix à cette quasi miraculée, et de la laisser profiter de cette paix, de son bonheur, de cette quiétude, enfin seule avec les siens et d’une vie désormais normale après une terrifiante survie entre les mains de terrifiants geôliers.

    DISCUSSION AVEC LES FARC…QUI L’ ENLEVENT !

    Ceci dit, un peu de questionnement ne ferait pas de mal.

    Ainsi une remarque toute bête : quid du mari d’Isabelle Betancourt ?

    En fait, l’on n’a vu que son ex-mari qui a fait preuve d’une débordante activité et d’une…fidélité digne d’éloges pour le salut de son ex épouse, alors que l’époux actuel, lui, n’a fait, qu’une seule fois, une timide apparition précédée et suivie d’une pesante inexistence.

    Remarque inconvenante ? Eh bien, il n'est pas du tout dans nos habitudes d'aller fouiller là où cela ne convient guère, mais, tout de même, pas mal de téléspectateurs et lecteurs se la sont posée cette question.

    Autre remarque, plus inconvenante encore ? Là, nous faisons appel à votre oreille et à votre vigilance.

    Un intervenant sur le site des infos d'Orange a annoncé que la radio Suisse Romande aurait affirmé que la libération en question avait été...payée, eh oui, aux environs de 20 millions de dollars par le gouvernement d'Uribe, aux FARC. Ce qui, d'ailleurs, ne nous paraîtrait pas du tout inconvenant, mais peu en rapport avec la version officielle des militaires courageux, habiles, rusés et quasi pacifistes puisqu'aucun coup de feu n'aurait été tiré au cours de l'opération.Curieux en plus, le fait qu'en matière de rançon, les FARC en question se seraient montrés cette fois pas très gourmands.

    Encore plus curieux?

    On a trouvé nous, surtout après la diffusion d’une excellent documentaire sur Arte, qui retraçait brièvement le parcours politique de la célèbre otage, quelque peu bizarre le fait qu’elle avait été enlevée par les FARC, juste après…une rencontre quasi amicale avec…les mêmes FARC.

    Ce qui nous a d’autant plus laissés sur notre faim d’infos, c'est que les journalistes auteurs et présentateurs du dcumentaire, ont manifestement oublié de faire la même remarque que nous.

    Enlevée, donc, par ceux-là même, avec qui elle avait, semble-t-il, pas mal d’atomes crochus, non qu’elle partageât leurs idées et leurs méthodes, mais bien parce qu’elle était arrivée à nouer avec eux, des relations de relative confiance qui laissaient augurer des résultats sinon vraiment positifs, du moins assez paisibles et bien meilleurs que ceux que le gouvernement de l'époque et son président entretenaient avec les rebelles et qui consistaient à tirer dans le tas.

    Alors ? Si l’on s’en réfère au principe vieux comme toutes les polices du monde qui, face à un crime, se posent invariablement la question : ‘’A qui le crime profite ?’’, l’on ne peut que se tourner vers son adversaire de l’époque…l’actuel président qu'elle dérangeait beaucoup mais qui, vient de la faire libérer de magistrale façon. A l’époque, donc, Ingrid était candidate à la présidentielle, - et pas vraiment son amie-, et se trouvait en concurrence, en face en fait, de l’actuel président. Lequel était, en plus, en délicatesse avec la justice puisque la Constitution colombienne n’autorise qu’un seul mandat, alors qu’il en était à l'époque, à son deuxième et qu'il veut, aujourd’hui, et en passant par dessus ladite justice, organiser un référendum qui lui en assurerait…un troisième !

    Alors ?

    Pas de question de ce genre dans tous les médias, et moins encore de réponse.

    Certes, l’on pourrait toujours avancer que les preneurs d’otages de l’époque n’avaient, peut-être, de FARC que le nom qu’on leur a prêté et leur uniforme, encore que rien ne ressemble plus à un treillis qu’un autre treillis..et une étiquette à une autre étiquette donc...

    Et l’on pourrait peut-être en déduire que ceux à qui le crime profitait, n’avaient guère de chances d’être les FARC pour qui Ingrid Betancourt était la seule et éventuelle porte de sortie d’une guerre que, déjà, ils avaient pas mal de peine à subventionner.

    Alors ? Qui accuser?

    Personne d'évidence mais cette bizarrerie, selon nous, pose questions.

    Quid des coupables? Qui étaient les ravisseurs ? Une branche plus radicale des FARC ? Un groupe de paramilitaires qui accomplissait les basses besognes du gouvernement de l’époque, identique ou quasiment à celui d’aujourd’hui ?Des narcos acoquinés avec les uns et/ou les autres?  Une unité des services spéciaux dont l’armée du pays n’est pas avare, bien plus encore que toutes les armées du monde ?

    Alors, deux fois alors ?

    Sans adhérer à une quelconque théorie du complot - elles sont légion mais une ou deux sont fondées sur une réalité bien triste- on est bien obligé de se dire qu’il y a là quelques points obscurs que personne ne veut ou ne peut éclaircir .

    ‘’ILS’’ VEULENT TOUS ETRE SUR LA PHOTO

    Ceci dit, l’on peut regretter encore deux autres choses.

    L’une concernant Mââme Royal qui a perdu une occasion de se taire en rappelant que le président Sarkozy n’était pour rien dans cette libération. Ce qui n’est pas très juste car, tous comptes faits, tout le monde a fait ce qu’il a pu,  si peu que ce soit et le président compris. Et pouvoir juger des pourcentages...bref.

    D'autant que tout le monde le sait, une affaire de ce genre est évidemment récupérée de tous les bords, et l’aurait été par un pouvoir de gauche de la même manière.

    Et puis c’est un secret de Polichinelle, non seulement tous les journalistes le savent mais tous les lecteurs commencent à le savoir : ‘’ils’’ veulent tous être sur la photo...et sautent sur toutes les occasions, sur toutes les situations pour se faire voir avec...c'est le système, c'est la politique et ça ne surprend plus personne.

    L’autre, la petite phrase du premier ministre qui a invoqué la ‘’dignité’’, caractéristique essentielle de toute personnalité politique, et s’est bien gardé d’invoquer cette nécessité de dignité à propos du ‘casse toi pauvre c..,’’présidentiel, autrement plus indigne de la fonction en question et de celui qui la représente.

    Sans oublier la petite phrase de son prédécesseur qui a, lui, stigmatisé  une ‘’politicienne secondaire’’ qui fait une ‘’politique secondaire’’, oubliant un peu vite qu’en tant qu’ex second…secondaire de l’Etat, court ferme derrière une éventuelle future présidence du Sénat qui, pour ‘’secondaire’’ qu’elle soit (le président du Sénat est le N°2 de l’Etat en cas de vacance du pouvoir) ne l’en l’intéresse pas moins.

    Les emplois secondaires, très bien payés et pas tout à fait aux 35 heures, n’ont rien de déshonorant.

    A part ça ?

    La miraculée a dit vouloir remercier Dieu et la Vierge Marie.

    Sauf le respect et l’admiration, qu’on lui doit, nous, on éviterait ce genre d’invocations. Les familles des otages qui sont encore emprisonnés dans les mêmes épouvantables conditions que l’on imagine, pourraient se demander pourquoi Dieu et la Vierge laissent les leurs pourrir dans leur abominable taule amazonienne.

    Un sale coup à vous rendre incroyant pour le restant de vos jours…

     

  • PPDA, 35 HEURES, EUROPE: ARCHETYPES...

    Quel rapport, (On sait, on sait, c’est une manie chez nous), quel rapport donc, existe-t-il entre ‘’notre’’ présentateur (journaliste paraît-il) vedette, les 35 heures et l’avenir de l’Europe ?

    Aucun ?

    Ben oui, peut-être peut-être mais, comme toujours, en apparence seulement.

    Rappelons donc en quelques mots, en quoi ces avatars (1) de notre civilisation judéo chrétienne en sont les archétypes, autrement dit, les symboles on ne peut plus précis, de ce qu’elle peut engendrer comme modèles, en meilleur…ou en pire et nous présenter comme des exemples typiques, archétypiques donc, de ce quelle prétend être: le Progrès à visage humain.

    Ouf !

    Bon...Compliqué, embrouillé, obscur, confus tout ça?

    Allez, on explique.

    Ainsi donc, le présentateur que la galaxie entière nous envie, s’en va bientôt, escorté, paraît-il disent les sondages, par des torrents de larmes versées par les ménagères de plus de 50 ans, à l’esprit pas souvent, et pas vraiment, critique.

    Auteur d’une ribambelle de livres dont l’histoire littéraire ne gardera, c’est notre avis, guère plus de souvenirs que les lignes, pas vraiment immortelles, que nous leur accordons, notre demi-dieu en forme d’homme tronc (2), a donc été sacrifié sur l’autel de l’Audimat, ce qui montre bien que les temps changent puisque, après avoir été copieusement nourri des sacrifices et multiples dons des téléspectateurs et lecteurs épastrouillés par son ‘’grand professionnalisme’’, c’est au  demi dieu en question d’être sacrifié à son tour, afin de céder la bone place à quelq'une qui se gavera au moins autant que lui sinon plus. Manger et puis être mangé, c'est la dure loi de l'ultralibéralisme journalistique à visage sinon humain du moins télégénique.

    Ce qui démontre aussi qu’existe quelque part et quelquefois, une espèce de justice immanente.

    A ceci près que ce sacrifice-là va coûter très cher aux millions de chers, aussi, admirateurs, puisque c’est eux qui vont payer, directement ou non, les indemnités de départ de ce présentateur doré et pas seulement sur tranches.

    Car, non content d’empocher les sommes rondelettes auxquelles sa carte de presse lui donne droit, un mois de salaire brut par année de présence, notre très cher ami va empocher des sommes que lui seul …ou/et le système qui l’a engendré, estiment qu’il vaut, en l’occurrence…4 millions d’euros.

    Ben oui quoi, quand on voit les scandaleux montants des parachutes dorés exigés par les copains médiatiques de notre homme (3), il a des exigences d’une très vertueuse modestie.

    Les touchera, les touchera pas ?

    Nous on pense qu’il les touchera et, peut-être, encore plus. Et qu’il s’en mettra, très probablement, encore un peu plus dans le gousset en pondant un nième bouquin. Bouquin où il contera les palpitantes péripéties qui auront marqué son déchirant départ, mais aussi les dures conditions de travail qu’il aura subies, durant son courageux combat trentenaire visant à faire éclater la vérité tous azimuts, au travers de ses commentaires et interviewes, tous très remarqués en ce qu’ils ont toujours mis à mal les puissants et pris la défense et réconforté le petit peuple.

    Enfin pas tout à fait mais presque, puisqu’il a convenu, un jour, que les journalistes ‘’étaient là pour lisser l’information.’’.

    AVANT LA MISE A MORT

    Lisser ?

    Lisez les journalistes sont chargés de faire disparaître tout ce qui peut déranger, déranger les puissants on s’en doute, et donner au populo son comptant quotidien de rêve et de promesses rassurantes et jamais tenues…c’est d’ailleurs pourquoi il faut les répéter sans cesse.

    En clair : le travail du journaliste consiste à détourner l’attention de ses lecteurs des véritables problèmes, pendant qu’en hauts lieux, on les leur fabrique, concocte et accumule...pour leur affirmer crânement, campagne de pub à l'appui, qu'ils sont heureux, puisque leur pouvoir d'achat a augmenté et que leur avenir est radieux, même s'ils pensent, et surtout vivent, le contraire en râlant à perdre la voix.

    Kif kif le taureau qui s'échine à se battre contre ce qui l'attend, et qu'il attend confusément, et poursuit un leurre insaisissable avant sa mise à mort. Comme disait Bourdieu, ‘’les faits divers c’est pour faire diversion.’’ Faits divers, paillettes, vie par ‘’héros’’ interposés…vie virtuelle pour ne pas penser à la vie réelle, s'étourdir pour ne pas péter les plombs en fait.

    Dur ?

    Prouvez donc le contraire.

    Et si vous êtes smicard, vous devez savoir de quoi qu'on cause....

    Voilà voilà. Comme le disait un confrère américain (tout arrive), cité par serge Halimi, le journaliste ‘’doit réconforter les affligés et affliger ceux qui vivent dans le confort.’’

    Doit ?

    Devrait eh oui…

    On ne pense pas vraiment que notre demi-dieu, bien nourri par ses millions d’admirateurs, dont pas mal d’affligés, les ait tous réconfortés en affligeant ceux qui vivent, très largement, dans le confort.

    Mais il y a une justice immanente avons-nous dit.

    Et qui prend forme, justement avec l’éviction de notre téméraire défenseur de la veuve et de l’orphelin, qui sera remplacé par une présentatrice, évidemment plus séduisante, plus apaisante, plus…réconfortante, -réconfortante pour qui on s’en doute-, donc plus propre à faire rêver le gogo et à lui dire que demain est un nouveau jour, plein d’espoir puisque c’est bien ce jour-là, demain donc, qu’on les rasera gratis.

    LE HAUT CONTRE LE BAS

    Ce renouvellement du petit personnel, les grincheux diront, certes, qu’il coïncide curieusement avec la disparition de la pub pour la télé publique, et que cette dernière va aller regonfler, comme par hasard, la bourse des télés privées, amies de tous les pouvoir et dont, hélas, les grandes qualités et l’objectivité sautent de moins en moins aux yeux des chers téléspectateurs pourtant pas difficiles et très peu regardants bien qu'ils soient censés regarder.

    Et ils ajouteront, ces grincheux, que l’on ne peut que souhaiter que les journalistes, ceux du moins qui essaient de l’être au meilleur sens du terme, comprendront, enfin, que ce qui leur arrive était écrit dans la permanente compromission, voire complicité active, qu’il observaient avec la France d’en haut, que dis-je, le monde d’en haut, au grand dam de celle et de celui d’en-bas.

    Le haut contre le bas. Rien de bien nouveau…

    C’est, pourtant, inéluctable. Si les journalistes se sont conduits, peu ou prou -et plutôt prou que peu- comme les chiens de garde (4) du pouvoir économico-politique, le pouvoir, les pouvoirs, vont donc désormais leur faire comprendre que leur laisse, à ces grands prêtres de l’information objective, va être encore plus courte et leur collier nettement plus serré…

    Et que, s’ils renâclent, ils ont intérêt à repérer fissa où se trouve la porte de sortie, vu que, du fait des concentrations médiatiques et de la rentabilité obligatoire, le monde de l’information, si l’on appelle ça comme ça, va avoir de moins en moins besoin de… courtisansSony nous a, récemment, montré que d'idi à quelques années, il serait possible d'expédier des robots caméras enregistreurs et commentateurs, qui feront un aussi bon boulot que les humains, et bien meilleur, en réalité, vu que les robots ne coûtent que le contrat de maintenance qui va avec, sans grève possible, qu'ils ne mangent ni ne boivent, et, surtout, qu'il n'y a aucun risque qu'ils y aillent de commentaires et de critiques autres que ceux qu'on leur aura programmés au préalable.

    FEIGNANTS DE FRANCAIS

    Et les 35 heures, direz-vous ?

    En fait, il ne s’agit pas des 35 heures mais des…60 heures, voire 65 ou 70 que, à Bruxelles, les députés ont décidé d’autoriser dans les entreprises, puisque les Européens, nous le serinent assez les Américains et les Chinois et tous leurs copains bien pensants français, sont des feignants invétérés, et qu’il urge de les faire enfin bosser pour que notre économie puisse, tout de même, retrouver des couleurs , vu que malgré les incantations de nos responsables économiques, notre taux de croissance tend à s’accroître… négativement.

    Ben oui : 60 heures, c’est pas la mer à boire allez. Des générations d’esclaves ont travaillé à ce rythme durant des siècles, et en particulier au XIX°, et notre économie ne s’est jamais si bien portée que grâce à ces horaires d’une logique ultralibérale absolue.

    60 heures : les journalistes en sont toujours aux 35 évidemment et le seront probablement encore longtemps mais, comme la menace ne sera pas pointée vers leur colonne vertébrale, mais seulement si elle est assez souple pour éviter d’irriter les tireurs, ils ne se sont guère répandus sur ce retour aux conditions de travail du Moyen Age.

    Pas plus, d’ailleurs, que nos courageux vrais socialistes n’ont daigné se saisir de la question, tout heureux de la mise en place par la droite, d’un esclavage millénaire bien efficace et bien rentable et pour lequel ils pourront plaider non coupable, au cas, assez invraisemblable où ils reviendraient aux affaires.

    60 heures de travail ? 65 heures ? Payées au SMIC chinois ?

    Pourquoi en parler puisqu’il s’agit là d’un sujet qui ne concerne pas les journalistes, socialistes ou pas...et que l'affaire est dans le sac. il suffira d'une bonne concertation avec les représentants syndicaux, qui accepteront une demi mesure -qui ne gênera pas trop les représentants syndicaux- et la décision finale viendra, comme on a commencé à le voir, dans un sens diamétralement opposé à ce qui aura été conclu. La concertation sociale c'est simple: on discute largement, on se concerte, on confronte les points de vue puis...le décideur décide, comme il a de toutes manières décidé depuis bien longtemps.

    Dites moi, maintenant, vous croyez, vous, qu’on va pleurer sur le sort des journalistes (sic) qui couinent sur la mainmise du privé sur l’information, mainmise qu’ils ont ardemment travaillé à mettre en place ?

    Cette mise au pas des appétits de presse des groupes économiques avait, pourtant été interdite par les strictes lois issues de la Résistance, afin d'encadrer radios et journaux...et journalistes, et qui ont suivi la fin de la guerre de 39-45. Et ce, afin d’empêcher que l’information ne devienne la propriété des pouvoirs financiers, économiques ou idéologiques quelconques...avec tous les excès que l'on a pu voir par le passé...et que l'on voit, de nouveau, de nos jours: compromissions, complicité, corruption, désinformation.

    On voit, cinquante ans plus tard, ce qu’il en reste.

    Quant on entend, en plus, certains de nos chefs suprêmes se réclamer de l’héritage du général de Gaulle…

    Il a de quoi, le brave homme, se retourner dans sa tombe, même s’il a passablement…dominé le problème avec l’ORTF.

    SEMAINE DE 60 HEURES POUR LES DEPUTES? 

    Et l’Europe direz-vous ?

    On y est, en plein.

    Les Irlandais ont dit non, mais tout est mis en œuvre pour leur faire dire oui, à eux, mais plus sûrement encore à leurs députés.

    Lesquels n’ont plus guère d’irlandais que le nom.

    Désormais, le simple qualificatif de députés européens leur va bien mieux. En effet,  ils partagent cette caractéristique avec tous les élus de tous pays : ils ont en commun d’excellents salaires mais aucun des problèmes vécus au quotidien par ceux qui les ont mis en place et qui ont, eux, et en commun vraiment entre eux et entre autres soucis, un pouvoir d’achat déclinant qu'une campagne de pub télévisée va nous démontrer, petit a petit b, qu'heureux nous sommes, puisque ce mirifique pouvoir d'achat a monté et pas descendu comme tous les smicards (plus 9 centimes d'augmentation de l'heure les veinards) le couinent à tous les vents.

    Le bon docteur Coué ne faisait pas autrement en nous apprenant qu'à force de dire voire de brailler bien fort, ''Je ne suis pas malade'' tout au long de la journée, on finissait par se retrouver en bonne santé. Aphone peut-être mais tout regaillardi..

    60 heures pour les députés européens ?

    Vous rigolez non ?

    Leur taux d’absentéisme à Bruxelles est tel, qu’une petite étude, dont plus personne ne parle, avait abouti, il y a un an et demi environ, à proposer de suspendre leurs émoluments…au prorata de leurs heures de présence.

    Mais bon…

    Mieux vaut passer sous silence...ce que n'a pas fait notre bon ministre, monsieur Xavier BERTRAND, qui a confié à une charmante intervieweuse de Canal+, bien connue pour son indépendance et sa hargne à faire connaître la vérité, que lui, ministre d'Etat, se levait à ...six heures du matin, pour aller bosser.

    Splendide exploit non?

    Sauf qu'il y a entre 3 et 6 millions de Français qui en font tout autant, et qu'une bonne partie d'entre eux passent deux à trois heures dans les transports publics ou privés et ne sont pas payés pour...en tous cas s'ils le sont, c'est ou ce sera à hauteur de cinquante à cent fois moins qu'un ministre qui ne se déplace, lui, qu'en voiture de fonction.

    Cela dit, la journaliste(sic), courageuse mais pas téméraire, n'a pas osé non plus demander à son ministre pourquoi il lui était récemment advenu un énorme trou de mémoire qui l'avait poussé lors d'une récente séance de concertation sociale, à accepter certaines conditions en discutant avec les représentants syndicaux et, à signer exactement le contraire, une fois rentré au bureau.

    Archétypes que tous ceux-là ?

    Pas qu’un peu.

    On résume ?

    Etre député européen signifie-il qu’on représente vraiment mieux le peuple et les intérêts des électeurs dont on est au plus près ? Et être député d’ailleurs ? (5)

    Et être ministre sinifie-t-il affirmer voire signer tout un jour et son contraire le lendemain?

    Et les salaires des journalistes sont-ils mérités au prorata de leur ardeur à remplir la mission de réel contrepouvoir qu’ils sont censés accomplir?

    Enfin, les directives européennes sont-elles, telles qu’on nous les vante, la meilleure, la seule manière d’accéder au plus tôt au paradis de la démocratie, savoir, une meilleure vie pour tout les individus de tous peuples ?

    A vous de répondre.

    Et bon courage..

     

    (1)  Les avatars sont non seulement des changements de situation plus ou moins catastrophiques mais également les noms utilisés par les hindous anciens pour désigner leurs dieux et demi-dieux.

    (2)    Afin de garder intacte son aura de grandeur et de respectabilité, il ne serait pas logique qu’un demi dieu puisse être vu en entier. Et puis vu, aussi, le peu d’importance de l’offrande redevance qui ne peut permettre à n'importe quel contribuable de bas étage venu, d'accéder au privilège de l'image du dieu au complet.

    (3)   Hasard ? La police et la justice sont, quand même, pas si mal faites. Des mises en examen pour faux, usage de faux et recels viennent d’être annoncés et touchent un ancien grand patron de télé, bénéficiaire de somptueux avantages, et qui avait signé de curieux justificatifs antidatés permettant à ses copains à lui d’être…licenciés, avec vingt fois plus en poche. Une quarantaine de millions d’euros chacun. Chouette non ? Le hic: d’une manière ou d’une autre, c’est, aussi, la redevance, donc vous et moi qui payons..et la pub aussi, que nous payons encore...

    (4)     Relire ou lire à ce propos l’ouvrage de Serge Halimi qui porte ce titre, aux éditions Raisons d’agir.

    (5)    Allez va, on vous l’accorde : il y en a, on en connaît, qui se dévouent vraiment. Et de tous bords encore. Mais, hélas, ils ne sont pas légion.

  • Irlande: ''Tiens ! Mais c'est la démocratie...!''

    Plutôt drôle non ?

    Tous les élus, toutes les élites comme on dit, ou comme elles estiment l’être, et pas seulement d’Irlande, ont prêché à outrance, à l’envi, voire ad nauseam, pour le OUI et c’est le NON qui l’a emporté. Et pas qu’un peu.

    Ca alors… ! !

    Et c’est…le peuple qui a imposé sa façon de voir.

    La honte non ?

    Pour qui à votre avis?

    Pas pour le populo bien sûr, irlandais ou français et moins encore néerlandais, mais pour tous ceux qui lui ont dit comment voter, alors que le vulgum pecus, lui, n’a jamais compris goutte au charabia européen des traités, de Nice, de Lisbonne ou d’ailleurs, ce qui, déjà, ne l’a guère disposé à voter des deux mains pour ce qu’il n’entendait guère que d’une oreille…et encore.

    Vous vous rendez compte ?

    C’est purement et simplement Incroyable !

    Le peuple se met à voter comme il veut maintenant !

    Il va même jusqu’à dire NON alors qu’on lui a bien fait comprendre qu’il fallait dire OUI !

    Quelle audace !

    Quelle impudence !

    Où allons-nous grands dieux ?

    Ben oui ! Où, je vous le demande ?

    Ben peut-être, des fois, vers la démocratie non ?

    D’autant qu’il aurait fallu ne pas tant s’éloigner, vous ne pensez pas ?

    Certes, ils auraient du comprendre ces Irlandais de malheur, quel devait être leur devoir d’Européens pur sucre.

    Les députés français de la majorité locale, leur avaient pourtant montré la voie.

    Notamment en s’asseyant d’une fesse distraite sur le NON de leurs concitoyens, ils s’étaient fait un devoir national et européen, de corriger le tir en votant OUI.

    Et ceux de l’opposition avaient fait de même.

    En s’asseyant, tout aussi distraitement, mais, eux, pour d'insondables et mystiques raisons, sur la volonté populaire et en lui jurant mordicus que le socialisme de papa, ou de Tonton, n i ni, c’était bien fini.

    Mais non.

    Cabochards ces Irlandais !

    Et un peu bêtas aussi.

    Ils ont cru qu’ils étaient en démocratie.

    NON AU PROCHAIN REFERENDUM.

    Mais leurs dirigeants vont te leur apprendre que tout ça c’était pour la galerie.

    Un prochain référendum ?

    Vous n’y pensez pas.

    Comme leurs collègues de France et du reste de l’Europe, les députés irlandais vont, eux aussi, remplacer ce bien vilain résultat en votant à la place de leurs électeurs mais dans la bonne direction cette fois.

    Déjà en n’accordant pas un nouveau référendum aux électeurs….non mais…

    Plutôt que de risquer un nouveau impondérable et aléatoire NON, mieux vaut ne pas offrir d'autre solution que celle ne présentant plus de risques du tout...pour les députés évidemment. Pour supprimer la fièvre, rien de tel que de casser le termomètre.

    Les députés voteront comme il faut, eux…

    Ah certes.  Les dirigeants en question vont y aller à leurs risques et périls.

    Mais là, il n’est pas certain du tout que les Irlandais accepteront d’être aussi tolérants, voire, diraient d’aucuns, aussi cocus, battus et contents, que les Français, et qu’ils ne le feront pas payer cher lors de leur prochaines consultations.

    C’est qu’ils ont un sacré passé ces Irish. Pire que les Gallois ou les Eccossais.

    Près de 60 ans de guerre d’indépendance. Et la discussion épouvantablement explosive.

    Et de religions mélangées en plus, certes. Mais tout de même.

    Pas le genre moutons de Panurge en tous cas.

    Mais on leur doit tout de même une fière chandelle.

    Eh oui…L’Europe allait oublier ce que c’était que la démocratie.

    Il faut dire qu’avec cette nouvelle et fâcheuse habitude de désigner des dirigeants à Bruxelles plutôt que de les élire, on était en train, vite fait, d'être dirigés par des chefs qui se cooptent et de se retrouver très bientôt, avec ce que nous voyons déjà : une jolie petite oligarchie, certains diront en plus, une nomenklatura, qui décidera de nos vies sans que nous ayons à dire quoi que ce soit.

    Et ce, jusqu’au moment où, avec un numéro tatoué, pourquoi pas sur le bras comme il y a soixante ans, ou une puce implantée sous la peau (1) puis dans le cerveau, nous deviendrons – redeviendrons ?-  des animaux taillables et corvéables à merci (2), avant d’aller nourrir…nos semblables puisque dans notre merveilleux système ultralibéral, et pour de vertueuses raisons d’économie et d’économies, il faut, absolument, que rien ne se crée et que rien ne se perde, vous et moi compris..après avoir boulotté les autres, on est bouffé à son tour..durant encore au moins une à deux éternités et demie.

    PHOTOCOPIE DU TRAITE PHOTOCOPIé

    A votre avis, le NON irlandais va-t-il servir à quelque chose ?

    Sûrement pas.

    L’appétit des riches est insatiable.

    C’est d’ailleurs la raison pour laquelle ces braves gens-là, ne s’arrêtent jamais de stocker.

    Et, comme tout appétit, une fois gavé et ayant digéré, doit se gaver encore, digérer de nouveau…et ainsi de suite…

    Foin donc de ce NON qui fait tache dans l’Europe Immaculée.

    Comme pour le traité de Lisbonne qui n’était pas du tout semblable au précédent, mais en était simplement la photocopie, on va nous trouver une nouvelle mouture du traité européen, qui sera…une photocopie supplémentaire de la précédente photocopie, encore plus simplifiée, laquelle sera...etc, etc, etc....

    On prend les mêmes et on recommence.

    Et le peuple, de droite bien sûr, mais aussi de gauche, applaudira des deux mains.

    On s’est moqué des Français qui voyaient des plombiers polonais partout ?

    Une des multiples raisons pour lesquelles les Irlandais ont dit zut, c’est qu’ils en voient autant, à ceci près qu’ils sont bien installés là-bas..et que, vous ne l'avez peut-être pas remarqué, les députés européens, à la quasi unanimité, ont voté des deux mains la disparition de la semaine de...45 heures maxi, qui était la règle jusqu'ici, pour autoriser la semaine de...60 heures voire 65 et même plus....les Polonais, eux, ça ne leur fait pas peur. Habitués qu'ils sont de vivre en petites colonies de célibataires et dans des conditions précaires, mais tout heureux d'expédier en pologne la moitié voire les trois quarts de leurs salaires mensuels. Histoire de vivre comme ça cinq ou six ans et de retourner au pays ensuite.

    Chez nous, ces stakhanovistes bien formatés, sont déjà remplacés par les Roumains, les Bulgares et les Ukrainiens, qui acceptent de bosser pour des salaires deux fois moindres que le SMIC qui va bientôt disparaître d'ailleurs, et qui ne dépensent pas non plus leur fric ici et en envoient la majeure partie chez eux, participant ainsi des deux mains, à l’accroissement du chômage français, au gonflement des impayés, subprimes comprises, à l’hémorragie monétaire, fuite des capitaux disent les nantis, à l’affaiblissement du marché intérieur, et au déficit sans cesse accru de notre balance commerciale.

    Une paille…

    Ouaouh !

    Le trou dans la caisse, et pas seulement dans celui de la Sécu, ne va plus cesser de s’agrandir…

    Il suffira pour masquer la catastrophe qui s’amène, d’avoir recours à un nième plan comm, et à inciter les bfrançais à regarder ailleurs, je ne sais pas moi, vers une fracassante annonce du super plan Cancer, d'un projet Alzheimer, ou d'une opération Handicap, voire un miraculeux dispositif anti-terrorisme, histoire de faire voir au petit peuple qu'en hauts lieux, on pense à leurs vrais soucis, qu'on s'efforce de résoudre leurs vrais problèmes.

    C’est fou le choix qu’on a de sujets qui font un chouette effet au journal de 20H sur TF1 et qui, en fait, ne concernent généralement qu’un à cinq pour cent des Français, mais qui sont d’une drôle d’utilité pour inviter nos concitoyens à s'intéresser à autre chose qu'aux problèmes qui les touchent vraiment, genre augmentation du coût des carburants, les OGM, les retraites, la hausse vertigineuse des prix, ou le…pouvoir d’achat…oups

     

    (1)...ça se fait déjà...

     (2) On ne vous le dira jamais assez, tâchez de vous trouver le DVD ou la VHS ‘’Soleil vert’’. Il y a quarante ans, ce vers quoi nous allons, était déjà prévu.