Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Politique - Page 30

  • Santé présidentielle: LA question?

    Les gazettes et officines d’histrions diverses posent à l’envi les questions de savoir l’étendue exacte du malaise présidentiel, la raison ou les raisons pour lesquelles ‘’on’’ ne dit rien, et pourquoi la transparence sur la santé des grands de ce monde, les plus grands en l’occurrence, n’est-elle pas la règle ?

    Parmi tous ceux-là, les journalisses bien sûr, et, surtout, l’armée des candidats à l’éventuelle succession qui, tout en larmoyant, se pressent en bataillons serrés - de quoi remplir le Stade de France - pour y aller de leurs commentaires désintéressés, évidemment, et ce pour le bonheur de la Nation.

    Toutefois, on se souvient de l’exemple, assez croquignolet qu’avait donné Lyndon Baynes Johnson qui, après avoir subi une opération sinon bénigne, du moins vaguement sérieuse, n’avait pas hésité à montrer l’estafilade et les points de suture aux caméras qui avaient donc donné, au monde, des images de son Mal.

    Indispensables, à coup sûr, à la quiétude et au bonheur des populations du monde entier qui depuis s’endorment donc désormais avec ces images réconfortantes d’un chef du monde en bonne santé.

    A l’époque, un hebdomadaire satirique paraissant le mercredi avait, d’ailleurs, osé une autre image à l’égard d’un président opéré, lui, de la prostate et susurré, très impertinemment, que ladite plus haute autorité aurait été bien en peine d’imiter cette transparence absolue et d’offrir, à son tour, son anatomie comme preuve éclatante de la réussite de l’intervention.

    Sans aller jusqu’à ces gaudrioleries, il ne serait pas mauvais de poser, de temps à autres, la question, ou plutôt LA question qui nous paraît opportune à un moment ou la santé du plus haut personnage de l’Etat inquiète, peut-être plus qu’on veuille bien le dire.

    Quelle image les présidents, tous les présidents auxquels, d’ailleurs, nous souhaitons non seulement la santé mais également une vie aussi longue qu’on se la souhaite à nous-mêmes, quelle image donc souhaitent-ils laisser à l’Histoire ?

    Et pas seulement lorsque la vie risque de leur jouer, de nous jouer, des tours ?

    Cela, pensons-nous, devrait les incliner, nous incliner aussi, à penser, également à l’issue de leur vie, de notre vie à tous, à la Mort pour faire simple et ce, un peu plus souvent.

    Espèrent-ils que l’Histoire gardera d’eux une image de grands hommes simples, près du peuple, bienfaisants, honnêtes et généreux, tenant leurs promesses, voire reconnaissant et réparant leurs erreurs et ayant, vraiment, contribué au bonheur de leurs peuples, de tous leurs semblables ?

    Ou accepteront-ils tous leurs défauts en se disant que, ma foi, après tout, ils ne sont que des hommes semblables à leurs…semblables, et ni plus, ni moins, menteurs, corrompus, combinards, intéressés, avides, haineux, vantards, et frimeurs que la bonne moyenne dans laquelle nous sommes censés nous retrouver tous, d’ailleurs, sans exception ?

    On ne saurait, pourtant, croire que, suivant le bien vilain exemple donné par un roi que l’on avait - on ne sait trop pourquoi - affublé du grotesque, dans son cas, surnom de Bien-Aimé, Louis le 15ème pour le nommer, nos présidents actuels se permettraient de dire que, après tout, ‘’Après moi le déluge’’.

    Sauf à vivre comme des mécréants incroyants en se foutant éperdument, non seulement du jugement de l’Histoire mais en plus, de ce qui pourrait leur arriver…après.

    On s’inquiète.

    Car l’Histoire, tout le monde le sait, les présidents mieux que quiconque, est écrite par les vainqueurs et les survivants.

    Alors ?

    A quoi sert d’être présidents plus ou moins chrétiens, si c’est pour prendre des licences avec l’amour dû au prochain ?

    Parce qu’on en revient toujours au même point.

    Tu aimeras ton prochain…COMME TOI-MEME est-il dit, écrit, et accepté par tous nos grands hommes.

    Et, en principe du moins, par tous les sujets des démocraties occidentales ou pas, du système judéo-chrétien.

    La mise en pratique aura-t-elle été à la hauteur des discours ?

    Le geste aura-il été joint à la parole ?

    C’est tout le sens de LA question que l’on devrait se poser lorsque la santé défaille non ?

    Certes, il sera toujours commode de se dédouaner en se disant qu’après tout, le véritable juge, s’il existe, saura reconnaître les siens.

    Justement, vu les conseils qui nous ont, semble-t-il, été laissés, il y a deux millénaires, mais qui semblent bien ne plus être suivi par qui que ce soit, nous, on ne serait pas trop tranquilles…

    Et pour nous-mêmes compris.

  • Beaujolais nouveau: les funérailles

    Le Beaujolais, naguère, c’était le Morgon, le Chiroubles, le Juliénas, le Moulin à Vent ou le Fleurie, les ‘’géants’’ d’une région où les plus petits avaient pour noms Côtes de Brouilly ou mieux Chénas, voire le microscopique Saint Amour et sa petite vingtaine d’hectares au goût d’été et d’automne tout à la fois.

    C’était il y a pas si longtemps.

    Et le bon temps.

    Aujourd’hui, le Beaujolais ce n’est plus que le Beaujolais.

    Nouveau tout juste.

    Et il baisse la tête.

    Funérailles !

    Production habituelle ou quasiment, certes, mais ventes qui dégringolent.

    La raison ?

    Un producteur se désole : ‘’Il est fini le temps où les viticulteurs faisaient selon le terroir, la saison ou la récolte. Désormais, il faut savoir évoluer. Faire du vin au goût du client…’’( ???).

    Vous avez bien entendu : ‘Faire du vin au goût du client.’’

    Et c’est un viticulteur français de France qui dit ça !

    Quid du goût du client ?

    Eh bien il faut ‘’faire’’ du vin qui se laisse boire, gouleyant, qui flatte le palais, qui plaît au plus grand nombre, en fait, qui passe partout et en clair, qui fait vendre des millions de bouteilles dans les supermarchés, surtout outre Atlantique où le goût du vin est fabriqué, formé, formaté au goût de…Monsieur Parker.

    Pour le plus grand plaisir de collectionneurs de fafiots.

    Monsieur Parker ?

    Du guide du même nom.

    Sur lequel tous les Bordeaux, grands ou petits se sont alignés pour pouvoir continuer à vendre aux States.

    Sinon gare !

    Car l’origine de la mode est bien là.

    Omniprésent, omniscient évidemment, cet exemple d’honnête objectivité, sans lien aucun, évidemment, avec une quelconque puissance viticole existante, a vendu, non, imposé le goût américain au reste du monde et le reste du monde des producteurs suit s’il veut ne pas mourir. (1)

    Vous doutiez, vous que, en-dehors des USA il n’y avait aucun salut et aucune vérité possible ?

    Ben maintenant vous le savez.

    Y compris dans le picrate.

    Vous en doutiez , vous que le nouveau prophète planétaire avait étendu ses compétences jusqu’au pinard, nous boulottant, par ci par là, le peu qui nous restait de nos spécialités, de nos fiertés bien gauloises ?

    Ils n’ont pas hésité à nous faucher le Tour de France n’est-ce pas ?

    Grâce aux miraculeux médicaments pour la toux et les hémorroïdes externes certes.

    Et alors ?

    Et les nôtres, de miraculés du rhume de cerveau et des malaises fondamentaux, comment faisaient-ils hein?

    Tant que les médecins et les journalistes de l’Equipe et du Tour de France réunis n’y ont rien vu, où était le mal, on vous le demande ?

    Que nous reste-t-il ?

    Les parfums, la mode, mais on fait mieux et mois cher, enfin presque, à New-York ou à Tokyo.

    Que restera-t-il alors nom de nom ?

    La bouillabaisse ?

    Ouais, mais ils ont aussi des poissons comme les nôtres en Floride.

    Et puis la Floride, c’est le pays du frère de Dubia, le George qui dévore le monde tout cru.

    Pas question.

    Le cassoulet éventuellement, vu que ça se permet d’être bien gras mais que ça protège, paraît-il des crises cardiaques dont raffolent les cliniques amerloques ?

    C’est à voir.

    L’aïoli peut-être ?

    Ecoutez, nous, l’an prochain, on se carapate dans le Haut Var où on va chercher.

    On vous dira.

    Mais il ne faudra pas le répéter à tout le monde.

    Avec leur réseau Echelon, FBI et CIA auraient vite fait de nous taxer ce qui nous resterait de folklore gastronomique.

    Et de les refiler à leurs copains des multinationales.*

    Economie patriotique oblige.

    Ce qui laissera pas de nous étonner d’ailleurs.

    Ils nous fauchent toutes nos spécialités et se débrouillent pour être les champions de la malbouffe et des maladies qui en découlent.

    C’est vrai, en fait : ils arrangent tout ça à leur manière et ça finit par leur empoisonner le tempérament.

    Comme quoi, il y a bien une justice quelque part.

    Peut-être bien, d’ailleurs, que ‘’W’’ n’est pas l’envoyé de Dieu sur la Terre après tout…

     

    (1) Le DVD Mondovino de Jonathan Nossiter, un Américain en plus, rappelle opportunément aux Français que le vin ne se fabrique pas. Le viticulteur le fait, ou plutôt l'aide à se faire. Nuance...Au passage, le réalisateur oenologue vrai , dit son fait aux vins ''au goût Parker'', avec l'aide, d'ailleurs, de quelques ''Gaulois'', Britanniques ou Américains comme lui, qui défendent bec et ongles, le vin Français ''à l'ancienne'' aux Etats-Unis même. Beau combat à voir et à revoir. Ne serait-ce que pour prendre conscience de la manière dont le virus americum pervertii, infecte tout ce qu'il touche, des collines de San José jusqu'à celles du Queensland en Australie, en passant par le Chili, l'Arghentine  et l'Afrique du Sud  et, depuis peu, les pays européens de l'Est où on fait mieux encore, produits illicites à la clef.

  • J.M.J bis: qui paye?

    Si l’organisation a connu quelques couacs, notamment au niveau de la distribution des repas, - deux journées à la poubelle vu l’obstination des policiers allemands à faire respecter le règlement de circulation par le société fournisseuse de bouffe malgré la délocalisation surprise de certains évènements - les JMJ ont connu de beaux succès.

    Déjà celui d’obtenir une subvention européenne à hauteur de 1,5 millions d’euros. Dix millions de francvs. Un milliard et un peu plus de centimes anciens. Le prix d'une, ( très utile non?)  école maternelle. Pas moins.

    Pas mal la subvention à la religion dans un état laïque.

    Surtout venant d'une Europe laïque, voire athée, beurk, qui fait la tronche à la Turquie pour cause, non dite, d’islamisme et moins dite encore d’islam tout court ?

    Pas mal mais rassurant en fait.

    Tout arrive.

    Bruxelles fait, enfin, preuve de franchise.

    Elle jette bas le masque et affiche non seulement sa tolérance religieuse, mais, on ratisse plus large, sa religiosité.

    Mieux encore, sa catholicité.

    Eh oui !

    Religiosité ?

    Alors, à quand les subventions pour les rassemblements bouddhistes, hindouistes, pentecôtistes, évangélistes ou chamanistes ? Ou, simplement, musulmans ?

    Ah ! C’est vrai ! Musulmans, c’est pas le bon truc, malgré, d’ailleurs, leurs masses bien utiles aux échéances électorales.

    -Et les autres alors ?

    -Bof ! Pas assez d’électeurs possibles…

    -Même pas les protestants et les anglicans ?

    -Ben eux ils n’en ont pas besoin, vu qu’ils ont déjà du fric soit directement par leurs ouailles soit par leurs propres gouvernements, US ou angliches.

    -Oui mais, en France aussi, nous alimentons aussi largement le catholicisme avec 12% ponctionnés directement ou indirectement sur nos impôts sur le revenu ?

    -Ca n’a rien à voir ! Les JMJ c’est l’Europe voyons !

    -C’est vrai, ça change tout. Mais, tout de même, des députés européens ont commencé à râler. On est laïcs, qu’ils ont dit. On a un contrat avec nos électeurs et on va pas commencer à piailler que l’Europe c’est le Progrès, en votant en même temps des subventions qui nous ramènent à la religion d’Etat, deux cents ans en arrière ! Et puis c’est pas prévu par les textes !

    -Ah pardon ! Excusez ! Cette manifestation est strictement culturelle, festive et socialement utile vu qu’on y rassemble de la jeunesse et que même les pas catholiques y sont admis. Ah mais !

    -Admis pour faire du chiffre et de la retape pour la religion catholique ?

    -Voyons ! Quelle idée ! Là n’est pas la question ! Il ne s’agissait que de se rencontrer dans une ambiance d’amitié, de participation, d’amour fraternel, de convivialité sociale donc !

    -Ah bon ! Mais alors il va y avoir un problème aux prochaines JMJ. Elles se dérouleront en…Australie !

    -Mais, cher ami, il n’y a pas de problème. Vu la vitesse à laquelle l’Europe englobe de nouveaux pays, d’ici là, l’Australie aura peut-être intégré l’Union Européenne à ce moment là non ?

    -Ouais ? Et peut-être même que l’Eglise Catholique, en perte de vitesse et qui cherche à gagner des clients, aura-t-elle convaincu le monde entier que ses réunions en prières autour du pape ne sont que des joyeuses et amicales sauteries, totalement dénuées de tout esprit de reconquête et de conversion ou de reconversion aussi non ? Quand on compare le prosélytisme d’une religion d’un milliard 200 millions d’adeptes à celui des…’’sectes’’’ qui, paraît-il ‘’menace’’ 0,4% de faibles d’esprits de la population européenne, - et ne coûte rien au contribuable – (1) tout ça fait un peu rigoler non ?

    -Ecoutez, pour faire taire les grincheux, la subvention on la demandera à l’ONU voilà ! Vous êtes contents ?

    -Pas trop non. D’abord, ce sera encore nos impôts et puis un référendum mondial, vous voyez la complication ? Et pour le contrôle des sommes dépensées et à quoi, je vous le demande…

     

    (1) : Au fait ! Pourquoi n’a-t-on pas demandé aux Européens, s’ils étaient d’accord pour subventionner le catholicisme ? Par référendum par exemple ? Parce que c’eut été trop compliqué ?

  • Incendies parisiens: LA priorité?

    50 morts en quatre fois depuis le début de l’année dans des incendies qui se sont déclarés dans des immeubles pourris.

    A noter, d’ailleurs, que dans le dernier, la responsabilité, non du sinistre mais de l’immeuble, était conjointe entre Etat, Commune et…Emmaüs.

    Toutes institutions et organisations, et surtout excusez du peu la dernière, dont le rôle, la responsabilité, osons le terme, la vocation, est de veiller sinon au confort, ne rêvons pas, du moins à la sécurité, à la vie au moins, des locataires. Nécessiteux qui mieux est.

    Eh bien, une fois encore, la fatalité, le Destin hélas…

    Et il se trouve, - voyez comme le Hasard n’est-ce pas est cruel, et croyez nous si vous voulez -, que, justement, un schéma d’ensemble était prêt, des discussions avaient déjà eu lieu, un travail d’approche avait démarré, des tables rondes avait été organisées, une concertation élaborée, des plans avaient été mis au net, des démarches avaient été entreprises, des études avaient été lancées, des crédits avaient été débloqués (Ca va tout ça ? On n’en a pas oublié ?) pour que des études soient faites en vue d’une tâche pressante à réaliser et qui aurait, évidemment, évité ces drames affreux dans cet habitat de fortune.

    De fortune…il y a des mots qui font mal quelque part.

    Bon, ça va, on va où là ?

    Quid du ou des responsables des incendies, des morts ?

    Evidemment le ou les criminels, dans la mesure où ils ont mis le feu volontairement pour des raisons évidemment peu ragoûtantes, les moindres étant un dérangement grave du ciboulot, la pire, des motivations ou des calculs ténébreux ou insensés que nous n’oserons même pas imaginer.

    Mais si le coupable est un crétin qui a fumé dans son  lit ou laissé son fourneau allumé à côté de sa réserve de pétrole, ou une couverture chauffante pas chère qui marche trop fort quand on ne le lui demande pas, ou un gastronome dérangé amateur de grillades noctambules ?

    Sera-t-il, lui, LE pelé, LE galeux, LE seul responsable de ces atroces sacrifices sur l’autel de la rentabilité en l’honneur du Dieu fric ?

    Parce qu’au-delà des lamentations aussi lénifiantes qu’officielles, il ne faudrait tout de même pas oublier que c’est bien le fric qui est derrière tout ça.

    Et puis l’échelle des, osons le mot, VALEURS qui sont ou devraient être le ciment de notre rayonnante et humaine civilisation non ?

    Au fait, à ce propos, il nous apparaît, soudainement, fort curieux qu’une phrase dite il y a environ un mois par notre président de la République, n’ait été citée par personne.

    Vous vous souvenez ?

    ‘’Lorsqu’il y a le feu à la maison, (mais oui !) a-t-il dit notre président, c’est cela la priorité, pas les détails de confort et de satisfaction quotidienne.’’

    Nous n’avons pas une excellente mémoire mais l’essentiel du message était celui-ci :

    Lorsque LE grand problème est là, il faut tout mettre en œuvre pour le résoudre et ne pas pinailler et dépenser son argent et ses forces à des préoccupations accessoires et superflues.

    En clair, il faut savoir choisir ses priorités.

    Ah ! C’est vrai. !

    La phrase en question a été dite à propos du réchauffement de la planète…

    Donc, elle ne s’applique pas, mais absolument pas, ne saurait en aucun cas s’appliquer, à la pauvreté, à la misère, au désespoir, et, évidemment, à la mort de…de qui ou de quoi au fait ?

    D’une cinquantaine de morts à cause d’accidents quasi domestiques et qui arrivent tout le temps ?

    Hélas bien sûr.

    Mais qu’y faire ?

    Il y a tellement d’autres priorités n’est-ce pas ?

     

  • CSG,RDS: comme Amine Dada!

    Il y a deux années tout juste, le précédent gouvernement assurait qu’il ‘’n’était pas question de toucher à la CSG et à la RDS’’, pour, trois mois plus tard, annoncer, entre les lignes, que les finances étant en baisse, il allait falloir ‘’faire preuve de civisme en participant, toutes classes confondues, à l’effort de solidarité’’ et patati et patata…

    Très bel essai pour ‘’s’en sortir’’, que le nouveau ministre de la Santé nouvellement promu transforma en décision, mâchoire en avant, paupière impérieuse et petite mèche sur le côté pour la photo, en une ponction sur…les retraites.

    Moyen sans risque - les retraités ne manifestant généralement pas le poing levé et n’intéressant que modérément les syndicats - de se procurer de l’argent à bon compte.

    A vaincre sans risque on triomphe sans gloire, mais baste, la gloire, aujourd’hui, la com’ s’en charge.

    Et puis, pour parer aux réactions d’humeur possibles, façon NON au référendum, il suffit de donner un micro coup de pouce auxdites retraites un mois avant les échéances électorales à venir, pour s’assurer un paquet de vote des petits vieux qui ne mangent plus beaucoup et n’ont plus de gros besoins, et, surtout, qui n’y voient plus très bien dans les combines pourtant recuites depuis que la politicaillerie existe.

    Certes, il était sinon vrai mais bien promis que, - croix de bois croix de fer, si je ment je vais en enfer -, on n’aurait de nouveau recours à la même méthode que dans cent ans au mieux…

    Comme on pouvait s’y attendre, et comme le manque de sous s’améliore…dans le sens du trou, il en faut, évidemment, toujours plus.

    Les recettes éprouvées étant les meilleures, restent donc la CSG et la RDS.

    Dieu que ces socialistes avaient de bonnes idées d’inventer, Monsieur Rocard doit en être fier, cet impôt sur l’impôt que le monde entier ne nous envie peut-être pas mais qui va bien nous piquer l’idée un de ces quatre, les autres Européens, eux aussi, ayant bien besoin d’argent !

    Comme ils n’ont que les mêmes recettes pour en trouver, ils tapent dans le portefeuille des moyennement munis, voire les plus démunis, qui sont les plus nombreux et les moins à craindre. Un exemple : les pays de l’Est, Russes en tête, ainsi que les Américains (du Sud du Sud…) qui sont parmi les champions pour promettre des retraites et ne pas les payer.

    La méthode est éprouvée, elle va donc resservir dans quelques jours.

    Elle rappelle, étonnement, celle utilisée par un lointain Idi Amine Dada, potentat criminel et grotesque jusqu’à l’extrême des années 60, ancien boxeur poids lourds dans l’armée british, qui estimait qu’éventuellement marié à la reine d’Angleterre, ils ne feraient, après tout, pas un si vilain couple et qu’ils pourraient ainsi assumer les glorieuses destinées du futur Empire Africain…et la repeupler d’un tas de petits autres potentats aptes à civiliser le continent à la manière de leur quasi divin géniteur.

    Tel que !

    Il faisait juste l’impasse sur l’approbation pas évidente, tout de même, de ladite Queen et, surtout celle de son prince consort qu’on n’aurait, justement pas si facilement sorti de Buckingham contre sa volonté.

    Une paille en somme pour un cinglé assassin de son propre peuple, que l’on accusait, entre autres péchés mignons, de cannibalisme.

    Pour le moins d’ailleurs, puisque, au gré de ses foucades, il changeait de favorites, au gré de ses multiples voyages d’inspections au sein des peuplades locales, dépeintes par les histrions journalistes locaux comme admiratives et reconnaissantes, qu’il lançait des défis, à poings nus en plus, à tous les chefs d’états qui lui déplaisaient, et qu’il confondait, en s’en vantant, son portefeuille personnel avec le budget de l’Etat.

    La méthode, il est vrai, a été maintes fois éprouvée depuis, dans une Afrique que nous avons ainsi civilisée.

    Ce zèbre célèbre avait donc une méthode bien à lui pour se sortir de ses impasses financières favorites.

    Lorsque ses fonctionnaires couinaient qu’ils n’avaient plus assez d’argent pour acheter leur mil quotidien, il abaissait drastiquement les soldes des militaires.

    Il faisait ainsi d’une pierre deux coups. Un, il trouvait des sous, deux, il rendait responsable de l’appauvrissement des uns,…leurs concurrents, les autres, les fonctionnaires.

    Et lorsque les militaires en avaient marre de ne plus pouvoir acheter leur sorgho hebdomadaire, eh bien il faisait l’inverse.

    Et ça a duré.

    Jusqu’au jour où il a bien fallu qu’il plie bagage pour jouir, jusqu’à sa mort il y a deux ou trois ans, d’une retraite dorée au soleil du Golfe - et du golf - Persique, chez un des autres potentats du coin, - il y a le choix - , certains, eux, de leur avenir pétrolier. A moyen terme, il est vrai mais, bof, par les temps qui courent, c’est toujours ça de prix…

    Or donc, dans la France éternelle, surtout côté impôts en particulier, nous usons de la même méthode. A ceci près que nos têtes d’œufs savent rendre la méthode plus juteuse encore.

    Et puis, la civilisation, judéo-chrétienne est bien au-dessus de ces méthodes animistes, païennes quoi !

    La CSG et la RDS, si tout le monde la paye, les retraités, eux, en paient plus que les autres vu qu’ils n’ont plus que des revenus qui baissent avec le temps.

    Manière il est vrai, de les faire crever à petit feu jusqu’au jour où l’on n’aura plus à leur payer de retraite.

    Mais manière élégante. Catholique quasiment, et même un  tantinet jésuitique. Mais l’élégance, disait Brummel, n’est-elle pas celle qui ne se remarque pas ?

    Mourir, certes, mais à feu doux.

    On est des poètes, des raffinés, tout de même.

    Reste que France et pays émergeants même combat même méthodes.

    Que pourrait-on trouver de mieux, je vous le demande ?

    Juste une petite remarque.

    Dire, néanmoins, que nous avons trouvé là une méthode originale de résoudre nos problèmes d’argent, c’est, tout de même, un peu osé non ?