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Politique - Page 31

  • Nouvelle Orléans: et Washington?

    La catastrophe qui s’est abattue sur le Sud-est des Etats-Unis a de quoi étonner.

    Non en raison de son ampleur, connue de toutes manières depuis des siècles dans cette région qui en est malheureusement fréquemment victime.

    Non plus, du fait que les prévisions des scientifiques, qui nous annoncent une aggravation de la puissance et des dégâts des phénomènes atmosphériques de ce genre, semblent bien se révéler fondées.

    L’étonnement vient d’une tout autre raison.

    Comment un pays, le plus puissant du monde, a-t-il pu se laisser surprendre par une tempête d’une force calculée, prévue, répertoriée, et annoncée, et n’y aller que d’une évacuation aussi mince que tardive ?

    Et se retrouver quasiment KO debout en tâchant désespérément de faire face avec, quelquefois, des moyens de fortune ?

    Comment l’administration américaine qui a les moyens, TOUS les moyens, pour faire bien les choses et, en premier lieu, sauvegarder la santé, la vie et le confort des citoyens, a-t-elle pu ne pas prendre assez de temps, et suffisamment à l’avance, pour, au pire, que l’on ne déplore que quelques victimes, du genre accidents cardiaques, chutes fortuites ou entêtement mortel d’obstinés à rester dans leurs habitats menacés ?

    Au lieu d’une catastrophe…planifiée jusque dans ses conséquences non seulement prévisible mais prévues, qu’a-t-on vu ?

    Un abri géant en béton déclaré indestructible qui prend quand même l’eau, un énorme et pitoyable exode de temps de guerre, des morts par centaines voire, peut-être, par milliers, un retour au Far West sans loi avec fusillades et bandes de pillards, 10% des Etats-Unis exsangues, coupés du monde…

    Comment l’administration de la nation la plus puissante de la Terre a-t-elle pu se laisser…surprendre ?

    Si tant est…

    Car la sécurité des Américains serait-elle devenue valeur secondaire aux yeux d’un gouvernement qui a bien d’autres chats à fouetter, voire d’autres centres d’intérêt, ou pire, d’autres intérêts à privilégier ?

    Certes, au pays de l’individualisme financier forcené, où l’importance du citoyen se mesure au nombre de zéros sur son compte bancaire, le rôle de l’Etat tend à abandonner les individus à leurs propres capacités à se défendre.

    Toutefois, l’on peut s’étonner, quand même, de cette curieuse manière de privilégier les sacro-saints principes de charité chrétienne, qui sous-tendent, du moins le dit-on, tous les actes gouvernementaux.

    L’on pourra, bien sûr, rétorquer que le propre des catastrophes est d’être imprévisibles et que leurs résultats ne peuvent, de ce fait, qu’être…catastrophiques.

    Et que, donc, tout cela c’est fatalitas et on n’y peut rien. En tous cas rien de plus.

    C’est un vite oublier qu’à situation exceptionnelle, moyens exceptionnels.

    Et, surtout dans un pays aux capacités exceptionnelles, il semblerait que ces moyens, manifestement, étaient soit insuffisants, soit mal utilisés.

    Dans les deux cas, c’est fiasco sur toute la ligne.

    Ou il y a incapables, ou il y a malfaisants. Ne serait-ce que par négligence coupable.

    Il n’y aura pas de procès, évidemment, sauf, peut-être, entre assurés et assurances qui, vu le côté exceptionnellement exceptionnel du désastre, se feront tirer l’oreille pour assumer, en s’autorisant des augmentations de cotisations, à coup sûr justifiées par ‘’l’ardente et chrétiennement démocratique obligation de solidarité nationale.’’

    Il n’empêche qu’au travers de ce désastre, les USA seraient fort avisés de remettre en question leur réelle ou supposée capacité à faire face aux drames planétaires.

    Mais aussi à se demander si leur soif de domination et de consommation, au détriment du reste de la planète, n’aurait pas quelque chose à voit avec tout ce qui arrive et pas seulement dans le domaine météorologique.

    Il leur serait donc utile de se poser quelques questions du genre : quelle est notre part de responsabilité dans l’accroissement de la fréquence et de la gravité des catastrophes naturelles ?

    Ou encore : quelle attitude pourrions-nous adopter dans nos relations futures avec les ‘’petits pays’’, les pauvres, les faibles, les différents, ou les minuscules que la montée des eaux menace ?’’

    Avec un petit corollaire sous la forme d’une maxime d’un auteur célèbre : ‘’Le rôle principal de tout dirigeant, dans quelque régime que ce soit, doit être de veiller au bien être de tous ses citoyens, et de tous les autres. Sans exception aucune.’’.

    L’auteur en question, vous l’avez deviné, n’est autre que Monsieur George Washington.

    Auteur qui est, certainement, bien connu de l’administration de l’autre Monsieur George.

    Bush.

  • Roulez doucement, sauvez la Planète!

    Génial !

    Miracolo !

    Pour économiser l’essence, en fait pour calmer un tantinet la colère montante des automobilistes, un mirifique et ingénieux conseil vient de nous être donné par un digne représentant de la France d’en-haut qui bénéficie de voitures de fonction dont il ne paye ni le carburant, ni l’achat et moins encore le fonctionnement !

    Le conseil ?

    ’’Roulez moins vite !’’.

    Pour une trouvaille c’est une trouvaille !

    Roulez alegro…ma non troppo.

    Conseil fort judicieux.

    Du niveau de tous ceux dont notre distingué écologiste en chef, Nicolas Hulot, guide et phare du vain peuple qui n’y connaît paraît-il rien en la matière, nous abreuve au quotidien :

    -N’utilisez plus de sacs de plastique…alors que les supermarchés ne nous en fournissent plus, ‘’oubliant’’ d’ailleurs au passage de diminuer les prix des produits qui continueront donc à inclure le prix des sacs disparus mais qui ne vous étaient pas donnés en cadeau ;

    -Faites coulez moins fort le robinet…comme si la facture croissante nous incitait à ignorer la mesure propice à la stabiliser faute de mieux ;

    -Utilisez moins votre voiture…comme si, dans les villes où il n’y a pas de transports en commun, l’on avait le bonheur de disposer d’une flotte de cyclistes bénévoles, proposant gratis de faire les courses en ville à tous les plus de 50 ans qui s’esquinteraient la santé s’ils n’avaient pas de bagnole ;

    -Achetez de préférence les produits bio…comme si les producteurs et les contrôles étaient d’une fiabilité virginale, et comme si les prix pratiqués étaient accessibles au plus grand nombre ;

    -Achetez un véhicule fonctionnant au carburant vert...sauf qu'il n'y a, à notre connaissance, que les bus et pas dans toutes les villes, qui peuvent le faire et qu'aucun fabricant de bagnoles ne s'y est mis...Se méfiant, d'ailleurs, des pétroliers qui voient la chose d'un très mauvais oeil... 

    Des conseils comme ceux-là, on en a des tonnes à vous offrir. Ca ne mange pas de pain et vous permet de vous donner une image de défenseur intelligent et dynamique de la planète, laquelle n’attendait d’ailleurs plus que ces zigs et leurs suggestions pour enfin espérer survivre à l’envahissement de la maladie que vous savez : l’Humanité elle-même.

    Mais cette fois, la génialité, si l’on ose, passe les bornes.

    Roulez moins vite et vous dépenserez moins !

    On en est béats d’admiration !

    De ce conseil bien compris, on en a fait, en bon citoyen tâchant d’anticiper sur les lumineuses recommandations de ses maîtres, la déduction suivante.

    Pour dépenser moins encore, au lieu de rouler à 115, on roulera à 100.

    Puis à 90.

    Puis à 70.

    Puis à 60

    Puis à 50, comme en ville.

    Puis…

    Bon. Assez finassé, nous vous donnerons en exclusivité ce conseil que la rédaction de votre journal favori vous fournit donc gratuitement :

    Pour économiser un max, NE-ROU-LEZ-PLUS-DU-TOUT !

    Quoi on rigole ?

    Essayez, mais essayez donc avant de critiquer quoi !

    Tiens, tout cette pantalonnade nous rappelle que récemment, nous avons été nous baguenauder sur le site de la Fondation Hulot et nous avons suggéré aux ‘’spécialistes’’ l’animant, quelques pistes que nous pensons utiles à nos contemporains.

    Ainsi, nous leur avons rappelé qu’au lieu de s’en prendre aux 4X4 - qu’ils incitent leurs fidèles lecteurs à accuser de tous les maux, voire à leur crever les pneus, tout cela sans y connaître que pouic -, ils devraient se renseigner. d'abord

    Eh oui. C’est le boulot premier de qui pense être journaliste.

    En l’occurrence et on le rappelle, question place, émanations de CO2 et consommation, les crânes d’œuf écolos feraient mieux de consulter toutes les revues techniques automobiles. Ils se rendraient ainsi compte qu’ils parlent sans savoir. Les revues en question, on les trouve chez tous les marchands de journaux. Vulgarisation scientifique au coin de la rue.

    Parler sans savoir est le propre des prétentieux stupides. Excusez le terme mais c’est très exactement la définition que l’on peut donner des individus qui prétendent savoir et juger sans argument aucun si ce n’est ceux qu’ils inventent.

    Réponse des intéressés à notre remarque sur la nécessité d’y aller mollo sur ce genre de choses: ‘’Nous conseillons l’ensemble de la société afin d’apporter des éléments de réflexion (sic) que chacun est, ensuite, à même de gérer comme il l’entend’’.

    Autrement dit, en manque (une fois de plus) d’arguments, on botte en touche, histoire de dire poliment tout juste, allez vous faire voir ailleurs.

    Sans nous décourager, nous avons réitéré nos conseils.

    Et avons proposé, cette fois, à nos distingués conseilleurs, qui ne sont pas que l’on sache les payeurs, d’inciter les humains à manger un maximum de chose crues, fruits, légumes, voire protéines diverses animales ou végétales.

    Pourquoi ?

    Eh bien sans chercher à faire de la retape pour ces adeptes de ce mode de nutrition, il nous paraît, le mode, aborder les vrais problèmes c’est-à-dire, in fine, aller vers la bonne solution.

    En effet, développer le manger cru offre une foultitude d’avantages évidents et absolument sans équivalents ni contradictions possibles.

    Supposons, pure hypothèse d’école, que le monde entier s’y mette.

    Cette manière de faire permet, déjà, d’économiser sur tous les types de combustibles et d’énergies : gaz, fuel, électricité nucléaire ou hydraulique voire solaire.

    Et ce non seulement au niveau de l’utilisation directe pour faire cuire, mais également pour le transport et l’utilisation desdites énergies. Mesurez et vous verrez l’ampleur qui va la trouver saumâtre...mais pour le plus grand bonheur de notre atmopshère..

    En premier lieu, les fournisseurs et utilisateurs de premier niveau, de ces énergies.

    Suivez mon regard : des pétroliers à ITER, en, passant par EdF, GdF voire même les marchands de bois et charbons.

    Mais aussi les fabricants de camions pour le transport, de voitures pour tous les personnels, les sociétés d’autoroutes, les garagistes, les compagnies d’assurances et, en ribambelles par effets domino, tous les secteurs concernés de près ou de loin.

    Mais cela ne s’arrête pas là.

    Les agriculteurs locaux seraient évidemment intéressés au premier chef puisque les produits fruitiers et légumiers en question sont d’autant plus utiles que leur fraîcheur est garantie.

    Donc, minimum de transports. On consomme sur place, dans les villes et leurs proches secteurs.

    Et, tant qu’à faire, en produisant, VRAIMENT bio, les engrais et produits de traitement, issus du pétrole, seraient, eux aussi, mis au rancart.

    Quant à tous les produits transformés possibles et imaginables, pensez donc à la tête des patrons de supermarchés au fur et à mesure de la mise en place d’un tel système pour le moins nouveau. Manger nature, et s'abstenir de tout ce qui est vendu en pots, en boîtes, en conserves, en sachets, surgelés ou pas, bref, tout ce qui est travaillé, trituré, aromatisé, homopgénisé, aromatisé, pasteurisé, en un mot comme en cent, tous les produits qui ne sont plus dans le même état que celui des origines.

    Le Système entier remis en cause.

    Cul par-dessus tête. 

    La grôôôsse cagastrôôfe comme on dit chez moi. 

    On voit d'ici la tête des fabricants, producteurs et autres transformeurs. 

    Et on ne vous parle pas des patrons, des hommes politiques, des medias, des experts, des syndicats, bref, de tous ceux ( y compris vous et moi) que les idées nouvelles dérangent parce qu’elle les contraint à faire travailler leur cervelle en s’apercevant qu’ils ne sont pas aussi merveilleux qu’ils se l’imaginent. D’autant qu’un tel système, cautionné par 5 ou 6.000 ans de ‘’civilisation’’…cuite, cela vous façonne plutôt les gênes et le cerveau…

    Ca vous paraît dingue tout ça?

    Utopiste ?

    Dites voir, qu’est-ce que l’Utopie ?

    C’est s’imaginer que la société humaine va fonctionner très bien alors qu’elle est sous-tendue par des lois du marché totalement invraisemblables, au risque, évident, de voir bientôt la machine s’enrayer ?

    Ou bien est-ce revenir à des conceptions et à des pratiques proches de la Nature…à l’opposé, bien sûr, de celles que avons tous aujourd’hui et, semble-t-il, depuis bougrement longtemps et pour pas mal de temps encore ?

    Pratiques proches de la Nature ?

    Mais oui, vous savez bien…Cette Nature que, justement, toutes les législations et règles de Progrès, les manières de faire modernes, mettent à mal suscitant, pour tenter de trouver des solutions, des conseils stupides tels que ceux dont nos guides suprêmes nous abrutissent.

    Le cru sauvant la Planète ?

    Ne rêvons pas mais entre nous, n’est-ce pas vers ce genre de pratique que nous poussent même les pouvoirs publics avec leur pub : ‘’Mangez cinq ou six fruits et légumes tous les jours’’…et avec les mises en gardes répétées contre les dangers générés par les, de plus en plus louches, manipulations des produits alimentaires.

    Püisque, quelque part, ce mode d'alimentation là, titille nos penseurs et décideurs mais que les intérêts pour ne pas s'y convertir sont vraiment trops gros à avaler, difficile d'en faire la promo d'un seul coup d'un seul n'est-ce pas? 

    Au fait, nous avons, modestement, suggéré tout ça à la Fondation qui va sauver la planète.

    Vous savez quoi ?

    On attend encore la réponse.

    C’est sûr, que si on ne se contente pas de replâtrer mais qu’on remet tout le Système en question…

    C’est pour ça qu’il ne faut pas rêver.

  • Agribio: des promesses...

    L’agriculture biologique, prônée par tous les individus conscients des dangers des pratiques agricoles, y compris ‘’raisonnées’’, usant ou abusant des engrais, insecticides et pesticides chimiques, est, chiffres en main, la seule pratique pouvant nous permettre d'espérer que sa généralisation contrubuera à une diminution des pollutions diverses et du réchauffement du climat par accumulation de CO2 en particulier.

    En foi de quoi, les experts de bonne foi, et des plus fiables, nous disent qu’il vaudrait mieux ne pas tarder et retarder la conversion massive de l’agriculture, des agricultures, fut-elle progressive, à ce mode de production de fruits, légumes et produits animaux.

    En foi de quoi l’on pourrait s’attendre à une diminution, contrainte par un durcissement des lois et règlements en vigueur, des nuisances de l’agriculture dite, à tort, traditionnelle - sauf à entendre par là que les nuisances chimiques le sont…- et à une aide accrue au développement de l’agriculture biologique.

    En foi de quoi, lesdites lois renforcent de bien curieuse manière…lesdites nuisances, notamment en Bretagne, aux sols et aux eaux déjà nitratés à mort, en facilitant, entre autres pratiques, les élevages de plus en plus importants de volailles et de porcins. Et en supprimant, la plupart des barrières administratives limlitant, jusque là et tant bien que mal, les nuisances susdites.

    En foi de quoi, deux agriculteurs de la région parisienne, vont perdre leur agrément biologique, pour cause de pollution…obligatoire de leur propriété, vu que diverses infestations des terres environnantes, pas bio pour un sou évidemment, ont nécessité des pulvérisations massives de produits de traitements…chimiques sur un large secteur…dans lequel ils se trouvent malheureusement englobés...

    Si l’on pouvait,, à ,la rigueur, concevoir l’urgente nécessité de sauver des cultures, mises en péril par une menace impossible à juguler autrement, on ne comprend plus du tout le fait que les malheureux ne pourront espérer aucune indemnisation pour la perte de leur outil de travail durant un nombre d’années indéterminé.

    En effet, si la pureté et la propreté de l’air et des sols ne sont pas contagieuses, la pollution, elle, l’est bel et bien.

    Tout autant que le nuage de Tchernobyl.

    Et nos agriculteurs bio devront attendre pas mal de temps avant que leurs terres se nettoient.

    On s’attend à ce que les promesses écologiques, tararatsointsoin, reprises par les gazettes et les discours officiels, soient suivies par des actes.

    On attend aussi que les medias fassent leur boulot.

    On attend…

  • Presse et politique: même crapoteux

    Alors comme ça, le fleuron de notre presse magazine, des images de choc et des mots qui font mouche, y va de sa leçon de morale politique en publiant les images prises au hasard bien sûr, de l’épouse de notre ministre présidentiable ?

    Ben mon colon !

    Ou c’est que, et jusqu’où ce que, la morale ira se nicher ma doué ?

    Blague dans le coin : vous trouvez ragoûtant ce genre de journalisme ?

    C’est des gens qui ont leur carte de presse qui écrivent ces torches culs avec leurs pieds ou leur derrière ?

    On prend parti dans cette histoire pas propre ?

    Sûrement pas !

    Les histoires de fesses on s’en tape encore que l'actu nous montre que notre société de l’info et de la politique mêlés, soit en train de viser le fond du pot de chambre.

    D’ici à 2007, le combat, les combats, les multiples bagarres des chefs, vont se terminer soit au couteau, soit dans le sordide et même le crapoteux du plus bas niveau.

    Voire dans tous les recoins de ces registres-là.

    Quand je pense que lorsque j’était gamin, il y a de cela une cinquantaine bon poids, mon papa m’avait appris à considérer nos dirigeants comme une gens inattaquable car irréprochable dans la forme et, surtout, sur le fond.

    Les meilleurs des meilleurs petitou.

    ‘’Regarde fiston, le ministre Machin, ça c’est quelqu’un. Honnête. De la moralité à revendre. Discret. Et puis la manière. Un grand bonhomme quoi.’’

    C’était il y a…des siècles.

    Certes, il y avait aussi la façade.

    On se souvient de Napoléon à Talleyrand qui incarnait la politique à lui tout seul : ‘’Talleyrand, vous êtes de la m….dans un bas de soie.’’

    On se souvient aussi d’Herriot qui disait que la politique c’était comme l’andouillette, pour être bonne il fallait qu’elle sente la m…mais pas trop.

    Mais on pensait que c’était l’exception…

    Aujourd’hui…

    Dites donc. Où dégringole-t-on comme ça ?

    Et les medias qui en rajoutent.

    En se gargarisant et en se référant, évidemment et toujours aux grands ancêtres du journalisme, de Théophraste Renaudot à Albert Londres, on fait aujourd’hui dans l’abject.

    A croire que les journaleux en question ont été faire leurs stages de début de carrière au ‘’Sun’’, ou dans les autres titres de la presse d’égouts d’Outre Manche.

    C’est vrai. Tant qu’il y aura des lecteurs de pareils torchons…

    C’est comme les claques d’antan et les professionnelles d’aujourd’hui.

    Elégantes ou pas.

    Tant qu’il y aura des clients…

    Au fait. Vraie l’histoire en question ?

    Sortie ‘’par hasard’’.

    Manœuvre sordide ?

    Téléphonée par d’élégants et subtils intéressés ?

    Allez…

    A politique torchon journalisme torchon.

  • Grippe aviaire: LA solution

    Les oiseaux migrateurs sont priés de passer au large.

    Au large et bien au large de la France précisons, et d’aller porter leurs miasmes ailleurs.

    C’est les crânes d’œuf de la Santé de l’Hexagone qui l’ont dit.

    Et les medias, bien sûr, d’y aller de leur interview tehnico-écolo-économique d’un producteur de foie gras du Sud Ouest, région évidement plus menacée que toutes les autres, vu que les oiseaux migrateurs passent surtout par là, à leurs risques et périls bien sûr.

    Pourquoi cette nouvelle lubie ?

    Parce que la grippe aviaire serait propagée par des agents vecteurs évidents, les oiseaux migrateurs qu’on vous cause.

    Comme, à l’instar du nuage de Tchernobyl, les oiseaux en question snobent superbement les frontières.

    Ils risquent donc, au passage et durant leurs haltes chez nous, de faire copains avec les bestiaux de nos basses cours et de contaminer leurs ami(e)s d’un jour, poules, canards, pintades et autres gallinacés domestiques.

    Migrants, passez au large !

    Tiens, ça fait penser à quelque chose ça !

    -Eh oh. On ne fait pas de politique dans cette histoire !

    -Pardon ? Dites donc, vous ne sentez rien venir de carrément politique justement dans ce machin-là ?

    -Quoi donc ?

    -Très simple Duchmol. UN : les oiseaux migrateurs sont difficiles à contrôler. DEUX : ils sont vecteurs (éventuels ou pas c’est tout pareil) d’un virus cata de chez cata. TROIS : faut éliminer cette engeance.

    QUATRE : on a la solution !

    La solution ?

    Non : LA Solution : il existe une armée de bénévoles qui vont se charger, gratos, de cette élimination.

    Vous avez vu qui ?

    Ben les chasseurs quoi.

    Déjà qu’ils ont de moins en moins de peines, surtout dans le Sud Ouest, à violer tranquillement les directives européennes en matière de chasse avec impunité garantie, ce coup ci ils vont avoir, en plus, la reconnaissance de la Nation avec médaille d’Or du Ministère de l’Environnement et de la Sécurité Sociale.

    Olé !

    Contre la grippe aviaire, nous avons notre propre Arme de Destruction Massive que le monde entier va nous envier bientôt: les chasseurs !

    Les oiseaux migrateurs n’iront qu’à aller se faire voir et passer ailleurs.

    Tiens, en Turquie, par exemple.

    Là-bas, c’est des pauvres, ils habitent éparpillés et il y a de la place partout.

    Et puis pas de canards à foie gras. Et surtout pas de cochons.

    Bonne occasion pour se montrer utiles à l’Europe ceux-là.

    Peut-être qu’au lieu de 65 ans, on ne les fera attendre que 50 pour devenir candidats à l’UE.

    Et puis entre immigrants hein ?