Le Grand Maître du Grand Orient de France disait hier sur les ondes d'une radio vaguement périphérique, qu'il était inquiet, pour le moins, des dégoulinades de drapeaux en berne (comme Stéphane?)(1) à l'occasion du décès que vous savez.
Il a donc rappelé que l'Etat du Vatican avait été créé sous et par Mussolini à l'occasion des accords du Latran et que le-dit état était, avant tout, religieux, catholique en l'espèce.
Par conséquent, a-t-il précisé, notre gouvernement et nos plus hautes autorités de l'Etat, se doivent de faire strictement respecter sa laïcité en la circonstance.
Bien vu, bien dit.
A ceci près qu'il aurait pu dénoncer, aussi, un autre scandale, qui nous touche bien plus encore. En effet, comme notre confrère "Le Monde" le rappelait en 2002 (1° semestre), 12% de NOS impôts sont donnés en cadeau à l'église catholique sous forme d'entretien des édifices du culte, de versements à l'enseignement catholique et de subventions diverses.
Et ce d'au-to-ri-té.
Alors qu'en Allemagne, par exemple, l'impôt "de religion" peut être dénoncé sur simple demande...Heureux Allemands!
France état laïque?
Et puis, pour faire bonne mesure, le distingué intervieweur aurait pu, lui, poser la question suivante: "Pourquoi les réunions, l'assistance, les comptes, les participants, les archives de tout ce qui concerne votre, vos associations, n'est-il pas complètement public? Transparent?
On reproche, à tort d'ailleurs dans bien des cas, aux "sectes" d'être opaques alors que d'autres associations, autrement plus puissantes le sont, elles, vraiment.
Et au vu et au su de tout le monde!
Voili voilou.
C'était notre rubrique on vous dit rien et on cache tout.
(1) Même pas drôle.
- Page 7
-
-
Voilà, voilà, j'arrive!
Chose promise, chose dûe. (Avec ou sans acent circonflexe? Bon, je sais plus)
Ah oui!
Primo pour la sccopeuse.
Vous la connaissez tous.
Elle a trôné il y a quelques années dans les petites lucarnes, puis, après une légère extinction politico-professionnelle, vous savez les éclipses qui vont et viennent selon les régimes, elle retrône de nouveau. Un peu moins haut mais tout de même pas mal.
Son nom?
Comme disait Talleyrand: "Tout ce qui est excessif est sans importance".
Un parce que c'est une femme et, c'est une de mes idées fixes, je pense que s'attaquer à une femme, même puissante, n'est pas digne d'un homme. Enfin, c'est comme ça qu'on m'a appris il y a...houlà! Bigre que ça fait loin. Presqu'avant la guerre, mais pas celle de 14 tout de même.
Faut dire que j'y ai du mérite parce qu'il y en a des femmes qui m'en ont fait voir de drôles. Et même d'abominables. J'arrive tout juste à m'en remettre. Sans blague.
Mais les cicatrices ça fait mâââle non?
Deux: pour en revenir à la sccopeuse je préfère taire son nom par simple charité...humaine. Personne, fut-il homme, femme, voire même journaliste, ne mérite qu'on lui déverse sur la tête quelques tombereaux d'insanités, méritées faut-il le dire, ni même de simples vérités, méritées elles aussi. Dans la position que ces "gens-là" occupent, rien ne saurait les atteindre. Et surtout pas la vérité. Elle restera toujours au fond de son puits.
De toutes manières, le sale boulot effectué au quotidien ne changera pas d'un iota, quels que soient les moyens employés, par ceux qui n'apprécient pas, pour tenter de les convaincre. Comprenez-les: ils ont TOUT à y perdre.
Comme le disait Serge Halimi dans son bouquin "Les nouveaux chiens de garde", les personnes de cette espèce croient qu'ils sont du côté du pouvoir alors que c'est le pouvoir qui les tolère à ses côtés pour s'en servir.
Vous vous souvenez de la fable de La Fontaine "Le chien et le loup"?
Rappelez-vous la différence des deux: l'un était famélique, l'autre bien nourri. Mais le premier était libre, et si l'autre l'était aussi...il avait une marque autour du cou. Celle du collier fixé à une laisse de longueur juste mesurée par son maître...
Bof!
On en revient, si vous voulez, un petit peu à l'histoire de Hanoun-al-saadi et Florence Aubenas.
Au passage, je préfère, une fois sur deux, mettre son nom à lui en premier.
Un détail? Non!
Quelque chose me gêne dans l'ordre dans lequel on les cite tous les deux. Il est révélateur de l'esprit "journalistique". Personne ne l'a dit mais dans cette histoire, c'est elle qui est toujours citée en premier. Et pourquoi donc?
Parce qu'elle est journaliste, blanche, et femme?
Et lui, bronzé, homme et simple chauffeur il risque pas aussi sa peau?
En plus, sans la "gloire" de voir son nom en bas d'un papier?
Et probablement pas assuré sur la vie ?
De toutes manières, cette histoire est horrible. Les efforts des autres confrères et de tous ceux qui travaillent à tenter de trouver une solution sont, évidemment louables. Mais il nous paraît bien plus sain, plus logique que les collègues journalistes passent plus de temps à faire pleurer Margot sur les malheurs de habitants de notre pays que de faire de l'exotique, plus vendable et, avouons-le, moins dangereux pour leur liberté d'écrire.
Dire que les dictateurs lointains sont des pourris condamne rarement à à l'ANPE vous savez. Alors que si on se livre à un jeu pareil chez nous...
Par ailleurs, ça rapporte plus en tartinant sur le pape, sur les duels au pistolet à bouchon entre hommes politiques ou sur les savantes exégèses à propos des sondages européens et des chances de réussite du Bachelor.
Tout ça pour dire qu'envoyer au charbon, pire, à la riflette, des bonnes femmes, ou des bonhommes, avec ces nouvelles médailles qu'on appelle la notoriété ou la gloire (on va, certainement, s'inventer un prix Pulitzer à la française un de ces jours), relève d'un calcul aussi mercantile que pitoyable de la part des grands décideurs de l'information. D'autant plus que, dixit Le Lay, l'information ne se justifie QUE parce qu'elle est le support du temps de cerveau mis à la disposition de Coca-Cola et de ses semblables...
C'est le Système quoi.
ET LE KIRGHIZTAN?
Nous y voilà.
Lorsque nous avons écrit Europe-Kirghizistan (Ou Kirghiztan on sait pas) même combat, l'allusion était simple.
Il n'était évidemment pas question de discutailler sur des notions d'ordre politique, économique, religieux ou autre qui auraient sous-tendu le conflit. Récupéré, voire attisé, on le sait, par l'Oncle Sam. Tout ça, vous nous excuserez, on n'en a rien, mais alors rien à faire du tout.
D'ailleurs, dans la présentation de notre équipe, c'était le mois dernier je crois, nous avions précisé que nous ne ferions jamais l'apologie de quelque religion, politique ou idéologie que ce soit.
S'il nous arrive d'en parler, c'est, ou sera, uniquement à partir de faits contrôlés par nos soins, mais jamais à partir de "on-dit", rumeurs, ragots et autres papiers de confrères dont nous ne savons que trop dans quel esprit ils les écrivent.
Pour en revenir à nos moutons kirghizes, nous disions, en fait faisions remarquer, que lorsqu'un peuple en a marre de réclamer dans le vide et de n'être jamais, mais alors jamais entendu, eh bien il n'a plus qu'un seul recours: le vote sanction...ou la sanction de la rue. C'est tout bête mais c'est ainsi depuis Adam et Eve.
L'Histoire ne manque pas d'exemples ni de sel: depuis Spartacus jusqu'au NON européen en passant par la Hongrie (1), révolution de velours, révolution des oeillets, révolution de...1917, bien sûr, sans oublier, eh oh, 1789 hein? Il y en a à la pelle dans les brouettes et les poubelles de l'Histoire. Et pas que chez nous.
L'Histoire ne repasse pas les plats mais se sert toujours des mêmes ingrédients.
Et elle repasse toujours le sel.
Et il ne nous intéresse nullement de savoir qui a fait la révolution ou qui l'a récupérée pusique de toutes manières, elles l'ont toutes été.
Et toujours bourgeoisement par toutes les nomenklaturas de la planète.
Non, ce que nous soulignons c'est que le Système est complètemet clos, fermé, hermétique. Entre dominants et dominés, n'existe qu'un seul langage: celui de la force. Les sentiments, les communications, les discours, les considérations, les respects et hommages mutuels, les colloques, c'est pets de lapins et roupie de sansonnet.
Staline avait une manière bien à lui de le rappeler quand il disait :"Le Vatican? Combien de divisions?". Il se doutait pas, le pauvre, que le Vatican en avait plus que lui. Et depuis des millénaires.
Le pouvoir, collègue, le pouvoir: c'est le seul moteur de ce Système.
Le Pouvoir, c'est simple: comment l'obtenir et comment le garder.
C'est tout.
Face à ça, eh bien le peuple n'a qu'un seul moyen.
Civilisé: on dit non, même en mélangeant tout.
Ou alors, pas civilisé du tout...
Mais ça c'est pas notre truc.
Parce que toute révolution signifie la violence et que, de toutes manières, elle est récupérée un jour ou l'autre.
Allez. Bonne nuit. J'ai les yeux qui se ferment.
Et puis le "N" de mo clavier qui se met à e plus marcher. Je e sais pas pourquoi. Et ecore moins commet d'ailleurs.
Je suis bon pour en acheter un autre.
De clavier.
Ah. Au fait. En parlant de ce machin.
Christia Clavier, vous connaissez non? L'artisse qui a fait écrouler de rire la galaxie et même au-delà avec les moniteurs, les percuteurs, les vasouilleurs, non, les visiteurs ou quelque chose comme ça?
Eh bien il a dit, je l'ai lu dans le journal: "J'ai deux amis, Nicolas Sarkozy et François Hollande"
Bel effort non?.
Allez! Quel que soit le régime, il est tranquille pour la vie celui-là.
Bon système non?
Tiens! Il remarche.
A moitié.
Mon "N".
(1):Au fait! Qui se souvient, aujourd'hui, de Jean-Marie Pedrazzini, déquillé d'une rafale de Kalach par un Rouski à Budapest en 1956? Ca chauffait salement. Lui, il couvrait le printemps...de la Hogrie. Il avait un télé Novoflex de 400 mm et visait les soviétiques. Il y en a un qui a pris ça pour une arme, enfin qu'il a dit.
Pan, pan, pan, pan!
A pu, fini l'ami Pierrot.
Certes, il faisait son boulot. Le nôtre. Mais ça n'a pas fait avancer le smilblik plus vite. D'autant que les cocos, en France, encourageaient les Russes. Ils s'en souviennent plus très bien d'ailleurs. Et les Soviets ils ont encore duré...33 ans! Bon, bon...ça veut pas dire qu'il faut pas aller y voir. Mais pas avec ce déséquilibre entre ici et là-bas. Et pas avec de déluge de larmes dégoulinantes de ceux qui sont prêts à bigophonner au rédac-chef dès qu'un plumitif écrit une virgule à l'envers. Trop c'est trop. -
On répond, on répond!
Salut les gars!
On a reçu des commentaires et ça nous fait plaisir. Pas pour notre gloriole, ça on s'en bat l'oeil, mais parce que notre job c'est de donner notre vision des choses, poser des questions que les collègues du Système ne posent pas, ou faire part d'angles de vision qui nous sont propres. Enfin, si des blogers lisent et apprécient, tant mieux. On est contents.
Mais les commentaires, on est pas pour;
On vous dit pourquoi.
ON-NA-PA-LE-TANT!
OK?
Tout simplement parce qu'il y a les gosses, le jardin, les courses, les impôts à payer, la chambre à ranger, les papiers à chercher, - et mes clés où elles sont mes clés? -, le gas-oil a faire, l'argent à aller chercher, quand il y en a encore, s'occuper de sa femme, de son mari, des mouflets, et puis de temps à autres, mais de temps à autres seulement, - because en plus le travail, la maison, les impôts à payer, - et mes clefs alors où elles sont? -, la bouteille de gaz à changer, la poubelle à sortir, - ouf, de temps à autres seulement, on-est-pas-fous, on regarde une VHS ou un DVD mais pas la télé. Parce que la nôtre elle est spéciale. C'est du genre:
On n'a pas d'antenne-parce-qu'on-sait-comment-sont-faites-les-infos-
et-qu'on-veut-pas-se-pourrir-la-cervelle.
Et-en-plus-on-paye-la-redevance.
Bon, après avoir fait tout ça...bouououhhhh! On n'en peut plus on vous dit!
Alors, comme on tape par-ci-par-là comme-ci, comme-ça, si en plus il faut tchatcher. C'est pas qu'on veut pas c'est, simplement, qu'on peut pas. Et puis les commentaires en appellant d'autres...qui en appellant d'autres...Vous suivez?
On vous aime beaucoup mais qui trop embrasse manque le train comme disait le jardinier de mon père.
Allez les gars? Ne nous en veuillez pas.
Par contre, on va répondre dans un papier suivant aux commentaires qui ont ont été faits sur "LA" journaliste scoopeuse bien scotchée, désormais, aux cimaises de la gloire. Ainsi qu'au commentaire sur religion et corruption qui n'était, en rien, d'ailleurs, le propos de notre papier sur le Kirghiztan. Simplement parce que toutes les religions font plus ou moins partie du Système avec un grand S. Voire sont le Système. Ou le co-Système. Et que côté corruption, aucun pays, aucune religion n'est en droit de donner des leçons à qui que ce soit.
Relisez donc le tableau récapitulatif des pays corrompus et vous y verrez qu'aucun d'eux n'échappe à cette gentille tendance qui semble aller de pair avec la gouvernance. Même les Scandinaves, meilleurs que les autres (mais qui fait les normes?) n'y échappent pas.
OK?
Pourquoi dans un papier et pas par mail?
On vous le donne Emile!
Parce qu'on n'y connait rien, ni les uns ni les autres en informatico-internet et que c'est plus facile comme ça.
Eh oui!
Y a encore des zèbres comme nous qui considérons qu'un ordinateur c'est rien d'autre qu'un porte-plume (un de nous a d'ailleurs commencé en écrivant...à la main! Ouaaaiii!!!!)(1) et que ce qui compte c'est ce qu'on dit, ce qu'on lit, ce qu'on apprend, (on apprend toujours toujours, des autres), et que les super-caractéristiques du porte-plume, le jour où il y a une panne de courant, on va s'apercevoir que l'important c'est de savoir se parler. On veut pas obéir à des machines inventées par des gens qui nous imposent LEUR langage, LEUR système, (toutes choses anglo-américaines par excellence n'est-il pas?) donc on s'en sert du bout des doigts. Qu'on veut pas mettre dans l'engrenage? Déja qu'on y est un peu obligés hein?
Mieux: si on a deux oreilles et une bouche, c'est parce qu'il vaut mieux écouter deux fois plus qu'on ne l'ouvre.
C'est pas de nous ça mais c'est assez bien trouvé.
Ouf!Allez. Salut.
A le revoyure.
(1): C'est vrai. Là, c'est moi qui prend la suite en bas de page. J'écrivais comme un cochon même en m'appliquant. Comme je voulais faire mieux, un jour je me suis servi de ma propre machine, alors que tout le monde écrivait à la main, et je l'ai usée jusqu'à la corde. Sans demander quoi que ce soit au directeur. En payant de mon bien propre quoi. J'estimais que le boulot des linos, qui y voyaient déja rien à l'atelier en serait facilité. Un jour où le directeur en question m'avait demandé de venir le voir, dans la conversation, incidemment, sans avoir l'air d'y toucher, je lui ai demandé si, peut-être, des fois, un jour, il consentirait à me remplacer ma machine...voire un petit bout, parce que ça coûtait cher, une Japy à l'époque, et puis le journal aurait pu, peut-être, nous en payer des machines non? Ben! Il l'a pris de haut et m'a...mis à la porte en me disant "Je ne vous ai pas demandé de venir pour discuter de questions d'intendance!". Tel que!
Il est mort depuis, paix à ses électrons, et je n'ai jamais su pourquoi il m'avait demandé de venir le voir. J'ai vaguement compris que c'était pour m'annoncer que j'allais avoir de l'avancement.
J'attends encore! La machine aussi.
Alors les ordis, vous savez, ça me fatigue. Je sais juste taper. C'est déja pas mal. -
France, terre d'exemples.
Contrairement à ce que nous avions écrit, il y a quelques jours, l'allumage des feux de route durant la journée ne va pas faire augmenter le largage de CO2 dans l'atmosphère, de un million de tonnes par an.
Mille pardons.
En fait, il s'agissait de...6 à 7 millions de tonnes.
Une paille!
Effectivement, nous avions confondu milligrammes et grammes (une paille aussi, digne d'un coup de règle de CM2 sur les doigts) et pris en compte 200 mg au lieu de 150 de moyenne de largage. Cette valeur est plus proche de la moyenne faite entre les véhicules de forte, moyenne et petite cylindrée.
Sans compter, parce qu'on est gentils, du relargage, - en plus du "roulant" - en "surplace" impossible à calculer et qui est dû aux embouteillages, aux feux rouges, aux livraisons, aux moteurs mal réglés, aux essais et l'on en passe.
Par contre, le chiffre lui, à la louche évidemment, de 6 à 7 milliards d'euros dépensés de cette manière en pure perte et soustraits du marché intérieur, reste valable.
Tiens! Puisque nous sommes dans le domaine de l'environnement, nous avons également appris que la nouvelle loi sur l'eau, vous savez la loi qui, d'une part, doit faire payer les pollueurs et de l'autre diminuer ainsi les risques que les nitrates et autres pesticides font courir à la Nature, à la flore et à la faune, ainsi qu'aux humains, cette loi donc, a été adoptée et fera bientôt figure d'exemple. Européen. Mondial.
En effet, les principaux pollueurs, les agriculteurs, paieront désormais 4% de la taxe, contre 1% auparavant, tandis que les consommateurs, vous moi et les autres, paieront...82% au lieu de...84.
Autre chose un peu dans le même genre.
Les dates d'ouverture et de fermeture de la chasse, comment dire, permettront, tolèreront, non, daigneront consentir aux petites gens, vous moi et les autres, entre trois et quatre mois sur 12 pour aller se promener dans la campagne, en forêt, tandis que les chasseurs disposeront eux, tout à leur aise, des 8 à 9 autres mois pour bousiller à qui mieux mieux - entre eux ce serait triste mais moindre mal - animaux à poil, à plume, ainsi, bien sûr que tout innocent à deux pattes passant par là pour chercher des champignons, respirer le bon air voire simplement marcher en silence en s'emplissant les yeux de tout ce qui lui manque en ville.
The last but not the least: on a enfin appris que - on est tout contents contents - en 1986, le gouvernement par la grâce et l'harmonieuse et mâle voix de son ministre responsable (si si), avait ...menti. Eh oui. le nuage de Tchernobyl ne s'était pas arrêté à la frontière.
Ah bon?
Eh oui ma brave dame!
Mais alors? Et mon ex-belle-mère qui est partie d'un cancer de la thyroïde?
Quoi?
Eh oui!
Oui mais moi, et ma collègue journaliste à qui on a enlevé la sienne? De thyroïde bien sûr.
Et mes deux voisins qui sont partis mais qui, à l'époque, m'ont dit avoir été obligés de subir la même opération? Et tous les cancers de la même métastase dont on n'a tenu, évidemment, aucune statistique médicale parce que même entre professionnels, on ne parle pas de ces chose-là chez nous voyons?
Bon, d'accord, c'est vrai qu'eux, de toutes manières, ils seraient morts d'autre chose un jour ou l'autre!
Mais tout de même!
Dites, et tous les dégâts, disons, collatéraux pour faire énarque et ricain à la fois, c'est-à-dire totalement irresponsable?
Tout ce qui s'est passé et va continuer à se passer comme saccage des individus au nom du secret d'Etat?
Au nom en fait, au mieux de l'impuissance et au pire de l'impéritie d'un système et de ceux qui en ont la charge
Que va-t-on faire pour réparer tout ça?
A l'exemple du pape (encore lui?) qui a demandé pardon, qui donc aller va en chemise et la corde au cou, implorer la grâce de ceux et celles qu'il aura blessés, ou tués?
Et les dédommager bien sûr, car demander pardon, hein, ça ne coûte guère qu'un peu d'humiliation, mais c'est passager.
Tandis que, pour être sincère, dans l'esprit et la lettre du droit civil français, cela doit, normalement s'accompagner de réparations.
Eh! Oh!
C'est fini de rouspéter? C'est pourquoi toute cette histoire là?
Pourquoi?
Ben oui! Pourquoi?
Eh bien voilà. C'était juste pour dire que, ainsi armés de ce micro-minable-bilan - et encore on vous passe le reste - la France éternelle, terre des libertés et des lumières, est désormais armée, pour, en matière de défense de la Nature et de protection de l'Environnement, donner des leçons à la Terre entière, à la galaxie, voire à l'Univers entier.
C'est tout. -
L'Europe en question(s)
Encore l'Europe?
D'accord, d'accord! On vous promet qu'on en reparlera que de temps à autres!
C'est vrai qu'à la longue ça lasse.
Oui mais quand les confrères ne posent pas les questions qu'il faut, il faut bien que quelqu'un le fasse non?
On vous l'a dit le mois dernier (Vite, vite, consultons les archives...), c'est notre sainte mission, notre boulot (mal payé) (1) de les poser à leur place.
Ainsi donc, l'Europe, tout le monde s'y met pour un oui pour un non.
Jusqu'au chef de l'Etat qui nous fait deux remarques très opportunes d'ailleurs.
On cite la presse locale (2):"Le président Jacques Chirac a appelé hier à Tokyo, les Français à voter oui au référendum du 29 mai(...)afin d'enraciner la paix en Europe et SAUVEGARDER NOTRE MODELE SOCIAL"
Dans le même discours, quelques instants plus tard, le chef de l'Etat a précisé:" La question posée c'est êtes-vous favorable à un traité constitutionnel qui modernise et rend plus efficace la gestion en Europe de demain et non pas pour d'autres raisons d'autre nature, politique, économique ou sociale".
Bon.
Comme on est pas très malins, nous, on se pose tout de même des questions.
D'abord: si d'un côté il nous est dit que l'Europe va sauvegarder notre modèle social, est-ce à dire que le nôtre est le meilleur qui soit?
Mais alors? Et le SMIC, le chômage, les CEC/CES, les prix, les dégraissages sauvages, les délocalisations, la pauvreté croissante et les Restos du Coeur qui n'en peuvent mais? Vraiment modèles?
Autre question: s'il ne faut pas mélanger social et Europe, pourquoi parler de la sauvegarde du modèle social grâce au oui à l'Europe?
(1): Menteur! Il est pas payé du tout!
(2): Var-Matin du 29 mars 2005.