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  • Confiance Darty

    Darty vente ses écrans plats.
    Et, au passage, ses prix qui, dit-il du moins, le sont tout autant.
    Il ne se vante pas,  dans le contrat-confiance, des quelques bugs de sa pub pour cause de platitude de de son SAV..
    Or donc, il y a deux ans, ne pouvant résister plus longtemps à la si merveilleuse mode des téléphones portables, j’en ai acheté deux.
    Ils, ont vécu…deux ans.
    Bien qu’étant d’un modèle soi-disant robuste, fiable, durable et tout et tout. Modèle 200 grammes au bas mot, d’ailleurs, ce qui laissait présager une solidité plus certaine que ces poids plume si légers qu’on en oublie qu’on les a en poche.
    Confiants dans le fameux contrat-confiance, j’ai demandé à monsieur Darty de les réparer. Quitte à payer bien sûr, la garantie étant forclose depuis un an.
    Réponse : ‘’Le modèle ne se fait plus. Les pièces on ne les trouve plus.’’
    ''Mais, il n'est pas possible d'en demander,de voir, bref, de faire quelque chose? Après tout, ils n'ont que deux ans!''.
    Réponse, très fine:
    ''Oui mais quand vous les avez achetés, ils avaient déjà trois ans. Donc, au bout de cinq ans, vous savez...''
    J'ai compris, les téléphones portables ce doit être comme les chiens: une année de leur vie vaut 7 ans de la nôtre.
    Donc, mon téléphone portable avait 35 ans.
    C'est-à-dire que dans l'espèce humaine, il ne serait pas vieux mais gare, dans un an ou deux...
    Fini la belle vie.
    Sauf pour les athlètes de haut niveau.
    Comme je ne le suis pas, ni mon téléphone portable non plus.
    Je me suis fait une raison.
    C’était la rubrique on vous vend de la camelote, on vous dit n’importe quoi mais on vous prend vos sous.
    Maurice CARON

  • Ecureuil gourmand.

    Compte chèques : surprise !
    La Caisse d’Epargne rémunère les comptes courants à raison de, ne riez pas, O,5 % ? 1% ? 1,5% ?
    En fait, on ne sait pas tout à fait bien.
    Certes, on va nous l’expliquer en long, en large et en travers. Avec des arguments qui seront, sinon très satisfaisants pour l’escarcelle des clients, du moins fort appréciables pour l’auto-promotion de la maison auprès d’un public qui recèle encore tout plein de clients potentiels.
    Car, comme, chacun sait, l’Ecureuil a les dents longues…
    Tout compte fait, - c’est la formule ad hoc -, cela va rapporter à vous ou moi, dans les…disons 30 euros par an en forçant un peu.
    De quoi faire la fête non ?
    Il aime les noisettes l’Ecureuil.
    Et nous on travaille pour des prunes.

  • Les gourous

    21 morts dans un incendie qui a éclaté dans un immeuble abritant, selon les avisés commentaires journalistiques, des immigrés.
    Hasard ?
    Sûrement pas.
    Ce genre de drames a peu de risques de survenir dans le XVI°…
    Mais bien plus souvent, et plus encore dans le futur, dans les taudis où notre civilisation cantonne tous ceux et tout ce qu’elle ne veut pas voir.
    Tout ce qui, en fait, la condamne.
    Immigrés ou pas, réprouvés et dérangeants dans tous les cas.
    La compassion officielle, tout à fait louable, est, néanmoins, comme tous les sentiments dont se farde notre civilisation: elle n’a qu’un temps. Celui nécessaire pour faire la une, ou, au mieux, sécher quelques larmes…
    Si tant est bien sûr…
    Le traitement de cette information est, une fois de plus, symptomatique, de l’attitude des medias, et de ceux qui les représentent, vis-à-vis des petites gens et des drames qui les accablent.
    15 morts, c’était un drame. 21, c’est la catastrophe, tout en étant une aubaine de plus pour les fabricants d’encre, de papier et de temps d’antenne.
    Pas autant, il est vrai que pour une mort célèbre de la semaine passée.
    Car il faut bien en convenir : la mort d’un pape vaut bien mieux qu’on s’y intéresse que celle de 21 anonymes, gris ou noirs qui mieux est.
    Et pour des blancs ?
    L’émotion sollicitée aurait été plus ample mais guère plus.
    Même, et surtout, morts, les individus continuent à peser leur poids d’euros, de dollars ou de ‘’gloire’’.
    Quoiqu’il en soit, un ou deux carbonisés, n’auraient mérité, tout au plus, que 5 à 10 secondes d’antenne et une demi-colonne en page deux.
    Et 21 indemnes, tout simplement parce que l’incendie aurait eu lieu en leur absence, n’auraient eu, évidemment, droit à rien. Et même moins que rien.
    Ce qui n’aurait nullement empêché leurs conditions de vie, cause possible de drames, de rester… dramatiques et menaçantes.
    Une fois de plus, on se heurte à la hiérarchisation médiatique par excellence de la douleur, en un mot des valeurs, ou de ce qu’il en reste.
    Un enfant battu par son beau-père vaut mieux qu’un vieillard renversé par un scooter et les familles explosées par les divorces en France, n’intéressent personne alors qu’en Bosnie Herzégovine, elles donnent lieu à des ‘’grands reportages’’ qui tirent des larmes.
    Dans quel monde vivons-nous donc ?
    Tout simplement dans un monde où tout est à vendre et à acheter.
    Désormais, de façon obligatoire.
    Jusqu’aux consciences et aux opinions.
    Et les medias apprennent, désormais, au petit peuple, ce qu’il faut admirer, aimer, craindre ou haïr, et ce sur quoi il faut s’apitoyer, s’attendrir et, bien sûr, qui il faut mépriser, ou, selon les cas, à qui venir en aide, en mettant la main à la poche si nécessaire.
    Big Brother est pour demain?
    Mais non ! Il est là voyons!
    Aujourd’hui !
    Et il est encore plus malin que le modèle qu’avait imaginé Aldous Huxley.
    A moins que cela ne soit vraiment nécessaire, il ne s’impose pas par la force…visible.
    Non.
    Désormais, pour mieux se faire accepter, il se déguise. Mieux, protéiforme comme pas un, il sait prendre tous les aspects, toutes les apparences, refléter voire dupliquer toutes les couleurs, toutes les opinions du grand public, afin de lui faire croire qu’il le représente. Et de lui servir ensuite de porte-voix.
    Les medias disposent ainsi de l’argument massue qui légitime toutes leurs initiatives, tous leurs choix, et bien sûr, toutes leurs dérives :
    ‘’Le public, a le droit de savoir. L’information est notre mission. Nos lecteurs – cherzauditeurs et téléspectateurs – nous le demandent, l’exigent. Ce n’est pas nous qui l’exigeons, c’est EUX. Le grand public.’’
    Il ne suffit donc plus que de former, de formater cette exigence-là et de l’exprimer ensuite en porte-paroles auto-proclamés.
    La boucle est bouclée.
    On n’est pas très sûrs que l’information y trouve son compte.
    Les…informés encore moins.
    Mais qu’ils dorment tranquilles.
    Désormais, ils ont des guides sûrs.
    Vous avez dit gourous ?

  • 56%?

    56% ?
    Les sondages, même s’ils doivent être maniés avec des pincettes, parce que possiblement manipulés lors de leur collecte, n’en ont pas moins valeur d’avertissement.
    Pour preuve, la décision du chef de l’Etat d’intervenir dès que les 53% ont été atteints.
    Las !
    La tentative de convaincre semble n’avoir pas porté ses fruits.
    Et les efforts de Jacques Chirac pour inverser la tendance semblent devoir être suivis d’autres, dont on ne sait si, à leur tour, ils seront suivis d’effets semblables ou pas…
    Mais, disait Guillaume d’Orange, il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer.
    Et quand on est un homme de conviction…
    Ceci n’est pas, pour autant, rassurant.
    La conviction, en face, on n’en manque guère. Avec tout autant d’arguments.
    C’est bien là le drame : il semble fort que les opposants en puissance soient plus motivés par leurs aigreurs à l’égard d’un gouvernement omnipuissant qui ne recule que face à la rue, que par l’interprétation des subtilités d’une Constitution qui n’a de très clair que ses inquiétantes zones d’ombre..
    Comme nous l’avions amplement dit : faute d’être écoutés voire satisfaits quant à tous leurs motifs d’inquiétude, dont il serait présomptueux de dire qu’ils ne sont pas légitimes, les citoyens se servent du seul moyen que la démocratie leur concède : le droit de vote. Jusques et y compris face à un inconnu indéchiffrable, nonobstant toutes les explications et, surtout, tous les apaisements dont on les inonde en raison des sondages qui, pourtant, leur ont permis d’exprimer, à 56%, ce qu’ils ont le droit de dire.
    Car, après tout, on leur a bien demandé de dire oui ou non, n’est-ce pas ?
    C’est bien un droit véritable et…constitutionnel, qui leur est reconnu ?
    Alors, pourquoi déployer des fortunes à leur interdire une alternative, somme toute, simplement républicaine ? Pourquoi veut-on, quasiment, les contraindre à dire seulement oui ?
    Un peu de raison voyons : l’essence, le chômage, les prix,la précarité, l’insécurité, les délocalisations, les privilèges, le coût de la santé, les promesses sans lendemain, tout cela ne cesse d’augmenter alors que les salaires, la stabilité, la tranquillité d’esprit, les libertés de choix, eux, ne cessent de s’amenuiser.
    A croire que tous les signaux de fumée avertisseurs d’angoisses et de mécontentement émanant des foyers de la France d’en-bas n’arrivent pas à être seulement aperçus par celle d’en-haut.
    Pire : à croire que le fossé entre le haut et le bas s’agrandit chaque jour et que ce mouvement n’est perceptible que dans les régions inférieures d’une populace jamais contente.
    Ou alors, les 56% sont-ils constitués de nantis qui en veulent toujours plus ? Ou de membres des classes moyennes qui se sont laissés circonvenir et convaincre que tout va mal par les vils agitateurs décidés à les utiliser pour déstabiliser le gouvernement ?
    Mama mia !
    Ca fait tout de même des millénaires qu’entre les dominants et les dominés cet éternel problème existe et, mystère insondable de l’âme humaine, qu’il n’est toujours pas résolu.
    Face au mécontentement, Louis XV avait dit ‘’Après moi le déluge.’’
    On a vu ce qu’il en est advenu .
    Certes, les citoyens ne prendront plus les piques et c’est heureux.
    Pour les détourner de leurs éventuelles idées révolutionnaires, ils ont 150 chaînes de télé pour s’occuper l’esprit et 2000 supermarchés-discount pour s’empiffrer de bouffe à bas prix.
    Panem et circenses même combat.
    Mais, pour autant, il ne faut pas s’étonner et vouer aux gémonies ces 56% de Français s’ils tentent, désespérément, et avec le seul moyen qu’on leur donne, de faire entendre leur message tout simple: ‘’Pourquoi nous promet-on, toujours pour le lendemain, cette sérénité d’esprit, ce bonheur, qu’on pourrait commencer à nous donner la veille ?’’.
    Rien à voir avec l’Europe ?
    Nous on veut bien.
    Toutefois, ces 56%-là, eux, semblent attendre de pied ferme, ceux qui pourront, 400 et quelques articles à la main, leur prouver très clairement, et avec assurances à l’appui, leur prouver le contraire.

  • TNT explosive et télés en baisse.

    Fine plaisanterie n’est-ce pas ?
    Il n’est bien sûr pas question du tri-nitro-toluène, explosif comme tout le monde le sait et qui vous file salement la trouille quand ça pète.
    Du moins ceux à qui, comme votre serviteur, l’on a appris à jouer avec pour bousiller les bâtiments et engins ennemis – avec, si possible, ce qu’il y avait à l’intérieur. Je n’en ai, heureusement, jamais eu l’occasion en temps réel comme on dit.
    Non, il s’agit, tout modernement, (néologisme garanti) de la télévision numérique terrestre bien qu’aérienne, qui doit nous apporter, elle à son tour, la petite touche finale qui fera enfin de notre système de communication, l’outil qui va une fois pour toutes permettre aux hommes de mieux connaître le monde, leurs semblables, en un mot comme en cent, de se comprendre mieux et de vivre, enfin heu-reux !
    Fermez le ban !
    Un petit ennui, tout de même. Une bonne partie de la région parisienne bugue pas mal. La brillante lumière qui descend des télés est comme qui dirait tamisée. D’ailleurs, certains téléspectateurs, rouges de colère, bleus apoplectiques ou verts de rage, ont déjà été transportés aux urgences, jetant le trouble dans les esprits et les diagnostics des internes, surtout ceux d’Europe Centrale, qui n’avaient jamais constaté ce genre de maladies et encore moins ces couleurs dans leurs pays d’origine.
    Ceci dit, la TNT ne fait pas encore recette.
    On lui souhaite, néanmoins de trouver remède à ces troubles de jeunesse ne serait-ce que pour faire remonter le taux d’écoute qui baisse dangereusement dans certains pays, réfractaires semble-t-il, aux joies ineffables qui dégoulinent des petites lucarnes.
    Ainsi de l’Asie qui, selon le Monde de l’audiovisuel, voit le nombre de ses téléspectateurs baisser de façon alarmante. Au profit, certes, d’Internet et du téléphone greffé dans les deux oreilles chez les Japonais. Mais inquiétant pour les annonceurs qui voient la quantité de temps libre de cerveau des téléspectateurs s’amenuiser dangereusement.
    Plus grave. En Grande-Bretagne aussi, le taux d’écoute baisse.
    La menace se précise donc pour le Continent.
    Les Anglais en sont, désormais, à seulement environ 67 sur 100, à ne plus regarder la télé !
    My goodness!
    Cela voudrait-il, enfin, signifier que 33 anglais sur cent préfèrent lire, jouer aux cartes ou au jaquet ou encore aux fléchettes, ou simplement parler entre eux, ce qui est tout de même plus commode lorsqu’on mange du gigot, fut-il à la sauce à la menthe?
    Alors ?
    Rien !
    Mystère.
    Ou alors, comme nous l’a susurré un de nos journalistes, y a-t-il, sur cent Anglais, 33 seulement d’intelligents ?
    Quoi ?
    Alors ça, ça !
    C’est minable !
    C’est bas !
    C’est insultant en plus pour nos amis Grands Bretons.
    Même s’ils conduisent encore à gauche, qu’ils aiment les subventions européennes mais qu’ils crachent sur l’euro et sur les anti guerre d’Irak, ce n’est pas une raison.
    D’autant que la raison, nous on la connaît.
    Notre copain est certes Ecossais mais il regarde trop Braveheart en boucle. Et ça ne peut que lui donner de mauvaises pensées.
    Mais, de toutes manières, ça ne lui donne pas tous les droits.
    En plus, ce n’est pas parce que, depuis son dernier séjour là-bas, il n’a toujours pas digéré la bière tiède et le foie de lotte à la gelée de rhubarbe qu’on lui a servi à son départ de Folkestone, qu’il doit se venger aussi bassement.
    Même s’il est encore malade depuis l’été.