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  • Corruption et religion?

    Non non. N’insistez pas. On ne parlera plus du pape.
    Par contre on causera un chouïa religion puisqu’un lecteur nous a signalé que nous avions commis une énauaurme bourde alors que nous affichons une neutralité inox dans ce domaine.
    D’abord, la bourde n’en était pas une, donc pas si énauaurme que ça.
    Ensuite, nous ne prenons pas position en posant les questions, fussent-elles dérangeantes et elles le sont manifestement.
    Enfin…revenons à notre question.
    Avons-nous dit qu’il y avait une relation, voire une corrélation entre religion et corruption ?
    Pas du tout. Nous avons simplement suscité une interrogation en écrivant, simplement, qu’il semblerait y avoir une relation entre religion et corruption.
    Et nous avons évoqué, quoi ?
    Les pays occidentaux.
    Eh oui !
    Plût au ciel que nous eussions osé simplement sous-entendre que notre question impliquait l’islam !
    Miséricorde : nous n’avons qu’un ordinateur et qui n’est pas, en plus, et comme nous d’ailleurs, blindé contre les explosifs.
    Non. Blagues, de mauvais goût en plus, mises à part.
    Nous avons rappelé le classement des nations dans l’échelle de corruption et remarqué que les chiffres de malhonnêteté décroissaient en montant en latitude. Allez sur le site transparency.org.cpi et vous verrez.
    Or, suivez mon curseur, tous les pays scandinaves et saxons sont, soit en quasi totalité luthériens ou calvinistes, soit à très forte dominante en ne laissant que la portion très très congrue au catholicisme romain, l’anglican n’étant qu’une réforme similaire mais mise en place pour des raisons de convenances sexualo-dictatoriales par feu Henri VIII, Barbe-Bleue pour les malheureuses intimes.
    Or, bis, si vous vous référez à l’esprit dominant des nations occidentales, vous vous rendez compte qu’au plan économique, il semble fort que cette relation sus-citée existe bel et bien.
    En effet, quels sont les pays les plus en pointe aux plans économique, commercial, technologique sinon tous ceux où dominent les religions de type réformé ?
    Rappelez-vous : en France-Italie-Espagne, toutes de religion catholique romaine, richesse et pauvreté ont été, depuis des siècles, considérées comme des ‘’dons du ciel’’, le fric étant normal pour les rois, les princes et les evêques, alors que la misère n’était que le moyen tout aussi normal, consenti aux pauvres pour gagner un paradis promis et répété tous les dimanches, au bas mot.
    Non ?
    J’ai vécu depuis plus d’un demi-siècle dans un milieu familial nettement militaire et catholique depuis la nuit des temps et chez nous, môôôssieur, on ne parlait jamais argent. C’était sale.
    La preuve ? Je n’ai jamais su combien gagnait mon papa, ni mon grand papa et ainsi de suite. Voire même mon frère et ma sœur ainsi que tous les membres de ma tribu, pas plus d’ailleurs que tous les gens de mon milieu. Auquel, je dois dire, je suis reconnaissant de m’avoir enseigné pas mal de bonnes chose dont je me sers encore actuellement.
    Ca va encore plus loin dans la,société civile. Syndiqué SNJ pendant plus de 30 ans, mes copains cachaient soigneusement leurs salaires. Les plus à l'aise bien sûr. Car les furieux de la base avaient tout à gagner à les dire parce que, justement, ils ne gagnaient pas grand'chose.
    Une autre preuve ? Pourquoi le secret sur votre compte en banque ? Parce que vous volez l’argent que vous gagnez ?
    Pourquoi le secret sur les comptes des pédégés français, des hommes politiques, des hauts voire moyens fonctionnaires ? Parce qu’ils en ont honte ?
    Et pourquoi, a contrario, les premières paroles d’un amerloque évoquent-elles quasi invariablement le nombre de zéros à leur compte pour vous prouver qu’ils sont balèzes, comme si, tous fiérots, ils exhibaient leurs colt 45 ?
    C’est, entre autres choses, je le sais pour les avoir pas mal fréquentés, parce que la Bible leur a dit : celui qui ne travaille pas ne doit pas manger. C’est aussi simple et logique d’ailleurs, que cela.
    En clair, gagner de l’argent c’est normal. Il n’y a pas de honte.
    Comme il fallait bosser dur, ils ont transformé un peu la formule en disant : c’est moral de gagner de l’argent…par n’importe quel moyen.
    Et là ça va plus du tout.
    Mais ça explique Bill Gates, Union Carbide, Enron, les oil-connexions républicaines, la politique interventionniste US, les régimes dictatoriaux imposés Bible dans la main gauche et M 16 dans la main droite etc.
    Ce qui veut dire que cols clergyman et soutane fleurie ne sont pas étrangers, mais alors pas étrangers du tout aux dérapages actuels qui, avec le temps, prennent un tour d’autant plus scandaleusement évident que le petit peuple, lui, en est resté à l'esprit et à la lettre de la loi qu’on lui rappelle à l’occasion d’une '‘sainte’’mort prestigieuse (non je l’ai pas dit !), savoir : tu aimeras ton prochain, tu ne tueras pas, tu ne seras pas matérialiste etc etc.
    Voilà.
    Nous ne disons pas que, à l’intérieur des religions, ça corruptionne à, tout va. Parce que ces choses-là, si elles existent, on ne les inscrit pas sur les cartes de visite.
    D’ailleurs ça n’empêche pas : il suffit de regarder du côté grec orthodoxe ces temps-ci, c’est croquignolet !
    On veut dire simplement que dans la formation, religieuse dès l’enfance et le milieu, des décideurs, il y a une tendance de plus en plus dérangeante à se draper dans la toge de la vertu moralisatrice du dogme…chacun à sa manière. Et pour ses propres intérêts.
    Nous n’assénons pas ce raisonnement ès cathedra, mais le bâtissons sur des similitudes plus que troublantes constatées dans l’espace et le temps.
    Maintenant, libre à chacun d’extrapoler aux latitudes inférieures (géographiquement s’entend) et aux autres religions.
    D’autant qu’en descendant vers l’équateur, puis vers le pôle Sud, la diversité religieuse est moins monolithique. C’est même le kaléidoscope. Les cultes de la chrétienté s’y sont d’ailleurs employés qui ont converti à tour de bras des gens qui, s’ils ne jouissaient pas de nos divines joyeusetés, n’en avaient pas moins réussi à trouver leurs équilibres vitaux, tout à fait convenables, alors que l’intrusion des ‘’grandes religions’’ – et pas seulement des occidentales – a coïncidé avec un ‘’enrichissement’’ qui s’est surtout manifesté par l’esclavage et le matérialisme.
    Bon !
    On en reparle un de ces quatre ?


  • Vérité à péage.

    Pour ce qui est de parler autoroute, ça change de la place saint Pierre où il n’y a aucun parking, il est bon de rappeler que les premiers à avoir été construits, dans les années 50-60, étaient gratuits.
    Quel gaspillage !
    C’est vrai ! C’était l’époque, vous savez, de l’Etat-Providence, où les ouvriers vivaient comme des nababs aux dépens des entreprises qui faisaient faillite, et des patrons en chaussettes trouées ( tiens comme Messier !), en un mot de ce stupide pays de cocagne, le nôtre, qui ne pensait qu’à s’amuser sans travailler.
    Qui se souvenait aussi, que la constitution de 1789 et pas mal de suivantes, avaient prévu de supprimer touts les péages et voies de communication payantes puisque sous l’Ancien Régime, seul le Roi et ses copains et copines, pouvaient se déplacer gratuitement dans la doulce France.
    Puis, un jour vint où l’Etat n’ayant plus un radis, si si c’est vrai, on s’avisa d’instituer des péages mais uniquement, promis-juré, pour payer les travaux de construction.
    Re-promis-juré, une fois remboursée la mise de fond, les péages seraient supprimés, voire, baisseraient copieusement puisqu’il ne faudrait plus que payer l’entretien courant. Ce sera bien moins cher vous verrez.
    On a vu.
    Dans un premier temps, on s’est aperçu que parmi les gestionnaires des sociétés d’économie mixte (public-privé) chargées des autoroutes, figuraient des élus qui palpaient des jetons de présence. Pas mal.
    Puis, les choses devenant ce qu’elles n’auraient jamais dû devenir, on a, après des luttes sévères et persévérantes de la part des sociétés (hautement) intéressées, fini par passer la plupart des autoroutes au privé. Les existantes et les autres (1).
    Alors que les travaux de construction sont, depuis belle lurette, amortis.
    Et que les frais ne portent, désormais, que sur l’entretien !
    C’était la rubrique croix-de-bois, croix-de-fer, si je mens, je vais en enfer.
    Eh bourricot ! L’enfer n’existe pas !
    Oui mais il y en a pas mal qui y croient.

    (1) : Eh oui ! Et ce-n’est-qu’un-début-le-combat-con-ti-nue !

  • Majocratie, démorité

    Majocratie et démorité?
    Ca veux dire quoi ces horreurs ?
    Ces trucs que même mon orthographieur automatique souligne en rouge quatre fois parce qu’il n’y comprend pouic ?
    Ces horreurs sont, en fait, assez rigolotes quand on les regarde par les petits bouts de la lorgnette, tout neufs parce que pas souvent utilisés.
    La démocratie, bon, on s’en plaint pas, parce que la nôtre, malgré tout ce qu’on en dit, on voudrait pas tout à fait la changer avec une d’autres pays. Surtout les exotiques.
    Sauf peut-être, avec celles des scandinaves mais faut aimer l’aquavit sur le poisson fumé et, en plus, apprendre la langue. Comme ils en ont pas mal, et toutes différentes, et aucune française en plus...
    Mais, pour le moment, la nôtre de démocratie, c’est déjà pas mal.
    Et dans notre démocratie pas parfaite mais que nous envie le monde entier, enfin la moitié au moins, qui c’est qui décide, nom de d’là ?
    C’est la majorité !
    Normal.
    Mais qu’est-ce que c’est la majorité ?
    Eh bien c’est, par exemple, ce que décident 51 électeurs sur un groupe de 100. Ils ont raison contre les 49 autres.
    Qui se disent que s’ils avaient su, hein, vu le résultat, ils auraient été à la pêche ce jour-là.
    Oui mais.
    Si le bonheur de 51 zigs passe par l’obligation de couper le kiki aux 49 autres ?
    Hein ? Qu’est-ce qu’on fait ?
    Et le respect des minorités alors ?
    Pire, si sur 100 pékins, 60 se prononcent et que sur ces 60, 51% l’emportent sur les 49% restant ?
    Hein bis ?
    Parce que, au final, ça fera - me dit Mlle Casio – 30,60 gus qui dicteront leurs quatre volontés, aux 69, 40 autres.(1)
    En clairement pas gai, 30 personnes vont gouverner la vie de 60 autres personnes. Voire, contre leur gré !
    La démocratie à l’envers quoi!
    Ben les autres ils n’avaient qu’à ne pas la fermer quand on leur a demandé de l’ouvrir hein ?
    Oui mais, tout de même, aller là où va tout le monde, c’est pas toujours signe de sagesse et de raison.
    Un exemple.
    Vécu par moi qui vous cause.
    Avant-hier, travaux inopinés dans ma ville. Pas étonnant qu’ils n’aient pas été annoncés une semaine, un jour ou même quatre ou cinq heures avant ou ailleurs que sur le journal ou affichés à la mairie : je lis pas le journal et je passe pas tous les matins en mairie pour savoir d’où vont surgir les pelles mécaniques.
    Et puis j’habite Hyères, dans le Var – vous savez là où on a tué…Bon.
    Disons que ma ville c’est pas tout à fait la France…comme les autres départements, vous savez.
    Ici, les travaux, c’est toujours inopiné, d’une logique très municipale et sans délais bien connus. Du citoyen lambada bien sûr.
    Donc travaux.
    A un rond-point, panneau « Déviation ».
    Tout le monde suit le chemin qu’indique le panneau. Et tombe dedans!
    On s’engouffre dans la voie en question dont je m’étonne, une seconde, de la direction mais bof, puisqu’il y a au moins une trentaine de bagnoles devant moi et qui filent bon train, je les suis.
    Au bout de 4 kilomètres, le nez dans la poussière, tout le monde stoppe.
    Le chemin est une impasse. Et tout le monde s’arrête, pas pour causer ou pique-niquer mais pour s’enguirlander parce qu’on sait pas comment on va faire marche arrière et qui va se décider le premier!
    La guerre de Troie ou quasiment !
    Discussions de marchand de tapis puis, enfin, retour.
    La plancarte, comme certains disent ici, est toujours mal plantée, les ouvriers sont à côté et s’en foutent, ils ont autre chose à faire, mollement d’ailleurs. En plus, il y en a même un qui rigole.
    Un tour de plus autour du rond-point, comme au manège et hop : LE chemin qu’il fallait prendre : 11 kilomètres de plus. Avec les discutailles, une heure perdue. Bon poids.
    Pour un truc qui n’aurait demandé qu’un feu rouge alternatif et une précoce et convenable signalisation, sans oublier un contrôle de la mairie et…le respect des électeurs.
    Allez. On va pas épiloguer.
    Moralité : j’ai cru que la majorité avait raison…parce qu’elle était la majorité.
    Un deuxième exemple ?
    Justement : et les minorité alors ?
    Hier, c’est pas vieux, je viens de Marseille et passant au péage (2) de La Ciotat, j’envoie mes pièces de monnaie.
    La machine, bien sûr, me les rejette – à ma tête elle a dû penser que c’est moi qui la fabriquait -, j’insiste, fort de mon bon droit et de l’honnêteté du supermarché qui m’a rendu les pièces dont je dispose, et, après quatre ou cinq tentatives et changements de pièces, je finis par brailler ma hargne désespérée dans l’interphone ad hoc.
    Après moult explications incompréhensibles, avec les furieux qui me klaxonnent aux fesses en me traitant de tous les noms, la gamine au bout du fil me dit qu’elle manipule – joli terme – pour faire accepter les pièces car la machine, pas au point, réparée, détraquée, on sait pas…bref. Je finis par balancer un euro, puis un et demi, enfin deux et quelque et la machine consent à me laisser passer lorsque j’aurai déboursé…deux fois le prix.
    Je hurle de plus belle après.
    Explication, indignée de mademoiselle en plus: « On peut pas tout prévoir. Et si tout le monde faisait comme vous. On peut pas rembourser tout le monde… »
    Parce qu'en plus c'est ma faute.?
    Et puis ça arrive à tout le monde?
    Ah bon ?
    Bonjour la fiabilité du système !
    En clair, 60, 70, 80, voire 99% des gens sont contents et c’est l’essentiel.
    Le micro 0,1%, c'est moi, paiera ce qu’on lui dit.
    Donc, "Possible rembourser mais demandes en trois exemplaires, attente de quatre mois, réunions de commissions pour étudier votre litige (de 1,5 euro).
    Si si, en fin de compte, c’est possible. Faites toujours votre réclamation. »
    Epiloguer ?
    Pas plus.
    Moralité : le peuple est heureux puisque la majorité est satisfaite.

    (1) :On vous dit pas le malheur d’être un 40/100 ième de citoyen…
    (2) : Au fait, on va en parler de ces péages. Juste à côté.

  • On en parle encore un peu?

    Comment ?
    Encore ?
    Vous croyez pas que vous exagérez non ?
    Non allez! C’est juste un petit truc!
    Promis!
    Parce que c’est quelque chose qui nous tracasse vraiment.
    Nous voulons parler du rassemblement, quasiment unique dans l'Histoire comme on dit dans le poste et à la télé, de la foultitude de chefs d'états, de gouvernements, de parties, d'ethnies, de religions et de groupements divers, réunis dans une ferveur et une commune union, voire une sainte communion, autour de valeurs éminemment et évidemment chrétiennes.
    Cela vous a, il est vrai, une sacrée gueule (oh pardon...) mais, quelque part, une signification qui nous échappe.
    Certains confrères ont réagi. Et posé, une fois n'est pas coutume, quelques questions pertinentes à ce propos.
    D'autres ont oublié. On y reviendra.
    Quant à ceux qui ont posé, et osé, on en a remarqué deux ou trois.
    Ainsi, un quidam, révolutionnaire avançant masqué on s'en doute un peu, s'est demandé pourquoi, une fois le grand rassemblement terminé, tous ces braves gens qui se sont embrassés comme du bon pain au nom de mirifiques voire divins sentiments sinon tous chrétiens, du moins unanimement humains, ne prolongent pas le mouvement et ne concluent pas, une fois pour toutes, un pacte de non-agression, voire - on peut rêver (1), un véritable pacte d'amour mutuel?
    Hein?
    Non ?
    Mais pourquoi pas?
    Au fond ?
    Parce que, à tant parler de la mondialisation de l'argent et du profit, pourquoi ne pas décider, une fois pour toutes, d'arrêter de se chicaner comme des chiffonniers, et de mondialiser aussi, le dialogue, l’entente, le compromis, en un mot, eh oui, l'amour du prochain?
    Comme le dit si bien Paul. (2)
    En fait, pourquoi, et de façon toute prosaïque, et même commerciale puisque le temps c’est de l’argent, ne pas décider de ne plus justement en perdre, du temps?
    Parce qu'en fin de compte, c'est bien le but que poursuivent tous nos chefs non?
    Et la mondialisation ne doit-elle donc pas tendre vers ce but ultime de l'Humanité: vivre dans la paix, la prospérité pour tous, la démocratie toutes voiles dehors, c’est-à-dire le gouvernement par le peuple, pour le peuple et tout et tout?
    Le Paradis quoi?
    Alors?
    Ce grand raout? Ces uniques retrouvailles? N'est-ce pas l'occasion ou jamais de s'entendre, pardon, de s'écouter enfin?
    Au nom, justement, de ces sacrées valeurs chrétiennes et humanitaires autour desquelles ils sont tous rassemblés?
    La question a donc été posée.
    Une fois.
    Mais pas plus.
    C'est déjà pas mal.
    Une autre, plus vacharde celle-là et qui touche, on doit le dire, à la religion elle-même.
    On la répercute.
    En entendant tous les commentaires sur l'accession, - certaine de l'avis unanime des fidèles -, du pape au ciel, un confrère, pervers et sournois, s'est demandé ceci: d'abord, comment sait-on qu'il est LA-HAUT?(3) Ou qu'IL va Y aller?
    QUOI????
    Qu’avez-vous dit ?
    Alors là, là!
    C'est la meilleure!
    Quelle honte de dire des choses pareilles !
    Les mots nous manquent pour qualifier l'auteur de cette question assassine.
    Hérétique!
    Blasphémateur!
    Bolchevik!
    Bachi-bouzouk!
    Horrible n'est-il pas?
    Certes, certes. Mais, en conscience, nous nous devions de vous la répercuter. D'autant que cette question, nous aussi nous l'avions posée. Et avant lui alors!
    Enfin, une dernière, qui celle-là n'a pas été posée. Une dernière pour la route vers l'éternité, vous savez celle qui est si longue surtout vers la fin (4): si expédier un brave homme, - ce qu'on ne conteste évidemment pas -, ainsi que tous les bienfaisants de la Terre, vers une adresse encore inconnue, que va-t-il, ou plutôt, qui va-t-il rester sur Terre? Des malfrats?
    Surtout qu’autour de nous, il y en a déjà une sacrée flopée!
    Et puis, pourquoi les envoyer ailleurs alors que la Terre, en elle-même, est un vrai paradis, ah, si l’on excepte bien sûr, toutes les cochoncetés, turpitudes et autres agressions que l'Homme fait subir à la planète et à ses semblables?
    La Terre, nous, on aime beaucoup. C'est les horreurs humaines qu'on supporte pas.
    Mais alors, le Dieu des nations dites chrétiennes serait-il incapable de changer quoi que ce soit à quelque chose que, d'évidence, il avait fabriqué parfait? On parle de la Terre bien sûr. Où l'Homme avait été installé pour être heureux éternellement?
    Dans ce cas, un Dieu incapable, c'est une définition pas très logique de la personne...
    Ouh là là! Vous compliquez tout là !
    Nous?
    Pas du tout. On ne fait que poser des questions, LES questions après tout, que tout le monde se pose ou ne veut plus se poser par manque, éternel, lui aussi, de réponses satisfaisantes.
    Allez. On en reparle encore une fois?
    Bon, bon bon, ne râlez pas comme ça.
    Ca va ça va.
    On ne nous y reprendra plus à vouloir vous éduquer la conscience.
    Gratos en plus.

    (1): Faire rêver le petit peuple: n'est-ce pas la mission sacrée que se sont donnée les medias? Voire quelques hommes politiques qui ne cessent de nous dire que le Paradis est pour demain? Mais seulement, bien entendu, à partir du moment où nous aurons enfin assimilé les vertus du la semaine de 47 heures virgule 5 - ça y est, la loi est passée - payées un euro de l'heure - ça c'est pour bientôt -.
    (2): Pas Jean-Paul, pas l'apôtre non plus, non, Paul on vous dit. Paul Wolfowitz, nouveau président du FMI qui doit apporter le paradis sur Terre vous savez bien allons…
    (3): En fait d’anthropomorphisme et d'ethnocentrisme, on fait pas mieux. Car là-haut, ou là-bas, ou à droite ou à gauche, qu'est-ce que ça veut dire là-haut, depuis qu'on sait que Maoris et aborigènes ne marchent pas la tête en bas et que dans le cosmos, ces références n'existent pas?
    (4): On rend à Pierre ce qui est à Dac.

  • Boum, boum, et re-boum!

    Bernard Darniche, interviewé par un journaliste de France-Inter, regrettait, hier, que les appareils capables d'enregistrer le taux d'imprégnation alcoolique des conducteurs de voiture existaient bien. Hélas, la volonté politique, elle, est absente: rien n'est fait pour contraindre les constructeurs d'autos à les installer à bord des bagnoles.
    Dommage. Les bourrés, habituels ou d'occase sont, par dizaines de milliers oui madame, responsables d'autant de morts, blessés et désastres divers avec, comme unique menace, celle de retraits de permis pour des périodes allant de...quasi rien du tout à quelques années au grand pire. Ils continuent donc à massacrer tranquilles.
    Ce qui fait pas cher la vie humaine.
    Le journaliste aurait pu en rajouter un tantinet au bénéfice de ses auditeurs possiblement victimes.
    Pourquoi ne pas mettre au point, et en place, des détecteurs de fumeurs de joints, et d'utilisateurs de substance tout aussi, et même plus, suspectes?
    Jusques et y compris de malades sous traitement incapacitants? Au sens strict du mot.
    Pourquoi enfin, continuer à fabriquer des bagnoles dont les puissances - et les prix - croissent de façon exponentielle, pérénisant, d'une part, la violence latente qui ne demande qu'à se libérer - et qui le fait à l'occasion avec les dégâts que l'on sait - et, de l'autre, une hémorragie criminelle du pouvoir d'achat consacré, ad vitam aeternam, à un outil qui ne s'arrête jamais de détruire?
    Facteur économique de richesse la voiture?
    Quel ministre, quelle association de consommateurs, se décidera un jour à faire un bilan comparé, chiffré, des avantages et inconvénients.
    D'un côté ce que ça rapporte, de l'autre ce que ça coûte.
    Un bilan comptable tout simplement!