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actualités - Page 27

  • Cannabis: mieux vaut tard?

    Surprise !

    60 millions de consommateurs a fait une découverte !

    Le cannabis est dangereux.

    Si si !

    Vraiment vraiment !

    Déjà depuis la…disons découverte des…disons vertus affriolantes de la plante, c’est-à-dire depuis au bas mot la nuit des temps, le monde savait pourtant bien les avantages et inconvénients de la consommation du haschich, du peyotl, de la coca, ou du qat.

    Et puis, depuis une trentaine d’années, les années libération en tous genres, le débat fait rage pour savoir si ‘’c’est bon ou pas’’.

    Certes, il est vrai que les vertus réelles du THC sont mises à profit dans certaines thérapies sous contrôle évidemment médical.

    Néanmoins, les méfaits de l’usage sont archi connus.

    Mais pourtant pas ou très peu sanctionnés pour l’usager,quasiment jamais pour les gros dealers et vaille que vaille pour les petits à qui il assure, bon an mal an des rentes de 5 à 10.000 euros par mois, de quoi changer de BM tous les trimestres.

    Cela dit, il s’est trouvé des élus pour préconiser la dépénalisation de cette drogue dite douce. Démagogie quand tu les tient…

    Sans oublier les medias qui, surfant non sur la défense du consommateur mais sur celle des modes qui font vendre, louangeaient les usagers, les effets planants et les progrès manifestes que cet usage était censé faire faire à l’esprit humain.

    Il faut dire que depuis nos distingués peintres et poètes, à qui la drogue élégante ou le vulgaire picrate inspirèrent des œuvres couronnées par l’Académie…

    Dommage. Tout le monde semblait avoir oublié qu’il y a deux mille cinq cents ans, au bas mot, les dégâts physiques et mentaux des drogues de cet acabit avaient été stigmatisés par certaines autorités intellectuelles, mais pas politiques, du temps.

    Et ce, entre autres méfaits, au vu des comportements animaux que les drogues induisaient chez les…fans des jeux olympiques d’alors !

    A cette époque bénie des dieux, non seulement les supporters étaient aussi bien élevés, voire distingués, que de nos jours, mais les athlètes aussi purs, désintéressés, honnêtes et réellement amateurs. (1)

    Or donc, ‘’60 millions’’, revue d’Etat de protection des consommateurs, née, il est vrai, dans les années 78-79, vient de découvrir que le cannabis était sept fois plus dangereux que le tabac.

    30 ans après les années ‘’liberté’’ où le débat commença.

    50 ans après que l’usage de drogue dans la vie courante et en particulier dans le monde du travail ou la conduite automobile, ait causé moult catastrophes jamais sanctionnées.

    Et 2.500 après que certains, à Athènes, Sparte et Olympie aient souligné les dangers…

    …Déjà mis en lumière par les constats de leurs ancêtres mille ans auparavant…

    Il était temps !

    Comme on dit, parce qu’on ne trouve rien d’autre à dire, mieux vaut tard que jamais.

     

    (1)’’Délire, grossièreté, obscénités, langage ordurier, comme s’ils étaient sous l’effet de la drogue’’,sont les qualificatifs qu’on retrouve dans la description faite par Dion Chrysostome de l’entrée des supporters de Rhodes dans le stade d’Alexandrie. Etude de Judith Swadding Dans The ancient olympic games. (University of Texas 2000)

  • US vs RUSSIE: guerre froide?

    La guerre est simplement une autre manière de faire de la politique disait le baron von Clausewitz.

    Et la politique une autre manière de faire la guerre non… ?

    Tant l’une et l’autre se ressemblent.

    Russie et Etats-Unis le démontrent, aujourd’hui.

    Suivis avec un bel ensemble et admirant le bel exemple, par la kyrielle de microscopiques, petites et moyennes nations qui rêvent toutes d’avoir tout d’une grande.

    En attendant, ce sont les deux grands qui ont quasiment tout plus le reste.

    Encore que…

    MARXISME CAPITALISME MEME COMBAT

    Souvenez-vous de la guerre froide.

    L’URSS était pas mal isolée, côté énergie en particulier, vu que ses roubles et sa technologie passaient tous en armements et course à l’Espace.

    Alors que les Américains avaient le plus libre accès au pétrole et encerclaient quelque peu les bolcheviks par le biais des nations ‘’libres’’.

    Aujourd’hui, le tableau est carrément inversé.

    Les Russes ont, à la fois, les ressources énergétiques et les moyens de les faire parler fort à la table internationale.

    En premier lieu, pas pour le peuple russe, - qui attendra, il en a l’habitude - mais pour faire chanter les yankees qui faiblissent côté alliés saoudiens dont les 3.000 princes sont menacés par…la démocratisation…

    On peut noter ici, un effet aussi pervers qu’inattendu de la théorie ultralibérale du team bushien, qui n’a pas du tout envie qu’on les prenne au mot du côté de Ryad, vu que cette démocratisation mettrait à mal la belle amitié américano-saoudienne indispensable à l’approvisionnement US.

    Avec en plus la menace ultra religieuse signée Ben Laden.

    Le jour où lui et ses copains mettraient la main sur l’Arabie Saoudite…

    Or donc, les approvisionnements US reposent, en majeure partie sur cette alliance qui s’avère d’une fragilité grandissante.

    Because l’Iran, eh oui, et son amitié grandissante pour Moscou.

    Laquelle amitié se double d’un accès facile des Russes et des Chinois, aux réserves pétrolières iraniennes et d’une collaboration nucléaire qui donne le frisson aux amerlos.

    Moyennant quoi Washington développe une politique d’amitié tous azimuts, pour parer aux coups, y compris ceux que la Chine lui prépare, et qui sont d’autant plus à craindre que la vieille amitié sino-soviétique renaît de ses cendres depuis lors que Russes et Chinois ont troqué leur catéchisme marxiste contre le carnet de chèques.

    Rigolo non ?

    Au beau temps de la guerre froide, le monde se partageait entre liberté et esclavage. Entre démocratie et dictature. Du moins c’était le discours officiel.

    Aujourd’hui est coupé entre ceux qui peuvent compter sur leurs propres réserves énergétiques et ceux qui n’en ont pas.

    Pour faire simple : entre le fric et…le pas de fric. Entre les riches et les pauvres.

    Toutes les combinaisons étant bien sûr possibles dans ce monde si admirablement varié.

    Et toutes les alliances.

    VENDREDI NOIR ?

    Du coup, la puissance US vacille sur ses bases.

    Oh, certes, Wall Street est toujours debout mais des vendredis, il y en a toutes les semaines. Et il suffit de peu de choses pour que le vert, du dollar, vire au noir. Comme en 29…

    Certes aussi, les Etats-Unis disposent de l’armée la plus gigantesque que l’Humanité ait jamais pu imaginer. C’est d’ailleurs à cela qu’on reconnaît une vraie de vraie civilisation.

    Mais l’armée fonctionne au pétrole. Et au fric bien entendu.

    Et là encore, suspense…

    L’exploitation des réserves locales et des environs renchériraient les dépenses, militaires en premier lieu, au point que la situation deviendrait intenable.

    D’autant que demander aux américains de rouler en deudeuche serait hautement impossible vu que le réseau de concessionnaires n’est pas encore en place là-bas et que ces modèles de ‘’natives’’ ne disposent pas de clim. Même en option.

    Par contre, les Russes et les Chinois, eux, se débrouillent déjà fort bien côté technologies avancées, ont des réserves à ne savoir qu’en faire et représentent respectivement deux énormes marchés fort capables de fonctionner ensemble. Avec difficultés certes, mais les uns et les autres ont l’habitude des privations. Surtout 90% d’entre eux.

    Et nous là-dedans ?

    Ben on regarde. Sans même compter les points, vu qu’avec nos problèmes à nous, on a le temps de s’occuper.

    Conclusion : après la guerre chaude, la guerre froide, après la guerre froide, la guerre économique, après la guerre économique…

    Eh bien on peut tenter une nouvelle guerre chaude pour voir, comme ‘’t’aar ta gueule à la sortie’’, qui c’est le plus fort, qui c’est qui va gagner.

    Et puis, une fois fini, on n’aura plus qu’à recommencer.

    S’il reste encore des combattants.

    6.000 ans de civilisation pour un tel résultat ?

    Spectaculaire n’est-il pas ?

  • Eau rare, CO2: entre vol et mensonge (bis)

    Vols, mensonges, mensonges, vols. On y nage en plein ces temps-ci.

    Si tant est qu’en d’autres temps on nage dans autre chose…

    En particulier au travers des statistiques en général et de celles concernant les pénuries diverses et horribles en particulier, et dont les seuls responsables sont ceux qui en profitent et non ceux qui les supportent et à qui, pourtant, l’on voudrait faire porter le chapeau.

    Ainsi de cette histoire d’eau.

    Et on nous couine de ne pas trop laver nos bagnoles, de ne pas tirer trop souvent la chasse, voire d’y mettre une brique puisque c’est toujours ça de gagné, de ne pas se laver trop souvent (malgré ‘’les odeurs’’ comme disait un incertain homme politique), de ne pas trop arroser ses rosiers, bref, et que je te vous couine donc, que c’est vous les malfaisants qui êtes la cause que ces malheureux industriels de la flotte sont obligés d’augmenter le prix du mètre cube à leur corps défendant.

    Et qu’il faudra vous y faire puisque l’eau, cette merveille unique de notre si fragile planète bleue, ces braves industriels la défendent car elle est de plus en plus rare et que vous êtes, vous les malfaisants, de plus en plus nombreux.

    Et gourmands, ce qui ne nous étonne pas.

    Donc, vous qui grouillez, il faudra aussi vite le faire ( se grouiller) pour, une, préparer votre portefeuille, deux, faire des économies mais pas trop, vu que les industriels susnommés doivent vivre les pauvres.

    UN KILO DE VIANDE POUR 100 M3

    A cet égard, les medias de mon cœur évitent surtout de dire que si vous êtes des soiffards invétérés, il y a salement plus soiffards que vous.

    Ainsi, pour faire pousser un vulgaire kilo de riz il faut…environ 4.000 litres d’eau. Responsables : les producteurs et les marchands…mais c’est vous qui payez.

    Ca vous la coupe non ?

    Nous aussi on doit dire.

    Mais il y a pire.

    Pour un kilo de bidoche de bœuf 100 mètres cube !!!

    Soit, 100.000 litres ou, plus modestement, 10.000 litres d’eau dépensée, soyons clair, gaspillée, pour le steak franchouillard de cent grammes.

    Sans les frites pour qui il en faut aussi.

    Responsables : les éleveurs et la grande distribution…et vous en fin de chaîne, alimentaire c’est le cas de la dire.

    Plus croquignolet encore.

    Comme il faut environ 400 tonnes d’eau pour fabriquer une voiture (1), ça équivaut à …4 kilos de viande de vache pas folle mais qui nous en donne tout de même le tournis.

    L’herbivore moyen à deux pattes, le végétarien comme on dit, a sinon tout à fait raison, du moins des raisons et des bonnes de l’être non ?

    Quant aux golfs, à 20 litres par mètres carré d’herbe verte à faire saliver les golfeurs distingués…vous voyez un peu ce que ça donne pour un terrain moyen de 20 hectares…

    Dans les 4 millions de litres…tous les deux jours au moins en été et durant deux à trois mois…De quoi alimenter largement une ville de 20.000 habitants à raison de 200 litres par personne et par jour.

    Passons sur les besoins des grosses industries et des papeteries par exemple à propos de quoi les pieux journalistes évitent soigneusement les sujets qui fâchent.

    Du genre 800 tonnes d’eau et quelques hectares de forêts pour sortir un numéro de journal, malgré le recyclage qu’il faut, de toutes manières et mathématiquement, arrêter en bout de course.

    Bon.

    A force de vous dire que c’est vous la cause de la pénurie d’eau, vous serez donc mis en conditions, donc convaincus (quel joli mot) qu’il faut à la fois vous restreindre et casquer toujours plus .

    Pénurie d’eau ? L’eau est rare ?

    Excellente nouvelle.

    Pour qui ?

    Pour, entre autres, les ‘’trois sœurs’’, les trois plus groses sociétés du genre sur les quatre mondiales, Véolia ex-Vivendi Générale des Eaux, Ondéo filiale de Suez Lyonnaise des Eaux et Saur Bouygues qui vont ainsi, bien plus aisément avec de mirifiques arguments protectionnistes environnementaux, faire grimper encore et toujours le prix du mètre cube.

    CARAVANSERAIL DE BRIGANDS

    Et le CO2 direz-vous ?

    Eh bien, rappelons en préalable, qu’il n’y a que les analphabètes, les ignorants et les crétins qui jappent haro sur les 4X4, en ignorant totalement et par exemple qu’un 2, 2 litres Diesel, rejette 50% de CO2 DE MOINS, qu’un break essence Mégane de père de famille…Et que tous les Diesel, désormais de moins en moins ‘’crasseux’’ voire plus du tout avec les FAP, en sont là.

    Mais, évidement, le bauf moyen se donne des airs de matamore instruit et écolo à moindre frais. Jusqu’à dégonfler ou crever les pneus des engins avec lesquels il voudrait peut-être bien frimer.

    Ensuite ?

    Pas mal de choses.

    Certes, à essence ou à gas oil, les moteurs rejettent du CO2 mais savez-vous combien exactement ?

    Sur près de 14 milliards de tonnes de CO2 émanant des activités humaines, les centrales électriques (charbon, fuel, gaz) sont responsables pour près de…78% !

    Le reste ?

    Cimenteries : environ 7%. Raffineries (les pétroliers) : 6%. Métallurgie (Mitel, Arcelor et consorts) : 5%. Pétrochimie (Plastiques and co.) : 3%. Divers : moins de 1% ! Divers, DONT, les véhicules automobiles !

    Autrement dit, un pet de lapin !

    Après ça, c’est vous LES responsables.

    Et c’est vous qui payez l’addition sous forme de taxes aux plus polluants, vignettes dissuasives, primes aux véhicules à gaz dérisoires ou jamais données, stations de GPL fantômes, et tarifs à la pompe en augmentation alors que les pétroliers n’ont jamais construit une seule raffinerie depuis trente ans, organisant ainsi une semi pénurie bien contrôlée qui explique la croissance exponentielle de leurs bénéfices nets.

    Alors ?

    Qui vole et qui ment dans ce caravansérail de brigands que les électeurs borgnes et aveugles s’évertuent à confondre avec une démocratie?

    Et les medias là-dedans ?

    Il faut bien des poètes diseurs de bonne aventure et de contes de fées pour nous faire rêver non ?

     

    (1) Source (c’est le cas de le dire ) ATTAC.

  • Le français, Monsieur Seillière et le Président.

    Oh ! Hé ! Nuance.

    Ici, pas de politique pour la droite, la gauche, le centre ou pour quoi que ce soit d’autre.

    On ne fait même pas de pub pour quiconque.

    On dit simplement ce que le geste de notre président nous suscite en fait de premier commentaire.

    Et nous allons vous conter (ou vous compter vous verrez) une petite histoire que n'aurait peut-être pas désavouée Jean de la Fontaine, maître en parler vrai et français, et qui se serait intitulée, Le français, Monsieur Seillière et le Président.
    Or donc, et alors que mossieur Seillière s’exprimait avant-hier en anglais devant l’Europe officielle et politico financière tout entière, Jacques Chirac et la délégation française ont quitté la salle.

    Comme un seul homme.

    Comme un homme en fait!

    Digne de ce nom.

    Eh oui. Vu les orientations pas franchement socialistes du jour, il fallait à la fois un peu de courage, - même si le geste peut être émotionnel et un chouia calculé politico électoralement -, et de grandeur morale pour manifester ainsi sa désapprobation.

    Parce que devant une telle énormité, il n’y avait même pas à discuter. Fut-ce en français.

    Cette langue étrangère vous savez, que mossieur Seillière, baron de son état, mais tout juste d’Empire paraît-il, semble connaître mais uniquement lorsqu’il s’agit de venir obséquieusement quémander des subventions pour le groupe de Wendel.

    Ce qu’il fit durant des années et à hauteur d’une dizaine de milliards de francs, excusez du peu.

    Et ce, alors qu’il en était à pleurer des aides de l’Etat, pour ne pas voir couler son groupe familial, que ses capacités intellectuelles et morales n’avaient, évidemment, pu préserver de la faillite.

    Vous ne pensez tout de même pas qu’il aurait eu le front, la témérité, voire l’inconscience de le faire en vulgaire anglais du commerce.

    C’est du propre tout ça.

    Même pas la fierté de sa langue natale…

    Il est vrai qu’il doit y avoir dans cette langue, des mots difficiles à énoncer, voire à épeler et plus encore à prononcer.

    Comme gratitude déjà, ou décence, voire élégance.

    Mais bof, mieux vaut demander ça à mon cheval.

    Lui, au moins, il a quelques lettres.

    Il sait ce que signifie avoir la reconnaissance du ventre.

    Et méprise l’expression, mordre la main qui le nourrit.

    Dans ma famille et face à ce genre d’attitudes et de personnes, on avait l’habitude de dire que nos ancêtres faisaient partie de ceux qui avaient construit la France.

    Et pas de ceux qui savaient en profiter.

    C’est pour cela qu’on ne se mélangeait pas.

    Après tout il a bien raison en fin de compte ce monsieur qui préfère parler le langage du marché.

    C’est cela l’honnêteté.

    Savoir rester à sa place.

    NE JAMAIS OUBLIER LE 10-35

    Tiens, une bien bonne qui fleure bon la même odeur d’un argent qui paraît il n’en a pas.

    Nous l’avons cueillie dans le dernier numéro de Courrier International de la bouche d’un dénommé Chetan Bhagat, écrivain indien de son état qui fait dire à un des personnages, ‘’répondeur’’ dans un call center de son dernier roman (One night @ the call center) :’’Souvenez-vous avant tout de ceci : le cerveau et le QI d’un américain de 35 ans sont les mêmes que ceux d’un Indien de 10 ans. Les Américains sont idiots, il faut l’accepter. Je ne veux voir personne perdre son sang-froid. N’oubliez jamais la règle du 10-35’’

    Certes, notre sympathique clairvoyant exagère quelque peu. On sait des étasuniens brillants, cultivés, européens ou presque dirons-nous. Néanmoins, la masse des décideurs et profiteurs, même parmi les gagne petit, ne sait guère penser, écrire, voire parler, pour une bonne raison, dont ils ne sont pas tous responsables.

    Dès la naissance, on ne leur apprend qu’à compter.

    En dollars bien sûr.

    Le plus grave est bien que l’Europe s’y soit mise depuis pas mal de temps déjà.

    L’Europe et le reste.

  • OGM, BIO: entre vol et mensonge.

    Bel effort le lobby US des OGM !

    Bel effort et beau résultat ;

    A force de faire les risettes à la Commission de Bruxelles – risettes dont nous n’aurons pas l’insolence de suspecter, de part et d’autre, la gratuité pas plus le désintéressement – les yankees sont parvenus à leurs fins.

    Et ce avec la bénédiction des autorités européennes qui se permettent, en plus, de nous présenter la mesure à la fois comme une solution vertueusement définitive à la famine dans le monde, et une disposition in ne peut plus honnêtement encadrée.

    En effet, aux termes des ultra sévères décisions bruxelloises, les producteurs cultivateurs d’OGM auront, tenez-vous bien, ‘’l’OBLIGATION de se déclarer’’, ils ‘’DEVRONT décompter scrupuleusement les superficies cultivées’’, ‘’seront OBLIGES d’informer à propos de leurs localisations, quantités et surfaces’’, seront CONTRAINTS de se tenir dans les limites à eux assignées, ‘’DEVRONT, encore une fois, et ce pour les fabricants, mentionner, TRES VISIBLEMENT surtout, la teneur en OGM, y compris dans les produits bio…!!

    OGM PLUS BIO

    Bref : OGM d’accord mais dans les règles sinon gare… !

    C’est dire si les consommateurs seront protégés n’est-ce pas ?

    Alors que les Européens, Français en tête, se sont déclarés, depuis une décennie au moins, formellement et définitivement contre, ils sont, aujourd’hui, censés être pour puisque, juré craché, tout cela va te vous être encadré par les autorités européennes.

    Peut-être pas un policier, un gendarme ou un contrôleur derrière chaque producteur, fabricant ou revendeur mais tout comme !

    Ca ne vous pas rire ?

    Nous non plus.

    Devant qui les diffuseurs de ces produits, interdits, théoriquement, de marché il y a encore quelques mois parce suspects, ils sont donc, miraculeusement devenus consommables sans problème aucun puisque ayant reçu l’absolution des hautes autorités morales et expertes de l’Europe.

    Fermez le ban !

    Mieux encore, les OGM en question seront autorisées, certes en petites quantités, mais dans des produits de l’agriculture…biologique !

    Alors qu’ils sont l’antithèse même de tous les principes et toutes les pratiques qui sous-tendent l’agriculture biologique…!

    Résultat très très clair.

    Il y a une dizaine d’années, avait été décidé un moratoire pour permettre de se faire une idée sur les avantages et, surtout, inconvénients de la culture et de l’alimentation avec OGM.

    Le moratoire ne servait d’ailleurs à rien, vu qu’il s’appliquait à la culture extensive et intensive, mais ne concernait pas les produits finis à propos desquels régnait bien plus qu’un flou très artistique. Pas plus, aussi, que les expérimentations dont José Bové et ses potes ont fait les frais.

    Et c’est ainsi que lesdits OGM sont entrés en Europe.

    Par la France.

    Puis, d’atermoiements en arrangements avec le ciel, une petite quantité d’OGM – oh, microscopique quasiment, donc inoffensive bien sûr – a été admise chez nous.

    Une par ci une par là.

    Peu de choses ne somme.

    Et la culture permise, dans les conditions que l’on sait. Avec la taule ferme et maousse à la clef pour les éventuels faucheurs de végétaux, qui se révèleront évidemment très rares vu qu’une fois la loi adoptée, ils seront condamnés d’office et d’avance.

    Alors que, dans le même temps, les paisibles affiliés à la FNSEA, se permettent toutes les fantaisies les plus rugueuses, y compris les armes à la main, sans risquer d’autres sanctions que de sévères remontrances et des amendes dérisoires ou/et jamais payées. Il faut dire, il est vrai, que la FNSEA, aux élections, c’est comme les chasseurs : ça compte …

    Les OGM donc ?

    Eh bien aujourd’hui ça y est. World Co. , Dupont de Nemours et ses amis pourront sabler le champagne.

    La vilaine Europe ne voulait pas s’ouvrir aux avances de son soupirant séducteur et souteneur amerlo ? C’est terminé.

    Elle a, enfin, compris qu’il fallait bien venir au secours des damnés de la Terre, des forçats de la faim comme dit la chanson.

    Réussite par le vol et le mensonge que tout cela ?

    Vous plaisantez.

    Juste des mesures humanitaires, certes dérangeantes mais indispensables, vitales pour l’humanité, cornaquées par le protecteur des pauvres, des démocraties en un mot de la planète entière.

    Et la bio là-dedans ?

    Ben justement. Avec tous ces OGM qui désormais se baladeront très officiellement dans la nature qui ne connaît pas plus de frontières que le nuage de Tchernobyl ne connaissait de limites, la bio va, très vite, disparaître.

    Et les pratiques traditionnelles avec elle.

    Jachères, rotation de cultures, engrais et traitement naturels, alternances de productions, respect des saisons, semences gratuites…fini tout ça, nous ne sommes plus au Moyen Age.

    Nous vivons à l’heure américaine.

    MANGEZ : A VOTRE SANTE !

    Et puis s’il était nécessaire de trouver d’autres preuves de l’assassinat programmé de la culture bio, il suffirait de lire le dernier numéro du ‘’Canard Enchaîné’’ qui nous apprend qu’à leur salon annuel du MEDEC, les médecins ont invité…la tribu des producteurs d’…alicaments, susceptibles de résoudre, comme des médicaments vrais, mais avec combien de plaisir (1) en plus, les problèmes de santé de nos concitoyens.

    Vous avez du cholestérol, souffrez d’obésité, du diabète ou d’insomnies, votre système immunitaire demande à être amélioré ?

    Pas de problème : il vous suffit de manger des produits usuels bien gras, bien sucrés, bien protéinés, bien mélangés de toutes sortes d’ingrédients miraculeux mais totalement sécurisés puisque étudiés, allégés, équilibrés et garantis bien sûr, par une flopée de techniciens, experts et spécialistes salariés par les marques elles-mêmes !

    Ca ne sort pas de la maison et ils connaissent mieux que quiconque les produits qu’ils contribuent à fabriquer eux-mêmes non ?

    Toutes les marques vendant leurs salades habituelles à grand renfort de slogans publicitaires payés par les consommateurs évidemment, seront présentes. LU, Milka, Gervais, Kellog, Chambourcy et on en passe.

    Jusqu’à Mac Do lui-même qui, en plus, planchait pour apprendre aux… médecins nutritionnistes, comment équilibrer les repas !

    Comme on sait par avance, que l’action bienfaisante la plus certaine de ces produits est de remplir les poches de leurs auteurs et diffuseurs, on voit, par contre, imaginer les dégâts prévisibles, vu que les consommateurs risquent d’augmenter leur consommation en croyant ferme aux balivernes.

    Malade ? Pas de problème : mangez des alicaments et vous serez en bonne santé. Et plus vous en mangerez n’est-ce pas… ?

    Mais qu’on se rassure tout de même : la Sécu prendra en charge.

    Privatiser les gains et collectiviser les pertes, fonctionne fort bien depuis des siècles que l’ultralibéralisme existe.

    Alors ?

    Dans toutes ces joyeuses histoires pas très propres, qui vole, qui est volé ? Qui ment, qui est grugé ?

    Au fait, et nos élus démocratiques là-dedans ?

     

    (1)Pour les fabricants.