Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

actualités - Page 40

  • Le rap pour ''sauver' les banlieues.

    Non le rap n’incite pas à la violence.

    Non le rap n’emploie pas de gros mots.

    Non le rap n’incite pas au sexisme.

    Non le rap n’est pas destructeur.

    Il construit.

    Il forme des individus citoyens.

    Il respecte les principes républicains.

    Il incite au respect voire à la glorification de la femme.

    Il pousse à l’amour du prochain.

    Il….

    Bon, ça vous fait rire tout çà ?

    Nous pas.

    A VOMIR

    On en a entendu de drôles et des moins drôles ces jours-ci des plaidoyers, souvent pro domo bien sûr, de la part des chanteurs ou…compositeurs, si l’on ose ce terme bien convenable, qui prennent la défense des…chansons, si l’on ose bis, du genre, excusez du peu, ‘’sodomisez la France, cette salope, niquez la ‘’etc, etc.

    On arrête pour ne pas vomir.

    Vomir ?

    On vous le concède, c’est une réac de réac.

    Mais en-dehors de tout ça, à qui allez vous faire croire que chanter, hurler, brailler, tout au long des jours de semblables exhortations - et il y en a, si possible, de pire, - va inciter les ‘’jeuns’ ‘’ à se comporter en citoyens, voire, simplement, en humains ?

    A qui voulez vous faire croire, comme l’a dit un inspiré, prudent celui-là, que la musique en question n’était ‘’qu’un appel à l’aide, un avertissement que la situation était grave dans les banlieues’’ ?

    Sous prétexte qu’avant les banlieues, le rap existait et qu’il disait quasiment les mêmes choses ?

    A qui ferez-vous avaler que ces machins-là ne sont dits, et à prendre, qu’au deuxième, troisième et nième degré ?

    Et que c'était un humour amical bien compris à ceux qui l'écoutent à longueur de jours et de nuits? 

    Car ceux-là même, dont les rapeurs déplorent le manque d’éducation par la faute…des autres et surtout pas de leurs parents, ne sont-ils pas, justement, les premiers influençables par les appels à la casse, à l’incendie, au viol, au meurtre ?

    Avancez ce genre d’arguments et de justifications devant un cheval de bois et il vous balancera une sacrée ruade dans les gencives…

    Le plus énorme est bien que de grandes âmes, parmi les medias bien sûr, voire dans le corps dit artistique et même politique, se chargent d’en rajouter, d'innocenter.

    N’a-t-on pas vu même notre glorieux Besancenot contestataire, par ailleurs fort sympa car clairvoyant sur les maux dont souffre notre Système, aller se fourvoyer à soutenir la légitimité des chants pousse au viol ?

    PAS BETES, MECHANTS

    Laxisme ?

    Aveuglement ?

    Dinguerie complète ?

    Bêtes ou méchants ces bonnes consciences droits de l’hommistes ?

    Que non…

    Pas bêtes allez, en tous cas pour tout ce qui touche à leurs propres intérêts. A leur escarcelle disons le mot même s’il dérange. A leur audimat. A leur public. A leurs tirages...surtout s'ils dégringolent.

    Pas bêtes donc, par contre, méchants, ça oui!

    Envolés les principes républicains pourtant bien affichés en bandoulière !

    Disparus les notions de respect des autres à défaut de soi même, de devoirs du citoyen, de simple humanité…

    Et ça n’est pas fini !

    On s’attend à un jugement terrifiant ?

    Vous rigolez non ?
    Libé, le Nouvel Obs, l’Huma, le Canard Enchaîné vont y aller soit de leur leçon de morale humaniste, soit, plutôt, d’une réserve prudente.
    Eh oui, il faut savoir mettre la pédale douce de temps à autres…quand les couleuvres sont trop grosses.
    Une peine de quoi, en fait ?
    Un mois avec sursis ?
    48 heures de travaux d’intérêt général ?

    Pourquoi pas, à enseigner un rap, plus convenable, dans les banlieues? 
    Quoi encore?
    Les félicitations du jury avec les applaudissements des foules banlieusardes venues réconforter les malheureux dans un tribunal qui ne pourra contenir ni leurs vociférations indignées, ni les foules elles-mêmes dont la présence se justifiera, bien entendu, par leur désir de respecter et de soutenir la justice de leur pays ?
    Etonnez-vous, après cela, des 60 et quelques pour cent de Français qui approuvent la prolongation de l’état d’urgence.

    Qui les protègera des menaces d’incendies de voiture, de coups, de lynchages, de mort?

    90 DE MOYENNE

    Le laxisme ambiant n’épargne personne.

    On est totalement abasourdis d’apprendre que, après la tempête banlieusarde, le calme est revenu dès lors qu’on ne compte ‘’que’’ 90 voitures brûlées par nuit, soit la ‘’moyenne normale’ ?

    Et les 90 pékins qui ne pourront pas, aujourd’hui, aller au boulot ?

    Ou qui se feront engueuler par leur patron qui ne ‘’voudra pas le savoir’’ ?

    Qui manqueront le rendez-vous à l’ANPE ou pour un emploi qu’ils n'auront pas?

    Ou qui ne pourront plus faire leurs courses durant un voire des mois car leur bagnole poubelle seule leur permettait de se déplacer vu qu’à leur âge, n’est-ce pas, avec leur phlébite ou leurs rhumatismes ou leur coeur fatigué ?

    Parce que la religion qui dit respecter les vieux hein...? 

    Et ceux qui seront emmouscaillés durant des mois pour emmener leurs mouflets à l’école ?

    Ben tiens, au fait, ils n’auront qu’à faire comme ce ‘’jeun’ ‘’, à Marseille, qui n’a rien trouvé de mieux, pour cause de grève des transports, que de…voler une bagnole pour conduire son gosse à l’école mais qui…’’allait juste la rendre’’ après, a-t-il dit aux policiers qui l’avaient alpagué.

    Ils n’auront qu’à faire pareil. D’autant que le ‘’Canard Enchaîné’’, si prompt à évoquer le respect des droits du petit peuple et des citoyens et qui évoque cette ahurissante histoire, a carrément pris le parti du ‘’p’ti jeun’ ‘’ en question en brocardant les policiers qui avaient eu l’audace d’arrêter le coupable ! Quelle honte d'arrêter un voleur n'est-ce pas?

    Quand un medium pareil, pourtant si efficace dans sa chasse aux mécréants de tous niveaux et surtout de haut vol, en arrive, en dégringole à ce niveau, c’est vraiment le moment de courir tous aux abris !

    Vous avez dit laxisme ?

    Nous dirons plutôt complicité.

    Et même complicité intéressée.

    Dites voir, qui absout le crime sinon les criminels ?

    Scandaleux raccourci ?

    Prouvez nous le contraire !

    ET EN SUISSE ?

    Oh certes, le laxisme du Système, lui aussi, est visible, aveuglant.

    Le problème de l’immigration ne l’a jamais été.

    Du moins, il a suffi, durant des décennies, d’adopter la politique du chien crevé au fil de l’eau pour le ‘’résoudre’’.

    Politique de la poussière cachée sous le coin du tapis.

    Ou de l’autruche, au choix.

    On ne le voit pas, donc le problème n’existe pas.

    Jusqu’au jour où…

    Une solution à la citoyenneté manquée ?

    Regardez un peu en Suisse.

    Pour devenir Hélvète, c’est le parcours du combattant.

    Cours du soir, histoire, géo, langues, bref, montrer patte blanche avant.

    En France, c’est genre Italie d’il y a vingt ans.

    Comme les lycéens là-bas, en avaient marre de bosser et le faisaient savoir, on a décidé de leur donner à tous la moyenne.

    Tous bacheliers !

    Chouette non ?

    En France ?

    En naissant on devient Français.

    Et aux Etats-Unis ?

    Et, pourquoi pas, en Arabie Saoudite, dans les Emirats, voire au Maroc, ou en Algérie ?

    Tiens, au fait, dans ce pays, il y a quelques années, il y eut une révolte, à moindre échelle certes, mais similaire à la nôtre, voitures brûlées, bagarres, casses divers.

    Il y en a eu une.

    Pas deux.

    Vu ?

     

  • Star Wars: attention, escroquerie!

    Attention attention !

    Faites gaffe !

    N’achetez surtout pas le DVD collector Star Wars dernier sorti. La vengeance des Siths.

    Aïe ?

    Trop tard ?

    Tant pis pour vous mon pôvre !

    Nous aussi on a été couillonnés !

    Pourquoi donc ?

    RESUCEE

    Ben, tout d’abord et en premier lieu, tout le film n’est qu’une vague resucée de tous les machins déjà vus.

    Oh ! Eh !

    On a le droit de ne pas aimer non ?

    Et puis Lucas, aux manières d’escroc - on va vous expliquer pourquoi plus loin - nous avait trop habitués à vivre dans l’incroyable. Désormais, c’est du cuit, recuit, vu et revu.

    Bagarres à la mitrailleuse laser intergalactique, R2D2 qui se foule pas trop, sûrement qu’il fatigue avec l’âge intersidéral, 6PO qui, lui, ne fout plus rien du tout, Padmé qui fait de la figuration, Anakin qui devient moche et méchant par un artifice qu’on voyait gros comme un volcan à des kilomètres, comme si tout le film était construit là-dessus.

    En fait c’est comme ça qu’il fonctionne.

    Tout le monde attendant de savoir comment le gentil mouflet devenu un tantinet ado qui se la joue des épisodes suivants, en est arrivé à devenir le mOOOOooonstrueux Black Médor, tout l’épisode tend vers cette explication.

    Le reste n’est que broutille et pataquès galacto produits laitiers vos amis pour la vie et bouillie pour les chats.

    Bon…

    Justement, on ne va pas en faire un fromage.

    On savait tout de même un peu à quoi s’attendre.

    STAR WARS ESCROC !

    Par contre, deuxièmement et là où çà ne va plus du tout, c’est dans les manières d’escroc dans lesquelles s’aventure désormais l’ami George Lucas.

    Vous savez quoi ?

    Le DVD2, bonus comme ça s’appelle, il est ENTIEREMENT en américain !

    Impossible de traduire.

    Même pas prévu sur le listing des fonctions.

    Voili voilou !

    Et si vous avez le front de ne parler que votre langue natale, eh bien cher esclave acheteur des produits US, vous avez intérêt à apprendre dare-dare l’amerlo.

    Consignes George...Lucas, kif kif consignes George…Bush.

    Dans sa conquête du monde, le président de Lucas Films rejoint vite fait le président de son pays.

    Ce n’est plus Star Wars, c’est Star’s War.

    La guerre des deux si brillantes étoiles que sont George Deubeliou et George Lucas.

    Qui non contentes de conquérir le monde par leurs pratiques impérialistes, se mettent, désormais, et du moins pour Lucas, à user de manières qui relèvent, très exactement, de l’escroquerie.

    Ce qui est, d’ailleurs, sanctionné par les lois, françaises bien sûr où la démocratie a le mauvais goût de fonctionner encore, fut-ce vaguement.

    En effet, notre loi à nous dit qu’un produit étranger doit comporter un mode d’emploi en Français.

    Donc, répréhensible le Bonus.

    Et puis, en plus, si les langues figurent bien sur le carton du DVD du film, cette maligne nuance ne figure pas sur la jaquette du DVD du bonus. Histoire de mieux couillonner l’acheteur qui achète le tout sans y prendre vraiment garde et en se fiant à l’emballage rédigé, lui, en français.

    Non seulement escroc mais menteur.

    Pas mal non ?

    On se doute tout de même que la Direction Générale de Répression de Fraudes ne va pas beaucoup se bouger.

    Pensez !

    S’il faut s’attaquer à un pareil morceau. Et américains en plus !

    En tous cas, faite passer le message : ne pas acheter le collector. Le DVD du film suffit bien.

    A moins que vous ne sachiez bien parler non pas l’anglais mais l’américain, en plus (bis).

    Et puis au lieu de 25 euros, vous en payerez cinq de moins.

    C’est autant que les yankees n’auront pas.

  • Outreau: et la responsabilité?

    L’on aura bientôt fini de parler de la lamentable, pour ne pas dire criminelle affaire d’Outreau.

    L’actualité vous comprenez…

    Il faut passer à autre chose…

    Mais l’on n’aura jamais, mais alors jamais, fini de comptabiliser les dégâts quelle aura causés.

    Dire dégâts est bien faible.

    Vies d’adultes et d’enfants détruites, familles démolies, séquelles qui dureront jusqu’à la mort pour certains.

    Et pendant ce temps, de cette affaire, le bon juge et le système entier qui auront provoqué cette catastrophe, sortiront indemnes.

    Alors que pour un PV impayé, il est possible de vous faire vendre votre maison, voire de vous expédier en taule…

    Pas mal non ?

    CASSEUR PAYEUR ?

    Vous avez dit justice ?

    Vous avez dit démocratie ?

    Vous avez dit liberté, égalité, fraternité ?

    Vous avez dit représentativité du corps législatif ?

    Vous avez dit sécurité ?

    Vous avez dit légitimité de la majorité en place ?

    Vous avez dit vertu et grandes âmes de l’opposition ?

    Qui donc, parmi tous ces gens-là a pris la parole pour non seulement condamner, réclamer à cor et à cris des sanctions exemplaires, mais avant tout pour compatir et demander, au moins, tout un tas de cellules de soutien psychologiques si promptes à se constituer pour un accident de car ou une bonbonne de gaz explosive ?

    Et qui braillera jusqu’à plus soif afin que les dédommagements indispensables soient alloués, quand bien même l’argent ne pourra pas tout faire, et en tous cas pas effacer les blessures profondes infligées à des innocents ?

    Personne ?

    Car si indemnités il y aura, et encore va-t-il falloir savoir combien et beaucoup de patience pour les attendre, elles ne seront jamais calculées pour les séquelles qui, elles, ne manqueront pas de se manifester jusqu’à la fin des temps.

    Et l’Etat là-dedans ?

    Et la fameuse loi casseur-payeur ?

    Tout cela pour dire que si la démocratie nous paraît, du moins dans la bouche de ses pronateurs, une merveille sortie toute propre et vertueuse des convulsions des révolutions successives et des siècles de bonnes idées et de mauvaises mises en pratique, elle n’en a pas moins gagné sa stabilité sur les montagnes de cadavres d’innocents.

    Et sur les erreurs judiciaires, les lois scélérates, les mots d’ordre menteurs, les programmes rideaux de fumée, les effets d’annonces, les réformes bidons, les avancées sur place, les nouveautés resucées, les promesses non tenues, le social vitrine, les grandes idées catastrophiques, les grandes idées sans lendemain et les décisions qui se révèlent catastrophiques au fil des années…

    Et on en passe…

    Seule certitude dans tous ce galimatias : l’impunité absolue de tous les décideurs.

    Les dégâts ?

    De toutes manières ils seront toujours payés par les contribuables.

    Etonnez-vous, après cela, que le sentiment d’irresponsabilité totale, privilège des puissants, devienne désormais l’apanage du petit peuple !

  • Banlieues: pauvres parents!

    Dans la série des causes, et elle est longue, de l’explosion que l’on sait, la responsabilité parentale a été évoquée.

    Tout juste évoquée, du bout des lèvres.

    Il ne faut pas irriter.

    Et moins encore se montrer injuste.

    Voire insultant, voyons…

    D’accord, d’accord !

    Désormais et pour être à la monde, dans le pays des Droits de l’Homme, l’on ne saurait plus parler des devoirs qui sont censés aller avec.

    Mais, pensez tout de même à ce qu’il peut en être du Code Pénal.

    POUR BONNE CONDUITE…

    En effet, si, aux temps disons, carrément médiévaux, l’incendie volontaire était considéré comme un crime, passible sinon de la peine de mort du moins des peines de prison les plus lourdes, il ne faut guère compter aujourd’hui, pour ‘’punir’’ les incendiaires, que sur des peines de quelques mois, voire, au grand maximum, deux à trois années de prison.

    ‘’Effectuées’’ en moitié moins de temps pour…bonne conduite.

    Si donc, le crime, et le crime d’enfants ou quasiment, est rangé désormais dans le placard aux grosses bêtises, comment oserait-on donc parler de l’innocent manque à leurs devoirs élémentaires, des parents qui au mieux, se disent désarmés, et au pire, sont constitués en clubs toujours prêts à aller menacer, voire casser, dans les cours de justice, au cas où cette dernière oserait se permettrait de simplement, appliquer la loi en sanctionnant des coupables ?

    Comme les coupables sont, aujourd’hui, tous des innocents…

    VOUS AVEZ DIT MORALE ?

    Des parents responsables de leurs enfants de zéro à 18 ans ?

    Vous rigolez non ?

    Certes, la majorité légale et républicaine est fixée à cet âge, ce qui signifierait, si l’on tente de raisonner un peu, que jusqu’à cette limite, lesdits parents sont responsables devant la loi et leurs concitoyens non ?

    Mais, c’est vrai, dans la mesure où ces deux notions signifient encore quelque chose, dans un pays où citoyenneté, morale (1), règlements, lois, voire Constitution seront bientôt absents du dictionnaire.

    C’est vrai aussi, les chiffres de ventes et de tirages de la version indigène de cet ouvrage, la nôtre, seront bientôt proches du zéro absolu, alors…

    Il est également vrai que la fameuse Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, elle-même, n’a même pas eu l’honneur d’être encore traduit en verlan.

    La conclusion de cet état de choses est vite trouvée.

    Si vivre en république signifie que tous les parents peuvent, par la voix et l’exemple, enseigner à leur enfants qu’ils sont en droit de confisquer, chacun à leur seul usage ce que Liberté, Egalité, Fraternité peuvent et doivent leur fournir, il ne faut plus guère s’étonner de constater que pour ‘’avoir leurs droits’’, les jeunes et les enfants caillassent, détruisent, brûlent, et tuent (2), au nom, bien sûr, de la Liberté, de l’Egalité et de la Fraternité.

    CORVEE DE LATRINES

    Aux temps carrément médiévaux, où figuraient au programme scolaire quotidien, un cours de morale et un d’instruction civique, les enseignants ajoutaient, voire compensaient, l’éducation parentale ou ses rares manques, afin de faire des enfants des citoyens.

    Aux mêmes temps médiévaux, le Service National, dont d’ailleurs, nous ne préconisons ni n’apprécions nullement le côté militaire, apprenait au moins à tous les Français à vivre ensemble en les mettant sur un pied d’égalité face aux corvées de latrines, de peluches ou de balayage de la cour de la caserne.

    Inutile, ringard, humiliant ?

    Probablement un peu tout cela mais au moins, l’on y apprenait un peu d’humilité et de véritable citoyenneté permettant de vivre ensemble.

    Las ! C’était bien avant que la Coopération, puis le Service Civil, ne permettent le développement du sport de l’esquive, en privilégiant les classes nanties dont les rejetons monopolisèrent vite la majorité des meilleures planques.

    Un nouveau service civil de nouveau ?

    Pas bête mais, dommage, fondé sur le seul volontariat.

    S’il sera utile pour lesdits volontaires, ils risquent de ne pas être légion.

    Il ne tentera guère avec ses 500 et quelques euros par mois.

    Il est plus commode de faire simplement le guet au bénéfice des dealers des banlieues.

    A dix douze ans, cela rapporte entre 1.000 à 2.000 euros par mois.

    Pour les dealers eux-mêmes, on multiplie par dix…

    Quant à l’école des pauvres parents, si malheureux évidemment puisque, paraît-il et comme c’est curieux, ils ne savent absolument rien de par leur éducation ou leurs croyances, des devoirs attachés à leur statut, les crédits pour la mettre en place n’ont pas encore été débloqués.

    Ni même promis.

    Et encore moins annoncés.

    Il suffira donc, et une nième fois, d’en appeler à la raison.

    A l’éthique, pourquoi pas…

     

    (1) : Comme le terme morale donne des boutons, l’on a inventé le terme éthique. Aussi…étique qu’élastique d’ailleurs. Puisqu’il varie avec l’opinion de ceux qui la définissent, et puisqu’il s’agit, de morale…excusez le terme, judéo-chrétienne, voire chrétienne tout court ! Abominable donc !

    (2) : En tout et pour tout dans les gazettes, 6 articles sur le malheureux battu à mort, pour lui voler son appareil photos. Et ce en toute impunité ou quasiment : peine réellement effectuée à prévoir, deux à trois ans fermes et on n’en parlera plus. Et les tueurs, il n’y a pas d’autres mots, y gagneront, en plus, de belles auréoles. Quant aux pleurs officiels, rien…

  • Gouverner: ensemble?

    Ca fonctionne !

    Et ça fonctionne même fort correctement !

    Ou quasiment !

    En tous cas c’est en bonne voie !

    Et qu’est-ce qui fonctionne de façon aussi satisfaisante ?

    Eh bien l’alliance, la Grande, celle que les allemands attendent depuis les dernières élections qui leur ont permis de dire aux deux candidats ce qu’ils avaient envie de leur faire comprendre depuis des décennies, voire depuis quelques petits siècles.

    A savoir que les électeurs attendent de leurs élites, ou supposées telles, qu’elles fassent taire leurs querelles partisanes et se mettent au boulot sans perdre de temps à se livrer des batailles médiévales.

    Querelles de partis mais aussi intestines, car les représentants du peuple, s’ils se disent différents, de droite ou de gauche, pour le peuple ou contre lui, ne le sont pas vraiment.

    Mais bof ! Ce que les Allemands attendaient, a fini par se produire.

    JE DE DUPE ET SE DONNER LA MAIN

    Les opposants d’hier, et qui le sont évidemment toujours quelque part, ont décidé de se donner la main, et pas sur la figure pour une fois, afin de diriger le pays en tâchant de le faire pour le plus grand bien de la totalité ou quasi-totalité des électeurs.

    N’était-ce pas plus simple ?

    Certes, en sous main, le jeu de dupe demeure.

    A la moindre occasion, la bagarre risque de repartir, en une crise de politique, de régime, de circonstances voire de gouvernement.

    Néanmoins, les oppositions, réelles dans le passé, se sont édulcorées.

    Malgré leurs apparences diverses, voire opposées, les élites de droite et de gauche roulent désormais pour les mêmes maîtres.

    Ces derniers n’ayant qu’une seule et unique caractéristique connue à ce jour, l’argent, élus CDU et SPD savent bien à qui il faut obéir, de subtiles nuances constituant seules leurs différences.

    Le jeu n’est pas nouveau ni exclusivement allemand.

    La mondialisation nous l’a fait nettement comprendre : le profit menant le monde, et le Mur n’existant plus, les élites de tous bords sont bien obligées d’aller manger dans la même gamelle.

    Et de diriger pour le plus grand bien du capital roi, fut-ce avec des accents populaires ou populistes, afin de ratisser aussi large que possible pour son propre camp.

    La raison profonde de cette bi-polarisation?

    Simplement qu’elles ont fini par comprendre, premièrement, que le pouvoir partagé en deux était plus juteux que dispersé à plusieurs.

    Deuxièmement, qu’à deux ou un seul, on éliminait la pagaille et les pertes de temps pour, justement, aller manger.

    Certes, le bon peuple y gagnera aussi.

    Au prix de quelques ‘’petits’’ sacrifices. Comme l’augmentation immédiate de la TVA allemande.

    Mais le bon peuple est habitué à payer les dégâts faits par ses dirigeants.

    ECONOMIE DE PERSONNELS

    Il est vrai qu’adopter une ligne de conduite qui plaira au capital, sans trop déplaire aux électeurs, relève de la résolution de la quadrature du cercle.

    Mais l’on peut faire confiance aux capacités de contorsionnistes des élites qui trouveront toujours un moyen pour faire avaler aux électeurs les couleuvres les plus impressionnantes.

    Jusques et y compris, en leur soulignant que la route du paradis est désormais ouverte, puisque droite et gauche ont enfin noué cette alliance tant souhaitée par eux.

    Au fait, et chez nous ?

    Entre les querelles PS contre PS, gauche contre extrême gauche, UMP contre UDF, droite contre gauche et centre contre droite en passant par les scrupules centre droit contre centre gauche, le parlementarisme exacerbé des 2ième, 3ième et autres 4ième républiques, semble bien avoir de beaux jours devant lui.

    Et les français d’attendre que leurs représentants veuillent bien se mettre à leur tour à réfléchir aux possibilités de mieux diriger le pays à l’aide d’une grande coalition.

    Comme celle de messieurs dames Schröder et Merkel.

    La France serait-elle vraiment mieux dirigée ?

    Au moins y gagnerait-on du temps et probablement de l’argent, vu que, comme dans les entreprises exemplaires en matière d’économies, le travail pouvant être fait par deux fois moins de députés, on ne voit pas pourquoi l’on se priverait des vertus d’une bonne économie de personnels.

    Si cela marche si bien ailleurs, pourquoi pas à la Chambre ?

    Chiche ?

    Cela n’a rien à voir avec de la basse politique.

    C’est juste de l’économie ménagère...et tout à fait conforme à l'esprit entrepreneurial vanté par nos mondialistes et altermondialistes, nos libéraux, nos écologistes, notre Médef, nos ultralibéraux, bref, avec l'unanimité de nos dirigeants, théoriciens et praticiens au service de la rentabilité et de la lutte contre le gaspillage afin de faire le bien de tous.