Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

actualités - Page 42

  • Banlieues: laxisme sémantique

    Laxisme ?

    A tous les niveaux.

    A commencer par celui des medias, maîtres à penser du petit peuple et porte paroles et miroir électoral des élites.

    Ca commence par la sémantique.

    Les expressions ‘’nettoyer au Karcher’’ et la ‘’racaille’’ s’adressaient-ils aux immigrés ?

    Grotesque !

    Comment imaginer, de la part de quelqu’un désireux, disent les medias, de ‘’faire des voix’’, qu’il puisse penser un instant que stigmatiser la totalité des populations concernées pouvait lui attirer les votes desdites populations ?

    Idem pour la ‘’racaille’’.

    Il faudrait être complètement stupide, ou évidemment pervers, pour prêter au ministre concerné l’intention de gagner des suffrages en insultant ceux-là mêmes qu’il désire gagner.

    De quoi se poser bien des questions sur les intentions, bien dissimulées, de tous ceux qui ont interprété de cette manière ce langage ministériel.

    D’ailleurs, ces termes qui, évidemment, s’adressaient directement aux seules minorités banlieusardes, coupables des désordres que l’on sait, n’ont ‘’explosé’’ qu’à la faveur de la mort des deux adolescents dans le transformateur.

    Que l’on ne s’y trompe pas.

    Nous ne prenons pas ici la défense de quiconque.

    Mais ces procès d’intention masquent, mal, une pratique médiatique de perversion des mots et principes, systématiquement détournés de leurs sens premiers.

    Ce qui génère une confusion et un laxisme généralisés dans la perception globale de notre société. Et dans la pratique de la vie sociale.

    INNOCENTER LE CRIME

    Ainsi, du terme incendiaire.

    Si on n’hésite pas à l’employer pour les pyromanes forestiers, on l’évite aujourd’hui pour ces ‘’légitimes manifestations du ras-le-bol des oubliés de la croissance’’.

    Pourtant, l’acte est le même.

    Il y a deux cents ans, l’incendiaire était exécuté. Souvent sur les lieux de ses méfaits.

    Radical ?

    Efficace.

    Un incendie est synonyme de perte de capital, donc de travail, donc de baisse du bien-être social, générateur de chômage, bref, une catastrophe majeure qui l’était d’autant plus qu’un sinistre se soldait, aussi, par des morts et des blessés.

    Et puis, les concepts s’effilochant en même temps que les medias rendaient les coupables victimes d’une société évidemment très imparfaite, les lois, donc le Code Pénal, se mirent à ‘’innocenter’’ quelque peu le crime.

    Pour, en même temps, innocenter, aussi peut-être, les crimes possibles de ceux qui étaient chargés de les désigner, de les définir, de les condamner et de les juger ?

    Toujours est-il que les peines, certes, restèrent lourdes, mais des excuses, que l’on appelle circonstances atténuantes, vinrent sauver la mise à ceux qui restaient, en dépit de tout, des criminels puisque crime il y avait, avec toutes les conséquences pour les victimes qui le demeuraient, hélas, toujours autant.

    Les coupables le sont toujours moins et les victimes toujours plus.

    Aujourd’hui ?

    Eh bien ceux qui auront été attrapés à mettre le feu, s’en tireront au pire avec six mois ferme, au mieux, le plus souvent, avec un mois ou deux avec sursis, voire, une bonne grosse admonestation et une…remise aux parents qui, évidemment, ont laissé faire une fois et continueront à le faire puisqu’ils n’ont pas été capables de faire le contraire les fois d’avant.

    Six mois ferme, voire un an ?

    Chouette non ?

    De quoi revenir dans les banlieues avec l’aura glorieuse du vrai dur. De quoi être, désormais, un vrai de vrai chef de bande, avec hommes de main, cour de courtisans, et nanas à gogo,

    Pas vrai peut-être ?

    Les medias vont-ils y aller de leur mise en garde ?

    Vous rigolez non ?

    Et les ventes alors ?

    Et surtout, les risques de bagnoles en flammes ? Celles des guides médiatiques cette fois ?

    LA BELLE EXCUSE

    Laxisme encore ?

    Les jeunes.

    Qu’es aco ce terme ?

    Les bandits, les gangsters, les pilleurs, les malfaiteurs, les criminels, tous ces termes sont-ils trop durs pour ceux qui, eux, n’hésitent pas à l’être encore plus et au-delà de toute imagination, en brûlant les bagnoles des pauvres et en foutant le feu aux handicapées ?

    Laxisme encore plus ?

    Du langage de responsables, élus bien sûr, mais également d’associations de ‘’grands frères’’ qui déplorent les ‘’bêtises’’ (gentillet non ?), mais disent, aussi, ‘’comprendre’’ le ‘’désarroi’’ dû au chômage, à la précarité, comme si ces maux ne touchaient pas autant les immigrés que les indigènes que nous sommes tous !

    Quel beau langage !

    Quelle belle excuse qui nous autoriserait, pourquoi pas nous aussi, à aller brûler les voitures des voisins, voire ceux qui ont le mauvais goût de se trouver dedans à ce moment-là !

    Et ces malheureux que l’on abandonne en échec scolaire ?

    Dites moi : depuis quand les maternelles, les écoles primaires, les collèges, les lycées et les facultés sont-ils interdits aux immigrés et aux pauvres ?

    Ce qu’on m’a toujours appris, et n’a jamais été démenti par les faits, c’est bien que les élèves bosseurs s’en tirent toujours non ?

    D’ailleurs, que l’on sache, les immigrés font d’excellents chefs d’entreprises, journalistes, ingénieurs, et autres écrivains et scientifiques que l’on rencontre journellement dans le monde du travail non ?

    Certes, l’embauche au faciès existe et elle n’est pas assez condamnée, voire, ce qu’elle mérite, criminalisée.

    Néanmoins, si dans mon entreprise je ne donne pas satisfaction, je n’en ai pas pour autant le droit de rameuter toutes les associations anti-racistes de France (commode, elles n’attendent que ça), pour crier à la ségrégation raciale, alors que je n’aurai, tout simplement, pas fait correctement mon boulot, voire pas du tout et que c’est suffisant pour excéder et le patron et mes collègues de travail.

    Vous savez, la fainéantise ou l’incompétence n’a pas de couleur.

    D’ailleurs, être viré fissa, ça marche fort bien pour le smicard lambda, qui n’a aucune association derrière lui.

    Et puis dites, pour grimper dans l’échelle sociale d’une entreprise, pas de mystère hein ?

    Soit on est fils à papa, soit on est super parmi les super, soit on cire les pompes. Et c’est accessible à tous. Et toutes ethnies confondues.

    Comment ça se passe ailleurs en Europe, en Afrique en Asie ou en Amérique hmmm?

    Alors, couiner jusqu’à la fin des temps qu’il faut que la France paye pour tous ses crimes depuis deux cents ans, hein…ça va comme ça….

    IMPUNITE PRESENTE ET FUTURE

    Et puis entendre les responsables, politiques ou religieux (bien silencieux ceux-là mais qui ne dit rien consent…) clamer haut et fort qu’ils respectent les principes républicains, fait doucement rigoler.

    Nulle part dans tous les Codes républicains, civil ou pénal, n’est inscrit le droit, voire le devoir, de ne pas condamner ceux qui brûlent et cassent voire tuent, pour ‘’exprimer leur désaccord’’.  

    Désormais, le laxisme veut que l’on ne condamne plus le mal, on ne l’excuse pas encore mais on le comprend déjà.

    Parce qu’on veut gagner des voix, être populaire, et puis, s’excuser un  peu soi-même aussi, parce qu’on ne sait jamais…

    Cette ‘’compréhension’’, dans l’esprit des malfaisants, revient à les innocenter et, en tous cas, à leur attribuer un certificat de citoyenneté, gage d’impunité présente et future.

    C’est la mode.

    ‘’L’homme naît bon c’est la société qui le corrompt’’, disait Rousseau.

    Et puis le darwinisme ambiant, social compris, ne nous dit-il pas que l’homme étant un animal régi par les lois de la sélection naturelle, il importe qu’il soit le plus fort ou le plus malin, ce qui revient au même, pour survivre.

    Des plus forts et des plus malins, il y en a des tas autour de nous.

    Et du bas en haut de l’échelle sociale.

    Etonnons-nous qu’ils se multiplient.

    Vous voulez réussir ?

    Dites que le Mal c‘est le Bien et vice versa (1).

    C’est dans l’air du temps.

    Et faites le dire par guides et medias interposés.

    Ils sont tous d’accord : ça les innocente de tous leurs méfaits.

    Et puis ça vous innocente vous-mêmes.

    Au cas où…

     

    (1) : C’est rigolo, cette caractéristique marquant notre génération était annoncée dans…la Bible. Dans le passage écrit par un prophète de l’époque, Esaïe ch. V verset XX. C’est ce qui s’appelle voir loin !

  • Banlieues: tous aux abris?

    Banlieues.

    Révolte ou révolution ?

    Mauvais augure non?

    Et qui recouvre bien autre chose que le phénomène dans lequel certains voudraient voir une sorte de répétition générale bien inquiétante…

    En tous cas, on va en déverser des flots de salive et des flots d’encre, on va avoir droit à des heures d’antennes dispensées et occupées par experts, spécialistes et professionnels en tous genres qui viendront nous dire tout ce qui n’a pas été fait, tout ce qui aurait dû être fait et tout ce qu’on va faire, croix de bois croix de fer, et dont tout le monde sait que cela ne sera pas fait ou sera notoirement insuffisant.

    Mais ça, on s’en apercevra après.

    Et nous ?

    Vous pensez bien qu’auprès de tous ces crânes d’œufs, guides et sauveurs patentés, notre avis ne pèsera pas tripette et que de ce fait, l’on n’en dira pas plus.

    On se contentera de rappeler, tout de même, de quoi se lamenteront, - et ça ne fait que commencer - tous les responsables (mais évidemment pas coupables de quoi que ce soit), de l’extrême droite à l’extrême gauche, en passant, évidemment, par la droite de la droite et la gauche de la gauche, mais aussi par le centre droit et gauche et même par le centre centre puisque le choix du peuple est grand et que la démocratie est son prophète et son guide.

    L’extrême droite ? Il y a trop d’immigrés et la tolérance zéro s’impose, voire le reconduite.

    L’extrême gauche ? Il n’y en a pas assez vu que les Droits de l’Homme, la richesse multiculturelle etc..

    Au centre droit, gauche ou centre tout court ?

    On navigue. Un coup à droite un coup à gauche. Au centre aussi tant qu’à faire…

    EXPLOSIVE

    Après toutes ces années, ces décennies, ce demi-siècle voire quasi siècle de sempiternelles divagations de problèmes, dont les solutions miracles étaient toujours élaborées aux frais des citoyens contribuables, il faut dire que l’héritage est lourd.

    5 millions, 6 millions, on sait plus bien, d’immigrés, en majorité fonctionnant avec un esprit communautariste pur et dur, à la différence des noirs, des Vietnamiens des Turcs et des chinois - tiens c’est curieux que tous les autres colonisés ne brûlent pas de voitures – un chiffre pareil est difficile à gérer.

    Surtout que la quasi guerre civile tombe on ne peut plus mal.

    La situation, financière évidemment il n’y a que ça de vrai, n’est pas grave, elle est désespérée.

    La France vit désormais à crédit. Avec une dette qui frôle son PIB d’une année entière, on ne sait vraiment plus où l’on va. La Sécu, là-dedans, avec son déficit milliardaire qui fuit de partout, c’est une simple amusette…

    Si la France éternelle ne sait plus où elle va, les investisseurs, eux, le savent. Ils vont ailleurs, et délocalisent.

    Et nous laissent le chômage.

    Et les dettes.

    Et une situation explosive.

    Et pas seulement dans les banlieues.

    Situation économique du pays entier, que les mesures actuelles, bénéficiant pour la grande majorité aux entreprises mais sûrement pas aux salariés (demandez donc à la fée clochette. Oui…Laurence Parisot), vont contribuer à pourrir encore plus.

    A se demander si ce n’est pas très volontairement, soit pour provoquer un recours à qui proposera les mesures les plus rassurantes donc les plus musclées, soit parce que, hein, après moi le déluge…

    Alors ?

    Eh bien, à Edimbourg, on dit toujours que quand il fait beau, mieux vaut sortir avec son pépin mais que quand il pleut, on peut faire comme on veut.

    Les nuages ne font pas que s’amonceler au-dessus de la tête des contribuables. Enfin de ceux qui ont la malchance de l’être, environ un ménage sur deux, et de n’être ni imposé sur la fortune ni agriculteurs bénéficiaire des plus grosses subventions européennes.

    Où va-t-on ?

    Sincèrement, nul ne semble le savoir mais le plus certain est bien qu’on y va tout droit.

    TOUS AUX ABRIS ?

    Et les banlieues là-dedans ?

    Un épiphénomène certes, grand modèle et très révélateur de l’impéritie, des impérities passées, gauche et droite confondues.

    Mais, justement, pas seulement pour ce qui est du développement de la ville en général et des banlieues et de l’immigration qui va avec, en particulier.

    Tout le reste est à l’avenant.

    Comme les responsabilités se partagent d’égale manière, il serait peut-être bon, de mettre son honneur (si tant est…) dans sa poche et d’y aller, enfin une fois, d’une alliance gauche droite que l’on dit improbable parce que leurs représentants semblent plus tenir à leurs images de marques ou électorats particuliers, plutôt qu’au salut de la France.

    Langage gaullien ça?

    On n’en a rien à faire des étiquettes mais s’il était encore de ce monde et aux manettes, on peut dire sans se tromper que les choses ne se passeraient pas ainsi.

    Au prix d’excès dans d’autres domaines ?

    Evidemment.

    Mais vous préférez la chienlit vous ?

    Alors, puisque la race des hommes présidentiels providentiels semble éteinte, la seule solution est un front commun contre l’adversité.

    Ce n’est pas une idée géniale, ni un évangile politique, juste une question d’arithmétique.

    La France est au bord du trou et si la guéguerre gauche droite perdure, on est bon pour y dégringoler. Et alors…

    Comme disait ce tribun de comice agricole : ‘’La Nation étant aujourd’hui au bord du gouffre, nous devons, tous ensemble faire un grand et courageux pas en avant !’’

    Comme en Allemagne alors ?

    Certes, la si douce Angela ne veut toujours pas faire la bise aux bolcheviks du SPD, et le gouvernement de grande coalition tarde tarde…

    Mais le problème y est identique.

    Donc, à un effort commun, à des sacrifices égaux, demandés au bon peuple, doivent correspondre des sacrifices similaires de ses élites.

    Sous peine d’échec évident et évidemment annoncé.

    Gros comme une maison.

    S’ils n’ont pas compris ça, tous aux abris !

  • Banlieues: et la religion?

    Effroyable non cette histoire de gamin de dix ans qui s’est fait exploser ?

    Mais tout aussi effroyables, mais sur un mode assassin pervers, ceux qui ont eu l’estomac de le mettre en condition, de l’armer et de l’envoyer à l’abattoir.

    Alors ?

    Pas de fatwa pour condamner ces monstres sanguinaires ?

    Curieux non ?

    Ce serait facile pourtant !

    L’Islam n’est-il pas une religion pacifique, qui demande la tolérance, la paix et la douceur à ses adeptes ?

    En plus du respect de la vie et de celle des enfants en particulier ?

    Pas d’excommunication véhémente, voire même, plus simplement, de condamnation publique dans les medias, par les gourous religieux et les guides plus ou moins suprêmes ?

    C’est vrai, on oubliait.

    Que durant la guerre Irak Iran, c’est par centaines, par milliers que des bataillons d’enfants, souvent même pas armés, étaient lancés à l’assaut des champs de mines adverses, pour les faire, simplement, sauter et ainsi ouvrir la voie aux combattants, les hommes, les vrais, plus rentables car plus efficaces et, évidemment, à qui l’on n’aurait évidemment jamais osé demander pareils sacrifices, qu’ils auraient sûrement et vigoureusement refusé de faire.

    ET DANS LES BANLIEUES ?

    Il y a quelques jours, un commentaire nous signalait que l’affrontement verbal ou à venir Israël Iran n’avait rien à voir avec la religion.

    Ah bon ?

    Vraiment rien à voir ?

    Et cet atroce kamikaze, rien à voir aussi ?

    Et le silence assourdissant des chefs religieux, rien à voir non plus ?

    Tiens même pour les banlieues en question, où est-elle la condamnation, ou est-il simplement, le commentaire des guides en question ?

    Là aussi, ne peut-on penser que les fatwas seraient peut-être les bienvenues pour faire cesser les violences qui, si elles ont des racines connues et sur lesquelles on attend sempiternellement d’intervenir, ne feront que compliquer les choses et repousser aux calendes une solution possible ?

    Qui risque, sinon, de se transformer en un rejet massif de la société et un recours toujours à craindre à un homme providentiel d’extrême droite ?

    Ce silence…religieux, ne serait-il que ténébreux calcul pour asseoir plus encore une autorité d’autant plus forte qu’elle est bien dissimulée ?

    En vue de quoi ?

    D’une guerre civile ?

    La question dérange ?

    C’est pour cela qu’il ne faut pas la poser ?

    On doit à la vérité de dire que les religions, catholique, protestante, orthodoxe ou hindoue, n’ont rien à envier aux islamistes actuels.

    Depuis les Croisades au conflit nord irlandais, en passant par la première puis la seconde Guerre Mondiale, sans oublier les affrontements hindo pakistanais et les magouilles orthodoxes serbes et russes, la prise de responsabilité des guides spirituels s’est toujours manifestée, soit par un soutien meurtrièrement actif, soit par un silence…religieux.

    On s'est étripés...au nom de Dieu. Got Mit Uns, avaient écrit les Alemands sur leurs ceinturons, God Save The King disaient les Anglais, In God We Trust, rétorquaient les Américains, France, fille aînée de l'Eglise...

    Et puis quoi encore?

    La religion parle de paix et fait la guerre. Mais en parle...quans il n'est pas risqué de le faire. Quand cela ne signifie pas déplaire à ses clients...et en perdre.

    Il serait bien étonnant que l'Islam déroge à la règle.

    Il ne prend actuellement pas le chemin de la pacification.

    Pas plus, d'ailleurs, que les religions d'en face.

    Tout ça au nom de Dieu? 

  • Steaks avariés: traçabilité du client?

    L’affaire des steaks avariés, en fait contaminé par Escherichia Coli, ce qui revient au même, semblerait bien être l’arbre qui cache la forêt ;

    En effet, pour mieux prévenir ses clients des risques encourus, et pour préserver ses bénéfices salement menacés par cet avatar bactérien, le réseau E. Leclerc -l’ami des consommateurs du moins c’est lui qui le dit-, s’est servi de son fichier de cartes maison, pour les retrouver.

    Pour les retrouver donc…pour retrouver la date de leurs derniers achats évidemment, vu que chaque fois qu’un client passe en caisse, et que Leclerc – l’ami des consommateurs etc..- encaisse, le système informatique local et/ou national garde une trace du passage.

    Une trace du passage, une trace du montant, une trace aussi des produits achetés ?

    Eh oui !

    En voilà-t-y pas une idées qu’elle est bonne ?

    BIG BROTHER

    Car, en plus de connaître les paramètres basiques, nom, prénom, adresse et numéro de téléphone, en enregistrant les types et la quantité de produits acheté ou pas, on finit par connaître vos goûts, vos habitudes, vos moyens financiers et votre aire d’évolution en matière d’habitudes d’achats.

    On peut même aller plus loin, faites confiance aux crânes d’œufs aux commandes du système. Ils ne sont pas des ordinateurs mais ils savent, par contre, supérieurement les programmer.

    Aller plus loin signifie qu’à partir de ce que vous achetez, ou n’achetez pas, il est possible d’alimenter les rayons de telle ou telle manière.

    Mais aussi d’orienter la production elle-même, et les prix, en vous jurant que ‘’répondant aux vœux des consommateurs’’, on privilégie un produit ou un autre.

    Mais en oubliant, détail négligeable, au passage la minorité qui, elle, continuait à acheter mais n’était pas assez majoritaire, justement, eu égard aux profits attendus par les actionnaires.

    Plus loin  encore ?

    Eh bien oui.

    En constatant que vous n’achetez pas un produit, ou que vous en privilégiez un autre, il est même possible aux connaissances des diététiciens, croisées avec celles des praticiens, de subodorer, voire de définir avec pas mal de précision à la longue, non seulement quels sont vos goûts et ceux de votre famille, mais également les affections dont vous souffrez, genre diabète, hypercholestérolémie , affections cardio-vasculaires etc.

    Pas bête ?

    Pas bête du tout.

    Et nous qui pensions que les fichiers étaient interdits par la loi en France. Et que les croisements de fichiers l’étaient encore plus.

    Par ailleurs, et comme vous payez par carte et qu’à la sortie, vous allez faire un plein et, souvent, faire d’autres achats au Leclerc annexe (jardins, fournitures scolaires, vêtements) mais que, aussi, si pour tenter d’échapper un peu à l’œil de Leclerc, vous vous approvisionnez en liquide au distributeur local, vous ne pouvez plus échapper à votre ami de toujours et pour toujours, Michel Edouard Leclerc.

    Et en plus du plus, si vous allez chez Leclerc Culture et que vous achetez des DVD avec une carte de fidélité (1virgule zéro et quelques pour cent au bout de 600 euros d’achat !), Edouard Michel connaîtra aussi vos goûts culturels, et pourquoi pas, petit à petit, un tantinet politiques.

    Des fois que…

    Et on peut même cerner, d’après la fréquence de livres achetés, si vous avez du temps pour aller baguenauder ou si vous préférez rester chez vous à bouquiner.

    J’exagère ?

    Attendez les enfants, ça ne fait que commencer.

    Ca vous a pas des airs de Big Brother et de Meilleur des Mondes, ce machin non ?

     

     

     

  • Banlieues violentes: pourquoi? Pourquoi? Pourquoi?

    Pourquoi les jeunes de Clichy se sont-ils sauvés alors qu’ils étaient innocents du plus infime méfait ?

    Pourquoi n’ont-ils pas fait la différence entre le mur du transformateur et celui d’une maison d’habitation ? Ne savaient-ils pas lire les inscriptions Danger de Mort ? Ou n’étaient-ils pas du quartier ?Ou leurs parents ne les avaient-ils jamais mis en garde contre les dangers de ce genre d’édifice ?

    Pourquoi les ‘’bavures’’ de ce genre atteignent-elles toujours les mêmes catégories de jeunes toujours innocents ?

    Pourquoi la réponse à ces ‘’bavures’’ policières, consistant à poursuivre ceux qu’elles suppose être des coupables, réside-t-elle dans une volonté de tout casser ? Y compris les services publics comme la Poste ou les pompiers qui seront accusés un jour ou l’autre de ne pas intervenir assez vite sur un incendie d’appartement  ou de distribuer le courrier trop lentement?

    Pourquoi les associations anti-racistes ne sont-elles pas les premières en tête des manifestations violentes ou ne les condamnent-elles pas ?

    Pourquoi les animateurs températeurs disent-ils toujours que les réactions des jeunes ‘’on les comprend ‘’ ? Pour mettre de l’huile dans les rouages ou sur le feu ?

    Pourquoi les parents viennent-ils systématiquement dire que leurs enfants sont connus pour leur tranquillité, leur caractère pacifique, leur gentillesse et leur tendance, connue de tous, à se tenir loin de toute forme de délinquance ?

    Pourquoi les guides religieux sont-ils toujours absents des manifs et du débat ne serait-ce que pour prêcher le calme ? Voire à stigmatiser les violences et les violents des deux bords ? Parce que ces débuts de guerre civile ne sont pas leur affaire ? Ou les arrangeraient peut-être ?

    Pourquoi les déclarations de prochain(s) retour(s) à l’ordre public sont-elles si fortement médiatisées ? Parce qu’elles sont la réalité technique prévisible eu égard aux mesures mises en oeuvre ? Parce qu’elles ne sont que roulages de mécanique suivies de reculades stratégiques ? Et ne sont que calculs pré électoraux ?

    Pourquoi les ‘’légitimes et compréhensibles réactions’’ des jeunes consistent-elles à brûler non pas les belles limousines des beaux quartiers mais, plus aisément, les minables bagnoles voire les poubelles qui servent, aux plus pauvres qu’eux, à aller pointer en usine ou au chômage ?

    Pourquoi laisser se pérenniser le système de barres d’immeubles en se lamentant qu’elles reproduisent à l’infini la ségrégation alors qu’il suffirait, fut-ce à grand prix, de donner les moyens de se disperser à la population désireuse (on le suppose) de s’intégrer, au sein de toutes les villes environnantes, voire de toutes les agglomérations de France ?

    Pourquoi, enfin, appelle-t-on les ‘’jeunes’’ de cette manière alors que pour tous ‘’les autres’’, les medias, usent des termes, si simples, de personnes, d’hommes, d’enfants, de jeunes hommes, ou d’adolescents, ou encore d’expressions du genre, par exemple, d’origine italienne, espagnole ou autres nationalités de la planète ?

    Parce que les journalistes craignent d’être attaqués au tribunal par les ligues anti-racistes, au nom des lois idoines ? Voire bombés ou cocktailmolotovisés à domicile ?

    Pourquoi, dès lors, n’hésitent-ils pas à qualifier, comme autant d’insultes, de membres de sectes ou ex-membres de sectes voire de parents ou d’enfants d’ex-membres de sectes, des citoyens lambda, voire des pauvres diables qui n’ont le défaut que de ne pas être catholiques, protestants, orthodoxes, juifs ou musulmans, mais de se retrouver dans la fameuse liste des 172, sans qu’aucun autre trouble à l’ordre public ait , évidemment, jamais pu leur être reproché, si ce n’est un argumentaire tiré d’un ramassis de ragots et de racontars mensongers ?

    Parce que c’est bien moins dangereux ?

    A vaincre sans péril on triomphe sans gloire.

    Longue vie aux medias qui posent toujours les bonnes questions.