-Quoi ?

-Encore les sectes ?

-Et gniangniangnian et giangiangian ? Vous radotez ou quoi ? Ou vous êtes payés pour ça ?

Juste Auguste.

Action ? Réaction.

Zavez pas vu les Choristes ?

Bon on rigole.

Mais, quand même, comme on trouve que TF1Bouygues ça va comme ça et que ça commence à bien faire, les boules qu’on a là, çà passe toujours pas et pas encore.

Alors on ne veut non pas crever l’abcès.

Pas plus que la bêtise ou la méchanceté, il ne crèvera jamais.

Non, on veut simplement faire proprement notre boulot d’information comme notre titre et notre sous-titre le disent clairement.

On veut informer, pas mentir.

Y A PAS D’ARGENT ?

Alors comme ça, le Téléthon a fait, une fois de plus, fortune et pas naufrage.

On en est heureux.

Et un peu tristounet.
Heureux car cet argent ira là où il sera utile. Vraiment.

Qui n’a pas, hélas, vu les yeux, et l’état, de ces gosses condamnés à mort par un mal dont on sait à peine le nom et pas encore la bonne manière de le traiter, ne sait pas vraiment ce que peut être la vraie peine. La vraie douleur. Celle qui nous fait égoïstement nous dire qu’il y a toujours plus malheureux que soi.

Oui. Egoïstement car être vivants et bons à pas grand-chose, auprès de bientôt morts a de quoi vous faire pleurer.

Ceci dit, être heureux de cette collecte venue de la compassion populaire nous fait mal en même temps.

En effet, une fois de plus il est fait appel à la mendicité pour combler les trous criants de notre système de soin que, paraît-il, le monde entier nous envie.

Pas d’argent ? Vraiment ?

Dites voir.

En réunissant les indemnités de départ de nos cinq à six superpatrons (1), qui, d’ailleurs, n’en avaient même pas besoin vu les pactoles particuliers qu’ils ont déjà engrangés aux Caïmans Islands ou au Luxembourg, on n’arriverait pas à alimenter correctement une éventuelle Fondation pour la recherche contre les myopathies subséquentes ?

Et les effacements des dettes aux pays pauvres ?

On condamnerait à mort des Africains ?

Dites voir bis.

Tout le monde sait fort bien que ces prêts effacés, ces subventions, ces secours nationaux ou internationaux, atterrissent dans les bas de laine des dirigeants corrompus ou se perdent dans les dédales des administrations profiteuses, et ne profitent nullement aux petit peuple mais contribuent, en plus, à démolir illico leurs agricultures et économies locales, en les rendant dépendantes.

Alors ?

Des largesses, des bontés payées par les contribuables pour l’éphémère et pitoyable renommée de ceux à qui profitent ces honteux effets de manches et d’annonces?

Le rapport avec le Téléthon ?

L’argent pour lutter contre les multiples cochonneries qui démolissent nos gosses et nos descendances, il y en a.

Des masses et des masses qui vont là où elles ne devraient pas. 

Mais elles ne profitent qu’aux mêmes.

Et en cas de besoin, criants à l’infini, cet argent est toujours ponctionné dans les petites poches des petites gens ou/et dans les augmentations d' impôts.

Vous savez ces impôts qui diminuent de 0,5% pour les pauvres et de 10 à 20% pour les plus riches.

Propos du café du Commerce ?

Renseignez-vous mon brave.

C’est écrit de partout sur le Net et dans vos medias qui savent, en même temps, vous rameuter en vous culpabilisant un chouïa, en vous rappelant que puisque vous ne crevez pas encore de faim, et de maladie, vous pouvez encore donner, donner, et encore donner.

Vous n’avez qu’une jambe ?

Pas grave, vous pouvez encore donner pour ceux à qui il manque les deux !

Eh oui, comme nous le rappellent nos fins psychologues, même ceux genre Outreau, le don aux organisations caritatives nous rassure, nous grandit à nos propres yeux, nous rend meilleurs.

Comment mieux faire ?

Comment faire autrement ?

ENCORE LA SSSSECTE ?

C’est là que, ô surprise, on va vous parler des sectes ;

D’une en particulier et vous l’aurez compris, celle que TF1 a lâchement salie l’autre soir.

Eh oui mon kiki, les Témoins de Jéhovah…

Encore ?

Eh oui désolé !

Si ça vous indigeste, vous pouvez toujours aller sur le site de TF1 ou faire vos courses au Géant d'à côté. Ou acheter LIbé ou le Nouvel Obs.

Au fait et pour parler franc, vous savez comment ils font, ces galeux, ces réprouvés, pour participer à des œuvres caritatives ?

Celles qui se dépensent par exemple contre les catastrophes, la misère, les guerres et les tsunamis ? Choses qui méritent bien aussi qu’on s’en occupe un peu ?

Un exemple.

A l’époque des massacres du Rwanda, ils avaient organisé une campagne d’aide à leurs coreligionnaires de là-bas. Eh oui ! Des blacks !

Ils ont affrété un ou deux Boeing ou Antonov je sais plus bien et, pour savoir ce qu’ils mijotaient, il aurait été tout simple, à mon canard, de m’envoyer là-bas, vu que je les connais dans le détail et que mon rédac-chef le savait bien.

Voyager en soute ça ne me gêne pas. J’ai déjà fait. Pas de problème tant qu’elle est pressurisée.

Quid de la décision ?

NIET !

Notre boulot, chef, c'est pourtant de toujours aller voir avant de parler sous peine de dire n’importe quoi et de…mentir.

Ce qui n’est pas ce qu’on nous a appris à l’école et chez nos parents.

Enfin les miens, je ne sais pas si ceux de mon chef…

Niet quand même vu que j’étais suspect parce que pas d’accord sur la pensée unique à leur propos, et puis des fois que j’en aurais fait partie et que je leur aurais fait de la pub…

Pourtant, si j’en avais fait partie, je ne vois pas en quoi cela m’aurait disqualifié vu que pour parler de l’Islam mieux vaut aller voir un musulman et pour causer des problèmes vaticanaux, préférabled’interroger au moins un cardinal ou un évêque.

Par ailleurs, et pour ce qui me concerne, on pouvait partir à deux, avec le photographe par exemple.

Un pour contrôler l’autre non ?

Pas question !

Bof! J’y suis habitué.

Côté enquête qui dérange, on m’avait déjà refusé une fois précédente, de me rendre à Luxembourg, non pas pour y ouvrir un compte, mais pour apprendre à découvrir certaines solutions aux problèmes de consommations au niveau européen et pas franco-français où rien ne se faisait.

Comme on m’avait dit niet, j’avais dit crotte et je m’étais arrangé pour y aller quand même.

Maousse engueulade au retour. Et verrouillage sévère sur mon avancement futur.

Voilà.

COMME FACE A LA GESTAPO

Or donc, la manière de la ssssecte, est simple. Et elle l’est toujours.

Ils récoltent des fonds ici - comme tout le monde non?- ils achètent des trucs et ils vont apporter le tout sur place où les attendent leurs copains de la même sssecte.

Pas bête non ?

Et s’il y en a en trop, même les autres en profitent.

Et ça se passe toujours comme ça.

Pas vrai peut-être ?

Ils l’ont fait pour les inondations américaines mais seuls les journalistes de là-bas en ont causé…

Plus près de nous, ils l’ont fait pour les inondations du Sud Ouest et la presse en a, quand même, un tout petit petit peu parlé. Mais pas trop. Même que certains ont dit que c'était une manoeuvre pour se faire bien voir.

Eh oui!

Quelques mois plus tard, cette aide ayant été considérée par les associations anti-sectes, comme une opération de ‘’dédouanage’’, un maire qui avait pourtant ruisselé de remerciements pour avoir bénéficié de cette aide bien réelle, s’est rétracté à la télé qui l’interrogeait en le mettant mal à l’aise, pour avoir osé dire merci à des méga suspects tels que les Témoins de Jéhovah.

Ahurissant ! Et croquignolet. On se serait cru au beau temps du pétainisme collabo face aux inquisiteurs de la Gestapo !

CREDULITE OBLIGATOIRE

Alors ?

Comment faire pour aider les malheureux de par le monde ?

On se prend par la main et on ne se contente pas de faire l’aumône.

Comme sur le parvis de l’église on donne aux pauvres.

Ou on milite, le droit de vote ça sert à quelque chose, pour pousser un peu beaucoup nos serviteurs (c’est la traduction littérale du grec ministros), à utiliser notre argent de manière transparente.

Vous vous souvenez de l’ARC et du bon docteur qui s’en est mis plein les poches ?

Et du scandale du sang, tiens là encore on pourrait en parler de cette œuvre de bienfaisance qui met à profit le devoir et le sens du sacrifice de nos concitoyens lesquels n’ont pour tout moyen de contrôle, sur l’usage qui est fait de leur argent ou de leur propre substance, qu’une crédulité voire une foi obligatoire dans ceux qui, en fait, n’ont de comptes à rendre qu’à eux-mêmes.

Certes, l’on ne va pas mégoter ou rechigner sur l’honnêteté des responsables du Téléthon.

Echaudés comme ils l’ont été par ce qui a été quelquefois découvert par ailleurs, on se doute qu’ici, les pouvoirs publics ont, probablement, tout fait pour que tout se passe convenablement.

Mais imaginez que, demain, on s’aperçoive que…qui…quoi…qu’est-ce à dire…qu’est-ce qu’il nous arrive…comment ils ont pu faire ça…etc… ?

Mmmmm ?

Vous ferez quoi cher concitoyen ?

LES BOUCLETTES C’ EST PLUS CHAUD

Bon !

C’est tout pour aujourd’hui mais promis, on n’a pas encore fini d’en parler.

Et pour les Témoins dont on cause, dites vous bien qu’on doit être les seuls à ne pas en dire du mal.

Sur le Net le tas de sites qui les démolissent et de façon crasse, est tellement énorme, que c’en est renversant.

Mais comme on sait lire et que ces sites-là n’avancent pas le quart de la centième partie d’une preuve vécue, appuyée sur des références à une réalité contrôlable sur place, on sait de quoi on parle.

Et puis la pensée et la religion unique, ce n’est pas notre tasse de thé.

Enfin, on se sent mieux du côté des minorités.

C’est un principe.

Pas des minorités majoritaires qui font de l’Audimat, celles dont on ne parle pas ou en mal.

Les vraies.

Au fait, vous savez qu’en Angleterre les Témoins sont considérés comme une organisation caritative et subventionnés comme tels ?

Allez sur les sites gouvernementaux anglais et vous verrez.

Pas facile ?

On va pas le faire pour vous hein?

Et en Italie, tiens, ils sont aussi reconnus de la même manière.

En Italie pays de la foi catholique romaine par excellence. Rigolo non ?

Allez salut!

J’ai froid aux pieds et je vais m’acheter une deuxième paire de chaussettes.

Des bouclettes que j’ai trouvées rudement agréables.

C’est la marque La Rurale. Ben oui, ça fait croire que c‘est costaud parce que prévu pour les paysans qui ont plus froid au pieds que les autres. Ce qui n’a, d’ailleurs, jamais été prouvé.

Les bouclettes sont les plus chaudes.

Certes, elles ont plus de synthétique que de laine mais bon…

Au Géant des affaires, elles sont moins chères, 3 euros 80 la paire de mi-bas, et tout aussi bonnes qu’ailleurs.

Ridicule mes propos ?

Aucun rapport avec ce qui précède ?

Et alors ?

On cause non ?

Et vous vos conversations, elles sont pas du même genre quelquefois ?

Allez ! Décoincez-vous !

Méfiez-vous !

Si vous mourrez coincé, on n’arrivera pas à vous faire entrer dans le boîte.

Pardon Gaston !

C’était juste pour rire !

(1) : Vous souvenez du mirifique don du patron de Total pour nettoyer la marée noire ? Un jour de son salaire. Géant non ? Non seulement ils n’ont pas honte mais ils n’ont même pas le geste. Le panache ? Connais pas !

Or donc, Monsieur le Président de la République vient d’exprimer son opinion à l’égard des possibilités à notre portée de, sinon juguler le SIDA, du moins de tenter de…

Au cas où cela serait possible évidemment.

Car, contrairement à ce qu’un commun peuple considère comme une évidence, possible n’est pas français, voire même pas humain, en tous cas face à une épidémie de ce genre.

Face, en fait, à des pratiques qui suscitent son éclosion puis son extension.

Exponentielle eu égard aux susdites pratiques qui, elles, ne font que croître et embellir, si l’on ose les termes.

LIBERTE SEXUELLE

Quelles pratiques ?

Ben celles que vous savez.

Tout est permis non ?

En particulier tout ce qui se peut en dessous de la ceinture, mais également, pourquoi limiter notre liberté, sur toutes et avec toutes les parties du corps qui puissent s’imaginer et, dans ce domaine comme dans d’autres, l’imagination n’a pas de limites.

Pour causer correct, ces pratiques s’appellent dans la langue de Molière, et de mon marchand de bois, vagabondage sexuel, liberté chérie, pratiques à risques, romantisme discret, marivaudage raffiné, bref, tout et le reste.

Vous en voulez un peu plus ?

Lisez et relisez votre journal habituel(s), regardez votre chaîne(s) favorite(s), faites confiance aux medias.

Tous ces gugusses qui écrivent ou qui causent, vous diront tout, tout et plus encore sur l’art et la manière de jouir de la vie, d’exprimer votre personnalité, de développer vos valeurs personnelles, de satisfaire vos légitimes aspirations, bref, d’être un homme, une femme, voire autre chose, digne de ce nom. Ah mais !

LA MORALE ?

Face au déferlement que ces pratiques engendrent, dûment constatées par des statistiques nationales qui, en plus, mentent un chouia pour rassurer le bourgeois et le prolo, face donc à la supercata, des médicaments bien sûr, qui font ce qu’ils peuvent et des pratiques.

Médicaments qui eux-mêmes engendrent de gros profits, faut ce qu’il faut, et des pratiques qui engendrent des espoirs un peu riquiqui.

Préservatifs ? S’ils ne sont pas poreux (1) ou déchirés, ils ne font que repousser LA solution idéale qui consiste à s’abstenir et à avoir pour partenaire une personne dont on est sûr, et si possible pendant le plus de temps possible.

En clair, si vous êtes marié avec quelqu’un de parfaitement clair, physiquement et moralement, pas de problème. Mais seulement si vous êtes marié pour…la vie.

-Quoi ?

-Ben oui. Excusez du choc mais il faut bien dire les choses telles qu’elles sont.

-Mais c’est de la morale ?

-Mais non ballot. Trouvez-moi moi un meilleur système et on se chargera de le faire connaître !

Oh certes, c’est pas facile facile.

Mais bon, les médicaments non plus ne le sont pas. Pour le porte- monnaie, le mien d’abord car je paie pour les sidéens par ma Sécu et ma Mutuelle et je ne vois pas pourquoi.

En effet, s’ils risquent, eux, ils n’ont qu’à risquer avec leurs sous et pas les miens non ?

Et pour le vôtre, de porte-monnaie parce que, vous le savez, vous aussi vous payez.

Il y a une quinzaine d’années, je discutais avec un des ‘’trouveurs’’ français du virus, qui se lamentait, comme tout le monde, de la lenteur des résultats côté médication et du peu d’utilité des moyens de la prévention.

Comme j’essaie généralement de raisonner logique, je lui ai dit :

’’Pour résoudre le problème, ne pensez-vous pas, Monsieur le Professeur, qu’il vaudrait mieux inciter les gens à ne pas folâtrer sexuellement avec n’importe qui, à se marier entre personnes ayant des principes costauds, à éviter les transfusions toujours potentiellement dangereuses malgré les précautions, et de ne pas rembourser les soins aux drogués de tout acabit ?’’

Ouaouououh !!!

Qu‘est-ce que j’avais pas dit là ?

‘’Vous plaisantez m’a dit Monsieur le professeur en fronçant les sourcils d’un air très réprobateur. Il ne s’agit pas de faire la morale aux gens ! Ca n’a rien à voir avec la recherche !’’

‘’Ah bon, ai-je susurré le plus modestement possible. Mais je ne parle pas morale, je ne me permettrais pas, pensez ! C’est juste une question de statistiques. Si vous mettez en pratique tous ces machins, ça marche vous savez !’’

‘’Vous plaisantez, a rajouté mon interlocuteur. Et puis, ça n’existe pas. On n’a jamais vu ce genre d’expérience, d’ailleurs, impossible à réaliser. Et inutile donc car on ne peut pas forcer des millions voire des milliards de personnes à vivre d’une manière imposée. C’est du fascisme ! De la dictature !’’

REDUIRE LE TROU DE LA SECU

Je n’ai pas voulu pousser plus loin le débat mais j’avais en tête un exemple de ce genre de pratiques, mis en œuvre à assez grande échelle ma foi, et qui montre bien que ‘’ça’’ marche.

Lequel ?

J’ose mais sur la pointe des pieds.

De peur de vous heurter, vous aussi ! Comme Monsieur le Professeur.

Il s’agit des…Témoins de Jéhovah.

Encore eux, eh oui !

Il sont inévitables on vous dit !

De vrais envahisseurs !

On les trouve à tous les coins de rue, y compris dans les discussions de ce genre.

En effet, ils ne se saoulent pas la figure, ils ne forniquent pas comme des malades, ils se marient souvent entre eux, ils se méfient nettement des transfusions, et ils ne se piquouzent pas.

Donc, comme deux et deux font quatre, ils mettent en œuvre tous les moyens nécessaires et suffisants pour ne pas chopper le virus et bien d’autres d’ailleurs, à ne pas le diffuser et à contribuer, ce qui n’est pas rien, à réduire le trou de la Sécu et celui des mutuelles qui viennent à son secours, sans d’ailleurs demander leur avis aux mutualistes dont je suis et qui en a marre.

Ca y est !

Vous subodorez que nous sommes, à Journal-Info, des suppôts du Diable et des sectes réunies, des vils représentants des Témoins de Jéhovah ?

Raté !

C’est tout bête.

On est journalistes et on le reste.

Et comme tels on s’informe.

Eh oui, ça demande d’user des semelles de godasses, de factures de téléphone et même des veillées qui fatiguent.

Mais bon !

Le boulot c’est le boulot.

Et quand on trouve quelque chose de fiable, de…prouvable on le dit.

Et on attend la contradiction de pied hachtement ferme on vous prévient.

Et on tâche de pas trop regarder la télé

Au fait.

Chez moi, j’ai une télé mais pas d’antenne et ça me fait suer de payer ma redevance pour rien.

Mais bon je vais finir par la faire poser mais ça coûte.

Et comme j’ai pas trop envie de monter sur le toit pour installer les ferrailles pour tenir le râteau, je vais être oublié de faire venir un pro.

Après tout, il faut bien qu’ils gagnent aussi leur vie.

Y A-T-IL UN TOURNEVIS DANS L AVION ?

Voili voilou.

Maintenant, si vous pensez qu’il y a mieux en la matière, dites le nous, on fera suivre.

Et puis si vous vous imaginez que cette solution-là n’est pas la bonne, eh bien prouvez-le, on ne demande qu’à croire.

Nous, ici, notre religion, chacun la sienne, est faite.

On préfère la solution ‘’facho’’, comme disait Monsieur le professeur, à la solution libéralo démocratique un tantinet n’importe quoi.

Esclave vivant, à peu près dans de bonnes contions, d’un système facho, c’est quand même mieux qu’être complètement mort, fut-ce dans un monde libre, youpi !

Ah oui !

En plus, comme ces zèbres-là dont on vous cause plus haut,sont contre la guerre,  qu’ils ne font pas, et contre toute violence, eh bien ils ne figurent pas dans la rubrique des sniffés et moins encore dans celle des tueurs volontaires au volant.

Ni même, d’ailleurs, dans celles des terroristes en avions ou ailleurs.

D’ailleurs, vous avez vu ?

L’interdiction de transporter ciseaux et tournevis par les passagers en cabine a été levée.

Entre nous, on ne comprend pas très bien là les Américains, qui en ont ainsi décidé.

Vous prenez souvent l’avion, vous, avec un tournevis dans votre sac à main ?

Ou une paire de ciseaux, de moins de dix centimètres, dans la poche ou en valise ?

La blague (stupide) du jour : un tournevis est-il plus utile qu’un pilote dans l’avion ?

Pourquoi ?

Parce que récemment, un accident d’avion a mis en lumière le fait qu’un pilote drogué c’est la cata assurée.

Certes, on n’en est plus aux années 70 où nombre de pilotes étaient montrés du doigt pour leur tendance à lever le coude ou à respirer en ligne mais, tout de même.

Le risque est toujours présent.

D’autant que l’alcool, même consommé longtemps avant un vol, de même que le ‘’simple’’ tabac, ont des incidences sur les réflexes des pilotes autant d’avions que de voitures.

Allez !

Bonne route, bon vol et bon vent !

(1) : On ne veut pas effrayer mais ce n’est pas une légende.

Eh oui !

On ne peut pas s’absenter un instant sans qu’elles recommencent.

Qui ça ?

Ben les ssssssectes voyons.

Vous n’avez pas vu, l’autre soir, sur la chaîne de monsieur Bouygues, le fils de son papa qui a fait fortune dans la construction et l’immobilier du temps du président de Gaulle ?

Sur TF1 c’était…

Eh bien les cherstéléspectateurs ont été mis en garde contre les dangers que les sssectes leur faisaient courir.

Et une fois encore, les journalistes (sic) ont mis l’accent sur qui, on vous le donne Emile ?

Voilà !

Sur les Témoins de Jéhovah !

SANS OBLIGATIONS DE RESULTATS

Cette fois ils ont été classés dangers publics parce qu’ils ont édité un DVD dans lequel ils décrivent, petit a petit b, la façon qu’il y a de ne pas être transfusé pour raisons médicales, philosophiques ou, évidemment, religieuse, voire, simplement perso.

Sans risques la transfusion?

Eh, oh !

Le médecin n’est pas tenu à une obligation de résultat, vous connaissez ?

Si pépin il y a, c’est tout pour votre pomme.

Pour votre portefeuille d’abord, mais pour votre santé avant le d’abord.

On vous fait peur ?

Ballot va !

On dit simplement que le DVD en question, qu’on connaît d’ailleurs, ne fait que dire : ‘’Voilà comment on fait’’, et ça marche. Maintenant, vous vous faites comme vous voulez.

Dans des conditions bien précises et pour des cas bien répertoriés.

C’est tout.

Vous voulez en savoir plus ?

Et voir le machin, ce qui serait la meilleure manière de causer uniquement de ce que vous savez pour éviter de parler sans savoir ?

Commandez en une au siège de leur organisation.

Et puis, pourquoi pas, parlez en à votre toubib. Puis à un autre vu que…autant de têtes autant d’avis…

L’adresse ? Cherchez dans l’annuaire c’est à Louviers, non pas sur le route (1) mais quelque part dans la ville en question.

Ceci dit, et pour en revenir à TF1 Bouygues, les journalistes (re-sic) du genre droit de ne rien voir, ont balancé en disant que les gentils médecins qui soignaient les médecins étaient des borgnes, ou des aveugles, ou des convertis, ou des bons à rien ou à pas grand-chose.

On attend donc que les médecins en question, qui n’étaient pas d’ailleurs des membres de la ssssecte, et encore on ne voit pas pourquoi cela les aurait disqualifié, (2), soient mis à la porte et interdits de pratiquer par l’Ordre National des Médecins.

Non ?

Eh bien pas du tout.

Mais si l’on écoute TF1 Bouygues, il faudrait.

On attend que M. Douste Blazy, ex-ministre de la Santé, s’y colle pour te me les foutre à la porte.

LES NOUVEAUX CHIENS DE GARDE

Au fait, les journalistes (re-re-sic), si ardents à défendre les cherstéléspectateurs, ont-ils invité à leur mission salvatrice de santé publique, les médecins mis en cause ?

Ben…non…

Et ont-ils organisé, les journalistes (re-re-re-sic) en question, un débat sérieux avec les pour et les contre, afin d’informer vraiment le public, avec, pourquoi pas, numéro de téléphone (surtaxé évidemment) pour permettre à tous les cherstéléspectateurs de s’exprimer ?

Euh….ben…non…

Mais dites moi, les journalistes (re-re-re-re-sic) défenseurs de la veuve et de l’orphelin, savent-ils que la circulaire de M. Raffarin, des 29 ou 20 mai derniers, souligne que le terme secte ne tient pas la route et qu’il faut trouver autre chose ?

Justement. Ils savent.

Alors comme cet argument en ‘béton’’ ne vaut plus un clou, il faut trouver autre chose.

Allez, reportez-vous à nos papiers des 10 à 12 octobre derniers.

Ou lisez ou relisez le bouquin sur les journalistes de Serge Halimi, les ‘’Nouveaux chiens de garde’’ chez Liber Raisons d’agir.

Ou lisez ou relisez l’autre bouquin de Massimo Introvigne ‘’Pour en finir avec les sectes’’.

Ou lisez ou relisez le bouquin de Guy Canonici sur ‘’Les Témoins de Jéhovah face à Hitler’’, chez Albin Michel.

Ou alors…prenez vos baskets, et allez vous balader et dites bonjour à tous les gens que vous rencontrerez.

Ils vous prendront pour un dingo ou téléphoneront à la Police Municipale.

Parce qu’un humain ne doit pas dire bonjour à un autre humain qu’il ne connaît pas.

Ces dernières ouacances, j’ai remarqué que sur les chemins des collines du haut Var, les (rares) promeneurs que je saluais, étaient tout étonnés, voire ne répondaient même pas. Alors qu’il y a encore trois ou quatre ans, au moins, ils répondaient à mon bonjour.

Et, il y a une douzaine d’années d’ailleurs, j’avais tenté une expérience, en rentrant de vacances. Comme je le faisais à la campagne, où ça marchait, en ville je disais bonjour à tous les gens que je rencontrais. Tous, vraiment tous, m’ont soit pas répondu du tout, soit eu l’air franchement ahuris, soit m’ont regardé de travers. C’est tout juste s’ils ne m’ont pas fait enfermer. Rien qu’à leur regard…

Eh bien faites l’expérience vous-mêmes.

Allez vous balader.

Et saluez vos concitoyens et congénères.

On est prêts à parier sur le nombre de personnes qui répondront à votre bonjour de façon toute normale.

Ce dont on est quasiment sûrs, par contre, c’est que vous rencontrerez plein de cherstéléspectateurs à qui TF1 Bouygues et ses copines, auront appris qu’il faut se méfier de tout le monde.

Alors des sssectes pensez donc !

La peur, c’est ça qui fait un bon Audimat !

Méfiez-vous des ssectes.

Méfiez-vous des marginaux.

Méfiez-vous des anormaux.

Méfiez-vous des ceusses qui n’aiment pas la télé.

Méfiez-vous de tous les humains.

Un bon humain ne peut être qu’un humain mort.

(1): Ca, c‘est pas une allusion qu’auront pigée les cornes vertes. Il n’y en a pas beaucoup qui auront, vu leur âge, goûté le sel de la fine plaisanterie. ‘’Sur le route de Louviers, y avait un cantonnier, qui cassait des tas de cailloux’’….c’est une chanson qu’on chantait dans la cour du patro il y a….ouaouh ! que c’est loin !

(2) : Questions : est-ce qu’un diététicien musulman est mauvais parce qu’il préconise de ne pas manger de porc. Et est-ce qu’un médecin catho est dangereux parce qu’il déconseille l’avortement ? Et est-ce qu’un chiropracteur est hors la loi ou un toubib vietnamien mis à l’index parce qu’il pratique l’acupuncture ?

Le procès d’Outreau n’en finit pas d’apporter son lot d’ahurissantes révélations, de stupéfiantes déclarations d’experts, de professionnels, de spécialistes et autres…responsables de quelque chose, trop souvent aussi encensés qu’autoproclamés, donc, on a fini par le comprendre, aussi suspects que possible.

Et générateurs de troubles divers dont les moindres n’auront pas été la destruction de familles, de vies, au nom, incroyable mais vrai, de la préservation, du respect, de la vie elle-même.

Jusqu’aux commentaires des journalistes (sic) qui se sont - et nous ont - baladés de la certitude dans leurs suppositions puis accusations, aux non moins certitudes dans leur empressement à mettre en doute puis à innocenter.

LES ‘’TATAS’’ SPECIALISTES

Vous avez dit dingue ?

Ce qui nous amène, une fois encore mais plus encore que les fois précédentes, à nous inquiéter d’un avenir qui nous paraît hélas s’assombrir au fil des jours.

Corruption, pataquès, chaos, irresponsabilité, confusion, effets d’annonce…

Le monde n’est même pas fou.

Si la folie ne se guérit pas complètement, il est néanmoins possible d’en limiter les effets.

Celle du monde, par contre, est irrémédiable.

Elle s’accroît au quotidien.

Et transparaît de plus en plus clairement dans les infos dispensées, en continu et en temps réel, par les radios où les nouvelles s’entrechoquent, ajoutant au délire dont le monde entier est désormais saisi.

Or donc, les révélations d’Outreau jettent le discrédit, si c’était encore nécessaire, sur la police, la justice, mais, surtout, les soi disants experts, et plus encore sur les désormais tristement fameuses ‘’tatas’’, psy autoproclamées, élevées, en leur temps, au rang de spécialistes de l’enfance et du traitement de leurs traumatismes réels ou supposés.

Sans diplôme aucun, cela va sans dire : l’ascenseur social n’est pas en panne pour tout le monde.

Encore qu’avec, le résultat a été tout aussi pitoyable, on l’a vu avec les psys, les ‘’vrais’’ ceux-là, ayant pignon sur rue, autant que gras revenus en poche.

Puisque certains ont compensé la minceur de leurs rétributions par l’accroissement du rythme et de l’importance de leurs interventions.

Eh oui, comme l’a dit l’un d’entre eux, à peine gêné d’avoir à reconnaître sa responsabilité et se trouvant de commodes excuses : ‘’Comme nous sommes payés comme une femme de ménage, vous avez droit à des expertises de femmes de ménage.’’

Sans honte.

Sans responsabilité.

Sans risquer quelque sanction que ce soit : de nos jours, trois mots ou expressions ont été rayés du dictionnaire, s’il vous plaît, merci, et pardon.

Outreau signe-t-il définitivement, l’arrêt de ce genre de dérive ?

Pensez-vous.

Une des ‘’tatas’’ en question est venu dire que les cabrioles juridico et dramatico cataclysmiques ne la concernaient pas.

Elle continue à croire en son rôle de grande pacificatrice et de procureuses générale, vouée, à vie, à la crédibilisation des fantasmes enfantins.

Et puis dites, quant on a gagné, de haute lutte, la première place sur le devant de la scène médiatique, il serait là, vraiment dingue d’y renoncer, n’est-ce pas ?

Irresponsabilité ?

DEZINGUER LES RETRAITES

Folie encore ?

Tiens, à l’autre bout du continent, les Chinois s’excusent, eux aussi et c’est bien la première fois en 6 millénaires, (1) d’avoir empoisonné leurs ex-camarades ex-bolcheviks, en les inondant de benzène.

Ils ont des excuses nos gracieux Fils du Ciel.

N’est-ce pas eux qui alimentent la planète en lui fournissant des produits vitaux pour, non pas pour nos petites vies de bas étage, mais bien pour les profits des grands entrepreneurs ?

Lesquels, eux aussi, s’excusent, pas souvent d’ailleurs, de virer les fainéants pour nous permettre de vivre dans le plus grand confort que l’Humanité ait jamais connu depuis la mort de tante Lucie, par une nuit sans lune, sous la dent d’un lion kenyan ?

Et les écolos direz-vous ?

Ils croient, les innocents, que les énergies fossiles vont, un jour, céder la place aux renouvelables ?

C’est bien joli à dire, mais pour fabriquer les capteurs solaires, et les éoliennes, sans oublier les carburants végétaux et les récupérateurs de méthane, végétal, bovin…mais pas humain évidemment, il faudra dépenser encore plus en pétrole ou en uranium…

Et la politique alors ?

Et l’économie ?

Eh bien notre dette à nous, va se monter à plutôt deux milliards qu’à un seul.

Histoire de commencer à susurrer qu’il va falloir soit dézinguer tous les retraités qui ne foutent rien et nous coûtent un max, soit leur supprimer leurs somptueux émoluments, histoire de les faire claboter en douceur, ce qui nous soulagera de cet intolérable poids social qui pèse sur les frêles épaules de nos valeureuses jeunes générations.

ET VIVE PAPA NOEL !

Et chez les autres ?

Eh bien chez les autres c’est pareil ou tout comme.

Les Américains vivent à crédit et sont engagés pour trois ou quatre ans de dettes publique et privée.

Et, comme l’ego de leurs multiples chefs, elle enfle leur dette.

Et leur déficit commercial alors...

Et ça ne va pas s’arranger vu qu’il est désormais impossible d’apaiser l’appétit du complexe militaro industriel qui s’est fort bien accommodé des bonnes habitudes désormais bien ancrées dans les budgets des armées, guerre d’Irak ou pas.

Et côté pétrole, où en, est-on ?

Ben le prix du baril baisse.

Ce qui va pousser la croissance à la hausse.

Et nos chers concitoyens vers les sports d’hiver.

Et nos constructeurs de bagnoles à fabriquer plus vite, plus fort, plus nouveau, plus puissant.

Et les prix à la consommation alors ?

Eh, oh !

Si on peut plus fêter Noël alors !

Et le foie gras, et la dinde, - on s’en fout de la grippe aviaire puisque nos frontières sont fermées -, et les jouets pour les gniards qui n’en ont jamais assez, et les maîtresses d’école qui n’en n’auront jamais fini d’infantiliser nos gosses et de leur apprendre à rassasier les supermarchés avec leurs exercices débiles sur papa Noël et son traîneau et ses sapins et ses boules.

C’est nous qu’on les a les boules.

Monde formidable ?

Formidablement dingue oui.

Et ça ne s’arrête pas de commencer.

ON REMBOURSE LES YAOURTS

Visez donc!

Une dernière.

La margarine et les yaourts anti-cholestérol vont être remboursés par les mutuelles !

Pas encore par la Sécu mais patience…le lobby veille…

Eh oui !

Vous avez bien lu.

Normal !

Les Néerlandais, qui comme on le sait, sont les champions du monde des plus intelligents de La Haye, et même de Hollande, donnent l’exemple.

Et la vente des produits en question a grimpé de 200% en 6 mois !

Donc, si les gens aiment, c’est que c’est bon !

Mon voisin qui, lui, aime bien le pastis m’a d’ailleurs dit que si ce que les gens aiment ont droit au remboursement, pourquoi pas lui et ses copains de bistrots.

Bref !

Ceci pour dire que les fabricants de produits laitiers vos amis pour la vie ont trouvé une belle parade au sentiment de nombre de médecins qui commencent à douter de l’innocuité des produits en question.

Que certains suspectent de causer plus de problèmes qu’ils ne présentent d’avantages.

D’autant que le principal et quasi seul ‘’intérêt’’ invoqué par les fabricants et leur pub, réside dans leur teneur en calcium dont on oublie de dire, comme par hasard, qu’on en trouve dans pratiquement tous les produits alimentaires, végétaux en premier lieu. (2).

Les mutuelles seraient mieux inspirées de vérifier plus précisément leurs remboursements de soins pour des maux causés, et vraiment d’évidence, par l’usage de l’alcool, du tabac ou de la surbouffe, toutes pratiques aisément détectables si l’on voulait bien s’en donner la peine.

Et de baisser les primes de ceux qui, comme nous ici, veillent à boulotter plus de fruits et de légumes que de picrates et de charcutailles.

Vous avez dit trop de cholestérol ?

On vous signale, à tout hasard, que cette maladie là, comme l’obésité d’ailleurs, peut se soigner, quasiment gratuitement d’ailleurs, d’une façon aussi efficace qu’agréable.

Il suffit de faire un séjour de deux petits mois, soit en Mauritanie, soit au Mali, soit en République Centre Africaine, mais en mangeant exactement la même chose et en même quantité, que les autochtones.

Chez eux, ces maladies n’existent pas.

Un dessin ?

Bon.

On en reparlera.

(1)Lolsque les mandalins de la dynastie Yao s'excusèlent de n'avoil pas encole inventé la poudle à canong qui leul aulait pelmis, disaient-ils, de légler les ploblèmes plus vite fait qu'à la manièle des sages tlop discuteuls. Boum! On lésout! Comme on va boile un coup. En faisant tchin tchin quoi! (3)

(2)Notamment dans les amandes, les noisettes, les figues sèches, les dattes, le cresson, le persil (autant voire plus que dans la plupart des fromages à pâte molle), les jus de fruits, les pommes de terre, les carottes, les eaux minérales etc…partout on vous dit.

(3)Même pas drôle! J'adore mon grand ado de beau fils qui, avec 52 ans d'avance ou de retard sur l'humour beaupaternel, n'apprécie pas mes blagues pas drôles qu'il se dépêche, quand même, d'aller resservir à ses copains de lycée pro.

Ca recommence !

Hélas !

Et ça n’est pas sur le point de s’arrêter.

Quoi ?

Pas la pédophilie, malheureusement, on en découvre de nouveaux tous les jours ou presque, mais plutôt la dinguerie, la perversité des medias qui surfent, en façade, sur l’horreur de la chose, et en douce, sur l’attrait des foules pour, à la fois, le merveilleux du ‘’rêve’’, mais également, pour le côté affreusement fascinant du morbide, du violent, du pervers.

VIVRE A CREDIT

Faire la une avec les trains qui arrivent à l’heure n’a jamais rapporté un seul lecteur si un seul téléspectateur

Et puis montrer aux humains ce qu’ils peuvent avoir en eux d’abominable, est bien plus facile et vendeur, que de les pousser à la vertu.

Ce serait les inciter à l’effort, aux nécessaires efforts qui vont avec.

Impensable.

Mieux vaut lui faire croire que la vie est facile et que l’on peut vivre à crédit.

Le rêve voyons…

La télé et les journaux sont là pour çà.

Jusqu’à montrer le rêve en forme de cauchemar.

Pour rassurer, aussi, la triste humanité sur sa grandeur en lui montrant des extrêmes petitesses qui lui font croire qu’en définitive, elle n’est pas si mauvaise que ça.

Tout ça pour dire quoi ?

Pour constater qu’une fois encore, à force de vouloir montrer de la cochonnerie, les medias retournent, encore et toujours, à leurs vomissements.

Vous vous souvenez d’Outreau ?

Un peu ?

Même pas !

Eh bien avec la nouvelle affaire de pédophilie qui vient d’être découverte, et réglée vite fait par l’auto-dénonciation de la compagne du présumé pédophile, les medias ont perdu une occasion de plus de tirer leçon de leurs errements.

En effet, juste avant l’éclaircissement, pour le moment du moins, de l’affaire, les suspicions des policiers et gendarmes s’étaient portées, fixées même, sur ‘’l’homme à la 309’’ et ses trois fils.

Et, bien sûr, les medias d’en rajouter.

Avec, notamment, quelques discrètes allusions, limite diffamation voire calomnie crapoteuse, sur ce ‘’groupe d’hommes’’ vivant ensemble.

Comme si le fait de vivre en famille sans une épouse et une mère représentait, d’évidence, un facteur aggravant au fait, hautement douteux, que le premier suspect avait une voiture du même type que celle vue sur les lieux du crime…

Fort heureusement, il y a eu un bon portrait robot.

Encore que le repentir, lui, a été autrement plus rapide.

Donc, exit la ‘’bande des quatre’’.

DEGAINER PLUS VITE QU’EN FACE

On a frisé l’erreur judiciaire ?

Pas tout à fait mais l’erreur sur la personne, pas loin.

Et le procès d’intention, tout juste.

Mais, il faut bien comprendre les plumitifs.

Les concurrents n’hésitant pas, eux, à publier plus vite que leur ombre, même des infos pas bien vérifiées, il importe donc de dégainer tirer plus rapido que les autres.

Il y va de NOTRE SURVIE.

Comme les multinationales : on gagne des sous mais si on veut rester compétitifs hein...

Et être les plus grands au passage par la même occasion…

Ah mais !

Et le rédac chef dans cette histoire ?

Censé être, lui aussi tout de même, un journaliste avec carte et morale professionnelle, sinon morale tout court, en prime ?

Qu’est-ce qu’il fait, lui, le chef ?

Ben chef, le chef, il est là pour faire rendre à la machine tout ce qu’elle a dans le ventre, et même dans le bas-ventre.

C’est bon ça coco !

Le sexe, le merveilleux, la violence, la peur, c’est ça qui fait faire du chiffre.

Et puis, au fond, même les jugements précipités, même les nouvelles pas vraiment vraies mais un tantinet fausses, même les erreurs judiciaires, c’est toujours du boulot.

Du sale boulot, certes, mais du boulot tout de même.

Comme disait un collègue, ‘’Une fausse nouvelles plus un démenti, ça fait deux informations’’

A ceci près que la fausse nouvelle figure à la une et que le démenti passe en deux lignes bas de page douze.

Quand il passe.

GARDEZ VOS TICKETS DE CAISSE

C’est ça la vérité de la presse écrite, ou audio visuelle.

Et c’est ça qui vous pend au nez, qui nous pend au nez à tous.

Etre au mauvais endroit au mauvais endroit. Ressembler vaguement à quelqu’un d’autre. Ne pas pouvoir prouver qu’on était ailleurs parce qu’on dormait ou qu’on ne se souvient pas. Dangereux tout ça !

Désormais, moi je garde tous mes tickets de caisse, tous mes tickets de parking, je fixe dans ma tête tous les détails des lieux où je passe et des gens que je vois, je parle à un maximum de personnes, que je connaisse ou pas, j’essaie de noter tout ce que j’entends à la radio lorsque je suis en voiture, bref, j’accumule un tas de trucs qui peuvent me sauver la mise au cas où.

Des fois qu’une histoire à la godille et bien mal foutue arrive dans mon quartier, ma ville, voire mon département ou ma région.

Délirant?

Evidemment !

De pareilles précautions peuvent paraître fantaisistes, superflues, paranoïaques.

Certes.

Tout simplement parce qu’elles seraient totalement inutile dans un monde normal.

Du moins dirigé, gouverné par des gens normaux.

Et rassuré par une police, une justice, des institutions et une opinion publique imperméables aux ragots criminels véhiculés par des journalistes à la solde des faiseurs de fric.

Lesquels journalistes n’ont toujours pas compris qu’ils sont, tout comme nous, du mauvais côté de la barrière.

La preuve à Libé.

Ils s’imaginaient, les pauvres journalistes, que la venue du grand capital de gauche ou presque, allait leur sauver la mise.

Que cet argent dont ils avaient besoin, leur arrivait du côté sincère, honnête et vertueux du vrai pouvoir.

Du bon côté de la Force.

Bourricots va…

Certes, ils ont souvent levé le voile, ouvert les yeux, dévoilé des magouilles.

Mais dire 50, 60, et même 80% de la vérité, ne sera jamais dire toute la vérité.

Ils ne l’ont pas assez aimé cette vérité qu’ils disaient vouloir exprimer quoi qu’il advienne.

Dans les meilleurs mensonges il y a toujours une petite part de vérité.

Et ne dire qu’une partie de vérité est déjà un mensonge.

Nous savons tous ça depuis notre petite enfance.

Notre système fonctionne comme ça.

Et le monde, vous moi et les autres, aussi.

Il y a deux catégories d’humains : ceux qui cherchent la vérité et qui finiront par la trouver.

Et ceux qui cherchent à avoir raison.

Et ceux-là, auront toujours raison.

Mais ils doivent s’attendre à être un jour ou l’autre traités comme de vulgaires menteurs.