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actualités - Page 45

  • Saddam Hussein: le spectacle commence!

    Saddam Hussein ?

    Comment n’en pas parler puisque c’est la ruée !

    Cependant, nous n’allons pas pouvoir vous dévoiler les dessous du raïs déchu, lesquels pourraient, normalement, être découverts à l’occasion de ce qui devrait être un grand déballage.

    Hélas, les Américains ont transporté un morceau des Etats-Unis là-bas pour mettre en scène, à la façon d’Hollywood, LEUR procès, LEUR justice, LEUR droit, LEUR vérité et LEUR morale.

    LEUR force aussi.

    Lorsqu’un gars de 120 kilos cause, disait Audiard, tous les gars de 60 kilos écoutent.

    Or donc, tout le monde, tous les medias en fait, parlent du procès et de Saddam.

    Bien plus, d’ailleurs, qu’au beau temps de sa gloire.

    A l’époque, il avait droit à toutes les attentions des journalistes avides, bien sûr, d’objectivité et de vérité.

    Comment faire autrement mon cher?

    La parole des politico-économiques étant l’évangile, il était de bon ton de parler du sanguinaire dictateur comme d’un ‘’partenaire’’ économique, politique, privilégié.

    Pensez un peu !

    Avec un sous sol imprégné de naphte et de gaz et d’énormes besoins en armements, nucléaires compris, il représentait une opportunité de choix, vantée, reconnue par les gouvernements français, allemands, anglais et, the last but not the least, américains, dont Donald Rumsfeld lui-même photographié en train de presque embrasser son amour de jeunesse d’alors, Saddam Hussein en personne.

    Un des évènements les plus éblouissants de ce fol amour de jeunesse ?

    La centrale atomique Ozirak fournie par la France et démolie vite fait par la chasse israélienne, avec des Mirages français par-dessus le marché ! Le capital et le militaro industriel sont bien les frères jumeaux du néolibéralisme. Et la couleur verte du dollar a, depuis bien longtemps, viré au kaki.

    HAPPY END ?

    Avec un tel parterre d’amis, enfin d’ex-amis, on pourrait croire que Saddam peut envisager l’avenir autrement qu’à travers un noeud coulant.

    Ben non.

    Le spectacle hollywoodien a ceci de rassurant, c’est que The Happy End est prévue d’avance.

    Happy end, enfin,  pas pour tout le monde…

    Quant au déroulement, prédécoupé en séquences, il sera largement amélioré par tout un tas d’effets spéciaux garantis.

    Saddam ne pourra que répondre et pas dialoguer.

    Saddam ne pourra, lui et ses défenseurs, pas parler directement à ses juges.

    Lesquels poseront les questions qu’il faut. Et surtout, pas de fantaisies.

    Saddam, enfin, ne pourra être vu à la télévision, sinon que vingt minutes après la prise, le temps que la censure coupe tout ce qui dérange.

    Au fait, pourquoi ne pas le remplacer par un robot programmé pour donner les réponses qu’on connaît depuis une dizaine d’années, en plus ?

    Car c’est bien ce rôle qu’on, lui demandera, qu’on lui imposera de jouer.

    Ne répondre que ce qu’il faut, quand il faut, et la fermer la plupart du temps.

    Une poupée mécanique, pour ainsi dire, justifiant, légitimant la colère et le châtiment divins en répondant, à tous les coups : ‘’ C’est ma faute, c’est ma faute, c’est ma très très grande faute !’’

    Comment aurait-on, d’ailleurs, pu imaginer autre chose ?

    Le pire, dans cette histoire, est bien que les medias de tous bord ne seront pas gênés de diffuser les images qui auront reçu l’imprimatur de Washington.

    Leur mission, ne serait-elle pas, cependant, d’aller fouiner, chercher, creuser LE sujet ?

    Car pour un sujet en or, en or noir et vert bien sûr, c’est bien quasiment LE sujet du siècle non ?

    Ben non.

    Circulez, il n’y a rien à voir.

    Sinon les images en couleur fournies gracieusement il est vrai (1), par Big Dubia.

    De ce fait, d’ailleurs, tous les ‘’mouillés’’ des dernières décennies peuvent dormir en paix.

    Certes, il y aura bien des tentatives de profiter de l’occasion pour emmouscailler certains hommes politiques et PDG que les américains ont dans le nez.

    Mais rien à craindre dans les rangs anglo-saxons ainsi que dans ceux des nations qui ont hardiment supporté la Grande Croisade.

    Et moins encore parmi tous ceux qui ont trempé, et trempent encore, dans la mare aux dollars (plus d’un milliard et demi), qui était censée aider l’Irak à remonter la pente, et s’est déversée dans les poches des entreprises anglo-américaines, des politiques et des militaires américains et (de quelques) irakiens chargés de veiller sur cette manne.

    Ils ont bien veillé en effet.

    Elle n’a pas été perdue pour tout le monde.

    Les medias là-dedans ?

    Bon…dites là…je vais me raser ça me changera les idées.

    J’en profiterai pour me parfumer un peu.

    Histoire de couvrir l’odeur de cette officielle chienlit.

     

    (1) Enfin, on suppose. Ils seraient bien fichus de les faire payer en plus !

  • Séisme au Pakistan: et chez nous?

    40.000 morts….

    60.000…

    Plus ?

    On ne saura jamais combien de morts, combien de disparus, ce qui revient au même, auront payé de leur vie l’impéritie de leurs dirigeants.

    Rien de nouveau sous le soleil.

    Rien de nouveau chez eux, comme chez nous, rien de nouveau jamais, jamais, jamais.

    Même les journalistes locaux en font beaucoup pour dédouaner leurs dirigeants dont la responsabilité est pourtant aveuglante.

    Là encore, comme partout ailleurs.

    Ainsi, si le Daily News de Lahore souligne à l’encre rouge que le gouvernement n’a pas fait tout ce qui aurait pu s’imaginer, même s’il n’a pas fait les choses de manière à déplorer que zéro victime, il n’en a pas moins fait de louables efforts.

    Donc, on le loue.

    L’ennui est qu’en matière de séismes, en particulier, les lacunes sont bien plus visibles qu’en d’autres domaines.

    En effet, comme pour des catastrophes aériennes, lorsqu’il y a accident, le bilan est catastrophique.

    40.000 voire 60.000 avons-nous dit.

    Qui s’en soucie ?

    Qui s’est soucié des 200.000, 300.000 morts des grands séismes chinois des décennies passées.

    On ne sait même plus les dates…

    Il est malheureux qu’ici comme ailleurs, la vie humaine ne se mesure désormais qu’en termes froidement mathématiques.

    Et pas qu’un peu.

    Voir la facilité avec laquelle les bilans sont établis, 10.000, 20.000,…

    Et pourquoi pas 100.000, un million, un milliard aussi…?

    Et puis, dans la bouche et sous la plume des journalistes de chez nous, blanc, riches, intelligents, civilisés, bien au chaud dans leur fauteuils, les milliers de morts basanés, pauvres, pas très malins et quasi sauvages, ne pèsent pas lourd.

    En tous cas ne se traduisent pas tellement en chiffres de ventes et d’audience.

    Triste, navrante, affligeante, honteuse indifférence des medias si promptes à commenter les histoires sentimentales (pour rester correct) de nos têtes couronnées à nous, politiques et économiques.

    Pensez donc, 24 pages d’images de choc et de mots de poids sur le mariage de fifille. Pardon, de FIFILLE A SON SUPER PAPA…

    ET LA MAFIA ?

    Cela dit, les autorités locales ont, quoique leurs thuriféraires en disent, une part énorme de responsabilités.

    Certes, le dernier séisme de la région date de 1935.

    Néanmoins, le secteur, situé sur un croisement des plaques tectoniques en mouvement, surtout depuis que l’himalayenne s’est remise à bouger, est notoirement dangereux.

    Et les tremblements de terre proches, iraniens, turcs et indiens, ne laissent aucun doute sur les mesures à prendre.

    Mesures préventives s’entend.

    Exemple : après les séismes destructeurs des années 20 à 50, en Sicile, malgré et à cause de la Mafia, les habitants ont attendu longtemps que les bâtiments soient, enfin, construits en respectant les normes anti-sismiques.

    Treillis de béton, amortisseurs divers, murs de sécurité, bref, la technique sait et peut tout faire.

    Seuls les hommes ne veulent pas.

    Bref !

    Quand la Mafia a pu y trouver son compte, les constructions ont quand même suivi.

    Espérons, d’ailleurs, que le béton aura été confectionné et mis en oeuvre suivant les normes, lui aussi.

    Les construction idoines ont donc été réalisées.

    Pas partout.

    Très compliqué, trop coûteux, difficiles à contrôler, peu nombreuses donc.

    Toute la Sicile est loin d’être prête au prochain séisme qui surviendra.

    Mathématiquement et obligatoirement.

    Là comme à Naples d’ailleurs.

    La Terre n’attend pas, du moins pas suivant nos pendules à nous.

    Et puis, passée la catastrophe, passée la trouille et les bonnes résolutions.

    Et les medias ont d’autres évènements à commenter, d’autres drames à déplorer, d’autres nouvelles gloires à encenser.

    Alors, les séismes pakistanais…

    Du moment, d’ailleurs, que les gouvernements locaux ne font pas tout ce qu’il faudrait.

    Voire même qu’ils ne font pas grand’chose si ce n’est de s’armer en nucléaire pour taper sur les Indiens qui font de même à leur égard, en se disputant comme des chiffonniers pour quelques milliers de kilomètres carrés du Cashmere…

    Après tout, 40.000 bouches à nourrir en moins…

    ET CHEZ NOUS ?

    Chez nous ?

    Il y a trente ans environ, (ça y est ça lui reprend à pépé de raconter ses aventures de Tintin au Congo), il y a vingt ans, donc, cessez de m’interrompre je reprends, dans le cadre d’un papier sur la tectonique des plaques, j’ai rencontré un chercheur du CNRS de Marseille, qui avait mis au point des amortisseurs de séismes, tout bêtes mais bigrement bien pensés.

    Imaginez : une plaque d’acier de un mètre par un mètre et de 3 à 4 centimètres d’épaisseur, soudée à une couche de 5 à 10 centimètres de caoutchouc synthétique, laquelle est soudée à une autre plaque, qui est soudée à une autre couche, et ainsi de suite sur 50 cms, mais jusqu’à 80 cms voire un mètre..

    La partie supérieure est boulonnée sur les fondations de l’immeuble, la partie inférieure dans les fondations.

    Séisme ?

    Les amortisseurs tremblotent tant qu’ils peuvent mais…ils amortissent.

    L’immeuble ne bouge quasiment pas, même dans des forces 7 à 8, voire plus !

    Génial non ?

    D’autant que fabriqués en cadence industrielle, ils n’augmentient le coût de la construction que de 2 à 8%, au grand maximum.

    Breveté, bien sûr, on aurait pu penser que les autorités françaises en auraient acheté tout plein et imposé l’usage aux endroits séismiques français.

    Pyrénées, région auvergnate, alsacienne, savoyarde et niçoise par exemple.

    Non qu’il y ait un séisme tous les mois mais il y en a eu.

    Et à l’échelle terrestre, il y en aura encore d’autres.

    Que pensez-vous qu’il arriva ?

    En France, il n’y a en a nulle part. Ou quasiment.

    Sous les centrales nucléaires ?

    Surtout dans ce coin là ?

    On l’a dit mais je n’y ai pas été voir.

    Par contre, les Japonais en ont acheté.

    Plein.

    Et ça marche !

    Voili voilà.

    Vous voulez la meilleure ?

    Y A RIEN A VOIR

    Dans la foulée, j’avais planché également sur le tremblement de terre, pardon, LE tremblement de terre de 1909 dans la région de…Cadarache ( eh oui !) et qui avait fait, officiellement, 44 morts.

    J’avais cherché des documents détaillés sur la chose et m’étais adressé à Alain Bombard, aujourd’hui décédé, qui s’y intéressait aussi à l’époque et avait consulté des archives fort instructives sur les conditions de l’accident, et de ce qui s’en était suivi au plan es bilans et des mesures préventives officielles.

    Il m’a indiqué une source à laquelle je me suis adressé.

    Laquelle m’a fait traînasser des mois avant de me recevoir…pour me dire qu’il n’y avait rien là-dessus…

    Rappelant Bombard pour lui confier ma déconvenue, il m’a dit:’’Curieux ça, moi aussi j’ai voulu de nouveau consulter ces mêmes archives et je n’ai plus rien trouvé.’’

    Du Xi-files ?

    Pas du tout.

    Je vous le donne comme je l’ai vécu.

    Le plus meilleur est pour la fin.

    J’ai consulté aussi Haroun Tazieff dans sa splendide retraite de l’île St Louis. Une charpente mirifique dans son immense sous les toits.

    Et je lui ai parlé de ma région, le Sud Est.

    Parmi les enseignements qu’il a tirés de sa connaissance du problème et de la région, il m’a dit, clairement : ‘’Si la région de Nice subit un séisme majeur en pleine nuit, c’est un million de morts !’’

    Pourquoi ?

    Rien ou presque, n’est construit suivant les normes anti sismiques.

    J’ai fait mon papier.

    Et j’y ai mis ça.

    Le secrétaire de rédaction à lunettes m’a appelé pour me dire : ‘’T’es pas fou non ? Si tu écris ça, tous les immobiliers, tous les maires et tous les gens du coin vont prendre la colère ou la fuite. Change moi vite ce truc.’’

    J’ai dit non.

    Ca a duré un mois avant que mon papier sur la tectonique des plaques - pensez c’était il y a trente ans - ne paraisse, amputé n’importe comment d’ailleurs, du passage litigieux.

    N’importe comment car je m’étais arrangé pour que les ciseaux de la censure s’emberlificotent dans un texte difficile à contourner sous peine de devenir incompréhensible.

    C’est justement ce qui arriva.

    Plutôt que de mécontenter les gugusses qui nous gouvernent, mieux valait ne rien dire.

    Voilà !

    Fatigué de lire ?

    Moi je le suis de toujours me répéter sans résultat.

    Bon.

    Prenez en votre parti.

    Je ne vais pas m’arrêter pour autant.

    Bon, c'est pas tout ça.

    Je vais acheter mes fraises au marché paysan.

    S'il en reste car je suis un peu charrette.

    Salut. 

     

  • SECTES: bon, on arrête?

    Allez !

    On en termine avec cette histoire ?

    Ca va, je me suis calmé mais pas encore tout à fait.

    Enfin jusqu’au jour où ça va chatouiller de nouveau les parlementaires les journalistes et les insecticides.

    Néanmoins, au chapitre de la mise en accusation des Témoins de Jéhovah, on va clore le débat en mettant les stupides devant leurs stupidités, les bourriques devant leurs crétineries et les salopards, en face de leurs saloperies les plus crades.

    PECHEURS A LA LIGNE

    Vous savez ce que les journalistes et insecticides en général, et certains parlementaires inspirés en particulier, ont reproché aux Témoins de Jéhovah ?

    Qu’ils ne votaient pas !

    Oui oui !

    Sans rire !

    Pourtant, le plus grand parti de France, celui des pêcheurs à la ligne qui préfèrent aller taquiner le goujon le matin des élections because ils en ont marre d’être pris pour des imbéciles disent-ils, ce grand parti, nous racontent les medias, fait rigoler tout le monde.

    Par contre si c’est une sssecte qui décide de ne pas y aller, cela devient un crime anti-républicain.

    D’autant plus naze l’argument, que les Témoins en question, ils votent !

    Eh oui.

    Je peux même vous dire qu’ils le font depuis près de…50 ans.

    Seulement, comme dans tout groupe très uni, tout club si vous préférez, certaines habitudes se prennent facilement, l’abstention y a été plus évidente qu’ailleurs.

    Sans pour autant qu’ils aient jamais été tous abstentionnistes.

    Mais comme ils étaient conscients que cet argument servait à les démolir, ils ont, logiquement, corrigé le tir ces dernières années.

    Dès lors, vous savez ce qu’a été l’argument nouveau contre eux par les mêmes journalistes, insecticides et parlementaires distingués ?

    ‘’Ouai ouai, vous n’avez pas honte non? Maintenant vous allez tous voter parce que vous savez qu’on vous reprochait de ne pas le faire.’’

    Au-then-tique !

    Futé non ?

    Alors ?

    Vous voulez qu’ils fassent quoi ? Qu’ils votent ou qu’ils ne votent pas ?

    Puisque dans les deux cas vous les coincez,

    Logique tout plein non ?

    Comme cet autre argument, évoqué avant-hier. Leur doucereuse dangerosité.

    Assistant il y a une dizaine d’années, à un colloque sur les sssectes, organisé par un syndicat intercommunal de mon bled, maires et conseillers municipaux en tête et, bien sûr, représentants des insecticides défenseurs de la société, j’y ai entendu pas mal de choses croquignolettes.

    Ainsi, une blonde (ben oui) se plaignait que les Témoins venaient dans son immeuble et que lorsqu’elle ne leur ouvrait pas la porte, ils tambourinaient dessus, jusqu’à ‘’la casser presque’’. Si si, promis…

    Alors que un quart d’heure avant, les élus avaient tenu à passer un film genre docu-fiction (extraordinairement pas manipulé et très objectif donc) qui montrait des ‘’Témoins’’, angéliques et doucereux qui abordaient les gens avec un sourire béat et des manières on ne peut plus civiles !

    Aucun élu guide du peuple n’a, évidemment, relevé la contradiction .

    Sauf moi, journaliste envoyé là par mon chef qui savait mon intérêt pour la chose et n’a pas apprécié, quand même, que je relève cette stupidité dans mon papier.

    ‘’Sucrée ta phrase coco. T’as pas à donner ton avis. T’as qu’à rendre compte !’’

    Eh oui !

    J’avais rendu compte d’une ânerie mais je n’en avais pas le droit.

    ASOCIAUX ?

    Quoi encore ?

    Argument massue : ce sont des asociaux. Ils ne fréquentent pas tout le monde, ils choisissent leurs amis, ils se réunissent entre eux, leurs mouflets ne font pas de sports de compétition, ils ne poussent pas leurs gamins à faire de hautes études, ils vivent en marge de la société et détournent un max de blé de l’économie civile.

    Ouaouh !

    Faut le faire non ?

    Et vous, vous ne choisissez pas vos amis ? Vous fréquentez les PDG si vous êtes balayeurs et inversement ?

    Vous faites du sport de compèt ou vous préférez marcher tranquillou?

    Vous faites du parapente ou du VTT ?

    Vous vous réunissez avec des piliers de bistrots ou avec des amis plutôt sobres ?

    Vous poussez vos gosses vers l’agrèg quand vous savez que plombiers ils peuvent, vite fait, se faire 3.000 euros par mois juste après le BP et en travaillant cool ? Et sur rendez-vous en plus, mieux que le toubib ?

    Détourner de l’argent de l’économie parce qu’ils donnent, ce qu’ils ont envie de donner à leurs associations ?

    Vous rêvez non ?

    Vous avez vu, vous, une assoc qui vit sans pognon ? Une société sans fric ? Et un club quelconque sans cotisations, ou dons volontaires ?

    C’est mieux de se faire ponctionner 12% de ses impôts par le fisc, sans moufter et au bénéfice de l’église catholique peut-être ?(1)

    Quoi encore ?

    Ils ne se font pas vacciner ?

    T’as qu’à croire ballot.

    Demande aux médecins de ton quartier.

    Par ailleurs, il existe une association française, qui n’a rien à voir avec les Témoins, et qui prêche la non-vaccination ou la vaccination bien contrôlée vu qu’on n’est pas de bien beaux exemples en Europe côté choix libre du malade. Vous voulez un dessein ?

    DEHORS OU DEDANS ?

    Quoi enfin ?

    Ils excluent des gens ?

    Et, en même temps, ils empêchent les gens de s’en aller ?

    Hé ! Faudrait savoir hein ?

    Ils poussent dehors ou dedans ?

    Et puis pour ce qui est de l’exclusion, dites voir, un UMP qui commence à répandre des idées communistes dans son club, vous croyez qu’il va y rester longtemps vous ? Et lycée de Versailles ?

    Vous savez combien de temps il faut pour devenir un Témoin de Jéhovah ? Combien de temps il faut étudier ?

    En moyenne, à vue de nez et aux dires de ce qu’ils constatent eux-mêmes, entre un et deux ans. Mais il y a des candidats qui traînent depuis des lustres et d’autres qui expédient ça en une année, mais jamais moins.

    DUR DUR

    De toutes manières, quand on vous fait voir que la Bible dit qu’il ne faut pas fumer, pas se saouler, pas forniquer à droite à gauche, pas tromper mari ou femme, pas voler, pas mentir, pas faire la guerre ni porter l’uniforme, pas frauder le fisc, pas voler le patron, pas exploiter l’employé, c’est lourd tout ça non ?

    Et ça restreint plutôt le nombre de candidats.

    Raison évidente pour laquelle ils ne seront jamais légion, en France ou ailleurs.

    Leurs chiffres, comptés à l’unité près ou presque, ils sont environ 6 millions et demi dans le monde.

    Comptez : un pour mille.

    Ce n’est pas demain la veille qu’ils vont envahir l’Hexagone ou la planète entière.

    Je ne sais pas vous, mais personnellement, vous me permettrez de trouver ce programme qu’ils se fixent, dur dur…

    Alors, vu l’aisance avec laquelle les autres religions se pratiquent, les Témoins ne seront jamais des concurrents de qui ou quoi que ce soit.

    Alors la liste des RG, et les accusations sans preuves parlementaires ou journalistiques et insecticides hein…

    Que reste-t-il de toutes ces couillonnades ?

    Eh bien que la calomnie, le mensonge, la saloperie la plus perverse, ça existe. Et pas seulement au cinéma.

    Et on regrette quelque part, que ces gens-là ne disposent pas, pour répondre aux calomniateurs, des moyens dont usent certaines religions, ou certains religieux, experts dans le maniement de la kalach et du semtex.

    Certains journaleux, parlementaires ou insecticides ne seraient pas aussi virulents s’ils avaient affaire à des poseurs de bombes ou incendiaires comme on en connaît trop.

    Eux, ils n’ont que recours à leur justice de leur pays, le nôtre.

    Et on leur dit en plus : ‘’Ouh les vilains procéduriers’’.

    Qu’est-ce qu’on veut ?

    Qu’ils tendent toujours l’autre joue ?

    Que dire de toutes ces attaques et de tous ces attaquants ?

    ‘’A vaincre sans péril on triomphe sans gloire.’’(2)

    Et puis je vous rappelle, une fois de plus, deux choses.

    Une, ils ont été les premiers à être mis en camps par Hitler, deux, vous pouvez trouver tous les détails dans le bouquin Les Témoins de Jéhovah contre Hitler, publié chez Albain Michel.

    Qui n’est pas, mais alors pas du tout une officine camouflée des Témoins de jéhovah.

    Faites moi confiance, ça se saurait.

    Et on en causerait dans le poste.

     

    (1). Recherchez dans les archives du ‘’Monde’’ une enquête datant du premier semestre 2002 ou 2003. Ou demandez à votre inspecteur des impôts. Il ne peut refuser c’est public. Ou consultez le site de l’assemblée nationale.

    (2) A vos classiques collègues. Le Cid. Acte 1 sc.2. Ca ne nous rajeunit pas hein  mon quiqui?

     

  • Chasse: honorabilité, impunité.

    Et voilà !

    Un de plus un de moins !

    Un chasseur tueur de plus et un ramasseur de champignons de moins.

    Evidemment bien sûr, le chasseur n’a pas fait exprès – il n’aurait plus manqué que ça ! – et le ramasseur, eh bien, il n’avait qu’à être ailleurs n’est-ce pas ?

    Ou tout du moins savoir que la campagne et la forêt, en bref, la Nature, était la propriété des un million et demi de chasseurs et accessoirement, de la Fédération Chasse Pêche et Tradition.

    La Tradition, vous savez ?

    Médiévale, préhistorique quoi.

    Car au jour d’aujourd’hui, il est tout de même possible, comme jamais, de satisfaire les gastronomes, les mangeurs, et même les baffreurs, les plus exigeants, avec un tas de bidoches domestiques qui peuvent être préparées de toutes les manières possibles.

    Mais non, il faut du gibier.

    Tiens ! Vous savez comment les anciens chasseurs, disons il y a encore une trentaine d’années et au-delà, mangeaient la rarissime bécasse et souvent nombre d’autres gibiers du même fumet ?

    Ils pendaient l’oiseau à une ficelle et le laissaient…pourrir.

    Ils ne le mangeaient que lorsque les liquides de la décomposition commençaient à suinter au bout du bec !

    Délicat n’est-il pas très cher ?

    Les vrais de vrais chasseurs (qu’est-ce que cela veut dire ?) se définissent donc à leurs goûts élégants et raffinés mais l’argument tombe du fait que des gibiers rares, il n’en existe plus guère et que ceux qui sont livrés à leurs virils appétits, sont, généralement, lâchés le matin même de la journée de chasse, après avoir été engraissés et maternés dans des enclos d’où ils ne sortiront que pour être mitraillés, quelquefois, à la porte de leurs cages !

    Même s’ils survivent à cette première glorieuse journée, ils ne se feront pas de vieux os, complètement déshabitués de la vie sauvage qu’ils n’ont en fait jamais connue.

    C’est beau la chasse non ?

    La lutte à armes égales entre l’homme courageux seul en face du féroce animal!

    Comme ce genre de combat ne satisfait pas outre mesure l’ardeur nos hardis combattants, protecteurs de l’Environnement, animaux compris, il ne faut donc pas s’étonner qu’ils fassent, de temps à autres, des cartons sur les ramasseurs de champignons, qui menacent effroyablement leur suprématie revendiquée naturelle.

    Voire même, à l’occasion, sur un propriétaire pas du tout content que les zèbres en treillis camouflés (on est virils ou on ne l’est pas) viennent pétarader à proximité des maisons et en faisant dégringoler leur plombs dans les jardins ou sur les toits des maisons, comme j’ai pu le vivre moi-même, dans la région marseillaise, département de chasseurs de casquettes.

    CHASSEURS DE CASQUETTES

    Les chasseurs de casquettes vous ne connaissez pas ?

    Il y a déjà une cinquantaine d’années, alors que le gibier se faisait, déjà, fort rare, les ‘’cassaïres’’ marseillais, lorsqu’ils avaient terminé leur matinée de chasse avec peu ou pas de résultat, se retrouvaient pour leur festival intime, sauciflard calendos kil de rouge, en rigolant de leurs dernières couillonnades du matin ou de la dernière chasse.

    Ils n’en manquaient guère.

    Et, pour ne pas perdre la main, en guise de dessert, ils entamaient un  concours de tir en lançant en l’air leurs casquettes…

    Le vainqueur était, évidemment, celui qui en bousillait le plus.

    Et ils rentraient à la maison en rigolant comme des malades, car ils concouraient, aussi et pour la semaine suivante, pour la plus belle engueulade de leurs bobonnes qui en avait un peu marre d’avoir à payer une casquette neuve tous les quinze jours trois semaines.

    Au moins, Marseille et les alentours en rigolaient autant qu’eux.

    Et ils ne déquillaient pas de ramasseurs de champignons.

    Mais bon !

    Tant que nous aurons d’écologiques hommes politiques, qui, bravement bien sûr, oseront réprimander les nations du monde entier en leur donnant des leçons de protection de la Nature à la française…

    Un ramasseur de champignons de plus ou de moins, est-ce que cela pèse dans le bilan global ?

    Ah ! Au fait !

    Le chasseur tueur étant un sapeur pompier très bien considéré dans son village et fort respecté dans le département, n’a pas été mis en taule.

    Pensez un peu !

    Si les gens bien honnêtes et bien paisibles ne peuvent plus tirer à vue sur leurs semblables, où allons-nous ma doué ?

    Y aurait-il que les seuls gangsters qui auraient ce droit ?

    Dites…vous êtes honnêtes et honorablement connu ?

    Ben ce serait peut-être le moment où, peut-être, en douce, des fois, hein, votre belle-mère, votre percepteur, voire le voisin qui vous réveille avec sa tondeuse à gazon,…hmmm ?

    Un nettoyage de fusil malencontreux, ou une utilisation maladroite du bidon de mort au rat placé, par erreur, dans le buffet aux apéritifs, non ?

    Ca ne vous tente pas ?

    Mais attention ! Seulement si vous êtes honorablement connu !

    A cette seule condition, vous éviterez la taule et  bénéficierez, sûrement, du sursis.

    Mais ne le dites pas trop à vos copains ou copines. Ca finirait par attirer l’attention.

  • SECTES: encore la trouille?

    Voilà voilà. J’arrive.

    Oh ! eh ! Je suis encore en pantoufles hein ?

    On n’est pas dans l’huile bouillante non ?

    En plus je ne suis pas encore tout à fait calmé.

    Avec cette histoire d’animaux domestiques qui vivent de plus en plus vieux, statistiques obligent, que vient de m’apprendre mon journal favori, on oublie en même temps que les vieux, eux, on les fait vivre, de plus en plus comme des animaux.

    Et ça commence de plus en plus jeune.

    Dès 50 ans, au boulot, t’es mort.

    Moi, dès 48-50, dans mon canard, les p’tits jeunes me faisaient sentir que croulant j’étais, plus croulant encore j’allais devenir. Et qu’il me fallait débarrasser le plancher. Vu que je commencerai très bientôt à dérailler, à baver en parlant voire à oublier de fermer ma braguette après la vidange de 10 heures.

    Odieux au point qu’un jour, j’ai dit à mon rédacteur en chef, - que j’avais vu arriver en veste de velours et guitare et en chantant ‘’les patrons sont des cochons’’ et qui s’était retrouvé, vite fait, seulement 8 ans plus tard aux commandes de la machine à décerveler les cherslecteurs,- je lui ai donc dit:’’Le fauteuil où tu es assis, il m’appartient un peu, de même que le bureau, et un peu tout le reste du journal…30 ans de boulot ici quand même’’

    Réponse méprisante de l’autre ‘Tu sais, nous sommes tous dans ce cas…J’ai autant que toi…’’

    Ouai, sauf que lui sa part dans l’entreprise elle était plutôt mince.

    Et que quand il l’a mise en faillite il s’est barré avec 200 patates.

    Et un fauteuil tout chaud comme dircom du conseil général.

    Qu’il avait encensé durant tout le temps qu’il était rédac-chef.

    Quant à son honorabilité, honnêteté tout simplement, éditoriale…

    Bref..

    Enfin on y reviendra.

    ET LES STATS ?

    Donc, où on en était hier. ?Ah oui.

    Aux sectes en général et aux Témoins de Jéhovah en particulier.

    Et à quoi précisément ?

    Ah oui.

    A la transfusion sanguine.

    Vous savez ce qui fout le trouille ? Et qui se vend bien ?

    Bon, on s’y met.

    Dites, si on commençait par le bon bout ?

    Par exemple, si on commençait par établir un tableau statistique des morts à cause du manque de transfusions avec, juste à côté, le nombre de morts mais A CAUSE des transfusions, hmmm ? Pas possible ?

    -Eh non ballot, il n’a jamais été fait.

    -Tiens ! Et pourquoi donc ?

    Suspense…

    Vous avez déjà vu, dans les hopitaux ou dans les sacoches des visiteurs médicaux, des tableaux comptabilisant le nombre de morts causés par des médicaments qui ont fini par être interdits tant leur nocivité devenait impossible à cacher ?

    Non n’est-ce pas ?

    C’est ce qui explique l’inexistence d’un imaginaire et éventuel tableau comparatif cité plus haut.

    Comme je suis gentil, tout en étant journaliste, je ne vous parlerai pas, mais je le ferai quand même, du scandale du sang contaminé.

    Dont notre candidat à la candidature socialiste - tellement socialiste qu’il avait fait enlever toutes les bagnoles des rues de son quartier pour permettre à tous ses invités à son mariage de stationner pépère (1) – s’était auto absout de cette sanglante histoire par la voix splendide de sa ministresse qui s’était reconnue, avec les copains, responsable mais pas coupable.

    En oubliant, tout de même, que dans cette histoire, un petit moyen groupe avait fait pas mal de flouze sur la vie des gens.

    Tuer pour gagner du fric ou se maintenir au pouvoir, c’est quoi dans le Code Pénal ?

    Homicide par imprudence ?

    Même pas.

    Une ou deux lampistes au gnouf, mais qui ont bien profité aussi, et pffuit ! on n’en parle plus !

    Et les milliers de malades, défunts ou morts en sursis, et même pas indemnisés ?

    Le sang toujours panacée ?

    Accident de parcours cette affaire?

    Donc désormais plus jamais ça ?

    Bien.

    FAITES L’EXPERIENCE

    Puisqu’il est bon de toucher du doigt pour savoir vraiment, alors, tenez, faites l’expérience, vous-mêmes et aujourd’hui si vous en avez le temps.

    Allez donc chez votre médecin et demandez lui si, en cas de transfusion, il peut vous affirmer, par écrit bien sûr, qu’il n’y aura jamais, à 100%, voire à mille pour cent, de problème de transmission contaminante, genre SIDA, hépatite, C, syphilis et autre maladies exotiques diverses.

    Vous connaissez pas la réponse ?

    ‘’Hmmm, oui, bon. On peut pas dire mais de nos jours, le pourcentage de risques est infime. De l’ordre de 1 pour mille, voire pour cent mille, ou moins encore. Du genre autant chances de gagner au loto quoi.’’

    Correct non ?

    Bon, eh bien d’accord.

    Mais…après vous cher ami.

    Si ça vous tombe dessus, les stats c’est du 100% d’échec.

    Si vous voulez tenter l’aventure…

    A votre avis, quelle devrait, pourrait, être une attitude vraiment scientifique en l’occurrence.

    Laissez moi vous raconter une histoire.

    Vécue encore.

    Il y une vingtaine d’années (toujours des histoires de pépé je sais), vient me voir un ponte du Lion’s Club. Costume trois pièces, cravate club, sympa - ben il y en a aussi - il me demande si je pouvais lancer une campagne dans les colonnes du canard, pour aider l’Institut Arnaud Tzanck, Centre de Transfusion Sanguine des Alpes Maritimes, qui, en association avec le Laboratoire de Chimie Moléculaire de l’Université de Nice, développait un programme de recherche sur les fluorocarbones. En clair, sur le sang artificiel.

    Pourquoi ?

    Eh bien, ces gens-là, les chercheurs, n’étaient pas des navets, et ils se rendaient bien compte qu’avec les TS il y avait des problèmes.

    Comme il y en a toujours eu, même si les transfusions ont probablement sauvé des vies, surtout pendant les guerres, tiens, c’est curieux cette association là. Et si on faisait plus de guerre d’ailleurs ?

    Bon.

    Je trouve donc l’idée excellente, d’autant qu’il s’agit de santé publique et de bénévolat puisque l’Etat Français, très occupé à financer tout plein de choses formidablement utiles ailleurs, avait trouvé cette chose-là pas formidable du tout.

    La santé publique, n’est-ce pas, c’est important que de temps à autres…

    J’ai donc fait tout mon possible.

    Ils ont reçu des aides. De particuliers et de quelques associations.

    Et puis plus rien.

    EN CALIFORNIE ?

    Résultat ?

    Quelques années après, j’ai repris contact avec eux pour savoir où en étaient les recherches.

    Des deux patrons de la chose, les docteurs Riess et Follana, l’un je n’ai pas pu le retrouver, l’autre était parti…en Californie.

    Où les Ricains ont mis au point le Fluosol qui, dans des cas bien précis, peut servir à remplacer le sang sans risque de transmissions que ce soit.

    Mais avec des imperfections qui l’empêchent d’être fabriqué et utilisé industriellement…pour le moment.

    Car on peut leur faire confiance. Il y a un max de blé à se faire avec ce machin.

    Cette histoire me prouve deux choses, une, que le jour où les US auront mis au point le produit correct, nous serons, en France et dans le monde, obligés de payer des royalties pour l’acheter.

    Deux, que la mise au point d’un produit synthétique, d’un sang artificiel, répond à un besoin réel.

    Ce besoin était précisé dans la plaquette diffusée par le Lion’s, et dont je peux vous donner une photocopie d’ailleurs.

    Ce document notait que l’avantage du sang synthétique était évident : fabrication en grande quantité à moindre coût, stockage facile dans n’importe quelle conditions, stocks disponibles à tout moment en cas de catastrophes (et il y en a), élimination des contaminations possibles (et avec le brassage des populations..), enfin, usage sans problème en cas d’impossibilité physiologique ou…religieuse.

    Eh oui.

    Les Témoins de Jéhovah auraient été intéressés par la chose.

    Et ils ont volontairement servi à l’expérimentation aux Etats-Unis.

    Où ce ‘’problème’’ est abordé de façon simple.

    Le Pr Denton Colley, de Houston, chirurgien spécialisé dans les problèmes cardio vasculaires, a vu arriver des Témoins de Jéhovah qui lui ont fait part de leur problème .

    Vous savez ce qu' il leur a répondu ?

    ‘’Vous êtes clients, vous payez, vous me posez un challenge ? OK. C’est mon job. Je vais chercher.’’

    C’est tout.

    Ce qui fait que lui et ses copains sont devenus des as de la chirurgie sans TS.

    En France, comment ça se passe ?

    ‘’Quoi ? Attendez voir. La loi de la sécu. Le règlement machin. L’article 238, alinéa 32, et le modificatif A 3X de la loi du 12 juillet 1931, vous disent que c’est pas possible. Et comme nul n’est censé ignorer la loi, vous êtes un danger public. Et comme en plus vous dites que c’est une question religieuse, comme vous n’êtes pas très catholique, vous êtes une secte.’’

    Fermez le ban !

    On passe sur le fait qu’il existe un tas d’autres moyens de se passer de TS entre produits de substitution, modes opératoires etc.

    Un exemple ?

    On peut, aujourd’hui, opérer à cœur ouvert sans transfusion.

    On pratique la chirurgie orthopédique, qui saigne pas mal, sans transfusion. Etc. Etc.

    Ne vous méprenez pas.

    Ceci n’est pas un plaidoyer contre les transfusions.

    On maîtrise bien la technique.

    Ce qu’on ne maîtrise pas, c’est les résultats.

    Y compris à long terme.

    Ceci n’est qu’un papier qui souligne que ce problème est tout le contraire de ce que présentent les medias à savoir une idée fixe des Témoins de Jéhovah qui prendraient plaisir à passer l’arme à gauche et à voir mourir leurs gamins.

    La transfusion sanguine est une affaire de santé publique.

    Il s’agit là d’un véritable médicament dont la preuve de l’innocuité absolue est encore à prouver et à trouver.

    Et la Science s’attachant à toujours faire mieux, en particulier dans le domaine des médicaments, devrait chercher sérieusement la solution au problème.

    Pourquoi ne le fait-elle pas ?

    Le sang un commerce ?

    Un système centenaire, un dogme aussi facile à bouger qu’un Himalaya de certitudes et de rentes de situations ?

    Ou quoi encore ?

    ET LA SECU ?

    Quelques année après cette histoire du Lion’s Club, j’ai fait un autre papier sur une clinique marseillaise qui faisait son possible pour épargner le sang. Pour ne pas s’en servir ou le moins possible.

    Le toubib que j’avais interrogé m’avait dit :’’Moi, les TS me coûtent cher, et coûtent cher à la Sécu. Pourquoi ? Parce qu’en plus du risque des erreurs de groupes toujours possibles, il ne faut pas oublier que la TS est une sorte de greffe d’un organe, ici liquide, sur un autre. Qui va réagir à sa manière. En éliminant. On constate pour les opérés avec TS, et a posteriori, des saignements, des fièvres récurrentes, des cicatrisations pas convenables etc. Résultat, les malades restent plus longtemps en clinique et le séjour coûte plus cher. J’en ai fait part à la Sécu, réponse : ‘’Foutez-nous la paix, et servez-vous des poches comme tout le monde’’.

    Ben voilà.

    C’était juste pour vous parler des sectes d’une autre manière que celle qui est faite et présentée, arrangée, manipulée et trafiquée par les radios, télés et journaux divers, pour nourrir l’esprit des cherstéléspectateurs franchouillards.

    Lesquels ainsi conditionnés, seraient donc prêts, si on le leur demandait, à envoyer manu militari les Témoins de Jéhovah en camps de concentration avant, bien sûr, en chambres à gaz.

    J’exagère ?

    Et les Juifs en 40-45 en France éternelle fille aînée de l’Eglise ?

    Et les Arabes ?

    Et les Noirs ?

    Justement, pour les Témoins, on oublie un peu beaucoup, aussi, qu’en 39-45, ils s’y sont retrouvés dans les camps. C’était les Triangles Violets. Ils ont payé cher le courage de ne pas renier leur religion, de ne pas dire ‘’Heil Hitler’’, de ne pas porter l’uniforme, de ne pas faire la guerre, et même, une fois dans les camps, de ne pas coudre des couvertures destinées aux troufions allemands du front de l’Est. Ce que ne faisaient pas d’autres non Témoins qui acceptaient, d’ailleurs, de fabriquer des pièces de chars et de camions ou de V1 et V2, certes en les sabotant pas mal, mais tout de même…

    Bon.

    On en reparle demain.

    Et puis dites, au cas où ça vous démange, non, je ne fais pas de la retape pour les Témoins de Jéhovah, non je ne suis pas leur porte parole, non je ne veux pas vous convertir.

    Je suis journaliste tonnerre de Brest !

    Et je ne vous parle que de choses que je connais.

    Que j’ai vues, que j’ai touchées du doigt.

    Allez, je m’arrête avant de m’énerver à nouveau.

    Salut.