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Politique - Page 14

  • LA Marseillaise: européenne?

    C’est reparti !

    Comme en 40 ?

    Non, comme en 89.

    1700 ballot!

    Eh oui c’est à cette date, ou presque, que la Marseillaise a pris naissance.

    Avec des mâles accents.

    Mâles et même animalement guerriers, voire barbares.

    Certes, il y avait, tout autour de notre douce France, une coalition, un tas d’escogriffes, de pirates, de coupe-jarrets et autre emplâtres à la graisse de hérisson, en un mot des ‘’féroces soldats qui venaient jusque dans nos bras égorger nos fils et nos compagnes’’.

    Même qu’il fallait se venger de ces ‘’hordes d’esclaves’’ à la solde des nantis, ces troupes de ‘’traîtres, de rois conjurés’’, ces ‘’phalanges mercenaires’’, qui venaient nous envahir, nous trucider, et dont il urgeait de se ‘’venger’’.

    Il fallait donc les ‘’faire trembler, ces tyrans, ces tigres sans pitié, ces perfides avec leurs projets parricides’’ et pour mettre toutes les chances du côté de la Révolution, il fallait, sans barguigner sur les moyens et même les principes républicains, s’en remettre à ‘’Dieu lui-même, ce Dieu de clémence, de justice, et lui demander de nous soutenir de son bras, lui, le maître du tonnerre.’’

    Ca vous a plu comme prose poétique ?

    Ce n’étaient là que quelques phrases que nous avons empruntées, in extenso, aux huit couplets de notre Marseillaise nationale et ne croyez pas que nous moquions de la chose.

    Non.

    C’est sur ces airs là que des armées de modestes pioupious ont perdu bras et jambes et même la vie, pour sauver le pays d’où nous avons le plaisir de vous causer en toute liberté ou presque.

    Ils ont donné leur peau, ces braves gars. La plupart y croyaient ferme.

    LIBERTE,EGALITE,FRATERNITE ET STOCK OPTIONS

    A quoi croyaient-ils ?

    Oh, rien que de simple.

    En un avenir radieux, à la Liberté, à l’Egalité, à la Fraternité (oui, oui, on sait qu’on se répète) et à un avenir dans lequel tous ces mots ne seraient, justement, pas seulement que cela.

    Puisque leur avenir c’est notre présent, où donc en sommes-nous ?

    Ben c’est vous qui voyez, selon que vous viendrez de toucher 60.000 stock options de plus à plus de mille balles pièce, comme le patron

    de Total qui ne sait plus ou mettre ses sous (Total et le patron), ou comme un smicard de chez HP, très très heureux à l’avance de savoir qu’une boîte aussi belle et aussi nantie que la sienne va te lui concocter un de ces plans sociaux dont il se souviendra longtemps.

    Au fait, on oubliait.

    La Marseillaise en question vouait aux gémonies nos ennemis, ces tueurs, ces assassins, des sanguinaires.

    Mais qui étaient ces affreux gnomes ?

    Tout simplement des Allemands, des Autrichiens, quelques Polonais, des Russes et, - évidemment ils sont toujours là eux quand il s’agit de botter les fesses aux Froggies -, des Anglais.

    Dites donc voir!

    Vous pensez, vous, que c’était bien le moment, alors que l’Europe patine dans ses tongs à un demi yuan, de choisir un chant revanchard de ce type pour mieux rapprocher les nations?

    Ah ça va être coton d’expliquer à nos mouflets que tout ça c’est du passé (dont il faut faire table rase camarade, tiens une autre chanson du genre) et que nous visons tous à supprimer les frontières comme on se l’était un peu promis un jour de 1948, au moment de signer la charte de l’ONU !

    Vous pensez que c’est leur apprendre à chanter un chant guerrier, même défensif, qui va donner à nos gamins un bel esprit de coopération européenne ?

    Sincèrement…

    Et puis, comme l’Histoire est toujours écrite par les vainqueurs mais qu’un jour ou l’autre, certains vaincus redressent la tête, s’il vient à l’esprit de ces derniers d’apprendre à leurs progénitures des chansons qui vont en sens inverse des nôtres ?

    REVISIONNISTES ?

    Vous savez, nous vivons une drôle d’époque.

    Où les révisionnistes ressortent fissa des poubelles de l’Histoire en question.

    Voyez donc tous les pays où certains vont jusqu’à nier leurs crimes de guerre, allemands et japonais de 39-45 mais aussi tous les responsables d’abominations de tous bords qui, depuis 50 ans, ont sévi.

    Et, en face, avec les pour, les contre, les discours enflammés et les hymnes patriotiques.

    Et puis tout ça qui a mis le feu aux poudres.

    Imaginez un peu s’il venait à l’esprit des autres européens de se mettre à apprendre à leurs moutards leurs hymnes à eux, avec les paroles d’époque…

    Après tout, rien n’empêche les admirateurs de tous les dictateurs du monde mais aussi leurs opposants, d’apprendre à leurs mioches à chanter les hymnes d’un patriotisme les satisfaisant de part et d’autre mais jamais en même temps ni sur la même musique et encore moins avec les mêmes paroles…

    A notre avis, cela ne nous semble pas la meilleure façon de rapprocher les peuples.

    Encore moins de faire l’Europe.

    Et puis c‘est bien un monde sans guerres, sans frontières, complètement pacifique et pacifié, un monde qui rejettera définitivement la violence  que nous promettent les…meilleurs d’entre nous ?

    En nous incitant tous à travailler dans le même sens non?

    Alors ?

    Enfin, ne pas confondre éducation civique et morale.

    Certes, ce mot de morale hérisse tous ceux qui n’en ont guère.

    Néanmoins, apprendre déjà aux enfants les quelques petites choses qu’ils ignorent aujourd’hui, pardon, merci, s’il vous plaît, et puis le respect des autres, des personnes âgées en particulier, sans oublier bonjour monsieur ou madame, disparus depuis l’invention de Mourouzi jeune journaliste qui inaugura cet oubli en même temps qu’il perdit sa cravate.

    Ne serait-ce pas, là, quelques pistes à suivre en vue de donner - ou redonner - aux jeunes classes, quelques principes de vie qu’on s’évertue plutôt, de nos jours, à remplacer par des effets médiatiques.

     

  • Impôts: baisse à Byzance.

    Les heureux, que dis-je, les bienheureux les nantis et futurs repus , bénéficiaires des baisses d’impôts, celles qui doivent survenir, par hasard, l’année de la prochaine présidentielle, vont être ceux qui gagnent entre 10.000 et 40.000 euros par an.

    Oui oui.

    Entre 66.000 frs et 264.000 francs par an !

    Des fortunés quoi.

    Osons le mot : quasi grands fortunés.

    Mensuellement, ces sommes représentent environ entre 5.500 frs et 22.000 frs.

    Certes, 22.000 frs par mois permettent à une famille de trois voire quatre personnes (pas 5 car il faudrait y ajouter les allocs), disons de vivre, très modestement.

    Mais ni à Paris, ni dans les régions bénies des dieux et des riches, régions ensoleillées comme on peut l’imaginer et où la vie n’est douce que pour ceux qui n’y claquent pas du bec.

    Vivre modestement ?

    Bon ! Disons de vivoter.

    Calculez : à quatre, avec un loyer de 5.000 Frs par mois, en restent 17.000 sur lesquels il faut tout payer.

    Et tout cela veut dire beaucoup de choses.

    En particulier y compris et surtout le budget voiture, ou voitures, hors Paris et grandes villes, lequel budget est démesuré vu qu’en ruralité profonde, l’on ne peut y jouer les écolos puisque les transports collectifs y sont rares ou absents.

    Par délicatesse, nous ne vous dirons pas tout ce qui reste à payer.

    TOUT.

    Baisse d’impôts donc, pour les heureux nantis à 22.000 Frs par mois, c’est bien la moindre des choses.

    Encore qu’avec la baisse pharamineuse d’au moins, je ne sais pas, j’ose…dans les 1.000 Frs par an, cela représente une vraie fortune qui sera engloutie dès la première ‘’folie’’ de la famille, qui n’en reviendra pas de sa suprême chance de bénéficier d’une mesure incroyablement sociale.

    Ceci pour la catégorie haute.

    Et la basse maintenant ?

    Eh bien la basse…

    Bon.

    D’abord, vous pouvez vivre, vous, avec 5.500 Frs par mois ?

    Qui de vous ?

    Levez le doigt pour voir !

    Bien haut !

    Tiens, au Brésil, récemment, des députés du Parti des Travailleurs (PT), ont innové dans ce domaine.

    Ils ont décidé de tester la vraie vie des vrais gens.

    Et ont accepté de vivre avec les minimums vitaux durant quinze jours un mois, afin de voir, premièrement si c’était possible, et deuxièmement, quel effet cela faisait de se retrouver au bas de l’échelle, avec une vision en contre plongée sur les merveilles de leur démocratie.

    De la nôtre aussi, et même de celles de la planète entière.

    En effet, cette expérience-là, n’importe quel élu de n’importe quel pays, est fort capable de la faire.

    Dans la mesure où il en ont très envie.

    Ainsi donc, les Brésiliens ont essayé de vivre dans les méchons en cartons.

    Et en manchant com’ des pov’.

    Ils ont dit, ensuite, ce qu’ils en pensaient.

    Non non non !

    Pas du bien on vous assure.

    Et ils ont donc décidé de faire un barouf du tonnerre de Brest pour avertir et leurs collègues, et le président Lula, qui savait lui, par expérience personnelle et depuis longtemps, ce qu’il en était.

    Avertir aussi l’opinion publique, qui elle aussi sait de quoi il retourne vu que 50 à 70% de la société brésilienne est en passe de vivre ou vit dans des conditions identiques ou peu s’en faut.

    Résultat ?

    On vous en fera part mais il a fallu créer des commissions, étudier la question, contacter les services idoines, inscrire les questions à poser, trouver les bons partenaires…

    Bref. !

    Vous avez compris ?

    Et puis, il faut dire que le PT a des problèmes pour le moment.

    Ils ont acheté des votes pour avoir la majorité…

    Chose qu’aucune démocratie au monde ne se permettrait, évidemment.

    Pourquoi cette histoire au fait ?

    Pour dire que puisque nous en sommes à piquer aux autres pays les solutions qu’elles sont bonnes, pourquoi ne pas piquer celle-ci ?

    En faisant mieux même.

    En prolongeant l’expérience tout simplement.

    Même que les medias passant par là et par hasard, pourraient peut-être faire une photo ou deux non ?

    Ne pensez-vous pas qu’une pareille opération, quasi suicide, pourrait être même payante du point de vue électoral ?

    Non ?

    Trop pipeule ?

    Ou pas assez ?

    Ou ridicule car manger des clous pendant des mois, ça n’est pas bon pour le bon cholestérol ?

    Ca alors.

    Avec 5.500 Frs par mois, pourtant, on peut vivre non ?

    Ou alors si l’on ne peut pas, et l’on s’en doute un peu pour avoir pas mal testé, nous et certains de nos amis, cette situation quasi byzantine, pourquoi plus d’un million de Français seraient-ils condamnés à s’en contenter ?

    On ne va tout de même pas mobiliser jusqu’à la fin des temps l’abbé Pierre et les Restos du Cœur, alors qu’on a sous la main des élus dont les sentiments démocratiques devraient les pousser à partager, au moins de temps à autres, la vie et les malheurs de ceux qui les ont peut-être élus non ?

     

  • Santé présidentielle: LA question?

    Les gazettes et officines d’histrions diverses posent à l’envi les questions de savoir l’étendue exacte du malaise présidentiel, la raison ou les raisons pour lesquelles ‘’on’’ ne dit rien, et pourquoi la transparence sur la santé des grands de ce monde, les plus grands en l’occurrence, n’est-elle pas la règle ?

    Parmi tous ceux-là, les journalisses bien sûr, et, surtout, l’armée des candidats à l’éventuelle succession qui, tout en larmoyant, se pressent en bataillons serrés - de quoi remplir le Stade de France - pour y aller de leurs commentaires désintéressés, évidemment, et ce pour le bonheur de la Nation.

    Toutefois, on se souvient de l’exemple, assez croquignolet qu’avait donné Lyndon Baynes Johnson qui, après avoir subi une opération sinon bénigne, du moins vaguement sérieuse, n’avait pas hésité à montrer l’estafilade et les points de suture aux caméras qui avaient donc donné, au monde, des images de son Mal.

    Indispensables, à coup sûr, à la quiétude et au bonheur des populations du monde entier qui depuis s’endorment donc désormais avec ces images réconfortantes d’un chef du monde en bonne santé.

    A l’époque, un hebdomadaire satirique paraissant le mercredi avait, d’ailleurs, osé une autre image à l’égard d’un président opéré, lui, de la prostate et susurré, très impertinemment, que ladite plus haute autorité aurait été bien en peine d’imiter cette transparence absolue et d’offrir, à son tour, son anatomie comme preuve éclatante de la réussite de l’intervention.

    Sans aller jusqu’à ces gaudrioleries, il ne serait pas mauvais de poser, de temps à autres, la question, ou plutôt LA question qui nous paraît opportune à un moment ou la santé du plus haut personnage de l’Etat inquiète, peut-être plus qu’on veuille bien le dire.

    Quelle image les présidents, tous les présidents auxquels, d’ailleurs, nous souhaitons non seulement la santé mais également une vie aussi longue qu’on se la souhaite à nous-mêmes, quelle image donc souhaitent-ils laisser à l’Histoire ?

    Et pas seulement lorsque la vie risque de leur jouer, de nous jouer, des tours ?

    Cela, pensons-nous, devrait les incliner, nous incliner aussi, à penser, également à l’issue de leur vie, de notre vie à tous, à la Mort pour faire simple et ce, un peu plus souvent.

    Espèrent-ils que l’Histoire gardera d’eux une image de grands hommes simples, près du peuple, bienfaisants, honnêtes et généreux, tenant leurs promesses, voire reconnaissant et réparant leurs erreurs et ayant, vraiment, contribué au bonheur de leurs peuples, de tous leurs semblables ?

    Ou accepteront-ils tous leurs défauts en se disant que, ma foi, après tout, ils ne sont que des hommes semblables à leurs…semblables, et ni plus, ni moins, menteurs, corrompus, combinards, intéressés, avides, haineux, vantards, et frimeurs que la bonne moyenne dans laquelle nous sommes censés nous retrouver tous, d’ailleurs, sans exception ?

    On ne saurait, pourtant, croire que, suivant le bien vilain exemple donné par un roi que l’on avait - on ne sait trop pourquoi - affublé du grotesque, dans son cas, surnom de Bien-Aimé, Louis le 15ème pour le nommer, nos présidents actuels se permettraient de dire que, après tout, ‘’Après moi le déluge’’.

    Sauf à vivre comme des mécréants incroyants en se foutant éperdument, non seulement du jugement de l’Histoire mais en plus, de ce qui pourrait leur arriver…après.

    On s’inquiète.

    Car l’Histoire, tout le monde le sait, les présidents mieux que quiconque, est écrite par les vainqueurs et les survivants.

    Alors ?

    A quoi sert d’être présidents plus ou moins chrétiens, si c’est pour prendre des licences avec l’amour dû au prochain ?

    Parce qu’on en revient toujours au même point.

    Tu aimeras ton prochain…COMME TOI-MEME est-il dit, écrit, et accepté par tous nos grands hommes.

    Et, en principe du moins, par tous les sujets des démocraties occidentales ou pas, du système judéo-chrétien.

    La mise en pratique aura-t-elle été à la hauteur des discours ?

    Le geste aura-il été joint à la parole ?

    C’est tout le sens de LA question que l’on devrait se poser lorsque la santé défaille non ?

    Certes, il sera toujours commode de se dédouaner en se disant qu’après tout, le véritable juge, s’il existe, saura reconnaître les siens.

    Justement, vu les conseils qui nous ont, semble-t-il, été laissés, il y a deux millénaires, mais qui semblent bien ne plus être suivi par qui que ce soit, nous, on ne serait pas trop tranquilles…

    Et pour nous-mêmes compris.

  • CSG,RDS: comme Amine Dada!

    Il y a deux années tout juste, le précédent gouvernement assurait qu’il ‘’n’était pas question de toucher à la CSG et à la RDS’’, pour, trois mois plus tard, annoncer, entre les lignes, que les finances étant en baisse, il allait falloir ‘’faire preuve de civisme en participant, toutes classes confondues, à l’effort de solidarité’’ et patati et patata…

    Très bel essai pour ‘’s’en sortir’’, que le nouveau ministre de la Santé nouvellement promu transforma en décision, mâchoire en avant, paupière impérieuse et petite mèche sur le côté pour la photo, en une ponction sur…les retraites.

    Moyen sans risque - les retraités ne manifestant généralement pas le poing levé et n’intéressant que modérément les syndicats - de se procurer de l’argent à bon compte.

    A vaincre sans risque on triomphe sans gloire, mais baste, la gloire, aujourd’hui, la com’ s’en charge.

    Et puis, pour parer aux réactions d’humeur possibles, façon NON au référendum, il suffit de donner un micro coup de pouce auxdites retraites un mois avant les échéances électorales à venir, pour s’assurer un paquet de vote des petits vieux qui ne mangent plus beaucoup et n’ont plus de gros besoins, et, surtout, qui n’y voient plus très bien dans les combines pourtant recuites depuis que la politicaillerie existe.

    Certes, il était sinon vrai mais bien promis que, - croix de bois croix de fer, si je ment je vais en enfer -, on n’aurait de nouveau recours à la même méthode que dans cent ans au mieux…

    Comme on pouvait s’y attendre, et comme le manque de sous s’améliore…dans le sens du trou, il en faut, évidemment, toujours plus.

    Les recettes éprouvées étant les meilleures, restent donc la CSG et la RDS.

    Dieu que ces socialistes avaient de bonnes idées d’inventer, Monsieur Rocard doit en être fier, cet impôt sur l’impôt que le monde entier ne nous envie peut-être pas mais qui va bien nous piquer l’idée un de ces quatre, les autres Européens, eux aussi, ayant bien besoin d’argent !

    Comme ils n’ont que les mêmes recettes pour en trouver, ils tapent dans le portefeuille des moyennement munis, voire les plus démunis, qui sont les plus nombreux et les moins à craindre. Un exemple : les pays de l’Est, Russes en tête, ainsi que les Américains (du Sud du Sud…) qui sont parmi les champions pour promettre des retraites et ne pas les payer.

    La méthode est éprouvée, elle va donc resservir dans quelques jours.

    Elle rappelle, étonnement, celle utilisée par un lointain Idi Amine Dada, potentat criminel et grotesque jusqu’à l’extrême des années 60, ancien boxeur poids lourds dans l’armée british, qui estimait qu’éventuellement marié à la reine d’Angleterre, ils ne feraient, après tout, pas un si vilain couple et qu’ils pourraient ainsi assumer les glorieuses destinées du futur Empire Africain…et la repeupler d’un tas de petits autres potentats aptes à civiliser le continent à la manière de leur quasi divin géniteur.

    Tel que !

    Il faisait juste l’impasse sur l’approbation pas évidente, tout de même, de ladite Queen et, surtout celle de son prince consort qu’on n’aurait, justement pas si facilement sorti de Buckingham contre sa volonté.

    Une paille en somme pour un cinglé assassin de son propre peuple, que l’on accusait, entre autres péchés mignons, de cannibalisme.

    Pour le moins d’ailleurs, puisque, au gré de ses foucades, il changeait de favorites, au gré de ses multiples voyages d’inspections au sein des peuplades locales, dépeintes par les histrions journalistes locaux comme admiratives et reconnaissantes, qu’il lançait des défis, à poings nus en plus, à tous les chefs d’états qui lui déplaisaient, et qu’il confondait, en s’en vantant, son portefeuille personnel avec le budget de l’Etat.

    La méthode, il est vrai, a été maintes fois éprouvée depuis, dans une Afrique que nous avons ainsi civilisée.

    Ce zèbre célèbre avait donc une méthode bien à lui pour se sortir de ses impasses financières favorites.

    Lorsque ses fonctionnaires couinaient qu’ils n’avaient plus assez d’argent pour acheter leur mil quotidien, il abaissait drastiquement les soldes des militaires.

    Il faisait ainsi d’une pierre deux coups. Un, il trouvait des sous, deux, il rendait responsable de l’appauvrissement des uns,…leurs concurrents, les autres, les fonctionnaires.

    Et lorsque les militaires en avaient marre de ne plus pouvoir acheter leur sorgho hebdomadaire, eh bien il faisait l’inverse.

    Et ça a duré.

    Jusqu’au jour où il a bien fallu qu’il plie bagage pour jouir, jusqu’à sa mort il y a deux ou trois ans, d’une retraite dorée au soleil du Golfe - et du golf - Persique, chez un des autres potentats du coin, - il y a le choix - , certains, eux, de leur avenir pétrolier. A moyen terme, il est vrai mais, bof, par les temps qui courent, c’est toujours ça de prix…

    Or donc, dans la France éternelle, surtout côté impôts en particulier, nous usons de la même méthode. A ceci près que nos têtes d’œufs savent rendre la méthode plus juteuse encore.

    Et puis, la civilisation, judéo-chrétienne est bien au-dessus de ces méthodes animistes, païennes quoi !

    La CSG et la RDS, si tout le monde la paye, les retraités, eux, en paient plus que les autres vu qu’ils n’ont plus que des revenus qui baissent avec le temps.

    Manière il est vrai, de les faire crever à petit feu jusqu’au jour où l’on n’aura plus à leur payer de retraite.

    Mais manière élégante. Catholique quasiment, et même un  tantinet jésuitique. Mais l’élégance, disait Brummel, n’est-elle pas celle qui ne se remarque pas ?

    Mourir, certes, mais à feu doux.

    On est des poètes, des raffinés, tout de même.

    Reste que France et pays émergeants même combat même méthodes.

    Que pourrait-on trouver de mieux, je vous le demande ?

    Juste une petite remarque.

    Dire, néanmoins, que nous avons trouvé là une méthode originale de résoudre nos problèmes d’argent, c’est, tout de même, un peu osé non ?

     

  • Ententes illicites habituelles

    L’on n’a pas fini de jaser sur les ententes entre les trois opérateurs que vous savez…mais qui eux ne savaient pas vu qu’ils couinent comme c’est pas possible que c’était pas vrai et que les journalistes du ‘’Canard Enchaîné’’ c’était rien que de menteurs.

    Et même que les agents de la Concurrence et des Fraudes, étaient payés par la…concurrence, justement.

    Donc que ceux-là aussi, c’étaient rien que des malfaisants. Voire, pire, des syndiqués ou pire du pire, des fainéants de fonctionnaires.

    Dites voir, si les agents de la concurrence c’était pas les bons, qui c’était la concurrence alors ?

    Et dans la concurrence, qu’est-ce qui l’est et qu’est-ce qui ne l’est pas ?

    Vous suivez ?

    Vous avez de la chance.

    Bon, on ne s’égare pas.

    Dites voir, en matière de concurrence ou plutôt d’ententes illégales, vous ne trouvez pas qu’ils en font beaucoup là les grossiums qui auraient plutôt intérêt à s’écraser vu que même s’il n’y avait pas de rapports officiels, leur cris d’orfraies paraîtraient un rien exagéré compte tenu des tarifs qui augmentent et se ressemblent au point qu’il est difficile non seulement de faire la différence après abonnement mais surtout avant et qu’on ne sait à quel saint se vouer pour trouver le moins cher ?

    Un petit rappel ?

    Alors qu’il y a seulement deux petites années, ils appâtaient le chaland avec des 10 à 15 euros par mois, ils en sont, désormais, à présenter comme le moins cher des moins cher à 30 ou 40…

    Et tous quasiment kif-kif dans toutes les boutiques.

    Alors ?

    Ils se foutent de qui là ?

    Parce qu’en plus, on parle on parle de ceux-là, mais on en oublie tous les autres.

    Vous êtes arrivés, vous, à choisir le moins cher des réfrigérateurs d’un type dans une marque particulière en faisant les magasins les uns après les autres ?

    Vous avez testé en grandeur réelle l’argument de vente :’’Si vous trouvez moins cher ailleurs on vous rembourse…’’.

    -Evidemment non bourricot, ils ne risquent pas grand’chose vu que s’ils ne font pas d’entente, - qu’ils disent -, les prix sont partout les mêmes à un poil près. Et à un pas bien gros…

    Et les machines à laver ?

    Et les ordinateurs ?

    Et même les bagnoles ?

    Vous êtes capables, vous, de dire, en y croyant vraiment, que tel ou tel modèle est moins cher, vu que les performances, les consommations, les équipements sont idem ou presque de quelque côté que l’on se tourne.

    Surtout depuis que les Américains ont absorbé des Coréens, que les Européens mettent au point ensemble moteurs et voitures entre Allemands, Italiens, Suédois, Français et autres Espagnols, que le Soleil Levant s’allie avec le coq gaulois, c’est normal c’est lui qui en chantant fait se lever l’autre, et que tous les capitalistes du monde veulent bien, enfin, se donner fraternellement la main pour nous concocter un juteux avenir avec de plus en plus de machines et de moins en moins de travailleurs ce qui nous annoncent mes enfants des profits comme on n’en a jamais vu de mémoire d’actionnaires.

    Ententes illicites ? Ententes tout court ?

    ‘’Mais nous ne pouvons pas faire autrement, nous cornent aux oreilles nos grands patrons, puisque si nous ne nous entendons pas, les emplois sont en péril ! Par conséquent, pour conserver des emplois, travaillons tous ensemble, augmentons nos activités industrielles, absorbons-nous les uns les autres, et, pour faciliter les choses, en même temps, supprimons les emplois superflus. En nous concentrant, nous augmentons nos chances de survie. Pour préserver l’emploi, supprimons des emplois. C.Q.F.D !’’

    C’est clair…comme du jus de chique…

    -Alors ? Où on va comme çà ?

    -Pourquoi ?

    -Eh bien parce qu’avec le réchauffement du climat d’un côté et de l’autre l’augmentation incroyable des activités industrielles, et, entre autres, du nombre de types de voitures et de la quantité de bagnoles achetées par nous et surtout par les pays émergeants qui pédalent ferme pour accéder à l’american way of life ; avec aussi les américains qui vont pousser les feux de l’économie pour boucher les trous des aventures militaires et, c’est tout nouveau, reconstruire fissa leurs régions ravagées par le cyclone, sans oublier la soif de consommation des européens de l’Est et des américains du Sud, notre monde se dirige, toutes voiles dehors, vers une incohérence absolue.

    A laquelle il se préparait, il est vrai, depuis deux à trois siècles.

    -Tant que çà ?

    -Ben rappelez-vous la révolte des canuts lyonnais, il y a 300 ans, lorsque les ultra libéraux de l’époque les ont remplacés par des métiers à tisser mécanique…

    Première clash entre homme et robots, entre travailleurs et actionnaires, entre humains et patrons.

    Système contre humain.

    Mécanique contre biologique.

    On n’en a pas tenu compte.

    C’était-qu’un-début-le-combat-a-con-tinué.

    Au détriment des hommes, comme d’hab, mais en premier lieu de la planète qui n’en peux plus de ne plus en pouvoir.

    D’un côté le travail qui produit et qui pédale pour profiter mais qui n’y arrive jamais, de l’autre le fric qui pédale plus vite et y arrive toujours mais accélère pour profiter encore plus…
    Au milieu, l’Environnement qui paie les dégâts de la sempiternelle surenchère…

    A tirer d’un côté et de l’autre, comme ça, sûr que ça va casser au milieu un jour ou l’autre.

    Seule inconnue : on ne sait pas quand.

    Un espoir ?

    La fin du pétrole signifierait un refroidissement obligatoire du climat.

    Mais comme le réchauffement, lui, est bien lancé et qu’il mettra des lustres avant de s’arrêter…

    Mais que, d’autre part, la fin du Gulf Stream, elle, pourrait nous rafraîchir, ou nous surgeler, bien avant…avec le foutoir qui va s’ensuivre un peu partout. Sans oublier les coraux qui blanchissent, les hydrates de méthane qui n’attendent qu’un été bien chaud pour nous péter au nez et nous emmouscailler encore plus, et le phytoplancton qui va crever par acidification de la mer…

    -Eh, oh ! Dites un peu là ! Vous ne croyez pas que vous en faites un peu trop à élucubrer sans savoir où vous allez ?

    -Ah bon ? Parce que nos crânes d’œuf, eux, ils savent où nous allons ? Où ils nous emmènent ? Qui c’est déjà le président de la République Française qui a récemment dit que lorsque la maison brûle, ce n’est pas le moment de penser à changer la couleur de la moquette, ou quelque chose comme ça, hein ?

    Tiens. Au fait.

    On se fait aussi beaucoup de soucis.

    Déjà, le pape est bien mort mais ils l’ont remplacé. Par contre, et là c'est grave, on sait pas très bien dans quel sens il va aller le nouveau.

    Soucis! 

    Et puis Zidane a eu une vision. Alors, comme ça en a fait rigoler, et que les visions, ça peut toujours vous reprendre…

    Soucis encore! 

    Et puis aussi que Jean Pierre Pernaud et Cécilia…

    Ah bon ? C’est pas vrai ?

    Ca alors! Nous on croyait... 

    Soucis en plus alors!

    Pfffouhh! 

    Heureusement, nous venons d’apprendre que tous les plus grands hommes que la France ait jamais connus, se préparent à présider le pays en 2007.

    Comment ça ils ne peuvent pas le faire ensemble ?

    -Ben non. C’est la loi!

    -Ah bon ? Oh là là ! Vous vous rendez compte ? Avec tous ces problèmes en plus ?

    Que de soucis ma doué!