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Politique - Page 11

  • Iran-Israël: encore et toujours?

    Ca recommence ?

    Bravo hein ?

    Le président iranien vient de clamer bien haut, de prêcher en fait, la disparition totale de l’état d’Israël !

    C’est du propre pour un religieux censé représenter Dieu sur la Terre !

    Un dieu créateur de vie, en plus, donc, désireux qu’elle se perpétue et qui condamne donc, en principe, la haine et la guerre et, plus particulièrement, tous leurs promoteurs, en robe, en costume cravate, en col dur, en soutane et en turban fussent-ils exotiques !

    Car depuis les Saintes Croisades, l'Inquisition, la solution finale, les conflits musulmano-hindous et les persécutions religieuses de toutes sortes, y compris les combats hystériques contre certaines soi disant sectes bien de chez nous, on n’en aura donc jamais fini avec ces histoires de va-t-en-guerre religieux, adeptes du massacre organisé au nom de ce Dieu qu’ils ne cessent de bafouer et de trahir ?

    Et ce au nom, aussi et pour le conflit moyen-oriental, d’une antériorité d’occupation du sol qui prêterait à rire si le sujet n’était si grave ?

    PREM’S !

    Car c’est là un des arguments majeurs avancés par ces enragés.

    Les Israéliens seraient donc des occupants alors que les arabes étaient les autochtones.

    Mieux, ils sont LES autochtones, LES indigènes premiers, les seuls légitimes vrais propriétaires puisqu’ils étaient là avant les autres !

    On se demande encore comment et pourquoi des millions d’adeptes, de fidèles, peuvent être aveuglés par ces arguments de cours de récréation !

    Eh bourricot ! Si avant les juifs il y a eu les Cananéens, puis les Arabes, avant les Cananéens il n’y avait personne ?

    Et avant les prédécesseurs des Cananéens, il y avait toujours personnes ? C’était le vide sidéral ?

    Qui c’est le prem’s ?

    Chez tous les peuples, et surtout leurs représentants, l’on retrouve toujours les mêmes questions tordues, les mêmes soi disant problèmes qui se formulent par les prétentions légitimes du premier occupant !

    A cet aune, et si l’on en croit les anthropo-archéologues les premiers des premiers sembleraient donc être les grands singes non ?

    A quand une association des primates, premiers occupants de la Terre entière ?

    Ah ils ne peuvent pas parler ?

    Eh bien on demandera à Charlotte Rampling et à Brigitte Bardot de prendre la tête de ces associations et de parler pour elles.

    Et si les grands singes se révèlent être plus sages que leurs descendants, ce qu’on subodore plutôt, l’on pourra toujours demander à leurs ancêtres qui, toujours aux dires de nos crânes d’œufs, devraient se trouver parmi les grenouilles, les bactéries, voire même les algues vertes.

    Lesquelles ne pouvant pas s’exprimer non plus, pourront toujours compter sur les services, gratos évidemment, de Charles d’Angleterre qui s’y entend remarquablement mieux pour parler à ses chrysanthèmes qu’il ne condescendait à le faire avec la défunte Diana, coupable, selon les gazettes, de n’être qu’une nunuche plus exaltée par le choix de ses bas résille, qu’emballée par les problèmes spirituels posés par la structuration architecturo-pyramidale de la société médiévale confrontée à ses racines hellénistiques.

    ON REMONTE DANS L’ARBRE

    Car en un mot, et même plusieurs, comme en cent, c’est toujours le même problème que l’on nous ressert.

    Les Portugais, les Espagnols, les Etasuniens, les Anglais, et bien sûr les américains du Nord, tous ces peuples ont envahi, tué, massacré, converti à coups des latte dans le train et exploité, après quoi les systèmes actuels, les sociétés très relativement organisées se sont mises en plus.

    Un exemple qui nous est proche?

    En Algérie, les Français étaient des envahisseurs, occupants colonisateurs. Qui, en plus, sont venus avec leurs militaires et leur religion à inculquer.

    C’est bigrement vrai.

    Mais les Arabes avant eux, ils ont fait quoi ?

    Ils ont bien envahi les Kabyles et les Berbères, populations autochtones, qui avaient, elles aussi leur religion mais dont les fidèles ont été convertis, à la pointe du cimeterre en plus non ?

    Et avant eux ?

    Et avant avant ?

    Et les Français eux-mêmes?

    Ils ont bien eu des ancêtres qui ont été colonisés, religiosés par les grands Bretons, les Arabes aussi, les Vikings et ces fous de Romains sans oublier les cousins Germains et les Huns et les autres !

    On ne pourrait pas, un instant, s’arrêter de jouer au gendarme-voleur niveau certif ?

    Mais avec, ici, massacres et terrorisme sanguinolent en prime?

    S’accepter une bonne fois pour toutes et se dire qu'enfin, on va construire et en finir avec ces arguments médiévaux, c'est vraiment impossible pour des adultes, ou plutôt pour des zèbres qui s'imaginent, et prétendent, l'être?

    Et qui n'ont d'autre moyen pour réunir un peuple, et se faire aduler par lui, que de l'exciter sans cesse contre un ennemi bien commode pour faire oublier aux masses leur misère et leur désespoir?

    Ne serait-ce qu’en ces temps de chasse au gaspi, ne serait-il pas enfin temps de cesser de dilapider de la salive, de l'encre, et du sang?

    Cette encre et cette salive des uns qui ont  toujours fait couler ce sang des autres?

    Plus ça change et plus c’est pareil !

    Et la religion là-dedans, les religions censées enseigner à leurs adeptes l’amour de leurs semblables, elles font quoi ?

    A constater comment dérapent les choses, on finit par croire vraiment, que les ancêtres des humains n’étaient pas, comme le prétendent nos crânes d'oeufs, de vulgaires singes.

    On croit même tout le contraire. A voir la façon de se diriger, de diriger, les humains et leurs dirigeants sembleraient plutôt prêts à monter, voire à remonter, dans l’arbre.

    Pour s’asseoir sur une branche.

    Qu’en plus, ils sont en train de scier.

  • Le Pouvoir au jeunisme.

    Pierre Bellemare, qui doit dépasser aujourd’hui les 75 printemps, notait, récemment, ce qui était rapporté dans les colonnes d’un confrère, savoir que ‘’Dès 50 ans, il était considéré comme un croulant.’’

    Ce qui ne l’a pas empêché de continuer à faire des émissions, appréciées ou pas, mais qui lui ont fait, et continuent de faire, de l’audience et qui valent largement tout ce qui se sort de l’imagination débordante, de l’affligeante tribu de producteurs et de présentateurs qui se pressent autour de la gamelle audiovisuelle.

    Sa remarque vaut non seulement pour la télévision mais toutes les activités possibles et imaginables qui structurent et animent l’économie nationale et internationale.

    RETRAITE A 35 ANS

    Sauf qu’aux USA, - vis-à-vis de qui nous ne nourrissons pas d’amour réellement extravagant mais c’était juste pour dire -, la manière d’aborder l’âge mûr, voire complètement mûr, est diantrement plus logique.

    Vous voulez travailler jusqu’à 75 ans ? Allez-y…si vous êtes aussi capables que les plus jeunes, voire les jeunots.

    Toutefois si, soudain illuminé par le fait que vous n’êtes vraiment pas fait pour le travail et que vous voulez prendre votre retraite à 35 ans, vous pouvez le faire.

    A vos risques et périls évidemment.

    C’est à vous à vous confectionner un filet capable de vous éviter de ramasser.

    Ceci dit, là-bas les préavis, connaît pas.

    Voir comment des milliers d’employés et de cadres sont fired, virés avec un simple e-mail.

    Quant aux indemnités canon, elles ne le sont réellement qu’à partir d’un certain très très haut grade.

    Ou alors, elles se négocient, avocats à la clef et à grands frais, quand les conditions sont discutables de part et d’autre.

    Ceci dit, en France éternelle, le jeunisme prévaut, quand bien même cela fait maintenant quelques 5 à dix ans que les patrons eux-mêmes, ont remarqué que former des jeunes coûtait cher, et que les vieux durs à cuire pouvaient se charger du boulot, en plus du leur, à moindres frais.

    Avec un risque, il est vrai : que les ‘’vieux’’ n’inculquent aux jeunes des idées et des manières pas très appréciées par les PDG et leurs cohortes de chefs, demi chefs et chefaillons de tailles diverses.

    Manières du genre, dire ce qu’ils pensent, penser autrement, voire penser par eux-mêmes et même, penser tout court.

    Et puis conserver des anciens, signifie payer des salaires moitié ou aux trois quarts plus importants que ceux des débutants et diriger des éléments bien moins malléables que les cornes vertes.

    Surtout au plan syndical.

    De plus, l’expérience aidant, les vieux n’ont guère tendance à s’empêcher de donner clairement leur avis, voire même de crier ‘’Au fou’’ lorsque certains projets d’entreprises comportent trop de risques.

    Et lorsqu’ils ne se privent pas de le dire, ils font évidemment tache dans l’armée des courtisans nouvellement promus, et qui savent que dire oui leur vaudra toujours une place au chaud.

    Toujours le même choix : vouloir exprimer ses idées ou garder son  fauteuil.

    VIEILLES ET JEUNES BOURRIQUES

    Par conséquent, le jeunisme, pratiqué, justement, par les jeunes, leur est instillé par leurs propres patrons qui leur mettent en tête que la vieillesse est synonyme de régression, tout au contraire d’eux-mêmes, les gentils petits jeunes qui eux, au moins, ont des idées et du dynamisme.

    Diviser pour régner n’est pas nouveau.

    Ce jeunisme entraîne… bien évidemment, la mode médiatique qui nous donne en exemple les individus répondant, toujours depuis des siècles, au portrait suivant : ‘Mieux vaut être riche, beau, jeune, intelligent et en bonne santé que pauvre , laid, vieux, bête et malade’’.

    A ceci près que les mêmes medias font des courbettes aux hommes politiques et aux PDG, quand bien même ils sont sexa, septua et même octogénaires quand ce n’est pas nonagénaires, mais qui pour les journalistes, ne sont jamais vieux mais seulement des hommes d’expérience, voire de grande expérience et de grandes capacités. Saluez !

    D’autant qu’au sein des medias, on ne se gêne pas, bien au contraire, pour embouteiller les allées du pouvoir de l’information, une fois l’âge de la retraite venu, en continuant à améliorer les fins de mois avec des prestations chroniques, hebdomadaires ou mensuelles, tout en bramant qu’il faut faire place aux jeunes dans le monde du travail.

    Comment peut-on résumer tout ce galimatias ?

    Vous le savez bien !

    Qu‘est-ce qui est plus bourricot qu’une jeune bourrique ?

    Une vieille bourrique.

    Et vice versa.

    A ceci près que les vieilles bourriques sont du côté du manche.

    Et que c’est elles qui donnent le la.

    Et que si, compte tenu de la mode, les vieux rajeunissent beaucoup, ils n’en gardent pas moins leurs décisions de vieux tout en restant jeunes.

    Explication plus simple encore : les meilleurs sont ceux qui ont le pouvoir n’est-ce pas ?

    Enfin, les meilleurs…

    Disons ceux qui auront toujours raison.

    Moralité ?

    Parce que vous trouvez que c’est moral tout ça?

  • ISF: on a sauté une page

    Alors comme ça les riches avaient planqué leur fortune à l’étranger ?

    Ben dites donc !

    Dangereux ce doux pays de France où les Anglais viennent acheter tout ce qu’ils trouvent et où les fonds de pension américains sont déjà propriétaires de plus de la moitié de nos entreprises hexagonales.

    D’ailleurs, on ne comprend pas bien que les Français riches s’en vont alors que les Américains riches arrivent.

    On a manqué une page ou vous n’avez pas bien expliqué là ?

    Donc, si l’on a bien compris, pour qu’il y ait moins de chômage, il faudra baisser l’ISF.

    Si l’on suit bien, si l’on ne veut plus de chômage du tout, il suffira de supprimer totalement l’ISF non ?

    Sinon pourquoi les promoteurs de la diminution de l’impôt sur la fortune nous couinent dans les oreilles que ‘’non, on n’est pas très méchants, on ne veut pas la mort des esclaves, on ne veux que la baisser un peu, après quoi les picaillons planqués en Suisse ou aux Bahamas reviendront tout doucettement et vont s’investir et recréer des emplois’’ ?

    Sincèrement, ici nous pensons qu’il y a mieux à faire et que d’ici à 2007 on va en voir d’autres.

    Car si l’on suit bien nos vaillants économistes protecteurs de l’emploi et de la compétitivité low cost, non seulement il faut baisser l’ISF mais aussi le SMIC, les indemnités chômage, les remboursements de la sécu et les retraites.

    Pour commencer.

    C'est-à-dire arrêter cette hémorragie permanente d’argent qui ferait si biens dans les bénéfices des entreprises et de ceux qui les dirigent.

    Et qui vont donc, à eux tous seuls, continuer à investir et à payer leurs employés avec des lance pierres, ce qui va, évidemment, faire les affaires des supermarchés qui crouleront sous les hordes de consommateurs qui ne sauront, du coup, plus ou mettre leur billets accumulés avec les baisses de salaires consécutifs à ces généreuses réformes.

    Il faudra, tout de même, corriger quelque peu : par exemple continuer à délocaliser vu que les bas salaires, somptuaires dit la fée Clochette Laurence Parisot, sont encore un peu trop haut pour notre compétitivité internationale.

    C’est sûrement avec ce plan lumineux que le taux de croissance va augmenter.

    Ou alors on n’a rien compris.

  • Rouler végétal: devoir civique?

    On en parle pas mal depuis que des gugusses fantaisistes mais bien honnêtes, se sont mis à emplir leur réservoir avec de l’huile de tournesol et de colza de supermarché.

    En risquant de se retrouver au gnouf.

    Because la loi ?

    Oui mais surtout because les pétroliers pas contents et qui couinent que la liberté, l’égalité et la fraternité démocratiques ne sont pas respectées.

    Aaaah mais !

    Et qui ne le disent pas, mais le font dire par leurs copains parlementaires et leurs autres copains fonctionnaires patentés et respectueux, eux aussi, de la fraternité démocratique.

    Or donc, on peut rouler à l’huile de tournesol à 0,78 euro ?

    Ben oui.

    Mais oui mais…

    Uniquement pour les moteurs Diesel ancienne génération.

    Pas indiqué du tout sur les TDI et HDI.

    Pression trop forte, carburant pas assez fluide. Donc, big matata en perspective si vous essayez.

    Et puis, les agents des douanes risquent de vous tomber sur le râble si votre derrière, de voiture, sent la friture.

    Jusqu’ici, seuls de joyeux fantaisistes et un fermier du Sud Ouest se sont fait remarquer à rouler propre et moins cher.

    Tous les autres, dont vous et moi, se contentent de polluer et de gaspiller mais en respectant la loi.

    Ce qui est plus important que de ne pas gaspiller et de rouler plus propre comme de vrais représentants du grand banditisme.

    Désormais, des responsables d’une grand commune, toujours du Sud Ouest, vient de s’y mettre mais, prudente, a mis de côté assez d’argent au cas où les douanes lui réclameraient les taxes que ces voleurs n’ont pas payées.

    On pense, d’ailleurs, que d’autres communes suivront, sans compter d’autres zazous, terroristes, bolcheviks et autres zèbres qui feront tout pour moins gaspiller et préserver l’Environnement dans un pays où, pourtant, tous nos crânes d’œufs n’en ont jamais autant parlé…en faisant pas grand’chose…

    Rigolo cette histoire ?

    Pas mal, c’est vrai mais en même temps, c’est grave de chez grave.

    ‘’Ce que nous faisons, ont dit certains dangereux coupables de ces initiatives, est absolument conformes aux directives européennes.’’

    Ils ont ajouté, les pervers : ‘’Comme nos représentants, nos députés et tous les parlementaires n’ont pas fait leur boulot, c’est-à-dire harmonisé notre législation aux directives de l’Europe, eh bien leur boulot, nous le faisons.’’

    Pas triste non,

    Enfin très triste en réalité.

    Les mesures non prises avantagent les pétroliers.

    Qu’est-ce à dire ?

    Parlementaires pétroliers même combat ?

    Mêmes intérêts ?

    Vous voulez, après, que les citoyens manifestent une totale confiance à l’égard de la chose politique et de ceux qui la font ?

  • Lionel comme on le voit...venir

    Le monde comme je le vois ?

    Lionel Jospin est venu, il a vu le monde, il l’a, non pas vaincu, on a vu comment, mais il s’en est accommodé.

    Il a, on le rappelle, privatisé plus d’entreprises et d’organismes publics que MM. Balladur et Juppé.

    Lesquels ne sont pas vraiment des amis, comme on sait et à tort ou à raison, des partis de gauche.

    Puis, peu de temps d’ailleurs avant la fameuse ( tragique ?) élection, le premier ministre d’alors, soucieux peut-être des sondages particuliers, se hasarda donc à annoncer que son programme et sa politique n’étaient pas extrêmement socialistes. Pas dangereux en somme.
    Histoire, probablement, d'élargir une recherche de suffrages vers une droite qui, vues les complaisances qui leur étaient consenties, ne pouvaient donc qu'être rassurés par un homme qui n'avait plus du tout de couteau entre les dents.
    Ces savants calculs, entre autres raisons, droit d’inventaire compris, donnèrent le résultat cataclysmique que l’on sait.

    Moyennant quoi Lionel annonça solennellement que jamais au grand jamais il ne tremperait de nouveau ses guêtres dans le marigot politique.

    Trop sale, dégoûté de telles mœurs, trop de désillusions, N, I, NI, c’est fini !

    T’as qu’à croire !

    LIONEL, LE RETOUR !

    Depuis, après un jeûne épurateur, qui assure un teint photographiquement frais, notre ami n’a jamais cessé de faire parler de lui.

    Oh, discrètement. On n’est pas protestant rigoriste pour rien.

    Et l’on connaît bien son Histoire politique de France.

    Notamment le très efficace exemple donné par Mongénéral qui a attendu, près de 20 ans, que le peuple français le ‘’réclame’’ à genoux.

    Sauf que par amis et membres du RPF interposés, le grand Charles avait tout fait pour mettre en place le fauteuil présidentiel.

    Au moins, n’avait-il pas clamé que les combines et le refus politicards qui l’avaient éliminé après la guerre, l’avaient décidé à ne plus jamais revenir sur la scène.

    Et puis, revenu, évidemment, aux commandes, il ne s’y est pas accroché et, renvoyé à ses chères études, il a obtempéré et pris sa retraite après avoir filé pas mal de gnons à l’OTAN et aux Américains que le monde actuel adule, et offert aux travailleurs la participation que les copains de Laurence Parisot se préparent à faire disparaître.

    Ceci dit, comme tous les gouvernants depuis la nuit de l’Histoire et encore pour pas mal de temps, celui de l’époque n’a jamais eu les mains bien propres. Les hommes providentiels n’existent pas. Tout au plus leurs images peuvent-elles faire illusion…le temps de décevoir et d’aller se gaver dans un autre fromage.

    Aussi, le retour annoncé, même discrètement, du représentant auto proclamé de la gauche, nous annonce, sans coup férir, qu’il va revenir aux manettes.

    COMME ON LE VOIT VENIR

    Titre du livre qui va améliorer les fins de mois du candidat à la candidature, ‘’Le monde comme je le vois’’, pourrait, selon nous, s’interpréter, ‘’Lionel tel qu’on le voit venir’’…

    En douce.

    Mais aux commandes.

    Aux commandes du parti déjà, on s’en doute.

    Car il lui faudra ensuite passer sous les fourches caudines de la consultation populaire.

    Pas gagné d’avance.

    Le socialisme désiré, attendu, par une bonne partie du corps électoral, tarde à se définir.

    Et le chef à s’affirmer.

    En fait à donner des preuves de sa fiabilité.

    Des preuves tangibles.

    Et plus du tout du genre, promesses qui n’engagent seulement que ceux qui y croient…Vu que les citoyens lambda commencent justement, à ne plus y croire du tout.

    Dur dur…

    Alors ?

    On ne peut guère s’attendre qu’à une situation similaire à celle vécue en Allemagne.

    50-50 ou à peu près.

    C’est d’ailleurs ce genre de configuration qui semble commencer à prévaloir dans le monde.

    Y compris dans les pays dictatoriaux.

    Mais aussi les pays…démocratiques. Ou censés l’être.

    Ce qui signifie, tout simplement, que la démocratie classique, celle pour qui l’alternance faisait croire à l’existence d’une vraie justice, ne satisfait plus.

    Désormais, le message véhiculé par les résultats électoraux mi-chèvre mi-choux, signifie que les citoyens en ont assez de la sempiternelle et stérile bi polarisation politique.

    Stérile, sauf pour les émoluments des dirigeants, cela va sans dire. 

    Les citoyens semblent bien dire qu’ils voudraient, une fois au moins, et pour toutes, que leurs représentants se débrouillent afin que leur mission sacrée (c’est du moins ce qu’ils prétendent) de gouverner les peuples, ne soit plus une série de matches auxquels ils ne sont conviés qu’en spectateurs chargés de compter les coups et d’applaudir une fois sur deux.

    On peut rêver ?

    Rêvons.