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actualité - Page 10

  • JMJ: croissez, multipliez...

    Au fait, nous avons enfin appris que si le pape était mort il avait été remplacé par un autre.

    Et que c’était bien Zidane qui avait eu une vision.

    Et qu’il avait même accompli un miracle en faisant gagner, à l’avance, tous les futurs matches de l’équipe de France.

    Allez l’Ohèèèmaaah !

    -Comment c’est plus son club ?

    -Bon, allez, on parle de choses sérieuses.

    Des JMJ.

    Et du nouveau pape, puisque c’est bien de lui qu’il s’agit, Benoît 16.

    Ou XVI comme on dit pour les Louis. XV, XVI, XVIII etc.

    Or donc, les jeunes ont fait un triomphe, relatif à ce qu’il paraît, au nouveau prélat.

    Et que je te ovationne standingue eupe.

    Et que je te danse en musique comme les évangélistes amerlos.

    Et que je te chante ses louanges.

    Et que je m’agenouille devant lui que l’on dit être le représentant de Dieu sur la Terre pas moinsse.

    Nous, on n’a rien contre.

    On a les vedettes qu’on peut, ou qu’on veut, et on vote pour qui et on adore qui ont veut.

    Mais entre nous, il nous semble qu’il y ait un bug, énorme, dans cette histoire.

    Dans la Bible, qui est, tout de même, le livre sacré sur lequel est fondée la religion du pape et de tous ses adorateurs, il est bien dit qu’on n’adore que Dieu lui-même.

    Et que l’on ne s’agenouille même pas devant un ange, ce dernier l’ayant dit lui-même à l’apôtre Pierre qui, pourtant, est censé être le premier pape alors qu’il n’y a aucune preuve qu’il ait mis un jour les pieds à Rome d’ailleurs.

    Tout ceci pour dire que diviniser un homme, va à l’encontre du message d’humilité qu’est venu prêcher sur la Terre, Jésus-Christ lui-même, savoir, adorer qu’une seule et même personne, son père. Dieu lui-même.

    C’est ce qu’il a fait.

    En disant de faire comme il a fait lui.

    Y a un bug dans tout ça non ?

    Ou alors on n’a pas très bien lu.

    Et puis dites, ce monsignore qui s’est fait remettre d’équerre parce qu’il voulait distribuer des préservatifs dans la foule, vous croyez pas qu’il y a un problème quelque part ?

    Soit il y en avait besoin et alors, les petits jeunots, ils pratiquent beaucoup de choses et pas leur culte comme il faut, ou alors, l’évêque en question a eu des visions lui aussi, mais alors pas convenables tout à fait eu égard à ses croyances ; ou, peut-être, il avait raison, et le troupeau sera laissé à ses turpitudes avec toutes les conséquences épouvantables qui vont suivre mais qui pourraient être une sorte de multiplication automatique des fidèles, ce qui n’aurait rien de miraculeux vu que c’est comme ça que les choses se passent depuis qu’a été donné un des premiers commandements : croissez et multipliez.

    C’est bien ce qu’ils avaient l’intention de faire non ?

    Les maladies honteuses ?

    Ben, puisqu’elles sont honteuses, autant les cacher.

    Et puis il y a toujours Lourdes non ?

  • Accidents de la route: les vraies solutions?

    Il est des questions qui gênent.

    Des constats à ne pas faire.

    Et que les journalistes - c’est comme cela qu’ils s’appellent eux-mêmes - ne font ni ne posent.

    Il faut faire court n’est-ce pas ?

    Dire les choses en peu de mots est bien utile et bien commode. Et ne rien dire du tout plus court et plus commode encore.

    Ainsi des accidents mortels de voitures en forte croissance sans oubloier celui d’hier à Paris.

    Deux constats nous paraissent, pourtant, évidents.

    Premièrement : et si chaque responsable avéré, bien sûr, d’imprudence ou de négligence ayant causé un ou des morts, était lui-même condamné à mort ?

    Enorme ?

    Et la douleur et les vies brisées des morts et de leurs familles pas énormes peut-être ?

    Vous croyez qu’avec des peines aussi fortes, les automobilistes ne lèveraient pas le pied et ne veilleraient pas plus soigneusement auxquels seraient exposés…eux-mêmes?

    Sincèrement ?

    Si, même, les coupables étaient condamnés à dix, voire vingt ans de prison, et, en même temps, astreints à subvenir aux besoins de leurs victimes non ?

    Ils ont bien endossé la responsabilité de tuer non ? De faire disparaître celui ou celle qui permettrait de vivre à une famille ?

    Eh bien autant aller jusqu’au bout de ses responsabilités.

    On prend la place du disparu.

    Et on subvient aux besoins des victimes qu’on a faites.

    Simple non ?

    Logique en tous cas.

    Mathématiquement.

    Financièrement.

    Entre nous, la modicité des peines ‘’infligées’’ aux coupables ne déresponsabilise t’elle pas quelque peu les coupables?

    Et l’assurance automobile ne va telle pas dans le même sens ?

    On tue un homme, une femme ?

    Un bon avocat, un retrait de permis, six mois, un an, deux au pire, mais avec les scooters et les voitures sans permis, voire les faux permis à 20.000 Frs, pas de problème.

    L’assurance paye les frais et les dommages aux autres.

    Tuer quelqu’un c’est grave, c’est vrai, mais avec une voiture ce n’est pas pareil. C’est moins grave n’est-ce pas ?

    C’est bien notre société qui nous apprend ça dès la naissance non ?

    Dites.

    Est-ce ainsi que l’on responsabilise les citoyens, les hommes ?

    Avez-vous déjà perdu votre femme, votre mari, votre fils ou votre fille ?

    Et si cela vous est malheureusement arrivé, n’avez-vous pas alors estimé que les ‘’peines’’ vaguement subies par les coupables étaient de véritables insultes aux victimes ?

    Est-ce ainsi que les citoyens peuvent s’estimer protégés par une société qui accepte si aisément que les uns soient affligés par d’autres si peu sanctionnés et sûrement pas empêchés de nuire de nouveau?

    Tiens, cela nous rappelle un principe biblique (on aime) que notre civilisation moderne et bienfaisante nous présente évidemment comme désuet parce que barbare : la loi du talion.

    Aux temps des anciens Hébreux, lorsqu’on était coupable d’homicide volontaire, on méritait, automatiquement, la peine de mort qui, notez bien, était administrée par le membre de la famille le plus proche…

    On n’avait pas de bourreau à payer et, on peut le croire, la sanction était appliquée aussi prestement qu’efficacement.

    C’est peu dire que les motivations étaient là…

    Et puis, dites donc, si quelqu’un savait ce que peut faire le douleur de perdre son mari, sa femme, son fils ou sa fille, c’était bien la victime elle-même non ?

    Tous les autres, parleurs, conseilleurs, autres censeurs bien pensants, et droits de l’hommistes divers, étaient priés d’aller voir ailleurs…

    Et les homicides par imprudence ?

    Eh bien ils risquaient la même chose.

    Eh oui : l’imprudence, - de nos jours les pneus usés parce que les remplacer est trop cher, le mauvais entretien parce qu’on n’a pas le temps, la vitesse parce qu’on est en retard, l’alcool parce qu’on est déprimé, les joints parce qu’on est bien libres, - cette imprudence donc, ne déresponsabilisait et ne déresponsabilise nullement le coupable.

    La sanction était là sauf que le coupable avait la possibilité de se sauver - et il pédalait ferme - dans une de la demi-douzaine de villes de refuge dont il ne pouvait pas sortir tant que le grand prêtre, en place au moment de ‘’l’accident’’, était vivant…ce qui représentait, quelquefois, pas mal d’années.

    Durant lesquelles le tueur, il n’y a pas d’autre mot, avait le temps de réfléchir à ses actes car tout le monde savait ce qu’il avait fait…et de constituer un pécule pour faire face aux obligations qu’il avait à l’égard des victimes.

    La loi du talion une barbarie ?

    Quel est le système qui responsabilise vraiment les hommes à votre avis?

    On peut en parler non ?

  • Vacances: vivent les coqs provençaux!

    Alors ?

    Et nos ouacances ?

    Nous en étions restés où déjà ?

    Ah oui ! Aux autoroutes !

    Eh bien des autoroutes, puisqu’à toute épreuve il y a quelque part une fin, nous avons fini par sortir. En devinant les intentions bien cachées de la signalisation locale et en y allant, bien sûr, de notre écot.

    Et nous avons pris la direction du haut Var, puisque c’est là que nous allions.

    Où ?

    Non non non…

    Si on vous le dit, vous allez vous y précipiter en masse et fini le silence, la quiétude, et la sieste sans fumées de bagnoles.

    Déjà qu’on devait subir les deux pétrolettes de jeunes crétins en vacances qui montraient aux censés bouseux locaux, dont nous, les prouesses de leurs modernes et impressionnants 90cc flambant neufs…

    Or donc, nous y sommes arrivés mais en passant par les nationales provençales de vacances qui offrent aux touristes émerveillés, les splendeurs cachées de leurs 500 virages au kilomètre, leurs travaux de réfection sans cesse renouvelés, leurs stations services aux prix sans cesse croissants et leurs sites gastronomiques où se concoctent les célèbres et traditionnels mets provençaux, couscous, paellas, et autres pizzas bretonnes ou norvégiennes selon qu’elles sont à la saucisse bien grasse ou au saumon fumé.

    D’élevage bien sûr.

    Ayant sacrifié à la coutume de déjeuner un brin, et l’aubergiste m’ayant aimablement demandé comment j’avais trouvé la pizza, j’ai eu le front de lui dire que je l’avais trouvée, tout à fait par hasard en soulevant l’unique olive noire du plat, il n’a pas relevé l’insolence ni baissé son tarif.

    Ce qui nous a fait repartir en vitesse et nous arrêter un peu plus loin pour acheter, à un marchand ‘’du bord de route’’, ce que nous pensions légitimement être des fruits de producteurs locaux…

    Las…

    Comme j’ai l’esprit inquisiteur et une assez bonne vue, j’ai lorgné sur les étiquettes des cagettes…étiquettes neuves et cagettes itou bien sûr, pas des emballages réutilisés…

    Résultat : tomates de Séville, brugnons de Saragosse, abricots d’Almeria, fenouils d’On-Necézou et avocats…du Kenya mais ça on s’en doutait un peu.

    Mieux, un cageot de tomates affichait bravement ‘’Tomates de pays’’, dans le sens tomate DU PAYS, c’est-à-dire d’ici, à cent mètres voire quelques kilomètres, de la région PACA au maximum.

    A notre demande intéressées à la vie locale…pas de réponse précise.

    Bien que nous ayons, très gentiment tendu une complaisante perche à la vendeuse un chouia égarée dans ses explications : du pays de France peut-être ? D’Espagne ? D’Italie ? De Roumanie ? D’Europe quoi ?

    Du pays du Maroc alors ? Du Sénégal peut-être ? De Polynésie ? Française bien entendu ?

    Rien. Ou alors, meungneumeugneumeugneu…

    Pour changer un peu nous avons découvert un autre cageot de tomates qui lui, affichait une provenance superbe, parfaite : ‘’Tomates du jardin’’.

    Ouaïlle ! Ca alors !

    De quel jardin siouplaît, vu qu’aux alentours et à vue de nez, à dix kilomètres à la ronde, ça ne sentait nullement le fumier et que n’apparaissait aucune ferme, et, partant, aucun jardin ?

    Là encore, pas de réponse de la vendeuse qui, l’air de plus en plus égaré était, tout de même, manifestement contente tout plein, tout comme nous, de vendre des merveilles, merveilles qu’elle découvrait, d’ailleurs et  d’évidence en même temps que nous…

    On est repartis.

    Et, tout de même, arrivés à bon port et, à mille mètres d’altitude, où nous avons, après les joies des descentes et remontées multiples des valises au deuxième sans ascenseur, goûté, un peu plus tard, aux charmes champêtres de la douce plongée dans le sommeil face à la fenêtre ouverte sur un champ plein de brebis qui nous ont fait, tout au long de nos vacances, la grâce d’aller dormir vers les 21 h, histoire de ne plus faire carillonner leurs clochettes -clarines en langue rurale.

    Grâce aussi à l’évidente bonne volonté du coq local qui lui, avait le bon goût de ne se réveiller et de ne donner de la voix que sur le coup des 10 heures du matin !

    Si si, sans blague…

    On ne rendra jamais assez grâce aux coqs provençaux qui, comme dans toutes les bonnes histoires, savent à la fois faire se lever le soleil et dégringoler de leur lit aux aurores les touristes qui rechignent à partager les horaires enthousiasmants de la travailleuse vie à la campagne…mais qui savent s’abstenir de cet immense pouvoir. Le second.

    Sacrés coqs, va, qui savent, peut-être aussi, démontrer que la légende serait donc vraie qui affirme que tous les méridionaux, coqs compris, sont des fainéants ?

    Ces deux choses sont, évidemment, toutes pétries, vous l’aurez compris, de confondantes contradictions, que nous n’avons pas encore réussi à démêler mais dont nous avons abondamment profité.

    Comme des superbes ballades que nous avons faites.

    A vélo et à pieds.

    Bon.

    On parlera de nos découvertes et trouvailles la prochaine fois.

    De nos courbatures aussi.

     

  • Les vacances au fond des yeux

    Coucoucénou !

    Si si. On s’était un peu reposés.

    Tous ensemble mais personne au même endroit.

    Bon ! On s’y remet avant de repartir.

    -De repartir encore ? Vous rigolez pas un peu là au Journal-Info ? Et votre boulot ? Et le contrat moral passé avec vos chers lecteurs ?

    -Chers ? Oh hé. Il est gratuit le journal non ?

    -Quoi ? Gratuit c’est un peu normal non ? C’est vrai, le journal qu’il est gratuit mais, d’abord, on y trouve pas mal d’insanités, et du prêchi-prêcha, et des critiques contre les politiques et les fonctionnaires, rien que du négatif tout ça. Et puis vous ne vous foulez pas hein ? Un papier par jour ou même un ou deux par ci par là ! Et là, vous vous carapatez sans avertir ! Vous appelez ça un journal ? Y en a pas de quoi en faire un fromage. Pas même de quoi en faire une tartine après tout ! Gonflés qu’ils sont !

    -Ok ok. D’abord, restez polis s’il vous plaît. Feignants peut-être mais tout être humain, même feignant, a droit au respect des moins (ou plus on sait pas) feignants que lui. Question de nuances après tout. Mais on reconnaît. On a le plaisir et l’avantage d’être visités par des connaisseurs éclairés. Si si, on est sincères. C’est vrai aussi que quelquefois y en a des qui ne sont pas d’accord. Il ne sont pas foule c’est vrai. Mais bon, ils sont gentils quand même. Aucune plainte au proc, aucune manif dans la rue, même pas une agression au sortir des studios ( F2 porte 534 au 5° sans ascenseur avec vue imprenable sur le garage d’à-côté, juste à côté du poissonnier(!)…ben oui ça arrive).

    -Eh oh ! Vous avez pas fini vos âneries ? Au boulot là. Le contrat moral qu’on vous cause, vous avez pas oublié non ?

    -Ca va ca va. Vous allez réveiller les voisins. Des parisiens à lunettes de soleil et merguez parties. Des lève tard, vu qu’ils ont écumé les boîtes les plus sélects de la Côte jusque vers 4 heures du mat. Et pas n’importe quoi comme boîtes, rien que du très sélect : chez Prosper le mac, Auguste de la plage, le Folies 3000 et même à l’Azur paradise. (En franglais dans le néon).

    -Stop ! Au turf !

    -Bon. Quoi comme infos du matin ? Ah oui. L’un d’entre nous a été interviewé par une télé locale, Antenne 5 ou TF 3, il ne sait plus because les flashes et l’élévation du débat et le souvenir ému d’avoir été distingué dans la foule et d’avoir vécu son quart d’heure de gloire si longtemps attendu.

    Et il a remarqué notre copain qu’on lui demandait tout le temps de ne pas regarder la caméra mais l’intervieweur à côté. Ce qui fait qu’il était toujours un peu de profil. Enfin presque, à 45° à peu près.

    Comme ce n’était pas le meilleur… Encore qu’il n’en ait pas un grand choix nous a-t-il dit…Ni grand ni bien joli a-t-il ajouté. C’est un modeste. C’est pour cela qu’on le garde.

    -Alors quoi ? Quelle leçon de morale encore ?

    -Peu de choses cher ami. Dans le poste, quand un grand personnage, voire les ou le plus grand, cause au peuple, il le regarde en face. Histoire de lui prouver qu’il est bien honnête et qu’il n’a pas peur du verdict de ses interlocuteurs. Voire qu’il l’aime tant le petit peuple, qu’il te me lui ferait une bise s’il le pouvait. Ou peut-être, que les contradicteurs, les mal pensants, les mauvais esprits et les râleurs, il les foudroie du regard. Eh oh: pas fout droit, foudroie. Cause correc mec...La rédaction en chef vous prie de surveiller votre langage.

    Bon ça va...

    Alors? Moralité ?

    Eh bien le résultat recherché serait-il de bien faire comprendre QUI est le patron ?

    Et est-ce que les journalistes de service se prêteraient au jeu en toute connaissance de cause ?

    Rien que des serviles cette engeance.

    Prêts à s'allonger pour un bol de soupe. 

    Ben voilà. C’était tout.

    Pour diriger un peuple, tout est dans le regard.

    Essayez vous verrez.

    Avec vos gamins déjà.

    Facile ?

    Pas toujours hein ?

    Avec votre femme ?

    Bon on passe.

    Avec vos voisins ?

    S’ils ont Internet ils risquent de nous lire et vont essayer eux aussi.

    Avec le percepteur, l’agent de police et la caissière de la superette ?

    Allez-y quoi, on organise un concours.

    Ah ! Au fait. On va repartir, on vous l’avait dit, même que vous n’aavez pas apprécié.

    Mais dites, vous aussi partez en ouacances bientôt non ?

    Vu qu’on y a droit en étant payés, - pas beaucoup mais ça va pour le moment,- on en profite. Tant qu’on peut encore n’est-ce pas ?

    On ne se sauve pas tout de suite mais seulement du 1° au 15.

    Et on vous rapportera un tas de choses intéressantes sur le Var, c’est là où nous partons tous nous reposer.

    On vous parlera des habitants du pays, vous savez ceux qui parlent avec l’accent parigo ou ieunnais ou batave ou germanique et même déjà un peu russe, ou le plus souvent anglais ou de très haut au petit peuple des besogneux que nous sommes et qui ira les interviewer pour vous.

    On les regardera au fond des yeux. Histoire de leur dire que nous les aimons nous ausi. 

    Et pas seulement eux, les Indiens du coin aussi, calfeutrés dans leurs masures et attendant le touriste avec un calibre 12 ou 16 pour les meilleurs tireurs de gastronomes alléchés par les parfums de thym et de farigoulette et amateurs de repos rural dans cette belle prouvençaou aux accents pagnolesques des cigales.

    Bon, il y a une lessive en retard et la poubelle à sortir.

    A la revoyure. A demain quoi.

     


     

  • Riri péteur et la baguette magique

    Riri péteur et Père Noël même combat ?

    Mais oui.

    Mais c’est bien sûr !

    15 millions, 30 millions d’exemplaires ;

    C‘est le succès.

    Vous vous rendez compte ?

    Et les medias qui y vont fort de fort sur le succès de cette SDF qui, du jour au surlendemain a gagné le jackpot en vendant des millions d’exemplaires des histoires du petit maigrichon à lunettes et à baguette..

    En omettant, tout de même, le côté racoleur voire carrément escroqueur du bouquin.

    Il faut dire que côté escroquerie par bouquin interposé, le Da Vinci Code avec toutes ses inepties carrément inventées, complètement impossibles et absurdes, a fait un max de blé lui aussi.

    Pitoyable humanité qui, faute de guide, escroquée par d’autres guides aussi gangsters les uns que les autres, n’en finit pas d’aller se baguenauder d’une promesse non tenue à l’autre et d’une stupidité en technicolor à une couillonnade superlative.

    Il est vrai que la vacuité pleine de sens gagne du terrain.

    Mais ne vivons-nous pas un monde où le virtuel étant la panacée en matière de démagogie politique et économique, la culture se nourrit de vide dont, pourtant, la Nature, fut-elle humaine, devrait avoir horreur ? Est-ce à dire que la Culture n’a rien de bien naturel ?

    Voire…

    Il suffit de constater, au quotidien, combien l’industrie du loisir engrange de bénéfices annuels.

    Et les loisirs ne sont-ils pas une manière, aussi douce et bénéficiaire pour les uns que dispendieuse pour les autres, d’oublier le pénible réel en s’immergeant dans le si agréable virtuel ?

    Vacances de rêves. Paysages de rêve. Partir ailleurs. Voir le monde. Fuite vers le plaisir. L’évasion à la porte du garage…

    L’emploi du temps quotidien du week-end et les méditations de fins de soirées prennent des allures de dépliant d’agence de voyages.

    Et les jeux vidéo non ?

    Et le ciné ?

    Et la télé ?

    Ce qui interpelle avec les histoires de Riri Péteur, c’est que maintenant on inclut la magie dans la sauce virtuelle.

    On apprend, désormais aux enfants, de plus en plus petits, qu’il suffit de coups de baguette magique pour résoudre les problèmes, faire taire les méchants, avoir ce que l’on n’a pas, obtenir ce que l'on vous refuse, imposer sa volonté aux rétifs qui vous entourent, bref, vivre enfin, NOR-MA-LE-MENT. L’intervention des forces secrètes complètement foldingues, doit investir le monde réel. pour donner tous les pouvoirs sans se fatiguer. Sans apprendre à bosser pour obtenir. Sans souffrir quoi. Et ça marche puisque c'est la vie facile, à crédit, pour tous ceux qui achètent le livre une misère pour vous mais une grande fortune pour les autres.

    La voilà bien la magie de la couillonnade universellle de ceux qui croient les promesses qui n'engagent pas ceux qui les font. 

    Côté adultes, c’est tout pareil.

    Un lecteur nous a envoyé un article découpé dans le journal Var Nice Matin, dans la rubrique ‘’Santé’’ (si, si…) intitulé êtes-vous vitalsexuel ?

    Non non, pas racoleur du tout l’article. Pas commercial pour un sou. Non. Dans ce canard, on ne vous prend pas pour des bourriques.

    A part qu’on est, à chaque changement du vent, dans le sens de la girouette, et qu’on n’est pas, mais alors pas du tout, dans le genre contre pouvoir et contradiction aux élus et aux idées bien en place et encore moins opposés à la pensée unique.

    Même, d’ailleurs, qu’ils se sont arrangés, il y a peu pour faire ou/et laisser dire à Albert, non Albie (Comme ils l’appellent si gentiment), celui du Rocher, qu’il était ‘’simple, humble, et qu’il était pour la transparence côté bancaire et que c’en était fini du blanchissement d’argent sale’’…au même moment où une organisme bancaire ‘’indépendant’’ affirmait, croix de bois croix de fer, qu’il n’y avait jamais eu de blanchiment à Monaco. Comprenne qui pourra…

    Qui dit vrai dans tout ça.

    Bon on revient au vitalsexuel.

    Alors, en 100 bonnes lignes sur deux colonnes, en caractères 10 tout juste, la nana qui a pondu son papier nous a appris que 60% des français, 92% des actifs, 134% d’inactifs, 23% qui prennent la Viagra et autant qui n’en prennent pas, 35% des autres, 48% d’inconnus ou sans opinion, et 58% des femmes ou peut-être bien des hommes, on ne sait plus, bref pour être normal il fallait qu’on trouve ça bon bon bon, et qu’il fallait que ça dure.

    Pour une trouvaille, c’en est une !

    C’est vrai. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

    Ben nous, primitifs comme nous sommes, nous n’aurions pas expliqué le ‘’problème’’ comme ça.

    Si longuement en tous cas.

    Si tant est, d’ailleurs, qu’il y en eut un problème, à part dans la tête de l’écrivaine, ou qui se croit telle. Et qui s’en croit pas mal.

    A tous ceux qui disent ou pensent avoir des difficultés, voire des impossibilités, des…problèmes (Quel mot commode !) de ce côté-là nous nous contenterons de dire, deux points ouvrez les guillemets :’’ L’amour, c’est faire le bonheur de l’autre, et durant toute la vie.’’

    Point.

    Pas facile ? Tant pis pour vous. Fallait pas y aller.

    Le réel c’est ça.

    Problème ?

    Y compris là ?

    Mais oui.

    Bossez, pensez aux autres, sans attendre de formules miracle.

    Remettez-vous en question et donnez plutôt que, et en tous cas, avant que de prendre.

    C’est ça la vie.

    Pour les enfants aussi.

    La vie c’est pas le Père Noël.

    Le rêve c’est lorsqu’on réussit à faire quelque chose de bien réel et de bien difficile et de vraiment beau.

    Essayez. Ce n’est qu’un mauvais moment à passer.

    Mais après…!

    Ouaoouh ! Le rêve !

    Point n’est besoin d’attendre le merveilleux ou les cadeaux réels ou imaginaires.

    La réel c’est pas le Père Noël.

    Et sûrement pas les histoires de Riri Péteur non plus.

    Pas plus que, pour les adultes, le réel n’est l’imaginaire réussite de telle ou telle manière voire de position entre minuit et les couvertures.

    Ca c’est de la technique.

    Il y a des spécialistes pour ça.

    Payantes.

    Ou payants. De nos jours n’est-ce pas…

    Le rêve, le merveilleux c’est la réussite en se retroussant les manches.

    Et pas besoin de voir grand.

    Impossible.

    Encore qu’impossible, hein, disait Napoléon, n’est pas Français.

    Un Corse donner des leçons de boulot aux continentaux….

    Ce n’est pas en cherchant les formules magiques tartes à la crème et fonctionnement à la godille.

    Surtout en apprenant ces faux-semblants aux mouflets.

    Rien de plus beau que le sourire d’un gamin qui réussit un truc qu’il imaginait impossible.

    Le bonheur est au bout de ses deux mains. Et des vôtres.

    Le bonheur et le merveilleux chez les enfants ne passe pas par le recours à la baguette magique.

    Pas plus que chez les adultes il ne passe par la braguette, moins magique encore.