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actualité - Page 7

  • Nouvelle Orléans: les femmes aussi?

    Allez, encore un coup sur la Nouvelle Orléans.

    Les catastrophes, hélas, inspirent.

    Comme toutes les crises, évidemment.

    Qui mettent à jour les meilleurs et les pires côtés de la personne humaine.

    Les meilleurs ?

    L’entr’aide, les actes de dévouement, le travail des uns et des autres à se soulager, à se soigner, à se venir en aide, à combattre l’adversité, la douleur, la mort.

    A combattre la méchanceté aussi.

    Une ‘’simple’’ phrase fait, hélas, partie des pires côtés évoqués plus haut.

    Celle prononcée par Mme Barbara Bush mère, épouse du papa de ‘’W’’.

    A propos des malheureux réfugiés dans l’astrodrome de Houston, elle a dit, ingénue ou perverse, voire les deux : ‘’J’entends dire qu’ils veulent tous rester au Texas et ça fait un peu peur. Il y a une telle hospitalité ici. Et puis, dans ce lieu, il y avait tellement de gens défavorisés. Ils ne sont pas si à plaindre que çà.’’

    Ce n’est pas Barbara qu’on aurait dû l’appeler cette brave dame, mais Marie-Antoinette.

    Ben oui !

    Il y en a des gens comme cela.

    Il y en a même pas mal.

    Et il y en aura encore beaucoup.

    En tous cas autant que le nombre augmentant de pauvres génèrera, automatiquement, un nombre, pas équivalent bien sûr, mais simplement corollaire, de riches.

    Qu’est-ce que cela prouve bonnes gens ?

    Tout bêtement que la civilisation judéo-chrétienne et la démocratie sont dirigées par des gens comme ça.

    Je simplifie ?

    Trouver moi de bien beaux exemples contraires.

    La Maison Blanche s’est contentée de dire que ces propos étaient des ‘’remarques personnelles’’.

    Alors qu’en toute bonne charité chrétienne, le bon sens, on n’ose dire la décence ou la simple morale, auraient voulu que les propos en question soient condamnés et désavoués.

    Et que ‘’on’’ y aille d’une chouette déclaration, charitable justement, et que ‘’on’’ profite de l’occasion pour entonner le couplet du ‘’venez à moi chers frères et sœurs américains, je vais vous consoler’’.

    Non.

    Même pas l’idée d’un geste propice à redorer l’image du fiston.

    Dites-moi : à quoi ils sont payés les Spin Doctors, les faiseurs d’images et d’opinions grassement payés par le, par les pouvoirs, pour vendre aux gogos un chef, un mythe, le moins miteux possible ?

    Décevant qu’une telle phrase vienne d’une femme en plus.

    Certes, depuis qu’égalité homme femme il y a, on en vu de pas mal.

    Il faut dire que depuis que les femmes sont pilotes d’avions de chasse, le progrès est devenu évident.

    Connues et reconnues pour adoucir, cajoler la vie de leurs semblables, elles se mettent, néanmoins et désormais, à être très capables d’écrabouiller les ennemis à coups de roquettes et autres munitions sophistiquées.

    Avec, il est vrai et pourquoi pas, quelques dommages civils collatéraux qu’aucune frappe chirurgicale ne saurait, hélas, éviter.

    Depuis qu’elles sont policières, elles sont tout aussi habiles à vous loger trois balles dans le cigare en deux secondes, pour le bien de la société évidemment.

    Oh certes !

    Policiers, policières, pilotes hommes et femmes, soldats et soldats ont leur utilité qu’il serait stupide de remettre en cause dans le monde où nous vivons.

    Cependant qu’il nous soit permis de regretter cette ambiguïté sur laquelle notre société à une sacré habitude de jouer d’ailleurs.

    D’un côté, on nous présente ces vaillantes comme des défenseuses des faibles, aisément coutumière d’une violence ‘’nécessaire’’ mais, à l’occasion sanguinolente.

    Et de l’autre, on continue à nous les présenter comme des havres de paix et de douceur, des refuges cajolant contre la dureté de ce monde, des nids douillets et caressants pour tous les affligés que sont les humains, tous âges et sexes confondus.

    On voudrait bien savoir nous.

    Ne serait-ce qu’en raison de l’intangible loi physiologique qui veut que, depuis des temps bien reculés, l’homme soit le chasseur conquérant de l’espace et de la prospérité et la femme le refuge et le pilier du foyer, protecteur et gardien de la société tout entière.

    Alors ?

    Papa à la maison fredonnant Dodo l’enfant do ?

    Et maman à la chasse aux féroces ennemis et aux terroristes en chantant la Marseillaise ?

    Pourquoi pas après tout ?

    Avec désormais la possibilité technique du clonage et celle aussi de faire ‘’couver’’ un embryon, par un organisme masculin, on ne voit pas pourquoi l’on arrêterait tout d’un coup la marche de l’Humanité dans son entreprise d’amélioration forcenée d’une Nature qui est si mal foutue, n’est-ce pas ?

    L’égalité des sexes ?

    Un mien ancêtre, tout à la fois Narbonnais et radical, partisan convaincu  et sincère de ce principe, n’en avait pas moins une opinion assez nette qu’il nous distillait de temps à autres en roulant fabuleusement les ‘’r’’’.

    ‘’Depuis que les femme ont le droit de vote, nous disait-il, elles ont au moins montré qu’elles peuvent être aussi bêtes que les hommes.’’

    Dans la famille, nous continuons d’essayer de décrypter ce message pour le moins sibyllin mais, et cela n’engage que moi, j’ai la faiblesse de penser que cet avis disait, en mentant mal, le tendre amour qu’il portait à la femme de sa vie, amour qu’il renforçait par une compréhension profonde de la nature humaine.

    Féminine en l’occurrence.

    Sibyllin aussi ?

    C’est de famille peut-être.

  • Homéopathie: je suis un enfant placebo!

    Si nous étions à la place du super grand spécialiste président de l’organisme qui délivre les AMM des médicaments, nous ferions gaffe.

    En effet, interrogé sur l’homéopathie, sa vie son œuvre, ses effets et ses résultats dans tels ou tels traitements, il n’a pas hésité à dire, à répéter, que si l’innocuité des médicaments homéopathiques en question était prouvée (encore heureux !), leur efficacité, par contre, ne l’était pas du tout scientifiquement.

    ‘’Effet placebo au mieux, a-t-il précisé.

    Dédaigneusement.

    Mais Scientifiquement bien sûr.

    On y est.

    Le fond du problème est là !

    Et quand on va au fond du problème, on y reste disait Pierre Dac.

    Or donc, la Société, le Système, la Vérité , nous dit - ex abrupto, es qualité et ex cathedra -, ce Scientifique de haut vol et de haute lignée, la Vérité est, deux points ouvrez les guillemets, que : ‘’Tout ce qui n’est pas prouvé scientifiquement est faux et mauvais.’’

    Donc, homéopathie caca, donc pas remboursé !

    Tel que !

    A hurler de rire si ce n’était à pleurer.

    Comme nous sommes très très gentils, nous n’oserons pas rappeler à notre distingué intervenant qui causait ainsi comme Zarathoustra dans le poste, qu’il y a cent et quelques années, un dénommé lord Kelvin, inventeur génial dont certaines trouvailles ont permis, entre autres commodités, d’en mettre au point une pas mal, le réfrigérateur, ainsi qu’une échelle de mesure de température et de température de couleur, lord Kelvin, donc, avait été catégorique sur l’avenir de l’aviation.

    Aux espérances que la piétaille nourrissait à l’égard de l’aviation qui lui promettait, à la piétaille, qu’elle ne le serait bientôt plus pour cause de prochains voyages dans les airs, le lord en question avait déclaré, lui aussi, es qualité,  ex cathedra etc…

    ‘’Il est prouvé scientifiquement que jamais un objet plus lourd que l’air ne pourra s’élever dans l’atmosphère par ses propres moyens.’’

    Fermez le ban !

    Il aurait bonne mine aujourd’hui en se rendant au Congrès des Scientifiques Associés aux Grandes Erreurs de Leur Temps, dans un 747 de 200 tonnes, de plumes ou de plomb, vous avez le choix.

    On n’évoquera donc pas non plus les certitudes des scientifiques ecclésiastiques de l’époque de Galilée, et moins encore, surprise, la petite fraude d’Einstein lorsqu’il a mis au point, au début du XX° siècle, sa fameuse formule.

    Il avait une excuse, comme il voulait faire mieux accepter son idée, il composa donc, un peu, avec la vérité scientifique acceptée en ce temps-là, mais, évidemment, cela ne remet aucunement en cause, rassurez-vous, E=M6.

    Ou MC2 si vous voulez.

    Tiens, justement, c’est tout de même lui qui a dit que la ‘’Vérité scientifique ne résiste pas aux lendemains.’’

    Qui déchantent serons-t-on tentés de dire.

    Un dessein ?

    Il disait le cher homme, qu’une vérité scientifique en chasse une autre.

    Science et Vie rapportait, il y a un an ou deux, - si j’ai le temps je vous le chercherai je suis abonné mais je ne les ai pas rangés, - les propos de deux, pas un, Scientifique, qui soulignaient que sur Mars il ne pouvait y avoir d’eau compte tenu de la pression, de la température, et d’un tas d’autres raisons dont je vous tairai les noms parce que je n’y comprends que pouic.

    Il a dit ça ?

    Eh oui, et puis, pouic, pour lui, on en a trouvé de l’eau!

    Ouaouh ?

    Ouaouh !

    Le même Science et Vie publiait un peu plus tard, l’an passé et demi si je ne m’abuse- je tâcherai de vous le trouver…etc. – la liste des cent médicaments à propos desquels il urgeait de froncer sévèrement les sourcils.

    Sur les 100, une bonne vingtaine étaient sans effet aucun, une dizaine environ était suspects voire dangereux pour certains, les autres étant soit utiles mais présentant des effets secondaires, soit pouvant être remplacés par d’autres n’en présentant pas.

    Bref, pas question de prétendre que les médicaments c’est de la zoubia.

    Ce serait aussi au mieux ridicule, au pire criminel.

    Néanmoins, tous, nous disons bien TOUS ces médicaments, et d’autres actuellement plus que suspects, avaient obtenu leur AMM, tous fiérots, et les labos surtout, d’avoir passé l’examen et de rapporter plein de picaillons (1) à leurs géniteurs.

    Nous n’oserions pas évoquer, non plus, les transformations, mutations et autres remises en question de la physique traditionnelle par la physique quantique qui nous a appris et continue de nous apprendre, que plus on descend dans le microscopique, plus les règles de la science disons habituelle deviennent floues, inadaptées ou inapplicables.

    Quoi d’autre ?

    ‘’Qu’une vérité scientifique ne l’est que tant qu’elle n’a pas été remplacée par une autre’’ disait Jean Rostand pas plus bête qu’un autre.

    Alors hein, même s’il faut des frontières, même s’il y a des limites et des lois et règlements, mollo mollo sur la rigueur et la Vérité avec un grand V.

    Vous voulez qu’on vous en raconte une vraie de vraie, une perso vérifiée et vécue. Un vécu comme on dit dans le métier ?

    C’était en 1932.

    Non je n’étais pas né mais j’étais dans les starting blocks : pas H mais  A moins 4.

    Eh oui. Comme le temps passe.

    Mon papa, officier au Maroc, fut atteint d’un maxi furoncle au visage. Juste au-dessus de ce qu’on appelait à l’époque, la dent de l’œil !

    Gravissime nous disaient les toubibs qui, vu la tête de papa qui avait doublé de volume côté droit, étaient bigrement inquiets.

    Et lui donc.

    Et maman.

    Et mes frèreus zé mes sœurs.

    Inquiets les médecins, surtout pour ce qu’ils voyaient se dessiner.

    A vue d’œil évidemment et examens, même de l’époque, à l’appui.

    Un médecin de la Marine Nationale, qui avait traîné ses guêtres et son savoir dans les cinq océans, mais qui était homéopathe, copain de mon papa, s’amène et lui dit :

    ‘’Mon vieux, il n’y a que l’homéopathie. Si tu veux bien, évidemment.’’

    A l’époque, c’était pas bien vu mais il y avait aussi pas mal de médecins intelligents.

    ‘’Tu parles, lui dit papa qui commençait à se sentir vraiment mal sur ce coup-là’’ : le pronostic suivant à prévoir dans un délai très bref  avait pour noms infection généralisée, septicémie…

    Vous savez quoi ?

    Petites granules dans un tube en alu fermé par un bouchon en liège troué pour compter les pilules.

    En quatre jours, quatre, fini !

    A pu !

    Plus rien !

    Mais plus rien du tout.

    Quand j’ai eu 3, 4 ans, on m’a raconté et j’ai compris.

    Je sais, j’étais précoce mais l’histoire,-  témoignages familiaux vrais à l’appui, ma maman et mes frère et soeur en avaient encore la trouille en ma la racontant, - l’histoire donc fait partie du patrimoine familial.

    Effet placebo qu’il a dit le zig ?

    Effet placebo sur une infection qui était en train de se généraliser ?

    A une époque où antibiotiques et même sulfamides n’existaient pas. ?

    Au fin fond de la colonie en tous cas ?

    Effet placebo ?

    Tout fier : je suis un enfant de l’effet placebo

    N'ayons pas peur des mots: quasiment un enfant placebo.

    Une espèce nouvelle vient de naître et elle n'est pas encore reconnue par la Médecine officielle!.

    Et puis cerise sur le médicament, pour faire passer, dans la famille on s'est toujours soigné comme ça.

    Des fois ça marchait, des fois pas. 

    C'est tout. 

    Bon! Et puis ça va comme ça hein? 

    Alors les ‘’C’est pas vrai’’, les ‘’Mauvais pas bon’’, pire, les ‘’C’est pas scientifique’’, ils repasseront.

    Il est vrai qu’en France être guéri avec des médicaments pas reconnus par la sécurité sociale et l’Académie de Médecine est très très très grave.

    Mais que, par contre, passer l’arme à gauche mais en règle avec les scientifiques et les dogmes officiels ça, s’est permis.

    Et même bien vu.

    Vous êtes donc avertis braves gens : mourir est moins grave qu’on le pense si on est assez citoyens pour mourir selon le règlement !

    Taratatsoing !

     

    (1). D’où vient le mot picaillons ? D’un terme espagnol ancien picayun désignant une monnaie de petite valeur utilisée dans les régions d’Amérique Centrale il y a deux ou trois siècles. Et le Times Picayune est le nom du journal de la Nouvelle Orléans dont les journalistes ont été les seuls, un, à annoncer en temps, heures et minutes l’énormité de l’ouragan que vous savez, alors que les medias officiels disaient que l’alerte était…passée, et deux, à continuer à travailler et à informer dans des conditions épouvantables. La moindre n’étant pas de s’être fait braquer par des…policiers, lorsqu’ils photographiaient les dégâts matériels et humains. Lire le N° 775 de Courrier International qui en parle fort bien.

     

  • Ouacances en Provence...

    AAAAhhhh ! Les ouacances….

    Finies ?

    Oui et non.

    On se console.

    Comme on peut.

    Les ouacances c’est, tout de même, un peu aussi celles d’hiver. Voire les moments de détente du week-end.

    Mais aussi tous les petits instants de répit que l’on peut mettre à profit en se disant qu’à partir du moment où l’on peut s’extraire un chouia du Système, à partir du moment où l’on peut par exemple, oh peu de choses, agir de façon  différente, bouger d’une autre manière voire même penser autrement, s’astreindre à faire fonctionner son ou ses neurones par et pour soi et les siens, plutôt que foncer, tête baissée, pour alimenter le Moloch, ça, c’est encore un peu les ouacances.

    Il me souvient d’un film où l’on voyait le héros - c’en était vraiment un - qui, au beau milieu d’un extramidable embouteillage du côté de Los Angeles, descendait de sa voiture, laissait les clefs sur le contact, prenait sa veste et ses affaires, et partait, définitivement, guilleret, cheveux aux vent, à pied pour rentrer chez lui, à une quinzaine de kilomètres quand même, en refusant de participer une minute de plus au surplace automobile et sociologique abrutissant.

    Lorsqu’on lui a demandé pourquoi ce geste, il a répondu, ‘’Demandez vous d’abord pourquoi tout le monde ne fait pas la même chose…’’

    Pourquoi ne dit-on pas non aux absurdités du Système ?

    Grande question sur laquelle nous reviendrons souvent à notre manière aussi intelligente qu’habituelle mais, d’abord, un mot encore sur les ouacances, les vraies, que nous avons passées dans le haut Var.

    Or donc manants, nous en étions restés au moment où nous avions bravé les grimpettes et les crampes subséquentes à animer nos chevaux métalliques, ci-devant VTT.

    Les miennes surtout de crampes : j’ai pas loin d’une trentaine d’années…de plus que l’amour de ma vie qui en a, elle, qu’une quarantaine.

    Par contre, elle, n’a pas tellement la pratique du VTT à fleur de guiboles.

    Enfin pas autant que moi ;

    Je l’aide.

    Enfin on s’aide.

    Ca marche. Enfin ça roule.

    Avec un certain succès, dois-je dire en toute modestie, sinon un succès certain.

    Pour y arriver mieux, on alterne.

    Le lendemain donc, retour à l’exercice pédibus cum jambis.

    Sur un GR encore.

    Où nous avons rencontré, comme nous vous l’avions dit, deux charmantes tropéziennes, du moins semblant en venir tout droit, vêtues (si l’on peut dire) de courtitudes aussi extrêmes que rosement vaporeuses, sans chapeau mais en tongs de luxe, crapahutant, en se tortillant, sur des chemins nécessitant chaussures et équipements de montagne.

    Par bonheur, pour elles, elles ont bien voulu prendre la tangente descendante après que nous leur ayons démontré ce que signifiaient les courbes de niveau très rapprochées : grimpettes extra sévères, descentes plus raides encore et, probablement l’hosto en bas de la pente.

    Après quoi, la nature, humaine s’entend, réservant toujours de curieuses surprises, nous avons aussi croisé une troupe d’une douzaine de volailles genre chicken run.

    Toutes en…bikini, et toujours dans les mêmes sentiers muletiers, elles rigolaient comme des folasse.

    Tant que le chemin descendait sec il est vrai.

    Pour le retour, en grimpée, on les a moins entendues.

    On est passés, ensuite, dans un champ de mouches de vaches ou plutôt de vaches de mouches, comme on voudra, dont nous nous sommes libérés en cavalant, comme des dératés, de ces cochoncetés de nuages collants aux oreilles et aux yeux.

    On a couru, pédalé ferme, au sens figuré cette fois.

    Solution si ça vous arrive : voler plus vite qu’elles en prenant de l’altitude.

    Vous ne volez pas ? Faites votre possible.

    En descente ça va encore.

    Mais en montée, avec le soleil…

    Bon.

    On a supporté jusqu’au moment où elles ont bien voulu nous lâcher.

    Il n’y a pas d’autre moyen.

    On a grimpé, grimpé.

    Et fini par accéder à un point de vue remarquable, ainsi répertorié sur la carte IGN, d’où nous avions une autre vue, imprenable celle-là, sur le célèbre restaurant souvenirs du coin.

    AH ! L’ARTISANAT PROVENCAL !

    Intérieur aussi riche d’enseignements que l’extérieur.

    Imbattable dans le genre provençal et en fait de souvenirs artisanaux locaux.

    Artisanaux mon œil, il est vrai, mais très rigolos à inventorier.

    Cartes postales à la lavande, cendriers avec des images de lavande, cigales peintes avec des lavandes, éventails parfum lavande, T-shirts à la lavande, et même pâtés à la lavande. On a goûté, beurk…

    Le fin du fin, le pot de chambre miniature, à la lavande bien sûr. Fine allusion à l’odeur qui, que, quoi que,  etc.

    Mais le choix était éclectique : cartes postales avec des olives dessus, cendriers avec des olives, cigales aux olives, pâté, bien sûr, aux olives, T-shirts avec des olives imprimées, pas d’éventail au parfum d’olives ou d’huile, mais avec des images d’olives.

    Le pot de chambre ?

    Aussi oui.

    Encore qu’on ne voit pas très bien le rapport avec les olives. Avec les noyaux peut-être,

    -Eh, oh ! Ca va pour la scato oui !

    -Pardon. Excusez.

    Eclectique donc le choix parce qu’on a découvert tous les mêmes machins et encore bien d’autres mais cette fois avec des moutons et d’autres encore avec de montagnes de Provence.

    Le pot de… ?

    Oh pardon !

    Bon !

    Comme on ne fume pas, qu’on ne raffole pas des charcutailles qu’on ne craint pas trop la chaleur quand on est à l’ombre et que côté T-shirts et…ailleurs, on est parés, on a cherché autre chose.

    On a trouvé.

    A Taiwan et à Hong Kong ils ont autant d’imagination que chez nous.

    C’est fou ce qu’ils connaissent la Provence et les goûts des touristes qui y viennent.

    Et ça arrive par conteneurs entiers.

    Couteaux provençaux, tongs provençales, parapluies provençaux, cannes de randonnées provençales, boîtes à musiques provençales, et même sulfures provençales avec neige qui tombe quand on renverse l’objet.

    Manière, peut-être, de consoler tous ceux qui déplorent que le réchauffement du climat raréfie les chutes de neige, en Provence en particulier.

    On les comprend, d’ailleurs, même si la consolation est bien mince.

    Et les objets en question pas jolis.

    LA FRANCE GENEREUSE

    Bon on s’arrête.

    D’autant qu’il a fait une petite rincée.

    On en a donc profité pour aller passer un coup de bigorneau à la famille et on a pesté contre les économies de M. Breton qui a laissé le mobilier urbain de France Télécom tomber en quenouille car la porte de la cabine téléphonique ne fermait pas. Depuis trois ans d’ailleurs, car c’était la même en 2003 et elle était déjà cassée.

    On s’est donc trempés à moitié.

    Le généreux M. Breton, désormais ministre des Finances, pourrait faire des économies ailleurs.

    D’autant qu’il fait aussi des économies sur les cartes de téléphone.

    Cher la minute.

    Ca nous apprendra à ne pas vouloir acheter de portables qui sont si économiques qu’on ne se rend même pas compte à quelle vitesse ils nous vident le porte-monnaie.

    Retour à la maison, en passant par une départementale.

    Nids de poules et herbe dans des trous.

    On a compris.

    Vous aussi probablement.

    Avec le rachat des autoroutes qui rapportent, les nationales et les départementales qui passent aux régions, et les impôts qui ne reviendront pas suffisamment dans les régions où ils sont ponctionnés, les automobilistes seront de plus en plus affectueusement poussés vers les autoroutes à péages tandis que l’entretien faiblard du réseau général les incitera à ne plus l’utiliser.

    Affaire rentable les autoroutes.

    Ce n’est pas un hasard, d’ailleurs, si c’est Vinci qui reprend.

    Vous connaissez un peu ses manières généreuses avec ses clients à Vinci ?

    Nous, dans notre ville de la Côte, Hyères pour que vous la connaissiez, on a la pharamineuse chance d’avoir deux parkings qui sont gérés par le groupe.

    Généreux ils le sont.

    Allegro ma non troppo.

    Emplacements réglementairement riquiqui, qui vous permettent de vous faire bigorner votre bagnole par les portières des voisins, tarifs à l’heure, qui vous font la bonne surprise de payer une heure de plus lorsque vous dépassez l’heure précédente d’une minute ou deux, et puis, l’été, augmentation de…20% suivant la sacro-sainte loi du marché qui veut qu’au lieu de baisser les prix lorsqu’on fait le plein de clients, on les augmente pour faire un max de bénèfs.

    20% sur un trimestre ça fait tout de même 5% à l’année ! Bravo l’artiste !

    Sans oublier les escaliers convenables au premier niveau mais de plus en plus sommaires au fur et à mesure de la descente ou de la montée aux autres, et puis, cerise sur l’auto, on vous offre le parking gratos…le jour de votre anniversaire.

    C’est-à-dire le jour où vous n’êtes pas là, ou le jour où vous avez oublié, ou encore où vous aurez été justement vous garer ailleurs.

    Généreux on vous dit.

    La preuve, c’est eux les acquéreurs des autoroutes qui rapportent.

    De façon totalement transparente d’ailleurs.

    Veni, vidi,…vinci…

    Vous vous souvenez ?

    Je suis venu, j’ai vu, et…Vinci a vaincu.

    Nous aussi on a vu.

    Même si on n’y a rien vu du tout.

    Au fait, les parkings en question c’est des parkings de vacances. Chez nous, sur la Côte.

    Il faut bien que les touristes payent le sable, la mer et le soleil quand même.

    Et que les indigènes, généralement moins argentés, y passent par la même occasion.

    C’est grand, c’est beau, c’est généreux la France qu’il disait !

    Eh oui !

    La démocratie c’est la solidarité avant tout non ?

     Au fait, j’ai sommeil et je vous raconterai la prochaine fois ce que nous avons lu et entendu sur la radio et lu dans le journal de nos vacances.

    Ca nous a fait pas mal rigoler aussi.

    Allez. Bon dodo. Je me réveille à 5H30 parce que ma moitié va étudier, mon fiston va au lycée (tôt ? Eh oui, les transports publics en campagne c’est le rêve…) et moi, mollement vasouillard et vautré dans mon plume, pour écouter France-Info, la radio qui nous dit rien du tout sur tout.

    Ou tout sur rien du tout, c’est vous qui voyez.

     

  • Nouvelle Orléans: quelles images?

    Encore un coup la Nouvelle Orléans ?

    Comme on peut le lire dans le papier suivant, ou avant on ne sait plus, c’est simplement parce que les catastrophes révèlent le pire et le meilleur.

    Cette fois, a été, aussi, mis en lumière le sale travail accompli par des journalistes, quand bien même certains ont mis, à plusieurs reprises, le doigt ou ça fait mal et fait leur boulot au mieux de leur conscience.

    Ce sale boulot ?

    Les photos prises des micro catastrophes dans la grande et qui sont devenues, à chaque coup, les archétypes de ce que les journalistes ont voulu démontrer.

    A leur idée.

    Selon leur goût, leurs opinions économiques, politiques, voire racistes plus ou moins cachées.

    Dans le numéro 775 de Courrier International, on en voit un aperçu.

    Ici, c’est un blanc qui nageant péniblement avec son maigre baluchon, est présenté comme un malheureux qui sauve sa misère et va tenter de survivre ailleurs.

    Une autre photo, quasiment identique, est celle d’un noir. Cette fois la légende ‘’explique’’ qu’il s’agit d’un pillard qui sa carapate avec son butin.

    Authentification ?

    Aucune.

    On sait comment fonctionnent les photographes.

    Ils shootent, et vendent.

    Au plus offrant ou à leur journal ou agence, lesquels en usent comme ils ou elles l’entendent.

    Après utilisation et classement, ils ou elles dispatchent et revendent souvent à leur tour…

    Avec aucun contrôle a posteriori pour sauvegarder l’éthique, la morale en matière de respect de l’information.

    De bien grands mots, on vous le concède, dans un monde de fric.

    Et de n’importe quoi en matière d’information.

    Dès lors, les photos sont utilisées selon le bon vouloir du propriétaire du moment.

    Pour illustrer, mais également pour valoriser, pour…démolir, bien sûr, humilier, voire susciter affection, mais aussi aversion ou haine, c’est au choix.

    Le respect des gens là-dedans ;

    Et le respect de lois…

    A part lorsque la justice se mêle de protéger la vie privée de Steph de Monac.

    Pourquoi se gêner ?

    La technique est reine, elle ne manque pas d’attraits ni de moyens.

    Elle manque, par contre, furieusement de principes moraux…qui ne font que freiner l’initiative économique n’est-ce pas ?

    Mais le détournement n’est pas toujours aussi simpliste.

    Les soviétiques le pratiquaient déjà élégamment en supprimant les personnages en disgrâce des photos d’archives.

    Ou lorsqu’il fallait bien passer les images des caciques en réanimation pour faire croire à leur bonne santé.

    Mais la technique, toujours elle, a bien des atouts.

    On coupe, on taille, on corrige, on colle, on ajoute, on enlève, et, désormais, on peut inventer, créer de toutes pièces.

    Vous le savez, les logiciels qui vous inventent une réalité qui n’existera jamais ne coûtent pas cher.

    Pourquoi se gêner ?

    La morale ?

    Il y a des logiciels de ça ?

    Microsoft ? Google ?

    Au fait !

    De quoi rigoler un bon coup !

    Lorsque j’ai tapé Google, juste là, le dico m’a souligné le mot en rouge.

    Compris ?

    Google ? Microsoft connaît pas.

    Plus sûrement, qu’il n’aime pas.

    Billa Gates ne doit pas apprécier beaucoup son concurrent.

    Et préférer Goodyear, ce qu’il m’a proposé, et peut-être qu’il y est actionnaire en plus.

    Le traficotage des photos, des infos ?

    On est en plein dedans non ?

     

  • Nouvelle Orléans: quelle information?

    La catastrophe de la Nouvelle Orléans n’a pas fini d’alimenter gazettes et commentaires.

    Mais sûrement pas de séances d’autocritiques, dont auraient bien besoin les faiseurs d’opinion.

    Car il s’agit bien, une fois encore, de ce à quoi nous assistons dès lors qu’un évènement catastrophique survient.

    Encore que dans ce domaine, l’Humanité semble se mithridatiser à longueur de temps avec une volonté inébranlable et une sournoise satisfaction semble-t-il.

    Plus il y en a, plus on s’y habitue.

    Il est vrai que morbidité et masochisme sont les principes directeurs et édificateurs de l’éducation, du formatage des masses populaires qui avalent, acceptent, digèrent sans moufter tout ce que les medias leur proposent.

    Leur imposent.

    En effet, l’habituel choix proposé aux humains de tout poil n’a jamais changé: si vous n’aimez pas Charybde nous vous conseillons Scylla.

    Et rien d’autre.

    C’est la loi de l’information.

    Qui vient donc de s’illustrer de bien belle manière.

    On vous raconte.

    QUELLE VERSION ?

    Une certaine Karen, malheureuse victime de l’ouragan Kathryn, a été suivie par un caméraman, un homme de l’image (ouhaouhh !), un journaliste comme on dit, dans la recherche de sa fille disparue dans les flots et la tourmente.

    Le distingué reporter a filmé Karen alors qu’elle se retrouvait dans une maison dans laquelle était censée se trouver sa fille.

    Recherche, appels, re-appels puis un hurlement et un bruit confus présageant quelque chose d’extraordinaire : la séquence et son auteuir tenaient là son point fort !

    Comment l’affaire se termina-t-elle ?

    D’une manière exemplaire.

    Comme nous le confiait hier France Culture : Télévision Suisse Romande (TSR), RTBF (Télé Belge), TF1, A2, M6, bref, une demi-douzaine de chaînes qui ont acheté le sujet, l’ont passé à l’antenne aussi sec.

    …Mais de façon curieuse, pour le moins.

    L’une a annoncé que la fille avait été retrouvée, vivante, l’autre qu’elle n’avait pas été retrouvée du tout (goûtez la différence), une troisième qu’on ne savait pas trop ce qui s’était passé bien que l’évènement soit émotionnellement très fort, enfin, une dernière disait qu’elle avait été enfin retrouvée !

    Morte !

    Hélas !

    Pas mal comme information non ?

    Bravo donc aux journalistes qui ont avec beaucoup de soins et de moyens, et une fois de plus, fait leur sale boulot non ?

    Explication ?

    Décryptage plutôt.

    Le document, émotionnellement fort n’oublions pas c’est le secret d’un ‘’bon coup’’, a été filmé par un journaliste d’image (donc saluez !), qui a pris les éléments en vitesse (on le comprend), qui les a écrits, et a envoyé le tout, soit à une rédaction, soit à plusieurs, soit directo à une agence qui l’a re-distribuée largement à ses clients.

    Les affaires c’est les affaires.

    Mieux : les affaires avant tout.

    En bout de chaîne, c’est-à-dire une fois le document arrivé dans les rédactions, la tâche de mettre le machin en forme a été confié à un ou plusieurs journalistes qui y ont été de leur savoir-faire pour construire un truc du genre, c’est bon ça coco…

    Ils y ont été, pensez-vous, avec des pincettes et en marchant sur des œufs en possession de très peu de choses et en sachant qu’ils risquaient de se planter vu le large dispatching du document ?

    Que nenni !

    Les journalistes, ma brave dame, sont des gens comme vous et moi.

    Ils ont des qualités, des défauts, des préférences, des goûts et des dégoûts, voire des haines solides, des émotions, des lubies aussi, même des idées fixes, et plus encore pas mal d’idées préconçues.

    Des pressions aussi.

    Le temps, l’audience, les chefs grands moyens et petits, la concurrence, la carrière, l’humeur du sous-chef de service, sans oublier l’image personnelle et la signature en fin de papier. Le pouvoir sur les foules. La gloire quoi.

    Et même leur quart d’heure qui dure trente ans.

    En principe jusqu’à la retraite.

    Résultat ?

    On a vu.

    On arrange, on brode, on allonge, on coupe, on ajoute, on mélange, on fait fort, on invente quand il y a des trous, en tous cas, on se fait plaisir…

    Oui mais, quid du respect de l’info, des téléspectateurs, et puis tout de même de Karen et de sa gosse, ainsi que de toutes les Karen potentielles, des humains à propos de qui l’on parle, sans leur en demander la permission mais pour sa petite gloriole perso ?

    Ben…

    Et on appelle ‘’ça’’ l’information!
    CAMPS DE CONCENTRATION ?

    ‘’La différence entre la littérature et le journalisme c’est que la littérature n’est pas lue alors que le journalisme est illisible’’ disait Oscar Wilde qui tâtait de l’un et de l’autre.

    Arnold Bennett a dit mieux : ‘’Les journalistes disent des choses qu’ils savent n’être pas vraies, mais assez longtemps et assez fort pour qu’elles le deviennent’’.

    Marrant non ?

    Mieux vaut en rire pour ne pas en pleurer.

    Et apprécier à sa juste valeur ce que Chesterton lui-même disait sur les confrères, dans ‘’La Sagesse du père Brown’’ en 1914: ‘’Le journalisme consiste à dire que Lord Jim est mort à un tas de gens qui ne savaient même pas que Lord Jim existait.’’

    Enfin, Winston Churchill, lui-même, qui avait un temps également fait ses armes dans le système déjà audiovisuel, notait, à propos de l’autonomie de l’Irlande, que même ‘’Le Times (LA référence pourtant. N.d.l.R!) ne dit rien, mais il lui faut trois colonnes pour le dire’’.

    Pour notre part, nous pousserons le raisonnement un peu plus loin.

    L’information est, depuis longtemps mais le mouvement se précise abominablement, synonyme désormais de désinformation, de pensée unique, de reflet totalement déformé de la réalité.

    Certes, dans l’information écrite, parlée ou filmée, on pêche le tout venant de l’actualité : meurtres, crimes divers, annonces officielles, évènements courants, polémiques quelquefois pour la galerie, décisions et actes de pouvoir plus ou moins significatifs, orientations de la société, bref, le tout courant de la vie des vraies gens, mais aussi des autres...

    Sous quelle forme ?

    Brève, fruste, biaisée, ne donnant toujours qu’un son, celui de la cloche du pouvoir, quelquefois celle du contre pouvoir…si tant est qu’il y en ait un.

    Forme généralisée commune à toutes les infos : tendance pensée unique, de l’extrême droite à l’extrême gauche, il est vrai, mais suivant une redondance étrange.

    En effet, l’info formate le public qui finit par s’identifier, par ressembler à l’image qu’on donne de lui.

    Voire à participer.

    C’est d’ailleurs le constat de France Culture dont un journaliste, un bon, il y en a quelques uns, remarquait que même dans le cadre d’évènements les plus graves, les gens ont de plus en plus tendance à se présenter, à participer à part entière, comme de véritables acteurs de l’info, Star Ac et la télé réalité n’ayant pas arrangé les choses.

    Besoin, délirant, d’être aimé, reconnu, connu, admiré ?

    Pauvre pauvre Humanité…

    Il reste que face à ce mensonge organisé qu’est devenu le système médiatique dans son ensemble, les hommes sont condamnés à la cécité complète, sauf à s’escrimer à chercher la vérité dans cette montagne de duplicité et de faux semblants.

    En acceptant de passer pour original, pinailleur, voire déviant, en tout cas, marginal.

    Le plus grave reste, aussi, que la population est prête à accepter n’importe quelle duperie.

    Lorsque Goebbels disait à ses nazis de copains que pour diriger un peuple il fallait lui mentir, lui mentir, et lui mentir encore jusqu’à ce que le mensonge devienne LA vérité, il ne faisait qu’anticiper de 50 ans.

    Nous y sommes.

    Vous pensez peut-être que l’heure n’est plus aux pogroms ?

    Vous semblez oublier, entre autres, et parmi les héros de l'espèce, la Pravda des années 50-60 et, plus récemment, la Radio des Mille collines.

    Cette sanguinaire et méprisable voix et guide des tueurs Hutus.

    Responsable directe de la mort de près d’un million de Tutsis.

    Sous la houlette, ou avec l’accord, ou la complaisance passive, - toutes choses semblables -, du pouvoir politique, elle a menti, incité à la haine, poussé au meurtre.

    Vous pensez peut-être que les medias français ne sont pas capables de ce genre d’exploit ?

    Parce que vous croyez, aussi, que les Français, vous, moi, doutent de ce que disent les medias ?

    50% de nos compatriotes font confiance dans les journaux écrits.

    40%, ''seulement'', dans la télévision.

    Ca fait tout de même beaucoup.

    Si demain journaux et télés lancent des appels au boycott, à la mise à l’écart, et pourquoi pas à la disparition d’une partie de la population parce qu’elle a les cheveux roux, le nez de travers, une vilaine religion, ou le teint pas très blanc, voire des croyances et des manières de vivre qualifiées de néfastes, mauvaises, voire dangereuses, que feront nos concitoyens ?

    Que ferez-vous vous-mêmes?

    Milos Forman disait, il y a déjà 70 ans, qu’il était facile d’étiqueter un malade mental.

    ‘‘On considère la maladie mentale disait-il, comme l’incapacité à s’adapter à des règles de vie en constante évolution. On devient marginal.’’

    C’est ainsi, malade mental, que les Soviétiques cataloguaient tous ceux qui ne s’adaptaient pas aux circonvolutions de leur pensée unique.

    Pourquoi, puisque ces olibrius étaient minoritaires ?

    Parce qu’ils étaient de bien mauvais exemples.

    Pire, ils étaient des reproches vivants au système ‘’accepté’’ par tous.

    C’est pourquoi les cliniques psychiatriques ne chômaient pas en ex-URSS.

    La Guépéou, le NKVD, puis le MVD non plus.

    Les juges moscoutaires encore moins.

    Tout comme les camps de concentration.

    C’est pour quand, dans les medias français, la prochaine campagne de sauvegarde nationale contre les ennemis de la Patrie ?

    Et l'envoi dans les nouveaux asiles ou camps des marginaux qui dérangent?

    D'autant qu'en périodes de crise, les boucs émissaires sont toujours bien utiles...