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actualité - Page 6

  • Texas, Louisiane: avertissements chers payés.

    Ce n’est pas chouette de dauber sur les ouragans, de Louisiane ou du Texas.

    Ni de se moquer de quiconque y va de sa sueur, de ses efforts et de son temps, pour aller au secours de ceux qui sont dans la peine.

    On est d’accord, évidemment.

    Et on ne daube pas.

    On souligne juste que dans le tas, il y a les uns et les autres.

    C’est visible comme le nez au milieu de la figure non ?

    On daube pas, on constate.

    Et on va être contraints d’y revenir encore. Et peut-être encore et encore.

    Parce que les ouragans hors normes, il s’en annonce.

    Les scientifiques qui, côté avertissements ne se sont pas mis le doigt dans l’œil, ont prédit, depuis cinq ans environ, que les phénomènes atmosphériques de ce calibre, il fallait s’attendre à ce que leur nombre leur soudaineté et leur violence augmentent.

    Il semble bien que nous y soyons.

    Et quand bien même l’on n’y serait pas, le principe de précaution, que le premier bourricot venu mettrait en avant et en oeuvre, semble pourtant ne pas être le premier choix des crânes d’œuf du coin.

    Si seulement, donc, il pouvait y avoir au moins des décideurs du niveau bourricot…

    Mais non…même pas !

    Car s’il y en avait, les Etats-Unis, du moins ceux qui décident de son attitude à l’égard de l’Environnement de la planète, accepteraient de ratifier le protocole de Kyoto sur l’effet de serre.

    Mais non.

    Comment on dit principe de précaution en américain ?

    Ah ?

    On ne dit pas ?

    Ah bon.

    Pourtant, il y a de quoi se méfier.

    Et pas seulement de la fréquence et de la violence des ouragans et tornades de la région du golfe du Mexique, mais de la capacité du pays à faire face.

    Notamment de la possibilité d’évacuation dans les temps d’une population cinq à six fois plus nombreuse que la nôtre.

    A voir la kyrielle de bouchons sur les autoroutes, on ne peut être qu’impressionnés.

    Si les étasuniens n’ont pas connu la guerre sur leur territoire, ils en ont eu un avant-goût, si l’on ose le terme, avec les tours jumelles.

    Quant à l’exode, du genre du nôtre de 40, eux en ont eu aussi un  petit aperçu depuis deux jours sur les autoroutes texanes.

    Certes, le calme américain était lui aussi impressionnant.

    Mais il faut dire qu’ils n’avaient pas les Allemands au derrière et les Stukas et leurs bombes à sirènes sur la tronche.

    Mais, le calme, quel que soit la nationalité, n’empêche pas de mourir, fut -ce dans la dignité.

    Et si lesdits embouteillages de centaines de kilomètres, rappelaient les images dramatiques de ‘’Deep Impact’’ et autres superproductions terrific d’Hollywood, ils étaient, ici, bien autre chose que de simples prises de vues.

    Ils devraient, en tous cas, en dire long aux responsables US, qui eux, seraient bien avisés d’y déceler la fragilité de leur civilisation qu’ils pensent colossalement puissante.

    Colosse, certes, mais au pieds d’argile et pardonnez le lieu très commun.

    Nouvelle Orléans, premier avertissement.

    Texas, deuxième avertissement.

    On sait qu’il y en aura d’autres.

    Mais on ne sait pas quand

    Vous le savez, vous, d’expérience : quand un gamin fait une ânerie, un avertissement en précède un second vu qu’il n’écoutera pas le conseil.

    Si, au troisième il continue à ne pas vouloir écouter, soit une sanction tombera, soit ce sont les conséquences de son ânerie qui vont lui tomber dessus.

    Dans une vie humaine, les choix se payent cher.

    Dans une vie honnête, il ne faut pas les faire payer par d’autres.

  • Sucre: qui se sucre?

    Oh ! Hé ! Son explication là, c’est pas comme la confiture hein ? C’est pas pur….

    Et puis, de toute façon, avec tout ce fric, on voit bien qu’il s’est ….é au passage hein ?

    Et quand il donnait son explication, il était doucereux, tout …. Que c’en était douteux.

    -Ca y est ! C’est reparti ? Vous recommencez à délirer ?

    -Mais non bourricot. Si vous voulez comprendre les phrases précédentes, il vous suffit de remplacer les points par SUCRE (oh pardon !).

    Voili voilou ! C’est la manière que l’association des sucriers a mis au point pour se faire de la pub télé et radio, toute apeurée qu’elle est de voir les consommateurs se méfier de plus en plus du produit.

    Pour quelle raison ?

    Tout simplement parce que les autorités sanitaires mettent, désormais, en garde les Français, contre la surconsommation de sucre, voire la consommation tout court.

    Car dans notre environnement originel, les sucres existent c’est vrai.

    On ne va pas vous faire un cours sur les différences entre C12 H22 O11 et C6 H12 06, mais on dira plus simplement que, en dehors du miel, tout ce que la nature produit de sucré, correspond très bien à, et comble suffisamment nos besoins.

    Certes, avec la betterave et la canne à sucre, voire l’aspartame et les différents et délirants édulcorants existant désormais, toutes les choses auxquelles les substances sucrées donnent encore plus de goût, voire simplement du goût, rapportent plus de pépètes qu’elles ne donnent une santé florissante aux humains.

    Plus on mange sucré, moins bien on se porte.

    Exemple les enfants américains, européens, et désormais chinois et indiens, enfin…les plus riches.

    Obésité, diabètes, dents bousillées et tout le reste.

    Sur les recommandations de l’Agence Française de Sécurité ou de Surveillance, on sait plus, Alimentaire, les distributeurs de sucreries, de cochonneries en fait, installés dans les lieux scolaires y seront, en principe, interdits.

    D’où la trouille des sucriers qui, dans ces lieux comme dans bien d’autres, se sucraient (oh pardon !) largement au passage ;

    Comme ils se sucrent (encore ? Eh oui !) en incitant, en forçant un chouïa même, les producteurs de toutes sortes d’aliments, à incorporer du sucre dans leurs fabrications.

    On trouve du sucre dans tout ce qui a un goût sucré mais salé aussi, jambon, saucisson, pains, pâtés, etc. bref, tout simplement parce que le sucre est avide d’eau et qu’on vous vend, ainsi, de la flotte au prix du produit lui-même.

    Le sel a les mêmes propriétés d’ailleurs.

    De vous bousiller la santé, de pomper de l’eau, et de rapporter plein de fric à ceux qui se sucrent au passage.

    Ainsi, sel ou sucre, tout le monde se…sucre.

    Enfin, tout le monde…les sucriers évidemment et tous ceux qui vivent de cette méga industrie.

    Sur votre dos et aux dépens de votre santé.

    Comme disait ma maman qui ne jurait que par le miel :

    ‘’Le sucre ? C’est la bonne façon pour des petits malins de gagner de l’argent en bousillant plein de gens…en douceur.’’

    Or donc, si les gens se mettent à consommer moins de douceurs, de sucre et de produits qui en contiennent, c’est la cata pour les sucriers.

    D’où la campagne de pub.

    La donzelle qui susurre dans le poste qu’il faut manger du sucre vous a une bien jolie phrase :

    ‘’Imaginez-vous un monde sans sucre ?’’

    Ben nous on pense que oui.

    Un monde avec du miel par exemple.

    Mais sans sucre car là aussi, on peut sucrer le miel pour payer moins les abeilles.

    Ou plutôt les producteurs de miel.

    Qui ont, d’ailleurs, du souci à se faire, à cause du Gaucho qui leur pourrit la vie des abeilles en question, d’autant que Bayer qui fabrique ce pesticide, couine fort, scientifiques très objectifs à l’appui évidemment, que les apiculteurs c’est rien que de menteurs et que sans le pesticide en question, la planète est vouée à l’extinction par disparition des végétaux.

    De ce fait, d’ailleurs, nous on se pose la question : des fois que les sucriers auraient des actions chez Bayer.

    Ou inversement non ?

    Bon, c’est pas tout ça. Allez, on va boire un jus(1).

    Mais comme les Belges.

    Les vrais connaisseurs.

    Sans sucre.

     

    (1) C’est juste pour dire car je ne bois pas de café non plus.

     

  • Chasse: quand le gibier se rebelle...

    Un cerf vient de tuer un chasseur en haute Corrèze.

    Alors comme çà, le gibier se défend ?

    En mettant, en plus, en oeuvre la sacro sainte science guerrière, réservée aux seuls humains, et qui veut que la meilleure défense passe par l’attaque ?

    Croyez moi ! Même là, il n’y a plus de respect !

    C’est le monde à l’envers !

    Si le gibier se met à se rebeller, à renverser les règles, à faire preuve d’un choquant manque de savoir-vivre et d’irrespect des convenances séculairement bien établies et à mettre en œuvre un criminel savoir-faire pour se défendre, ou va-t-on ma doué ?

    Non, ne croyez pas que nous nous moquions ici d’un mort et des circonstances de son tragique décès.

    Le malheureux et sa famille sont, évidemment, bien à plaindre, encore que nos regrets ne leur apporteront pas une très grande consolation.

    Néanmoins, il en va, malheureusement, de ce fait divers, comme de tous les abus dont notre civilisation est faite.

    Les plus forts s’étonnent lorsque les plus faibles se révoltent pour ne pas être détruits.

    Eh oui !

    N’oublions pas, tout de même, que la Nature a été confisquée au seul bénéfice des chasseurs.

    Il faut, désormais, bien du courage, un casque lourd et un gilet pare-balles, si l’on veut ramasser quelques champignons, promener ses gosses ou les élèves d’une classe verte, ou simplement se dérouiller les jambes en respirant de la chlorophylle.

    Et pas seulement en période de chasse, car il faut compter avec les statistiques qui nous apprennent que, bon an mal an, les accidents inopinés, dus aux chasseurs qui pratiquent en périodes ou en zones interdites, ne sont pas légion mais existent quand même.

    Alors, personnellement, faire partie du zéro et quelque chose pour cent, des tués par armes de chasse à des endroits et à des moments où l’accident n’aurait jamais, au grand jamais, du se produire, ne me sera pas d’un grand réconfort lorsque je serai entre quatre planches.

    Même si ma famille obtient l’assurance que le ‘’maladroit’’ sera sévèrement grondé et  se verra infliger la très sévère punition consistant à lui confisquer son arme et son permis de chasser durant au moins une saison de chasse…

    LE LAPIN AVEC UN FUSIL

    Au fait, vous vous souvenez de la comptine chantée par Chantal Goya, qui n’avait, d’ailleurs fait que reprendre une chansonnette bien ancienne ?

    ‘’Ce ma-tin, un-la-pin, a-tué-un-chasseur.

    ‘’C’é-tait un-la-pin-qui, a-vait-un-fu-sil !’’.

    Elle m’a toujours semblé rigolote cette chanson.

    Et émouvante à la fois.

    Elle m’a ravi quand j’étais tout mouflet.

    Pourquoi donc ?

    Parce qu’elle m’a fait rêver.

    A un monde où les faibles pourraient, enfin, se faire respecter.

    Où les animaux, en rien indispensables à la survie alimentaire de membres privilégiés - ayant le droit de tuer - d’une société repue, ne serviraient plus au ‘’plaisir’’ de ces ‘’sportifs’’.

    Ils n’aiment pas tuer, disent la majorité d’entre eux.

    Ils aiment seulement, assurent-ils écologiquement, se promener dans la Nature en respirant le bon air.

    Qu’à cela ne tienne : ils n’ont pas besoin d’un fusil pour cela.

    C’est aussi encombrant que dangereux ;

    Et les fauves en liberté sont nettement moins nombreux que les Nemrod armés.

    Quant aux délices gastronomiques procurés par le gibier à plume ou à poil, les chefs inspirés dont regorgent les cuisines françaises nous communiquent, régulièrement et à l’envi, toutes les recettes propres à calmer la convoitise voire l’avidité des connaisseurs en la matière  et ce à l'aide de bestioles aussi goûteuses que domestiques.

    Que reste-t-il de cet irrépressible besoin de chasser, camouflé en respectable tradition ?

    Que cette respectabilité n’est qu’électorale.

    Un million et demi de voix cela compte…

    Auprès de quelques dizaines de députés craignant pour leur siège et pas seulement auprès du, ou de la, ministre de l’Environnement, craignant eux pour leur maroquin tout en étant chargé(e) tout spécialement de la protection de la flore mais surtout de la faune bien moins vivace que l’autre, et dont la diversité maigrelette n’a d’égale que la raréfaction des populations déjà affaiblies et amoindries par l’urbanisation et l’utilisation des produits chimiques.

    Etonnez-vous, après ça, que les cerfs deviennent enragés.

    Ah ! Si seulement tous les lapins, toutes les perdrix, tous les faisans du monde se mettaient à se donner la patte pour constituer des bataillons de dangereux révolutionnaires visant à renverser l’ordre établi !

    Du moins dans ce domaine-là !

    Pas demain la veille ?

    Evidemment.

    Il est fort à craindre que ce combat, perdu d’avance, cesse bientôt.

    Faute de combattants.

    Les plus faibles évidemment.

    Cela rappelle, toutes proportions gardées ce qu’il en est de l’avortement, en nous excusant humblement de ce saut du coq à l’âne, aussi soudain qu’incongru.

    ‘’Je dois avouer, me disait un jour un médecin, que les IVG seraient autrement difficiles à décider si les fœtus faisaient un mètre 90, pesaient 120 kilos, pratiquaient le karaté et pouvaient donner leur avis sur la chose…’’.

    C’était une boutade, vu qu’il était...pratiquant…de la méthode.

    Mais elle m’a plongé dans un abîme de réflexion car je n’avais jamais envisagé la question sous cet angle pour le moins curieux.

    Mais plein de sagesse et suscitent de multiples interrogations sur les rapports des humains entre eux, sur ceux des forts et des faibles, des grands et des petits, des ‘’normaux’’ et des handicapés, mais aussi sur le courage, l’honnêteté, la grandeur, etc.

    Ce sont les mêmes raisons, toutes proportions gardées précisons-le de nouveau, qui ont conduit les chasseurs à bousiller en premier lieu les loups et les ours.

    S’ils craignent tellement leur retour, c’est bien parce que ces bestioles ont du répondant et qu’ils en ont la trouille !

    On rigole moins avec un loup un lynx ou un ours qu’avec un lapin ou un perdreau.

    Où est-il le temps où les hommes, les vrais, affrontaient les aurochs seuls et à la lance, pour prouver leur bravoure? 

    Alors, les courageux Nemrod avec leurs flingots, leur couteau de chasse et leurs treillis camouflés…

    Qui n'hésitent ni à massacrer les bestioles  sans défense aucune, ni même, quelquefois les humains, désarmés évidemment, qui osent leur barrer certaines voies privées où les tueurs n'ont rien à faire.

    Juste retour des choses que les chasseurs se flinguent entre eux ou qu’ils se fassent agresser par des bestioles qui ne font que défendre leur vie ?

    On serait tentés de le dire, s’il ne s’agissait pas de vie d’êtres, comme nous, humains.

    Enfin…humains…

    Chasser pour le ‘’sport’’ et imposer sa loi un fusil à la main est-il humain ?

    Tiens, au fait, est-ce démocratique et républicain d'abord? 

  • Pédophilie en questions.

    Une affaire de prêtre pédophile de plus.

    Non, ne pensez pas que nous ayons quelque grief personnel contre cette ‘’secte qui a réussi’’, qu’est l’église catholique.

    Ayant moi-même, été enseigné par des religieuses, puis des ‘’frères’’ des Ecoles Chrétiennes, puis, encore,  par des ‘’Pères’’ du Sacré Cœur, je sais mieux que beaucoup, qu’on peut trouver dans ces ordres, certes, le pire, mais également du meilleur, dont de remarquables enseignants.

    Un d’entre eux m’a dispensé un savoir d’une manière d’une efficacité et d’un dévouement impossibles à imaginer aujourd’hui et qui m’a permis de sauter deux classes d’un coup et d’affronter ma première partie du bacc - à l‘époque où il existait en deux parties- à tout juste 15 ans.

    Ceci pour dire que je n’en suis que plus à l’aise pour leur en être reconnaissant, mais, également, pour ne pas me sentir gêné aux entournures en estimant, et je ne suis pas le seul, que cette nouvelle affaire de prêtre pédophile met en cause de façon toujours plus insistante les autorités ecclésiastiques qui ont couvert, voire couvrent encore, ce genre de crimes dans une institution que j’avais appris à respecter.

    Sans, évidemment, devenir la règle dans la sacro sainte Eglise Catholique, ces abominables histoires ne sont, vraiment, plus des exceptions.

    Et les coupables se révèlent être autres que les minables exécutants : il s’agit, désormais, de leur hiérarchie.

    Ainsi l’évêque Gaillot, qui avait nié connaître les coupables méfaits, a fini par avouer qu’il était au courant et de ces agissements et de la condamnation au Québec du prêtre canadien pédophile.

    Le comble nous paraît être le fait que l’évêque en question comparaîtra en tant que témoin, alors que mentir à la police et à la justice, en particulier dans une pareille affaire, devrait, si l’on connaît bien notre droit, relever de la non dénonciation de crime…

    Par ailleurs, l’on se souvient peut-être que l’évêque en question, s’était distingué par ses médiatiques prises de position et ses vertueuses dénonciations de ‘’ssssectes’’, au côté des associations anti-sectes et notamment de l’ADEFI.

    D’où trois questions qui nous viennent à l’esprit.

    Quid de la position de cette association, entre autres, à l’égard de ces pratiques, désormais inquiétantes, non seulement de crimes relevant des assises mais de dissimulation de ces crimes, au sein de cette ‘’secte qui a très bien réussi’’, pour employer une expression connue ?

    Et quid d’une mobilisation que l’on pourrait attendre de l’ensemble des journalistes et des medias si promptes à partir en guerre contre les nouveaux groupes religieux en pratiquant l’amalgame et l’information-déformation avec une maestria propre à gonfler quelque peu leurs audiences et tirages qui en ont bien besoin ? Est-il plus risqué, plus dangereux de partir en guerre cette fois contre une ‘’religion’’ établie ?

    Quid, enfin, de la vertueuse indignation de certains élus, la moindre n’étant pas celle, identiquement ciblée elle aussi, de M. le député Jean-Pierre Brard, pratiquant l’insulte et la désinformation aux visées probablement médiatiquement auto-promotionnelles ?

    Ce silence, ces silences sont, décidément on ne peut plus assourdissants.

  • Eau: c'est ainsi qu'Hulot est grand!

    De l’eau pure et gazeuse au robinet !

    C’est le plaisir et l’avantage qu’ont, depuis hier, des habitants de l’Est de la France, dont les élus ont œuvré afin que ce qui sort du robinet puisse être bu quotidiennement plutôt que de l’eau minérale en bouteilles vingt fois plus chère.

    Et pas meilleure.

    Certes, il fallait, au préalable, épurer, affiner, et veiller à ce que l’eau distribuée soit rigoureusement inattaquable du point de vue du goût et de la pureté aux plans chimique et bactériologique.

    C’est chose faite.

    Tour de force ?

    Quasiment.

    Il est vrai qu’en un temps où l’on expédie des véhicules télécommandés sur la planète Mars et où l’on se permet de se rendre à un rendez-vous, à la minute et au mètre près avec une comète venue du fin fond du système solaire, une opération de ce calibre ressemblerait, plutôt, à un petit tour de magie sorti de la panoplie du génial petit chimiste.

    Mais il ne faut pas minimiser le geste d’élus qui ont su réaliser une espèce d’impossible, certes relatif, mais digne d’éloges.

    Un petit exploit à mettre en parallèle, pour leur faire honte, à celui que pourraient accomplir d’autres élus à qui les administrés réclament, à cor et à cris, de rendre l’eau du robinet moins calcaire, compte tenu des dégâts que représentent les concrétions qui s’accumulent dans les conduits et les appareils, et des frais démesurés qui résultent des travaux à entreprendre pour apporter remède à cet état de choses qui ne fait qu’empirer dans une bonne moitié de la France.

    Tiens au fait!

    La Fondation pour la Nature et pour l’Homme, du distingué Nicolas Hulot n’a pas pensé à çà !

    Ou plutôt s’est bien gardé d’évoquer le problème.

    Bien qu’il représente des milliards d’Euros en gaspillage d’argent et de dégâts à l’environnement immédiat des foyers français.

    Il est vrai, aussi, qu’il faudrait alerter les Pouvoirs Publics et ce cher Nicolas ne veut pas être accusé de ‘’faire de la politique’’.

    Il lui est plus commode de culpabiliser le citoyen lambda en le persuadant que c’est à lui, et à lui seul, de faire des efforts car c’est lui, lui seul, ce pelé, ce galeux, qui est responsable de la destruction de notre Environnement.

    Et c’est ainsi qu’Hulot est grand !