Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

actualité - Page 8

  • Incendies parisiens: coupables victimes?

    On nous a fait remarquer qu’il n’avait jamais été dit que les jeunes filles incendiaires de l’immeuble aux désormais 18 morts, avaient mis le feu ‘’pour s’amuser’’.

    En fait, nous a-t-on précisé, il ne s’agissait que d’une vengeance d’enfants, ou de jeunes.

    Ce qui, d’évidence, les innocente encore plus.

    D’ailleurs, elles ont été mises en examen, uniquement pour destruction de matériels ayant entraîné la mort.

    Et pas homicide involontaire comme un ‘’banal’’ accident de voiture ayant pour cause des pneus lisses ou un une vitesse limite, voire, une mauvaise évaluation des distances.

    Ca change donc tout !

    Eh oui, en plus, qui dit vengeance, dit, automatiquement que les objets de leur sainte colère, partageaient, quelque peu, la responsabilité, voire la culpabilité de ces morts, voire, de leur propre mort !

    Génial la sémantique non ?

    Les coupables deviennent petit à petit victimes et les victimes, de suspects, accèdent à la situation enviée d’accusés sinon par la justice, du moins par les avocats d’en face et, surtout, par l’opinion publique prestement mobilisée et maîtresse du jeu.

    Opinion instrumentée dans les medias évidemment, ce qui signifie, par , excusez du peu, la Nation entière censée être représentée par nos nouveaux guides moraux, journalistes, censeurs, gourous autoproclamés et autres histrions de service.

    Et c’est ainsi que, comme nous le disions dans le précédent article sur ce sujet, l’on oublie, d’apprendre, d’enseigner, d’inculquer à nos enfants qu’après tout, la liberté des uns s’arrête, très exactement pile poil, là où commence celle des autres.

    Nous sommes des manichéens pas beaux?

    Et vous avocat peut-être, non?

     

     

  • Crottes de chiens: la guerre fait rage!

    On l’avait rêvé…et il l’a fait !

    Le maire de la commune de Sainte Anastasie, dans le Var, a trouvé l’arme, sinon de destruction massive, du moins absolue pour le moment contre les crottes de chiens.

    Sitôt déclarée, comme nous avions été les premiers à l'annoncer à nos lecteurs, la guerre fait rage! 

    Le nôtre de maire dont nous vous parlions hier, - ce n’est pas le même et nous continuerons par discrétion à taire son nom -, avait trouvé lui, le moyen dont nous vous avons parlé, et qui, pour ne pas être très scientifique, n’en avait pas moins quelque qualité, notamment celle de nous faire rigoler et de donner du grain à moudre aux habitants afin de meubler leurs conversations en mal d’originalité le soir à la veillée.

    Mais le maire de la Ste Anastasie en question, lui, a trouvé mieux.

    Il va faire procéder à des prélèvements d’ADN sur les choses et faire payer les pollueurs.

    Enfin leurs maîmaîtres.

    Oui mais…

    Evidemment ballot qu’il y a un mais.

    Et même plusieurs.

    Le premier est qu’il va falloir prélever.

    Outre le petit budget à prévoir pour les pincettes, plutôt longues pour manipuler les matières, les gants, pour l’hygiène, un masque imbibé d’essence de lavande évidemment, vaste débouché pour ce produit si la pratique se généralise, il faudra prévoir une petite pompe aspirante, dans le cas où les matières, encore elles, n’auraient pas le bon goût, c’est le cas de la dire, d’être très solides.

    Eh oui, il y a des cas, n’est-ce pas, des nourritures, des états de santé , le vieillissement par exemple, sur lesquelles les pauvres humains que sont, tout comme nous, les experts municipaux, n’ont guère de prise.

    Enfin c’est une manière de parler.

    Vous voyez ce que nous sous entendons par là très élégamment pour ne choquer personne ?

    Et puis, problème plus difficile encore, une fois les matières récupérées, il sera nécessaire de bien les conserver, pour éviter toute destruction possible, puis prévoir aussi un matériel d’expertise, à moins de faire usage du laboratoire officiel de Police Criminelle dont on se doute que les responsables n’auront, peut-être pas tout le temps, le sourire aux lèvres lorsqu’on leur demandera de s’occuper, toutes affaires cessantes, de ce genre d’inquiétants délits.

    Peut-être qu’au début, cela permettra, tout au plus, quelques bonnes plaisanteries, de corps de garde bien entendu, mais à la fin, cela risque de lasser.

    Et les fonds républicains, plutôt en baisse malgré les sous du pétrole, n’ont pas que cela à payer.

    Problème supplémentaire encore ?

    Ben oui il y en a.

    Comment identifier le coupable, une fois l’ADN expertisé ?

    Comment l’attraper ?

    Les chiens, surtout les en liberté, ça va ça vient, ça circule à l’aventure, ça folâtre. Re-ponction sur le budget pour les identifier, les situer, les poursuivre et les épingler.

    Et une fois épinglés, il va falloir trouver le bon.

    Pire que pire, il faudra aussi trouver à qui ils appartiennent.

    On n’est plus pendant la guerre de 70, de 14 ou de 39-45 où il fallait enregistrer et numéroter les lampes Pigeon, puis les briquets, puis plus tard les charrettes, vélos, les postes de radio, les chiens etc.

    Pas les chats bien sûr car ils ressemblaient fidèlement aux lapins que vous servaient généreusement les restaus contre les tickets parcimonieusement alloués par l’Etat Français de Monmaréchalnouvoilà.

    Une fois identifiés, peut-être, les patrons, pourra-t-on les juger et condamner sereinement vu qu’ils ne peuvent pas être toujours derrière leurs bestioles et que même s’ils doivent en garder le contrôle, ils doivent, aussi, leur garantir des instants de liberté sous peine de se retrouver avec l’association Bardot sur le râble ?

    Et les erreurs judiciaires encore ?

    Et puis on ne vous dit pas les plaisanteries et les conversations à n’en plus finir, sans oublier les épithètes les plus flatteuses dont vont se voir - et surtout s’entendre - affubler les préposés au ramassage des colombins en question.

    On n’ose imaginer…

    Va y avoir de l’animation à Ste Anastasie.

    Entre nous, vous ne commencez pas à discerner un tantinet quelle montagne de problèmes ce brave maire a mis au jour avec son histoire d’ADN de crottes de chiens ?

    Solution ?

    On va lui proposer de rencontrer le nôtre de maire à nous, qui, sans qu’il y paraisse, en avait trouvé une bonne de solution.

    Certes elle était plus crue, plus rude, plus rurale, plus artisanale quoique aventureuse, mais elle sentait bon (oh pardon !) sa simplicité, sa logique, son bon sens du terroir et, surtout, son éloignement de toute recette scientifique, très coûteuse en formation et en matériels.

    Mettre les cacas de chiens devant la porte de leurs maîtres ?

    Au-delà des difficultés à prévoir, la voilà LA solution.

    On se demande, d’ailleurs, pourquoi M. Delanoë et ses super experts écolos ne l’ont pas trouvée avant tout le monde !

    Etendue à la capitale, avouez que ce serait un bel exemple pour le monde d’une France qui, si elle n’a pas de pétrole, serait passée maîtresse en matières (encore un coup !) de recyclage sinon de…choses du moins d’idées.

    Il est vrai que restera encore un petit problème.

    Résiduel si l’on ose ainsi s’exprimer.

    En voulant à tout prix cacher ces cacas que nous ne saurions voir, on va les exposer, certes, sur les pas de portes, mais au su et au vu de tout le peuple français.

    Pffffouhhh !

    Personne n’est parfait en ce bas monde allez…

     

  • Incendies parisiens, ou comment apprendre l'irresponsabilité

    En fait de causes possibles de l’incendie du dernier immeuble parisien, incendie qui fit, pas moins de 17 victimes, c’était pire que ce que nous imaginions.

    Vous l’avez entendu comme nous : il ne s’agissait ‘’que’’ d’une ‘’c…ie ordinaire’’, comme l’a élégamment dit un policier.

    En fait, une plaisanterie, en quelque sorte, consistant à mettre le feu à une boîte à lettres qui s’est donc terminée par 17 morts.

    Tout cela pour une simple dispute entre ciopines.

    Presque mignons non ?

    Et très simple aussi.

    Autrement dit, comme il ne s’agit ‘‘que’’ d’une plaisanterie de gamines, eh bien il suffira de les remettre à leurs parents, qui les gronderont, peut-être, très fort, après quoi elles repartiront s’amuser ailleurs.

    Mettre encore le feu ?

    Pourquoi pas ?

    Après tout il y a bien un chant de victoire et de menaces de supporters qui chante pareil sur l’air des lampions.

    Vous vous souvenez non: ‘’Ce soir on vous met le feu…’’.

    Fine plaisanterie hein ?

    Cela n’influe que les esprits faibles ?

    Ah bon ?

    Parce que ceux qui le mettent réellement le feu, n’en sont pas ?

    Certains diront que, de toutes manières, si la justice se permet de dire que de tels actes, l’incendie mortel en particulier, sont bien plus graves que ce qu’un vain peuple pense, eh bien il suffira d’une bonne manif devant le palais de justice pour apprendre à ces ringards de malappris de juges qu’il serait temps d’évoluer avec leur époque.

    Et le peuple, enfin ce qui en revendique le nom et la place, a toujours raison.

    Il est loin le temps où les malfaiteurs devaient payer.

    Désormais, la société étant consacrée responsable de tous nos malheurs et plus particulièrement des c…ies, et même des crimes de nos enfants en premier lieu, les juges doivent comprendre que leur rôle est non plus de stigmatiser mais d’aider les malheureux criminels qui ne sont de moins en moins responsables de leurs actes.

    Surtout, vous pensez bien, lorsqu’il s’agit d’enfants qui n’ont pas eu l’éducation qu’il fallait.

    Voili voilà.

    La fin de l’histoire ?

    Eh bien les gamines seront, peut-être, jugées.

    Et très certainement innocentées, du moins en grande partie.

    Leur âge vous comprenez, leur milieu, les difficultés économiques, leurs difficultés familiales, bref, elles seront installées en milieu rééducatif durant quelques années, puis libérées à leur majorité, et probablement bien avant.

    Il serait injuste de les priver de liberté plus longtemps, n’est-ce pas ?

    La liberté c’est le vie non ?

    A laquelle elles ont bien droit tout de même.

    D’ailleurs, les avocats et tous les medias le diront.

    Déduction : désormais, elles et pas mal de leurs copains et copines sauront, d’évidence, que tuer 17 personnes en les brûlant vifs, ne coûte pas cher.

    Que voulez-vous qu’ils et elles gardent d’autre exemple éducatif que la société leur aura enseigné durant quelques années de…rééducation éventuelle ?

    Et les 17 morts et leurs familles ?

    Ben, que voulez-vous qu’on y fasse.

    Ce n’est pas de raccourcir les gamines ou de les condamner à la prison à vie, qui va faire revivre les morts hein ?

    Donc, il ne faut plus sanctionner. Il suffit de rééduquer.

    D’ailleurs les psys sont là pour nous en convaincre.

    Même si les plus optimistes des études s’accordent à constater que les réinsertions des criminels, tous âges confondus, dépassent péniblement les 10 à 15%.

     

  • Ouacances en guerre...

    Encore les ouacances ?

    Ben oui quoi!

    On n’ a jamais été aussi proches des prochaines non?

    Alors autant faire durer le plaisir des précédentes…

    Et puis il faut qu’on vous en dise une qui nous est arrivée.

    Une vraie et pas triste.

    Des comme ça on n’en rencontre que dans les joyeusetés récoltées par le ‘’Canard Enchaîné’’. Ou carrément inventées.

    Mais celle-là, on vous jure, elle ne l’a pas été.

    C’est une vraie de vraie. Comme toutes les autres d’ailleurs.

    On a même pris le temps de la copier, de la recopier en fait car il s’agissait d’un avis placardé sur une porte cochère, afin que nul n’en ignore.

    Pour que tout le monde le voie bien, il était imprimé sur un beau papier jaune.

    Et c’est au cours d’une balade à VTT que nous sommes donc tombés dessus.

    On vous propose d’en savourer le goût.

    Goût très provençal, on s’en doute, mais juste littéraire s’entend.

    Emberlificoté des circonlocutions administratives habituelles, le texte, concocté par monsieur le Maire du village dont nous vous tairons le nom, disait ceci :

    ’’Monsieur’’ (On respecte sa bonne réputation par cet anonymat complice on le concède) Untel donc, ‘’maire de ‘’(anonyme aussi le village en question sans cela n’est-ce pas… ?) ‘’ ,ayant constaté avec amertume les appels répétés de la mairie, en matière de divagations de chiens, a décidé de déposer les matières devant les portes des propriétaires.’’

    Ben oui. Vous avez bien lu.

    Force doit, toujours, rester à la loi. Même si sa mise en œuvre doit passer par certains œuvres, sinon basses, de très modeste altitude du fait de la nature. Canine, évidemment.

    Notons déjà, pour la langue française, que dans le texte, la colère magistrale a, probablement poussé le maire à en oublier quelques petites règles de logique.

    Relisez donc et voyez s’il ne manque pas quelque chose.

    Notamment après le mot amertume.

    Nous pensons que, pour une meilleure appréciation du texte, il aurait fallu écrire ‘’ayant constaté avec amertume, le peu d’effets des appels répétés de la mairie, en matière etc…’’.

    Ca se lit mieux non ?

    Mais ce ne sont là que broutilles il est vrai.

    La suite, le ‘’en matière’’, a de quoi nous réjouir un peu plus, puisqu’il est suivi par la décision de ‘’déposer les matières’’, ce qui, du coup, en matière de matières, va en faire un bon paquet…

    Où, dès lors, mettre tout ça sinon devant les portes des contrevenants ?

    Logique non ?

    Mais, bien entendu, le plus plaisant de l’histoire réside bien dans le fait qu’on voit d’ici le manque de commodité évident de l’exécuteur des basses oeuvres, pour distribuer équitablement les punitions non aux toutous mais bien à leurs maîtres indisciplinés, ces mauvais Français comptables désormais devant l’Histoire, d’avoir ainsi vilainement créé bien de l’amertume à un bon maire épris de propreté municipale en général et canine en particulier.

    Exécution de la sentence pas simple comme vous voyez.

    En effet, comment les préposés au ramassage et au transfert des matières aux bons endroits, vont-ils faire le juste choix puisque ce genre d’abominations se trame dans l’anonymat le plus complet et souvent dans l’obscurité, les maimaîtres à leurs toutous leur faisant faire ça en catimini voire à la nuit tombée.

    Mission quasi impossible…

    A moins de bien connaître les bestioles et leurs proprios, évidemment.

    Mais même dans ce cas, telle ou telle matière sera-t-elle bien celle de tel ou tel coupable ?

    Donc, à mettre en place devant telle ou telle porte d’entrée ?

    Et en quelle quantité ?

    Et puis, anciennes ou pas, le vieillissement des matières pouvant donner lieu à bien des interprétations. En effet, comment savoir si les criminels sont de simples primo délinquants ou de vieux durs à cuire de malfaiteurs blanchis sous le harnois ?

    Et comment savoir s’ils ont sur la conscience un ou une douzaine de méfaits ? Et faire la différence entre une erreur de jeunesse et la pratique du mal ?

    Tout cela implique une modulation des peines. Et de la quantité de matières déposées.

    D’autant plus, encore, qu’il faut espérer que de l’état solide les…choses en question, n’auront pas eu la mauvaise grâce de passer, pour cause de rosée nocturne, subrepticement à l’état liquide.

    Excusez braves gens mais en matière de…matières, c’est-à-dire de la santé de nos amis les chiens, voire de la nôtre, il faut tout prévoir.

    Compliqué tout ça. ..

    On ne vous le cache pas : on a là affaire à un quasi problème de Santé publique…

    Avec, en plus, un vaste problème philosophique à résoudre, directement lié à l’éternelle et dramatique crainte de l’erreur judiciaire.

    Ceci est grave.

    D’autant plus grave que la sanction aura été promptement exécutée…

    Problème crucial non ?

    D’autant, encore, que pour parfaire la noirceur du tableau, et en cas d’erreur judiciaire susdite, l’on risque de voir s’instaurer, par pur esprit de vengeance brutale, animale pour ainsi dire, une guerre des… matières, dans le cadre de laquelle les adversaires useront des mêmes droits de représailles, donc des mêmes armes, que leurs bourreaux.

    Imaginez, même, que les uns et/ou les autres s’énervent au point…d’en venir carrément aux mains.

    Aux armes donc. Enfin, probablement aux armes pas mortelles - encore que le haut Var ne manque pas de chasseurs donc de calibres 12 ou 16 -, mais aux armes pour le moins…euh disons, odorantes.

    On est loin de la guerre des boutons ou en dentelles, mais plutôt du genre traditionnellement agressif.

    Voilà.

    On attend.

    Vaguement inquiets on vous l’avoue.

    Heureusement, si la guerre se déclarait, LE journal du coin, Var-Matin, toujours attentifs aux graves problèmes du département, ne manquerait sûrement pas, en expédiant ses grands reporters envoyés spéciaux dans le patelin, de vous faire part des péripéties et peut-être même des pertes horribles de part et d’autre de la population d’un village qui, hormis cette bien vilaine affaire, n’avait pourtant aucune raison de se retrouver ainsi emm…disons emmouscaillés dans une possible guerre fratricide.

    Bon.

    La suite au prochain numéro de Journal-Info ?

    D’accord, d’accord, mais attendez un peu qu’on dépouille toutes nos notes.

    Non, les autres ne sont pas toutes comme celle-ci mais on a pas mal rigolé quand même.

    Au fait, un conseil : aux prochaines vacances, allez, quand même, dans ces coins-là.

    C’est chouette, pas trop fréquenté, et, malgré toutes les âneries, ultra vraies, qu’on vous a causées, ça en vaut vraiment vraiment la peine.

  • Nouvelle Orléans: quelle info!

    On n’échappe pas à la radio pas plus que l’on n’échappe à l’information.

    Ni à sa permanence, ni à sa régularité, ni à sa richesse, voire à sa pléthore, pas plus enfin qu’à sa (très très vague) rigueur.

    Exemple : hier sur France Info, un commentateur genre premier de la classe nous assène sévèrement que malgré les medias américains qui brament tous à la super cata avec bandes armées et viols en réunions multiples, ‘’notre envoyé spécial à la Nouvelle Orléans n’a rien vu de tout ça’’.

    Donc, les amerlos sont mirauds.

    Ou ils gonflent leurs infos.

    Et de joindre le ‘’témoignage ‘’ de UN américain qui nous dit que peut-être bien qu’il y a eu ces genres de choses mais qu’en fait il n’a rien vu lui-même, même pas cet hélicoptère sur lequel on aurait, paraît-il, tiré. Donc, rien de tout ça n’est vrai.

    Nuance : le zig est aussitôt contredit par un autre qui vient dire le contraire, à savoir que les gens se tirent dessus, qu’ils règlent ainsi leurs comptes pour un yes pour un no et qu’il y en a même un qui a tiré sur un hélicoptère.

    Le moins qu’on puisse dire, est que le premier de la classe en question n’est pas sectaire. Affirmer une chose en citant un témoignage pour et un contre, c’est prendre, peut-être, un pari un peu risqué.

    D’autant que trente secondes après, il donne la parole la propre l’envoyée spéciale permanente de France Info sur place, laquelle va encore dans le même sens, à savoir que si si, tout cela est vrai, d’ailleurs les télés américaines ne cessent de passer en boucle images et témoignages de gens qui ont vu des choses pas gaies et les racontent, tout bonnement.

    Mieux encore, les journaux US font tous de même.

    Qui croire ?

    Les dizaines, voire les centaines de journalistes états-uniens qui ne peuvent pas tous être en même temps ou chacun de son côté, myopes, presbytes ou hypermétropes, ou alors le distingué envoyé spécial qui estime, tout fiérot, que tout ça c’est rien que des mensonges et des exagérations de presse à scandale, même après avoir entendu UN témoignage contredit par le suivant, puis par sa collègue qui passe tout de même sa vie dans le pays d’où il nous cause ?

    C’était notre rubrique, on vous dit tout et même n’importe quoi pour se faire mousser quand on n’a pas grand-chose à vous raconter.

    En attendant que demain, peut-être, ou les jours d’après, on vienne, lui ou un autre, nous raconter que, effectivement, d’autres témoignages viennent donc corroborer tous ceux que les journalistes américains ont enregistrés ?

    Ca, c’était l’autre rubrique : un journaliste ne se trompe jamais, il ne fait que préciser sa pensée.