Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

JOURNAL-INFO - Page 3

  • Vieilles voitures: saleté de pauvres ...

                                                                            Merveilleuse mesure de salubrité publique que celle d'interdire de circuler aux voitures âgées de plus de 20 ans!

                                                                           Enfin, les plus pauvres vont comprendre, une fois pour toutes, on peut toutefois l’espérer, que dans une société fondée sur l'argent la croissance et la saine compétitivité, en fait, sur la survie des plus forts, les démunis, les plus vieux, les sans-dents, les malvoyants et autres malentendants, bref, les plus pauvres n'ont pas leur place.

                                                                          Et que leurs véhicules, qu'ils s’obstinent à conserver pour de ridicules raisons de faiblesse de moyens, voire d’attachement quasi affectueux, sont la cause première de tous les maux: maladies nerveuses, affections pulmonaires, problèmes cardiaques, pire, montée du niveau des mers et des océans,ne sauraient trouver leur juste place qu'à la ferraille.

                                                                          Quant à attendre des aides de l’État pour en acquérir une récente, électrique si possible, (et à quel titre on vous le demande?), aide qui ne saurait évidemment atteindre voire dépasser les somptuaires 500 à 1.000 euros, pas question de rêver. et d'y prétendre. Et si elle leur était accordée, elle serait bien suffisante pour les inciter à acheter ce que le marché automobile leur offre entre 20 et 30.000 euros, fort modeste somme qu'ils peuvent bien se procurer en s'endettant pour 15 ou 20 ans.

                                                                           Délai raisonnable durant lequel ils devront compter, tout de même, renouveler l'opération au moins une à deux fois puisque les autorités compétentes (on appelle çà comme çà)ont prévu de rajeunir le parc automobile de plus en plus vite, de manière à rendre une santé éblouissante à nos poumons et leurs terres aux ilots polynésiens qui ont déjà entamé l'exode de leur vie vers des pays qui, au mieux les parquent dans des camps d'immigrés, et au pire, les renvoient chez eux, c'est-à-dire personne ne sait plus très bien où.

                                                                             Non mais...

                                                                             Et puis quoi encore?

    M. Caron

     

  • Pamela Anderson: au secours des oies !

    Pamela Anderson vient au secours des oies. Normal, elle se sent menacée.

  • GRECE:DEMOCRATIE EN BARBARIE

     

    GRECE : DEMOCRATIE EN BARBARIE

    Depuis le début de la ''CRISE''(Ne pas omettre les majuscules, celles qui font peur), des nuées de commentateurs, éditorialistes, experts et autres dirigeants (cela va de soi) nous déversent avis et commentaire des plus sentencieux sur les pourquoi et comment de cette fantastique catastrophe qui s'abat sur notre pitoyable Europe.

    Et alors cette crise ?

    Le pourquoi ?

    Et le comment ?

    Bien compliqué tout ça.

     

    MAITRES NAGEURS EN EMBROUILLES

    C'est la raison pour laquelle, comme dans les problèmes de fractions, il nous paraît urgemment utile de simplifier, afin d'éclaircir la bouillasse intellectuelle dans laquelle aiment tant à nous faire patauger les maîtres (nageurs) en embrouilles.

    Tout d'abord, ils ont évoqué, c'est vrai une petite douzaine de fois mais guère plus, les occasions où l'Allemagne, grande accusatrice au tribunal de l'Europe économique, aurait pu -et devrait- se souvenir que, vertueuse accusatrice des dépensiers grecs, elle a péché gravement bien avant eux et bien plus souvent, avant de se permettre de donner des leçons à ceux qu'elle accuse d'avoir péché.

    Dans les années 40-50, alors qu'elle était exsangue, les vainqueurs

    occidentaux, européens compris, lui ont fait don de tout ce qui lui a permis de se refaire et de redevenir, en une vingtaine d'années, le leader des pays industriels qui a autant acheté que fourni à ses voisins européens, France en tête mais également à tous les ''petits'' états aujourd’hui à la traîne, et à ses genoux.

    Et puis, il n'y a pas si longtemps, dans les années 1990-2.000, rebelote : l'énorme fardeau de l'Allemagne de l'Est a, finalement, pu être intégré à sa sœur de l'Ouest, avec l'aide...de tous ses voisins, Grèce comprise.

    Donc, tout au long du XX° siècle, des montagnes de dettes de l'Allemagne ont été...effacées par les prêteurs???les...peuples européens..

    DIFFICILE D'OUBLIER

    Et puis, tout de même, certains commentateurs, voire historiens, se sont souvenus (difficile d'oublier) des souffrances épouvantables, financières aussi, que les nazis, (l’État allemand de 1933-1945), ont fait subir aux Grecs, au travers des pillages, massacres et destructions de masse mais aussi des emprunts forcés (des vols) ponctionnés sur la population grecque par des ennemis d'alors dont bon nombre d'entre eux, des plus petits jusqu'aux plus grands des chefs, sont demeurés impunis durant les soixante-dix années qui ont suivi et ce jusqu'à nos jours.

    Certes, ces mêmes commentateurs ont jugé bon d'innocenter les ennemis d'hier en plaidant le temps passé, certaines restitutions obtenues et l'inopportunité pour la sérénité européennes de ces exigences bien tardives.

    Certes certes, mais les dommages ont été terribles, les destructions terrifiantes et si la culpabilité peut prétendre à l'oubli, bien des douleurs sont toujours présentes et une certaines décence de la part de la nation des envahisseurs de l'époque serait la bienvenue.

    D'autant que des relents nauséeux d'un passéisme douteux abondent malheureusement dans certains médias d'Outre-Rhin.

    Par conséquent, pas question, évidemment d'une évocation d'une culpabilité hors de propos, d'une culpabilité éternelle mais seulement d'un peu de décence.

    De décence mais également de simple bon sens : comment faire plus mal rendre gorge à un emprunteur impécunieux qu'en accroissant sans cesse ses dettes qui l'étouffent déjà.

    De bon sens et d'honnêteté aussi. Comment justifier l’appétit des banques, anglo-saxonnes en premier lieu, qui ont largement contribué à la dégringolade grecque, tout en prétendant l'aider alors qu'elles ont confortablement spéculé contre elle en la jouant à la baisse.

    DEMOCRATIE EN BARBARIE

    Enfin, souvenons nous : qui donc à inventé la démocratie ? La Grèce non ? Car toute cette affaire de dette, de PIB, de croissance, nous met sous le nez cette question majeure, vitale : à qui doit servir la démocratie, aux hommes ou à l'argent ?

    En fait, à certains profiteurs et pas à tous alors que démocratie signifie bien le gouvernement du peuple, par le peuple et...pour le peuple.

    Comment reprocher aux Grecs, inventeurs après tout de la chose, d'avoir pris au mot cette définition ?

    A qui donc doit profiter tout cet argent, au travers de la démocratie ?

    A quelques banquiers ou au peuple, et même aux peuples du monde entier ?

    Car les problèmes que connaissent les Grecs sont, un jour ou l'autre, susceptibles de s'abattre sur les épaules de citoyens du monde entier et le font déjà, crise ou pas.

    Certes, la fameuse création de richesse profite à tous, riches et pauvres confondus nous clament les chantres du capitalisme débridé, de la croissance chimique ou écologique et la mondialisation.

    Mais qui se soucie vraiment des effets collatéraux (dont on nous parle mais à la marge seulement pour se déculpabiliser), qui détruisent les économies, les harmonies des sociétés traditionnelles, les sociétés humaines  à coup de dumping social et salarial et de délocalisation.

    Qui se soucie de juguler ces générateurs de pauvreté grandissante, jusque dans des pays impudemment prospères tels que...l'Allemagne, l’Angleterre, les États-Unis et la Chine désormais ?

    Qui s'emploie à condamner l’Allemagnen en particulier avec ses 8 millions de pauvres, l’Angleterre avec ses contrats de travail de...quelques heures, voire d'une heure et même moins , et les délocalisation intra-européennes et internationales des entreprises et des hommes, plutôt que d'encenser les merveilles de la mondialisation ?

    Car la Grèce a largement et même très largement profité des subsides européens, mais qui les lui a proposés sinon l'Europe ?

    Et qui a encore, en Europe, toujours, regardé ailleurs lorsque la totalité (bien que rarement) des analystes économiques; s'indignaient de la déplorable et séculaire allergie des hellènes, église catholique orthodoxe et armateurs en premier lieu, à toutes formes d'impôts, locaux en priorité?.

    Et qui l'a bien aidée à tirer le maximum des institutions et des impôts de ses partenaires, dont les nôtres qui ne cessent d'accabler chez nous les classes moyennes en oublient les plus aisées, financières et politiques...?

    Par contre, qui, au passage, a profité des transactions financières sinon tous les intermédiaires, les banques...et les banquiers?

    Au fait, après tout, sont-ce les peuples qui ont imposé toutes ces cabrioles financières ou leurs dirigeants dont, que l'on sache, aucun des responsables n'a été et ne sera jamais inquiété pour toutes ces manœuvres ?

    Manœuvres, pour le moins hasardeuses, sauf pour eux, qui ont engendré et engendreront longtemps encore, les désordres qui conduisent des pays entiers à la ruine, à la pauvreté, à la maladie, à la mort ...au suicide.

    Nous retrouvons, à des degrés divers, ces mêmes problèmes sur la planète entière. Les protagonistes : les riches et les pauvres,:.,, la misère de ces derniers assurant la prospérité des autres.

    Sur la Terre entière règne l'argent.

    Les gouvernements sont certes gratifiés du beau nom de démocraties mais ils fonctionnent toujours suivant le principe qui fait et fera toujours ses preuves, l'égoïsme, l'avidité, en un mot, la barbarie.

    Ne nous leurrons pas, ou plutôt ne nous laissons pas leurrer : la criminelle pagaille dans laquelle nous sommes plongés, pays riches compris, ne va pas s'arrêter là par le seul bon vouloir des responsables, prêteurs et emprunteurs : ils sont toujours en place et, au pire, interchangeables.

    Et ils ne seront, eux, jamais rassasiés.

    Maurice CARON

  • DIESEL ET ''SANS DENTS'' : LE SOCIALISME ANTI-PAUVRES

      Cela devait arriver.

     A force de faire semblant de protéger les pauvres en imposant les riches, les socialistes finissent par jetter bas le masque.

     Avec l'excuse d'une passion aussi démesurée que soudaine pour la cause de l'environnement et des humains qui vont avec, l'interdiction de circulation aux voitures anciennes à moteur Diesel va donc privilégier deux catégories de citoyens et en mettre à mal une troisième.

     Nous nous sommes toujours donné pour règle de ne pas faire de politique mais dès lors que les mesures qui le sont affectent notre quotidien, il nous faut bien reconnaître que...tout est politique....et qu'en parler ne peut être que cela.

    Côté interdiction du Diesel en centre parisien, puis en centre villes puis dans toutes les villes et dans tout le pays (il faut bien s'y attendre), notons que d'abord,les bénéficiaires de la mesure vont être les propriétaires de ces même véhicules mais seulement des plus récents, donc, des plus chers.

    Ceux-là même qui sont inaccessibles à, au bas mot 40 à 50% des automobilistes, les moins nantis évidemment..

    Autres heureux, les propriétaires et acheteurs de véhicules à essence et, surtout, les constructeurs qui vont faire d'excellentes affaires après avoir, trente années durant, misé donc sur le ''mauvais'' cheval (bien plus rentable), en persévérant dans le domaine de la construction de voitures à moteur Diesel, fussent-ils de moins en moins polluants mais de plus en plus chers

    Par contre, les coupables sévèrement punis, mais c'est cela la justice actuelle, sont tout désignés: les plus pauvres des Français qui n'ont pas les moyens de changer de voitures et vont être condamnés à...marcher à pieds pour aller dans les supermarchés en périphéries, ou à espérer qu'un jour, par miracle, leurs communes mettront en place des transports publics convenables leur permettant, tout simplement, de faire leurs courses c'est-à-dire de se nourrir, de s'habiller, de se distraire (si tant est qu'ils en aient les moyens) ou encore d'emmener leurs enfants à l'école et, tout de même, aller au travail !

    Fabuleux programme socialiste consistant à rendre encore plus difficile la vie des plus pauvres ou des ''classe moyenne'' qui s’appauvrissent.

    Le socialisme, désormais, a pour résultat le plus clair de se montrer faible avec les forts et fort...avec les faibles.

    L'auteur du ''Prince'' qui conseille si utilement les dirigeants de tout poil, Machiavel serait content.

     Le précédent gouvernement en avait rêvé, le nouveau l'a fait.

     COMME POUR LES ''SANS-DENTS''

     On en avait déjà eu un avant-goût avec l'épisode des ''sans-dents'', qui nous a fait enfin comprendre de quelle manière sont perçus les plus pauvres, voire les plus pauvres des plus âgés, par des politiques et des nantis de tout acabit qui, eux, n'auront jamais de problèmes odontologiques vu que pour se faire poser des implants à 2.000 euros pièce, leurs mutuelles d'hommes politiques ou financiers, leur épargneront toujours - à nos frais - tous les soucis de mauvaise alimentation, nutrition, affaiblissement et humiliations, qu'entraînent systématiquement les mauvaises dentitions...surtout pour les édentés...les tristes ''sans-dents.''.

     Encore merci pour les six millions de ces ''sans-dents'' dont l'existence dérange tellement les riches aux sourires charmeurs et qui gagnent entre 100 et 350.000 euros, voire considérablement bien plus, annuellement, pour lesquels un sourire éclatant n'est qu'un atout de plus dans leur arsenal d'atouts maîtres pour affronter victorieusement les vicissitudes de la vie...

     Salauds de pauvres !

     Ils sont laids, bêtes puisque pauvres, de ce fait ils sont mal habillés, sentent mauvais (le savon est de plus en plus cher et sans dents, plus besoin de dentifrice) et voilà qu'en plus, ils ne peuvent même plus sourire et parler...comme tout le monde !.

     CO2 OU PARTICULES ?

     Pour en revenir au Diesel, le pouvoir, tous les pouvoirs, se trouvent devant une incohérence dont ils ne peuvent sortir qu'à la manière de Gribouille qui se jetait à l'eau pour ne pas être mouillé.

     En effet, la voiture pollue, certes, mais ce n'est pas l'apanage du Diesel.

     Si les fumées de gazole induisent des micro particules qui tuent et agressent les poumons, l'essence, elle, en produit moins, mais quand même pas mal, et, par contre, sa combustion génère près de une fois et demi de plus de...gaz carbonique (Co2). Et la combustion du gaz est bien plus encore générateur de ce même Co2.

     Or, dans quelques semaines, aura lieu à Paris, un sommet sur le réchauffement du climat (un de plus!) lequel réchauffement, avec ses séries de catastrophes (inondations dans le Sud Est entre autres)est consécutif non pas prioritairement, à la pollution due aux diesel mais surtout à la combustion de...l'essence et du gaz!

     GOUVERNER C'EST PRÉVOIR

     Ce qui nous donne le choix suivant : où se trouve la priorité ?

     A la diminution de combustion du gazole qui épargnera des milliers de morts en France (1), avec en corollaire la croissance de celle de l'essence...plus productive de Co2, laquelle va donc faire monter plus vite le niveau des océans, générer plus de catastrophes climatiques et condamner encore plus vite des millions d'insulaires à une noyade prévisible et, d'ores et déjà, à tous les morts du fait des calamités diverses déjà survenues depuis une dizaine d'années. ?

     Ou alors, restreindre la production de véhicules à moteur Diesel et mettre au concours une ou plusieurs séries de filtres à particules destinés à équiper les moteurs anciens les rendant plus propres ...mais accessibles aux bourses les plus plates?

     Bien sûr, dans ce cas, on s'attend à une levée de boucliers des constructeurs qui préfèrent vendre des Diesel, tout beaux tout propres...et plus chers, plutôt que de voir des Diesel, anciens modèles, continuer à rouler.Et puis la perte de TVA à 20% serait une très grande perte pour le fisc n'est-ce pas?

     Les affaires sont les affaires....et la croissance écologique est à ce prix.

     Les arguments politiques et administratifs contre les inventions genre concours Lépine qui marchent pourtant pas mal du tout, on les connaît : difficulté de mettre en place un modèle standard, problèmes d'adaptabilité, complexité du dispositif, durée nécessaire de mise au point., etc, etc..air connu....

     Sauf que, à l'heure où nous sommes capables d'envoyer une sonde sur une comète à un demi milliard de kilomètres au terme d'un voyage de dix ans, que l'on ne nous fasse pas croire que la mise au point de ce type d'appareils est au-dessus des capacités inventives des ingénieurs français que le monde entier nous envie...

     Trouver des engins qui, au passage, pourraient créer pas mal d'emplois... localisés, et d'alimenter de nouveaux marchés vu que les Diesel anciens il y en a des foultitudes dans les pays émergents (2) ou pas, serait donc au-dessus des capacités cérébrales des scientifiques du pays des Lumières, de Polytechnique, et, cela va de soi, de l’École Nationale d'Administration (ENA) réunis...?

     Alors ?

     Éviter des milliers de morts en France et en Europe ?

     Ou des dizaines voire centaines de milliers de morts dans les pays'' pauvres'' qui paient et ont déjà payé de bien des manières non seulement notre propre pollution mais tous les excès promus et encouragés par nos gouvernements de droite et de gauche ?

     La vie est affaire de choix, de mise à profit des leçon du passé...et de projection intelligente dans le futur.

     Gouverner c'est prévoir.

     En attendant, les promoteurs de cette interdiction ont bien de la chance : les véhicules électriques au service du maire de Paris et des dirigeants qui suivront cet exemple, n'ont pas de soucis à se faire : les merveilles non polluantes et les chauffeurs qui vont avec (3) seront payées avec nos impôts.

     Maurice CARON

     (1)...et en Europe. Et l'on passe sous silence les Diesels des camions, indécrottables moyens d'approvisionnement des villes en lieu et place du train et des voies fluviales, tous sous employés, ainsi que les centrales à charbon, super-(méga-polluantes en particules ET en CO2, allemandes (et polonaises sans parler des chinoises mais chut, il ne faut pas les vexer) que nos ''cousins germains'' très conseilleurs en matière économique promettent d’utiliser ad vitam aeternam, en nous reprochant nos dangereux choix nucléaires, en plus, disent-ils,trop coûteux à l'heure des déficits qu'ils nous reprochent : l’hôpital qui se moque de la Charité....

     (2) Et, dans ces pays pauvres généralement, les Diesel vont continuer à polluer, hardi petit, vu que les contraintes environnementales sont le cadet des soucis des gouvernants et populations qui n'ont qu'un désir: la croissance pour vivre...

    à l'occidentale.

     (3)...sauf que le coût environnemental est bien caché : construire des voitures électriques alimentées par de l'électricité nucléaire, n'inclut pas le coût véritable ET pour le budget actuel, ET pour celui des prix pharaoniques des démantèlements desdites centrales et des dégâts prévisibles (mais tout aussi délirants) que les déchets sont susceptibles de causer dans les...dizaines, centaines voire milliers d’années à venir. Nos lointains descendants le sentiront passer... et les écolos d'aujourd'hui ne seront plus là pour répondre de leurs actes.

     Oui oui, gouverner c'est prévoir..

     

  • MEHRA: ET LA RELIGION?

    MEHRA : ET LES RELIGIONS?

    Il y a un peu plus de deux ans, c’était l’affaire Mehra.

    Vous vous souvenez ?

    Pas vraiment ?

    Plus personne n’en parle, ou de temps à autres,  ou alors simplement pour boucher un trou dans des programmes d’infos pas toujours percutants ?

    Bonne raison pour en parler.

    Loin de nous l’idée de revenir pour la énième fois sur ce drame commenté en long en large et en travers, en son temps il est vrai et  par ce qu’il est convenu d’appeler les ‘’grands’’ médias, ou la ‘’ grande’’ presse, eu égards, très probablement, à la dimension des feuilles des journaux écrits ou à la longueur des débats télévisés plutôt qu’à la hauteur de vue ou de pensée des éditorialistes.

    Par contre, il nous a paru plus opportun de rappeler ce que tous les journalistes, du moins ceux que l’on appelle ainsi, ont, curieusement, passé sous silence, à savoir les rapports existant ou pouvant exister entre les protagonistes de cette tuerie et les aspects religieux de l’affaire.

    Certes, ‘’on’’ en a parlé, mais pour passer sous silence le fond du problème. Manière commode d’éviter de gêner quiconque. Les ecclésiastiques de tout poil et de toutes confessions en premier lieu.

    Comprenons nous bien : pas question de stigmatiser quelque courant religieux que ce soit mais de mentionner certains faits et questions en rapport, à la fois, avec les acteurs, coupables ou victimes et toutes les composantes religieuses de la tragédie.

    Il y en a…

     

    Ainsi, en tout premier lieu, on attend encore, quelque réflexion, quelque questionnement de journaliste d’investigation, à propos des relations pouvant exister, entre la religion, le criminel et son crime, voire, dans quelle mesure une pensée religieuse profonde, réfléchie, aurait pu susciter un tel acte meurtrier.

    On attend encore les résultats d’une investigation de ce genre.

    Curieux tout de même: le silence sur la religion semble être le maître mot pilotant tout commentaire sur ‘’l’affaire Mehra’’.

    Censure ? Autocensure ?

    Le résultat est le même.

    Poser la question sur les relations entre un crime commis, par un ‘’combattant de la foi’’ ‘’au nom’’ d’une pensée islamiste ou plutôt prétendue islamique, semble relever du blasphème.

    Silence dans les rangs.

    Autre question : comment se fait-il qu’un silence identique semble s’être abattu sur les religieux eux-mêmes, de tout poil et de toutes confessions,  et au nom de quel impératif ?

    Pas la condamnation verbale, évidemment, de pure forme comme elle le fut et n’engageant à rien, mais bien une condamnation ferme, vraie, hautement morale d’exclusion de la part de la religion elle-même, exclusion de tous ceux qui, de cette abominable manière, renient et de quelle affreuse façon, leur propre culte lequel, prétendent pourtant ses porte-parole, refuse la violence et se dit être une ‘’religion de paix’’.

    Curieux tout de même que face à cette incohérence, à ce reniement disons le mot, de ces cultes prétendument opposés à toute violence mais sensés être celui ou ceux du ou des coupables, les chefs en question se gardent bien d’exclure celles de leurs ouailles qui la mettent si aisément en œuvre cette violence soi disant refusée, mais qui fait tant de victimes.

    Nous n’entrerons, d’ailleurs pas, dans le jeu acrobatique des moralisateurs de service, opportunément émus de la mort d’innocents, mais expert en tri savant parmi les assassins, ne conservant que les plus abominables en oubliant tout ce (ou ceux) qui les suscitent et les formatent. 

    Histoire, peut-être, d’innocenter les ‘’moins horribles’’ ? Ou les plus… communs ? Et qui, en évitant soigneusement cet aspect pourtant essentiel de la question…évitent prudemment du même coup…les représailles possibles.

    N’aurait-il pas été plus logique, pour les dignes et en majorité honorables représentants d’une religion présentée comme tolérante et pacifique, et qui l’est à certains égards, d’exclure, d’excommunier un des leurs, dès lors qu’il agit en contradiction flagrante avec les principes sur lesquels est censée être fondée cette religion ?

    Pourquoi cette religion, dite porteuse de paix, accepterait-elle dans ses rangs un assassin qui dise la représenter, tout en massacrant ceux qu’il estime être des dangers pour son propre culte ?

    Le raisonnement est, d'ailleurs, valable pour toutes les religions ayant actuellement pignon sur rue au sein de nos sociétés soi disant chrétiennes.

    Ce qui amène à une autre question, si l’on veut, dans la mesure du possible, remonter aux racines, à l’origine du mal.

    En effet, il y a tout lieu de penser que ses parents et sa famille ont tout fait pour aider le coupable à se  construire une personnalité de croyant respectueux des autres humains, mais dès lors, par la suite, quelles influences la religion a bien pu l’amener à ce genre d’actes ?

    QUID DES RELIGIONS?

    Cette contradiction criminelle ne touche pas qu’une seule religion.

    Sans remonter jusqu'aux pogroms antiques ou récents et, évidemment, à la Shoah, ‘’l’affaire’’ de la mort du jeune Clément Méric dont on ne parle plus, relève des mêmes paramètres.

    Côté agresseur, la religion, dite chrétienne, qui, a plus ou moins et plutôt plus que moins,  alimenté l’opposition au fameux ‘’mariage pour tous’’, mais aurait été bien avisée de condamner ceux qui, de près ou de loin, se réclament d’une pureté, d’une morale religieuse dont la tolérance n’est pas le point fort.

    De l'autre, côté victime, il faut bien reconnaître aussi que le militantisme républicain de gauche ressemble de plus en plus à une espèce de religion du refus de l’autre, voire de toutes les autres, au motif que le sacro saint principe de laïcité ne saurait être remis en question sous peine de voir la France sombrer dans la bigoterie.

    C’est oublier bien vite que la quasi totalité des pays occidentaux ignore superbement le terme même de laïcité et que cela n’empêche pas les états de maintenir une sourcilleuse distance entre le politique et le religieux.

    Exemple entre tous : les Etats-Unis où le foisonnement des cultes et mouvements religieux divers, ne les a pas, pour autant, transformés en une théocratie….mais, hélas, a permis, d’ailleurs, aux étasuniens de partir en guerre au nom de la démocratie avec…la Bible à la main et de massacrer allègrement au nom de…on se demande quoi, des humains coupables soit d’être d’une autre ethnie, soit d’une autre religion, la musulmane en l'occurrence.

    Ceci d’autant qu’aux termes des révélations d’origine…américaine, le véritable motif était le pétrole plus l’affairisme vital anglo-saxon.

    Lequel a largement bénéficié de l’appui affiché de mouvements religieux dits chrétiens mais extrémistes extrêmement agités…du bocal il est vrai.

    Tout ceci pour dire que, en dépit d’une éducation religieuse ou, peut-être bien, à cause d’elle,toutes les religions ne poussent guère leurs ouailles à être des humains paisibles, quand ils ne les poussent pas, d’une manière ou d’une autre, à aller massacrer d’autres humains.

    Question de culture ? D’éducation puisque tout commence par là et que dans cette abominable affaire, c'est dans les périodes de l'enfance qu'il faut tenter de comprendre les raisons des actes extrêmes.

    MORT D’UNE PETITE FILLE

    A cet égard, il nous a donc paru particulièrement opportun d’évoquer un évènement, survenu lui aussi il y a -coïncidence?- environ deux ans, et qui, touchant de près à la religion, a bénéficié de la part des ‘’grands’’ médias, d’une silence de …cathédrale.

    Explication : il y a un peu plus de deux ans donc, au moment de ''l'affaire Mehra'', mourrait une petite fille…de 79 ans, à qui sa religion avait appris, en temps de guerre, à faire…la paix et ce, au péril de sa propre vie.

    Cette petite fille, née, il est vrai, en 1933, a été la seule petite fille allemande (encore vivante en 2012), à refuser de…faire le salut hitlérien exigé, dans les écoles du III° Reich, par des maîtres (dans tous les sens les plus moches du terme), empressés, eux, de rendre leur divin  culte à Hitler et à l'imposer à leurs élèves.

    Pressée d’obéir, harcelée, menacée, elle a tenu bon et cela seule, isolée, à l’âge de…7 ans…

    Elle s’est, donc, retrouvée en camp de concentration où elle a fini la guerre, survivant par miracle aux misères dont les allemands de l’époque s’étaient fait une spécialité parmi tant d’autres.

    MENTEZ, MENTEZ

    De ses actes d'héroïsme, seul, le jour de sa disparition, le journal "La Montagne'', dans son édition de Louviers, le 9 mars 2012, en a donné un compte rendu exemplaire, c'est-à-dire, de journaliste digne de ce nom.. Certes, le journal Le Monde a écrit quelques lignes à son propos mais que peut bien compter l'histoire d'une petite fille qui a osé, seule, dans un monde en guerre, braver Hitler en face, pour un journal de référence (saluez) habitué à bien d'autres priorités plus à la mode?

    Notre propos dans tout cela ?

    Quel rapport entre ce qu’enseignent les religions et ce que deviennent les ‘’bénéficiaires’’ de ces enseignements?

    D’un côté un (encore) enfant qui tue au nom d’une religion, de l’autre, une enfant qui accepte de mourir pour sa foi, que lui a enseignée sa religion, laquelle lui a appris à faire la paix et à la rechercher quoi qu’il puisse lui en coûter…

    Et aucun ‘’psy’’, aucun expert, aucun spécialiste des religions, aucun médium ne s’intéresse à ce merveilleux exemple ?Fut-ce pour faire pleurer dans les chaumières?

    Rien. Rien de rien.

    Curieux non ?

    Sauf que l’explication nous l’avons. En cherchant un peu évidemment. La vérité bien sûr.

    La vérité ? On vous la donne en mille.

    La petite fille, Ruth Danner est son nom, était…Témoin de Jéhovah.

    Horrible n’est-ce pas ?Une enfant éduquée par une sssssecte ! Pouah !

    Eh oui !

    Le monde du somptueux et idéalement éclairé du XXI° siècle triomphant, en est là : la police de la pensée fonctionne ferme et la guerre aux sectes en fait partie. Elle fait toujours rage. Et par les moyens les plus minables…et coûteux en subventions…incontrôlées en période d'économie, comme c'est curieux..

    Cette police-là, les journalistes la connaissent bien puisque c’est eux qui la pratiquent le mieux…tout en s'en plaignant d'ailleurs.

    Lorsqu’on veut détruire, on ment. Vous connaissez la sentence : elle se pratique aujourd'hui en Crimée, en Russie, en Chine, à Singapour, dans les pays africains…enfin…un peu beaucoup partout,  évidemment, dans une partie de l'Ukraine: partout, on réduit au silence.

    Chez nous, pays éclairé, on est plus subtil: on impose le silence, dans la mesure du possible mais, surtout, on fait silence. On ne parle que de ceux que les journalistes aiment bien parler et entendre…et leurs comparses, leurs plus fidèles frères ennemis avec eux.

    Et si l'on peut mentir en faisant beaucoup de bruit, et l'on ne s'entend vraiment plus ces temps-ci, on peut tout aussi bien le faire en ne disant rien de ce qu'il faudrait. On appelle cela mentir par omission(s).

    Donc, ‘’Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose’’.

    Maurice CARON

     

    Cercle européen des Témoins de Jéhovah anciens déportés et internés, présidente du CETJAD, Ruth Danner