Lionel Jospin a convaincu…son électorat déjà favorable.
Et, peut-être, une partie des indécis à qui il a fait…peur.
Ben oui : agiter l’épouvantail de ‘’OUI à la Constitution sinon le chaos’’, ça marche non ?
Prestation pas nouvelle.
Mais qui pose quelques questions.
Questions ‘’oubliées’’ par les confrères déjà agités du bocal par l’indispensable exégèse à faire des paroles du Maître. Saluez !
Questions dont celle-ci : pourquoi user du même système que lors du calamiteux mois d’avril 2002 ?
Vous ne vous souvenez pas ?
Mais si voyons !
Lors, donc, de ce lumineux printemps de la droite enfin au(x) pouvoir(s), les médias de la bonne gauche bon teint (pas la famélique) à la bonne droite (oui la bien nourrie), tous les plumitifs y avaient été de leur ‘’Votez tous à droite sinon l’horreur lepéniste’’.
Pire, Le Pen c’était Hitler en personne, les camps de concentration et les chambres à gaz qui, soudain, allaient refleurir dans la France des libertés emprisonnées et des Lumières promises à l’extinction.
Personne, hélas, vraiment personne, n’a pris le temps, ou voulu le faire, de raisonner quelque instants.
Faisons-le donc.
Au lieu d’affoler les populations en agitant l’épouvantail de la terreur annoncée, mais en laissant les choses et la démocratie aller leur train, vers quoi la France se dirigeait-elle ?
Eh bien, tout simplement, vers un 17-18, voire 19% de votes pour Le Pen, c’est-à-dire exactement ce qu’il a fait au second tour. Et pas plus.
Pourquoi alors hurler au loup alors que lui et son parti sont déjà perclus des rhumatismes de l’Histoire ?
Ah parce que vous croyez, vous, que nous aurions pu revenir à la France de l’Occupation ?
Vous dites cela sérieusement ?
Quand bien même elle se sert des mêmes ingrédients au fil du temps, l’Histoire n’a jamais repassé, et ne repassera jamais les plats.
Reprenez tous vos livres depuis Mallet-Isaac jusqu’à l’Encylopedia Britannica, et vous verrez.
Non mais. Vous imaginez, sans rire, que TOUTE la France aurait voté Le Pen ?
Et puis tenez-vous au courant que diable !
Vous imaginez, en plus, qu’aux législatives la même France aurait envoyé à la Chambre trois cents députés diriger un nouveau Reich de…quelques années, tout au plus.
Vous pensez ou dites cela sans rigoler ?
En plus avec le système électoral qui empêche les droitistes de l’extrême d’accéder à l’Assemblée Nationale, quel que soient leurs scores ?
Non mais. Dites cela à cheval de bois, comme on dit dans mon pays, et il vous filera un coup de pied dans les dents.
En informant, simplement et surtout honnêtement, sur les conséquences des résultats possibles, on se dirigeait, très probablement, vers une cohabitation droite-gauche. Qui n’a d’ailleurs pas si mal fonctionné jusqu’ici.
Pouvoir avec contre-pouvoir, ça marche vous savez.
Alors ? Pourquoi faire peur ?
Comme on dit, opportunément dans la police, qui connaît, tout de même fort bien son monde, posez-vous la question : ‘’A qui le crime profite ?’.
Quel rapport avec aujourd’hui direz-vous ?
C’est simple. A qui cet acharnement profite-t-il ?
Tiens un tuyau : les patrons de PME sont tout à fait pour le OUI à près de 70%.
Les grands aussi : Monsieur Seillères en particulier.
Et, dans le même temps, une PME bretonne délocalise et propose de reclasser (quel joli mot vraiment) ses virés sur place à…l’île Maurice.
Paysage et séjour de rêve non ?
Oui mais à…117 euros par mois.
Là, ça change un chouïa. Parce que les charges en France, et même là-bas, vous classent, d’autorité, dans les 60 et quelques pour cent de pauvres.
Les futés reconnaîtront qu’entre le reclassement des alsaciens en Roumanie à 110 euros par mois et les bretons à 117…il y a progrès.
De 7 euros.
C’est toujours çà non ?
Surtout à Maurice.
Revenons à nos européens.
Vous savez que le BVP, Bureau de Vérification de la Publicité, ainsi que les lois et décrets l’y aidant, sanctionne, enfin, gronde très fort, tous les marchands et fabricants qui se serviraient dans leurs espace-temps de publicité, d’images ou arguments suscitant la peur, la crainte et autres sentiments négatifs pour vendre quelque produit ou idée ?
Non vous ne saviez pas?
Eh bien si.
Alors, si les publicitaires ne peuvent user de ce genre d’arguments, pourquoi les politiques le peuvent-ils ?
Et, tout de même, qu’est-ce que c’est que cette démocratie que veulent nous imposer les dirigeants plus ou moins européens qui s’acharnent à nous dire qu’il nous faut voter OUI et pas NON ?
Nous croyions, ou alors détrompez-nous, que la démocratie c’était, justement, la possibilité de dire OUI OU NON !
Jusqu’au président luxembourgeois qui menace : ce sera OUI ou la grôôôsse Kâtââstrôôôphe !
Ce qu’a oublié de dire notre pas présidentiable-du-tout-juré-craché et pas trop-de-gauche-tout-de-même non plus, c’est que l’attrait du NON, si méphitique soit-il, ne se comprend qu’à la lumière de ce que l’élargissement de l’Europe fait subodorer et laisse entrevoir, pour le moment, mais qui se précise avec les jours qui passent.
Et que n’ayant pas été consultés au moment des décisions impliquant l’élargissement lequel prend, désormais, les aspects d’une gigantesque et pétaudièresque foire d’empoigne, les citoyens français n’ont plus aucune possibilité pour se protéger que de freiner des quatre fers, des seuls, en fait, à leur portée. Dire NON à tout ce qui se présente.
Et alors ? Bien sûr qu’ils savent qu’il ne faut pas tout mélanger ! Mais comment peuvent-ils se faire seulement ENTENDRE autrement ?
Comment peuvent-ils se prémunir contre la précarité, le chômage, la pauvreté, dures et actuelles réalités auxquelles seules échappent ces élites qui ne craignent, évidemment rien de l’Europe, quelle qu’elle soit : leurs salaires et autres émoluments les mettent à l’abri de tous les impondérables européens, qu’ils soient plombiers polonais ou petites mains roumaines. D’autant que les dits salaires des élus européens se ressemblent de plus en plus dans tous les pays considérés. A la hausse évidemment.
A quoi sert donc, au petit peuple, de dire NON ?
Au moins à faire comprendre à toutes ces élites, bien nourries elles, de droite et de gauche, qu’ils en ont marre, les citoyens, de se voir mener là où ils n’ont pas envie d’aller et dans des conditions qui les précipitent non dans vert paradis de l’opulence promise, mais dans l’enfer de la pauvreté et de la précarité.
C’est le genre de discours qu’ils auraient, probablement, voulu entendre de la bouche d’un guide censé prendre sous son aile protectrice, tout ce populo inquiet et malheureux aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain.
Oui ? Non ?
Vous croyez, sincèrement, que les enfants – et leurs parents bien entendu – ne seront plus pauvres du tout en 2007, en 2010 ?En 2050 ?
Et d’ici là, ils vont manger quoi ?
Et même, on est larges, en 2150, vous croyez, vous, que tout ira aussi bien que promis ?
Vous vous rappelez l’histoire du berger qui criait ‘Au loup !’’, rien pour se moquer de ses concitoyens ? Ces derniers ont fini par ne plus lui faire confiance.
Et par renâcler ; en ne bougeant plus d’un pouce.
Ce qui fait que lorsque le loup a fini par venir…pouf !
A pu berger ! A pu moutons !
L’Angleterre va Bien ?
Qui consulte-t-on là-bas au gré des sondages express, des ‘’micros trottoirs’’ et autres reportages distingués sur la situation financière et les conditions de vie des uns et des autres?
Les gens en bonne santé ? Riches, même relativement si possible ? Les étudiants, les jeunes, les diplômés, rompus à la mobilité de l’emploi, usant aisément de leur bilinguisme, et acceptant même la précarité, temporaire tout du moins ? Tous ceux, en fait, qui ont assez bien réussi leur grimpette dans l’échelle sociale ?
Ou alors, les personnes âgées, les retraités, les malades, les délaissés, les chargés de famille, en un mot tous les rejetés par un système anglo-saxon et judéo-chrétien préconisant le darwinisme économique ?
A qui les études, les enquêtes, les sondages profitent-ils ?
A qui le crime profite?
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Baiser volé.
La jeune femme qui avait posé pour la fameux portrait de Doisneau vient de vendre la photo que l’auteur lui avait envoyé en signe de reconnaissance. Un bon prix : dans les un million et demi de francs environ.
Largement mérité. Surtout après un demi-siècle d’attente.
Car il faut qu’on vous dise.
Cette photo, tout le monde l’a déjà écrit mais on explique, était ‘’montée’’.
En clair : le photographe demande à deux acteurs de mimer la scène et hop, il immortalise. Il fait et refait jusqu’à ce que le cliché soit bon.
On ne va pas chinoiser. Il a eu une très bonne idée. Il a pensé son truc et il l’a mis en oeuvre.
Bon bon…il n’a pas écrit dans la légende que c’était un peu fabriqué. D’autant que le style, - et l’envie des admirateurs du chef d’oeuvre que ce soit vraiment vrai -, font que l’ambiance, le résultat obtenu, enfin bref, tout va bien, le monde est content et le photographe surtout.
Ben parce qu’il a la gloire, normal, mais, en plus, il palpe.
Ben oui quoi ?
Vous croyez qu’il en a fait cadeau à tous ceux qui l’ont reproduite cette photo ?
Certes, certes, il a ‘’payé’’ les amoureux en leur envoyant un tirage. Pour deux bien sûr. En effet, pourquoi gaspiller d’autant qu’à l’époque ‘’on’’ ne se séparait pas aussi prestement qu’aujourd’hui. On se mariait pour la vie.
Donc, une pour les deux et ça va comme ça.
Bref. La photo rapportant pas mal, on le suppose, n’a jamais donné lieu à, sinon quelques droits d’auteur voire à l’image tout de même, du moins à.. .disons quelque chose, ou quelques choses, un petit peu quoi.
Ben non !
Rien du tout.
Alors que les artistes, quel que soit leur statut, ont droit à rétribution.
C’est quand même eux qui ont bossé. C’est quand même LEUR image qui sert à faire du commerce et à rapporter des fafiots non ?
Ca rappelle d’ailleurs l’histoire du film ‘’Etre et avoir’’. Si l’instit et les enfants ont touché des bricoles pour leurs prestations, ils n’ont jamais bénéficié des coquettes sommes qu’a rapporté le film. Bien réalisé d’ailleurs mais les acteurs y étaient, tout de même, AUSSI, pour quelque chose.
Oh bien sûr, la loi, la justice, tout ça, ont tranché.
Mais nous ça nous gêne bougrement.
Rendez à César vous connaissez non ?
Derrière ces oeuvres d’art, il y a tout de même quelques notions d’ordre moral qui passent non, et qui font une partie du succès ?
A l"époque, le baiser en question a-t-il été le seul à avoir été volé?
Et l’avoir dans tout cela ?
Qui l’a palpé ?
Pas joli joli tout ça.
C’est évident: on ne va pas payer tous les ouvriers de l’usine qui ont figuré dans un reportage sur les activités industrielles de la région mosellane, ni les Mongols ou les Papous qu’on voit dans les documentaires de notre écologiste bulot explorateur.
Mais pour les amoureux et les élèves cités plus haut, c’était eux, tout de même, les acteurs centraux. Ils n’ont pas été filmés en foule, mais bien en tant que personnages uniques et indispensable, vitaux, de l’œuvre photographiée ou filmée.
Alors ?
Oh rien.
On croyait seulement que les artistes c’était, avant tout, des gens de cœur, d’esprit, de sensibilité, des gens qui savaient avoir des gestes, LE geste, et pas seulement des caisses enregistreuses.
Eh oui.
Le monde n’est pas si fou allez.
Enfin pas tout le monde.
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Un monde fou, fou, fou!
Vous vous souvenez peut-être de ce film de Stanley Kramer en 1963 que Télérama, évidemment, nous présenta comme une réussite de GIGANTESQUE film burlesque ?
En réalité, il ne s’agissait, simplement, que d’une archi-classique pantalonnade américaine de série Z.
Il est vrai qu’à cette époque-là, elle pouvait tirer quelques rires au petit peuple étasunien, encore un petit peu cultivé.
Depuis, les réalisateurs hollywoodiens ont revisité nos fines plaisanteries de pétomane, disparu les années 1900. Elles servent désormais, à faire se boyauter les américains du Nord…et le reste du monde selon Bush.
Ce préambule pour dire simplement que nous avons pour coutume de rendre rendre, simplement, à leurs auteurs, la propriété de ce titre.
Mais surtout pour décrire ce que sera cette journée mémorable du 27 avril 2005, au début de laquelle nous avons appris pas mal de choses sur l’état mental et physique du nouveau monde selon Bolkestein, Seillères et Bush réunis.
Ce monde donc, nous paraît, sincèrement, mériter pour toujours plus ces trois qualificatifs : fou, fou, fou !
La journée nous est apparue historiquement folle.
Vous ne nous croyez pas ?
Allez !
On y va.
Ce matin, nous avons donc appris, mais cela ne nous a pas étonné plus que cela, qu’une usine alsacienne avait proposé à ses employés d’aller travailler en Roumanie, - où elle se délocalise -, pour…110 euros par mois !
Vous avez bien lu. Pas 1100 euros, 110 !
721 francs et 55 centimes pour trente jours !
Soit, 24 francs et 0512 centimes par jour !
Le plus délicat, dans l’histoire, c’est que M. Thierry Breton, notre ministre des Finances, interviewé sur France-Info, repoussait dédaigneusement du dos de la main la remarque précautionneusement impertinente du distingué intervieweur, en disant qu’il ne s’agissait là, que d’une simple caricature, n’est-ce pas cher ami, comme en voit rarement ici et là.
L’ennui est que le distingué collègue n’a pas éructé du tout. Non non!
Le distingué dialogue a continué sur le mode : merci monsieur le ministre de votre distinguée réponse.
Laquelle fut suivie, d’ailleurs, par une évidence du même tonneau. Non la privatisation annoncée d’EDF et GDF n’en sera pas une mais uniquement …une ouverture du capital. Nuance.
On peut croire notre ministre : France Télécom qu’il dirigeait jusqu’à avant-hier, n’a pas été privatisée, non. Son capital s’est simplement ouvert ( la gauche de M. Jospin y est pour quelque chose) jusqu’à en faire ce qu’elle est aujourd’hui, une entreprise privée d’où l’on débarque, petit à petit, tous les ‘’anciens statuts’’ jusqu’à ce qu’ils disparaissent à la retraite.
De toutes manières, nous a assuré Monsieur Breton, tout est fait pour recréer des emplois là où on a délocalisé sauvagement.
Exemple, donné la veille sur la même antenne : dans le Nord-Est sinistré, pour compenser la disparition de 8.000 emplois avec un plan Delors, on en a retrouvé depuis…1500 ! Un record !
Avec,au passage le scandale de l’usine Daewoo qui a palpé les milliards d’aides de l’Etat puis est partie sous d’autres cieux, managée à l’économie par un dirigeant d’une honnêteté tellement immaculée qu’il est coursé par la police coréenne tandis que chez nous, sous le gouvernement de M. Juppé, il a été décoré de la Légion d’Honneur…et qu’il est affilié à notre Sécurité Sociale !
Un monde pas si fou que cela dites vous ?
Non, c’est vrai, pas tout le monde.
Vous voulez une autre fine plaisanterie pour faire rire des Français bien plus heureux qu’ils ne veulent l’avouer ?
Les trois malheureux journalistes roumains récemment enlevés risquent d’y passer si leur pays ne retire pas ses troupes d’Irak.
Certes, on espère très fort qu’ils ne vont pas y laisser leur peau. Avant d’être des collègues, ils sont des humains. Point. Et leurs ravisseurs, des assassins.
Mais on craint, très fort aussi, qu’une fois libérés, on le leur souhaite, ils rentrent bien vite au pays encenser la fameuse entreprise alsacienne qui va permettre aux Roumains ravis, eux, de bosser enfin pour ce mirifique salaire qui va leur permettre de ne pas maigrir trop vite.
A moins qu’on soit fou de penser ainsi…
Autre info dans le genre fou fou fou ?
Ca y est. Boeing arrive et vend ses super hyper 787 au Canada…
Nos cousins québéquouais nous abindonnent.
Boeing ne va pas s’en tenir là. Il va en même temps faire condamner Airbus because les subventions interdites par l’OMC.
Laquelle OMC est bigleuse puisqu’elle ne sait pas (c’est fou ça !) que la maison Boeing, par le biais des commandes militaires, est vachement subventionnée indirectement par le gouvernement US.
Pour pouvoir bénéficier d’aides camouflées kaki, il faudra donc qu’on déguise les A 380 en bombardiers.
Qui c’est les fous dans cette pétaudière organisée par les Ricains qui nous ont délivrés en 39-45 et à qui il faudra dire merci jusqu’en l’An 3.945 ?
Quoi de fou encore ?
Tiens: Yoplait et Danone sont attaqués par les agriculteurs bio qui couinent que les yaourts que ces deux-là vendent, et qui sont appelés bio, sont tout sauf bio.
C’est eux les fous. Ils ne savaient pas, les pauvres, que la réglementation sur l’appellation date de 91. Or, le nom a été déposé avant. Surprise !
En clair, si vous dites un mensonge avant la loi interdisant de le faire, vous pouvez continuer à mentir jusqu’en l’An 50.000 !
Tout pareil que dans la cour de la maternelle alors ? Tout pareil coco!
Alors, on continue? On continue!
Encore une autre ?
Un auteur interviewé sur France-Info, toujours, vient de pondre un bouquin intitulé ‘’Al Qaïda vaincra !’’.
Brrrrr !
Et pourquoi donc monsieur qui nous faites peur ?
Parce que, dit-il, on alimente en armes et moyens de destruction massifs, la bande de sanglants cinglés qui vouent leurs holocaustes divers et variés à la libération des opprimés.
C’est là que ça devient carrément fou.
Nos élites ne voient pas, souligne l’auteur, que les islamistes ratissent large dans les myriades de peuples crevant de faim qui ne trouvent de mains secourables qu’auprès d’eux, les fous de Dieu.
Le monde occidental les laisse tomber, - c’est vrai mais il laisse tomber tous les petits blancs avec -, alors ils vont là où on leur prend la main. Pour l’armer bien sûr.
Et là où ça devient carrément dingue c’est que dans la lutte anti-terroriste, ceux qu’on pince sont les seulement lampistes et jamais (par hasard bien sûr) les têtes pensantes, qui décident et financent.
Pas fous eux!
Vous savez, ils sont issus de la caste des ‘’armons-nous et partez’’.
Ils connaissent eux.
Pire du pire, enfin, on, - nous la France -, signe de juteux contrats d’armement avec des…représentants saoudiens dont les liens avec l’honorable organisation sont connus.
Et d’autres pays, aussi occidentaux que nous, font de même puisque le 11 septembre 2001 (non, ça c’est un, vrai hasard à ce qu’il paraît), des pakistanais en cheville avec les talibans ont acheté 200 mini-réacteurs nucléaires…
Décryptage : pendant qu’ « ils », se préparent, nous, on fait du business avec eux ou leurs copains masqués.
Le business, le fric, faudrait être fou, pour cracher dessus hein ?
D’autant que c’est ça qui crée des emplois chez nous non ?
Vous vous rappellerez du 27 avril 2005 ?
Oui ?
Eh bien vous aurez drôlement tort.
Il va y en avoir plein d’autres comme ça.
La libéralisation de la France, de l’Europe, du monde entier va nous en offrir encore de pas mal.
Au fait, c’est vrai ce qu’on nous a dit ?
Qu’il faudrait être fou pour voir un rapport entre tous ces trucs et la Constitution Européenne?
-
Salut les plastifiés!
Tiens, pour changer un peu, ce soir on va causer des petits oublis des journalistes, des rédacteurs, des reporters, des grands bien sûr, et puis même allez pour une fois des tout petits, sans oublier les solennels et somptueux éditorialistes spécialistes en ménages aux quatre coins de l’Hexagone de la communication indépendante.
Sans oublier aussi, les journalistes spécialistes de la consommation qui regardent pas toujours là où il faudrait.(1)
Alors que, pourtant, ils sont spécialisés dans un exercice de grand style, fort utile à leurs contemporains, donc vous et surtout moi, et qui consiste à faire des essais.
Essais de machines à laver, de lecteurs de DVD, de teintures à cheveux et autres produits minceur qui remplissent le portefeuille des fabricants.
L’ennui vient de ce qu’ils en oublient d’en faire des essais. Ce qui me laisse sur ma faim.
Exemple : pourquoi ne pas faire des essais de…stylos. A bille ou feutres. Simple vous savez : tant de mètres d’écriture, ou tant de kilomètres, pourquoi pas ?
Simplicité biblique garantie. Et qui permet d’avoir une idée et de ne pas se faire arnaquer sur la quantité d’encre contenue qui, jusqu’à présent, est totalement impossible à évaluer. A moins de faire les essais soi-même. Et de mobiliser la famille, celles des voisins, voire de toutes celles du quartier.
Et les essais de cartouches d’imprimantes non ?
C’est bien ça aussi. Et facile à faire.
Au lieu des discours alambiqués qui vous sont assénés doctement par les zèbres payés pour vous donner des renseignements téléphonés une fois sur 50, (lorsque ça répond), il serait plus simple de vous dire, telle cartouche vous donnera tant de feuilles A 4 en Arial gras ou en maigre. Point.
Difficile ça ?
Difficile de faire des essais ?
Pourquoi ils ne les font pas ?
J’ai essayé, entre deux lessives, de calculer le CA généré par ces genres de…consommables ( quel bien joli mot ma foi).
Ca frôle le milliard d’euros par an.
Sûr que pour un tel pactole, il urge urgemment de parler de la pluie et du beau temps vu que le chiffre d’affaires en question est surtout un marché d’arnaques non ? Et qui dit gros marché, dit grosses rouspétances si quelqu’un ose…
Autre essai ?
Les piles de ma lampe de poche par exemple. Qui se trouvent être du genre à s’éteindre juste au moment où je manque une marche et où je me ratatine l’orteil à cause de cette vacherie marquée pourtant power superplus. Hmmm ?
Ca aussi c‘est simple. On les mets dans des lampes, on allume…et on attend.
Pas trop fatiguant en plus non ?
Et les essais pour les pneus ?
Oui oui, on sait. Là, ca dépend de la conduite.
Mais on peut faire simple et correct : conduite normale, moyenne, pas par un excité, en ville, sur route et autoroute, comme pour les consommations. Et on donne une note moyenne elle aussi.
Après, vous conduisez comme vous l’entendez.
A l’italienne ou à la suisse, c’est vous qui voyez.
Il y a plein d’essais comme ça qui sont aisément programmables, qui ne coûtent pas des fortunes, et qui seraient drôlement utiles. Parce qu’en plus, pour ne parler que des stylos, vous n’avez pas remarqué que pour tous ceux qui ont des cartouches à vis, donc qui sont censés se recharger, il est systématiquement impossible, à part pour les engins de prix, d’en dégoter de ces recharges. Soit elles ne sont pas arrivées, soit on n’en trouve plus, soit, ‘’Zavéka en-nachter unneufcél’mêm’prix’.
The last but not the least ?
Je vous dis la dernière?
Allez juste pour vous faire plaisir.
Pourquoi nos spécialisés crânes d’œuf ne font-ils pas des essais d’eaux minérales gazeuses naturelles en bouteilles de plastique?
Quoi je déraille ? C’est de l’eau tout simple non ?
Oui mais vous ne savez pas que le vrai problème n’est pas que ces eaux sont 200 fois plus chères que celle du robinet de la cuisine ?
On va vous dire. C’est beaucoup plus rigolo.
Les eaux minérales gazeuses naturelles sont un chouïa acides. Toutes. Avec un ph variant de 6,4 à 6,9.
Alors ?
Eh bien étant acides et fortement minéralisées en plus, elles attaquent un tout petit peu et tout doucettement, le contenant.
Et il se passe, alors, un phénomène qui a un bien joli nom lui aussi: la migration.
De qui ?
Eh bien du PVC qui passe en petites quantités dans l’eau…et que vous avalez en la buvant.
Ce que ça fait ?
Personne ne le sait dans le tréfonds du détail à part quelques olibrius qui ont noté que l’on pouvait retrouver du PVC dans la cervelle, dans les reins voire dans le foie d’animaux et probablement d’humains.
Je ne sais pas ce que ça vous fait à vous de risquer d’être ainsi…plastifiés de l’intérieur mais moi ça m’inquiète sévère.
Le risque est moins grand pour l’eau plate peu minéralisée. Mais on n’a jamais fait d’études vraiment très très poussées. En tous cas, si elles ont été faites, elles l’ont été aux doses ‘’normalement pondérables’’.
Et puis le matériau est agréé par l’Académie de Médecine et le ministère de la Santé. Saluez.
C’est-à-dire avec les doses admissibles.
Ce qui veut tout et rien dire. Admissible dans quels délais ? A quel niveau de tolérance ? Sur quelles quantités ? Mystère et boule de flotte sur la tête pour vous apprendre à pas couiner.
Pourquoi ils font pas des essais de ce genre les journalistes indépendants et spécialisés dans le problèmes de consommation?
C’est une question de Santé Publique ça non ? Avec majuscules!
Certes certes, comme de l’eau en bouteilles de plastique il s’en vend, quelques milliards tous les mois, ça en fait de la plastification en gros et en détail. Côté positif tout de même: ça pourrait, peut-être et pourquoi pas, nous permettre, un jour, de ne plus se préoccuper du vieillissement de nos tissus, vu qu’ils seraient remplacés par du plastique garanti inaltérable.
Soulever un tel lièvre, ne reviendrait pas, on vous l’accorde, à ne soulever qu’une petite tempête dans une simple bouteille d’eau.
Et puis les pubs pour l’eau Machin, Truc et Chose muche, hein …
Et les démentis sévères. Et l’Académie de Médecine (encore elle). Et les débats télévisés. Et les pouvoirs publics et les élus qui rassurent. Et qui disent qu’il n’y a pas le feu à l’eau. Et qui ne se passe rien, dormez bonnes gens, on veille aux frontières. Et ces journalistes qui sèment la panique.
Ah bon ?
Et le jour où un crétin de chercheur va prendre le mors aux dents et donner des preuves inaltérables celles-là, que ce plastique, il aurait peut-être fallu s’en inquiéter il y a dix, vingt ou trente ans plutôt que d’essayer d’étouffer l’affaire et de crier à la fatalité et de refuser de prendre en charge les dégâts parce que ‘’on’’ ne savait pas? Hmmm ?
Celui-là, on lui conseille vivement de regarder sous sa bagnole quatre fois plutôt que deux lorsqu’il devra la faire démarrer.
Bon. On arrête.
Il y en a d’autres comme ça.
Mais c’est pour la prochaine.
Moi j’ai sommeil.
Et j’ai une lessive à étendre.
(1) : Moi qui vous cause, j’ai tenu une rubrique consommation durant 5 années et j’en ai été viré le jour où j’ai refusé à ma patronne, une bonne femme (pardon mesdames il y a les femmes et les bonnes femmes), de faire de la pub déguisée pour les ‘’nouveaux produits’’ qu’il fallait bien entendu ‘’faire connaître aux consommateurs’’. Déjà, le copain de son papa qui était directeur général m’avait enguirlandé le jour où j’avais publié la lettre d’un automobiliste qui dénonçait la malhonnêteté et l’incompétence d’un bourricot de garagiste qui était venu se plaindre alors que son nom n’était même pas cité…à croire que le seul terme de bourricot lui avait permis de se reconnaître.
-
SMIC européen.
Alors ?
Oui ? Non ?
Non ? Oui ?
Le choix est mince. Pas facile.
Toute la différence entre la vie et la mort en somme.
Quoi oh ?
Une chance sur deux de se tromper non ?
Une loterie où l’on aurait une chance sur deux de gagner…tout le monde y court.
Mais lorsqu’il s’agit de…jouer son avenir sur un coup de dé…il y a urgence d'attendre.
C’est un peu la sensation que l’on a, à admirer la gracieuse valse hésitation à laquelle se livrent les Français qui ne cessent de louvoyer entre sondages, micro-trottoirs, interviewes, exhortations politiques, avis autorisés et vérités garanties auto-proclamées, sans, toutefois, savoir ce qu’il vont voter.
Car, en plus, un référendum n’a rien d’un choix éclairé.
Si l’on vous demande si vous voulez vivre ou mourir, le résultat est clair. Et bien à l’avance.
Si, par contre, vous avez à choisir entre mourir sur la chaise électrique ou d’une balle dans le crâne…nuance. On hésite peut-être.
Serait-ce, là, direz-vous, une comparaison-n’est-pas-raison, comme s’en rendent trop fréquemment coupables les mécréants de notre rédaction ?
Que non cher ami(e).
Si l’on vous demande de choisir entre avoir une jambe coupée ou les deux, là encore, le résultat est garanti.
Plutôt que de vous retrouver cul-de-jatte, vous préférez, tout de même eh oui, l’unijambisme qui vous assure de rester séduisant(e) même après 40 ans.
Mais pour la gambille hein ?
Bof ! On se fait à tout, c’est mieux que rien.
Qu’est-ce que c’est que ce galimatias ?
Peu de choses en fait.
Sinon ceci.
Nous vous disions, l’autre jour, qu’il fallait se cramponner ferme à votre SMIC crève-le-faim, pour résister au tsunami annoncé que constituent les candidats polonais, roumains, hongrois et autres moldo-valaques pour qui le-dit SMIC est annonceur des délices de Capoue, vu que chez eux, ils ignorent jusqu’au bonheur infini de pouvoir se payer un huitième de mini-Mac.
On va assister à une surenchère, en fait une sous-enchère, dont vont pâtir tous les SMICARDS nantis de chez nous.
Un exemple. Les emplois ‘’aidés’’ allemands, modèle Bolkestein, sont , déjà, rétribués un euro de l’heure. Juste de quoi faire la fête.
Un jour.
Pas encore 0,50€ ? Ca vient, çà vient.
Avec tous les néo-européens qui sont dans les starting-blocks. Et même qui sont déjà partis.
Et qui pédalent ferme.
Parce que derrière eux, il y a les Chinois qui arrivent ausi. Et ce genre de tsunamis, eux, ils en ont la spécialité.
Là-bas c’est encore plus simple. Heureux, sont ceux qui peuvent seulement…travailler.
Le salaire ?
Qui a causé d’argent?
Un bol de riz ça vous va ?
Faut assurer les 9% de croissance non ?
Tout cela pour dire que le paradis européen nouvelle manière se dessine.
Et çà commence par l’Allemagne.
Courrier International nous l’annonce.
Outre-Rhin, les patrons ont trouvé le filon. Enfin un nouveau parce qu’ils en connaissent déjà pas mal.
Au lieu d’embaucher des salariés normaux, - au SMIC, pourquoi pas, bien qu’il n’en existe pas chez eux comme c’est commode - ils font faire le boulot par des stagiaires. Vous savez ces petits jeunes, même crânes d’œuf en préparation, qu’on exploite en leur faisant espérer un ‘’vrai’’ emploi pendant, disons une trentaine d’années. Jusqu’à l’âge de la retraite par exemple. Qu’ils n’auront pas, d'ailleurs, puisqu’en tant que stagiaires ils n’ont droit qu’à une chose en fait de protection sociale : le sourire du chef de service qui les rassure sur la reconduction du stage pour les former encore mieux. Vu que là aussi, ils ne le seront jamais assez, formés, donc raison de plus pour les prolonger. CQFD.
Ah vous voulez être européen ?
Vous allez l’être camarades.
Et ce n’est pas fini.
Le même canard nous rapporte ce que nous apprend le Daily Telegraph sur l’Allemagne encore. La création d’une agence de dumping salarial.
Simple : on demande aux employeurs de proposer un salaire maximum qu’ils sont prêts à consentir pour un emploi, puis l’agence met aux enchères.
Mais à ce qu’on appelle en France les folles enchères. Les enchères…par le bas.
Celui qui remportera la place sera le moins-disant. Celui qui acceptera de bosser pour…moins de 4 euros de l’heure.
Pour le moment.
Car des affamés heureux de retrouver la dignité d’un travail en se sustentant avec un quignon de pain, il y en aura toujours plus.
Nous n’aurions garde d’ignorer que cette mirifique – pour les patrons – agence pour l’emploi, c’est comme ça que ça s’appelle, prélève au passage entre 0,8 et 3,9% sur la transaction. Un gros quignon à chaque emploi.
Comme les candidats se bousculent au portillon, n’est-ce pas, ça en fait des quignons.
Le prix d’une Béhème ? Oh, dans les 21 à 22 millions de quignons. Mais des gros hein?
Vous avez dit Europe ?
L’Huma vient de lancer une campagne d’information en déposant dans les boîtes aux lettres, deux feuilles dans lesquelles est fait un instructif parallèle entre la directive Bolkeseillères et la future Constitution.
Croquignolet.
Et là on ne peut pas dire que l’info soit malhonnête ou orientée.
C’est texte contre texte.
Et même texte avec texte, tant ils se ressemblent.
Pour parler net, l’Europe de demain c’est…l’ouverture totale et complète de la concurrence, de la libéralisation de tous les marchés, de tous les services, des produits laitiers-vos-amis-pour-la-vie à la vente de parapluies, en passant par la sécurité, le transport, la santé, l’éducation, la recherche, et, bientôt pourquoi pas puisqu’on y est déjà aux USA et bien sûr en Irak, la défense nationale.
Plus rigolo encore : alors que dans toutes les constitutions du monde, les buts poursuivis, les grandissimes options sont annoncés comme ‘’devant être’’, ou ‘’seront’’, sur un mode, donc, affirmatif, positif, dans les articles de la Constitution l’on trouve une foultitude d’interdits.
Et même ‘’d’interdits d’interdire’’. Du genre, ‘’toute restriction à la libéralisation des services est interdite’’. Voire même, ‘’toute restriction faite par les autorités locales, au nom d’une réglementation, antérieure ou pas, est interdite’’.
Disons-le en clair, même si ce n’est qu’implicite dans les énoncés : les autorités locales, les maires, les conseillers généraux, les députés même, ne sont que des empêcheurs de libéraliser en rond.
D’ailleurs, les députés, y compris européens, devront s’incliner de bon ou mauvais gré, devant une commission qui sera, contre vents et marées, totalement indépendante. Donc, inoxydable et résistant à toutes ces voix venues de l’Europe d’en bas, qui pourraient leur donner à penser que, éventuellement, peut-être, on sait jamais, ils pourraient être dans l’erreur voire aller droit dans le mur. Et nous avec…
En un mot comme en cent, en trois mots comme en 480 articles, la Constitution c’est, l’ouverture TOTALE du marché.
Dites, ne couinez pas que vous ne le saviez pas et surtout, ce que cela signifie hein ?
Allez !
Vivement que ce soient les commerçants, les industriels, les chefs d’entreprise quoi, qui soient au pouvoir.
On exagère ?
Qu’est-ce que vous croyez ?
Qu’on fait de l’argent avec des bons sentiments ?
Vous savez quels sont les salaires des petits et grands chinois qui vous fabriquent les chemises et des chaussettes achetés deux ou trois centimes d’euros et qui vous seront revendus – tu as vu comme c’est pas cher ? – ‘’seulement’’ dix ou vingt fois plus ?
Eh bien, juste le bol de riz qu’on vous causait!
Et pas trop gros encore.
Et toutes les 24 heures, seulement, parce que là-bas, pas question de manger pendant le travail.
Comme on dort pas non plus…c'est tout bénef!
Ils disent rien les Chinois ?
Ben si. Entre 150 et 200 manifs par…jour.
Ouais mais en face, gare !
En cas de nécessité, d'incident disons le mot, c’est la famille qui paiera la balle qui vous enlèvera le goût de rouspéter.
On exagère ?
C'est vrai que la Chine c’est loin et que pour aller y voir…
Attendez un petit peu.
Si vous pouvez pas aller voir sur place les conditions de vie des petits Chinois, vous allez bientôt les connaître de plus près.
Ah !
On oubliait !
Au nom de l’Europe et de sa Constitution bien sûr.
Quoi on est pour le NON ?
Alors, primo, on s’en tape mais alors…à un point! Parce que drapeau bleu ou bleu drapeau hein?
Le vote, c’est chacun son truc mais faudra pas venir chougner après.
Deux : évidemment qu’on n’a rien de commun avec l’Huma. Le style coco, hein, ça va comme ça !
L’évangile stalinien, krouchtevien ou brejnevien, voire poutinien, parce que toujours KGB, c’est-à-dire tchékiste bon teint, on connaît.
Ah? Parce que chez nous '‘’ils’’ auraient viré leur cuti ?
Peut-être, mais eux aussi, ils auraient pu faire comme le pape (encore lui ?), demander pardon.
Et réparer.
60 millions de morts bien sûr, ce sera difficile.
Mais au moins quelques gestes qui leur coûtent. Mais quand ça coûte hein?
Cela dit, comme l’a finement souligné un commentateur, si Charles de Gaulle était encore vivant, on n’a pas, mais alors vraiment pas l’impression, qu’il aurait été voté OUI.
D’ailleurs, - relation ou pas c’est vous qui voyez -, il est, avec Mac-Mahon, un des rares présidents de la République à terminer son mandat pas plus riche qu’au début.
Allez.
Assez causé.
J’ai ma vaisselle à faire moi.