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actualité - Page 11

  • Vacances; rêves de merguez au Sénégal

    Nous habitons dans le Midi.

    Très exactement dans le seul département de France où l’on a assassiné un député et où les gazettes et l’opinion générale de leurs lecteurs, ont déploré que le véritable commanditaire n’ait jamais été trouvé.

    Ben oui. C’est le Var.

    Bref, le seul département de France où il reste à bétonner.

    Mais plus pour très longtemps.

    Parce que la loi littoral, disent les maires du coin, c’est fissa à la poubelle.

    Y affluent donc des touristes de plus en plus argentés, vu que les maires veulent faire ressembler leurs villes à celles de Riviera, la vraie genre Cannes, Nice ou Montez là haut, en plantant des palmiers dans tous les coins. Hyères est la ville phare. Avec ses foultitudes de palmiers aux dattes jamais mûres et les maladies des arbres qui vont avec.

    Les touristes nantis c’est bon pour l’image, alors que prolos à casquette, ça ne rapporte pas grand’chose et ça sent mauvais.

    Dans notre département, donc, arrivent des 75 et 69, voire 91et 92, (mais pas 9-3), mais aussi des British, des Teutons, des Bataves et des Scandinaves, et même quelques amerlos, plus quelques Saoudiens. Tout ça à fort pouvoir d’achat.

    Nous nous sommes aperçus de cette invasion subreptice non par les plaques minéralogiques ou le type de bagnoles mais plus simplement par l’attitude des touristes qui les occupent.

    On a vraiment l’impression qu’ils se sentent au Sénégal.

    Ils enfourchent les VTT pour aller en ville – et qui servent d’ailleurs à rien en ville -  ou rouler sur les nationales, voire sur les bretelles d’autoroute comme s’ils étaient sur des chemins de terre, ou comme si les villes de la Côte était, définitivement, plantées à la campagne.

    On les voit grouiller dans les supermarchés, en maillots de bain - faire peuple mais pas trop c’est de bon ton - et sans égards aucun pour la sensibilité délicate des indigènes, fleurant bon l’huile solaire, voire le patchouli mais pas le savon de Marseille, et regardant de haut les autochtones qui ont le mauvais goût de s’habiller en costume cravate et de travailler alors qu’il est tout de même visible qu’on est en vacances non ?

    On s’attend même, à tout moment quand on les croise, à les entendre nous demander ‘’Toi y en savoir où être Géant Casino…’’ ou ‘’Station service, essence, voiture, vroum vroum, toi connaître ?’’.

    Dans la circulation, les 83 s’entendent corner aux oreilles avec des ‘’Va donc eh paysans !’’ généralement réservés dans la capitale aux Méridionaux qui montent plutôt qu’ici aux Provençaux qui restent.

    Aux terrasses, n’en parlons pas.

    Affalés en troupeaux, en couleurs claires fraîchement repassées par la domestique du coin, parlant haut, et aisément reconnaissables aussi, avec leurs lunettes de soleil façon Brad Pitt, lunette portées surtout lorsque le soleil est couché.

    Signe encore plus évident pour Elles, d’ailleurs, qui les plantent haut dans la chevelure, façon accessoire mode pour femme-homme active libérée et en chemin pour la success story…ou en quête de quelque brève romance…d’un été hélas, avec un primitif local bronzé et sentant fort la lavande Made in China, dont le souvenir mélancolique parfumera agréablement les conversations parisiennes de rentrée.

    Aaaahhh !

    Les vacances sur la Côte, dans le Var, au Lavandou, à Hyères, à Cavalaire…

    Et ces soirées de rêve, ces effluves de merguez-parties avec suffocation assurée des voisins, leur linge parfumé et leur sommeil garanti vers les 3 heures du matin.

    Du pur art premier !

    Le rêve quouâââ !

  • 4X4: y en a marre!

    Depuis quelques années - seulement - nombre d’individus se sont pris d’une haine toute maniaque à l’égard des 4X4 et de ce qu’ils représentent : pollution, encombrement, prix exorbitant, mais, aussi - pourquoi le cacher - de ‘’beaux’’ objets dont ils auraient peut-être passablement envie, voire peut-être aussi des moyens qui vont avec, c’est-à-dire la supposée richesse.
    A ce stade du papier, ne le balancez pas à la poubelle.
    En netsabir ne zappez pas.
    Car ce n’est pas une ode au 4X4 que j’entame ici, mais un questionnement que je propose et une invite à une saine réflexion, avec correctifs à l’appui, toutes choses qui semblent manquer à certains jugements.
    Ceci pour dire que l’avalanche d’insultes grossières et d’épithètes imbéciles qui s’abattent sur les véhicules de ce genre et sur leurs conducteurs, mérite, pour le moins, d’être corrigée.
    Primo, question pollution, les 4X4 étant, généralement, propulsés par des moteurs Diesel, polluent, à cylindrée égale, 50% de moins que les véhicules à essence. Voir, entres autres, du côté des berlines équipant les ministère, les entreprises petites et grandes et les administrations, y compris celles de nombre de mairies dont les plus écologiques.
    Vérifiez auprès de tous les concessionnaires : les taux d’émission de CO2 sont généralement mentionnés dans les pages des catalogues de modèles.
    Chez les constructeurs relativement honnêtes s’entend.
    Ou allez sur le site VCAcarfueldata.uk.org et vous verrez.
    Deusio, pour ce qui est de l’encombrement, il est égal à celui de n’importe quelle berline moyenne (autour de 4,60 X 1,75 m), voire moindre.
    Quant au prix, chacun, est-il nécessaire de la préciser, fait de ses sous ce qu’il veut non ?
    Que ce soit pour un 4X4 à 60.000 euros ou pour 4 bâtonnets d’encens (très polluants d’ailleurs) à 0 euro 50.
    Néanmoins vous pouvez aisément, en vous adressant à un mandataire, en acquérir un pour le même prix qu’une berline de moyenne catégorie.
    J’en ai fait l’expérience.
    Eh oui ! J’ai un 4X4.
    Oh pas une merveille, un Nissan Terrano, à la mécanique éprouvée depuis douze ans. La robustesse ça compte non pour la longévité ?
    Et vous savez quoi ? Un : je ne l’ai acheté qu’après être certain qu’il avait droit à la fameuse - et curieusement oubliée tiens pourquoi ? - pastille verte. Laquelle me rassurait quant aux taux de pollution qui était accepté comme honnête par toutes les autorités, environnementales et européennes comprises.
    Deux : je l’ai acheté à un prix défiant toute concurrence.
    En France bien sûr, puisque le mandataire vendait l’engin, tenez-vous bien, près de 70.000 Frs de moins qu’en France, soit environ 150.000 Frs ‘’d’avant’’, c’est-à-dire le prix d’un break Peugeot, ou Citroën, en fait de ces engins que personne de sensé n’oserait qualifier de scandaleux.
    Alors ?
    En plus, je l’ai acheté car je le savais capable de vivre une bonne dizaine d’années, voire plus.
    Tout simplement parce que à mon âge et avec mes moyens, il m’est impossible de changer de véhicule tous les 5 ans...et que j’ai besoin d’une grande capacité de charge vu que je me chauffe…au bois…et que je n’ai pas la place pour remiser une remorque.
    Ecolo non ?
    Certes, les grosses berlines allemandes sont solides - enfin généralement -, et génèrent encore moins de CO2, mais à des prix qui ne sont pas les miens.
    Alors, lorsque j’entends, ou que je lis sur le Net, des excités du bocal qui incitent carrément leurs semblables à crever les pneus des 4X4, voire à s’en prendre à leurs conducteurs, je souhaite vivement que la police leur tombe sur le râble et que la justice leur en mette plein la tête.
    Les pousse-au-crime et les va-t-en-guerre sont de la même espèce : tout dans la haine rien dans la cervelle.
    Et tant qu’à lutter contre la pollution, mieux vaudrait ne pas se tromper d’ennemi.
    Crier haro sur les 4X4 est aussi logique que brûler les voitures dans les cités.
    Il serait plus courageux, en fait moins lâche et nettement plus difficile de s’attaquer aux véhicules de police ou ministériels mais là, n’est-ce pas, les intrépides se font rares!
    (Ce n’est évidemment pas un conseil mais un simple constat.)
    Car le jour où l’on verra les cohortes de véhicules français et européens officiels ainsi que des hautes et basses administrations, remplacés par des deuches ou des 4L, ou, de nos jours, par de simples C4 ou 307, voire autre chose du même calibre, ce sera le moment de suivre l’exemple.
    Mais après, tout de même, que les stations de distribution de GN ou de GPL se soient convenablement multipliées.
    Et puis j’attends de ces pétroleurs sans risques, qu’ils prennent leur vélo et aillent véhiculer tous les plus ou moins vieux et handicapés non reconnus qui ne peuvent faire leurs courses autrement qu’en bagnoles, vu que leurs élus sont infoutus de mettre en place des réseaux de transports publics.
    Et qu’ils aillent installer chez les miséreux africains, des pompes à eau solaires.
    Mais en 4X4 bien sûr, because pas de routes carrossables.
    Et en 4X4 à pédales, à cause de la pollution.
    D’accord ?
    Et puis entre leurs 150 g/km de CO2 et mes 220 g/km de CO2, vous voyez la différence vous ?
    Certes, il y en a une mais on peut se serrer la main non ?
    Nous faisons bien tous partie de la secte la plus dangereuse du monde.
    Celle qui tue à chaque seconde.
    Celle des pollueurs.
    Tout ceci ne veut pas dire qu’il ne faille pas tout faire pour limiter les dégâts dès à présent.
    Penser global et agir local est évident.
    Néanmoins, classer les gens et les choses dans des tiroirs avec des étiquettes dessus revient à utiliser les moyens nazis et fascistes qui cataloguaient et classaient à tour de bras.
    Facile basile.
    Ca évite de réfléchir, de chercher à comprendre.
    Mais c’est ainsi que démarrent toutes les dictatures.
    C’est ce qu’on appelle la force des imbéciles.
    Ouf.
    Maintenant je vais faire faire ma vidange.
    Tous les 5.000 et pas tous les 20.000 comme le préconise le constructeur.
    C’est cher mais un moteur propre pollue moins.
    Tiens c’est curieux !
    J’ai compris ça il y a 35 ans. Quand je me suis, en même temps, arrêté de fumer et d’enfumer mes semblables.
    Et que j’ai stoppé le picrate. Et le café pas cher qui fait crever les petits producteurs. Et les fritures qui emboucanent le voisinage.
    Et que j’ai, accessoirement, créé un magasin que j’avais appelé ‘’Aux aliments biologiques naturels’’.
    Que j’ai été contraint de laisser tomber trois ans après, quand je me suis rendu compte que mon associé écolo (à l’époque cette espèce ne courait pas les rues) alimentait nos étalages avec des fruits et légumes pas très clairs une fois que j’avais le dos tourné. (1)
    J’y ai perdu jusqu’à ma culotte.
    Et une partie de ma vie.
    Exit ma bonne femme (ex) qui me trouvait cinglé et estimait - avec la belle doche bien sûr - dégradant de ‘’faire dans l’épicerie’’.
    Et exit aussi une partie de ma carrière vu que mon rédac-chef et le patron de mon canard m’ont ‘’puni de me faire de la pub’’ parce que je croyais à la bio et que j’avais le front de proposer des papiers là-dessus.
    Voilà. C’était juste pour préciser.
    J’ai encore plein de détails affriolants si vous voulez.
    Je vais demander à Lelouch de faire un truc là-dessus.
    Titre : ‘’Guignols et écolos : mode d’emploi’’.
    Ce sera un long, long, long métrage.

    (1) Depuis j’ai appris à faire le tri parmi les écolos. Les vrais (les moins nombreux), les abrutis, les politiques, les en peau de lapin (c’est souvent les mêmes) et les plus courants, les magouilleurs.

  • Sexe à l'école

    On pénalise de plus en plus.
    Vous savez quoi ?
    Les problèmes, petits et moyens, qui naissent entre jeunes en situations et âges scolaires.
    Disons entre 8 et 16 ans.
    Voire même, plus précisément et en moyenne entre 10 et 13 ans.
    Quels genres de problèmes ?
    Oh, des problèmes du genre relations que le système les incite à nouer mais que la...morale traditionnelle réprouve.
    Tout ce qui touche au sexe en fait.
    Comment faire le distinguo entre amitié, relations, ‘’amour’’, attouchements, relations sexuelles licites ou non consenties, viols, détournements de mineur(e)s voire pédophilie ?
    Big problèmes pour définir tout çà !
    Lorsque de telles situations surgissent dans le cadre scolaire, enseignants et animateurs ou responsables de tous ordres sont de plus en plus en manque de solutions. Démunis en fait d’arguments voire de moyens pour y faire face,
    Semoncer ? Réprimander ? Sanctionner ?
    On ne sait. D’autant que tout cela passe, d’abord et avant tout, par une évaluation saine de la situation et des responsabilités.
    Il faut les comprendre : les règles de la morale…’’ancienne’’ ne sont plus reconnues par quiconque.
    Celles de la nouvelle ‘’morale’’ prévalent mais elles sont d’un flou aussi artistique qu’elles sont impossibles à utiliser.
    D’autant que cette nouvelle ‘’morale’’ martelée par les medias dont le principe directeur est de plaire sous la ceinture, est désormais imposée par des parents au nom de la liberté et tout heureux, osons le dire, d’être, enfin, délivrés de leurs obligations.
    Imposer quoi que ce soit est très impopulaire n’est-ce pas ?,
    Alors ?
    Eh bien s’il n’y a plus de repères pour les adultes, comment dès lors en inculquer aux élèves ?
    Seul dernier recours désormais : pénaliser. Faire appel aux autorités pénales en place : police, justice.
    Il ne faut pas chercher ailleurs les raisons d’une intervention accrue des policiers dans les collèges où ils viennent, quasiment, faire le boulot des enseignants en inculquant des principes et des notions que le milieu scolaire ne fournit plus.
    Où est le temps ou instruction civique et surtout…MORALE (excusez cette si grossière expression), faisaient partie quotidienne et intégrante du programme officiel.
    A la limite, désormais, le corps enseignant se donne le beau rôle : ne ‘’jugeant’’ plus et voulant ignorer, voire permettre sinon tout, tout du moins pas mal de choses, elle a beau jeu de souligner que les grands principes de respect de l’autorité, de la discipline, ne sont pas de son fait mais des instances policières et judiciaires qui porteront donc le chapeau.
    Et les parents là-dedans ?
    Eh bien ils regardent.
    Puisque désormais les enseignants qu’ils chargeaient d’éduquer leurs mouflets – incapables qu’ils étaient de le faire eux-mêmes - ne répondent pas à leurs attentes, la police n’a qu’à faire le boulot pour lequel on la paye.
    En oubliant que leur véritable boulot est d’arrêter les vrais délinquants, voleurs, tueurs, dealers et autres meurtriers et pas de faire celui des enseignants mais avant tout, des parents.

  • Michaël Jackson: pas clair!

    Michaël Jackson libre !
    Bizarroïde cette histoire.
    Et pas franchement très odorante.
    Des deux côtés d’ailleurs.
    Comme l’a fait remarquer un membre du jury : que dire de cette femme accusatrice du chanteur, qui laissait son gosse coucher dans le même lit que lui et qui vient, après des mois ou des années, crier au viol et réclamer à la justice des dommages et intérêts plus que confortables ?
    Et que dire, tout de même, de ce ‘’révérend’’, ex-candidat à la Maison-Blanche, qui donne l’absolution à l’auguste libéré alors qu’il est moult fois prouvé et reconnu que ce dernier a bien couché avec des enfants, et pas qu’une seule fois.
    Vous laisseriez, vous, vos gosses coucher dans le lit de qui que ce soit, illustrissime vedette ou pas, et estimer qu’il n’y a là rien que de très normal, voire, que cela s’insère dans une éducation bien conduite de votre progéniture?
    On serait à la place du proc de là-bas, qui semble d’ailleurs devoir faire appel de la décision du jury, on pencherait, nous aussi, pour un appel mais dans les deux sens à la fois.
    Au moins pour que toute cette affaire ne reste pas aussi ambiguë.

  • Libération: qui paye?

    Florence Aubenas et Hussein Hanoun libérés : qui ne s’en réjouirait ?
    Pas même les ravisseurs pour qui la libération a signifié le versement de la rançon .
    1 millions ?
    De dollars évidemment ?
    Plutôt dix ou douze, à notre avis mais bon. Une vie humaine, voire deux, valent bien plus que cela.
    Toutefois, - il y a toujours des toutefois que nos confrères, zélés serviteurs de la vérité de l’information, s’abstiennent d’évoquer, voire, s’obstinent, à ne pas évoquer -, c’est celui qui concerne directement la question suivante : ‘’Qui a payé ?’’.
    Ce qui amène à la seconde question, évidemment liée à la première : ‘’Qui paye chaque fois,’’.
    Sans oublier la troisième : ‘’Qui va payer à l’avenir ?’’.
    Le journal, qui peut, tout de même se le permettre, ne serait-ce qu’en regard de la pub que l’affaire lui fait ?
    Quoi c’est indécent ?
    Parce que l’enlèvement, pour malheureux, épouvantable et criminel qu’il soit, - ou plutôt à cause de cela -, n’aura pas profité, et c’est dans l’ordre normal des choses, à son audience et à son tirage ?
    Bon, reprenons au début : Qui paye ?
    Pas la famille, évidemment, aussi éplorée que dans l’impossibilité complète de payer quoi que ce soit. Et là ce serait indécent.
    Alors ?
    Les compagnies d’assurance ?
    Aucune n’assure dans ces cas-là.
    Qui alors ?
    Eh bien vous et moi. L’Etat pour tout dire. Et pas depuis hier seulement. A chaque fois que pareille affaire est survenue.
    Et malgré les véhémentes et officielles dénégations des autorités responsables.
    A qui fera-t-on croire qu’un enlèvement sans revendication, politique en particulier, et qu’une libération sans raison visible, avec en plus une restitution des quelques dollars à la malheureuse Florence avec , en ‘’prime’’, le misérable ‘’cadeau’’ de deux bagues et d’un flacon de parfum – sûrement pas du N°5 de Chanel – puisse se faire sans bénéfice aucun pour les criminels ?
    Certes, on ne va pas mégoter mesquinement : notre vie à nous serait en jeu, nous serions bien heureux de profiter des dépenses de ce genre sur le dos des contribuables.
    Néanmoins, est-il moral, voire citoyen ou simplement logique, de faire prendre en charge, par exemple, les dépenses de sauvetage des ahuris qui prennent des risques dans des activités ou des sports de l’extrême, souvent carrément déments, alors que ces fondus mettent non seulement leur vie en danger mais l’argent des autres…sans leur demander leur avis. Et sans justification de la ‘’mission d’informer’’ mais uniquement pour leur propre plaisir, lequel devient monstrueusement égoïste dès lors qu’il est payé par les autres ?
    Lorsqu’il y a intervention du hasard, de l’impondérable, d’accord, mais encore, compagnies d’assurance à l’appui, qui savent fort bien, elles, faire la différence entre les risques impossibles à prévoir et la stupidité froidement mise en oeuvre.
    Alors ?
    Faire payer les citoyens, d’accord, mais ne serait-il pas opportun de leur demander leur avis ? Peut-être pas un référendum, encore que, les surprises seraient probablement à attendre au coin du bois.
    Mais les parlementaires ne seraient-ils pas avisés de ne dépenser les économies de leurs électeurs qu’après avoir obtenu leur consentement éclairé ?
    Faire le généreux avec l’argent des autres, rien de plus facile non ?
    D’autant que les hommes politiques savent fort bien que la profession de journaliste, ainsi soignée et glorifiée, saura certainement s’en souvenir en cas de besoin n’est-ce pas ?
    Ne trouvez-vous pas curieux que les journalistes russes, par exemple, soient moins souvent enlevés que nos confrères d’Europe de l’Ouest ?
    Que pensez-vous que ferait Vladimir Poutine en cas d’enlèvement de ce genre en Tchétchénie par exemple ?
    Et Hu Jintao alors? Premier chinois d’un pays qui matraque les journalistes ?
    Ou du premier ministre Junichiro Koizumi ? Souvenez-vous de ces malheureux otages japonais que leur gouvernement rendait, quasiment responsables de leur propre enlèvement à cause de leur ‘’imprudence’’ alors que les ravisseurs, politiques eux et pas mafieux, faisaient pression pour que le contingent des forces nippones quitte l’Irak ?
    Au fait, les confrères du New York Times nous donnent l’exemple : ils sont cinq à Bagdad à vivre dans un véritable bunker. Tout comme les soldats US, sans l’obligation de sortir d’ailleurs. Et avec des douzaines de gardes du corps.
    Qui paye ? Leur journal.
    Et en cas d’enlèvement, plutôt problématique pour les éventuels ravisseurs, évidemment ?
    Eh bien toujours leur journal.
    Rassurant, tout de même. Ne serait-ce qu’en raison du principe selon lequel, dans une économie de marché, l’on doit savoir tout assumer. Et en particulier ses choix.