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actualités - Page 9

  • J.O: sous quelle influence?

    Discussions, arguments, arguties, justifications, dénonciations, hurlements d’indignation, cris d’orfraies, batailles de polochons, bref, on a tout fait et dit tout et son contraire sur les J.O à Pékin et ce qui en découle, massacres compris. Ce qu’on n’a pas, sinon très mezzo voce, c’est que les principaux responsables continueront à agir, certains diront sévir, pendant les décennies, et, pourquoi pas, les siècles à venir.

    Qui a décidé de ces Jeux à cet endroit ?

     
    Facile Basile : ceux qui trônent tout au sommet de ce système, le Comité International Olympique.

    C’est ce que nous a appris un historien interviewé l’autre jour à la télé par Benoît Duquesne.

    Les responsables, coupables ou pas, de tout ce qui concerne le sport international côté Jeux Olympiques, c’est le CIO et rien d’autre.

    Normal ?

    Certes.

    Ce qui l’est moins c’est qu’en toute bonne démocratie et sportivité, il n’est pas inutile de se demander qui est responsable de nommer, de désigner, voire, audace suprême, d’élire ce haut comité de sages vertueusement et sportivement internationaux.

    La réponse : personne.

    Personne, en fait, sinon eux-mêmes.

    Eh oui. Depuis pas mal de temps, depuis le vertueux monsieur Samaranche, les membres dudit CIO sont tout simplement autoproclamés ou tout comme.

    En fait, ils sont cooptés. Ce qui veut tout bêtement dire que lorsque ces sages internationaux sont touchés, mais vraiment vraiment mais alors vraiment touchés par une limite d’âge qu’eux seuls connaissent et définissent, eh bien ils se désignent un successeur, choisi, évidemment bien sûr, pour ses grandissimes qualités de sportif, d’honnête homme, de vertueux au moins, en un mot comme en cent, pour ses capacités internationalement reconnues, par ses pairs, à gérer le monde entier du sport, de la vertu…et des finances généreusement fournies par de non moins généreux sponsors.

    SOUS (QUELLE) INFLUENCE ?

    Notre historien cité plus haut a tenu à préciser à cet égard, que si la question financière avait son importance (laquelle à votre avis ?), la décision de choisir tel endroit plutôt qu’un autre, avait, également, des motivations politiques.

    Ainsi, pour la Russie, ainsi pour la Chine, ainsi pour les Etats-Unis en leur temps et même bien avant…et après vous verrez.

    Bref, les J.O que le baron Pierre de Coubertin voulait indépendants de toute influence politique, sont, désormais, sous ladite influence mais, en réalité, sous celle de leurs dirigeants qui eux, sont influencés, dites moi par quoi ?

    Voilà voilà.

    Certes, le vertueux baron prônait une espèce de patriotisme sportif, marqué par la présence des drapeaux des états participants. Néanmoins, il ne s’agissait pas, alors, de politique politicienne et, bien moins encore, de politique de l’argent, aujourd’hui indissociable de la manifestation sportive internationale et d’une foultitude d’autres.

    Alors ?

    Eh bien, on pourra toujours gloser à l’envi pour savoir qui, des politiques ou des sportifs devront signifier leur approbation ou leur désapprobation voire leur indignation, mais il n’en reste pas moins que la désignation du lieu des JO est, exclusivement, du ressort du Comité International, donc de ses membres, donc de…

    De toutes manières, toutes les récriminations du monde ne seront qu’un pet de lapin pour les Chinois qui ont, d’ores et déjà, expédié en taule, certains à perpète, les opposants, ou supposés, et de continuer à se foutre comme d’une guigne des rouspétances étrangères.

    Sauf qu’en prime, ils se permettent de jouer les vierges outragées, de se prétendre démocrates (1), et d’organiser des manifs spontanées, amicalement encadrées par la police…alors que chez nous, la police aussi encadre mais manu militari à l’égard des manifestants et elle dirigée, au vu et au su de tous, par la police chinoise elle-même qui s’est conduite à Paris en pays conquis...que nous sommes, par fric interposé…

    Eh oui…

    Conquis que nous sommes. Impossible, désormais, de résister par ce charme décidément irrésistible des Chinois.

     

    (1) Et ils n’ont pas tout à fait tort car, de nos jours, que signifie donc la démocratie je vous le demande ?

  • Emeutes de la faim: enthousiasmante victoire de l'ultralibéralisme

    Marx (1) disait du capitalisme qu’il était si bête qu’il se détruirait tout seul.

    Très juste, à ceci près qu’il le ferait en détruisant, d’abord, ce sur quoi il s’est construit : les travailleurs qui l’ont construit.

    Il en va donc de l’économie mondiale, comme cette sentence de Coluche qui résumait ainsi le problème : ‘’Le monde est bien équilibré au fond. Il y a d’un côté les riches qui ont de la nourriture, de l’autre, les pauvres qui ont de l’appétit.’’.

    Problème d’autant plus grave que les émeutes de la faim sont aussi, comme nous n’avons cessé de le dire depuis trois années, les émeutes de la fin.

    Pour demain pas sûrement mais après-demain sans doute aucun.

    Voilà donc les résultats de ce brillant système capitaliste néo-libéral ou ultralibéral ce qui revient au même qui a, depuis le siècle des ‘’Lumières’’ surtout mais au moins depuis l’aube des temps, mené tout bonnement le monde à la… catastrophe.


    Solution ?

    A pleurer.

    Le Fonds Monétaire International, drivé par le socialiste (2) Dominique Strauss Kahn s’est indigné part la voix de son président, la bonne âme, et a décidé qu’il fallait faire quelque chose.

    C’est tout de même bien le moins et on s’en doutait un peu.

    A GENOUX !

    Faire quoi donc ?

    Eh bien déjà d’allouer entre 50 et peut-être 100 milliards de dollars à Haïti, ce qui représente il faut tout de même le dire, une méprisante aumône pour un pays qui a déjà été mis à genoux par le même FMI et la même Banque Mondiale.  

    Comme tant d’autres pays qui, sous le fallacieux prétexte d’avoir à assainir leurs finances publiques, ont, eux aussi, été mis à genoux et condamnés à crever plus ou moins de faim.

    A cet égard l’on a encore en mémoire l’Argentine où de précédentes émeutes de la faim avaient été réprimées de cette manière si humaine qui consiste à tirer dans le tas.

    C’est la même ‘’solution’’ qui a été mise en œuvre dans tous les pays où les productions vivrières locales ont été sacrifiées au profit des monocultures à exporter pour encaisser des devises…en dollars, hélas, de plus en plus faible…ce qui réduit à rien ces mêmes exportations de pauvres par le biais et du change défavorable mais aussi des subventions agricoles éhontées du gouvernement américain à ses propres agriculteurs qui, eux, exportent en vendant au dessous du prix des marchés…et détruisent les économies déjà pauvres.

    Bel exemple de cette monstrueuse hypocrisie d’un système financier typiquement ultralibéral (et anglo-saxon surtout) criminellement incendiaire et prétendant jouer les pompiers du monde.

    LIGOTER UN PEU PLUS

    Faire quoi alors puisque la situation est d’un gravissime reconnu par tous les économistes, en particulier par les vraiment sérieux ?

    Eh bien prêter quelques centaines de millions de dollars aux pays aux besoins les plus criants. C’est-à-dire les ligoter un peu plus et, compte tenu des incompétences et/ou malhonnêtetés diverses locales et internationales, reporter à plus tard la solution recherchée.

    Plus tard, plus tard, toujours plus tard, façon commode et permanente de planquer la poussière, les ordures et les malversations sous le tapis…et d’accroître, par le jeu des intérêts composés qui s’accumulent, la dépendance desdits pays pauvres vis-à-vis des pays riches.

    Sans oublier que ce même système capitaliste est bien celui qui, condamnant le monde entier à accroître les bénéfices des multinationales (3) en pillant la planète, est directement responsable de toutes les pollutions générant le réchauffement généralisé et des destructions diverses touchant la Terre entière.

    Certes, des effets pétaradants d’annonce nous promettent qu’incessamment et même peut-être avant, notre planète sera bientôt paradisiaque.

    Bien beau tout ça mais que pèsent un vague Grenelle de l’Environnement déjà réduit en miettes, un aussi vague film alarmiste de l’ex-futur président américain déjà bien oublié et toutes sortes de vagues actions anti-OGM et autres et de protection de la Nature, à peu près aussi gênantes pour les profiteurs que des piqûres de moustiques sur la peau d’un éléphant.

    Impossible de s’y tromper, la raison profonde est évidente. Tellement d’ailleurs qu’aucun journaliste digne de ce nom n’ose l’énoncer simplement : les dirigeants des multinationales, anglo-saxons en tête, avec leur volonté sans frein d’accroître sans fin leurs profits, ont enfin trouvé des associés à leur mesure : les chinois.

    Lesdites multinationales ont besoin d’eux pour tirer leurs prix vers le bas et accroître leurs bénéfices de manière exponentielle. En même temps, la demande alimentaire et industrielle des classes dirigeantes et moyennes chinoises augmentant, les prix grimpent...et les pays pauvres ne peuvent plus suivre.

    Comme le FMI et la Banque Mondiale ont tout fait pour les rendre dépendants des importations…

    Le plus rigolo c’est que la France, l’Europe, bref, tous les pays hautement ‘’civilisés’’ poussent les feux tant qu’ils le peuvent, afin de faire grimper leurs taux de croissance, à la manière américaine bien sûr. Et avec les mêmes manières de faire : tout pour les riches, tant pis pour les pauvres. Ils n’ont qu’à travailler plus.

    Un penseur, chinois il paraît mais la Bible (4) dit la même chose, nous rappelle que la richesse ne rassasie pas le riche.

    Loin d’être nouveau et si vous croyez que ça va changer…

    Allez, on se donne rendez-vous pour la prochaine cata ?

    Bon, c’est pas tout ça, j’ai ma lessive à faire.

    En 25 minutes, et même en faisant très attention, je vais dépenser autant d’eau qu’il en faut pour alimenter une famille malienne de quatre personnes durant une semaine.

     

    (1)       On vous l’a dit, on n’apprécie pas du tout le personnage et tout le bazar qu’il a engendré mais il y a, quelquefois, quelques lueurs de vérité au fin fond des ténèbres les plus obscures. Comme le disait de Gaulle de Malraux :’’… extrêmement brumeux avec, de temps à autres, quelques éclairs…’’.

    (2)       Excusez l’incongruité du terme mais on n’en a pas trouvé d’autre que celui utilisé par l’intéressé qui se présente lui-même ainsi. De grâce, n’en riez pas…

    (3)       Au fait, la quasi-totalité des entreprises du CAC 40 paient de très faibles, voire pas du tout d’impôts, en France. Manque à gagner ? De quoi boucher notre dette en deux ou trois ans.

    (4)       On n’en fait pas de pub mais on trouve ça pas mal.

  • SIDA: ''LA''solution...des Témoins de Jéhovah.

    Ca va là… ?

    Vous vous sentez bien… ?

    Vous n’avez pas dégringolé de votre fauteuil ?

    Vous n’avez pas été cafter à la justice ?

    Ben oui quoi. On vous cause comme ça parce qu’on  craint un peu, du fait du climat un peu ‘’1984’’ que nous vivons, que cette question ait de quoi être considérée comme une provocation justiciable, au moins, d’un emprisonnement à vie dans un havre de paix psychiatrique non ?

    Car plaider ainsi en faveur des Témoins de Jéhovah et, en plus, dire qu’ils ont une formule, (qui sait, peut-être magiquement sectaire ?) contre la maladie du siècle, voire du millénaire, c’est non seulement se livrer à un exercice illégal de la médecine, mais aussi, et sûrement, faire de la retape pour la secte, pardon LA SSSSECTE n’est-ce pas ?

    Eh ben non.

    On n’est pas d’accord. Et on va dire pourquoi.

     
    MORALE OU PREVENTION ?

    Alors ? Cette solution ?

    Ca arrive, ça arrive.

    On va vous livrer ce secret, évidemment de Polichinelle, mais de nos jours, il est plein de petites malins qui, sous prétexte de Modernisme et de Progrès (n’oubliez pas les majuscules) , s’évertuent à camoufler les vérités de toujours. Et, celle-ci en fait partie.

    Retour en arrière.

    Il y a une dizaine d’années, j’avais rappelé cette évidence dont je vais vous parler, à un de ceux qui avaient contribué à découvrir le VIH qui passait dans mon coin et je lui avais demandé, ingénument :

    ’Si vous incitez, conseillez, voire prescrivez, à vos consultants des populations à risques, de ne pas se livrer au vagabondage sexuel, homo et hétéro, d’être obstinément et définitivement fidèle à leur mari ou femme, et en plus, d’éviter, complètement  ou tout du moins au maximum, les transfusions sanguines, ne pensez vous pas, Monsieur le Professeur, que l’épidémie de SIDA va en prendre un vieux coup dans les carreaux ? Et que vous allez, ainsi, résoudre sinon LE problème, du moins supprimer les trois quarts, voire les neuf dixièmes des dépenses, des souffrances, bref, des méga ennuis du système de santé de la planète entière?’’.

    Vous savez ce que m’a répondu mon, impressionnant interlocuteur ?

    ‘’Oh vous savez, notre rôle n’est pas de faire la morale aux gens…’’.

    Tel que !

    Je ne me suis pas démonté et lui ai redemandé in petto :

    ’Dites moi, euh, à votre avis, monsieur le Professeur, mettre en application ces principes, est-ce de la morale ou, tout bonnement, de la médecine préventive ?’’.

    Vous savez ce qu’il m’a dit, quelque peu agacé d’ailleurs ?

    ‘’Eh bien cher monsieur, la liberté est un nouvel acquis de la démocratie …Nous sommes dans une république laïque où l’on ne peut pas faire appel à des contraintes des temps passés et dicter leur conduite aux citoyens’’.

    Sous entendu, crétin de journaliste ringard que tu es, le Progrès et le Modernisme, mais surtout la liberté de faire n’importe quoi est une conquête que la république et la démocratie sur la morale religieuse du passé.

    Fermez le ban.

    LE FRIC ET LA GLORIOLE

    Alors ?

    Eh bien c’est là que je vous délivre le secret promis : cette manière de faire, morale, certes, ringarde, évidemment, et fort mal vue de nos jours, on s’en serait douté, cette manière de faire donc est celle des Témoins de Jéhovah.

    Faut-il le préciser ? Ceci est dit sans aucune provoc, ni tentative quelconque de racolage en faveur de ces ringards qui osent avec des moyens d’une simplicité…biblique, gratuite, qui ne fait aucune victime, contribuer insolemment à résoudre LE problème du millénaire et, en prime, travailler à la stabilité de notre société.

    Dans notre Système et pas seulement de Santé, c’est évident : il ne faut pas donner ‘’ça’’ en exemple, encore moins le préconiser, ni même en parler.

    Vous vous rendez compte tout le fric (et la gloriole) que ça enlèverait aux labos et aux système médical planétaire, chercheurs et médecins en tête ?

    Ainsi qu’à tous les hommes de pouvoir qui savent toujours mieux que tout le monde ?

    Faut donc pas le dire.

    Se taire. Sous peine de je vous dis pas quoi…

    Ben nous, on s’en fout. Et on vous le dit.

    Faites passer.

    Si vous voulez bien sûr.

    Résultat garanti, du moins au niveau société. Si, personnellement, vous avez pris des risques avant, va falloir vous débrouiller autrement. Mais ça n'empêche pas la prudence attachée aux solutions hautement ringardes.

    Le principe est simple: si on ne veut pas se brûler, on ne joue pas avec le feu..

     

  • Tibet (bis): courage, fuyons...!

    Nous écrivions, dans le précédent article, que si les terres du Tibet avaient la chance de recéler des réserves de pétrole, les puissances occidentales observeraient probablement une tout autre attitude à l’égard de la Chine. Et nous citions l’exemple de leur immobilité complaisante au Soudan, où le pétrole jaillit quasiment à flots, assez en tous cas pour intéresser les intérêts qui y sont liés et Dieu sait s’ils sont nombreux.

    Correction nécessaire : nous citions aussi le fait que la Chine ayant mis les pieds à Khartoum, il n’était donc plus question d’intervenir pour sauver le Darfour, car les Chinois ont là-bas pas mal de longueurs d’avance sur les Américains, les Anglais et les Français, en payant en armes claquantes et percutantes, les hydrocarbures dont l’immodéré usage fait grimper le taux de croissance de l’Empire du Milieu.

    Nouveauté : dans le droit-fil de toute cette affaire, il se trouve que nous avons deux bonnes informations relativement bonnes à porter à votre aimable attention.

     

    La bonne est qu’on a, eh oui, trouvé du pétrole au Tibet.

    Exactement à environ 200 kilomètres de Lhassa et pas qu’un peu, des milliards et des milliards de mètres cube de pétrole mais également de gaz.

    Ououououaouh ! ! ! ! clamerez-vous, enfin peut-être, voilà une raison qu’elle est bonne et qui va inciter les Occidentaux à intervenir, humanitairement bien sûr, en faveur, et pourquoi pas, d’une (même très relative) libéralisation des contraintes et autres oukases imposés aux Tibétains.

    Voilà pour la bonne nouvelle.

    La mauvaise, eux, eh bien, c’est… la même.

    En effet comme le pétrole en question se trouve et restera définitivement entre les mains des Chinois, les Tibétains n’en profiteront (même pas) goutte, et les fils du Ciel n’y trouveront que des avantages et des moyens de faire grimper encore plus leur fameux et sempiternels taux de croissance à deux chiffres et de creuser un peu plus le fossé entre les riches et les pauvres.

    Les Tibétains se retrouvant eux les plus démunis parmi les crève la faim.

    COURAGE FUYONS !

    Pendant ce temps, les vertueux occidentaux continueront à inventer des moyens de rétorsion du genre des épinglettes qu’arboreront, avec une témérité folle, les athlètes participant aux Jeux et tous les courageux du monde politico économico médiatique, lesquels épinglettes clameront bien haut :’’ Pour un monde meilleur’’.

    Vous vous rendez compte de l’audace ?

    S’opposer ainsi, avec cette violence et cette force inouïes à la sauvagerie mandarine…on en reste pantois d’admiration.

    Oser clamer à la face du monde et afficher en public son désir que le monde devienne meilleur, ne vous rendez-vous pas compte qu’à le seule lecture d’une pareille téméraire sentence, chacun comprend immédiatement qu’il ne peut s’agir là, d’évidence, que de la vigoureuse condamnation du génocide tibétain ?

    D’ailleurs, les Chinois qui, eux, ont très très bien compris, en tremblent fort, très fort même…de rire.

    Courageux mais pas téméraires nos dirigeants, nos intellos, nos sportifs.

    Courage, certes, soyons fermes bien sûr, mais fuyons les décisions un peu hâtives, les emballements du cœur, au Diable les choix un peu émotionnels. Le cœur a ses raisons que la raison ignore, n’est-il pas ? Place au réalisme. A la realpolitik comme on dit. Politique faite de bons sentiments affichés mais fortement sous tendus par des calculs bien crades.

    Courage fuyons nos responsabilités en quelque sorte.

    Vous pensez bien qu’outre les intérêts, suprêmement légitimes de toutes les entreprises industrielles, il importe de ne pas oublier ceux des sponsors. Vous ne voulez tout de même pas que ces malheureux sportifs sponsorisés soient les victimes indirectes du désintérêt des sponsors

    Il est tout de même une chose qu’aucun medium n’a trouvé opportun de rappeler.

    Les journalistes oublient, très curieusement d’ailleurs, de rappeler que durant près de 25 ans, l’Afrique du Sud avait été exclue de TOUS les Jeux Olympiques, mais également de TOUTES les compétition,s sportives internationales, pour sa politique d’apartheid, de racisme, de violence à l’égard des majorités et des minorités.

    A l’époque, il fallait chercher longtemps pour trouver plus facho et plus raciste qu’elle. Mais ne peut-on en dire autant d’un pays qui use de toute sa puissance pour contraindre une minorité, importante tout de même, à ne plus pratiquer sa religion sauf celle que tolère et contrôle le pouvoir, à oublier sa culture et, pire, si l’on ose, à ne plus parler sa propre langue ?

    Si l’on peut parler d’apartheid, c’est bien dans le Tibet d’aujourd’hui.

    Pourtant, nos édiles, jusqu’au plus haut niveau, en se contorsionnant sans craindre le ridicule qui, décidément n’est plus du tout meurtrier, trouvent qu’il faut composer, ne pas s’énerver, comprendre, bref, collaborer gentiment avec ces réalistes hommes politiques chinois si…civilisés du point de vue économique.

    PANTALONNADES

    Et ces pantalonnades nous remémorent un chouette précédent.

    Lorsque, vers le milieu des années 80, les américains décrétèrent un embargo quasi-total à l’égard de cette même Afrique du Sud, le gouvernement de ce pays répondit en menaçant de ne plus exporter de chrome (Son monopole mondial) vers les USA et l’Europe, ce qui calma illico nos courageux, mais pas téméraires, hommes politiques et industriels qui des lors trouvèrent, comme c’est curieux, tout plein d’excuses au gouvernement de Pieter Botha.

    Enfin, lors du passage dans la capitale, nos aussi courageux journalistes ont trouvé très opportun d’interviewer les Chinois de Paris qui, on les comprend évidemment, n’ont pas apprécié les actions anti-Pékin mais au nom de…la liberté d’expression.. totalement inexistante en Chine, avec l’aide fort active de Google et Yahooo, en plus.

    Dommage que ces mêmes journalistes n’aient pas fait profiter de leurs micros trottoirs les Tibétains, également à Paris, dont les frères de sang se font tabasser et massacrer depuis 50 ans.

    Bof…pantalonnades…

    Enfin, on oublie, dans tout cela, que personne non plus ne s’est posé la question de l’opportunité de l’existence même des dits J.O.

    Plus haut, plus vite plus fort, telle est leur devise n’est-il pas ?

    C’est drôle tout ça. Pourquoi n’existe-t-il pas de Jeux Olympique de la gentillesse, de la modestie, de l’humilité, de la serviabilité ?

    Le sport, bien sûr, nous on aime.

    Mais celui qu’on tâche de pratiquer, en commençant par la marche, la rando, ou le vélo, tout simplement.

    Mais aller perdre ses dimanches à hurler dans un stade, en pratiquant ledit sport, par demi dieux interposés, très peu pour nous.

    Alors, baver d’admiration ( compris devant la télé) devant des gugusses qui luttent les uns contre les autres tout en étant copieusement nourris par des sponsors qui tirent toujours les marrons du feu, cela nous rappelle un peu trop les disputes des cours de maternelles du genre, c’est moi que je suis le meilleur.

    Les jeux du cirque, encore et toujours.

    Depuis 5.000 ans, la civilisation a drôlement avancé ne trouvez-vous pas ?

  • POUVOIR D’ACHAT, MONSANTO, OGM…..ELECTIONS…PIEGE A QUOI ?

    Non. N’attendez pas que nous nous lancions dans une diatribe mettant à mal le droit de vote, les élections, le manque de démocratie, voire la république et la démocratie elle-même, toutes choses, ou prises de positions, se résumant, du moins dans les années 68, à la phrase à l’emporte pièce suivant : ‘’Elections piège à…’’.

    Non. Tel n’est pas notre propos. Tout d’abord, ce genre de grossièreté n’a pas notre faveur. De plus, comme pour le divorce ou l’avortement, faire disparaître un problème, n’est en rien le résoudre. Pas plus que mettre la poussière sous le tapis ne saurait signifier nettoyer la pièce. Enfin, traiter ainsi tous ceux qui votent n’a rien de très conciliant, ceux qui se prononcent de cette manière se voulant pourtant, par ailleurs, promoteurs d’une tolérance qu’ils ne pratiquent pas, en paroles en tout cas.

    Alors ? Pourquoi ce titre d’une ambiguïté qui n’a pas échappé au vigilant discernement de nos lecteurs ?

    Tout simplement parce que, à voir tout ce que les élections suscitent comme commentaires, discussions, disputes, supputations et calculs divers, l’acte citoyen mérite réflexion, développement, discussion, méditation et analyse. Pour le moins.

    Tout d’abord voter.

    Contrairement à ce que d’aucun disent, sans trop réfléchir, voter est un droit, pas un devoir, même si l’on parle un peu vite du devoir du citoyen.

    Il y a une très forte ambiguïté soigneusement entretenue et cachée par ce que l’on croit être le bon sens populaire.

    En effet, vos ancêtres et les miens se sont très probablement battus afin d’obtenir ce fameux droit de vote, qui était, jusqu’à la Révolution de 89, le privilège des nantis.

    Mais si nos ancêtres se sont donc battus pour jouir de ce droit, ce n’est pas pour être obligés d'en user sous peine d'être disqualifié en tant que citoyen. Car dans la contrainte, où se trouve la liberté ?

    Donc, ceux qui disent : ‘’Ceux qui ne votent pas n’ont pas, ensuite, le droit de critiquer ceux qui les dirigent’’, feraient mieux de se taire.

    Tout simplement parce qu’un citoyen digne de ce nom n’est pas caractérisé par le fait qu’il vote, mais bien parce qu’il s’acquitte scrupuleusement ses impôts et obéit aux lois de son pays et…si possible, se montre serviable avec ses concitoyens.

    Et celui donc qui paie ses impôts et obéit aux lois, a le droit, voire le devoir, même s’il ne vote pas, de dire son mot sur la manière dont les élus et les commerçants disposent de son argent.

    En effet, les idées d’un royaliste peuvent, d’évidence, être en totale contradiction avec le vote démocratique. Mais si, logique avec ses idées, il ne vote pas, tout en respectant les lois républicaines, il a tout de même le droit d’évaluer à sa juste valeur, la façon donc ceux qui le gouvernent dépensent ce que la loi le contraint de donner au fisc.

    Par ailleurs, tout citoyen a bien le droit d’estimer qu’aucun candidat ne recueille sa faveur. Nous ne sommes ni en URSS, pas plus qu’en Russie hyper gazière, ni dans une quelconque république bananière, encore moins aux Etats-Unis où les citoyens pensent qu’ils sont libres parce qu’ils ont le choix entre démocrates et républicains.

    Mais, plus encore, ce citoyen-là a même le droit de contester la manière de voter. En effet, pourquoi n’estimerait-il pas plus juste le principe suisse de la votation ? Ou ne préfèrerait-il pas une plus grande représentativité de toutes les couches de la société ? Ou ne trouverait-il pas meilleure la manière anglo-saxonne de désigner son candidat ?

    Bref, voter est un droit, rien de plus, mais rien de moins non plus.

    PRES DES PETITES GENS …TOUS LES SIX ANS

    Et les arguments sont légion pour donner à un citoyen des raisons d’être suspicieux à l’égard d’un système qui, soi disant démocratique, il faut tout de même l'avouer dans pas mal de cas, foule quotidiennement aux pieds les sacro-saints principes de liberté, d’égalité et de fraternité. Certes encore: liberté, d'accord, nous apprécions bien. Egalité...voire. Dire ça sans rigoler trop est tout de même plutôt ardu. Quant à la fraternité, permettez-nous de rester silmencieux pour n'en  pas pleurer.

    De quoi donc ne pas faire extrêmement confiance dans un système qui parle mais ne met pas en pratique.

    Par ailleurs, est-il normal, est-il disons le mot, démocratique vraiment, que les candidats, de tous bords, s’empressent de visiter quasiment tous les citoyens, petites gens en priorité…une seule fois tous les six ans, et de les ignorer le temps entier restant de leur mandat ?

    Essayez donc d’être reçu par votre maire une fois qu’il a été élu et vous m’en direz des nouvelles.

    Ensuite ?

    Pourquoi entretenir la division, disons le mot, la rancœur, voire la haine au sein de la population, en contraignant, dans les villes moyennes et grandes, les électeurs à voter par listes entières, condamnant au silence quasi éternel les groupes minoritaires ?

    Enfin, comment se fait-il que ces élus pour qui nous sommes invités à voter, jouissent d’un statut unique sur la Terre entière puisque leur fonction fait d’eux des personnes totalement irresponsables, du moins financièrement ce qui est tout de même d’une importance qui n’aura échappé à personne ?

    En effet, un maire se trompe-t-il dans ses comptes ? Ou alors se rend-t-il coupable de trous dans la caisse ?

    Pas de problème : pour boucher lesdits trous on augmente les impôts. Et, six ans plus tard, même si la gestion n’a pas été idéale, il suffira, une année durant, d’inaugurer des premières pierres, d’illuminer laïquement la ville aux fêtes religieuses et de lancer de mirifiques projets qui ne verront peut-être jamais le jour, pour réveiller chez les électeurs déçus, un nouvel enthousiasme propice à une réélection dans un fauteuil.

    Certes, pénalement, il est des maires, voire des ministres, qui ont eu maille à partir avec leur autorité de tutelle, voire avec la justice, tout en étant, d'ailleurs, d'une intégrité reconnue.Mais la gestion d'une ville étant, tout de même, d'une complexité abyssale, il leur est donc arrivé d'être cloués au pilori, quelquefois pour des queues de cerises.

    Au point, d’ailleurs, que certaines petites communes ne trouvent aucun candidat car dans les petits villages, les budgets sont si maigres que les infrastructures essentielles ne seront jamais réalisées. Ce qui mettra les maires dans le pétrin un jour ou l’autre. Pas fous, ils préfèrent se tenir à l’écart de la chose publique.

    Néanmoins, dans les grandes et moyennes villes, on peut croire la place très bonne et sans trop de risques : il y a du monde, beaucoup de monde pour faire le boulot, et plus encore pour se bousculer au portillon…au nom du service public évidemment.

    COMBIEN DE FONCTIONNAIRES POUR PLANTER UN ARBRE ?

    Enfin, la France souffre d’un problème qui découle directement du système électif : elle est servie par bien trop de fonctionnaires.

    Sauf que…ce n’est pas au niveau national mais bien local qu’il y a pléthore.

    Allez donc un lundi après-midi réclamer une pièce d’Etat-Civil à la mairie. Ou faire une réclamation au sujet d’un parking concédé à une société privée qui pratique les prix qu’elle veut, pour des emplacements prévus pour abriter des nains, voire à propos de réparations urgentes à faire à certains endroits de la voirie municipale…

    Si l’Education Nationale, les contrôleurs du Travail (1) et le service de Répression des Fraudes manquent de bras, les mairies, elles, ne souffriront jamais, au grand jamais, d’une quelconque pénurie.

    C’en devient, d’ailleurs, une plaisanterie nationale, de comptoir certes, mais avec quelques raisons : savez-vous combien il faut d’employés municipaux pour planter un arbre ? Six. Un qui conduit le camion, un qui creuse, un qui tient l’arbre, un qui donne les ordres et un qui arrose…ce qui fait cinq.

    Et le sixième alors ?

    Le sixième c’est celui qui contrôle.

    Comptez donc le nombre d’employés de mairie de votre commune.

    Et questionnez-les sur le rythme de travail qui leur est imposé ?

    DEPUIS 220 ANS

    Or donc, pourquoi ce problème-ci découle de notre système électif ? Tout simplement parce que chaque élection génère de nouveaux obligés, qu’il faut bien récompenser du zèle manifesté durant la campagne.

    Et c’est fou l’importance des familles nombreuses que comptent les zélés agents électoraux.

    Le clientélisme que voulez-vous…

    Il est bon de préciser, évidemment, que cette manière de faire se rencontre autant à gauche qu’à droite.

    Un peu donc de clientélisme par-ci, un peu de favoritisme par-là, n’a jamais tué la République. Elle vit comme ça depuis bientôt 220 ans.L'ennui, c'est qu'il grève les finances...ce qui fait grimper et les impôts, et le coût de la vie du contribuable puisque le chapitre salaires d'une collectivité locale est le plus lourd à supporter. Sans oublier les abus que le statut, sinon autorise, du moins porte à pratiquer.

    Comme tous les partis ont des obligés et vivent des situations semblables, les mauvaises langues vous diront que vous ne verrez jamais l’Assemblée Nationale, créer une Mission Interministérielle de Vigilance et de Lutte contre les Dérives...en matière d’emplois communaux…

    PARACHUTES

    Enfin, que dire du choix des candidats eux-mêmes, et que les électeurs ont à leur disposition ?

    Certes, nombre de ces candidats sont plein de bonnes intentions, de qualités vraies, voire même de sincérité véritable.

    Néanmoins que dire de toutes ces bonnes choses et de ces braves gens eux-mêmes, une fois élus, et après six ans de trempage dans un Système, économique gouverné par l’argent qu'on le veuille ou non, c’est-à-dire l’avidité, le mensonge, le vol manifeste, la débrouille et l’irresponsabilité au bout du compte ?

    Or donc, les élections ne sont pas un piège à benêts

    Non. Elles sont juste un système (le moins mauvais de tous disait Churchill, ce qui n’en fait évidemment pas du tout le meilleur) où les pièges abondent, et rares sont ceux qui les évitent.

    Il est vrai qu’au niveau local on vote plus pour un homme que pour une étiquette. Voire.

    Ces dernières élections nous ont montré le contraire.

    Certes, on a voté souvent pour l’homme.

    Néanmoins, les parachutés issus de divers partis n’ont pas manqué...tout en récusant leur parachutage.

    N’ont pas manqué non plus, les commentaires hautement instructifs, après et avant vote.

    A mourir de rire, il est vrai…pour n’en pas pleurer une fois de plus.

    Car c’est là que se posent les vraies questions.

    Ainsi, les majoritaires au plan national qui ont perdu, ont précisé qu’il ne s’agissait pas d’une vote sanction, mais d’un vote inquiet, voire impatient…alors que les vainqueurs de l’opposition nationale ont affirmé, eux, et péremptoirement, que la sanction était bel et bien assénée par le peuple en colère.

    Qui croire lorsque des deux côtés se disent satisfaits ?

    Soit d’une victoire, ce qui va de soi, mais également, d’une défaite qui, aux dires des perdants, est due aux craintes des électeurs ou, au pire, à leur naïveté à l’égard des promesses des gagnants.

    Comme si, d’ailleurs, promesses et mensonges n’étaient le fait que des uns et pas des autres.

    Vous savez ce que disait Paul Valéry de la politique ?

    ’La politique, disait-il, c’est l’art d’empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde.’’

    Et Henri de Montherlant, lui, avait compris que ‘’La politique c’est l’art de se servir des gens’’…et, manifestement pas, de les servir.

    Tandis que Voltaire qui s’y connaissait plutôt bien disait, lui que ‘’La politique est l’art de mentir à qui il faut, quand il le faut.

    Plus inquiétant, Georges Orwell lui, auteur de l’effrayant ‘’1984’’, nous a avertis : ‘’Le langage politique est destiné à rendre vraisemblable les mensonges, respectables les meurtres, et à donner l’apparence de la solidité à ce qui n’est que du vent.’’

    Comme disait Charles Pasqua lui-même : ‘’En politique, les promesses n’engagent que ceux qui y croient.’

    Tandis qu’Edouard Herriot, ancien et célébrissime maire de Lyon qui s’y connaissait autant en politique qu’en gastronomie lyonnaise, notait que ’’La politique c’est comme l’andouillette, ça doit sentir la m…mais pas trop’’.

    Terminons donc par Clemenceau, le ‘’Père la Victoire’’ de la guerre de 14 : ‘’En politique on succède à des imbéciles et on est remplacé par des incapables.’’.

    Et pour rêver un peu ‘’La politique c’est servir son prochain’’, a dit Vaclav Havel, âme de la révolution de velours en Tchécoslovaquie.

    Il y croyait ferme.

    Il en est quelque peu revenu depuis.

    7 MILLIONS DE PAUVRES

    Alors ?

    Quel rapport de toute cette politique avec le pouvoir d’achat, la pollution universelle et les scandales financiers,

    Direct chers amis, direct.

    Qui nous promet, nous a promis, et nous promettra encore, que les pauvres vont devenir sinon riches du moins très à l’aise alors que l’actualité et le panier de la ménagère nous prouve le contraire tous les matins ?

    Et que nous nous dirigeons, selon les chiffres du BIT tout de même, vers une population de…7 millions de pauvres, ce qui fait que la France du XXI° siècle s’achemine à vitesse grand V, vers la France du… XIX°… ?

    Et que le France éternelle se situe au dernier rang des pays européens dans la lutte contre le stress dû au travail précaire, au travail sous payé, au travail dévalorisé par ceux-là même qui nous promettent de le revaloriser…si les travailleurs acceptent la disparition de la législation du Travail elle-même?

    Qui nous promet que les OGM made by Monsanto via les USA, La Chine et l’Amérique du Sud, ne rappliqueront jamais chez nous alors que nous en boulottons déjà des tonnes qui entrent en France dans les cales des flottes de bateaux chinois et sont intégrés dans toutes sortes de produits alimentaires qui ne le mentionnent même pas ?

    LOCAL ET NATIONAL MEME COMBAT ?

    Certes, certes, l’on pourra toujours dire que les élections locales n’ont rien à voir avec la politique nationale. Et qu’au niveau national et local le combat n’est pas le même.

    Alors pourquoi, côté majorité, et quand tout va bien, l’on nous susurre que la preuve est faite que les beaux résultats au plan local, confirment l’accord du peuple français tout entier et de son président…au plan…national?

    Et pourquoi, quand tout va mal, le parti d’en face nous clame-t-il que la preuve est ainsi, et aussi, faite que le peuple français manifeste ainsi sa désapprobation de la politique au plan…national ?

    Et puis dernier souci des électeurs moyens que nous sommes, en tous cas de certains : depuis que le monde est monde, depuis que les dirigeants et possédants, dirigent les possédés, ou plutôt les dépossédés, depuis donc que les promesses pleuvent sur le bon peuple instamment prié d’y croire, comment se fait-il donc qu’avec le temps, les choses ne cessent de changer…mais en pire.

    Qui ment ?

    Et qui prend les électeurs pour des imbéciles ?

    Les meilleurs, ou les pires, pièges ne sont pas ceux que l’on croit.

    Ce vieux paysan avait raison : les électeurs sont comme les touristes qui font la route des vins, quand ils les ont tous goûté, ils ont la gueule de bois.

     

    (1) Une entreprise française est, en théorie, contrôlée une fois tous les…dix ans…