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JOURNAL-INFO - Page 103

  • SIDA: et la prévention?

    Le SIDA grimpe. Les séropositifs sont en augmentation.
    Pas réjouissant tout çà.
    Vaccins. Trithérapies.
    Efforts méritoires certes, pour trouver un, des remèdes à la maladie. A l'épidémie.
    Car c'est bien de cela qu'il s'agit.
    Donc, recherche et remèdes en tous genres.
    Très bien mais, en fin de compte qu'est-ce que c'est?
    Du curatif. Ni plus ni moins.
    Oh, on conseille bien la prévention: préservatifs, faites gaffe...on va guère plus loin.
    Pourquoi?
    Cà gêne d'en dire plus?
    Ah oui!!! On a compris! Surtout ne pas s'immiscer dans la vie privée?
    Allez, mettons les chose à plat.
    Il y a pas mal d'années, lorsque la maladie flambait déja, j'ai demandé à une tête d'oeuf de la recherche en la matière, un vrai balèze, si en matière de prévention on pouvait pas faire mieux.
    "Que voulez-vous dire, me lança-t-il méfiant?"
    "Voilà. Mes copains et moi, en discutant, récemment, on a remarqué qu'on était un vrai groupe à non-risques. En effet, on est tous hétéros, tous mariés, tous fidèles, aucun ne se drogue (en plus on fume pas d'ailleurs), on se méfie des transfusions à tout va, bref, aucun n'a le SIDA et aucun n'a de risques de devenir séropositif si, en plus, on prend toutes les précautions possibles, en cas de situations éventuellement contaminantes. Bref: on dort tranquilles. En plus, on creuse pas LE TROU!"
    "Oh là, me répondit-il, mais c'est de la morale çà! Nous on est pas là pour faire la morale aux gens. Cà c'est leur vie privée."
    "Mais Monsieur, dis-je (il faut toujours dire Monsieur à un balèze), nous on n'appelle pas çà de la morale! On parle le même langage. Médical. On appelle çà de la médecine préventive."
    Maintenant, on appellerait çà le principe de précaution non?
    Et alors?
    Ben, tout de même, c'est de la vie qu'il s'agit.
    Alors quoi?
    Revenir aux "valeurs" ancestrales?
    Sombrer dans le conservatisme?
    Voire la calotinisme?
    Ecoutez. Après tout, vous choisissez hein!
    Votre santé c'est la vôtre.
    La nôtre on s'en charge.

  • Jeunisme: toujours bon?

    "On" (tiens qui c'est?) vient de s'apercevoir que le jeunisme dans l'entreprise, çà va comme çà.
    Tiens tiens.
    Lorsque je bossais dans mon canard, un jour, toute bêtement, je suis arrivé à 48, 49, et puis boum, 50 ans!
    Ouaaahhh!
    Cà fait mal!
    Surtout si on ne s'y est pas préparé depuis, disons, un demi-siècle.
    Cà n'aurait pas été bien grave si mon patron, mon redac-chef, mon moyen chef et mon petit chef m'avaient pris la main, consolé avec un stylo en or (c'était pas encore tout à fait l'ordinateur) et susurré:"Allez, allez, T'as l'expérience, on te garde précieusement. T'as plein de choses à dire. Et à apprendre aux jeunes. T'es pas parfait mais nous non plus. Toi, au moins, t'as fait trente ans dans la boîte. Tu connais plein de choses. Et puis, tu as des qualités d'avant: honnête, sérieux, pas faignant. Bref. Allez, tu vas te perfectionner encore et on va te garder le plus longtemps possible".
    Tout çà j'attendais un peu sans le dire. On a sa modestie pas vrai?
    Et puis mon rédac-chef avait récemment pondu un edito où il citait je ne sais plus qui, qui disait :"Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle".
    Chouette non?
    Je me voyais pas trop en bibliothèque, encore moins en combustible, mais j'avais compris la fine allusion.
    Mon savoir sur le boulot et l'entreprise, sur la vie en plus, tout çà représentait quelque chose. Même du fric pour mon canard!
    Ben non.
    Du jour au lendemain, dans mon service, un jeunot, des jeunots, du genre 35 et quelques, mais aussi mon chef, ma chef en plus, m'ont fait comprendre et même dit, petit à petit, que les vieux, hein, si on voulait pas aller à la poubelle, il y avait l'ANPE ou la pré-retraite...que tous les fainéants du journal réclamaient au nom de la "penibilité" (oui, oui) du travail, supportés, poussés, hardi petit, par les gars de l'atelier qui, eux au moins, savaient se faire entendre. Ils gagnaient deux fois plus que nous en moyenne et, pour obtenir satisfaction, étaient, eux, capable de foutre le feu à l'entreprise et, au minimum de casser la tête au patron.
    D'où, d'ailleurs, disparité symptomatique et fort dérangeante dans les salaires comparés des scribouillards même syndiqués SNJ ( mais pas des responsables syndicaux il est vrai) et des vrais travailleurs, des vrais hommes aux mains calleuses.
    Bref, tout çà pour dire que "on" m'a poussé vers la sortie...que je n'ai accepté de prendre que passé l'âge de la retraite. Avec ce qui m'attendait comme moyens de subsistance, j'avais la trouille. Et j'avais raison.
    Oh, après des années de jeunisme, la société s'est rendu compte que cet état d'esprit était d'un gaspillage éhonté.
    Et que si payer les jeunes revenait moins cher, les former coûtait beaucoup plus et que, même formés, ils se plantaient pour des broutilles . Et que même si les "vieux" étaient plus durs à manier - ils investiguent souvent là où çà dérange hein? - les jeunes étaient bien obligés d'y venir: la pression populaire, la police et la justice qui font tout de même leur boulot, les scandales etc.
    Alors?
    Eh bien on leur a dit, aux "vieux": reprenez donc des activités. Vous êtes pas si inutiles.
    Ok ils ont dit. Où çà?
    Ben dans des associations humanitaires. Genre aider les africains à monter des pompes à eau. Ou aider les Indiens à juguler leurs problèmes de castes. Ou apprendre aux Papous à être plus hygiéniques en se mettant des os dans le nez.
    Ah bon?
    Le pire est que pas mal on accepté. Mais de ceux qui ont des retraites de 30 à 50.000 Frs par mois. Au-delà, il y a Gstdadt, Cannes et Dauville hein?
    Mais en-deçà?
    C'est pas avec l'augmentation de la CSG-RDS et le non remboursement des dents et de lunettes qu'on va y arriver non?
    Si en plus il faut être bénévoles!
    Après bien des atermoiements, les USA ont fini par donner l'exemple et à embaucher des sexa, spetua, voire des octos.
    Faudrait tout de même pas oublier: la plupart des PDG des hyper-super-multinationales ont largement dépassé les 60 ou 70 hein?
    Est-ce à dire qu'ils sont incapables?
    Dans ce cas, où va le monde ma doué?
    Et même notre président n'aura-t-il pas ses 78 ans bien sonnés en 2007?
    Que l'on sache, il est tout le contraire d'un ramolli.
    A croire, d'ailleurs, que certains de ses concurrents, de droite comme de gauche, auraient pu se passer de certains insinuations aussi indécentes que mal venues: ils oublient juste qu'ils en sont pas loin, eux non plus, de la "limite" qu'ils imposent aux autres. Et puis, à secouer trop fort le cocotier pour en faire tomber pépé, il peut aussi vous tomber sur le crâne.
    Ceci dit, puisqu'il faut bien terminer, que faire de toute cette pagaille?
    Oh pas grand chose. Juste que les esprits ne vont guère changer et que, ici ou là, les "vieux" vont, peut-être trouver des jobs.
    Ouai.
    Mais les jeunes y a que çà de vrai....
    Regardez les pubs: mieux vaut être jeunes, beaux, riches, en bonne santé, intelligents (non çà c'est pas indispensable) que vieux, laids, pauvres etc...
    Et puis, comme les principes "anciens" de travail, d'honnêteté, de sérieux, de...moralité aussi, ont fait, place à d'autres, rentabilité immédiate, obéissance servile, turn over accéléré, politoco-économie spectacle, effets d'annonce et promesses en rafales, on peut s'attendre à ce que le système finisse par illustrer l'adage platonicien suivant, jamais démenti par l'histoire des sociétés humaines et...animales: "Lorsque les anciens disparaissent, les racines du groupe disparaissent avec eux. Et le groupe s'effondre."
    Amen.

  • Pape: quel exemple?

    La pape, ce malheureux dont on se demande qui, de lui ou de son entourage, s'obstinait à "apparaître" ou à le faire apparaître et/ou à parler aux fidèles, le pape, donc, allait mieux avant-hier.
    Tant mieux.
    Mais, en fait, c'était les dernières nouvelles.
    Parce que, subitement, son état s'est aggravé.
    On ne va pas revenir, nous, sur les commentaires indécents de la presse écrite et parlée du genre, verra, verra pas, parlera, parlera pas, mourra, mourra pas.
    Non.
    Seulement une petite question: pour la dernière aggravation en question, les ondes nous ont apporté une réconfortante précision: plusieurs médecins ont passé la nuit à son chevet. Et pas que la nuit.
    Tant mieux, dirons-nous. Et, bien que, pouvant être classés "infidèles" par la religion catholique, nous le pensons très sincèrement.
    Il y a de quoi, vraiment, se réjouir de ce que la solidarité, la compassion, associés à la conscience professionnelle la plus aigüe, se manifestent ainsi pour la survie, la vie, d'un humain.
    L'amour chrétien c'est çà. Aussi.
    Tout simplement.
    Eu égard, toutefois, au contexte, catholique pour le moins, dans lequel tout cela se déroule, on peut se demander si un tel déploiement de forces de solidarité, d'amour chrétien en fin de compte, se serait manifesté si le malade n'avait été "que", l'homme de la rue.
    Un vulgum pecus?
    Ben oui non?
    Un SDF, même, par exemple?
    Oui, même.
    Et pourquoi pas?
    Jésus-Christ, en personne, (on peut bien en parler ici non?) n'a-t-il pas dit qu'il était venu pour les tout-petits de ce monde, et pas pour les plus grands qui, eux, ont tous les atouts dans leur manche, tous les moyens qui sont bons et tous les pouvoirs pour se servir et être servis?
    Certes, le pape est un chef d'Etat.
    Mais l'Etat étant démocratique et laïc (en théorie dans les deux cas), par essence, on ne s'attend pas à ce qu'il applique, stricto sensu, le principe d'égalité des hommes devant la vie, devant la mort, devant Dieu lui-même.
    Par contre, d'un chef de religion, le représentant de Dieu lui-même sur terre (Ce n'est pas nous qui le disons), on s'attendrait à un peu plus d'humilité, de modestie, d'attitude réellement chrétienne non?
    Et s'il n'est pas lui-même le "décisionnaire", son entourage ne devrait-il pas, lui, faire d'un peu plus de modestie, d'humilité, de...répétons-le, d'amour chrétien?
    C'est ce qu'il fait?
    Certes. Mais alors, en fait-il autant, cet entourage, déploie-t-il autant de moyens de survie, pour en faire bénéficier tous les malheureux de la planète entière?
    Autrement, évidemment, qu'en se contentant de prier pour que cet amour dans le monde s'accroisse, alors que le monde des dominants et des dominés s'en tape éperdument.
    Mais le Vatican chapeaute plein d'oeuvres caritatives direz-vous?
    C'est vrai.
    Mais comme, ici, on des ringards indécrottables, on préfère toujours l'exemplarité de...l'exemple.
    Quel est celui qu'a donné Jésus?
    On vous le donne émile: "il n'avait pour tout bien, que ses vêtements mais ne possédait même pas quelques centimètres carrés de terre où poser sa tête pour se reposer".
    Bon, bon, bon! On sait, on sait!
    On tiens des propos blasphématoires, iconoclastes.
    Allez. On va pas ergoter cent sept ans!
    Vous voulez une autre référence pour clôre le débat?
    Tant qu'à faire on va en prendre encore une...biblique hein?
    On la trouve dans le passage où Jésus a lavé les pieds de ses apôtres et leur a dit:"Vous devez vous laver les pieds les uns les autres", signifiant par là que l'égalité des humains devant Dieu et face à leurs semblables, ne pouvait pas être que verbale. Sauf à être considérés comme des guignols, pas des chrétiens véritables.
    Vous avez saisi?
    Allez, encore une pour la route!
    Cellle-là est encore plus claire. On la trouve, en cherchant bien c'est pas facile, dans l'évangile de Mathieu 18:4 lorsque Jésus prenant un petit enfant près de lui, dit à ses disciples:"celui qui s'humiliera comme ce petit enfant sera le plus grand dans le royaume des cieux".
    Si,si. C'est écrit!
    Vous pouvez vérfier.

  • Eau: microbe ou produits chimiques?

    Michel Cymès, et pas Simès comme nous l'avions (mille excuses) appelé récemment, nous contait hier sur France-Info (pub gratuite) l'histoire de cette fontaine de campagne qui était polluée par quelques microbes mal embouchés mais qui était bue sans inconvénients pour eux, par les indigènes du coin.
    Manifestement, ils étaient accoutumés. Du genre mithridatisés pour ainsi dire.
    Le plus, ou moins, rigolo, c'est qu'une colo arrivant toute fraîche de la ville, a été contrainte de repartir illico, et pas fraîche du tout, parce que la consommation de la même eau de fontaine avait mis au tapis tous les mouflets qui, eux alors, pas accoutumés du tout, s'étaient retrouvés, aussi sec, avec de mirobolantes grasto-entérites.
    Conclusion: l'organisme des petits et grands paysans du coin, s'était, en quelque sorte, endurci à force de cotoyer le danger. CQFD!
    Sans aller jusqu'à préconiser la sélection naturelle façon Jean Rostand, voire à outrance, façon socio-économie darwinienne menant au nazisme, on peut tout de même estimer qu'à force de vivre artificiellement, les humains finiront, probablement, par se bousiller tout aussi artificiellement. Mais naturellement ou artificiellement, hein?
    Plus vieux certes, mais maintenus en vie (en survie?) par tout un tas de béquilles, chimiques comprises. Ce qui, si on les supprimait du jour au lendemain (Troubles divers, guerres inopinées, les plus embêtantes), enverrait, à terme, 50% de la population ad patres.
    Rappelez-vous, si vous étiez nés, ou l'avez lu quelque part: la majorité des soldats US durant la guerre de Corée sont morts ou rendus inaptes because maladies, microbes, infections etc. Alors que les bataillons de "sauvages", les "coloured" de tous pays (dont les Français), ne connaissaient guère ce genre de désagréments. En tous cas pas à ce point.
    Lorsque je séjournais en Ethiopie, il y a pas mal d'années, les personnels militaires et diplomatiques étatsuniens et les étudiants du Peace Corps, envoyés par les USA (avec la bénédiction de la CIA) pour convertir les autochtones aux beautés de l'ultra-libéralisme, ne buvaient que de l'eau venue de Californie par bateaux-citernes débarquant leurs contenus dans un port érythréen. Chère l'eau mais garantie sans microbe.
    Pas très médecine préventive tout çà.
    Si mettre à profit les défenses naturelles du corps humain, ne rapporte rien aux laboratoires, il contribue bien moins à creuser LE TROU.
    Encore faut-il étudier le pourquoi et le comment de cette "accoutumance" naturelles, aux "agressions" naturelles, bien sûr, de notre environnement. Pas les chimiques.
    Car notre chroniqueur médical a ajouté dans son commentaire que côté chimique, justement, le rôle néfaste des nitrates dans l'eau n'était pas entièrement prouvé.
    Nous, on aime pas du tout, mais alors pas du tout le "pas entièrement".
    D'autant que, tout de même, la fréquentation pas très naturelle hémoglobine et nitrites dans les cochonnailles, on sait fort bien que c'est pas le fin du fin en matière de santé.
    Chimique et biologique, pas même combat.
    C'est comme pour les stations d'épuration.
    Tout ce qui est pipi-caca, et surtout caca, çà se voit et çà sent pas bon. Donc, c'est le gros-gros-vilain danger. Et çà fait gagner plein de sous aux fabricants qui sont, (juste ciel!), les grands distributeurs de l'eau en France. Intégration verticale hein?
    Quant aux produits chimiques, eux, on ne les voit pas. Donc, dans la logique technico-industrielle "pure", ils sont moins à craindre.
    T'as qu'à croire.
    C'est probablement pour cette raison que les éleveurs de porcs bretons ont vu faciliter l'agrandissement de leurs usines à patés et à saucissons.
    Et les distances de leurs cochonneries, au sens "propre", par rapport aux eaux de puits ou de nappes, rapetisser encore un peu plus.
    Eh oui. Avec l'Europe, vous comprenez, il va bien falloir lutter contre le dumping des cochons polonais, hongrois et autres étrangers qui, eux aussi, polluent leur environnement, mais encore plus que les nôtres.
    Alors?
    Voilà enfin un conflit original: la guerre des cochons a commencé.

  • Charles-Camilla:pardon qui?

    Les gazettes nous l’apprennent : Charles et Camilla vont demander pardon.
    A qui ?
    A l’infortuné mari. Eh oui. Le mari trompé.
    Celui de Camilla bien sûr.
    Or donc. Charles qui, s’il devenait roi un jour, serait, automatiquement chef suprême de l’Eglise Catholique Anglicane d’Angleterre, a, subito, éprouvé le besoin, partagé par sa…disons maîtresse (Puisque c’est le terme qu’ils reconnaissent implicitement tous deux), de demander pardon en priant.
    Si, si. C’est vrai. Relisez bien.
    Cela signifie, donc, que l’union…adultérine (Puisque c’est le terme qu’ils…etc) durait du temps de Lady Di, bien sûr.
    Mais, disent les gazettes, cela signifie aussi et surtout que Charles, « chrétien » dans l’âme, à défaut de l’être ailleurs, désire désormais faire la paix avec…
    Avec qui au fait ?
    Avec le mari ?
    Et pourquoi? Pour gagner ainsi, la paix civile, qui procurera au couple célèbre la certitude de dormir tranquilles, sans risquer l’ire (on ne sait jamais) du mari trompé mais,(on ne sait jamais) peut-être, toujours rancunier ?
    Il n’y a pourtant rien à craindre. Qui, y compris un mari grugé, oserait s’offusquer de voir le roi, ou presque, lui prendre sa femme. Et le droit de cuissage alors ?
    La paix avec qui alors ?
    Avec...Dieu ?
    Ben...faut voir hein...
    En effet, si Charles, durant ses longues soirées d’hiver, prend, dans ses - rares - moments de libres, du temps pour consulter les écrits sacrés (tout est possible à un roi ou presque) il aurait dû y lire que le pardon n’est consenti par Dieu qu’à condition que le repentir soit sincère.
    En d’autres termes, demander pardon est bien mais pas suffisant. Il faut réparer. Eh oui !
    Imaginez un peu les délinquants de tout poil s’estimer quittes de leurs peines éventuelles uniquement en demandant pardon à la Justice hein ?
    A quoi serviraient donc les juges et surtout les prisons. Voire les pendaisons et les chaises électriques ?
    Et puis même. Si votre voisin vous casse une jambe, par mégarde ou autrement, sera-t-il suffisant pour être totalement absous de lui demander pardon ?
    Et alors? Qui va vous réparer votre guibolle ? Et vous payer les soins y afférant ?
    En d’autres termes, pour que le pardon demandé soit donné à Charles et Camilla, il faudrait que tous deux…réparent.
    Ce qui n’est possible que d’une manière : que Camilla réintègre le domicile familial et cesse cette liaison qui, bien que le divorce soit prononcé, reste adultérine.
    Ben oui.
    Certes, le mari légitime pourrait refuser : chat échaudé craint l’eau froide. Mais, au moins, le geste serait là. Et ne manquerait pas de valeur catholique. Voire d’un certain panache, à défaut d’un panache certain. Et, évidemment, lui gagnerait le cœur de tous les lecteurs et lectrices de la presse de caniv…pardon, du cœur.
    Bon, c’était pour rire quoi.
    De toutes manières, le divorce est consommé. Comme l’acte, lui aussi.
    Mais l’honneur de la famille d’Angleterre est enfin sauf.
    Celui de l’Eglise Anglicane d’Angleterre, par contre…
    Quant à la paix de l’âme…
    Mais avec l’Eglise, n’est-ce pas, on peut toujours s’arranger non ?
    Avec Dieu, si l’on y croit bien sûr, c'est, à notre humble avis, une tout autre histoire.
    Mais çà, c’était juste pour causer.