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JOURNAL-INFO - Page 104

  • Vatican, medias: pas honte non?

    Si le pape Jean-Paul II n'a pas pu émettre un seul mot lors de son ''passage" à la télé (vaticane - bien sûr) le jour de Pâques c'est pour une simple et pitoyable raison: la trachéotomie qu'il a subie l'empêche , comme tous les opérés de ce type, de dire un seul mot.
    En effet, le trou pratiqué pour permettre de respirer est situé sous les cordes vocales.
    Michel Simès, de France-Info, qui en tant que médecin assure la chronique médicale de cette radio, nous a donné, hier, l'explication.
    On peut même ajouter, comme ce chroniqueur le laissait entendre en substance, que cette manière de faire était, en plus, assez insultante pour tous les trachéotomisés qui voyaient, ainsi, leur handicap donné en pâture aux medias qui s'en nourrissent...et au monde plutôt voyeur, ajouterons-nous.
    Le pire dans cette affaire est bien que la Vatican ( qui au fait?), évidemment au courant de cette impossibilité, n'en a pas moins pris la décision de faire apparaître le pape à la fenêtre...
    Oh, certes, ne manqueront pas les arguments du genre: "C'était son plus cher désir", ou "Il ne fallait pas décevoir l'attente des millions de fidèles"".
    Mais trouverait-on louable le désir de voir, par exemple, tout un stade, encouragé par les entraîneurs sportifs, encourager, pousser jusqu'au bout, les efforts desespérés d'un coureur de fond, qui se serait écroulé exténué, mais tenterait, en rampant, d'atteindre quand même la ligne d'arrivée?
    La compassion, la tendresse, la pitié, la décence, la simple humanité dans tout çà?
    Est-ce humain que de continuer d'accepter ces efforts surhumains, inhumains, d'une personne qui, quand même, mérite, quels que soient, par ailleurs, les sentiments qu'on puisse nourrir à l'égard de cette religion, le même respect que l'on manifeste pour tous les autres humains en pareil cas?
    Imaginez un peu qu'en l'occurence, qu'il s'agisse de votre père, de votre grand'père
    Ne vous viendrait-il pas à l'idée de l'inciter, de le convaincre de se reposer, de reprendre des forces, de l'apaiser, plutôt que d'accepter de le voir gémir, ahaner, souffrir le martyre en se redressant en un effort ultime vers le public?
    Ce public qui, en fait, ne prête attention qu'au spectacle auquel, il estime avoir égoïstement droit?Il paye pour çà non? Il est venu pour "çà"!
    On se demande, d'ailleurs, si lesquels, du Vatican ou des journalistes profitant sans vergogne aucune de ces misérables instants de survie, devraient avoir le plus honte.
    Cela nous rappelle "l'exploit" d'une certaine "journaliste" qui, lorsque le Shah fut éliminé d'Iran, alla, "scoop" extraordinaire, inteviewer un ancien ministre qui était condamné à être, les jours suivants, massacré par les opposants victorieux et satisfaits.
    Pitoyable exploit que d'aller recueillir, dans une cellule pourrie, les dernières angoisses d'un malheureux tremblant, déja mort en esprit et bientôt dans sa chair, pour en tirer la "gloire" d'une méprisable et surtout soi-disant exclusivité.
    En fait de "scoop", il ne s'agissait, en l'occurence, que de faire de la pub aux nouveaux dirigeants, empressés de faciliter la tâche de la "journaliste" dont le reportage les légitimait aux yeux du monde, en jetant l'anathème sur ce pelé, ce galeux d'où tous les maux étaient venus sur le pays.
    D'autant qu'après, ce fut bien pire...Mais n'a jamais été relevé par notre grande reporter, qui continue, d'ailleurs, à donner des leçons, y compris de journalisme, au monde entier.
    Pauvre monde!
    Dirigé, désormais, entre autres guides, par les medias et les "grandes" religions.

  • Vérité, grèves, bénéfices...

    Réflexion, très souvent entendue ces jours derniers, de responsables syndicaux, engagés dans les discussions relatives aux demandes d'augmentation des salaires des fonctionnaires: ''Pourquoi ne pas accorder, dès le début, ce que le pouvoir finit par accepter à la fin? On économiserait du temps de grève et de parlotes."
    Il est des évidences qui ne le sont pas pour tout le monde.
    En Allemagne, les manières étaient et sont encore, non seulement plus disciplinées, mais aussi plus civiles. Plus efficaces aussi de ce fait, ce qui ne gâtait rien, au contraire.
    Certes, le syndicalisme allemand, partenaire plutôt qu'adversaire des pouvoirs, n'a pas toujours donné de bons résultats.
    Néanmoins, il est de plus en plus étonnant qu'après des décennies, en fait près d'un siècle et demi, de ce genre de jeu de dupes dont les dominés sont toujours les sacrifiés, on en soit toujours à des stratégies de cour de récréation.
    Mensonges, faux-semblants, duperies, chausse-trappes, menaces, claques quelquefois et claquements de portes, insultes, retrouvailles, communiqués: si ce spectacle n'était si triste, on aurait vraiment l'impression de se retrouver soit au théatre de boulevard, soit, vraiment, dans la cour de la maternelle.
    On discute, ou l'on fait semblant, on se chamaille, on fait grève, on se raccomode, on se fait la tête, puis on finit par tomber d'accord. On arrête le mouvement.
    On a fait la paix.
    Jusqu'à la prochaine.
    En fait de sérieux, hein...
    Les allemands avaient, eux, droit de regard sur les chiffres, vrais, des entreprises. Cela faisait toute la différence bien sûr.
    Chez nous: silence et langue de bois.
    Comme si les chiffres d'affaires et les bénéfices étaient malhonnêtes. Eh oui, puisque "nécessairement" et soigneusement camouflés.
    La plus grande transparence, et dans tous les domaines, a-t-elle jamais fait du mal à quiconque?
    Et la vérité n'irrite-t-elle pas que les menteurs?

  • Une santé de...plomb

    Les chasseurs ont encore trois ans pour se mettre aux normes.
    Non pas françaises. En effet, tout ce qui peut ressembler de près ou de loin à une contrainte, voire à une simple et petite incitation à l'obéissance à la loi est horriblement mal vécue par nos canardeurs offoiciels. Plus mal vécu encore par ceux qui prennent d'autant plus soin des chasseurs qu'ils représentent 1,2 millions de voix...
    Faut pas rigoler hein!
    Non! Les normes en question sont les normes européennes. Vous savez celle que la France ignore dans tous les cas où elles dérangent soit la Haute Administration, soit un lobby pourvoyeur génétreux d'aides aux campagnes (électorales, qu'est-ce que vous croyiez?), soit un électorat à flatter.
    Bien embêtantes ces normes.
    Car il va bien falloir se décider un jour à accepter de se plier à ces normes européennes sans lesquelles l'Europe ne peut normalement perdurer.
    En l'occurence, et pour ce qui concerne nos fiers chasseurs, de quelles normes s'agit-il?
    Tout bête: le plomb dont ils farcissent le gibier, tombe, aussi n'importe où. Et puis, en plus des maladroits, 10% seulement des plombs d'une cartouche atteignent leur cible.
    Et ces plombs, le gibier à plume n'en faisant pas la différence avec les graviers qu'il doit ingérer pour mieux digérer, empoisonne les oiseaux qui les avalent. D'où, coliques..de plomb, saturnisme, bref, une santé, non pas de fer mais de plomb. Sans oublier ceux que les amateurs de venaison et de viande sauvage ingurgitent aussi, avec ces morceaux de bidoche si naturelle et si appréciée de tous ces gentils protecteurs de la Nature.
    Comment faire?
    Remplacer les plombs par des billes de plastique? Impossible: ils fondent à la chaleur du coup. Et puis ce sont des sous-produits due pétrole; Pire, avalés par les consommateurs, on ne sait pas très bien leur devenir.
    Pire encore: pas assez durs. Pas assez...tueurs quoi!
    Alors? L'acier lui, peut remplacer sans problème. Avantage: il n'empoisonne pas. Enfin pour le moment dit-on, les organismes animaux.
    Mais, couinent les chasseurs, le processus est long à mettre en place. Bon, on ne va pas consulter le gibier hein mais il faut habituer nos frères d'armes à changer leurs habitudes. Et puis la filière acoier inox n'est pas encore en place. Et il faut écoulmer les stocks(1).
    Plein de bonnes raisons, en find e compte.
    Et si nous pouvions émettre une idée, des fois?
    Par exemple: la chasse avec des arcs et des flèches, non?
    Ou alors, comme au bon vieux temps de la chasse vraie, d'homme à homme. Ou plutôt d'homme à...animal: à la course et à mains nues, à la loyale en fait, non?
    Pourquoi pas? Cà permettrait à certains chasseurs, pas à tous bien sûr, mais à ceux qui sont ventripotents, ou un tantinet bien nourris et copieusement abreuvés de péter la santé au lieu de péter les plombs.
    Et pourquoi pas ne pas interdire la chasse, tout simplement?

    (1): Association d'idées: cet argument est le même qui avait été employé pour justifier l'écoulement frauduleux sur le marché des stocks de sang contaminés... Non c'est pas pareil. Mais l'esprit est le même. On va continuer à polluer au nom de la rentabilité. Voire de l'emploi, ou du trou de la Sécu, pourquoi pas?

  • Europe et confiance?

    On entend depuis quelques jours, voire semaines, des appels pressants des élus, de tous bords d'ailleurs, rappelant aux Français qu'ils ne doivent pas confondre politique intérieure et scrutin pour ou contre la Constitution Européenne.
    Désolés, mais on ne saisit pas parfaitement bien la justification de ces appels. De ces incitations. Voire de cette quasi obligation qui est faite aux citoyens de dire OUI, une fois pour toutes.
    En effet, si la République et la Constitution, - la nôtre -, ont depuis belle lurette reconnu, à ces citoyens, le droit de dire OUI...ou NON, on ne comprend pas très bien pourquoi il faut absolument leur faire dire OUI.
    D'autant qu'entre ceux qui diront OUI et ceux qui diront NON, nous sommes prêts à prendre les paris sur le très haut (?) degré de leurs connaissances et a fortiori de leurs compréhensions non seulement des articles de la-dite Constitution mais surtout des situations que vont impliquer l'un ou l'autre de leurs choix, à court et long termes.
    Question: les scrutins consisteraient-ils donc, aujourd'hui, à pousser les électeurs à adopter une attitude qui paraît préférable à ceux qu'ils ont élus?
    Mais si d'autres, qu'ils ont élus aussi , affirment le contraire?
    Que devient, dès lors, le respect et la confiance dues à ces élus du peuple?
    Et puis, deuxième question: si le mécontentement vis-à-vis de la situation économico-politique actuelle semble, lui, augmenter de jour en jour, ne signifie-t-il pas, justement, une perte de confiance, non pas nécessairement dans les élus, de tous bords, mais dans les choix qu'ils font et que les électeurs craignent de voir se renouveler?
    Si mauvais choix hier, qu'en sera-t-il de ceux de demain?
    Sans oublier que ces choix frappent, invariablement, au niveau du... porte-monnaie.
    Vulgaire le niveau? Vulgaire la préoccupation?
    Oui mais c'est bien pour résoudre ce genre de problèmes, vulgaires, que les électeurs ont donné mandats à leurs élus. Et de tous bords.
    Quadrature du cercle hein?
    Voyons...: si nombre de citoyens, et pas seulement des Français, craignent la libéralisation économico-démocratique semée, de force, à tous les vents de la planète par l'Oncle Sam (1), comment s'étonner qu'ils renâclent à être les dindons d'une farce dont vont se nourrir, se délecter les cadres et les actionnaires des multinationales en majorité étatsuniennes et pour tout dire, ignorant les frontières (2)?
    Tout le monde le sait. Même si on tâche de ne pas le dire: en période de crise, et nous y sommes, les riches deviennent plus riches et les pauvres plus pauvres. Et les classes moyennes dégringolent vers les...plus pauvres.
    Rappelez-vous Audiard:
    "Le fric? Comment tu veux être riche si tu le partages?"

    (1): Allons, allons... Qui y-a-t-il derrière nombre de problèmes européens, et par Grande-Bretagne interposée en plus, entrée en Europe comme le coucou dans le nid de ses voisins?
    (2): L'argent n'a pas plus d'odeur que de patries. Ce fut un des arguments populistes de l'immédiat avant-guerre. Mais ce n'est pas parce qu'il fut utilisé, alors, à des fins politiques honteuses qu'il est sans valeur.

  • Pâques ou Pentecôte?

    Lundi de Pentecôte férié ou pas?
    A Nimes, pour la féria, d'aucuns préféraient le lundi de Pâques.
    Pas confondre rigolade et impôts supplémentaires hein?
    Résultat: une belle pagaille entre les uns qui décidaient de travailler et les autres qui partaient pique-niquer, entre ceux qui allaient louer leurs places dans les arènes et ceux qui arrivaient en retard au bureau.
    La Préfecture?
    La Mairie?
    La population?
    Unanimité!
    Dans la diversité!
    Le spectacle a fini par ressembler, à une "pétaudière organisée", aux termes, employés par le président du Conseil Général. Termes polis ceux-là car il en a employés d'autres.
    Nous on pencherait plutôt pour un spectacle donné par une armée de chauves se disputant un peigne mais bon!
    Comparaison n'est pas raison.
    On préfèrera se dire que les plus malheureux là-dedans, on n'a jamais pris la peine ni le temps de leur demander leur avis.
    Vous savez bien?
    Les malheureux taureaux, en fin de compte, qui sont la grande excuse de la fameuse féria.
    En l'occurence, pas de contrainte fiscale, et encore moins de réjouissance rigolote.
    Quelle qu'ait pu être la solution adoptée, elle n'était pour eux que la solution finale.